Peine de mort

 

 
 

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    [Contre les bourreaux de la liberté]

    notice :
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    Contre les bourreaux de la liberté]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; grève : grève générale  ; justice  ; révolte  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Maroc  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Contre les bourreaux de la liberté

    Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.

    Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?

    Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.

    Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.

    C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.

    Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.

    Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.

    Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.

    Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.

    Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…

    Non !

    Il faut qu’on nous entende !

    Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.

    Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers

    Travailleurs

    Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.

    Le Comité confédéral


    sources :

    Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).

    Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :

    Manifeste à nos frères d’Espagne

    Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.

    Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !

    Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !

    Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.

    La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.

    Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.

    « Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.

    « À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.

    Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !

    Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.

    Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.

    Frères d’Espagne, courage !

    Les travailleurs organisés de France sont avec vous !

    Le Comité confédéral.



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    [Debout ! Ouvriers, honnêtes gens !]

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    Debout ! Ouvriers, honnêtes gens !]. — Le Havre : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Durand, Jules (1880-1926)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Debout !

    Ouvriers, honnêtes gens !

    La mesure est comble. La bourgeoisie, dans sa haine implacable contre la classe des travailleurs, vient de condamner un des vôtres, innocent du crime monstrueux qui lui est imputé, à la peine de mort !

    C’est l’ère des répressions qui commence, la porte est ouverte à tous les abus !

    Laisserez-vous s’accomplir et se perpétuer de telles infamies ? Non.

    Ne relèverez-vous pas ce défi lancé à toute la classe prolétarienne organisée ? Oui.

    Aussi, vous protesterez tous contre cette condamnation inique et vous répondrez au verdict des jurés bourgeois, haineux et sans entrailles,
    en désertant lundi vos bureaux, ateliers et chantiers vous vous ferez un devoir d’assister au meeting qui se tiendra, le lundi 28 novembre, à 10 heures du matin, dans la grande salle du cercle Franklin et à la manifestation qui aura lieu le même jour, à 2 heures de l’après-midi (rendez-vous au Rond-Point).

    Et souvenez-vous, pour sauver un innocent, de notre devise : Tous pour un ! Un pour tous !

    L’Union des syndicats


    sources :

    Affiche parue au lendemain de la condamnation à mort de Jules Durand à la cour d’assises de Rouen (25 novembre 1910) :
    http://fr.calameo.com/read/002814565621aad8dac46.



    [Pour Durand ! Nous voulons la révision]

    notice :
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    [
    Pour Durand ! Nous voulons la révision]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Durand, Jules (1880-1926)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Confédération générale du travail

    Pour Durand !

    Nous voulons la révision

    C’en est fait, le pourvoi formulé par Durand vient d’être rejeté par la Cour de cassation.

    Il n’en pouvait être autrement, quand l’on constate que la criminelle sentence de Rouen n’est que le couronnement de l’œuvre d’étranglement syndical entreprise par le gouvernement du renégat.

    Sans remonter aux crimes gouvernementaux qui ont eu lieu au François, à Limoges, Raon-l’Étape, Narbonne, Nantes, Draveil, Villeneuve-Saint-Georges, rappelons à titre documentaire que c’est par centaines d’années de prisons que se chiffrent les condamnations des militants ouvriers. Pour la première fois, l’infamante peine de l’interdiction de séjour fut appliquée en matière de grève.

    Où s’arrêtera cette vague de réaction anti-ouvrière ?

    Avec la condamnation de Durand, nos gouvernants sont allés aussi loin qu’ils pouvaient aller dans la voie de la répression.

    La mesure est comble !

    La peine de mort pour prétendue complicité morale, voilà l’aboutissement de la politique gouvernementale à l’égard de la classe ouvrière.

    C’en est assez !

    Devant une telle situation, notre silence, notre indifférence sont des crimes.

    Durand est innocent, il doit être rendu à la liberté.

    La révision de cette monstrueuse iniquité judiciaire s’impose.

    Pour l’obtenir, les prolétaires organisés ne doivent reculer devant aucun moyen.

    Déjà en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Hollande, les organisations ouvrières ont fait entendre leur cri d’indignation.

    Forts de cet appui, qui ne se limitera pas à ce seul effort, les exploités français se doivent à eux-mêmes de poursuivre plus énergiquement l’œuvre de libération de l’innocent Durand, fût-ce même par la grève générale.

    En présence du cynique arrêt de la Cour de cassation, le prolétariat doit déclarer qu’il est prêt à appliquer aux responsables la peine du talion, si le crime gouvernemental était consommé, si Durand était exécuté.

    En cette période trouble de réaction sauvage, nous faisons appel à tous les hommes de cœur, à tous les esprits indépendants, épris de justice et d’humanité, pour qu’à côté de l’action spécifiquement ouvrière des syndicats, ils travaillent pour la révision, qui sera le triomphe de la vérité.

    Que bourgeois et gouvernants choisissent la révision du scandaleux procès, la libération de Durand, ou la grève générale avec toutes ses conséquences.

    Liberté pour Durand !

    Tel doit être le cri de ralliement de tous les prolétaires, de tous les hommes libres et honnêtes.

    Ce qui a été possible pour le capitaine Dreyfus doit l’être pour l’ouvrier Durand.

    Le comité confédéral.

    Placement gratuit au siège de l’organisation

    [marque syndicale] [Impr. …]


    sources :

    Affiche parue au lendemain de la condamnation à mort de Jules Durand à la cour d’assises de Rouen (25 novembre 1910) et du rejet du pourvoi en cassation (22 décembre 1910) : « Le repos hebdomadaire pour tous les salariés ! » — (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 14-15).



    [Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Durand, Jules (1880-1926)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    [marque] Confédération Générale du Travail [marque]

    Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !

    Telle est la peine fixée par le président de la République.

    Pourquoi sept ans, puisqu’il est d’usage de commuer la peine de mort en celle des travaux forcés à perpétuité ou à temps ?

    Une telle dérogation à cet usage n’est-elle pas la preuve évidente que l’innocence de Durand est déjà reconnue par M. Fallières ?

    Cette innocence reconnue, pourquoi la décision présidentielle n’a-t-elle pas accordé la

    libération immédiate ?

    Que l’on ne nous parle pas d’impossibilité : le cas Dreyfus est le précédent duquel nous sommes en droit de nous réclamer.

    On s’en souvient : li millionnaire Dreyfus, au lendemain de la seconde sentence le condamnant encore, fut cependant mis en complète liberté !

    Ce qui fut fait pour l’officier Dreyfus devait lêtre pour l’ouvrier Durand !

    Pourquoi n’en fût-il pas ainsi ? S’est-on imaginé qu’une telle mesure, qui constitue un scandaleux compromis, désarmerait notre colère et mettrait fin à notre campagne ?

    Notre conception de la Justice est tout autre : Durand, étranger au meurtre de Dongé, devait être rendu à la liberté. C’est pourquoi notre campagne doit se poursuivre !

    Travailleurs !

    C’est votre indignation que nous exprimons ainsi. Il vous faut la traduire en intensifiant l’action.

    Tous vous vous rendrez à l’appel de vos Syndicats !

    Tous vous assisterez à nos meetings pour y justifier votre volonté de recourir à tous les moyens pour obtenir

    la libération complète et définitive de notre camarade Durand !

    Le Comité Confédéral

    Placement gratuit au siège des syndicats adhérents.

    [marque syndicale] Imprimerie […]


    sources :

    Affiche parue au lendemain de la grâce partielle de Jules Durand par le président de la Républqiue Armand Fallières (31 décembre 1910) :
    http://www.julesdurand.fr/p%C3%A9riple-judiciaire/la-gr%C3%A2ce-de-durand/



    [Journée Sacco-Vanzetti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journée Sacco-Vanzetti]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 119 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (avec espace à compléter) ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Journée Sacco-Vanzetti

    Justice américaine !!!

    Osera-t-on tuer deux innocents : Sacco et Vanzetti ?

    Depuis plus de 5 ans, la peine de mort reste suspendue sur la tête de ces deux hommes, pour un crime qu’ils n’ont point commis ; leur unique faute fut surtout d’être des militants ouvriers.

    Le “dollarisme” américain ne leur pardonna pas cette audace

    Ce forfait judiciaire fut perpétré sciemment, comme une vengeance de classe, selon l’aveu même du juge Thayer.

    Leur innocence fut à ce point établie qu’une révision de ce procès monstrueux fut ordonné ; mais cette révision, comme le procès lui-même, ne fut qu’une parodie de justice.

    L’odieuse et mortelle sentence reste donc toujours suspendue sur la tête de Sacco et Vanzetti.

    Demain, ils peuvent être exécutés

    Ce meurtre légal ne doit pas s’accomplir. Pour l’empêcher, le Comité de Défense Sociale fait un pressant appel à tous les travailleurs manuels et intellectuels, gens épris de cœur épris d’humanité et de justice.

    Pour arracher à la mort ces deux victimes du capitalisme américain, le CDS jette un cri d’alarme et organise à cet effet un

    Grand Meeting

    auquel vous assisterez tous et qui aura lieu le


    sources :
     






    [Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]

    notice :
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    [
    Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 47 × 67 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : MIL_ (Movimiento Ibérico de Liberación-Grupos Autónomos de Combate, 1971-1973)  ; Pons LLobet, José Luis  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)  ; Solé Sugranyes, Oriol (….-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos des trois personnages ]

    texte :

    Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !

    Oriol-Sole-Sugranyes, 25 ans, typographe

    Jose-Luis-Pons-Llobet, 18 ans, étudiant

    procès vers mi-avril (16 ?)

    Solidarité !

    Mouvement ibérique de libération s’est formé en 1971

    Le groupe initial participa à la grève de l’usine Harry Walker, de Barcelone, début 71, où elle rompt avec les Commissions ouvrières pour former des Groupes ouvriers autonomes (GOA). En mars 71 apparait le sigle « 1000 » à côté de celui des GOA. Le groupe détermine sa ligne politique en fonction des Communistes de conseils de Pannekoek : « Parti et classe ouvrière ». En 72, le MIL devient une organisation clandestine des Groupes autonomes de combat (GAC) ; ses actions : expropriations de banques pour financer des activités révolutionnaires ; soutien aux luttes ouvrières radicales ; éditions « Mayo 37 », etc.

    Mais en août 73, le congrès du MIL décide de la dissolution, après une sévère autocritique :
    — Les risques de dégénérescence en une organisation politico-militaire coupée de la réalité quotidienne de la lutte des classes, évoluant vers un affrontement direct avec l’État ;
    — C’est alors que des groupes ouvriers de base proposent un financement « légal » des Edit. « Mayo 37 ».

    Malgré cela un GAC continue la même action qui échoue le 15 septembre 73 entraînant 12 arrestations.

    La situation politique en Espagne rend inévitable l’organisation clandestine des révolutionnaires. la répression est une réalité quotidienne entraînant des arrestations en chaîne et des procès où les peines vont de 5 à 40 ans de prison ! Après l’assassinat de Puig, Sole Sugranyes et Pons Llobet risquent la peine de mort ! La solidarité envers eux : d’abord briser la conspiration du silence ; faire la vérité sur leur combat ; informer sur leur situation. Mais plus que jamais nos camarades espagnols ont besoin d’une solidarité active dans le combat commun contre le capitalisme international ! Développons nos luttes contre le capital et l’État là où nous sommes ; dénonçons le Pouvoir espagnol dans ses banques, ses consulats, son tourisme, etc.

    Le sort de Sugranyes et de Llobet dépend de nos luttes !


    sources :

    Paru à Toulouse en mars-avril 1974.


    1974
    Affiche liée



    [Franco assassine, les démocraties en profitent : sabotons leur sale commerce]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Franco assassine, les démocraties en profitent : sabotons leur sale commerce]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 120 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Espagne  ; Italie  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Marini, Giovanni (1942-2001)  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte en trois parties (60 × 40 cm, chaque) noir sur rouge ou jaune (dans l’ordre du drapeau espagnol) ; filigrane (aigle espagnole) ]

    texte :

    Franco assassine, les démocraties en profitent

    Après l’assassinat de Puig Antich, quelques mois se sont écoulés, avant que Franco remette ça.

    Alors, la première émotion passé, les gouvernements des démocraties européennes se mettaient à traquer les révolutionnaires qui continuaient la lutte contre la franquisme et le capitalisme international.

    Sous l’œil serein des partis de « gauche », Poniatowski expulsait en Espagne les étrangers soupçonnés d’antifranquisme. Juan Carlos venait en France chasser le lapin avec Giscard.

    Lecanuet organisait avec ses collègues européens la lutte contre le terrorisme, prévoyant le refus de droit d’asile, demandant ou conseillant des peines de mort pour certains actes.

    L’Europe a bien préparé le terrain à Franco.

    Les 5 exécutions sont la conclusion des lois anti-révolutionnaires du Comité européen des problèmes criminels dépendant du Conseil de l’Europe en mai 1975.

    Le Caudillo n’est que l’exécuteur des basses œuvres de l’Europe !!!

    Les démocraties ont bonne mine de s’offusquer…

    La RFA qui a laissé mourir Holger Meins, qui crée des lois en cours de procès (loi anti-terroriste pour la « Fraction Armée Rouge ») et qui proteste contre les entraves faites à la défense en Espagne, mais fourre ses avocats en prison… (Va-t-elle envoyer Baader et ses camarades se faire exécuter en Espagne pour éviter de se salir les mains ?)

    Et les Italiens, qui ont fait la loi liberticide en Août 1974, qui font passer les militants révolutionnaires par la fenêtre, qui condamnent lourdement Marini après l’avoir torturé, pour s’être défendu contre un fasciste !

    Et en France, on se gargarise de démocratie et de justice bien faite alors que Lecanuet et « madame France » réclament plus de condamnations à mort, froidement, devant tous les téléspectateurs béats, alors que le prétendu « bon peuple républicain » veut assassiner effectivement un jeune de 17 ans, alors aussi que par le biais de la Cour de sûreté de l’État on détient depuis plus d’un an des révolutionnaires français et espagnols des GARI, qui après l’assassinat de leur camarade Salvador Puig Antich ont agi pour empêcher qu’il n’y en ait d’autres.

    Maintenant on détient ceux-là et en même temps on fait mine de pleurer sur le sort des 5 exécutés de Madrid que personne n’a pu sauver.
    Maintenant ou très bientôt les raisons économiques reprendront le dessus : oranges et Mirages se croiseront aux frontières. Les touristes de « gauche » rangeront leurs banderoles pour aller se dorer au soleil de Malaga ou de la Costa Brava. Les révolutionnaires seront à nouveau pourchassés et leur action détournée, falsifiée, crapulisée : tout sera rentré dans l’ordre jusqu’au prochain assassinat…

    L’Espagne de Franco, si elle est odieuse ne nous fera pas aimer la France de Giscard…

    Le boycott de l’Espagne ne se fera pas en 24 heures ni du bout des lèvres, mais sur le terrain même où les complicités se manifestent, donc aussi dans ces démocraties qui (soi-disant) rejettent politiquement, mais accueillent économiquement !

    Sabotons leur sale commerce

    Imprimerie spéciale


    sources :
     


    [Irlanda : due compagni anarchici condannati alla forca !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Irlanda : due compagni anarchici condannati alla forca !]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, [ca ] (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 83 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : justice  ; mort
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Irlande du Nord  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Mc Phillips, Marie  ; Murray, Noel
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ Sur la condamnation à mort de deux anarchistes accusés d’avoir tué un policier. Dessin d’une corde ]

    texte :

    Irlanda : due compagni anarchici

    condannati alla forca !

    Il capitalismo sta vivendo un periodo di profonda crisi economica e politica dovuta alle sue difficoltà interne ed allo sviluppo delle lotte proletarie in tutte il mondo.

    L’applicazione di nuove leggi (in Italia la legge Reale) e il rafforzamento degli apparati repressivi dello Stato (magistratura, polizia, esercito) in Europa rientro nel progetto di costruzione di un sistema sempre più perfezionato di repressione e di controllo ideologica che freni le spinte delle masse sfruttate.

    In particolare nella Repubblica d’Irlanda, per opera di un governo a composizione socialdemocratica, la lotta aperta antiproletaria raggiunge punte assai elevate coll’impiego sistematico della tortura, l’uso della provocazione e l’estenzione dei poteri polizieschi. Non è quindi un caso che proprio in questo paese due anarchici, Noel Murray di 25 anni e la sua compagna, Marie Mc Phillips di 27 anni, siano stati condannati alla pena di morte mediante impiccagione perchè sospettati di aver participato, nel settembre scorso, ad una rapina in banca conclusati con la morte di un poliziotto. Il barbaro omicidio di stato verrà eseguito a Dublino il 27 luglio.

    Contro i compagni non c’è l’ombra di una prova, ma solo la volontà del governo in carica di presentarsi alle prossime elezioni come garante dell’ordine e dell’autorità : la loro condanna è una condanna politica comme Sacco e Vanzetti ed altri nella storia.

    Contro l’internationale della repressione rispondiamo con una vasta mobilitazione internazionale per salvare i due compagni irlandesi dalle mani del boia !

    Mobilitiamoci per dimostrare che, nonostante la censura dei giornali e dei mezzi d’informazione, gli occhi dei proletari sono puntati sui carnefici di Dublino !

    FAI-Federazione Anarchica Italiana — Umanità nova , settimanale anarchico

    Supplemento al n. 29 du Umanità Nova - Giornale murale iscritto sul Registro Stampa al n. 4891 (Trib. di Roma) - Stampa : Tipographia "Il Seme" - Carrara


    sources :
     

    [ca  1976]
    Affiche liée


    [Liberiamo i compagni condannati alla forca]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Liberiamo i compagni condannati alla forca]. — Roma Rome : Unione dei comunisti anarchici (Italie), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; mort
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Irlande du Nord  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Mc Phillips, Marie  ; Murray, Noel
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (deux potences contre lesquelles se lèvent des poings avec ou sans clés de mécanicien et faucille) ]

    texte :

    Liberiamo i compagni condannati alla forca

    Noel Murray e Marie Mc Phillips
    due anarchici irlandesi sono stati condannati a morte per impiccagione in un processo farsa per la morte di un poliziotto. Questa condanna insieme alle leggi speciali adottate in Germania e alla legge. Reale ché da più di un anno ammazza proletari in Italia sono le conseguenze di un processo che il capitale europeo ha messo in moto per far pagare il prezzo della crisi si lavoratori da una parte alleandosi con i riformisti nella gestione dello sfruttamento, dall’altra intensificando la repressione contro ogni forma di rivolta proletaria.

    In Irlanda come in Italia e in Spagna contro la ristrutturazione dello sfruttamento, contro le aggressioni di stato costruiamo l’autogestione proletaria della società attraverso l’autodifesa militante delle lotte

    Liberiamo tutti i rivoluzionari

    Unione dei comunisti anarchici

    […]


    sources :

    1987 d’après Libreria Anomalia.


    [ca  1976]
    Affiche liée