Athénée (Paris)

(1986-1989)

L’imprimerie Athénée (d’abord Publico, impr. (Paris)), imprimerie de la Fédération anarchiste (20-22, rue Laghouat, Paris 18e [depuis 1986 ?]) a fonctionné vers 1984-1989. Cette société, indépendante de la librairie Publico qu’elle quitte en 1986, a été titrée « Athénée imprimerie » même si la dénomination sociale ILI_ (Imprimerie libertaire international) avait été proposé lors de l’étude de sa création.
De nouveaux statuts ont été déposés au tribunal de commerce le 1er aout 1988.

Au moins 6 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 2 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

3 affiches :

 


    [Travailleurs, les élections passent, les problèmes restent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Travailleurs, les élections passent, les problèmes restent]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), (Athénée (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte dans cadre noir ]

    texte :

    Travailleurs

    Une nouvelle fois vous venez d’accomplir votre devoir électoral et une nouvelle fois, en votant, vous avez écarté la possibilité de prendre directement en main votre destinée ;

    Les élections passent, les problèmes restent

    La situation est grave, peu importe aujourd’hui le résultat des scrutins. La droite xénophobe et raciste est devenue une réalité majeure qui s’engraisse de jour en jour des calculs intéressés des politiciens de droite comme de gauche. Chose plus grave encore, aucune des forces politiques en présence n’est en mesure de proposer ou de vouloir une politique autre, capable de s’attaquer aux priviliges et aux inégalités croissantes de la société française. La situation est bloquée. Que le vote Le Pen ait pu être interprété comme un vote de « protestation » doit faire réfléchir tous les antifascistes sincères.

    Dans ces conditions, continuer à laisser faire les politiciens de tous bords, penser qu’il est possible de faire barrage à l’extrême droite par des calculs électoraux, espérer voir combattre le chômage et la pauvreté par des hommes sans idées ni programme sont des choses qui peuvent désormais avoir des conséquences dramatiques pour tous.

    Ne plus laisser faire

    Cette situation ne doit plus durer ! Changer de personnel politique n’est cependant pas suffisant. Ce qu’il faut, ce sont des méthodes de lutte et des programmes nouveaux qui redonnent confiance à la majorité des gens sur la possibilité et la nécessité d’un changement social vers plus de justice et d’égalité. Il faut aujourd’hui se mobiliser pour se défendre, et lutter autour d’un programme clairement défini et avec des pratiques d’action directe qui ne se laissent pas berner par les illusions du parlementarisme.

    Pas de lutte véritable contre le racisme sans la reconnaissance de l’égalité des droits, entière et effective, entre français et immigrés.

    Pas de lutte efficace contre le chômage et la pauvreté sans remise en cause des privilèges capitalistes.

    Pas d’ouverture véritable de la France en Europe et dans le Monde sans l’abandon de toute politique impérialiste ou colonialiste dont les Kanaks sont aujourd’hui les derniers à faire les frais.

    Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris

    Athénée Imp. : 42.59.98.84


    sources :

    D’après Le Monde libertaire, n° 710 (2 juin 1988).


    2007

    [ 2012 ?]

    [ 1983 ?]
    Affiches liées