nucléaire

 

 

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    [Arrêtons l’industrie nucléaire avant quelle ne nous détruise…]

    notice :
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    [
    Arrêtons l’industrie nucléaire avant quelle ne nous détruise…]. — [S.l.] : les Liquidateurs du vieux monde, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    [ long texte ; dessin (bagnard ampoule-électrique, abattu dans un fauteuil, un fer nucléaire au pied) signé Sak ? ]

    texte :

    Arrêtons l’industrie nucléaire avant quelle ne nous détruise…

    L’industrie nucléaire tout autant qu’elle propage la mort a le don de nous faire oublier que derrière elle il y a des hommes et des femmes en chair et en os et des choix.

    L’industrie nucléaire c’est notamment :
    • Des exploitants EDF, ANDRA et AREVA qui exploitent centrales, centre de retraitement, mines d’uranium ou centre d’enfouissement.
    • Des constructeurs comme BOUYGUES, ou VINCI.
    • Des actionnaires ou des soutiens financiers comme TOTAL ou BNP-PARISBAS.
    • Des agences d’intérim qui recrutent des intérimaires envoyés sur les zones et les travaux les plus « sensibles », comme RANDSTADT, ADECCO, CRIT-INTERIM, SYNERGIE.
    • Des formations d’ingénieurs ou de travailleurs comme APAVE, l’ENSI, INSTN-CEA, l’Université de Caen, etc.
    • La construction de sous marins atomiques ou d’armement comme à la DNCS.
    • Des promoteur de l’énergie nucléaire comme le nouveau pôle de compétitivité nucléaire bas-normand NUCLEOPOLIS.
    • Des partis politiques qui soutiennent le programme nucléaire comme l’UMP, le FN, le PS, le PC, etc.
    • L’État et les collectivités locales comme les conseils régionaux, municipaux ou généraux qui participent activement au développement du nucléaire.
    • La police et l’armée qui aident à museler l’opposition au nucléaire.
    • Des entreprises sous traitantes de maintenance connue SPIE-NUCLEAIRE, ENDEL, DERICHEBOURG, etc.
    • Des pseudo contrôleur du nucléaire comme l’ASN.
    • De la recherche nucléaire comme pour ITER, CYCERON, le CERN ou le GANIL.

    Face au nucléaire et au monde dans lequel il ne cesse de proliférer, nous n’avons d’autres alternatives que de nous mobiliser. Parce que face au désastre, il ne suffit pas de s’indigner. Les « révoltes arabes » comme les récents mouvements contre les mesures d’austérité en Europe nous ont montré qu’il existe un au-delà de la résignation et que le goût de la liberté reste bien vivant. Nous auto-organiser dans des assemblées, mettre en place des actions qui permettent de montrer que derrière la machine nucléaire, il y a des hommes e des choix, contrecarrer les gestionnaires du désastre, voilà ce que nous entendons faire et ce que nous appelons à faire partout ■


    sources :

    https://lesliquidateursduvieuxmonde.wordpress.com/2011/05/24/arretons-l%e2%80%99industrie-nucleaire-avant-qu%e2%80%99elle-ne-nous-detruise%e2%80%a6affiche/



    [Catastrophe nucléaire… au Japon ?]

    notice :
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    [
    Catastrophe nucléaire… au Japon ?]. — [S.l.] : les Liquidateurs du vieux monde, [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    [ long texte ; photos (personne en blouse blanche portant un masque tendant un objet à un enfant ; centrale nucléaire de Cruas derrière une élienne) ]

    texte :

    Catastrophe nucléaire… au Japon ?

    Mais rassurons-nous, il paraît que ce genre de cataclysme n’arrive que dans les zones sismiques ou dans les États soviétiques en déroute comme en Biélorussie en 1986.

    Vraiment ? Alors pourquoi l’Union européenne élabore-t-elle des programmes de réhabilitation des zones contaminées à partir d’expériences sur les populations vivant autour de Tchernobyl ?

    Pourquoi l’Union européenne et la France en particulier, elle qui possède l’un des plus grand lobby nucléaire (AREVA), investissent tellement d’argent dans les projets de développements économiques durables en zone contaminée ?

    Pourquoi existe-t-il notamment près de Gand, des fermes expérimentales pour créer une cellule agricole de base en milieu contaminé ?

    Pourquoi ces dernières années ont eu lieu en Europe des simulations grandeur nature d’accidents nucléaires où les populations étaient obligées de jouer la comédie à savoir se soumettre à l’autorité des militaires et des experts en blouse blanche ?

    Pourquoi si ce n’est pour nous habituer à la catastrophe ; celle déjà présente de la poubelle nucléaire et industrielle dans laquelle nous vivons et celle de l’accident nucléaire présenté désormais comme un risque à envisager.

    Pourquoi si ce n’est pour que même dans les pires conditions de survie nous continuions à attendre d’être gérés et à obéir ?

    Tout cela n’est pas secret, au contraire la nouvelle politique en matière nucléaire est la pseudo-transparence, la démocratie et la participation citoyenne.

    La transparence pour les élus et les nucléocrates cela consiste à prévenir (parfois) des incidents nucléaires tout en exigeant que nous subissions sans réagir.

    La démocratie est un paravent utile à légitimer les décisions des nucléocrates, mais cette façade tombe facilement quand il s’agit de réprimer par la force armée les oppositions au nucléaire.

    La participation citoyenne c’est valider des décisions déjà prises et, maintenant que le nucléaire est imposé et les dégâts inévitables, à nous responsabiliser sur ses effets. Nous pouvons gérer la poubelle radioactive, culpabiliser sur nos déchets ménagers à trier tandis que le lobby nucléaire relance mondialement son programme !
    Le problème c’est que le nucléaire est un marché trop juteux pour les nucléocrates, un enjeu stratégique trop important et une force d’annihilation sans mesure pour les États qui en profitent.
    Il est temps que nous devenions un sérieux problème pour ceux qui nous utilisent, nous exploitent, nous contaminent pour assurer leurs privilège et leurs portefeuilles bien fournis.

    À tous ceux qui ne se résignent pas à vivre sous la menace constante d’un cataclysme ;
    À tous ceux qui veulent inverser la tendance de cette société sans avenir ;
    À tous ceux qui ne se résignent pas à devenir les liquidateurs citoyens de la merde radio-active des nucléocrates ;
    À tous ceux qui ne veulent pas vivre à genoux ;

    Imposons l’arrêt immédiat du nucléaire et bouleversons radicalement la société qui va avec

    Tout, ou presque, ce que vous n’avais jamais voulu savoir sur le nucléaire et son monde sur :
    lesliquidateursduvieuxmonde.wordpress.com


    sources :
     





    [Désir et besoin d’insurrection]

    notice :
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    [
    Désir et besoin d’insurrection]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

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    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
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    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.

    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Desir-et-besoin-d-insurrection (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée


    [Drang nach Aufstand]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
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    Drang nach Aufstand]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
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    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Drang nach Aufstand

    „ Irgendetwas muss sich ändern“, hört man sagen. Die Aufstände in der arabischen Welt und die nukleare Katastrophe von Japan haben einerseits die Möglichkeit, andererseits die Notwendigkeit sich gegen die Interessen der Machthaber aufzulehnen, bei einigen wieder ins Bewusstsein gerufen. Aber machen wir uns keine Illusionen : bedeutet dieses „Irgendetwas“ nicht bloss, anstatt endlich jegliche Unterdrückung zu beseitigen, sie unter demokratischer Fassade neu einzurichten ? Bedeutet es nicht bloss, anstatt endlich den nuklearen Wahn zu beenden, ihn mit Gerede über Sicherheit und Energiebedarf zu überhäufen, bis er wieder vergessen ist ?

    „Irgendetwas“ muss sich ändern. Das haben auch jene begriffen, die von der Unterdrückung profitieren. Bald war den westlichen Staaten klar, das sich die nordafrikanischen Diktatoren nicht mehr halten können, mit denen man bis vor kurzem noch Hände schüttelnd in die Kameras grinste. So schien es ihnen für die Stabilität des Ölhandels und der Migrationsverwaltung vorteilhafter, die demokratischen Oppositionsführer zu unterstützen — wenn nötig mit militärischer Gewalt. Diese neuen Führer, die den Aufständischen Forderungen in den Mund legten, betrogen jene, die Polizeiposten, Gerichte, Gefängnisse und Parteibüros zerstörten, um die Freiheit, für die sie so voller Wut, Freude und Mut alles riskierten. Freiheit nämlich, wenn es nach uns geht, beginnt mit der Beseitigung aller Einrichtungen des Zwangs und hat weder mit Diktatur, noch mit Demokratie, noch mit irgendeiner Form von Staat irgendetwas zu tun, sondern vielmehr mit der Abwesenheit jeglicher Autorität : mit der unmittelbaren Selbstbestimmung über jeden Moment unseres Lebens. Und davon sind wir, im Maghreb sowie hier in der Schweiz, meilenweit entfernt.

    „Irgendetwas“ muss sich ändern, erzählen uns auch die Öko‘s und grünen Kapitalisten. Sie wollen uns erneuerbare Energien und Bioprodukte als “Alternative“ zu Atomkraft und Umweltzerstörung verkaufen, während das Fortbestehen dieser durch und durch industrialisierten Gesellschaft unangetastet bleiben soll. Sie wollen uns glauben machen, diese Welt, mit ihrer immensen Warenproduktion, ihrer Geschwindigkeit, ihrem Leistungsdruck und ihrer Profitgier, diese Welt, die sich seit jeher auf die Unterdrückung und Ausbeutung des Lebens stützt, wäre eine heile Welt, wenn sie doch nur von Windrädern und Solar­panels angetrieben würde. Nein, die Frage der AKW‘s ist keine Energiefrage. Es interessiert uns nicht, wie diese Welt alternativ versorgt werden könnte. Wir wollen sie doch gar nicht. Uns interessiert, wie jegliche Unterwerfung der Menschen beseitigt werden kann, und dabei stehen uns die AKW‘s im Wege – gerade weil sie für die Interessen der Mächtigen und den kapitalistischen Expansionsdrang so “unentbehrlich“ sind. Sie sind es, die diese erdrückende Megamaschine am Laufen halten sollen. Wenn auch zum Preis einer radioaktiven Verseuchung. Sie machen uns zu Geiseln irgendwelcher Experten, die mit Dingen hantieren, die niemand versteht, aber alle betreffen (inwiefern, haben wir von Tscheljabinsk, Three Mile Island, Tschernobyl, Tokaimura bis Fukushima deutlich genug gesehen). Wir denken nicht, das es notwendig ist, auf eine hiesige Atomkatastrophe zu warten, um zu revoltieren und mit Recht zu behaupten : „Die herrschenden Lebensbedingungen ersticken uns !“

    „Irgendetwas” muss sich ändern, in der Tat. Aber wenn dies wirklich passieren soll, dann durch nichts und niemand, als durch unsere eigenen Hände, durch uns, die wir es satt haben, uns zu unterwerfen und die Entscheidungen anderen zu überlassen, und dann ist dieses „irgendetwas“ nicht irgendetwas, sondern alles !

    Der „arabische Frühling“ und die „japanische Dämmerung“ bringen für uns nichts anderes als die Möglichkeit und die Notwendigkeit einer alten Sache wieder auf den Tisch : jene der sozialen Revolution.

    Wir wollen nicht nur das Ende der Diktaturen

    Wir wollen das Ende aller Staaten, denn die Logik von Autorität, sei sie faschistisch, sozialistisch oder demokratisch, hält uns schon seit jeher von der Erfahrung wirklicher Freiheit ab.

    Wir wollen nicht nur die Abschaltung der AKWs

    Wir wollen die Abschaltung dieses Systems, denn es sind unsere Lebensweisen, unsere Werte, unsere Gewohnheiten und unsere Gleichgültigkeit, die solche Monströsitäten hervorbringen.


    traduction :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.


    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Drang-nach-Aufstand (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée


    [Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen]

    notice :
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    [
    Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ long texte ; photo (skyline de ville et/ou d’usine) ]

    texte :

    Es gibt keine Naturkatastrophen

    Tausende und Abertausende von Toten und Vermissten, Millionen von Leuten, die praktisch alles verloren haben. Ganze Dörfer dahingefegt. Als ob Japan nicht von einem Erdbeben, sondern von Atombomben getroffen wurde. Als ob die Häuser nicht von einem Tsunami, sondern von einem Krieg verwüstet wurden. Und im Grunde ist dies auch der Fall. Nur, dass die Feinde, die so hart zuschlagen, nicht die Erde oder das Meer sind. Es sind nicht die Rachemittel einer Natur, an deren feindliche Betrachtung wir uns bereits gewöhnt haben. Der Krieg, der nun schon seit Jahrhunderten andauert, verläuft nicht zwischen der Menschheit und der natürlichen Umwelt, wie uns viele gerne glauben machen würden, um sich unsere Disziplin zu sichern. Der Krieg sind wir. Die Menschheit ist der Krieg. Die Natur ist bloss sein Schlachtfeld.

    Wir sind der Grund für die Überschwemmungen, indem wir mit unserer industriellen Tätigkeit das Klima veränderten. Wir haben die Dämme der Flüsse durchbrochen, indem wir ihre Betten zementierten und ihre Ufer entwaldeten. Wir haben die Brücken einstürzen lassen, indem wir sie mit billigem Material bauten, um mehr Profit zu schlagen. Wir haben ganze Dörfer vom Boden weggefegt, indem wir Häuser in Gefahrenzonen errichteten. Wir haben den Planeten verseucht, indem wir Atomkraftwerke bauten. Wir haben es unterlassen, Vorkehrungen gegen solche Ereignisse zu treffen, da unsere einzigen Sorgen die Öffnung neuer Einkaufszentren und Geschäfte sind. Wir haben es zugelassen, dass all dies geschieht und sich wiederholt, indem wir die Entscheidungen, die doch unser Leben betreffen, an andere delegierten.

    Und jetzt, nachdem wir die Welt verwüstet haben, um uns schneller fortzubewegen, um schneller zu essen, um schneller zu arbeiten, um schneller Geld zu verdienen, um schneller Fernseh zu schauen, um schneller zu leben, wagen wir es, uns darüber zu beklagen, wenn wir feststellen, dass wir auch schneller sterben ? Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen.

    Wenn wir nicht weiterhin Opfer von unvorhergesehenen Erdbeben, von aussergewöhnlichen Überschwemmungen, von unbekannten Viren oder vielem anderem bleiben wollen, bleibt uns nichts, als gegen unseren wirklichen Feind vorzugehen : unsere Lebensweise, unsere Werte, unsere Gewohnheiten, unsere Kultur, unsere Gleichgültigkeit.

    Nicht der Natur müssen wir dringend den Krieg erklären, sondern dieser Gesellschaft und all ihren Institutionen.

    Wenn wir nicht fähig sind, ein anderes Leben zu erfinden und für dessen Realisierung zu kämpfen, dann bereiten wir uns darauf vor, in jenem zu sterben, das andere für uns bestimmt und uns aufgezwungen haben. Um in Stille zu sterben, sowie wir immer in Stille gelebt haben.

    es gibt nur soziale Katastrophen


    sources :

    Traduction de "Non esistono catastrofi naturali", affiche placardée à Florence - Italie (mars 2011). L’originale porte l’inscription : "fi p 17/3/11 - via Sievert, Un"



    [La routine du désastre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La routine du désastre]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur Fukushima, le nucléaire en France et dans le monde) ; montage photo (trois personnes avec masques à gaz devant champignon atomique) ]

    texte :

    La routine du désastre

    Les nouvelles de la catastrophe de la centrale atomique de Fukushima au Japon tournent en boucle. Les infos fusent pour l’instant, c’est un véritable bombarde-ment, mais rien ne perce.

    Les journalistes, experts et politiciens se garderont bien de préciser que derrière la catastrophe, c’est un quadrillage et une gestion militaires qui s’instaurent. En plus d’être contaminé, chacun sera en permanence contrôlé, testé, mesuré, surveillé, et déplacé dans des zones où toute liberté, initiative individuelle, et par-celle d’autonomie, auront disparu sous le règne kaki.

    Leur propagande préfère faire croire que ces opérations désespérées d’acheminement d’eau, de sable que leurs mesures martiales de confinement et leurs pauvres distributions de pastilles d’iode ont pour but notre santé. Pourtant si c’était vrai, un petit nombre de pays ne la mettraient pas en péril permanent en s’engageant dans la voie du nucléaire. Derrière cette monstruosité se cachent d’énormes intérêts économiques et stratégiques. Depuis le début, nucléaires civil et militaire sont complètement imbriqués, et l’histoire du développement de cette technologie est entièrement liée à un jeu mortifère entre puissants.

    La routine du désastre est déjà présente, à travers la multiplication quotidienne de ce que ces autruches du nucléaire qualifient par euphémisme d’« incidents ». Ils nous promettent par exemple maintenant de vérifier l’état actuel des 58 réacteurs du territoire français, mais ne disent bien sûr rien des problèmes insolubles posés par les déchets radioactifs qui dorment sous nos pieds dans près de 1000 sites, ni des nombreux cancers et leucémies que subissent celles et ceux qui vivent aux abords des installations nucléaires. Sans compter toutes les barbouzeries au Niger et au Gabon, où Areva exploite la main d’œuvre locale en la condamnant à une
    mort lente en même temps que toutes celles et ceux qui habitent près des mines d’uranium.

    En vrai, on pourrait tout de suite se passer du nucléaire et du monde qui le produit. Les écologistes et autres ONG à la sauce verte ne parlent que d’une pseudo « sortie » du nucléaire d’ici 20 ou 30 ans, pour ne pas froisser leurs soutiens étatiques et leurs potentiels électeurs. En véritables sauveteurs du capitalisme, ils espèrent occuper un rôle de contre-experts pour être associés à sa gestion actuelle.

    L’État tient le rôle du pompier pyromane. Il est celui qui a mis en place tout ce merdier et qui fait main-tenant mine d’être le protecteur, le seul à pouvoir assurer la sécurité des populations.

    Jamais .e monde renverser n’avait trouvé de meilleur garant. Un possible figé qui, à part connaître l’empoisonnement et la militarisation de cette planète, verra à peu près toujours les mêmes en haut et les autres en bas, les mêmes qui « savent » et les autres qui suivent.

    Ce qu’ils craignent réellement, ce n’est pas le désastre en cours et à venir, ce ne sont pas non plus les appels de leurs sbires citoyennistes à une « meilleure » gestion de l’existant, tous parlent encore la même langue du mal nécessaire.

    Ce qu’ils ont par contre à redouter ce sont des luttes contre le nucléaire et le monde qui va avec.

    Parce qu’ils nous moudraient tous cobayes résignés et désemparés. Parce que la liberté commence par le sabotage de ce monde qui nous détruit.

    Ni cobayes ni moutons,
    Fin mars 2011


    sources :
     


    [Nucléaire : danger permanent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nucléaire : danger permanent]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 69 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (beaucoup de légendes) ; carte de France ]

    texte :

    Nucléaire : danger permanent

    […]

    Réseau sortir du nucléaire

    Agissez avec nous pour un monde sans nucléaire !

    […]

    3e édition : juillet 2011. Imprimé sur papier recyclé à 100 % avec des encres végétales par un imprimeur labellisé Imprim’Vert.


    sources :
     















    [Un train vaut mieux que deux tu l’auras]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un train vaut mieux que deux tu l’auras]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; nucléaire  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; vignette ; cadre végétal aux fleurs nucléaires) ]

    texte :

    Un train vaut mieux que deux tu l’auras

    Le 23 novembre dernier, aux alentours de Valognes dans la Manche, 800 personnes se mettaient en tête de retarder un train CASTOR de déchets radioactifs et y réussirent. Pour la première fois depuis longtemps en France, le mouvement anti-nucléaire reprenait le chemin de l’action directe de masse. Il faisait entendre une voix qui ne tremble pas. Il répondait aux dizaines de milliers d’allemands qui bloquent ce même train chaque année depuis vingt ans. Dans la région la plus nucléarisée du pays le plus nucléarisé du monde, ce n’était pas chose acceptable. Et puisqu’on a coutume de passer sous silence les incidents qui ponctuent l’existence des centrales et des installations dites de retraitement, on voudrait aussi faire taire les opposants.

    Ainsi, sur le terrain et six mois plus tard, on a lâché toute bride à la police et le camp anti-THT de Montabot se terminait avec vingt-cinq blessés dont trois graves. Ensuite, c’est une véritable déferlante de procédures judiciaires qui s’abat sur tous ceux qui résistent au nucléaire dans la région : neuf inculpés pour Valognes ; le maire du Chefresne gardé à vue qui démissionnait en même temps que son conseil municipal ; plusieurs procès et condamnations, dont une de prison ferme, pour participation à la lutte contre la THT Cotentin-Maine pléthore de convocations intimidantes. Cet acharnement judiciaire n’est autre que le masque d’une attaque politique contre les ennemis du nucléaire.

    Un nouveau procès aura lieu le 9 octobre 2012 à Cherbourg, contre trois des personnes qui ont pris sur elles d’expliquer aux médias le sens de l’initiative du camp de Valognes. Ce serait un précédent pour toutes les luttes politiques que le simple fait de répondre à des journalistes soit condamné sous de tels chefs d’inculpations : provocation directe suivie d’effet à un attroupement armé, organisation d’une manifestation interdite et complicité de destruction du bien d’autrui. Et quelles preuves pour étayer un tant soit peu de si lourdes accusations ? Deux ou trois interviews à BFM TV, Le Figaro ou France Soir, qui suffiraient à les désigner comme des sortes de leaders auto-proclamés ordonnant à une armée d’obéissants moutons.

    L’opération est donc grossière. On voudrait faire en sorte que des événements comme celui de Valognes ne puissent pas être accompagnés dite discours assumé publiquement. On voudrait que ceux qui y participent soient des criminels sans phrase ou des fous irresponsables. On voudrait absolument qu’il y ait des chefs pour nier la possibilité qu’il existe des manières de s’organiser qui ne soient pas hiérarchiques. Ce qui est recherché, c’est d’empêcher toute formulation intelligible d’un engagement collectif et offensif. Ce que nous recherchons, c’est à rendre possible l’insolente coïncidence entre des gestes et des pensées.

    Ce procès ne pourra jamais paraître vraisemblable ailleurs que dans le huis-clos ronronnant d’une salle de tribunal. C’est pourquoi nous appelions à le déborder par le I’ le plus large soutien des trois personnes inculpées et vous invitons à vous rendre devant le tribunal lors du procès :

    Rendez-vous devant le tribunal de Cherbourg le 9 octobre a 10 h

    Collectifs de soutien aux inculpés de Valognes

    legalteamvalognes@riseup.net. Pour du soutien financier : chèque à l’ordre de APSAJ - 6 cours des Alliés - 35000 Rennes - France — IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 Code BIC CCOPFRPPXXX

    Soirée de soutien

    Le 12 octobre au Centre Culturel Libertaire

    4, rue de Colmar — métro Porte des Postes

    19 h : cantine végétalienne irradiée

    21 h : concerts en phase terminale avec
    Edmond Lameute, poésie totale
    Cheyenne 666, bordel bisou rock
    The Washingtonians, grind punk hardcore

    Prix libre en soutien aux inculpés


    sources :
     

    2012
    Affiche liée


    [Week-end de résistance à la ligne THT]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Week-end de résistance à la ligne THT]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière  ; CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : économie : transports  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (clef anglaise écrasant une automobile marquée « RTE » sur fond de centrale et de pylônes explosant ]

    texte :

    Le Cheffresne (Manche, Normandie) — 22, 23 et 24 juin 2012

    Week-end de résistance à la ligne THT

    Ateliers, animations, discussions, actions

    24 juin : journée d’actions contre la THT

    Blog : valognesstopcastor.noblogs.org — Contact : pylones@riseup.net

    Imprim’ Services 02 43 53 21 00 « [logo :] Imprim’vert® » imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement avec des encres végétales


    sources :
     


    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 27 octobre 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 27 octobre 2013]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; montage photo (un chien « berger allemand », muni d’un masque à gaz, sur un manifestant à terre, sur fond de centrale nucléaire) ; logo au soleil « Nucléaire ? Non merci ! » ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 27 oct. 2013

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Les Allemands sortent du nucléaire. Pourquoi pas nous ?

    « Une photo d’un militant antinucléaire au sol, un chien sur lui ».
    C’est l’image que Frédéric De Agostini, le directeur de l’usine Areva du Tricastin, a demandée par e-mail à son service de sécurité, pour humilier les antinucléaires et pour « gagner la guerre médiatique » en cas d’intrusion de militants sur le site.

    Nous rejoindre : place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz. Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2013/10/resto-trottoir-doctobre.html



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 novembre 2014]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 novembre 2014] / Titom ; Albert Uderzo. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; économie : agriculture  ; économie : transports  ; nucléaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin, reprise d’une affiche (carte géographique avec aigle romaine aux couleurs de l’argent, de Vinci, du CNDP, etc., et présentation des « ZAD - zones à défendre ») d’après le village gaulois résistant d’Astérix d’Uderzo ; diverses vignettes par Titom (carottes et avions pour Nantes) et al. (autruche nucléaire pour Bure ; écureuil et CRS de 1968 pour Sivens) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 30 nov. 2014

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Nous rejoindre : place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    la ZAD est partout !

    À notre-Dame-des-Landes autour d’un projet d’aéroport au nord de Nantes se joue depuis 2007 la plus grande bataille écologique française. 200 ha de bocages en danger. Maître d’ouvrage : Vinci. Coût : 556 millions d’euros.

    À Bure, l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) prépare le « Centre industriel de stockage des déchets radioactifs » (Cigéo).
    But : enfouir pour des milliers d’années, à Bure, dans la Meuse, des milliers de tonnes de déchets nucléaires. Mais le projet présente de nombreuses failles techniques sans solution à ce jour. 15 à 36 milliards d’euros.

    Au bord du Tescou, dans le Tarn, des citoyens se mobilisent pour sauver une zone humide boisée. Elle est menacée par un projet de barrage pour l’irrigation de quelques exploitations agricoles. Le 1er septembre 2014, les travaux de déboisement ont commencé sur le site malgré la présence de plusieurs centaines de militants. Le 26 octobre, la gendarmerie tue un jeune écologiste, Rémi Fraisse, avec une grenade offensive. Les travaux sont suspendus depuis le 31 octobre.
    Maître d’ouvrage : CACG. Coût : 8,4 millions + 300 mille/an.

    Mais il ne faudrait pas oublier non plus :

    • le grand contournement ouest de Strasbourg
    • les LGV Lyon-Turin et Hendaye-Bordeaux-Toulouse
    • les autoroutes inutiles de Lyon-St Étienne, Gap-Grenoble, est-ouest d’Avignon
    • des Center Parcs démesurés à Poligny (Jura) et Roybon (Isère)
    • les fermes industrielles des 1000 vaches et les 250 000 poules dans la Somme
    • une centrale à bois surdimensionnée à Gardanne-Meyreuil (Bouches-du-Rhône)
    • des « Écocités » de bétonnages de zones maraîchères à Dijon et à Nice
    • des centres commerciaux s’installant sur des champs cultivés et peu partout comme récemment à Champagnole…

    … et encore bien d’autres projets inutiles / coûteux / dangereux que la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) nous fait avaliser à grand renfort d’atouts pour la compétitivité et l’emploi.

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2014/11/resto-trottoir-de-novembre-sous-le.html


    2013
    Affiche liée








    [Quel avenir avec le nucléaire ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quel avenir avec le nucléaire ?]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin campagne avec plantes et animaux, centrale et déchets nucléaires, fleurs nucléaires) ]

    texte :

    Quel avenir avec le nucléaire ?

    3 jours sur l’atome et ses déchets — 11-12-13 janvier - Lille

    Centre culturel libertaire • Café coopératif "Les Sarrazins" • cinéma L’Univers

    cantines - débats - espace enfants - projection de film - concerts - conférence gesticulée

    Programme complet sur : lilleradiee.fr
    lilleradiee@riseup.net


    sources :

    affiche diffusée en A3 et A4, souvent en N&B.

    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article3874

    Le programme pour le CCL (vendredi 11 janvier 2019) :

    La journée du vendredi se passe au CCL, en voici le programme :

    • 12h30 : Cantine végane à prix libre en soutien aux Hiboux de Bure
    • 19h - 21h : Histoire du projet de poubelle nucléaire Cigéo, de la lutte à Bure et actualités. Discussion animée par des hiboux de Bure.
    • En soirée : Repas végane à prix libre.
    • 21h : Chorale révolutionnaire La Gouaille.
    • 21h45 : Les Bure Haleurs (musique militante et enjouée).
    • 23h : La Fanfare de lutte.
    • De minuit à 3h : Kiddo (DJ Cold Wave, Dark Wave, Post Punk et EBM) et autres suprises



    [Soirée projection : L’Explosion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée projection : L’Explosion]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de l’affiche du film ? (visage sur fond de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Soirée projection : L’Explosion

    L’Explosion, un film documentaire de Jérôme Champion, 52 minutes

    Quand une partie de l’histoire du nucléaire en France rencontre une partie de l’histoire ouvrière, cela peut provoquer une explosion d’un cocktail étonnant, mélangeant les peurs de l’explosion nucléaire, les mécontentements de l’explosion sociale et les départs discrets de l’explosion territoriale.

    Le film L’Explosion est retourné à Chooz, dans les Ardennes, 25 ans après que s’y soit déroulée une virulente opposition à la construction de la centrale nucléaire. Nous avons suivi Jean Noël qui milita alors contre l’installation de cette centrale nucléaire.

    Avec lui, petit à petit nous retrouvons celles et ceux qui ont lutté. Une série de onze portraits se dessinent, et à travers eux, l’histoire des luttes de Chooz et de Vireux nous est relatée. 25 ans après, bien plus qu’une histoire qui nous est racontée, c’est sur notre actualité que nous nous interrogeons.

    Mercredi 23 janvier 2019

    Accueil à partir de 19h30 - Projection à 20 h - Entrée prix libre

    Au Centre Culturel Libertaire, 4 rue de Colmar à Lille - M° Pte des Postes


    sources :

    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article3884