chat noir

 

Le chat noir (sabocat, sab cat, sabo-tabby, sabbo-cat, tabby-cat) aurait été dessiné comme symbole des IWW par Ralph Hosea Chaplin (1887-1961) en 1918.

Un article de Jean-Louis Phan-van, « À propos d’un chat hérissé » paru dans L’En dehors (17 octobre 2013) raconte l’apparition du chat noir dans la CNT française [1].

Notes

[1

À propos d’un chat hérissé

Ce chat apparait souvent cerclé (encerclé).
Je viens de lire l’article « Comment j’ai ramené le « chat » en France ! » signé de Papy, paru dans Le Combat syndicaliste n° 382 de septembre [2013] et ma foi, je suis fortement surpris. Je le suis dans la mesure ou je suis le « créateur » du logo CNT et que cet article propose une version ambiguë de la « postérité » du fameux chat !
Voici une autre version, je l’écris sans autre prétention que celle de préciser comment s’élabora le logo du chat hérissé.
Lorsque des camarades de la CNT-RP à la fin des années 80 ont parlé de trouver un logo spécifiquement CNT, j’ai tout de suite pensé à utiliser un chat !
Je venais de sortir d’une formation graphique dans laquelle j’avais été particulièrement « éclairé » sur l’utilisation de l’accroche, certes sous le signe publicitaire mais ma formation ne demandait qu’à être détournée pour une finalité militante.
Je connaissais déjà le fameux chat des IWW que j’avais très vite remarqué dans leur journal et sans doute, dans quelques livres en anglais sur cette organisation.
Comment j’ai fabriqué le logo ?
J’ai d’abord dans un premier temps décalqué sa silhouette que j’ai isolée. Ensuite, je l’ai inséré dans un cercle. La forme du chat — on peut le vérifier — n’a pas été modifiée sinon légèrement au niveau de la queue.
Précisons que ce chat de gouttière reposait sur une palissade et si ma mémoire est bonne, il n’était pas encore distinct de cet ensemble. C’est en retour du logo CNT que par la suite, les IWW l’ont, semble-t-il, repris !
Voilà de quoi je suis le protagoniste, celui d’avoir créé un logo en partant du chat hérissé qui illustrait la presse des IWW.
Pourquoi j’avais choisi ce chat ?
D’abord une inclinaison toute personnelle, j’aime beaucoup cet animal qui avait accompagné ma jeunesse et dont le comportement à la fois distant et parfois très familier me fascinait… mais bien sûr, ce qui prévalut c’était d’abord une identification avec le chat des wobblies : un chat de gouttière, non apprivoisé, sauvage et qui refuse la gamelle !
Comme chacun peut le constater, il n’y a aucun rapport entre la silhouette de ce chat et celui de l’OCL que propose le camarade Papy. Mais la filiation est directe pour celui que j’ai utilisé pour le logo CNT !
À Paris dans les années 70 et 80 — comme je l’ai dit ailleurs —, je n’ai aucun souvenir d’avoir vu un chat comme symbole et qui m’aurait inspiré à le reprendre.
Une seule fois, je me souviens d’avoir vu dans une manif, quand et où ? je ne sais plus… un chat sur un drapeau noir. (J’ai retenu que c’était des camarades allemands ou un seul individu qui le brandissait). En revanche, je n’ai aucun souvenir sur celui de l’OCL.
Par la suite, des années après, j’ai pu effectivement voir un chat sur une affiche ou un document de cette organisation. Mais ce chat demeura invisible et quelque soit la date où il apparut, il n’eut aucun impact dans le mouvement ni auprès de la population.
Quant à ce logo CNT, sur le moment il n’a pas fait tout de suite l’unanimité et certains camarades demandaient pourquoi un chat ?
C’est progressivement qu’il a fini par être admis surtout à partir de 95, pour la raison que les camarades constatèrent sa bonne visibilité et son succès. Ensuite, des milliers de tracts l’ont définitivement popularisé.
Dans son article du CS le camarade parle de l’année 1992 à partir de laquelle « la CNT s’empare du matou ». Ce qui n’est pas exact puisque au moins sur Paris il est déjà utilisé dès 1988 ! (voir les documents ci-joints)
On le retrouve dans le livre des éditions CNT-RP L’Éthique du syndicalisme de Pierre Besnard imprimé en 1990.
C’est pourquoi la version que donne Papy ne correspond pas avec celle du chat CNT !
Jusqu’à son article, je n’avais jamais publiquement revendiqué une quelconque responsabilité ou à de rares occasions, le plus souvent en privé lorsque des camarades demandaient l’origine de ce logo.
Même à la CNT, la plupart des militants ignorent cette histoire, seuls les vieux pourraient la confirmer mais beaucoup ont quitté cette organisation. Les autres se taisent car je l’ai moi aussi abandonné !
Mais soyons clairs et sachons relativiser les propos de cette contribution, on ne parle que de chat… pour autant ne sous-estimons pas les petites histoires qui parfois sont éclairantes !
De toute façon, c’est à travers mon activité militante que j’ai réalisé ce logo, au sein d’une démarche collective où l’apport individuel ne s’exerce qu’à cette condition . Celui-ci ne m’appartient donc pas. Les précisions que j’apporte sont donc anecdotiques.
Toute fois, à sa façon, la petite histoire éclaire la mémoire militante qui opère des oublis, des exagérations ou même propose des versions différentes de la réalité.
Mais au-delà de la paternité personnelle de Papy ou de ma pomme, je retiendrais que la symbolique du chat devait correspondre à une époque et à une sensibilité susceptible de bien l’accueillir…ce qui explique que plusieurs personnes — en même temps ou pas — ont eu la même idée !
Incontestablement la silhouette du chat hérissé a exprimé la rébellion et pendant un temps une organisation comme la CNT a pu l’incarner mais depuis c’est une autre histoire et même, surtout à la CNT région parisienne où il parait de plus en plus probable que ce chat a perdu son esprit rebelle et a fini par être domestiqué !
Phan-van jean-louis

 

Affichage par année

385 affiches :

 


    [3e Salon du livre anarchiste de Montréal 2002]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    3e Salon du livre anarchiste de Montréal 2002]. — Montréal : Salon du livre anarchiste de Montréal = Montreal anarchist bookfair, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier brun ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (chat noir de profil et étoile) ]

    texte :

    Le troisième

    Salon du livre anarchiste

    de Montréal

    le 17, 18 et 19 mai 2002
    gratuit !

    …des livres, des pamphlets et des revues … des discussions, des débats et des conférences … poésie, des films et de l’art… des ateliers et des panels…
    … et plus…

    Il y aura au moins 60 tables représentant des éditeurs et des distributeurs, des groupes et des collectifs anarchistes de la région de Montréal, du Québec et des États-Unis. Nous invitons aussi des représentantEs de l’Europe et de l’Amérique latine à y participer.

    Le Salon du livre sera le 18 mai, entre 10 h 00 et 18 h 00. Le Salon sera précédé d’un panel le vendredi 17 mai et le Salon sera suivi par une journée entière d’ateliers le dimanche 19 mai.

    1710, rue Beaudry (métro Beaudry)
    Montréal, Québec, Canaduh
    la salle principale sera accessible aux chaises roulantes : service de garde

    info : lombrenoire@tao.ca — 514-844-3207 — http://www.tao.ca/~lombrenoire


    sources :
     

    2011
    Affiche liée


    [La Marmite]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Marmite] / Quino. — [S.l.] : La Marmite, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Brecht, Bertold (1898-1956)
    • Presse citée  : No pasaran (France)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (journal mural) ; dessins et photos (marmites ; toilettes « Bureau de vote. En prime : le papier pour pleurer » ; chat noir cerclé ; manifestation ; échiquier par Quino « Si personne ne travaille à ta place… Que personne ne décide pour toi ! ») ]

    texte :

    La Marmite

    « La seule fonction légitime du gouvernement (..) est /a défense des riches contre /es pauvres, ou de ceux qui ont quelque propriété contre ceux qui n’en ont pas du tout » Adam Smith, 1776.

    Abstention

    Aux dernières élections françaises, les abstentionnistes ont été traînés dans la boue et assimilés aux gens qui faisaient le jeu de l’extrême droite. Suite à l’appel à voter pour les moins pires, les gens sont descendus dans la rue pour clamer leur indignation. Seulement voilà, le manque de projet généralisé qui règne chez les politiques, toutes tendances confondues, si ce n’est le maintien en place d’un système qui ne nous a montré que son côté inopérant, n’a pas fait de cet engagement un levier suffisant pour changer les choses et surtout, pour paraphraser Rimbaud, pour changer la vie.

    Au contraire c’est une réaction de peur qui a guidé les foules en leur donnant l’illusion de faire une vaste opération citoyenne et qui a laissé un sentiment de honte et de compromission en faisant la part belle aux libéraux. En bref, la bourgeoisie, la propriété et la misère intellectuelle restent au pouvoir. Plutôt que de faire une force de ce choix pourtant très clair, qu’est ne pas souscrire à la mascarade électorale, on a traité les abstentionnistes d’indécis et d’apolitiques... alors que ce geste peut être le seul politiquement fort et nécessaire aujourd’hui.

    Actualité de l’autogestion

    Alors que l’autogestion paraît utopiste aux yeux de beaucoup, les exemples historiques sont là : l’Espagne de 1936, pour n’en citer qu’un, lorsque la CNT, la FAI(*) et les masses ouvrières opposèrent la révolution sociale au fascisme et collectivisèrent terres et usines. Mais plus proche de nous existent des expériences autogestionnaires sur base assembléaire sans chef ni élu.Le cas de l’Argentine lors du soulèvement de décembre 2001 est intéressant.

    À partir de ces évènements, des assemblées de quartier ont vu le jour. Chaque quartier ou presque en a organisé de manière hebdomadaire. Ces assemblées sont ouvertes à tous et sont "annoncées" en permanence grâce à des banderoles donnant le jour et le lieu de la réunion.

    Chaque assemblée envoie des délégués, plus ou moins tournants pour l’assemblée inter-quartier. Toutes ces assemblées semblent tenir fermement au principe de mandats impératifs (limité à une ou plusieurs tâches bien précises), de délégués tellement révocables (si ils ne remplissent pas leurs tâches) qu’ils/elles sont élus parfois à chaque réunion... A l’inter-quartier, des thèmes nombreux et variés ont été évoqués. Les questions posées l’ont été au préalable dans chaque assemblée et chaque délégué est censé voter en fonction de l’avis de son quartier. Si de nouvelles questions se posent, il est dit qu’elles "redescendent en bas" aux assemblées. A côté de ces assemblées, il y a aussi les occupations d’usines.

    L’usine de textile Bruckmann par exemple, est une usine occupée à Buenos Aires depuis janvier 2002. Après la révolte de décembre, les patrons sont partis sans rien dire. Les salariés ont décidé de continuer la production. Là aussi, les employés se réunissent régulièrement afin de décider de la marche à suivre et de régler les problèmes qui se présentent. En Argentine, l’assemblée a été adoptée comme forme de discussion, de coordination et de pensée collective pour tous ceux qui ont décidé de s’organiser au-delà des formes classiques de la politique. Ici, c’est donc le discours de la soi-disant "complexité" des choses qui est attaqué. Ce discours qui réserve "la chose publique" aux experts, aux techniciens ; qui nous condamne à la passivité. Le processus assembléaire ouvre la possibilité d’abandonner cette passivité.

    Aujourd’hui, les assemblées, les occupations d’usines, les piquétéros (mouvement de chômeurs) et toutes les autres luttes de base poussent les changements et commencent à créer de nouvelles formes de sociabilité. Elles existent en tant que contre pouvoir effectif.

    D’après un article de NO PASARAN Nov 2002 et un texte du colectivo situaciones publié sur le site de NO PASARAN nopasaran.samizdat.net/

    (*) C.N.T. : confédération Nationale du Travail F.A.I. : Fédération Anarchiste Ibérique

    Aux urnes citoyens

    On se sent bien isolé, près de l’urne. Un sentiment citoyen nous prend à la vessie. Et sous la lanterne de la responsabilité, se souvenant du mot d’ordre : cordon sanitaire contre les extrêmes en chemises brunes, ne soyez pas trop populiste, exprimez vous avec votre raison, rien ne changera nous sommes là pour ça. Glissez votre billet doux dûment rempli dans la fente, et attendez fébrilement devant votre téléviseur le dépouillement qui suivra. Peut être gagnerez vous ? Pour tromper l’attente, faites des paris : il n’y a pas de sot profit.

    « sombre est l’époque où les gens demandent à être déchargés du souci de défense de leurs intérêts réels et de leur liberté » Bertold Brecht

    L’abstention au vote n’est pas de la passivité, il y a d’autres moyens de luttes

    La réalité est que quand on est au pouvoir, les belles idées s’effacent devant un seul et unique but : le maintien du capitalisme sous toutes ses formes (capitalisme d’État ou privé, démocratie bourgeoise, dictature communiste et fasciste). La démocratie véritable est celle ou il y a une véritable liberté, celle ou les individus s’organisent ensemble et ne délèguent plus leur pouvoir sans contrôle. La démocratie directe et l’autogestion sont, par le biais d’assemblées générales, sans chef, seules porteuses de libertés (individuelle et collective). Seule une égalité sociale, économique et politique aboutira à l’éradication du fascisme une fois pour toute !

    Extrait d’un texte paru sur le site de la CNT-AIT (http://cnt-aitinfo/)

    Ne votez pas pour nous !

    "L’État a toujours fait partie du patrimoine des classes dominantes : le clergé, la noblesse, la bourgeoisie. À la fin arrive la bureaucratie quand l’État, ayant épuisé toutes les classes, tombe ou s’élève, comme on veut au rang de machine." M. Bakounine

    Nous défendons un monde où l’État n’intervient pas en cogestionnaire des existences humaines, mais où la vie se réalise pleinement contre les logiques de survie insufflées par cette civilisation post-industrielle.

    Nous ne voulons plus d’hommes politiques qui exercent leur métier comme médiateur entre les marchands et les gens. Nous voulons développer nos existences en toute autonomie. Nous voulons un retour à la générosité qui fait peu de cas de la représentativité. Nous voulons la fin de cette politique de stérilisation massive du vivant et le déploiement des idées, défendant l’homme vivant avec la nature en symbiose, l’impossibilité de s’approprier le bien commun par quiconque, la reconstruction par l’échange.

    Une marche à contre courant. Nous sommes opposés à toute conception du citoyen sur-informé, formaté plutôt, et à toutes sortes de consolations médiatiques. L’État agit en paralysant toute action de la pensée en sclérosant toute opposition de quelque manière que se soit. Nous sommes contre la domestication de l’individu, grâce à l’extension de la précarité et l’agitation du spectre de la peur. Cette société ambiguë qui agite le mouchoir du progrès en même temps qu’elle désire plus que tout le maintien au pouvoir des anciennes formes de domination.

    http://alternative.lautre.net/
    http://collectiflibertaire.free.frapa/
    http://www.ainfos.ca/

    Si personne ne travaille à ta place… Que personne ne décide pour toi !

    ni État, ni patron, autogestion

    Ne votez pas pour eux non plus

    Voyez ces Écolos marrons, anciens pourfendeurs de missiles Pershing qui proposent l’instauration d’une force de frappe européenne. Voyez d’autres réformateurs qui s’agitent dans tous les coins du globe, pseudo défenseurs de la veuve et de l’orphelin et qui se couchent dès que cela sent un peu trop le souffre, pour ne jamais aboutir qu’au maintien de la situation précédente.

    Ce sont des brasseurs de vents, qui n’ont même pas le charme romantique d’un Don Quichotte. Leur but : séduire, séduire, séduire.

    Finalement, ils fonctionnent exactement comme l’extrême droite, ils utilisent des slogans accrocheurs, vides ou embrassant une large possibilité de signifiants (le progrès, en marche, humanisme, nation, unité du pays, etc.) afin d’occulter

    Le pire serait que cela marche, que les gens soient assez bêtes pour être rassurés par ces ventripotents impotents du bulbe cérébral.

    contactez la Marmite : abstinent@no-lo.org


    sources :

    Affiche formée des deux parties A3 à coller ensemble.



    [Soliparty für i2002 …An Tanzen !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soliparty für i2002 …An Tanzen !]. — Berlin : FAU-IAA (Freie Arbeiter und Arbeiterinnen Union : Deutschland), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (trois silhouettes dansantes) ; photo (banderole rouge et noire, en quatre langues « Action directe contre le capital », de la CNT) ]

    texte :

    Soliparty für i2002

    an Tanzen !

    DJ Alousie (Independent alternative)
    Black Star Soundsystem

    i2002 - international solidarfty conference
    29.8. - 1.9. [Zeche Karl, Essen]

    Als vor drei Jahren die erste Internationale Solidaritätskonferenz (i99) in San Francisco stattfand, ging es dort, neben vielfältigen Formen von Erfahrungsaustausch zwischen den Arbeiterinnen, auch um die Konferenz der Welthandelsorganisation (WM) in Seattle. Die Proteste gegen das Treffen der WTO in Seattle gelten heute als Auftakt der sogenannten .Antiglobalisierungsbewegung".

    In den folgenden drei Jahren hat sich viel getan. Während sich die Konturen einer veränderten globalen Ordnung von Wirtschaft und Politik immer deutlicher abzeichnen, machen sich die davon Betroffenen in immer größerer Anzahl wütend Luft.

    In diese Wut mischen sich verschiedene Untertöne. Die Furcht vor den Konsequenzen der _Globalisierung der Ausbeutung" führt bei manchen dazu, Forderungen an _ihre- Wirtschaft und .ihren r Staat zu stellen, daß man sie vor dieser Globalisierung schützen solle. Dabei übersehen sie, daß es aus den veränderten globalen Koordinaten kein Zurück in die trügerische Idylle vermeintlich guter alter Zeiten der Ausbeutung in nationalstaatlichem Rahmen geben wird. Für uns besteht kein Grund, in dieses Konzert einzufallen. Wir sollten vielmehr die neue Situation als Chance begreifen, unsere eigenen Kämpfe weltweit zu vernetzen und das Verständnis davon weiter zu entwickeln, daß wir Weltweir einer Klasse angehören. Es ist dabei vielleicht hilfreich, sich an die Zeit zu erinnern, als unsere Bewegung aus der Mitte dieser Klasse entstand. Wir zogen als andalusische Tagelöhner in die Industrieregionen Kataloniens, aus den Westprovinzen Polens zu den Bergwerken und Hochöfen des deutschen Ruhrgebiets, wir verließen Italien, um in den Schlachthöfe am Rio de la Plata zu arbeiten. Auf der Suche nach einem Einkommen, einem besseren Leben, nach mehr Freiheit, auf der Flucht vor den Repressalien der Bosse und ihrer Polizei, war unsere Klasse immer mobil und im wahrsten Sinne des Wortes global. Im Handgepäck schmuggelten wir häufig unsere Ideen von einer anderen Welt ohne Ausbeutung und staatliche Unterdrückung über Ländergrenzen und Kontinente. Und natürlich unsere Erfahrungen aus den Kämpfen. Erfahrungen, die auf diese Weise weitergetragen wurden, die zirkulierten, sich neuen Situation anpaßten, sich ausbreiteten.

    Zu Beginn des neuen Jahrhunderts sind immer noch oder schon wieder Millionen von Menschen rund um den Globus in Bewegung und auf der Suche nach einem Einkommen und einem besseren Leben. Die Zahl derer, die am eigenen Leibe erfahren, daß das kapitalistische Wohlstandsversprechen nicht mehr ist, als eine bunt-getünchte Fassade, hinter der immer mehr von unserem Leben unter zunehmend schlechteren Bedingungen verschlungen wird, steigt in den letzten Jahren wieder stetig an.

    Ziel unserer Konferenz ist es, einen Grundstein für eine Gegenmacht zu legen

    Mit dem weltweiten Angriff auf unsere Klasse, wächst auch der Druck auf die in syndikalistischen oder unionistischen Organisationen vereinten Arbeiterinnen. Das drückt sich in einer deutlich gestiegenen Zahl von Kämpfen aus, die wir in vielen Regionen der Welt in den letzten Jahren geführt haben. Dabei hat sich gezeigt, daß unser primäres Kampfmittel, die Direkte Aktion in ihren verschiedenen Formen, in aller Regel wesentlich effektiver ist, als die devoten Verhandlungsrituale der klassischen Gewerkschaften. Einige dieser Kämpfe wurden durch Arbeiterinnen aus anderen Regionen (propagandistisch) unterstützt und konnten so gelegentlich ein noch wirksameres Bedrohungspotential gegenüber den oft multinationalen Firmenleitungen entfalten.

    Wir möchten mit der Internationalen Solidaritätskonferenz i2002 einen Austausch über die unterschiedlichen Formen der Entgarantierung organisieren : Welche (Abwehr-) Kämpfe führen wir, welche Erfahrungen haben wir in diesen Kämpfen gesammelt ? Welche Fehler haben wir gemacht ? Welche Strategien haben wir entwickelt ? Wie gehen wir mit der rassistisch motivierten Spaltung der Arbeiterinnen um ? Wie können wir unsere Kämpfe globalisieren und uns gegenseitig unterstützen ?

    Gemeinsam Strategien und Taktiken des Kampfes über direkte Aktionen entwickeln, heißt nicht nur, daß wir unmittelbar dort, wo wir uns befinden, unsere Bedingungen beeinflussen können. Vielmehr können wir damit auch Beispiele und Hoffnung e andere geben. Mit einem Austausch und einer solidarischen Unterstützung untereinander können wir unseren Vorstellungen von einer freien Gesellschaft ohne Ausbeutung und Unterdrückung eine neue Dynamik geben. Eine libertäre Umwälzung ist mehr denn je notwendig, wenn wir nicht in der kapitalistischen Barbarei versinken wollen. In diesem Sinne wollen wir uns austauschen und inspirieren !

    www.fau.org/i2002

    Fr 05.07. Fischladen, 21:00

    F’hain | Rigaer Str. 83 | U-5 Samariter Straße

    ViSdP Karl Plättner Mühsamstraße 34. 10247 Berlin


    sources :
     



    [Carnets d’un intérimaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Carnets d’un intérimaire] / Luz_. — Lyon : CNT_F (France) : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Martinez, Daniel
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (chat noir cerclé lisant, chat noir hérissé) ; dessin (capitaliste gras avec cigare allongé sur ouvrier maigre à quatre pattes« Vous manquez de flexibilité, mon cher… — … on sent les os. ») par Luz ]

    texte :

    Carnets d’un intérimaire

    Le gendre idéal de demain sera intérimaire. Ce slogan du patronat intérim tend à devenir réalité. Manpower va bientôt remplacer officiellement l’ANPE. De plan social en licenciement économique en passant par toutes les formes de restructuration, une bonne partie de la classe ouvrière pointe dans les boîtes intérim.

    Daniel Martinez, licencié économique par RVI à Bordeaux, nous présente à travers ses « Carnets d’un Intérimaire » son quotidien chez BIS. De mission en mission, on suit la lente dégradation de sa condition d’homme.

    L’intérim, c’est la fin du droit du travail, plus de vêtements de travail et de sécurité, pas de primes pour les boulots durs et insalubres. On lui octroie généreusement un salaire au niveau du Smic.

    L’intérim, c’est travaille et ferme ta gueule, car pour celui qui l’ouvre, c’est la fin des missions, et la dégringolade vers la misère, l’explosion de la famille, la solitude et la rue comme dernier refuge.

    L’intérim, pour en sortir, le poussera à mettre de côté sa dignité de travailleur au point d’aller quémander un emploi stable auprès des élus de droite comme de gauche. Mais son livre nous laisse l’espoir que cette classe ouvrière exploitée, dominée, mais toujours renaissante, se révolte un jour.

    Nous vous invitons à venir en discuter avec Daniel Martinez, le 22 janvier 2005 à 15 h à la librairie La Gryffe.

    Le débat est co-organisé par la CNT du Rhône.

    Extrait de Carnets d’un intérimaire (éd. Agone, 2003) :
    « Lorsque j’ai accepté cette mission, l’agence Bis m’avait dit qu’il ne s’agissait que d’un nettoyage de chantier. Au depart, il n’était aucunement question d’un quelconque transport de cloisons vitrées. Mais « les intérimaires peuvent tout supporter ». On nous fait transporter des portes ignifugées d’un gabarit assez impressionnant. Les vitriers utilisent des poignées avec de puissantes ventouses, que nous n’avons pas. Ils bénéficient d’un taux horaire de cinquante francs en qualité d’ouvriers qualifiés ; nous touchons le SMIC. Exténués, abrutis moralement et physiquement, nous débauchons à 18 heures. Je m’empresse de téléphoner à l’agence pour réclamer la prime de risque dont nous ont parlé les vitriers. Silence gêné. Réponses évasives. Le sous-traitant qui nous emploie n’a pas prévu cette mesure dans son budget. J’ai besoin de fric, j’ai besoin de bouffer. Je ne peux que fermer ma gueule. Combien ai-je côtoyé de copains d’infortune qui travaillaient sans chaussures adéquates ou harnais de sécurité alors que ceux-ci étaient obligatoires ? Combien en ai-je rencontré qui conduisaient un chariot élévateur sans permis de cariste ? À quoi sert l’Inspection du Travail ? ».

    Débat avec Daniel Martinez, samedi 22 janvier à 15 h

    [logo chat noir hérissé] CNT- Union départementale du Rhône — [logo chat noir lisant] La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/


    [ca  2013]
    Affiche liée



    [Le cinquième Salon du livre anarchiste de Montréal 2004]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le cinquième Salon du livre anarchiste de Montréal 2004]. — Montréal : Salon du livre anarchiste de Montréal = Montreal anarchist bookfair, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin, chat noir, titre formé par les fumées d’usine et de logement) ]

    texte :

    Le cinquième

    Salon du livre anarchiste de Montréal

    Samedi le 15 mai 2004, 10 h-18 h
    2515 rue Delisle, métro Lionel-Groulx

    Gratuit !

    Les événements du Salon du livre se dérouleront en anglais, et en français — avec la participation de plus de 50 diffuseurs, de partout en Amérique du Nord et d’ailleurs — des ateliers, des films, et bien plus…

    La soirée d’ouverture aura lieu vendredi, le 14 mai (heure et lieu à déterminer)
    Journée d’ateliers : dimanche, le 16 mai (aussi à 2515 rue Delisle)

    salle principale accessible aux chaises roulantes — les animaux ne sont pas permis dans le bâtiment — aucun produit parfumé ou de noix permis pour des raisons d’allergies — service de garde aux enfants gratuit

    pour plus d’infos : salondanarchiste@taktic.org 514.8659.9090 http://salonanarchiste.taktic.org

    Dans le cadre du festival de l’anarchie


    sources :
     


    [Le propriétaire c’est le vol ! : debout les octets de la terre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le propriétaire c’est le vol ! : debout les octets de la terre !]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : BloukBlouk (2003-2010), collectif
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; logos (« murs blancs, peuple muet ! », chat noir cerclé lisant) ; dessin (pingouin du libre avec pied de biche et fléche cerclée des squarts) ]

    texte :

    Le propriétaire c’est le vol !

    Debout les octets de la terre !

    La première fois que vous vous êtes servis de l’alphabet pour écrire vos premières phrases, on ne vous pas demandé de payer l’utilisation des lettres. De toute façon à 5 ans vous aviez la tête ailleurs. La première fois que vous vous êtes servis d’un ordinateur pour faire votre CV, ou faire un graphique, on ne vous a pas demandé de payer. De toute façon on vous avait copié Word et Excel.

    Mais la différence c’est que si l’alphabet est gratuit, le traitement de texte ne l’est pas. Un jour son format peut changer et vous serez obligé de passer à la nouvelle version en payant, pour ne pas être coupé des messages du monde extérieur.

    Internet qui avait été inventé au départ pour permettre à des utilisateurs de machines différentes de communiquer entre elles est aussi en train de se refermer, puisque de plus en plus de sites réclament impérativement le navigateur web de Microsoft pour fonctionner.

    Avec l’extension des brevets sur le logiciel et la course effrénée aux mises à jour payantes beaucoup se posent la question de la libre circulation des informations dans le monde.

    Des logiciels libres ont donc vu le jour, qui sont gratuits et modifiables, comme OpenOffice.org pour le traitement de texte, Mozilla pour l’Internet, GNU Linux pour le système d’exploitation. Ils sont développés par des collectifs de bénévoles sur Internet.

    Pour découvrir ce que sont les logiciels libres et ce ce qui les menace actuellement - brevetage, loi sur l’économie numérique - nous vous invitons à venir rencontrer Blouk Blouk, atelier d’informatique libre lyonnais qui veut rapprocher militantEs politiques et militantEs des logiciels libres.
    Débat organisé dans le cadre du festival FELE-E-S ! du Collectif Lyonnais Après Gênes (Clag)

    La technique ne concerne pas que les techniciens !

    Débat avec BloukBlouk, jeudi 13 mai à 18 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo chat noir lisant] La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/Le-proprietaire-c-est-le-vol.html