antimilitarisme

 

 

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405 affiches :

 
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    [Contre la guerre ! Contre le crime !!]

    notice :
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    [
    Contre la guerre ! Contre le crime !!]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    version du Libertaire du 6 avril 1921


    Union anarchiste. — Groupe des jeunesses

    Contre la guerre !

    Contre le crime !

    Pendant cinq années des hommes se sont entre-tués avec une férocité inouïe. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisme et abolir la Guerre. Hélas ! Vous anciens combattants, vous les mères dont on a tué les fils, quelle cruelle désillusion quand vous vous êtes aperçus que toutes les promesses faites par les gouvernants ne sont que mensonges et tromperies.

    La guerre a tué les enfants du peuple au plus grand intérêt des profiteurs de la mort.

    Travailleurs manuels et intellectuels, les gouvernants trouvent que vous n’avez pas assez souffert que le sang n’a pas assez coulé, puisqu’à nouveau ils parlent de mobilisation, puisqu’à nouveau la terrible menace est que sur nos têtes « la menace de la guerre ».

    Nous, jeunes fils de travailleurs, qui avons grandi dans la misère et la souffrance, nous jeunes anarchistes, nous vous disons : « ne commettez pas l’erreur de 1914 ».

    Aux mères, nous crions : « Ne donnez plus vos fils ».

    Aux hommes, à ceux qui vont être appelés : « Refusez de répondre à l’autorité du capitalisme, refusez de partir ».

    Aux jeunes, à ceux qui viennent d’être mobilisés : « Refusez de faire leur guerre, refusez d’obéir » ; à tous nous crions « Ne faites plus de la terre un immense charnier » et unissant nos efforts aux nôtres, vous hâterez l’avènement d’une humanité meilleure, la grande famille universelle.

    Guerre à la guerre !!

    À bas les frontières !!

    Vive la révolution sociale !!!

    Le Groupe des Jeunesses anarchistes


    sources :

    Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 120).


    1921
    Affiche liée


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    [Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]

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    Contre la guerre : l’insoumission et l’insurrection]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Travailleurs,

    Une nouvelle et sinistre comédie se joue.

    En 1914, ce fut la mobilisation nette et brutale de tous les hommes valides, l’envoi pendant quatre ans de millions d’hommes dans la fournaise.

    Aujourd’hui on prépare une mobilisation plus sournoise mais aussi dangereuse que la dernière. Déjà notre gouvernement menace de rappeler deux classes démobilisées pour leur faire remplir le rôle de gendarmes.

    « Il faut que l’Allemagne paie », disent nos gouvernants. Lancés sur cette pente, jusqu’où iront-ils ? Sera-ce dans votre intérêt ? Après la dernière guerre, les capitalistes, organisant sciemment la chômage, vous ont acculés à la misère. Ne craignez-vous pas que celle qui se prépare ne vous forge de nouvelles chaînes d’esclavages ?

    En régime capitaliste, il ne peut être question de défense nationale. Il ne faut plus accepter une telle hérésie. Les femmes ont-elles élevé leurs enfants pour les envoyer à la mort en même temps que leurs maris ? Les anciens combattants ont-ils déjà oublié le souvenir des souffrances vécues pendant cinquante-deux mois ?

    Si les capitalistes veulent la guerre, qu’ils la fassent aux-mêmes. Quant au peuple, son devoir est de refuser de répondre à l’ordre de mobilisation et, comme le criait jadis M. Briand, notre actuel Président du Conseil, d’y répondre par

    L’insoumission et l’insurrection

    Travailleurs, tenez-vous au courant de la situation politique actuelle, prenez conscience de votre force, souvenez-vous des 1.700 morts de la dernière guerre, et décidez-vous à user de tous les moyens pour empêcher le retour d’une telle calamité.

    Tous debout ! Guerre à la guerre ! À bas le militarisme !

    Groupe du XIIIe de l’Union anarchiste — Ligue des réfractaires


    sources :

    Affiche annoncée dans Le Libertaire du 6-13 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 120).



    [Debout contre le militarisme !]

    notice :
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    [
    Debout contre le militarisme !]. — [S.l.] : Section française de l’Internationale Antimilitariste, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 27 × 21 cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Section française de l’Internationale Antimilitariste

    Debout contre le Militarisme !

    La classe 19 est toujours prête à être sacrifiée ainsi que les classes 20 et 21 pour l’annexion de la Ruhr, pour le profit de nos exploiteurs.

    La source du mal n’est pas encore tarie pour l’idole Argent !!!

    Il faut de nouvelles victimes, après 52 mois d’une effroyable boucherie où des millions d’hommes se sont massacrés sans savoir POURQUOI,

    Pendant que les Schneider, les Krupp, les Loucheur, les Vilgrain et autres barons de la finance s enrichissaient sur ces cadavres.

    PEUPLE ! peut-être demain sur l’ordre des bandits qui nous gouvernent, tu seras appelé pour une nouvelle boucherie.

    Accepteras-tu encore de revoir le sang couler en ruisseaux, les villages incendiés et les habitants s’enfuir en marchant sur des cadavres, suivis d’hommes transformés en brutes assassinant des vieillards, des femmes et des enfants au nom de patrie, du droit des peuples et de la civilisation ?

    Abandonneras-tu encore une fois ta dignité d’homme pour redevenir un bandit en uniforme commandé par des assassins galonnés.

    C’en est assez !!! N’accepte plus de redevenir un meurtrier et refuse de te rendre à l’ordre de Mobilisation !!!

    Et vous les mères, les épouses et les sœurs, donnez le courage à vos Fils, à vos Compagnons et à vos Frères de ne plus participer au massacre qui pour tous est le deuil, la douleur et la misère

    PEUPLE, désormais il ne suffit plus de manifestations platoniques et sans lendemain, mais il te faut répondre aux provocations des agents de la bourgeoisie par les moyens qu’ils emploient à ton égard,

    car les dix-sept millions de morts, victimes du capitalisme international, demandent justice et seule la révolution sociale pourra les venger.

    À bas la Guerre ! — À bas le Militarisme I

    Vive l’Anarchie !!

    Le groupe des réfractaires.


    sources :

    1921 ou 1923 ? Trouvé au Centre culturel libertaire de Lille (CCL).



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    [La mobilisation c’est la guerre]

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    [
    La mobilisation c’est la guerre]. — Paris : Jeunesses anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)
    • Noms cités (± liste positive)  : Odéon, Pierre (1903-1977)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    version du Libertaire du 13 avril 1921


    Comite d’action des jeunesses

    La mobilisation, c’est la guerre !

    Ne partez pas !

    Pendant cinq ans, les hommes se sont entr’égorgés et ont fait de la terre un immense charnier. Quinze millions d’entre eux sont tombés dans cette lutte sanglante qui devait à jamais supprimer le militarisée et abolir la guerre,

    À l’heure actuelle, le militarisée français, héritier du militarisée allemand, prépare une nouvelle et criminelle aventure.

    Face aux événements qui viennent de surgir, nous nous dressons, nous les jeunes, contre la folie guerrière des gouvernants de ce pays.

    Nous ne voulons pas que l’on puisse disposer de notre liberté et de notre vie pour une cause qui 11 est pas la nôtre.

    Nous ne voulons pas, en revêtant la livrée militaire, servir d’instruments à la bourgeoisie prétendant représenter la nation.

    Face à la Mobilisation, face à la Guerre, nous crions aux jeunes ouvriers de ce pays : « Ne partez pas », vous ne serez pas les artisans des fortunes que les Loucheur et les Hugo Stinnes édifieront en exploitant les charbonnages de la Ruhr.

    Contre le Capitalisme international, vous opposerez la Solidarité internationale des travailleurs.

    Mères ! Vous ne donnerez plus vos fils. Le sang de millions de jeunes gens a assez souillé l’humanité.

    Épouses ! Amantes ! Défendez votre bonheur.

    Camarades ! Refusez de partir, épargnez dans vos foyers la souffrance et le malheur.

    Révoltez-vous contre les assassins.

    Guerre a la guerre, plus de frontières
    Tous debout contre le militarisme.

    Pour les Jeunesses Communistes, A. Simondant
    Pour les Jeunesses Anarchistes, Pierre Odéon
    Pour les Jeunesses Syndicalistes, René Grondin


    sources :

    Affiche annoncée dans Le Libertaire du 13-20 mai 1921 (2e série, 3e année, n° 121).


    1921

    1921
    Affiches liées


    [Électeurs endurcis !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Électeurs endurcis !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; bagne  ; délégation de pouvoir (élections)  ; pacifisme  ; presse  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)
    • Noms cités (± liste positive)  : Cottin, Émile (1896-1936)  ; Morand, Jeanne (1883-1969)  ; Rolland, Gaston
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Élections législatives du 11 mai 1924 — Liste libertaire

    Électeurs endurcis !

    Plus de cinquante années de suffrage universel, pendant lesquelles le benêt populo a été constamment berné avec les mêmes boniments, ne vous ont pas encore démontré l’inanité, la nocivité même du bulletin de vote comme moyen de combat pour la défense de votre existence.

    Nous le regrettons, nous vous plaignons fort, mais aussi nous ne désespérons pas d’être un jour entendus de vous.

    En attendant, faites-nous le plaisir de nous lire jusqu’au bout ; ensuite vous retournerez à vos occupations. Mais si vous êtes des gens normaux, bien doués, nous vous mettons au défit de terminer la lecture de de cette affiche sans que votre cœur s’émeuve à la pensée des malheureux qui, cette année encore, ne sentiront qu’à travers les vitres opaques, les grillages ténus et les barreaux solides d’une prison, le renouveau qu’amène le printemps.

    Ils en appellent à vous désespérément

    Ils sont près de cent mille, dans les bagnes civils et militaires, qui ont mis en vous, peuple français, toute leur espérance. Ils n’ont plus cette confiance dans les parlements et ils ne comptent que sur vous et votre énergique action — ouvriers et hommes de cœur de tous les partis — pour les tirer de leur géhenne.

    Qu’ont-ils fait ?

    Beaucoup d’entre-eux n’ont pas fait cette guerre sans en trouver une nausée profonde et à la fin leur conscience l’a emporté sur tout : sur les préjugés patriotiques, sur les conseils intéressés des diplomates et des soudards, sur la crainte de l’avenir, et, bravement, ils ont déserté.

    Beaucoup d’autres ont commis une de ces mille infractions que le code militaire napoléonien réprime si implacablement.

    D’autres encore ont chapardé par ci par là de quoi ne pas mourir tout à fait de faim.

    Tous ont très bien agi puisqu’ils n’ont fait aucun tort à leurs pareils en misère et en esclavage.

    Nous, qui portons sur eux et leurs actes ce jugement approbatif, nous sommes des anarchistes. C’est dire que nous sommes disposés par nos conceptions à approuver tout ce qui sape cette société faite d’arbitraire sans nom.

    Vous, qui êtes encore des électeurs, vous admettez la soumission aux lois et vous ne comprenez pas toujours, et approuvez encore moins, ceux qui se rebellent contre elles. Mais si vous êtes francs et honnêtes — et vous l’êtes — vous ne pouvez consentir à ce que ces « fautifs » demeurent en prison alors que les grands voleurs des régions dévastées et les généraux assassins sont couverts d’honneurs.

    Ceux-là ont réhabilité l’humanité

    Parmi les cent mille emprisonnés privés, depuis des années, des tendresses d’une maman, des caresses d’une compagne, des baisers si doux des tout petits, ils se trouvent des individus d’élite qui méritent, outre votre fraternelle pitié, tout votre admiration.

    Émile Cottin, Gaston Rolland, Jeanne Morand sont de ceux-là.

    L’opinion publique s’est déjà prononcée en leur faveur sans que leurs bourreaux lâchent prise. Il faut que la pression populaire se renouvelle et vainque cette fois.

    Émile Cottin voulut venger les morts de la guerre et blessa légèrement le sinistre et jusqu’auboutiste effréné Clemenceau.
    Voici ce qu’il écrit à son frère : « Après cinq années d’emprisonnement, je me trouve dans le même état d’esprit qu’aux premiers jours de mon incarcération. Je ne regrette point ma jeunesse perdue et je donnerais de grand cœur ce qui me reste de vie pour que les hommes n’aient plus de raisons de s’entretuer jamais. »

    Gaston Rolland s’est refusé à porter les armes ; il a préféré obéir à sa conscience plutôt qu’à la soldatesque avide de carnage.
    Entendez-le déclarer au Conseil de guerre : « Je ne me repends de rien. Ce n’est pas par couardise, ni par intérêt personnel que je suis insoumis. Si je l’avais voulu, ma connaissance de l’acier m’aurait ouvert les portes d’une usine. Mais je me refuse à fabriquer des instruments d’assassinat aussi énergiquement qu’à assassiner moi-même. Je suis insoumis par principe. »

    Jeanne Morand fit du pacifisme durant la guerre et vit la patte de la « Justice » s’abattre sur ses faibles épaules. Récemment il lui fut refusé de se rendre au chevet de sa mère mourante.
    Et voici la lettre qu’elle adressait alors au gardes des Sceaux : « Voilà près d’un mois que je fais vainement appel à votre esprit de justice et à vos sentiments d’humanité — que je vous implore pour ma mère, non pas pour moi — c’est à croire que votre cœur est de pierre et que la Justice à laquelle vous présidez est tout simplement l’Injustice. »

    Vous ne voterez pour nous, ni pour personne

    Passants, qui nous lisez, nous ne venons pas quémander vos suffrages. Nous serions heureux si nous avions réussi à attirer votre attention attendrie sur le sort des embastillés qui ne sont pas plus coupables que nous et vous, beaucoup moins que ceux qui nous gouvernent, et qui ont bien droit aussi, n’est-ce-pas, au peu de libertés qui nous sont accordées.

    Ne pensez pas les libérer en votant blanc, tricolore ou rouge.

    Pour les libérer il faut être prêts à vous libérer vous-mêmes et ce n’est pas votre cas puisque vous vous apprêtez à aller voter, à vous donner des maîtres, des lois et des prisons.

    Hélas ! par votre faute, les cent mille emprisonnés risquent fort de voir durer leur supplice.

    Mais il se peut que quelques-uns d’entre-vous aient parcouru cet appel avec fruit ; alors soyez des nôtres, apprenez à mieux nous connaître, approfondissez nos doctrines et joignez-vous à nous dans nos manifestations pour toute l’amnistie.

    Commencez par lire chaque jour le Quotidien anarchiste Le Libertaire

    ce sera déjà entre vous et nous le commencement du lien de solidarité qui deviendra de plus en plus indestructible.

    Vive l’amnistie et l’anarchie !

    Vu, le candidat

    [marque syndicale] [Imp. "La Fraternelle", 55, rue de Pixéricourt, Paris ?]


    sources :

    Affiche est tirée du livre de Violette et Juanito Marcos : Itinéraire d’un anarchiste : Alphonse Tricheux, 1880-1957, éditions Loubatières, Toulouse, mars 2011.

    Il s’agit peut-être de l’affiche annoncée dans Le Libertaire du 17 avril 1924 (30e année, série 3, n° 122) :

    Notre campagne antiparlementaire
    Une affiche est prête
    Notre première affiche, celle ayant trait à la question de l’Amnistie, est éditée.
    Vous la trouverez, camarades de la région parisienne, dans nos bureaux, 9, rue Louis-Blanc. tous les jours, de 9 heures à midi et de 11 heures à 19 heures.
    Les amis de province la recevront, en autant d’exemplaires qu’ils désireront, en s’adressant à Rouaux, au Libertaire, 9, rue Louis-Blanc.
    D’ailleurs vous êtes, les uns et les autres, priés de vous entendre avec ce camarade pour tout ce qui concerne la campagne antiélectorale et les renseignements dont vous pourriez avoir besoin.
    Envoyez les fonds toujours à notre administrateur en utilisant le chèque-postal Lentente 656-02.


    1924
    Affiche liée


    [À bas la guerre !…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À bas la guerre !…]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 120 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le  ; Revue anarchiste, la (1922-1925)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    UNION ANARCHISTE

    À bas la guerre !…

    Cinq années de carnage n’ont pas assouvi la soif de sang des vampires capitalistes.

    Aux fabricants d’instruments de meurtre, il faut des débouchés. Aux industriels, il faut à bon compte des matières premières.

    Le Maroc, qui détient dans son sol des richesses immenses, a éveillé les convoitises des requins de la Finance et de l’Industrie.

    Les Gouvernants espagnols et français, à la solde, comme tous les gouvernants, des puissances d’argent, ont résolu de s’emparer de ce riche pays. Et ils n’hésitent pas à sacrifier des vies humaines pour ce but méprisable. Pour remplir les coffres-forts, chaque jour des hommes tombent frappés à mort.

    Que font les politiciens ?

    Socialistes, radicaux de toutes nuances, libéraux, soutiennent de leur vote et de leur parole, cette opération de brigandage et mêlent leurs aboiements à ceux des Maurras et Daudet, ces chiens qui, toujours, hurlent à la mort.

    LES COMMUNISTES, eux, la dénoncent tapageusement, mais envoient des télégrammes de félicitations au dictateur marocain Abd-el-Krim qui soulève ses compatriotes au nom d’une soi-disant défense patriotique, mais n’est en réalité que l’agent d’autres puissances d’argent et ne rêve que d’établir sur les malheureux indigènes sa propre domination.

    Prenant prétexte des poursuites exercées coutre eux, très courtoisement d’ailleurs, par le tortionnaire en chef Schrameck, les employés de Moscou, dictateurs en gestation, ameutent effrontément et trahissent la Classe ouvrière qu’ils prétendent servir.

    Les Anarchistes sont contre toutes les Guerres

    Logiques avec leur conception de liberté de l’individu, les anarchistes revendiquent pour les peuples coloniaux le droit de disposer d’eux-mêmes.

    Seuls, ils ont le droit de dire aux Français, aux Espagnols et aux Marocains :

    RÉVOLTEZ-VOUS !…

    Mettez dans le même sac Painlevé, Caillaux el Schrameck, etc., sans oublier Briand, Primo de Rivera et son Alphonse, Abd-el-Krim et tous les aspirants dictateurs. Prenez conscience du rôle que l’on vous fait jouer et dont vous ne gagnerez qu’une mort misérable. Ne placez plus vos espoirs de vie meilleure et de paix humaine entre les mains des pantins de la politique, quelle que soit l’outrance de leurs discours ou l’éclat de leur drapeau.

    Tous les politiciens trompent le peuple : tout est subordonné pour eux à l’intérêt de leur parti ou de leurs personnes.

    On rendra la Guerre impossible en opposant aux appétits des capitalistes, des gouvernants, aux roueries intéressées des flagorneurs, la volonté agissante de ceux qui font les frais de toutes les guerres, exploités de tous pays et de toutes races.

    D’autres carnages se préparent

    Demain, profitant de l’apathie des masses ouvrières, les dirigeants organiseront de nouvelles hécatombes. IL NE FAUT PLUS QUE CELA SOIT.

    Exploités, serfs du chantier, de l’usine, du bureau, préparez-vous à la résistance. Venez aider les anarchistes dans leur propagande anti-militariste, anti-patriotique, pour un idéal de justice et de paix. Assistez aux meetings qui se tiendront sous les auspices des organisations ouvrières qui ont su se soustraire à la tutelle des politiciens.

    Il n’y a plus un instant à perdre.

    CONTRE LA GUERRE MAROCAINE, POUR LA VIE

    Contre toutes les guerres, TOUS DEBOUT !

    LE COMITÉ D’INITIATIVE DE L’UNION ANARCHISTE.

    Lisez chaque Samedi Le Libertaire, 9, Rue Louis-Blanc, le n° 25 cent. ; le 10 de chaque mois, La Revue anarchiste, 14, Rue Petit, Paris (19e).

    [marque syndicale] Imprimerie de l’Union anarchiste


    sources :

    Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A244 :
    https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2jivg-v31knt5tf5sz/FRAN_0020_15859_L



    [Contra a guerra : ao proletariaro português]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contra a guerra : ao proletariaro português]. — Lisboa Lisbonne : AIT_-IWA_ : CGT_ (Confederação Geral do Trabalho), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Portugal
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; manifeste  ; syndicalisme : anarchosyndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo AIT ]

    texte :

    [tampon]

    Contra a guerra

    [logo] AIT

    Ao operariado mundial—A AIT e a CGT

    Ao proletariado português

    São passados onze anos sôbre aquele funesto 1 de Agosto em que os modernos Estados, como instrumentos dos diversos grupos de interêsses imperialistas, pronunciaram com a declaração da guerra a sentença de morte a milhões de sêres.

    Mais de quatro anos durou o assassinato internacional e por fim se evidenciou que se nenhum Estado ficava vencedor, o proletariado de todos os países foi, sem dúvida, o vencido. Confirmou-se uma vez mais que os que nada possuem nada têm que ganhar com uma guerra, antes, pelo contrário, têm tudo que perder.

    Evocando falazes e mentirosas promessas a guerra foi levada a cabo. Seria a última, se disse… porque ficava abatido o militarismo prussiano.

    O militarismo prussiano foi aniquilado ; porém, o seu espírito triunfou internacionalmente. A Europa conta hoje com mais de seis milhões de soldados em armas, quere dizer, com unia cifra superior à de 1914. Depois de desarmadas a Alemanha e a Áustria as grandes potências aliadas, nos últimos anos, têm gasto mais nos seus armamentos cio que em 1913 todos os países juntos.

    Todos os governos contam com uma guerra próxima e para ela se preparam ; estadistas de destaque declaram pùblicamente que a Europa vai a caminho de umanova catástrofe.

    ¿ Seria possível outra coisa ? ¿ Foi abolida cima só das causas que produzem as guerras ?

    ¿ Modificou-se o mais insignificante dos princípios que fundamentam a nossa sociedade ? ¿ Tem tido alguma das conferências cio desarmamento, da chamada Sociedade das Nações, mais êxito que as famosas conferências da paz do czar Nicolau e do imperador Guilherme ? Trocaram as personagens, ficando de pé o sistema.

    Ninguém põe hoje em dúvida que as causas da guerra residem nas condições económicas ela nossa ordem social capitalista e que são organizadas pelo Estado, por incumbência dos seus mandatários. Pois bem ; o capitalismo domina porque se crê imutavel, e o Estado, como aparelho militar de fôrça, faz hoje o mesmo que antes de 1914. ¿ Como poderia iludir-se largamente a guerra sob essas circunstâncias ? A abolição da guerra é impossível sem a destruição das tuas causas : o capitalismo e o militarismo. Tôda a acção contra a guerra que não afecte a presente sociedade em seus fundamentos, tôda a conferência de paz dos governos, todo o intuito de desarmamento por parte dos parlamentos ou Sociedade das Nações serão infructuosos por conseguinte e só podem ter a significação de iludir as massas sôbre os verdadeiros propósitos dos governantes e de distrair a atenção pública dos preparativos bélicos dos Estados.

    Pois os Estados—tenham êles um disfarce burguês ou social-democrata—preparam-se febrilmente para uma nova extirpação em massa dos povos, com nicles cada vez mais bárbaros. Se outrora se faziam as guerras em “defesa da pátria”, êsse ponto de vista hoje está desvanecido. Pois, se a guerra passada não foi mais que um assassinato colectivo mecanisado na frente, a guerra próxima significa uma campanha ele aniquilamento de povo contra povo.

    A “frente” a constituirá a “pátria” inteira. Contra a moderna guerra de gases—como o reconheceu no seu relatório a comissão da Sociedade das Nações—é impossível uma defesa conveniente. Tôda a população civil se verá ameaçada pelo furacão guerreiro. Enquanto que os povos clamam pelo desarmamento, para evitar a catástrofe ameaçadora, cujo horror apocalíptico nenhuma fantasia pode descrever, trabalham os químicos nos laboratórios governamentais em descobertas cada vez mais terríveis de destruição. A sciência moderna, em logar de servir a vida, é só a prostituta da morte.

    Com razão indica o relatório sôbre gases deletérios o perigo a que uma nação se expõe ase deixa mexer na sua segurança, por unia confiança demasiado grande nos tratados e acôrdos internacionais. Isso tem uma dupla significação por sair da Sociedade das Nações, a que, por outro lado, dois dos estados mais fortemente armados —a Rússia dos Sóvietes e os Estados Unidos—não pertencem.

    Quando por outro lado se tem em conta a influência da política imperialista do petrólio nos Estados e a significação extraordinária dêste lubrificante na técnica da guerra, põe-se claramente a descoberto que a Sociedade das Nações, onde se reúnem os interêsses do capital petroleiro japonês e anglo-holandês contra o trust norte-americano “Standard Oil C.°,” não é mais que uma liga de interêsses imperialistas,—não uma liga de paz, se não uma associação ele Estados, uma organização de guerra.

    A luta contra a guerra não pode partir mais do que do próprio povo, e, assim, que cada povo, em primeiro lugar, se rebele contra o próprio govêrno e o Estado.

    E’ uma exigência absoluta de auto-defesado proletaria do mundial o resistir enfim com a sua acção às preparações bélicas.

    Porém, como ?

    A responsabilidade da guerra — assim o têm afirmado sempre os socialistas—ante a humanidade e a história recai sôbre as classes dominantes.

    Efectivamente.

    Justamente, por isso, a classe operária não deve deixar mais tempo—e menos após 1914 — a responsabilidade da guerra e da paz à burguesia e ao Estado. E’ um verdadeiro crime deixar aos chefes do capitalismo a decisão sôbre a guerra e a paz, pois, segundo sua missão, o capitalismo conduz sempre à guerra e breve desencadeará uma nova hecatombe. Constitui um verdadeiro suicídio o facto dos trabalhadores abandonarem aos Estados capitalistas a decisão de problemas tão transcendentais, mesmo que êsses Estados sejam governados por governos « operários » socialistas ou bolxevistas, ou associado numa chamada “Sociedade das Nações”.

    E’ tempo já de que os trabalhadores de todo o mundo, de todas as nações e de todas as raças, em lugar de preparar e pôr em execução a guerra como até aqui, na qualidade de cúmplices submissos, sob a responsabilidade das classes dominantes, tomem a responsabilidade da paz nas suas próprias mãos, como classe consciente, arrancando à burguesia a determinação sôbre os destinos do mundo, sôbre o seu próprio destino, e se convertam em propulsores da sua própria história.

    E isso está ao nosso alcance. Somos nós, trabalhadores, os que formamos os exércitos e guarnecemos as armadas. Somos nós os que forjamos as armas, os nua construímos os barcos de guerra.

    Somos nós os que produzimos os utensílios bélicos e transportamos os instrumentos de morte.

    A guerra capitalista é a obra dos proletários que actuam dentro do ponto de vista capitalista e militarista.

    A ameaçadora guerra do futuro só pode ser impedida se os operários manuais e intelectuais adquirirem consciência da responsabilidade da sua situação e actuarem de harmonia.

    ¡ Proletários de todos os países !

    ¡ Não confieis mais tempo nos govêrnos que constantemente vos têm enganado ! ¡ Voltai as costas aos partidos políticos que aspiram a constituirem-se em govêrno e que na hora decisiva não deixam a “patria” ficar vencida, ainda que seja só a patria dos ricos !

    ¡ Abri os olhos ! Penetrai a verdadeira essência daquela liga ele Estados que, sou verdade, só é uma aliança de guerra de um grupo de govêrnos capitalistas e que pomposamente se chama “Sociedade das Nações”.

    Julgai os adversários da guerra, não pelas suas palavras, mas pelos seus actos ! Seja de vossa parte um exemplo frisante a negativa a fazer o serviço militar !

    ¡ Que o facto individual vos leve à acção colectiva !

    ¡ Transportai o campo de luta dos parta-lamentos às fabricas, da Sociedade das Nações aos quartéis e às armadas !

    ¡Tende presente o exemplo daqueles camaradas que se recusaram já à produção de material de guerra e se negaram a transportar tropas !

    ¡ Que essa conduta se transforme em táctica geral ! ¡ Organizai o boicote contra todo o trabalho de armamentos que faça possível a guerra !

    ¡ Estai atentos ! ¡ Por cada dia é mais ameaçador o perigo dum novo assassinato dos povos !

    Tôda a ordem de mobilização deve ser para vós um sinal da greve geral imediata e de recusa colectiva ao serviço militar conto primeiro acto da revolução social que porá termo à exploração capitalista, no militarismo criminoso e à opressão do Estado.

    ¡ Contra a guerra, a revolução dos oprimidos ! Concluímos chamando a atenção para a seguinte resolução do segundo congresso da Associação internacional dos Trabalha-dores :

    “O congresso resolve exortar as organizações aderentes a realizar em todas as cidades e aldeias de todos os países, no primeiro domingo de Agosto, manifestações antimilitaristas em comemoração do início da grande guerra mundial. Esses actos podem ser empreendidos em COMUM com outras organizações que não possam ser responsabilizadas pelo rebentar da grande guerra.”

    Que o proletariado de todos os países demonstre no primeiro domingo de Agosto a suma oposição unânime contra a guerra e a sua aspiração por um novo sistema de vida.

    ¡ Abaixo o militarismo ! ¡ Viva a revolução social !

    A Associação Internacional dos Trabalhadores
    Berlim, Julho de 1925.

    1042-925 — Tip. Ass. Comp. Tipograficos—T. Aires Flôr, [86 ?]


    sources :

    http://casacomum.org/cc/visualizador?pasta=04525.077




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    [Amnistie ! : élections législatives de 1928]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Amnistie ! : élections législatives de 1928]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Élections législatives de 1928

    Amnistie !

    Il y a quatre ans, les candidats quelle que soit la nuance de leur parti avaient inscrit à leur programme :

    L’amnistie

    Amnistie pleine et entière ajoutaient-ils pour la plupart.

    Sous le signe du Cartel des gauches, on allait avoir, enfin, le droit de s’exprimer librement sur la terre de la Révolution et des « Droits de l’Homme » sans risquer des années d’emprisonnement.

    Des engagements solennels et formels furent pris.

    Électeurs, rappelez-vous !…

    « Plus de Biribi, disaient les bons apôtres. Les Bagnes militaires et leurs pourvoyeurs, les Conseils de guerre dont l’arbitraire est définitivement condamné par tous disparaîtront à jamais. »

    Les Lois Scélérates, votées en un moment de frousse intense par des parlementaires de toutes étiquettes, n’ayant plus de raison d’être, allaient être abolies.

    C’était promis, c’était juré !

    Avec un ensemble touchant, les électeurs alléchés par ces belles promesses envoyèrent au Parlement les candidats de gauche.

    Ils y étaient la majorité. Qu’ont-ils fait ? Rien !…

    Biribi existe toujours. La brutalité des chaouchs, les tortures infligées peur le simple plaisir de taire souffrir y sont toujours en usage.

    Le Libertaire, qui n’est au service d’aucun parti politique mais est seulement, l’organe des opprimés, de toutes les victimes de l’autorité de l’autorité a dénoncé et dénonce chaque semaine les atrocités infligées à de petits gars de vingt ans, à des enfants du peuple, sacrifiés à un militarisme toujours plus arrogant.

    Les Conseils de guerre fonctionnent, aujourd’hui, comme il y a quatre ans avec la même inhumanité.

    Les lois scélérates sont devenues super-scélérates. Une magistrature servile les applique à tous les délits de presse et de parole contre tous ceux qui commettent le crime de ne pas trouver parfait le système capitaliste.

    Il n’y a même plus besoin d’être anarchiste pour en subir les rigueurs. Les socialistes autoritaires, dits communistes, dont les théories sont diamétralement opposées aux doctrines libertaires, se voient condamnés a de multiples années de prison pour « propagande anarchiste. »

    C’est aussi odieux que ridicule.

    Il n’y a pas eu d’amnistie

    Il a suffi, lorsque ce mot fut prononcé de voir se dresser un Poincaré ou un Barthon pour qu’il n’en soit plus question.

    La législature qui vient de se terminer a failli à tous ses engagements. Les candidats de 1928 font les mêmes promesses que ceux de 1924.

    Électeurs ouvriers, ne vous laissez plus duper !

    Ne votez pas

    Ce n’est pas en votant que vous libérerez vos fils, vos frères, vos amis qui peuplent les bagnes de la République.

    Les politiciens qui vous promettent l’amnistie vous trompent.

    Ne comptez pas sur eux.

    Comptez sur vous et sur vous seuls.

    Imposez l’amnistie !

    Organisez-vous sur le terrain du travail en dehors de toute tutelle politicienne. Quand vous aurez conscience de votre force, l’amnistie — que tous les faiseurs de loi ne vous accorderont jamais — sera une réalité.

    L’Union Anarchiste Communiste Révolutionnaire.

    Tous les jeudis, lisez Le Libertaire, le n° 0 fr. 50.


    sources :

    Affiche présentée dans Le Libertaire du 30 mars 1928 (34e année, n° 153) :

    Le texte publié ci-dessus est celui de notre seconde affiche format colombier pour notre campagne anti-parlementaire. Elle sera tirée aux premiers jours d’avril, et expédiée aux groupes et individualités qui en feront la commande en l’accompagnant du montant en chèque postal à J. Girardin c/c 1191-98, Paris, 72, rue des Prairies, XXe
    Afin de régler le tirage et l’expédition dans un temps très court, nous prions nos correspondants de nous fixer le nombre des affiches qu’ils désirent avant le 7 avril) dernier délai.
    Le prix du cent est fixé à 30 francs.




    [13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932]. — Genève : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 22 × 14 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; luttes ouvrières  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Ligne Internationale des Combattants de la Paix (Section de Genève)

    13 morts, 70 blessés le 9 novembre 1932

    ne suffisent pas au militarisme suisse. Ses représentants viennent à Genève narguer les victimes.
    Honte à eux !

    Les sous-officiers qui viennent « jouer » la guerre préparent de nouvelles tueries.
    Honte à eux !

    Habitants de Genève,
    Les galonnards ne sont pas vos hôtes. C’est le militarisme s’imposant en pays conquis. Partout, montrez votre mépris aux préparateurs de nouveaux carnages.
    Honte à eux !

    Ouvriers ! gens de cœur !
    Le gouvernement fédéral a annoncé un budget militaire extraordinaire de 100 millions, à ajouter aux 110 millions consacrés chaque année pour l’armée suisse. Actuellement, des millions de chômeurs n’ont pas de moyens pour vivre. Cependant, les militaristes gaspillent des sommes folles pour la mort.
    Honte à eux !

    En cette circonstance, la Genève de la SDN, la Genève du 9 novembre, doit, pour son honneur, répondre aux excitations chauvines par les cris de :

    Vive la Paix !

    À bas le Militarisme !

    LICP


    sources :
     



    [Gli anarchici e la guerra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici e la guerra]. — Genova Gênes : Amico del popolo (Genova) : Federazione anarchica ligure, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Amico del popolo, L’
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    L’Amico del popolo

    Gli anarchici e la guerra

    Lavorafori !

    La Campagna Antimilitarista combattuta senza tregua dagli Anarchici, torna, oggi più che mai in primo piano.

    Nuove nubi si addensano all’orizzonte foriere di tempesta e, se voi non vi solleverete dal letargo in cui sembrate immersi per imporre con un supremo sforzo di volontà il "basta., ai governanti sarete inesorabilmente travolti.

    Intanto, mentre in convegni più o meno segreti, i Ministri degli Esteri di Oriente e di Occidente stanno confabulando per formare i blocchi della pace… (armata), si tengono ovunque sotto le armi milioni di lavoratori trasformati in strumenti di morte.

    Che cosa fanno i popoli ? I popoli stanno a guardare pronosticando secondo i loro particolari desideri, la vittoria dei "rossi„ se sono influenzati dagli "amici d’Oriente„ e la vittoria dei neri„ se sono asserviti ai preti o al "blocco Occidentale,,.

    Naturalmente chi farà poi le spese di questa prossima tragedia saranno, come in tutte le guerre, i lavoratori di tutti i Continenti, i quali vi rimetteranno la vita o comunque ne usciranno minorati.

    I Capi degli eserciti e dei Governi, i magnati dell’oro, i fabbricanti di cannoni, i mercanti di carne umana troveranno sempre un rifugio che li salverà dalle bombe e una laida Petacci che li consolerà, mentre il 50 dei figli dei lavoratori cadranno dilaniati dalla mitraglia, non importa se nelle sabbie Africane o in qualche altra parte del mondo.

    In questa scandalosa e ripugnante tragedia, il popolo oppresso, mentre istintivamente comprende tutta la falsità e l’inganno cui lo trascinano i politicanti non sa trovare la via della salvezza, non sa trovare un atto di ribellione.

    Vi sono si delle correnti politiche che si dicono contrarie alla guerra, ma intanto si prostituiscono alle ambasciate e nei Ministeri affiancandosi ai governi, mentre altre correnti, in mancanza di meglio, proclamano la loro "amicizia per un solo popolo„ come se i lavoratori degli altri Paesi fossero meritevoli d’essere considerati carne da cannone e logicamente distrutti.

    Attenzione lavoratori ! Non vi lasciate ingannare !

    Finchè esistono sfruttati e sfruttatori non possono esservi lavoratori "amici„ e lavoratori "nemici„.

    Gli sfruttati d’Oriente, come gli sfruttati d’Occidente, sono tutti schiavi dei loro governi e se c’è da prendere posizione contro qualcuno, questi altri non può essere che il criminale di guerra, che, ovunque si trovi, vi impone di marciare„.

    Oggi i pennivendoli variopinti non hanno il coraggio di sostenere apertamente la "inevitabilità della guerra„ ma domani, quando i padroni dei due blocchi lo ordineranno allora i detriti di tutte le cloache si daranno anima e corpo ad imbottire i crani per far credere che anche questa guerra è necessaria per la salvezza dell’umanità. — Il gioco è vecchio ed è l’ora di farla finita.

    Lavoratori ! La vostra vita è in mano dl pochissimi uomini, di pochi dittatori, imponete a costoro il rispetto della vostra esistenza ; fate si che la guerra non dipenda dalla vostra abulia.

    Dite ai Governanti che non voi avete voluto l’art. 52 (servizio mililoue ottilooloolo) e per tanto non siete tenuti all’osservanza che comporta. Dite a tutti i falsi "pacifisti„ (della politica, dei Governi, delle chiese), che nessuno deve impedirvi di vivere a vostro modo.

    La posizione degli anarchici nel conflitto latente tra gli imperialismi rivali e tiranni è chiara ed inconfondibile. Gli Anarchici sono contro tutte le guerre e non marceranno nè a fianco dei lavoratori americani per schierarsi contro i lavoratori russi nè con i lavoratori russi per andare contro i lavoratori americani. Tutti i lavoratori, Russi, Americani, Francesi, Cinesi ecc. soro i nostri fratelli, ai quali, inviamo la nostra solidarietà ; mentre ai governanti di tutti gli stati - accozzaglia di parassiti sempre pronti a barattare i loro loschi interessi con la vita dei lavoratori - va incondizionato il nostro disprezzo.

    Lavoratori ! Seguite la chiara posizione Antimilitarista degli Anarchici.

    Non seguite coloro, che, domani, vi spingeranno contro i vostri fratelli.

    Dite a questi farisei che, piaccia o non piaccia loro mai indosserete la divisa che uccide il fratello ; rifiutate il vostro concorso alla guerra : sia rifiutando di obbedire a chiunque vi imponga di "marciare„ sia rifiutando di costruire strumenti di sterminio.

    Aspettate al varco i falsari della pace, i camaleonti delle crociate della bontà (che non tarderanno a cambiar di colore) e quando vi diranno di partire per salvare la patria„ gridate loro in faccia :

    Basta con la "servitù„ Basta con la frode.

    Il vostro no alla guerra sia conseguente in tutte le direzioni.

    Al delitto della guerra, risponda la rivolta degli oppressi : con la Rivoluzione Sociale liberatrice !.

    Solo così la belva militare sarà ricacciata nella sua tana.

    La Federazione anarchica ligure.

    Mortara - Ferraris & C. - Genova-Cornigilano


    sources :

    Verso di L’Amico del popolo, Genova 30 novembre 1948 (anno III, n. 15).




    [Galleria internazionale : Prima Internazionale, 1864-1964. No alla guerra. Parlera Hem Day Collettiva dei pittori]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Galleria internazionale : Prima Internazionale, 1864-1964. No alla guerra. Parlera Hem Day Collettiva dei pittori]. — Venezia Venise : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; art : chanson  ; art : musique  ; art : peinture  ; guerre (généralités)  ; Internationales  ; marxisme  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Association internationale des travailleurs  ; Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Baroni, Franco  ; Day_, Hem_ (1902-1969)  ; Drogoz, Philippe  ; Ronchini, Luisa
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; galas et actions de soutien  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ main qui tient un drapeau rouge avec l’inscription « nè servi, nè padroni » et texte ]

    texte :

    Galleria internazionale

    San Polo, Rio terra dei Nomboli 25074 - Tel 700707 - Venezia

    1864-1964 : Marx, Bakunin, Cafiero

    [ dessin : drapeau rouge « Ne servi ne padroni »] Da una xilographia del "Le Réveillé" - 1870

    28 settembre 1864

    St. Martin’s Hall, Inghilterra : nasceva la Prima internazionale

    Marx, Bakunin, Engels, Cafiero… per citare qualche nome. Furono riaffermati i principi della uguaglianza della pace, della cooperazione, della fratellanza che univano i proletari di tutto il mondo : operai di tutto unitevi ! venne proclamato.

    Importanti concetti venivano stabiliti, decisivi per la evoluzione della classe operai mondiale la cui emancipazione sociale, veniva dichiarato è inseparabile dalla sua emancipazioni politica.

    Cento anni di lotte da allora per pervenire al possesso di fondamenti diritti e sociali di cui ormai si ha coscienza chiarissima.

    Ed è certamente una grossa occasione quella del centenario della Internazionale, per la continuazione di un discorso da noi già iniziato e portato avanti sempre con più forza in questi mesi di attività densi di lavoro, iniziative, incontri e… scontri.

    Costituisce inoltre l’occasione per procedere all’importante verifica dell’influenza che l’evento storicio ha determinato.

    L’ampliamento del significato della mostra alla protesta contro la guerra non è arbitrario dato che il pacifismo costituisce elemento indubbio dell’internazionalismo.

    I pittori : hanno riposto anche in questa occasione il che dimostra che sono attenti e impegnati in un lavoro che non è solo e limitatamente artistico pur non prescindendo da esso. Ci pare petanto errato generalizzare e riteniamo fenomeno isolato e circoscritto quello del decadentismo neocapitalistico espresso in più ambienti ufficiali.

    La sera della inaugurazione avremo fra noi per una breve conferenza il famoso internazionalista e pacifista Hem Day, Luisa Ronchini e Philippe Drogoz canteranno canzoni popolari contro la guerra.

    Galleria Internazionale

    No ! Alla guerra !

    Parlerà : Hem Day

    Collettiva dei pittori : Basaglia, Boscolo, Bussotti, Eulisse, Fullin, Gianquinto, Guadagnino, Pagnacco, Renzini, Sartorelli, Scarpa, Zancanero

    Ore 21, mardeti 8 settembre 1964

    Inaugurazione della mostra - Conferenza di Hem Day - Luisa Ronchini e Philippe Drogoz canteranno canzoni popolari italiane e francesi contro la guerra - Alla chitara Franco Barini

    Tip. Veneto - Venezia - [tel.] 31.658

    — [Esente da bollo à sensi degli Arti. 14 a 15 D.P. 342 del 24.6.54]


    sources :
     




    [Défense civile]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Défense civile] / Y. Péclard ; C. H. Paccaud. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ photo (jeune cool “seventies”, une colombe sur l’épaule et les mains liées par une chaîne et un cadenas suisse : [plagiat de Guillaume Tell, la pomme étant remplacée par le livre “Défense civile”) ]

    texte :

    Défense civile

    © by C. H. Paccaud et Y. Péclard - Imprimé en Suisse


    sources :
     



    [No alle armi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alle armi]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia) : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 70 × 47 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; art : peinture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Milani, Don
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (solidarité avec Don milani, imprisonné) ; dessin (grenadiers au garde-à-vous sur les côtés) ]

    texte :

    I prestiti delle guerre sono molteplici :
    però la causa immediata ne è una sola :
    l’esistenza d’un esercito.

    No alle armi

    Collettiva dei pittori
    inaugurazione della mostra, giovedì 16 dicembre, ore 19

    Boscolo - Pontiti - Di Venere - Pregnolato - Guadaguino - Toffolo - Pagnacco

    I pittori si uniscono alle proteste di Don Milani, che subisce in questi giorni un processo, per aver solidarizzato con gli obiettori di coscienza di oggi e di sempre, reclamando il diritto, per ogni individuo libero, di rifiutarsi ad impugnare le armi.

    [logo] Galleria Internazionale — Venezia - S. Polo 2756

    Tip. Veneta - Venezia

    Esante da Bollo - D.L. 342, art. 19 - 16-4-1


    sources :
     










    [Le Contre-journal, n° 11]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Contre-journal, n° 11]. — Toulouse : le Contre-journal, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [80 ?] × [65 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Jambois, Gaston  ; Puttemans, Sylvain
    • Presse citée  : Contre-journal, le (Toulouse)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ Journal mural avec texte et dessins ]

    texte :

    Le Contre-Journal n° 11

    Tous les mois, sur les murs de votre quartier


    Insoumission - Refus total

    Qui a suicidé Jean-Pierre Lalanne ?

    [noms d’insoumis :] S. Puttemans - G. Jambois - J. Martin - J. Chapelle - D. Valton - A. Gaignard - etc.

    Je ne veux pas crever avant d’apprécier ce qu’est la vie

    Je refuse de m’écraser, de ramper devant des charognards qui gagnent leurs galons en assassinant

    Je ne refuse pas le fusil mais le contexte dans lequel on veut me contraindre de le porter

    Insoumission, refus total
    Paralysons les transports militaires
    Séquestrons les gradé

    Massu : « la torture es nécessaire »

    […]


    sources :
     












    [Solidarietà per Lorenzo Santi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarietà per Lorenzo Santi]. — [S.l.] : Comitato di lotta antimilitarista, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Santi, Lorenzo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo (défilé de manifestants, de dos, collé sur un défilé de soldats, de dos) ]

    texte :

    Solidarietà per Lorenzo Santi

    martedì 23 ore 9 processo nel Tribunale Militare di La Spezia

    Qual’è il grave crimine che avrebbe commesso Lorenzo per cui è segregato in una cella di isolamento da mesi ? omicidio ? rapina ? no, molto peggio ! obiezione totale al servizio militare : il voler rifiutare la divisa, l’annientamento della propria identità, la spersonalizzazione dell’individuo, l’umiliazione quotidiana di non poter rispondere a chi nasconde dietro 4 strisce e 3 stellette la propria impotenza, il proprio squallore dei leccaculo di regime. Lorenzo da compagno anarchico si è voluto opporre a tutto ciò che questo rappresenta : la violenza dello stato, evidenziata maggiormente nelle forze armate e nelle sue carceri speciali.

    Mobilitiamoci tutti per manifestare la nostra solidarietà di antifascista militante al compagno Lorenzo per trasformare questa giornata in un momento di lotta contro i codici fascisti e contro questo stato “antifascista” che li applica.

    troviamoci martedì 23 ore 8,30-piazza Chiodo, La Spezia

    Comitato di lotta antimilitarista

    [… impr. ]


    sources :
     




    [Tu as 18 ans, ceci te concerne : objection au service militaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Tu as 18 ans, ceci te concerne : objection au service militaire]. — Boulogne-Billancourt (Boulogne) : UPF_ (Union pacifiste de France), (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Union Pacifiste
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Tu as 18 ans, ceci te concerne

    Objection au service militaire

    Code du Service national
    (adopté par l’Assemblée nationale le 7 avril 1971 et par le Sénat le 6 mai 1971)

    Chapitre II
    Exemptions, dispences et modalités particulières d’accomplissement des obligations d’activité du service national.

    Titre III
    Dispositions communes aux différentes formes du Service national

    Section III — Objecteurs de conscience

    Art 41. — […]

    […]

    Art. 50. — […]
    À cette date sont abrogées la loi numéro 63-1255 du 21 décembre 1963 relative à certaines modalités d’accomplissement des obligations imposées par la loi sur le recrutement.


    Décret d’application du code du Service national concernant les objecteurs de conscience

    Décret N° 72-805 du 17 août 1972. — Journal officiel du 02.09.72

    Le Président de la République. Vu la loi N° 714-424 du 10 juin 1971 portant sur le code du service national […]

    Georges Pompidou
    Pierre Messmer, Michel Debré, René Pléven, Jacques Chirac.

    Supplément à « Union Pacifiste » n° 75. — UPF, 4, rue Lazare-Hoche. 92 Boulogne

    Imp. EP - 232, r. Charenton. Paris 12e


    sources :

    Affiche parue comme supplément à Union pacifiste, n° 75 (fécrier 1971).





    [Contre le camp de Canjuers, 13-14 juillet]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre le camp de Canjuers, 13-14 juillet]. — Paris : Comité antimilitariste (CAM_), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Contre le camp militaire de Canjuers

    (près de Draguignan)

    les 16 et 14 juillet

    avec
    • Chansons : Kirjuhel, Beltram, Mans de Breizh, Daumas, Brigitte Fontaine, Areski

    • Musique : François Tusques et le collectif « Le Temps des cerises », Zéro de Conduite, Ligeia, Le Coucou, Les Blaguebolle (ex Stromboli), Moby Dick

    • Théâtre : collectif théâtral « La Commune » de Dario Fo, Troupe Z, Théâtre de L’Olivier, Théâtre de Trasibule, etc.

    avec la participation de paysans du Larzac, de travailleurs de Lip, des Banques, etc.

    Soutenu par : Comité AntiMilitariste , Comité de soutien à la lutte révolutionnaire du peuple chilien, Front des mouvements des travailleurs immigrés, Antinorm, CSOC, MDPL (Toulon), Collectif pour un front culturel révolutionnaire

    Politique hebdo, Lutte occitane, Révolution, Révolution Afrique, AMR

    Pour tous renseignements, téléphoner à 742.06.58 à Paris

    Supplément à Révolution ! n° 61 — Imp. SIM


    sources :
     

    1974
    Affiche liée