luttes urbaines

 

 

Affichage par année

109 affiches :

 




    [Construire l’avenir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Construire l’avenir]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 59 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; luttes urbaines  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (immeuble occupé face à des démolisseurs, banderole « Besetzt ») ]

    texte :

    Construire l’avenir

    Depuis dix ans, près de 40 personnes, adultes et enfants, habitent les immeubles Bäckerstrasse 51 et 55 à Zürich en organisant ensemble leur vie commune.

    Ces immeubles construits au début de ce siècle sont aujourd’hui menacés de démolition. Leur propriétaire, Richard Ambrosetti, a l’intention de construire à leur place de nouveaux logements et des bureaux, plus profitables.

    Richard Ambrosetti compte parmi les vingt entrepreneurs de la construction les plus importants de Suisse. L’entreprise responsable du projet de la Bàckerstrasse s’appelle Ingéplan SA.

    Ambrosetti, cet honorable patron de la construction, président du Servette FC, ne se soucie guère de la crise du logement, ni à Genève, ni à Zürich. Avant même d’avoir obtenu tous les permis de construire nécessaires, il veut faire mettre à la rue 40 personnes, rendre leurs logements inhabitables et murer ceux-ci pour une période indéterminé.

    Pas d’accord, Monsieur Ambrosetti ! Nous ne nous laisserons pas chasser.

    Luttons pour nos logements, pour nos espaces de vie, à Zürich, à Genève, partout.

    Ambrosetti, bas les pattes de la Bâckerstrasse ! Bâckerstrasse tiendra bon !


    sources :
     

    1991
    Affiche liée




    [Blauwe Aanslag : 22 jaar]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blauwe Aanslag : 22 jaar]. — Den Haag La Haye : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 45 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; luttes urbaines  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme d’évènements au squat Blauwe Aanslage, occupé en 1980 et démoli en 2003) ; photo du bâtiment ]

    texte :

    Blauwe aanslag

    Vrijdag 13 dec.

    Eetcafe :
    18.30 feestmaaltijd
    21.30 Snake Charming, Stench Town (ska/reggae uit Rotterdam), DJ Esta

    Bruine Kroeg :
    de vitriola’s en nostalgische hapjes en drankjes

    Zaterdag 14 dec.

    Eetcafe :
    11.30 open symposium met dichterts, muziek en gasten
    15.00 kraakbaan
    19.00 eten
    21.30 Atilla & The Stockbtokers, Seein’ Red (hordcore), Crute (Japanse hardcore-crossovernoise), Histeria (Haagse krust), Counterattack (punk-hardcore, Belgie)

    Streetcinema :
    Organic Chaos Network

    Kelder :
    Rreggae dub soundsystems 15.00-19.00
    23.00 Houzûn - Ausbollah DJ(s

    Zondag 15 dec.

    Eetcafe :
    13.00 brunch
    14.00 Orientaalse middag met muziek, dans en hapjes : Diyar (Koerdische muziek), Buikdansen, Slupp & Swamy (balban, klezmer, belly dance music), DJ Frank, imaginairy cocktailbar
    19.00 eten
    20.00 pain (onder voor behoud)

    22 jaar
    Blauwe Aanslag

    070.3884636
    Buitenom 214
    Den Haag


    sources :
     



    [Espace Autogéré CésaRoux 30 Lozan]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Espace Autogéré CésaRoux 30 Lozan]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 75 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; luttes urbaines  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (acarien, ver de terre, mille-pattes) ]

    texte :

    à coup de lois sanitaires, on souhaite nous désinfecter, mais regardons les choses en face, on est en pleine septicémie parlementaire

    ces lois,une prothèse pour certain-e-s qui préfèrent mentir sur les chiffres, servir leurs intérêts propres et paniquent devant la critique, une amputation pour les autres, un coup de scalpel en plein cœur quand la solidarité redevient un crime retour à la case populiste

    sevrons-nous des nazi-e-s, ongles incarnés de cette société, ça pullule de partout, la gangrène est bien trop avancée

    qui croit pouvoir décider à notre place, tout le monde est bienvenue ici, y’a la place ici y’a pas d’autres guerres ici

    que celle fabulée par les friqué-e-s qui font croire que la menace vient d’ailleurs, mesurent la dangerosité au taux de pauvreté, anxieux, frustrées de la propriété, n’accordent de valeur qu’à la blancheur

    on a de la merde sous les ongles mais pas de sang sur la conscience

    si on a la fièvre, c’est qu’on est malade de honte, c’est qu’on vit ici et que notre colère gronde, on tremble de fureur contre ces lois racistes, sexistes, xénophobie antibiotique

    notre remède à ce mal, agitation et désobéissance, contre l’exclusion, pas de pilule miracle, révolte et insoumission

    espace Autogéré CésaRoux 30 Lozan

    6 octobre — 21 h — Vialka, endiablé duo gratte boum provenance d’ailleurs

    14 octobre — 22 h — soirée yipyop weshwesh avec Redbong eletrohiphop de St-Étienne et la Casa del Phonky banditos all stars north side Paname + surprise d’icite

    28 octobre — 20 h — soirée de soutien pour la jolie maison des sau(va)ges menacée par la furie pénitentiaire - Entrée de secours - ska’Vaud back in town et DJ c ;s.p.

    18 novembre — 22 h — No Rest, punk du Brésil et Cartocuhe punk mélodik de Paris - la soirée d’enfer

    25 novembre — 20 h — bouffe puis Neptune déchire ses instruments glutamate monosodique du décibel watch out tes muqueuses Onesecondriot (comme son nom l’indique… à confirmer…)

    www ;squat.net/ea


    sources :
     


    [Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quadri  : noir , bleu , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes  ; luttes urbaines  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (citrouille, brandissant des légumes, au dessus d’une foule ; divers phylactères : « des biens communs pas des profits », « de la bouffe pas des bombes », « des écoles pas des casernes », « des maisons pas des prisons », « des soins pas des potions », « des légumes pas du bitume », « des frites pas des flics ») ]

    texte :

    Resto Trottoir - collectif Food Not Bombs Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous

    dès 12 h 30, place Marulaz
    Rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois

    • La rue est devenue un espace marchand
    Les centres villes sont dédiés au commerce au détriment des autres activités sociales. Pour imposer cet ordre marchand, les autorités repoussent les populations indésirables à la périphérie de la ville. interdire de différentes manières tout un tas de petits regroupements, réprimer des manifestations, contrôler les bars, cloisonner l’espace urbain, c’est priver la rue de toute vie. C’est pour cette raison que le Resto trottoir juge légitime de se réapproprier la rue.

    La rue est à nous ! Nous avons les moyens d’agir. par exemple :

    • La rue comme espace démocratique et de discussion
    La démocratie directe se construit collectivement sur les places publiques par des échanges et débats entre les habitant.e.s et non dans les urnes qui confisquent le pouvoir politique au profit d’une minorité.

    • La gratuité, une arme contre le système marchand
    La rue peut être un lieu d’échanges gratuits, de services entre voisin.e.s. Les zones de gratuité permettent à tous.tes, de pouvoir accéder aux objets et aux évènements. Le prix libre permet d’avoir des échanges sans profit basés sur l’appréciation de chacun e de ses propres moyens.

    • La réappropriation de la rue et des murs par l’expression populaire
    La propagande publicitaire envahit nos villes et nous impose la surconsommation, le gaspillage et des rapports sociaux stéréotypés. La rue doit redevenir un lieu d’expression populaire et non un espace contrôlé par le pouvoir politique et les marchands. Dans cette idée, nous pouvons peindre, graffer, tagger, signifier notre présence…

    • La réappropriation des espaces de vie et de circulation
    Pour des espaces verts intégrés à la ville Guérilla jardinière ! Semons, plantons, fleurs, arbres et légumes partout où c’est possible. Pour des transport non polluants ou collectifs qui ne monopolisent pas l’espace urbain. Pour une circulation lente et des espaces conviviaux qui favorisent le hasard des rencontres propices aux échanges.

    [dessin]

    Food not bombs

    Je ne bouffe pas des bombes

    Le Resto trottoir organise chaque mois un repas convivial dans la rue. Ce repas est gratuit, végétal, non exclusif et constitué à partir de nourriture donnée ou destinée à être jetée.

    Ces repas sont l’occasion d’échanges et de rencontres (par exemple autour de la table de presse) mais c’est aussi un espace alternatif au capitalisme, à sa logique de surproduction et de gaspillage, à son système de hiérarchisation et d’exclusion.

    Le collectif resto-trottoir se réunit chaque mercredi du mois à 19 h à la librairie l’Autodidacte pour
    organiser le repas suivant selon les principes de la démocratie directe et de l’horizontalité permettant ainsi à chacun.e de participer aux différentes étapes de ce processus pensé et réalisé collectivement. Une « zone de gratuité » se tient également ouverte à cette occasion afin d’échanger, en marge des rapports marchands, les objets (vêtements, livres, vaisselle, jouets…) devenus inutiles pour certains mais précieux pour d’autres.

    Des moments festifs et/ou revendicatifs peuvent avoir lieu en fonction d’initiatives.


    sources :
     




    [Intervento : Italie 70’s… un mai 68 qui a duré 10 ans]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Intervento : Italie 70’s… un mai 68 qui a duré 10 ans]. — Dijon : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestations de femmes, années ’70) ]

    texte :

    Mardi 14 décembre - 19 h, à l’amphi Roupnel, université droit-lettres

    Intervento : Italie 70’s… un mai 68 qui a duré 10 ans

    [photo]

    Mise en scène (en lectures, films, chansons…) sur les mouvements révolutionnaires italiens

    luttes dans les usines, universités, quartiers, prisons, occupations de logements, auto-réductions, comités de base et autonomies ouvrières, féminismes, révoltes des marges, radios libres, indiens métropolitains, action directe et illégalité diffuse…

    suivi d’une discussion sur ce que ces fragments d’histoires souvent occultées, leurs failles et leurs forces, peuvent faire émerger dans des stratégies de lutte ; mouvements à venir et projets de transformation radicale de la société aujourd’hui…


    sources :

    Cette tournée « Intervento » a fait naitre d’autres affiches comme à Lausanne pour le 25 avril 2010, à Lille pour le 8 mai 2011.


    2011

    2011

    2010

    2013

    2013
    Affiches liées




    [L’Insoumise : les idées ne s’expulsent pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’Insoumise : les idées ne s’expulsent pas] / Hugh D’Andrade. — Lille : l’ Insoumise (La bouquinerie occupée. Lille), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : culture  ; luttes urbaines  ; squatt  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo ; photo (banderole sur la façade de la librairie L’Insoumise) ]

    texte :

    [Logo] L’Insoumise. La Bouquinerie occupée

    L’Insoumise

    ★ Les idées ne s’expulsent pas

    La bouquinerie occupée l’Insoumise, au 10 rue d’Arras, est menacée d’expulsion suite à une procédure engagée par la mairie de Lille. Ce lieu a été remis en état et ouvert à la dernière braderie. Depuis cette bouquinerie a accueilli des discussions, des projections, une distro et a été un lieu d’échange. Le projet municipal est de remplacer cette bouquinerie autogérée par des ateliers d’artistes subventionnés.

    La démarche est devenue habituelle à Lille, et à Moulins plus particulièrement : après l’expulsion du squat d’activités le Brancard, rue de Thumesnil, après l’expulsion du Ch’ti d’Arras pour y implanter la Maison du hip-hop, le prétexte culturel est employé une fois de plus pour transformer le quartier et s’attaquer à ces espaces insoumis à la marchandise. L’Insoumise est faite de ces gestes et de ces complicités qui n’ont aucune valeur marchande. des pratiques qui n’ont pas besoin de droits ou de titres pour exister.

    Une fois de plus le masque culturel et social de la mairie tombe : si la vie du quartier et les initiatives collectives ne servent pas les plans d’urbanisme et les intérêts financiers, c’est-à-dire si elles ne permettent pas d’attirer le riche et de dégager le pauvre, elles sont attaquées. La chanson est connue : avec le flic et le politicien, vient l’huissier, le juge et le centre commercial.

    Lille se gère et se vend comme une entreprise : ses “espaces publics” ne servent qu’à la circulation de la marchandise, les investisseurs de tout poils s’y partagent les logements et les campagnes de publicité par le spectacle la rende “fantastic” pour la vendre.

    L’expulsion programmée de l’Insoumise est une attaque de plus à l’encontre des habitants et des habitantes du quartier et des lieux qui dérangent le nettoyage organisé. Elle nous fait prendre acte de la nécessité de s’opposer à l’offensive culturelle, marchande et policière.

    L’Insoumise, au 10, rue d’Arras à Lille.

    samedis de 15 h à 19 h et mercredis de 19 h jusqu’à la fin de l’activité

    linsoumiselille.wordpress.com


    sources :

    Décembre 2012.

    https://linsoumiselille.wordpress.com/2012/12/05/linsoumise-menacee-dexpulsion/





    [Attaquons la vidéosurveillance !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaquons la vidéosurveillance !]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; luttes urbaines  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caméra de surveillance sabotée : « Blam Blam Blam ») ]

    texte :

    Des milliers de caméras quadrillent les villes, dans les travaux, dans les rues et les bâtiments.

    Elles sont pensées et installées par l’État, les mairies, les architectes, les promoteurs de la sécurité et du contrôle, les commerces…

    Attaquons la vidéosurveillance !

    Les caméras sont un moyen de surveillance supplémentaire. Elles traquent nos déplacements et captent nos corps dans les moindres détails.

    Ils veulent étendre le contrôle de l’État et du Capitalisme sur nos vies.

    Ils veulent nous empêcher de nous débrouiller, de nous rassembler et de les affronter.

    soyons incontrôlables !


    sources :
     

    [ 2013 & ante]
    Affiche liée


    [Intervento : luttes autonomes italiennes des 70’s]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Intervento : luttes autonomes italiennes des 70’s]. — Strasbourg : Molodoï (Strasbourg), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; Italie : histoire : 1968—>
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos d’époque ]

    texte :

    Mais que c’est-il passé en Italie dans les années ’70 ? = Ma cosa è successo in Italia negli anni settanta?

    Mardi 7 mai

    Intervento

    Luttes autonomes italiennes des 70’s

    Mise en scène en lectures, films et chansons sur les mouvements sociaux qui ont bouleversé l’Italie pendant les années 70 :
    Luttes dans les usines, les quartiers, les prisons, occupations et auto-réductions, féminisme et radio libre, action directe et groupes en armes…

    Suivi d’une discussion sur ce que ces fragments d’histoire peuvent faire émerger dans les luttes aujourd’hui.

    Attention :
    Cette mémoire peut avoir des effets secondaires sur le présent.

    Entrez libres

    19 h spaghetti
    20 h Intervento
    21 h discussion

    [logo] Molodoï - 19, rue du Ban de la Roche


    sources :
     

    2010

    2011

    2010
    Affiches liées


    [Intervento : luttes autonomes italiennes des 70’s]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Intervento : luttes autonomes italiennes des 70’s]. — Besançon : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Radio BIP (Besançon)
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (manifestations de femmes, années ’70) ]

    texte :

    Intervento : luttes autonomes italiennes des 70’s

    Dimanche 12 mai 2013

    Radio BIP, 14, rue de la Viotte (à côté de la gare). Entrée libre.

    16 h : Intervento, mise en scène, théâtre-chansons…
    19 h : apéro grignotage + auberge espagnole.
    19 h 30 : discussion sur l’intervento et sur les connexions avec les luttes actuelles.

    Mise en scène (en lectures, films, chansons…) sur les mouvements sociaux autonomes qui ont bouleversé l’Italie pendant les années 70 : luttes dans les usines, quartiers, prisons, occupations de logements et auto-réductions, féminisme, radio libres, action directe, groupes en armes et illégalisme…
    Suivie d’une discussion sur ce que ces fragments d’histoires, leurs failles, leurs passions et leurs forces peuvent faire émerger dans des stratégies de lutte aujourd’hui.

    Italie ★ 1977

    Récits sons et images des luttes autonomes italiennes des années 70

    Organisé par le Resto Trottoir avec des libertaires.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2013/05/intervento.html


    2010

    2011
    Affiches liées


    [L’État nous observe, crevons lui les yeux !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’État nous observe, crevons lui les yeux !]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 63 × 21 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; luttes urbaines  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (personnes abattant un pylône de caméras (à la hache !) sur fond de ville à gratte-ciels) ]

    texte :

    L’État nous observe, crevons lui les yeux !

    Des milliers de caméras quadrillent les villes

    Ajoutées à un urbanisme du contrôle, aux uniformes en tout genre, au fichage de la population, aux cartes à puce et aux portables, les caméras en disent long sur le monde dans lequel on vit : une prison à ciel ouvert.

    L’État et les patrons voudraient nous faire croire que c’est pour « notre » sécurité qu’ils renforcent le contrôle, mais c’est « eux » et « leur » système qu’ils veulent protéger…

    Ils voudraient nous obliger à filer droit, et pire, qu’on n’ait plus la possibilité de les affronter :

    soyons incontrôlables !


    sources :
     

    [ 2013 & ante]

    [s.d.]
    Affiches liées







    [Luttes urbaines dans les quartiers des banlieues populaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Luttes urbaines dans les quartiers des banlieues populaires]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [41 ?] × [30 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; contrôle social  ; luttes urbaines  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Collet, Victor  ; Garnier, Jean-Pierre (1940-....)  ; Marlière, Éric  ; Ott, Laurent  ; Roçé  ; Thorn, Jean-Pierre
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (barbelés) ; dessin (policiers face à quelques manifestants sur fond urbain) ; empreinte de patte de chat avec griffes ]

    texte :

    Luttes urbaines dans les quartiers des banlieues populaires :

    Engagements, cultures et révoltes dans les banlieues populaires

    Programme de la journée :

    14h00-15h00 Jean-Pierre Garnier interviendra sur la question des politiques de la ville et de l’aménagement urbain dans les quartiers populaires à l’heure sécuritaire puis échangera avec la public.

    15h00-16h00 Éric Marliere interviendra sur la question des « jeunes de cité », les tensions avec la police et le sentiment d’injustice dans les quartiers populaires des banlieues suivi d’un échange avec le public.

    16h00-17h00 Laurent Ott présentera l’institution scolaire dans les quartiers populaires et son expérience d’enseignement en milieu ouvert dans les cités, suivi d’un échange avec le public.

    17h00-18h00 Victor Collet introduira la question des issues politiques et syndicales dans les quartiers des banlieues populaires suivi d’un échange avec la public.

    18h00-19h00 Rocé, rappeur viendra exposer sa vision de la culture subversive dans les banlieus populaires.

    19h00-20h30 Projection du film de Jean-Pierre Thorn : 93, la belle rebelle + débat. 20 h 30 Apéro

    Après-midi de rencontre et de débats autour des questions urbaines :

    samedi 31 mai 2014 à partir de 14h

    À la CNT-F 3, rue des Vignoles, Paris 75020 - cnt.esa@gmail.com

    [logo chat noir cerclé CNT] CNT — [logo empreinte de patte de chat] CNT ESA

    Cette journée a pour objet de soutenir pécuniairement tout-e-s adhérent-e-s en cas de conflit lié au travail.

    Cette caisse aidera à concrétiser nos luttes sans compromis parce qu’elle nous permettra d’âtre autonomes dans nos combats.

    Venez nombreux pour nous soutenir !


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/affiche31.jpg


    2013
    Affiche liée




    [Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chats géants violets-rose jouant dans un quartier de ville “Rue Notre-Dame”)

    texte :

    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !

    « Nous n’avons jamais vu ou été témoins d’un groupe comme celui-ci, à une heure pareille, avec autant de témoins, armé et courant en masse au milieu de la rue. Ce n’est pas une zone de guerre ! » - un gentrificateur ébranlé

    Vendredi le 22 mai 2015, plusieurs individus masqués et vêtus de noir ont lancé des fumigènes à l’intérieur d’un bar à jus haut de gamme de la rue Notre-Dame Ouest qui tenait une fête à l’occasion de son ouverture. Corey Shapiro, le propriétaire de la place, avait vu plusieurs de ses commerces gentrifiants être la cible de vandalisme dans les derniers mois. Lorsque Shapiro est sorti de son commerce ce soir-là pour voir ce qui se passait, il a été aspergé de poivre de Cayenne.

    La nuit suivante, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants à l’aide de pieds-de-biche et de boules de billard. Les passants furent témoins de la destruction, qui eut lieu peu après minuit. Parmi les cibles figuraient Notorious, un salon de barbier appartenant à Corey Shapiro et Campanelli, un café et magasin de vêtements. Personne n’a été arrêté.

    L’empire de petites entreprises de Shapiro (pour ne citer que cet exemple) sert seulement à rendre le quartier plus attrayant aux yeux des promoteurs, dont les grands projets de condos laids et dispendieux mènent la vie dure aux yeux et aux portefeuilles de tout le monde sauf eux-mêmes. Ceux et celles qui prennent ce genre de commerce pour cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitalistes ne sont pas inévitables. Les gentrificateurs yuppies n’ont pas à être tolérés. Il n’est pas seulement possible, mais nécessaire, de riposter.

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/gentrifiers-in-st-henri-welcomed-with-a-joyous-vandalism-rampage/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/joyousvandalism1.pdf


    [ 2015 ?]

    [ 2015 ?]
    Affiches liées





    [Non aux expropriations, l’ilot Pépinière aux habitants]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux expropriations, l’ilot Pépinière aux habitants]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Brigade des tubes
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (panneau routier d’interdiction : tour de bureaux — par Christian de Portzamparc (« Le Flipper » ou « La Chaussure de ski » — du quartier Euralille écrasant maison, habitant et végétation) ]

    texte :

    Non aux expropriations

    L’ilot Pépinière aux habitants

    Pour plus d’informations : pepiniere@riseup.net


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2733

    Affiche diffusée sous le nom d’« Affiche porte ». Texte du tract correspondant :

    Repas et après midi à propos de l’avenir de la « ZAC pépinière »

    Depuis 20 ans, Euralille et LMCU opèrent de la même manière, ici en prévision du projet de l’Ilot Pépinière : après un rachat à bas coût et l’expulsion des habitants, le temps et les intempéries pourrissent les maisons. Après démolition, les bétonneuses bétonnent : les deux derniers hectares de bois restant dans cette ville seront remplacés par 250 logements et des centaines de voitures.

    En dépit de la prose fleurie des urbanistes et des architectes — remplacez « Béton, expulsion, pollution » par un « trait d’union entre la modernité d’Euralille et le quartier traditionnel de Saint Maurice » — ce projet n’est rien d’autre qu’une basse opération de promotion immobilière dans l’une des villes les plus chères de France. À cinq minutes de la gare TGV, les cadres mettront le prix pour aller à Paris à pied. Les autres devront faire place nette.

    Nous connaissons déjà le projet d’Euralille. C’est le même type d’urbanisme standardisé et moche que du côté impair de la rue, que sur le Boulevard Hoover ou Porte de Valenciennes. Aux anciennes rues modestes mais vivantes, une ville anesthésiée par leurs « mètres carrés de bureau », leurs « espaces résidentialisés » et leurs « aménagements paysagers ». Au regard de ce qui se fait déjà, souhaitons-nous vraiment que « La ville continue », pour reprendre le slogan municipal ? Les enjeux financiers d’une telle opération sont colossaux. Face à cela, les derniers habitants et tritons qui habitent l’îlot Pépinière ne suffiront pas. Mais nous pouvons nous réunir, discuter de la ville que nous voulons et, qui sait, stopper l’avancée d’Euralille.

    Rendons-nous sur la place du Triangle Désirée Boucher, le dimanche 15 février à partir de 12h30, pour un repas participatif (amenez ce que vous voulez) et une après midi en fanfare avec la brigade des tubes !

    Une réunion publique aura lieu à 16h pour approfondir ensemble le sujet de la « ZAC Pépinière » et ce qu’il est possible de faire !

    Le collectif pépinière - pepiniere@riseup.net


    2015

    2015

    2015

    2015

    2015

    2015
    Affiches liées



    [Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie

    Quotidiennement, l’État et les multinationales gèrent et aménagent le territoire. Sous couvert d’utilité publique, ce qui est visé c’est plus de croissance, de réduction des terres cultivables et d’espaces non productifs. C’est toujours la promotion du même mode de vie : allez plus vite, consommer plus, produire plus, contrôler tout. Les concertations et les dites « enquêtes publiques » ne sont que de la communication sur des projets déjà ficelés par l’État, les entreprises et les collectivités territoriales.

    La résistance à ces projets imposés a pris ces dernières années la forme de luttes de territoire. De Val Suza à Notre-Dame-des-Landes, en passant par Sivens et d’autres luttes moins médiatiques, il s’agit toujours de se dresser contre la course à la bétonisation et à la marchandisation de nos espaces de vies. Mensonges médiatiques, procès, emprisonnement et meurtres sont les réponses de l’État aux opposant.e.s.

    Dans le Nord Pas-de-Calais, région déjà ravagée par des siècles d’industrialisation, la logique capitaliste suit son cours. La ligne THT Avelin-Gavrelle, le canal Seine Nord, la ferme des 1000 vaches, le grand port de Boulogne… participent de ce même « progrès ». Ici aussi, l’emploi, le transport, la sortie de la crise et les énergies et construction dites durables servent à noyer toute(s) contestation(s). A travers cette ligne toute tracée, la soumission de tous les partis politiques à l’injonction capitaliste, leur mépris affiché pour les classes populaires et la résignation ambiante, font le jeu des idées réactionnaires et des groupuscules fascistes. Ces groupes et le FN sont tout autant parties prenantes de ce jeu de Monopoly géant.

    Plus localement à Lille, Aubry applique la même recette de développement de la métropole : densifier, homogénéiser, chasser les pauvres. « L’eurométropole » lilloise ne fait que suivre ses consœurs européennes avec comme arme la construction du Grand Stade, les pôles d’excellence (Euratechnologie, Eurasanté…), ses machines culturelles (Lille 3000, Maisons Folie, Centre Européen des Cultures Urbaines…). Dans les quartiers et maisons laissées à pourrir, la Communauté Urbaine et la Société Publique Locative (SPL) « Euralille » poursuivent leur conquête : Euralille 1, 2, 3, puis l’îlot Pépinière, son bail rural et ses habitant.e.s dégagé.e.s, puis Ekla Life et ses familles roms délogées. Pour enjoliver tout ça, le nouveau temple de la consommation « Lillénium » va prendre place sur les terres plombées de Lille Sud.

    Contact : manif14fevrier@riseup.net

    Manifestation contre la chasse aux pauvres et pour la réappropriation de nos quartiers, terres et moyens de subsistance !

    À Lille le 14 février 2015 à 14 h, Grand Place


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2748

    Parait parfois, en format A4, au dos de la série « Parce que nos lieux de vie ne sont pas le parc de jeu de leur économie : manifestation contre la chasse aux pauvres » ou en format A3 au dos de chutes.


    2015

    2015

    2015
    Affiches liées





    [Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »]. — Lille : collectif Pépinière (Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; filigrane (tour d’Euralille dans un panneau routier d’interdiction) ]

    texte :

    Repas et après midi à propos de la « ZAC Pépinière »

    Lors de leur réunion publique du 20 février 2015, la SPL Euralille, la mairie et la LMCU ont annoncé leur calendrier pour l’Ilot Pépinière et ses 5 familles expropriables. La « déconstruction » des maisons est alors annoncée pour le printemps 2015. L’appel d’offre est plus précis et la date prévisionnelle du 4 mai 2015 est citée pour le lancement des chantiers de « démolition » (et non pas « déconstruction »).

    Durant cette réunion publique, l’opposition face au projet était marquée. Initiée par la hauteur des bâtiments, les nombreuses critiques se sont vite élargies au manque d’aspects sociaux, écologiques et démocratiques du projet. Les représentant.e.s de la LMCU n’ont pas manqué de se défausser de toute responsabilité quant à l’absence de prise en compte de l’enquête publique, ou de concertation réelle.

    Pour ne pas en rester là, une nouvelle après-midi consacrée à l’Ilot Pépinière est prévue le 8 mars 2015. Une occasion de plus de se retrouver autour d’un repas et d’autres activités, pour affirmer notre soutien aux habitant.e.s expropriables et marquer notre opposition au projet de destruction du terrain de la pépinière, ou du moins en discuter !

    Rendez-vous sur la Place du Triangle Désirée Boucher, le dimanche 8 mars à partir de 12h30 !

    Repas participatif (amenez ce que vous voulez),
    stand d’info, chamboultou, musique et autres jeux...

    Contact : pepiniere@riseup.net - Blog : pepiniere.noblogs.org


    sources :

    http://lille.cybertaria.org/?article2807


    2015
    Affiche liée


    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée



    [Une histoire populaire de St-Henri]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une histoire populaire de St-Henri]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    Une histoire populaire de St-Henri

    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit très disputé. L’élite commerçante du coin fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement industriel, les expropriations et l’application de divers règlements qui visent à priver une partie de la population de l’usage de l’espace public.

    Ces règlements ciblent particulièrement les travailleuses du sexe et les gangs de rues de l’époque. Cette réglementation justifie une présence policière accrue, qui rencontre alors une résistance considérable.

    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte. Malgré tout, une nuit où il tentait d’arrêter un membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il s’est fait sauter dessus par les complices du prévenu et s’est retrouvé sans connaissance. Ça n’a pas pris bien longtemps avant que Louis Cyr ne lâche sa job.

    Un siècle plus tard, dans les années 1990, St-Henri est toujours un lieu de dispute. Avec les condos qui remplacent les usines, la multiplication des commerces chics et des caméras de surveillances, la transformation du quartier ne se fait pas non plus sans escarmouches.
    Des organismes locaux comme le POPIR organisent des manifestations pour le logement social tandis que des groupes comme Mobilisation Turcot résistent à la dernière vague d’expropriations prévues pour faire place au nouvel échangeur d’autoroute.
    Apparaît aussi le sabotage politique comme tactique de lutte contre la gentrification du quartier et contre le renforcement de la présence policière qui vient avec. Ce sabotage soulève les mêmes questions qui se posaient déjà il y a cent ans par rapport à l’espace public et à son usage...

    2009
    Dans la foulée de la Journée internationale contre la brutalité policière de 2009, 11 voitures de polices sont endommagées, fenêtres brisées et ordinateurs détruits. Ça se passe juste à côté de St-Henri dans la Petite Bourgogne.

    2010
    Suite au sommet du G20 à Toronto, les édifices fédéraux qui hébergent la GRC et l’Agence des services frontaliers, sur Rose-de-Lima, ont également vu leurs fenêtres voler en éclats.

    2011
    Depuis 2011, le Café St-Henri sur Notre-Dame s’est vu décoré de plusieurs graffitis anti-yuppies.

    La présence des commerçants riches fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. In 2015, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Action de dégentrification contre “3734”]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Action de dégentrification contre “3734”]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (homme utilisant un extincteur à peinture)

    texte :

    Dans une société où la valeur de la propriété est plus grande que celle de la vie, nous devons détruire la propriété pour pouvoir vivre.

    « Il y a un peu plus d’un an, une foule de gens masqués a exproprié la marchandise de l’épicerie yuppie attachée au restaurant “3734” sur la rue Notre-Dame et a redistribué la nourriture aux gens du quartier. Voilà une des actions contre la gentrification parmi les dizaines s’étant produites dans les dernières années. L’épicerie a fermé ses portes il y a quelques mois, mais nous avons remarqué que le restaurant 3734 servait encore des lunchs aux gens d’affaires et des soupers onéreux aux yuppies du coin. Alors mercredi dernier, nous leur avons rendu visite, avons brisé une fenêtre et couvert l’intérieur du restaurant de peinture à l’aide d’un extincteur. [...]

    La gentrification est une opération de déplacement, aux côtés de processus sur un temps plus long comme le colonialisme et l’incarcération de masse, que ceux au pouvoir utilisent contre quiconque fait obstacle au développement, au contrôle, et au “progrès”. Nous sabotons les commerces gentrificateurs de nos quartiers pour les mêmes raisons qui en poussent d’autres à attaquer la police, à faire du sabotage contre les projets de développements industriels, à rendre les frontières incontrôlables, et à insulter les fascistes.

    On nous dit que si on veut changer les choses, on a juste à aller voter, à écrire aux représentants élus, ou à manifester paisiblement, mais tout le monde sait qu’il ne faut pas croire à ce mensonge usé. Nous désirons changer infiniment plus qu’il ne sera jamais possible en performant le rôle du bon citoyen ou en obtenant une bonne couverture médiatique pour une liste de demandes adressée à ceux au pouvoir. Les canaux “légitimes” offerts par cette société peuvent amener des réformes par rapport à certains détails spécifiques reliés aux systèmes d’oppressions, mais elles ne font rien pour démanteler les systèmes d’oppression eux-mêmes, et ces canaux sont souvent conçus pour que nous soyions plus dépendants face à eux. Voilà pourquoi nous refusons le dialogue avec les commerces gentrificateurs, et que nous allons plutôt briser leurs fenêtres et leur marchandise. Des actions qui ont un impact direct sur notre environnement, sans la médiation des politiciens et de leur monde. Dans une société où la valeur de la propriété est plus grande que celle de la vie, nous devons détruire la propriété pour pouvoir vivre.

    Tanné.es des réunions inutiles ou de rester assis.es à la maison devant votre mur Facebook ? Essayez une balade nocturne avec un.e ami.e, un masque et une massue. C’est possible d’attaquer, peu importe qui vous êtes, et si vous faites attention vous pourriez faire beaucoup sans vous faire prendre – pour lire des conseils, allez regardez cette recette pour des actions nocturnes. Rendons St-Henri hostile aux commerces yuppies, aux développeurs, à la police, et aux riches qu’elle sert ! »

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/de-gentrification-action-against-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/action-de-degentrification-contre-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/propertyoverlife.pdf


    2017

    2017

    [ 2016 ?]

    2017

    2017
    Affiches liées


    [De-gentrification action agains “3734”]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De-gentrification action agains “3734”]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (homme utilisant un extincteur à peinture)

    texte :

    In a society that values property over life, we must destroy property in order to live.

    “Just over a year ago, a masked crowd looted the yuppie grocery store attached to the “3734” restaurant on Notre-Dame street and redistributed the food to people in the neighborhood, one of dozens of actions against gentrification in recent years. The grocery store shut down several months ago, but we noticed that the 3734 restaurant was still serving business lunches and expensive dinners to local yuppies. So last Wednesday night we paid them a visit, breaking a window and covering the inside of the restaurant with paint, using a fire extinguisher. [...]

    Gentrification is an operation of displacement, alongside more longstanding processes such as colonialism and mass incarceration, that those in power use against anyone who stands in the way of development, control, and ‘progress’. We wreck gentrifying businesses in our neighborhood(s) for the same reasons others might attack the police, sabotage industrial development, make borders unenforceable, and injure fascists.

    We’re told that we just need to vote, write to elected officials, or peacefully protest if we want to change things, but anyone knows better than to trust this tired lie. We want to change infinitely more than what would be possible by performing the role of the good citizen or by getting good media coverage for a list of demands to those in power. The ‘legitimate’ channels that this society gives us for change may bring about reforms to the specific details of oppression, but they do nothing to undo the systems of oppression themselves, and often are designed to make us ever more dependent upon them. That is why we refuse to dialogue with a gentrifying business, and instead break their windows and destroy their commodities ; actions that directly impact our environment, unmediated by politicians and their world. In a society that values property over life, we must destroy property in order to live.

    Tired of useless meetings or sitting at home alone with your Facebook feed ? Try a nighttime stroll with a friend, a mask, and a sledgehammer. Attacking is very possible, no matter who you are, and if you’re careful you can do quite a lot without being caught – check out this recipe for nocturnal actions for some tips1. Let’s keep making St-Henri a hostile place for yuppie business, developers, the police, and the rich they serve !"

    1. Full communiqué and A recipe for nocturnal direct actions ! available on mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/de-gentrification-action-against-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/propertyoverlife.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées



    [Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attacks against OSHA Condo Advertising Billboards]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    “Last night and the one before, different crews bombarded the colonial-themed advertising billboards for the new condo project OSHA with paint.

    The OSHA Condo project is simple : the destruction of Hochelaga. How ? With the arrival of more than 200 condo units (selling for between $200 000 for a 2 and a half and more than $500 000 for a 4 and a half). Meaning 300 to 500 more yuppies in our neighborhood, and in a particularly sensitive location home to many of those tossed aside in recent decades by different real estate developments. The arrival of opulence, where misery reigns. Raising the number of cops and patrols, of expensive eco-ethico-responsible-biodegradable stores, of chic restaurants daring to name themselves “Les AffamÉes” (“the starving”) in one of the largest food deserts in Montreal. A social cleansing in every respect.

    Adding insult to injury, the owners decided to use an indigenous theme. The billboards’ use of an image of the encounter between peoples reinforces the idea of a peaceful and consensual exchange between colonizers and first peoples. We shatter this image. The Americas were built in violence. Montreal is a city made possible by a genocide. Its modernization rests since its foundation on the exploitation of stolen land. The OSHA condo project is only the latest, most pathetic example.

    And you thought we would let you do as you like ? The plurality of groups currently organizing against the construction of these condos testifies to the feeling of anger, widely shared in the neighborhood, against this latest offensive of gentrification. In the months to come, the forms of contestation and sabotage will multiply. Despite the advances of gentrifying projects in Hochelaga, an expertise of struggle against them has developed, and there is no doubt we will put it to use.

    These attacks are just a first warning. We are many and we are determined. These condos don’t stand a chance.”

    from mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaques contre les panneaux publicitaires d’OSHA Condo]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; luttes urbaines  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (panneau publicitaire vandalisé)

    texte :

    « Cette nuit et lors de celle qui précèdent, différentes bandes ont bombardé de peinture les publicités à thématique coloniale du nouveau projet de condo OSHA.

    Le projet d’OSHA Condo est simple : la destruction d’Hochelaga. Comment ? Avec l’implantation de plus de 200 unités de condo (valant entre 200 000$ pour un 2 et demi et plus de 500 000$ pour un 4 et demi). C’est-à-dire 300 à 500 petit.es parvenu.es de plus dans notre quartier, dans un coin particulièrement sensible où se côtoient toutes ceux et celles qui ont été mis de côté dans les dernières décennies par les différents projets immobiliers. Implanter l’opulence, là ou la misère règne. Augmenter le nombre de flics et de patrouilles, de magasins écolo-éthico-responsable-biodégradable cher, de restos chics qui osent se nommer « Les AffamÉes » dans un des plus gros désert alimentaires de Montréal. Une nettoyage sociale en bonne et du forme.

    Pour rajouter l’insulte à l’injure, les propriétaires ont choisi d’utiliser la thématique autochtone. L’utilisation de l’imaginaire de la rencontre entre les peuples par les publicitaires réitère l’idée d’un échange pacifique et consensuel entre colons et premiers peuples. Nous fracassons cet imaginaire. L’Amérique s’est construite dans la violence. Montréal est une ville rendues possible par un génocide. Sa modernisation repose depuis ses fondements sur l’exploitation de territoires volés. Le projet de condo OSHA n’en est que le dernier et plus pathétique exemple.

    Et vous pensiez qu’on vous laisserait faire ? La pluralité des groupes qui s’organisent actuellement contre la construction de ces condos témoigne du sentiment de colère, largement partagé dans le quartier, face à cette nouvelle offensive de gentrification. Dans les prochains mois, les formes de constestations et de sabotages se multiplieront. Malgré les avancées des projets gentrificateurs dans Hochelaga, il s’est développé une expertise de lutte contre ces derniers que nous comptons bien mettre à profit dans les temps qui suivent.

    Ces attaques ne sont qu’un premier avertissement. Nous sommes nombreux et nombreuses à être déterminé.es. Ces condos ne verront pas le jour »

    de mtlcontreinfo.org/osha


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/attacks-against-osha-condo-advertising-billboards-2/
    https://mtlcontreinfo.org/attaques-contre-les-panneaux-publicitaires-dosha-condo-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/02/osha-print.pdf


    2019

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