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[Crise : l’État et les entreprises se serrent les coudes ; nous, on se serre la ceinture]

Image (fixe ; à 2 dimensions)
titre :
[Crise : l’État et les entreprises se serrent les coudes ; nous, on se serre la ceinture]
adresse :
. — [S.l.] : Alès : Exploités énervés,
description technique (h × l) :
. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , gris , papier blanc ) ; 68 × 49 cm
notes :
descriptif :
Symbole(s) utilisé(s) :

[ texte (rouge et noir sur fond gris) ; dessins (personnage broyé par des engrenages avec : en entre : « Salaires, Conditions de travail, Aides sociales, Retraite » et en sortie : « Factures, Prix, Impôts, Chômage » ; dessin montage d’une foule, poings levés et drapeaux, vue de dos : manifestation ou concert) ]

texte :

Crise

L’État et les entreprises se serrent les coudes

Nous, on se serre la ceinture

La crise, c’est quoi ? La crise est une réalité pour nous et pour les capitalistes. Plus encore, il ne peut y avoir de capitalisme sans crise, tant ce système est traversé de contradictions : les capitalistes ont besoin de faire toujours plus de profits, de produire toujours plus, sans quoi leurs entreprises disparaîtraient dans la concurrence effrénée qu’elles se mènent. L’essentiel des profits provient de la vente de la production. Et, en bout de chaîne, qui achète ? L’ensemble de la population, les travailleurs, les chômeurs... Nous, dont on baisse en permanence les revenus ! Avec la hausse des prix, la baisse des salaires et des allocations est l’un des levier du capital pour maintenir ses profits dans la crise. Ces politiques d’austérité sont nécessaires aux capitalistes mais dans le même temps, elles induisent une baisse de la consommation, alors qu’on produit toujours plus. C’est une des contradictions du capitalisme qui mène à la crise de surproduction. Les profits n’augmentent plus suffisamment et, pour y pallier, les capitaux sont massivement investis dans les marchés financiers. Crise de la finance, des sub-primes, de la dette... ne sont que des facettes de cette crise du système.

Si la part de la finance a augmenté, au fond, les profits boursiers ou non, proviennent du travail humain. Certains possèdent les moyens de production (usines, entreprises...) et la très grande majorité vend ses mains ou son cerveau pour un salaire. Un capitalisme plus ou moins financiarisé n’enlève rien à l’exploitation que l’on subit.

La régulation du capitalisme est impossible tant la crise est un temps de son fonctionnement. Les entreprises les moins compétitives coulent, le capital se concentre, le coût du travail doit baisser. Quand cela ne suffit pas, les guerres, les destructions massives de moyens de production, sont l’aboutissement de la crise et relancent l’économie. La crise actuelle créé les mêmes tensions que celle de 1929 : renfermement national, identitaire, populisme, guerre contre les pauvres et de tous contre tous…

Et l’État dans tout ça ? Depuis son apparition, sa fonction, qu’il soit de gauche, de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite, est de garantir la survie du système. Dans les périodes fastes, cela passe par une relative redistribution qui soutient la consommation et garantit la paix sociale. Dans la crise, l’État tente différentes politiques économiques : keynésienne, libérale ou protectionniste sous différentes formes : totalitaire ou démocratique. Actuellement, il abandonne le social pour un soutien direct aux entreprises. C’est l’austérité ! L’État baisse le coût du travail : nos salaires et nos aides sociales. Il empêche les révoltes et devra mettre au pas le prolétariat. L’État ne remet jamais en cause les fondements du système capitaliste : l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

Qu’est-ce qu’on peut faire ? Seule la disparition de ce système nous sortira de ce retour permanent de crises et des tensions qui en résultent. Chaque lutte dans une entreprise en grève, chaque bagarre de chômeurs face aux administrations, chaque fois que des voisins s’entraident face à un huissier, chaque révolte contre un dictateur (Tunisie, Égypte) ou une politique d’austérité (Brésil, Espagne)... construit un rapport de force qui permet d’entrevoir la fin du système capitaliste. Ici comme ailleurs, lutter collectivement, c’est sortir de la résignation.

Leurs profits, c’est nos galères
Face à la crise, pas d’alternative

Guerre sociale contre le capital et ses larbins


sources :

http://exploitesenerves.noblogs.org/serie-daffiches-a-commander/

cotes :
 

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