religion et spiritualité (en général)

 

 

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    [N° 357 - Commune de Paris - Xe arrondissement - Deuxième rapport sur la recherche des crimes commis à l’église Saint-Laurent]

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    N° 357 - Commune de Paris - Xe arrondissement - Deuxième rapport sur la recherche des crimes commis à l’église Saint-Laurent]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Leroudier, Jérôme (1814-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 357 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 357

    COMMUNE DE PARIS

    XE ARRONDISSEMENT

    DEUXIÈME RAPPORT SUR LA RECHERCHE DES CRIMES COMMIS À L’ÉGLISE SAINT-LAURENT

    NOTICE

    Le passé

    Dès les premiers siècles de la monarchie française, l’église Saint-Laurent fut édifiée où se trouve aujourd’hui le couvent de Saint-Lazare. Plus tard, cette paroisse fut transportée de l’autre côté de la route, c’est-à-dire dans le cimetière, place qu’elle occupe encore aujourd’hui.

    La première pensée qui vient à l’esprit, c’est qu’un conduit souterrain devait exister entre Saint-Lazare et l’église actuelle, ainsi qu’il en a toujours existé entre les maisons religieuses des deux sexes, pour faciliter les orgies de la gent cléricale. Il en était de même pour les châteaux féodaux, où des passages secrets permettaient de s’échapper aux heures de danger. Partant de là, rien de plus compréhensible, rien de plus saisissant que la déduction qui en jaillit.

    Grâce au voisinage de Saint-Lazare, l’église Saint-Laurent était pourvue d’autant de femmes ou jeunes filles que ces de Sade tonsurés pouvaient en désirer. Le mécanisme était des plus simples : Ou l’objet convoité était enlevé, ou bien une banale accusation de sortilège, d’adultère ou d’impiété était invoquée, et l’accusée, femme ou fille, était cloîtrée, circonvenue et livrée sans défense possible à ces monstres de luxure. La famille même cessait d’être une sauvegarde, car la recluse, étant soustraite à tous les regards, passait pour s’être volontairement retirée du monde dans un esprit de repentir.

    Les établissements séquestrant les femmes étaient multiples. Combien d’orphelinats, de couvents, de refuges ! Ces débauchés n’avaient que l’embarras du choix, et les victimes marquées, les supérieures de ces établissements s’empressaient de les livrer. D’ailleurs, la résistance leur était impossible, car il y allait de leur intérêt, et même de leur vie qui était en jeu. On sait que l’influence des prêtres était irrésistible : leur caractère sacré, l’acquiescement des chefs de famille, leur puissance absolue, les vœux imprudents ou forcés, la crainte de leur vindication, puis l’imagination et le tempérament, tout leur venait en aide ; tout concourait à leur triomphe odieux. Bref, l’épouse ou la jeune fille disparaissait de la société sans laisser de trace, et tout était au mieux pour l’âme des victimes ainsi que pour la sainte cause ; c’était encore le Parc-aux-Cerfs, mais abrité par le ciel.

    Malheur à l’écrivain assez osé pour soulever un coin du voile ! pour lui, dans le passé, c’était la torture et la mort ; et encore aujourd’hui, la ruine, la prison et l’anathème des privilégiés. Ce ne sont pas là de vaines allégations, c’est la rigoureuse appréciation des faits.

    Le présent

    Mais admettons qu’en ces derniers temps le passage souterrain n’existait plus ; supposons que l’épouse ou la jeune fille arrivait aux bras de ces hypocrites par la grande porte, sous l’influence abusive des sacrements, en passant par le confessionnal ou la sacristie, peu importe ! Paris tout entier ne s’en lèvera pas moins indigné !... navré !... Qu’il descende dans la crypte placée derrière le chœur : là, un spectacle sans nom frappera ses yeux ! des cris déchirants se feront entendre !... Écoutez :...

    « Les prêtres, nos bourreaux impitoyables, après nous avoir attirées ici par force ou par ruse, après avoir assouvi sur nous leur brutale lubricité, se lassèrent bientôt ; alors il nous fallut faire place à de plus jeunes ou de plus belles ; puis, après les outrages d’une dernière orgie, nous lûmes endormies par l’effet d’un puissant narcotique, livrées sans résistance possible à ces monstres, qui nous dépouillèrent de nos vêtements et nous lièrent si fortement, que l’on peut voir encore la contraction des os les uns contre les autres. Au bout d’un certain temps, l’ivresse du narcotique s’étant dissipée, le sentiment de l’existence nous revint ; des terreurs, des angoisses inexprimables nous saisirent —, nous cherchâmes d’instinct à nous dégager des liens et de la terre qui nous oppressaient ! Vains efforts, nos liens nous paralysaient ; seule, notre tête put se tordre sous la terre encore molle ; nous essayâmes d’aspirer le peu d’air ambiant provenant d’un escalier et d’un soupirail ; c’est pourquoi toutes nos têtes sont tournées vers ces issues, cherchant à boire le peu d’air s’infiltrant entre les interstices de la terre. Comprenez nos tortures ; comprenez ; notre agonie, notre lutte contre l’étouffement produit par la terre emplissant notre bouche à chaque effort tenté pour respirer. Touchez nos mâchoires contusionnées et horriblement ouvertes. Autant de cadavres, autant de martyres !... Flétrissez, maudissez nos bourreaux ! Le crime impuni est là !... visible !... palpable !... écrasant ! Faites-vous justiciers ! Soyez nos vengeurs ! »

    ...Elle vient enfin, la Justice majestueuse, inexorable ; elle arrive ! Car rien ne l’arrête, ni le temps, ni l’espace ! Elle porte en ses mains la balance et le glaive étincelant. Ah ! misérables ! vous pensiez être à l’abri de toute revendication ; mais c’est en vain que vous aviez rempli la crypte des os de nos aïeux ; des mains hardies, des mains vengeresses, les ont soulevés et mis à nu la tombe accusatrice. L’heure terrible sonne enfin pour vous ! L’avenir confesse le passé ! Les pages de votre histoire s’imprimeront avec du sang et seront lues à la lueur sinistre de vos bûchers.

    Après avoir vidé l’ossuaire, après avoir dégagé l’humus enveloppant ces restes terrifiants, la science calme et froide est venue constater que ces débris appartenaient tous à des infortunées enterrées depuis moins de dix ans. Or, le règne du dernier curé en a duré dix-sept. Mais qu’importe la date du crime, il n’y a point de prescription pour lui.

    Oh justice ! si tu mesures la grandeur de la peine à celle du forfait, ton glaive s’émoussera, surtout si tu nombres les victimes pressées et superposées ; les mots seront impuissants pour exprimer ton indignation, pour écrire ton enquête !

    …Et toi, Peuple de Paris, peuple intelligent, brave et sympathique, viens en foule contempler ce que deviennent tes femmes et tes filles aux mains de ces infâmes ; viens les reconnaître, les compter, elles sont tiennes. Ouvriras-tu enfin les yeux sur les faits et gestes de ces corrupteurs de l’esprit, de ces assassins du corps ! Persisteras-tu dans ton aveugle apathie ; laisseras-tu toujours tes femmes, les filles, hanter leurs églises, ces lupanars occultes ? Ah ! si ta colère n’éclate pas, si tes yeux ne flambloient, si tes mains ne se crispent, fais alors comme Charles-Quint, couche-toi, vivant, dans ton cercueil.

    Mais non, tu comprendras, tu te lèveras comme Lazare ! tu couronneras la femme des rayons de l’intelligence, sans quoi point de salut pour le monde ; surtout, tu feras bonne garde devant ce charnier, durant un siècle s’il le faut !... Ce sera ton phare lumineux pour guider l’humanité jusqu’à l’heure suprême de l’association de toutes les sublimes harmonies !

    Paris, le 3 mai 1871.

    Pour la Municipalité, LEROUDIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 534.




    [Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure sur « Les crimes de Dieu »]

    notice :
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    Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure sur « Les crimes de Dieu »]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Lemanceau, E.
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Théâtre des Menus-Plaisirs
    16, Boulevard de Strasbourg, 16

    Le samedi 12 septembre 1896, à, huit heures et demie du soir

    Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure sur « Les crimes de Dieu »

    Aux Parisiens

    Se semant encouragés, les cléricaux déploient une rare activité ; les prétendants et leurs courtisans ne prennent plus la précaution de dissimuler leurs espérances de restauration, restauration dont les honneurs qu’on va rendre à l’autocrate russe ne sont qu’une répétition générale. Le gouvernement assiste, souriant, à ce retour offensif de la secte monarchico-religieuse.

    Francs-Maçons,

    Souffrirez-vous plus longtemps que ceux des vôtres qui gouvernent n’aient de faveurs que pour les prêtres et leurs protégés ?

    Libres-Penseurs,

    Supporterez-vous davantage que, torturant l’esprit et la lettre de lois tellement odieuses qu’on les a dénommées “scélérates”, les inquisiteurs de la magistrature étouffent la pensée et suppriment le droit d’écrire et de parler ?

    Démocrates,

    Tolèrerez-vous que des ministres républicains conspirent avec ceux qui rêvent de confisquer les quelques libertés conquises par le peuple en révolte ?

    Indépendants,

    Vous, enfin, qui n’êtes inféodés à aucun parti politique, vous qui ne relevez d’aucune organisation, d’aucun groupement, vous qui avez su vous garder fiers et libres, allez-vous attendre, pour vous dresser en indisciplinés, que soient accomplis les attentats qu’on projette contre votre indépendance et votre dignité ?

    Parisiens,

    L’heure est grave. Le but est en haut, tout en haut : vers les altitudes où radie la lumière ; la moindre faiblesse peut nous précipiter dans les régions enténébrées où, durant des siècles, les homme-noirs tinrent les générations enchaînées dans la servitude de l’ignorance et l’esclavage des superstitions.

    Ne nous endormons pas dans une criminelle insouciance.

    Ce n’est point l’existence d’un parti qui est en jeu ; c’est l’avenir même de l’humanité.

    Nous traversons une phase, décisive peut-être, de la lutte séculaire entre le Mensonge et la Vérité, l’Ignorance et le Savoir, le Dieu tyran et l’Individu libre. Pendant qu’il en est temps encore, agissons.

    Aux trente-six mille chaires d’Église qui distillent la fiction décevante de la Foi, opposons les tribunes des réunions publiques où retentira la réalité tangible, démontrable.

    Écrivons, parlons, agissons en hommes résolu » à repousser dans leurs confessionnaux et leurs sacristies les individus qui tentent de convertir la terre en un cloître colossal.

    Ce ne sera pas trop des efforts de tous pour terrasser la honteuse coalition des républicains ralliés à la Monarchie et des monarchistes ralliés à la République.

    Les organisateurs.

    Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 13 centimes.

    L’Imprimeur-Gérant : Lemanceau.


    sources :

    Dernière page de : Le Libertairen° 44 (13 au 18 septembre 1896).




    [Grand meeting public sur l’Inquisition en Espagne, par Charles Malato et Sébastien Faure]

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    Grand meeting public sur l’Inquisition en Espagne, par Charles Malato et Sébastien Faure]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; répression  ; terrorisme  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Butaud, Georges (1868-1926)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Girault, Ernest (1871-1933)  ; Malato, Charles (1857-1938)  ; Murmain, Élie (1862-1913)  ; Prost, Francis (1873-1948)  ; Tennevin, Alexandre (1848-1908)  ; Tortelier, Joseph (1854-1925)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Au Tivoli-Waux-Hall, reu de la Douane, le mardi 5 janvier 1897, à 8 h 1/2 du soir

    Grand meeting public

    Organisé par la Libertaire

    sur l’Inquisition en Espagne

    Conférence

    par Charles Malato et Sébastien Faure

    Prendront également la parole :
    Buteaud, Girault, Murmain, Prost, Tennevin, Tortelier, etc., etc.

    Camarades !

    Il se passe en Espagne des choses épouvantables dont, à part l’Intransigeant, la presse quotidienne n’a presque pas parlé.

    Voici les faits :

    On n’a pas oublié qu’au cours d’une procession religieuse, à Barcelone, une bombe éclata. L’auteur de cet attentat restant inconnu, le Gouvernement Espagnol profita de la circonstance pour arrêter plusieurs centaines de personnes suspectes de tendances républicaines ou de convictions anarchistes.

    Incarcérés dans la forteresse de Montjuich, ces malheureux y subirent les horribles tortures en usage durant les siècles maudits de l’Inquisition : les prisonniers furent soumis au régime de la morue salée et privés de toute boisson ; on les força à marcher nuit et jour et, quand la fatigue les terrassait, c’est à l’aide des lanières déchirant la peau des suppliciés, des tisons rougis pénétrant dans leur chair, des ongles arrachés, des testicules comprimés et broyés, des lèvres tailladées, qu’on leur faisait rouvrir les yeux et reprendre leur marche. Bref, le récit plein d’horreur des raffinements barbares auxquels recoururent les tortionnaires dépasse l’imagination.

    Sans autres preuves que les vagues aveux et dénonciations arrachés aux patients entre deux cris de douleur ou deux râles d’agonie, une Cour Martiale vient de condamner huit accusés à la peine de mort, quarante à vingt ans de prison et vingt-sept à huit années de la même peine

    Camarades !

    C’est contre cet arrêt infâme et les procédés qui en ont été la préface que nous en appelons à vos sentiments de justice.

    Il ne s’agit pas seulement d’exprimer la pitié que nous ressentons pour les victimes et l’horreur que nous inspirent les bourreaux.

    Cette manifestation — qu’il faut imposante — doit surtout avoir pour objet : d’affirmer à la face des oppresseurs l’étroite union des foules opprimées ; d’affermir et de développer dans le peuple Espagnol ses sentiments de fierté, de révolte et de haine contre l’Espagne monarchique et catholique ; enfin de faire savoir à notre gouvernement de curés que, s’il était jamais tenté de raire revivre en France la tradition des Torquemadas que le clérical Canovas acclimate en Espagne, il trouverait devant lui debout et insurgé, le peuple des journées révolutionnaires.

    Si nous voulons, camarades, que notre clameur d’indignation soit entendue, il faut que des milliers de poitrines la profèrent.

    Soyez donc en foule au meeting public du mardi 5 Janvier.

    Les organisateurs

    Pour couvrir les frais, entrée : 50 centimes.— (Nota : les dames sont admises)

    Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes.

    Paris. — Imprimerie spéciale du Libertaire, 58, rue Greneta.


    sources :

    Dernière page de : Le Libertaire n° 60 (31 décembre 1896-5 janvier 1897).




    [A enep ar veleien]

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    A enep ar veleien]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; [40 ?] × [27 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Barrier, Léon
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    A enep ar veleien

    Mignoned a bep bro,

    Epad ma proaniomp doug an deiz evit lakat an douar da zougen kals froues, hag ober d’eus outo traou util, an eskibien, ar veleien, ar menech a ra eur gompagnunez pinvindic, goloet mad ha bevet mad en ho leziregez.

    Cavout a ra deoc’h ne reont netra ? An draze a ve control d’ar viriones.

    Cetu ama labour an dud se.

    Distagua calon an den d’eus traou ar bed man, lak anezan da blega ep klemm dindan e veach, adda en e speret ar spount d’eus eur bunision éternel hag an esperans en eur recompans hep fin, en hevelep fesson ma velomp speret an den luskellet ato être eun ifern leun a enkres, hag eur barados a eurusted ; lakat er sperejou an dra iskis-se, ar feis, pechini a Zifenn klask ar virionez hag a bermet d’ar pinvindic gwaska var ar paour, a laka tin dud da blega, evel pa vent dall, dindan ar gouarnamant, faussi ar c’hredennou var traou ar bed-ma, en eur c’holo ar sperejou gant superstisionou ridical, a cuzat outho ar gwirionesiou ar sklerra ; renta ar goustians aounik evit ma plego ato ar re vian d’ar re vras, brevi an dud digabestr ar re galouneka ; gwaska kement den a c’houlen liberte ; en eur guer lakat da badout paourentes, sentidigues a kredennou iskis ar bobl pare a ra ho finvidiguez, ho nerz hag ho galloud.

    Cetu az fallagries ar friponet se.

    Histor an amser passeet a ziskwez d’heomp penos abaoue meur a gant vloas an dud soudanennet a labour er guisse, hag a implij hep skrupul kement moyen a zo en ho galloud.

    Profita d’eus gret eus an amseriou a ignorans evit stlabeza speret an den gant kredennou faus : eun Doue e tri den eur vaoues mam ha gwerc’hès, cun tamm kouign carguet a gorf ha goad Doue el unan ; eun Doue leun a vadeles hag visericord o condaouni d’an tan eternel kement hini ne blego ket de lezen ; eun ilis carguet da ranna donezonou ha punisionou an oll galloudek ; tud da bere so roet eur galloud hep termen var an douar hag en env…

    Divezatoc’h, sklerijenned gant an deskadurez, ar sklerijenned gant an deskadurez, ar skiant n’em zirollas a enep an diotachou se, an tiranted a inflijeas ar poaniou ar re vrassa d’an dud desket, d’an dud a skiant evit ober dezo tevel.

    Egiz loened gouez, direiz ha didruez, ar pabed, an eskibien, ar religiused a gassas d’an tan meur a vill den tamallet seulamant da ganut neubeut a feis.

    Hag ar c’hriminaled se d’eus pere an torfejou a lakea da sevel an doujer hagar spount e koustians an dud, an ilis a renke anezo etouez ar Zent.

    An amzeriou milliguet se eus an inquisision, an ilis a essa hirio ho ressussita. Er broiou a c’houzano c’hoas ol galloud ar vellein, ar guiziou - se n’ho deus kollet netra eus ho c’hrueldet. E Barcelone, neves-so, gouarnamant ar spagn catholie n’eus condaounet d’an tourmanchou ar re spountussa meur a gant den evit oblija anzao ar pez n’oa ket en ho speret.

    E Frans, ar religion a so neubeutoc’h eur greden eguet eun nerz etre daouarn ar velein hag ar mistri.

    Cetu penrac ar belec, evit ober gant an dud hag an amser, en deus chanchet ar fesson eus e Zoareou trabassus.

    Dre ar s’hol, e klask kemer ar vugale.

    Dre ar govession, e ma er famillou.

    Dre ar « patronachou » e krog er yaonankis.

    Dre ar « vreuriezou catholic » e kendelc’h var bar an oad ar galloud en d’eus kemeret var ar yaouankis.

    Dre ar « syndicajou » e talc’h ar labourer, an artisan, memes er meas eus an atelier, didan surveillans ar patron.

    Dre an euvrou hanvet a « aluzen » e talc’h soumetet an dud paour a c’hoantafe disratc’ha gant ar vizer.

    Rog peurveuia, avechou oc’h ober lazic, rust ha didruez pe karantesus hervez an occasion, ato troïdellus ha druillet, belec a zo ato doujet.

    Camaradet,

    A gortoz a reimp ma ve re Zivezet evit en ean zifenn Gortoz a reimp ma tizroo ar brini du da daga achanomp, hag int barpet gant ar gouarnamant ?

    An draze a ve digalon ha diskiant.

    Labouromp eta.

    Bras eo an niver eus ar re a anaves ar sotoniach eus a lavarioc ar velein hag an dud ipokrit a zo endro dezo. Mes keu lezirek int ma reont netra evit n’em Ziouali a enep ioulou fall an dud-se pers Zalc’h erog enomp hag hirio evel biscoas adversourien ar Progres hag al Liberte.

    Ar re a vell mad an danjer a zo ho dever divuna ar re bouer, ha punta ar te digalon.

    D’ar stratill savet gand ar soudanennou hag ho c’honsortet, respontomp en eur adda ar viriones en pep korn eus ar vro. Greomp reunionou, lakeomp hor skrijou var ar mogeriou hag etre daouarn pep den ; er guiz -se e vo skignet d’an eil pen d’eguile eus ar vro enr C’hourant ouz pehini den na hello enebi, hag a gasso adren an dud a zo o micher deski geier d’ar bohl.

    Mes surtout, den na dlé conta seulamant var bolontes vad ar re-al. Pep-hini a rank cavout enan e-unan ar volontes ar gourach da labourat.

    D’al labour eta mignonet. Ar velein a dag qc’hanomp. En em zifennomp !

    Ce manifeste ne peut être affiché que revêtu d’un timbre de 0 [fr.] 06 centime.

    [Imprimeur-Gérant L. Barrier. Paris, 58, rue Grenéta]


    sources :

    Texte en breton prenant la moitié de la dernière page de : Le Libertaire n° 88 (du 16 au 22 juillet 1897).




    [Contre le cléricalisme]

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    Contre le cléricalisme]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Lemanceau, E.
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Contre le cléricalisme

    Camarades de tous les pays !

    Tandis que nous peinons de longues journées pour féconder le sol, lui arracher ses produits et les transformer en objets utiles, les évêques, les prêtres, les moines, constituant une caste riche, bien abritée et confortablement nourrie, vivent dans l’oisiveté.

    Est-ce à dire qu’ils ne font rien ? — Ce serait contraire à la vérité. Ces gens-là s’occupent :
    Arracher aux souffrants le souci de leur félicité sur la terre ; leur faire accepter sans révolte l’adversité qui les accable ; semer dans les imaginations la terreur d’un châtiment éternel en même temps que l’espoir d’une récompense sans fin, en sorte que l’esprit humain flotte sans cesse entre un enfer de tortures et un paradis de béatitudes ; glisser dans les cerveaux cette absurdité : la foi qui, interdisant l’examen, prépare, facilite, assure l’oppression des riches sur les pauvres et l’aveugle soumission des peuples aux gouvernants ; fausser le jugement populaire sur les choses de la vie, en enveloppant l’intellect d’une atmosphère mystique qui lui cache la brutale réalité ; spéculer sur les consciences rendues timorées par un respect stupide des formes propriétaires et hiérarchiques de notre criminelle société briser les généreuse énergies ; étouffer les saines colères ; comprimer les révoltes libératrices ; en un mot prolonger — eu cherchant à les justifier — le dénuement des foules qui entretient leur opulence, l’obéissance des masses dont est faite leur domination. l’absurdité des dogmes d’où procède leur influence ;

    Telles sont les sinistres occupations de ces bandits.

    L’Histoire nous enseigne que, depuis des siècles, la caste sacerdotale travaille à ce but, recourant, sans scrupule. aux moyens, quel, qu’ils soient, dont elle peut user.

    Elle profita des époques d’ignorance pour souiller l’intelligence humaine de croyances ridicules : un seul Dieu en trois personnes ; une femme vierge et mère ; un pain à cacheter contenant le corps et le sang de Dieu lui-même ; mi Être de bonté et de miséricorde infinies vouant aux flammes éternelles quiconque ne se conforme pas à sa Loi ; une Église dispensatrice de hi mansuétude et de la colère divines ; des hommes revêtus, par le sacerdoce, d’un pouvoir illimité sur la terre et dans le ciel.

    Lorsque, plus tard, éclairée par le savoir, la pensée s’insurgea contre les inepties de cette doctrine, ces imposteurs recoururent au supplice pour imposer silence aux savants, aux philosophes. Avec une implacabilité qui ne fut égalée que par les raffinements de leur férocité, ces monstres à face humaine : papes, évêques, religieux, envoyèrent an bûcher, par centaines de milliers, des personnes convaincues ou simplement soupçonnées de schisme, d’hérésie ou d’incrédulité.

    Et tandis que les crimes de ces tortionnaires soulevaient de dégoût et d’horreur la conscience humaine, l’Église les inscrivait au nombre de ses Saints.

    Ces temps maudits d’Inquisition, l’esprit clérical tente aujourd’hui de les ressusciter. Dans les pays qui subissent encore la toute-puissance des prêtres, ce régime barbare n’a rien perdu de sa cruauté : à Barcelone, l’homme d’État de l’Espagne catholique a soumis récemment aux plus épouvantables tourments plusieurs centaines de personnes, dans le but de leur arracher des aveux.

    En France, la religion est moins une croyance qu’une force au service des dirigeants et des patrons. Aussi, le cléricalisme, s’adaptant aux nécessités du milieu, a-t-il modernisé ses procédés inquisitoriaux :
    Par l’éducation, il cherche à s’emparer de l’enfance ;
    Par le confessionnal, il s’introduit dans la famille ;
    Par l’œuvre des patronages, il pèse sur l’adolescent et le jeune homme ;
    Par les cercles catholiques et les groupements chrétiens, il s’efforce de conserver sur l’âge mûr l’influence acquise sur la jeunesse ;
    Par les syndicats mixtes, il maintient l’ouvrier, même hors l’atelier, sous la surveillance du patron ;
    Par les œuvres dites “de charité”, il garde eu soumission les déshérités que la misère pourrait pousser à la révolte.
    Tour à tour impérieux ou caressant, arrogant ou souple, sévère ou bienveillant, le clérical, essentiellement tortueux et compliqué, s’impose ou se fait accepter.

    Camarades !

    Allons-nous attendre qu’il soit trop tard pour réagir ? Allons-nous assister, impassibles, au retour offensif du parti clérical encouragé, soutenu par la complicité gouvernementale ?

    Ce serait lâcheté et folie !

    Agissons donc !

    Il est considérable le nombre de ceux qui reconnaissent l’absurdité des croyances religieuses et détestent les hypocrites de Sacristie. Mais — indolence ou veulerie — ils ne font rien pour arrêter les continuelles tentatives d’empiètement de ces incorrigibles ennemis du Progrès et de la Liberté.

    C’est à ceux qui sont pénétrés de l’imminence et de la gravité du péril, qu’incombe la noble mission de secouer les apathiques, de viriliser les lâches.

    À l’agitation fomentée par les porte-soutanes et leurs acolytes, opposons l’énergique propagande que nous inspirera la force de nos convictions anti-religieuses. Que les conférences se multiplient ; que les réunions se succèdent ; que nos manifestes soient sur tous les murs et dans toutes les mains ; ainsi se formera, d’un bout à l’autre du territoire, un irrésistible mouvement qui fera reculer les propagateurs d’un doctrine mensongère et déprimante.

    Mais surtout, que nul ne s’en remette entièrement à l’initiative des autres. C’est en soi que chacun doit puiser la volonté et le courage d’agir. À l’œuvre, camarades ! Le cléricalisme est menaçant. Défendons-nous !

    Le “Libertaire”.

    Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes.

    Paris. — Imprimerie Lemanceau, 58, rue Greneta.


    sources :

    Dernière page de : Le Libertaire n° 62 (du 15 au 21 janvier 1897).



    [Contre les religions]

    notice :
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    Contre les religions]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Barrier, Léon
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Contre les religions

    Répondant à nos premiers manifestes. les cléricaux ont montré une fois de plus leur mauvaise foi et la nudité misérable de leurs arguments.

    Nous savons cependant apprécier le prix de leurs tumultueuses réponses à leur juste valeur. On ne se défend aussi âprement que lorsqu’on se sent sérieusement menacé. Nos premiers coups avaient donc frappé juste.

    Quelques-uns de ces professeurs d’ignorance osent s’adresser au « bon sens » des ouvriers.

    Toujours le mème procédé tortueux et insinuant dans la discussion.

    Aveugles par les lumières de la science, dès qu’ils sortent de la région obscure des mystères, ces hiboux, habitués à ne voir clair que dans les ténèbres de leurs rêveries, sont d’autant moins capables d’apercevoir la vérité qu’elle est plus éclatante.

    Le plus spécial de leur talent consiste à embrouiller de la façon la plus complète les choses les plus simples, délayer les idées les plus claires et les submerger dans un flux de paroles et de formules pompeuses. savantes pour les jobards, mais creuses ou incompréhensibles, si bien que l’homme de « bon sens » ne sait plus où donner de la tète. Comme dirait Vallon : Il entend bien le tic-tac du moulin, mais il n’en voit pas la farine.

    Avec nous qu’il se rassure ! Il n’y a qu’à examiner de près pour s’apercevoir bien vite qu’il ne peut y avoir, chez ces vendeurs d’eau bénites selon l’expression d’Helvétius : « qu’un délutée de mots répandu sur un désert d’idées ».

    ***

    Ces gens de sacristie cherchent d’abord à se laver de l’accusation d’hypocrisie, de spéculation et d’imposture qu’on leur a tant de fois. et avec juste raison. jetée à la face.

    Sur un de leurs manifestes, nous lisons : « Un homme raisonnable peut-il soutenir, sans broncher, que les évêques. prêtres, religieux, qui ont existé et existent encore font (sic) métier d’hypocrisie ? »

    Prétendre, comme l’usurier spéculant sur l’intérêt de l’argent. qu’il faut se résigner en ce monde pour être récompensé au centuple dans l’autre ;

    Faire payer par des frais de sacrements savamment espacés dans le cours de notre vie le droit à naissance.,à l’adolescence, au mariage et à la mort ;

    Prêcher le mépris de la chair et rechercher âprement les plaisirs luxurieux ;

    Clamer le désintéressement des choses de la terre et convoiter ardemment les places les plus élevées de la société — consultez l’Histoire — pour pouvoir plus aisément peser de leur néfaste influence sur la pauvre espèce humaine ;

    Entretenir avec soin cette passion singulière pour le merveilleux et le surnaturel à l’aide de laquelle la pauvre, l’aveugle humanité a si longtemps enduré les tortures les plus épouvantables ;

    Prêcher le pardon aux ennemis et torturer les profanes ;

    Parler de paix et sur les cadavres des vaincus chanter des Te deum ;

    Proelamer la fraternité universelle avec le « Aimez-vous les uns les autres » de Confucius et oser s’affirmer patriotes, c’est-à-dire part-sans de cet égoïsme national qui pousse l’égorgement des peuples ; — fomenter, avec cet esprit machiavélique qui leur est particuiller. la haine, les guerres civiles. politiques ou religieuses, suivant les besoins de leur immense ambition, etc., etc. ;

    N’est-ce pas là faire métier d’hypocrisie. de spéculation et d’imposture ?

    ***

    D’autres s’écrient : « Athées, vous êtes des immoraux ! »

    Avec le philosophe Kant, nous répondons : « Insensés, que le fanatisme aveugle, sachez que la mort de vos dogmes sera l’enfantement de la morale. »

    C’est la religion et l’immoralité qui, de siècles en siècles, marchant la main dans la main, ont semé dans le monde le germe de tous les rives et de tous les crimes.

    À la place de votre soi-disant morale. artificielle et dogmatique, basée sur le privilège, nous voulons, nous, établir la belle morale de réciprocité, d’après laquelle, dans une société égalitaire, chacun trouvera son propre bonheur dans le bonheur des autres, où le bien de tous résultera de celui de l’individu et réciproquement.

    Il vous convient bien à vous. métaphysiciens religiosâtres. de parler de morale. vous dont la confession vous débarrasse aisément de vos crimes !

    Une simple question !

    Est-ce moral que d’être moral par désir de récompense ou crainte de châtiment ?

    ***

    D’autres encore ont l’audacieuse candeur de s’écrier :
    « Quel grand mal porte à la société la croyance au ciel et à l’enfer, c’est-à-dire récompense pour le juste, l’homme de foi, châtiment pour le malfaiteur et l’apostat ! »

    Quel grand mal ?

    Mais il faut se boucher les yeux pour ne pas le voir partout répandu du jour où notre imagination criminelle a semé les hypocrisies dans nos cœurs en les terrorisant. Comment expliquer notre asservissement séculaire, notre résignation coupable ?

    Comment toutes nos douleurs pourraient-elles s’expliquer si votre monde avait été créé, s’il était dirigé par une intelligence infiniment bonne, toute-puissante et. éternelle ? Pourquoi votre nommé Dieu n’a-t-il pas tracé son nom en traits d’étoiles dans le ciel et mis fin de cette façon à tous les doutes, à toutes les angoisses qui tourmentent le cœur de l’homme ? Pourquoi ce tout-puissant n’a-t-il pas d’un geste fait ce cesser ces disputes éternelles qui ont été pour la pauvre espèce humaine tâtonnant dans les ténèbres la source de tant de larmes et de gémissements ? Pourquoi se dérobe-t-elle à nos regards ? Pourquoi tend-elle à notre raison des pièges au moyen desquels les ignorants — multidino ingens — sont précipités dans des doutes sans fin et des maux sans nombre ?

    Une question :

    Votre Dieu infiniment juste aurait dit à Ève, après l’avoir laissé pécher : « …Désormais les femmes enfanteront dans la douleur... » Que lui avaient donc fait les femelles d’animaux ?

    D’autres calotins osent cyniquement sr réclamer de la… Science !!!

    La mémoire de quelques savants : Claude Bernard et Pasteur, est à cet effet mise à contribution. Argument déplorable qui se retourne contre eux de la façon la plus décisive, « Vous oser dire que l’athéisme est une conséquence scientifique, nous disent-ils. Et Claude Bernard, Pasteur, Ampère, etc.. ne sont-ils pas morts dans les bras du prêtre catholique ? »

    Quelle inqualifiable, audace !

    Ils osent invoquer le nom de savants dont le souvenir tout entier proteste violemment contre le rapt odieux qu’a fait de leurs cadavres la gent cléricale, profitant toujours de l’état comateux d’un malade ou de la mystique faiblesse des femmes, afin de pouvoir s’emparer des morts.

    Le démenti ne se fait pas longtemps attendre de la part de ceux-là même dont ils réclament le posthume appui.

    Claude Bernard a écrit textuellement (grand Traité de Physiologie) : « Reculons sans cesse les limites de la Science ; lorsque celle-ci fait un pas en avant, la Foi en fait deux en arrière. »

    Et Pasteur (discours au Collège de France) s’écriait : « L’acquis scientifique est pour les esprits cultivés une source de satisfaction plus grande que le gout du surnaturel et du merveilleux. »

    L’imposture (les ignorantins, ici trop évidente. éclatera à tous les yeux.

    La Science ! Ils ont l’audace d’invoquer la Science !!!

    Lamennais a eu le mérite de plus de franchise en disant : « La Science et la Foi s’excluent ! »

    Il est clair comme le jour qu’en admettant le miracle de la création, il ne reste plus de place pour la discussion scientifique. La Foi et la Science sont deux royaumes distincts dont les frontières incessamment se déplacent au profit de la dernière. Des territoires qui étaient au pouvoir de la foi, il y a cent ans et plus, sont aujourd’hui occupés par la Science et ce mouvement ne fera que s’accentuer avec le temps. La théologie et l’exploration de la nature ne peuvent marcher front et paisiblement. Il n’y a pas de science là où il n’y pas de démonstration expérimentale et de la raison. Il n’a a pas de science là où il y a le mensonge de la révélation et l’inepte absurdité des mystères. Il n’y en aura pas pour les cléricaux tant que le télescope n’aura pas découvert l’assemblée des anges et que des hommes ne seront pas tombés des gradins du ciel.

    Et c’est cette Science qui, proclamant le règne de la matière éternelle. incréée, bannissant à jamais de vos « sanctuaires » la criminelle fiction du Déisme, mettant en fuite les religions comme la lumière met en fuite l’obscurité, purgeant la terre des horreurs de l’Autorité, accordera à l’homme le bien-être intégral auquel il a droit.

    Imprimeur-Gérant Léon Barbier, 18. rue Grenéta. — Paris.

    Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 0 fr. 12.


    sources :

    Dernière page de : Le Libertaire n° 71 (du 18 au 24 mars 1897).




    [1870 - XX settembre - 1898]

    notice :
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    1870 - XX settembre - 1898]. — Buenos Aires : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : Argentine
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; répression  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : —>1872
    • Noms cités (± liste positive)  : Gori, Pietro (1865-1911)
    • Presse citée  : Avvenire (Buenos Aires), l’
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    1870 - XX settembre - 1898

    Italiani !

    Il martirologio del popolo italiano non si chiuse colla data del venti settembre 1870. Il Quirinale - succeduto al Vaticano - dopo aver qualificato par una [baloussada ?] la rivendicazione di Roma all’Italia, categgiandola con tutti i mezzi suggeriti da una politica ipocrita e antinazionale, ne ha continuato l’esecranda missione nella tirannide politica e sociale, lasciando arbitro il pontefice nelle assurdità religiose et libero di cospirare ai danni del paese.

    Da tutte le isole, da tutti gli stabilimenti penali d’Italia son grida angosciose di oppressi che giungono a noi invocanti il conforto della solidarietà.

    Il dispotismo regio ha stesso maggiormente la sua rete funerea ed ha orbato a migliaia, bambini e spose, del padre et del compagno.

    Il Pensiero non pote ancora « in Italia » spezzare le catene secolari ; ancora i suoi martiri si contorcono nei ceppi che l’Evo Medio lego in retaggio alla Corte Italiana.

    Cittadini !

    Il XX settembre di quest’anno, dopo le recenti repressioni sanguinose la ogni parte d’Italia e giorno di lutto per gli animi liberi.

    Raccolti in un solo pensiero vogliamo lo sguardo ai nostri fratelli oppressi - non feste, non gazzarre - insultanti sarcasmi per le vittime della più brutale reazione ; un voti a che catene e ceppi [debbato ?] presto cadere infranti.

    Progreso de la Boca. Semanario de Boca y Barracas • Circulo Internacional de Estudios Sociales • Circolo Italiano Socialista • Club Giordano Bruno (Boca) • Associazione Anticlericale (Boca) • Alleanza Repubblicana (Boca) • Circolo Mazzini (Boca) • Circolo Ugo Bassi (Boca) • Centro Repubblicano • L’Amico del Popolo. Giornale repubblicano • L’Avvenire. Periodico Comunista-Anarchico • La protesta humana : periódico anarquista • Ciencia social. Revista de sociologia, artes y letras • La vanguardia • Circulo Obrero Israelita • Circulo Obrero Socialista • Circulo de Estudios Sociales • Circulo Carlos Marx • Los Hijos del Mundo (Almagro) • Grupo Né dio né padrone (Barracas) • L’Agitazione (Barracas) • Gruppo Libertario (Barracas) • Grupo Violenza contro la violenza dominante (Barracas) • Gruppo La Luz • L’Egalité communiste anarchiste • Grupo los Acratas (Barracas) • Sociedad Cosmopolita de Resistencia y colocación de Obreros panaderos • Sociedad Cosmopolita de Resistencia de Obreros Qurtidores

    Nota — […]

    Avv. Pietro Gori - Prof. [Orzio XX ?] - Adriano [Patroni ?] - E. [Dickmann ?]

    Ingresso gratis.

    [Imp. Popular,]


    sources :

    https://search.iisg.amsterdam/Record/971923


    1899
    Affiche liée



    [Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]

    notice :
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    [
    Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Broussouloux, François Jean-Baptiste (1863-....)  ; Dhorr, Henri (1865-1914)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Lafond, Claude
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Salle Chayne

    12, rue d’Allemagne, 12

    Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir

    Grand meeting public & contradictoire

    organisé par le journal Le libertaire

    ordre du jour

    Sabre et goupillon

    orateurs inscrits
    Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,

    Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.

    On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre

    Le sabre le goupillon

    Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.

    Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.

    Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.

    Camarades,
    Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.

    Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.

    Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.

    Le Libertaire 

    Cette page ne peut être affichée

    Prix d’entrée : 50 centimes

    L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet


    sources :

    Parue au dos du Libertaire n° 114 (22-29 janvier 1898).



    [Les originaires de Bretagne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les originaires de Bretagne]. — Paris : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; organisation  ; propagande  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Les originaires de Bretagne

    Groupe d’études sociales

    Siège : salle de la Coopérative, 85, rue Mademoiselle

    Camarades bretons

    les organisations cléricales et réactionnaires, soutenues par le capitalisme, ont pour but de vous soustraire à l’action des groupes qui feraient de vous des prolétaires conscients de leurs droits et de leurs devoirs.

    L’exploitation capitaliste vous a chassés du pays natal. Dans la grande ville vous saurez vous défendre contre elle.

    Pour cela,

    Ignorants ou indifférents, socialistes ou communistes, syndicalistes et coopérateurs !

    Puisqu’on vous impose la lutte de classe, vous viendrez avec nous combattre

    l’exploitation de l’homme par l’homme

    et lutter pour votre émancipation totale, qui fera de vous des hommes capables de remplir la mission que leur confiera l’inéluctable révolution sociale.

    La commission exécutive.

    Pour adhérer à notre groupement, écrivez au siège : 85, rue Mademoiselle, 15e arrondissement.
    ou venez à nos réunions les 3es samedis de chaque mois, à 20 h 30, 85, rue Madeloiselle, Maison des Coopératives, au coin de la rue Robert Fleury (métro : Cambronne, Nord-Sud : Vaugirard).

    Imprimerie nouvelle, 46, avenue Ledru-Rollain, Le Perreux — Tél. 161 [marque syndicale d’imprimerie]


    sources :

    http://www.collections.musee-bretagne.fr/ark:/83011/FLMjo257750



    [À bas la Calotte et vive la Sociale !]

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    À bas la Calotte et vive la Sociale !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; [45 ?] × [31 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Allemane, Jean (1843-1935)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Griffuelhes, Victor (1874-1922)  ; Latapie, Jean  ; Willm, Albert (1868-....)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    À Bas la Calotte et Vive la Sociale !

    Au peuple de Paris

    L’arrogance de la cléricale devient intolérable.

    Enhardis par quelques succès plus apparents que réels, rendus audacieux par l’occulte complicité des Pouvoirs Publics et par la protection ouverte de la Force armée, les partisans de la Calotte se croient les maîtres de Paris.

    Ils rêvent de faire revivre les heures d’affolement où les bandes nationalistes, à la faveur de l’Affaire, tentaient de terroriser l’opinion publique.

    C’est, transportée dans le domaine religieux, la guerre sociale dans sa tragique netteté, avec les deux France en présence : celle du passé et celle de l’avenir.

    Voilà la signification exacte et profonde delà présente agitation et ce serait folie que de ne pas s’en rendre compte,

    Camarades,

    L’heure est grave.

    De nous, de nous seuls, mais de nous tous, il dépend qu’elle soit féconde, peut-être décisive.

    Il suffit que nous le voulions. Il faut le vouloir.

    Une chose est à faire : Opposer les bataillons rouges de la Révolution aux bataillons noirs de la Réaction,

    Républicains, Libres-Penseurs, Démocrates, Socialistes.

    Vous ne vous faites pas d’illusions sur l’énergie (?) des Pouvoirs Publics.

    En tous cas vous savez que ceux-ci ne marchent que contraints par la poussée populaire.

    Donc, si vous voulez sincèrement, ardemment — et en attendant plus et mieux — la séparation des Églises et de l’État, la suppression du budget des cultes et toutes mesures destinées à affaiblir la Religion, tueuse d’énergie, fomentes d’oppression, d’ignorance et de misère, c’est sur vous, sur vous seulement qu’il faut compter.

    En conséquence,

    Travailleurs qui êtes las de pourvoir à l’entretien des séculaires ennemis de votre affranchissement ;

    Hommes de vérité qui comprenez combien il est absurde de fournir des subsides à l’Imposture, de favoriser sa propagande et de fortifier sa domination ;

    Révolutionnaires qui savez tout le mal que les Religions — toutes les Religions — ont fait et font à l’Humanité, et qui savez aussi que la Religion est, avec le Militarisme, le plus redoutable rempart du Régime capitaliste ;

    Nous vous convions tous, sans distinction d’aucune sorte, a une grande manifestation populaire, pour le dimanche 31 mai.

    Citoyens et Camarades,

    Que ce jour-là, comme de coutume, la Prêtraille donne en paix sa bénédiction aux pauvres de cervelle qui fréquentent les églises, que les petits jeunes gens des cercles religieux et des patronages catholiques, encadrés par les pseudo-bouchers de la Villette se donnent — à bon compte — des airs de soldats valeureux et invincibles.

    Avec ou sans gourdins, avec ou sans os de mouton, avec ou sans revolvers (il n’y en a pas que pour eux), tous ces gens-là ne tiendraient pas longtemps tète à leurs adversaires, si la bataille pouvait s’engager directement entre les belligérants.

    Mais nous savons qu’il sera impossible d’approcher des églises, à plus forte raison d’y pénétrer.

    Au surplus nous n’éprouvons pas — pas encore, du moins — le besoin d’envahir les mauvais lieux dits « saints lieux » et d’en chasser les vendeurs d’eau bénite.

    C’est dans la Rue que nous vous convions ; dans la Rue qui appartient à la Foule, dans la Rue dont il n’est pas admissible que les pires ennemis de la Liberté puissent nous disputer la souveraine possession.

    Qu’ils gardent — pour le moment — leurs églises, leurs temples leurs synagogues. Mais la Rue est à nous. Nous saurons la conserver.

    Républicains, Libres-Penseurs, Socialistes, Révolutionnaires, Anarchistes.

    Rendez vous tous, le dimanche 31 mai, à 3 heures précises,

    Place de La république

    Cette grandiose démonstration doit avoir un caractère véritablement populaire

    Elle ne doit être l’œuvre exclusive d’aucun parti, d’aucune organisation, mais bien celle de toutes les organisations, de tous les partis et de tous ceux qui combattent l’influence néfaste de tous les cléricalismes.

    Dimanche, venus de tous les quartiers et de la banlieue, nous serons des milliers et des milliers unis en l’inébranlable volonté d’en finir avec la réaction religieuse et de donner au monde l’impression et la preuve que Paris, le Paris des Faubourgs, le Paris qui travaille et qui pense, n’est pas la ville du Sacré-Cœur, mais reste la capitale de la Révolution.

    De nos poitrines sortira, dominant le chant des cantiques, une formidable clameur de « À bas la calotte ! » et « Vive la Sociale ! »

    (Le Libertaire) 

    Camarades,

    À l’issue de cette importante manifestation et quel que soit le chemin parcouru par les diverses colonnes qui sillonneront Paris, vous vous rendrez en masse :

    à 5 heures précises

    Gymnase Delsahut
    11, rue de Malte, 11

    Pour assister au meeting antireligieux auquel prendront part tous les orateurs, tous les propagandistes de la Pensée libre et notamment :
    Allemane, Fribourg, WILM, Wilm, du PSOR
    Griffulhes, Latapie, Lévy, de la Confédération Générale du Travail ;
    Yvetot, Secrétaire de la Fédération des Bourses du Travail ;
    Sébastien Faure

    Ce placard peut être affiché. — Droit de timbre 0,12 centimes.

    Imprimerie du “Libertaire”, 15, rue d’Orsel, Paris


    sources :

    Parue au dos du Libertaire 9e année, 4e série, numéro 30 (du 29 mai au 5 juin 1903).








    [Dormienti destatevi, luce, amore, verità]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dormienti destatevi, luce, amore, verità]. — Padova Padoue : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 98 × 71 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bruno, Giordano (1548-1600)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federazione internazionale del Libero Pensiero

    Associazione nazionale Giordano Bruno
    Sezione padovano e Gruppo studentesco

    Dormienti destatevi — Luce, Amore, Verità

    Son sette secoli, o Università nostra gloriosa, o propugnacolo strenuo della libertà di pensiero !

    Per lunga era i dotti si erano addormentati nell’ossequio alle formule degli antichi sapienti : ma tu non acquetasti la tua anima grande entro i limiti angusti, e mentre pur accoglievi aristotelici pugnaci e galenici esperti, scoprivi nuove leggi ai gravi ed ai mondi e permettevi con nuovissima audacia che i tuoi grandi anatomici dessero ai neofiti stupiti l’interdetta nozione del corpo umano.

    La Chiesa credeva e, non ammettendo il pensiero se non intonato al suo credo, voleva spegnere ogni luce che non fosse la sua. Ma tu ammettesti nel tuo seno tutti i pensatori, chiedendo ad essi soltanto elevatezza di mente, potenza di dottrina, nobiltà di sentire, ed accanto a coloro che accettavano i dogmi concedevi anche ai più perseguitati onorato diritto di asilo.

    Nata dalla ribellione all’asservimento avesti spesso la ventura di appoggiarti a Governi saggi e liberali, ma anche da essi esigesti la tua libertà come un diritto inalienabile, e nelle ore fosche del dominio straniero le vie della Città ed i campi di battaglia ti videro avanti d’ogni altro, nella difesa delle libertà del popolo nostro, per essere libera fra liberi.
    Hai raggiunta la vittoria ultima, o Università Patavina, o campione dei liberi studi ? Fra gli applausi che ti salutano, fra le bandiere che a te s’inchinano, nessun’anima pavida del vero prepara le armi od affina le insidie per rinnovare i secolari conati ? Così sia ! Che, se questo non fosse, la tua storia affranca, i nostri cuori modesti ma fervidi, e ci assicura che, come non mancò nei secoli trascorsi, così mai mancherà chi condurrà a nuove vittorie la tua, la nostra bandiera : la più alta dignità dell’uomo : la libertà del pensiero.

    Padova, li 14 maggio 1922

    Tip. Ed. La [Garangola ?]


    sources :
     

    1922
    Affiche liée


    [Dormienti destatevi, luce, amore, verità]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dormienti destatevi, luce, amore, verità]. — Padova Padoue : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 175 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bruno, Giordano (1548-1600)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federazione internazionale del Libero Pensiero

    Associazione nazionale Giordano Bruno
    Sezione padovano e Gruppo studentesco

    Dormienti destatevi — Luce, Amore, Verità

    Il alto i cuori ; al sole le nostre bandiere !

    La nostra organizzazione, che è scuola e disciplina d’amore et di fratellanza, raccoglie ogni anno le memorie attorno al fatidico evento, che segno pei secoli il XX Settembre 1870.

    Tra le oscure lotte della teocrazia medioevale, il pensiero di Dante : tra le fosche ombre della millenaria schiavitù dello spirito, le faville dei reghi ; tra i sistemi di filosofia preordinati al servaggio, la grande, l’intrepida, la continua battaglia degli animi forti.

    Premio adunque di prove feconde, elaborazione secolare di pensiero e di azione, vivido trionfo di verità sulla nequizia, il XX Settembre parve aprire spazio infinito e non conteso agli ideali nuovi, parve disperdere le tenebre, per sempre, dalle coscienze umane, parve segnare a ciascun fatto intellettuale il campo incommensurato, per ogni conquista, nella disciplina del dovere.

    Ma il nemico non dorme ; alla forza brutale, che spezza l’uomo o lo piega, alla violenza spirituale, che soffoca l’idea o la dissolve, egli surroga il metodo, non inconsueto alle sue tradizioni poderale di esperienze e di astuzie. È al popolo, che egli volge la voce e gli atti ; è al popolo che egli favella con l’accento lusingatore delle riforme sociali : egli, che, per suo istituto, pone come condizione di vita la forza propria e la sottomissione altrui, parla di rivendicazioni, solo perché più no frutterebbe l’antico costume delle torbide paure.

    Nulla da codesta nemico ; l’amore e la fratellanza che noi abbiamo sempre predicati, ispirino agli italiani, in questa pallida ora, necessarie reciproche rinuncie a preconcetti sorpassati o collidenti, per una salda unione di libere coscienze. È poiché non tramontano le idee, che hanno conquistato diritto di cittadinanza nel mondo, ricordiamo al popolo, e prima a noi stessi, che il divenire sociale è idea tutta e soltanto nostra, gloria non contesa del pensiero laico, come quella che deriva da una fonte di virtù incorruttibile e da un palpito d’amore.

    Lavoriamo adunque concordi e fidenti, con le migliori nostre energie, sotto l’usbergo incontaminato delle nostre fedi ! Operiamo, perché è sacrilegio soffermare, anche per un istante, il cammino sulla via del progresso : operiamo concordi, perché è elemento, di noi medesimi dissolvente, questa lotta sterile di uomini i quali passano senza concetti e senza affetti, come fantasmi attraverso le responsabilità della vita sociale ; operiamo fidenti con tranquilla coscienza, acché la Patria e l’umanità si ritemprino nel lavoro costante, acché il lavoro dispensi la gioi del vivere, la sicurezza dell’operare, la pace et la giustizia.

    Così, come il vecchio monito ci insegna, erigeremo nei nostri cuori templi augusti e superbi alla virtù escaveremo tetre e profonde prigioni al vizio. Nel nome dei martiri di ogni età e degli eroi di ogni adattamenti e tutte le brutture passate ed attuali della vita civile : degni dell’avvenire, completeremo, con la conquista indefettibile contro ogni dispotismo, sul pensiero, le libertà politiche e l’integretà morale della Patria !

    Tip. La [Garangola ?]
    [… ?] : Via [… ?]


    sources :
     

    1922
    Affiche liée


    [Dieu n’existe pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dieu n’existe pas]. — Bordeaux : Lucifer (1929-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : libre-pensée  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Lucifer (Bordeaux : 1929-1934)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Lucifer organe de Pensée libre & de culture individuelle — 125, rue Lagrange, Bordeaux

    Dieu n’existe pas

    Le Mal existe : mal physique, mal moral.

    Le mal physique, c’est la maladie, l’accident, la vieillesse, la mort : c’est, dans le domaine de la nature, les fléaux, les cataclismes, les incendies, les sécheresses, les famines, les inondations, les tempêtes.

    Le mal moral est celui qu’engendre l’égoïsme méchant de nos semblables, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, l’assassinat sous toutes ses formes.

    Le mal existe.

    Dieu qui sait ne peut pas l’ignorer.

    Or, de deux choses, l’une :
    1° Ou bien Dieu voudrait supprimer le mal, mail il ne pet pas ; il n’est donc pas tout puissant ? Hypothèse inadmissible,
    2° Ou bien Dieu pourrait supprimer le mal, mais il ne le veut pas ; il n’est donc pas infiniment bon ? Dieu serait le Dieu du Mal ! Hypothèse inadmissible,

    aucune autre hypothèse n’étant possible

    Dieu n’existe pas

    Hommes, cessez de croire !

    Imp. A. Lavielle Fils aîné - 183, rue Malbec, Bordeaux, tél. 84.052


    sources :

    Affiche parfois imprimée au dos du journal Lucifer de juin 1929.




    [Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ] (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; patriotisme  ; propriété  ; religion et spiritualité (en général)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union Anarchiste Communiste
    Œuvre internationale des éditions anarchistes

    Sébastien Faure

    fera une

    conférence

    publique et contradictoire

    sujet traité :

    Si je mourais demain !…

    À tous !

    Sébastien Faure a exposé plus d’une fois, dans cette ville, les idées qu’il professe sur le problème social.

    Tout le monde sait que, depuis 40 ans, il n’a cessé de propager, par la plume et par la parole, la doctrine anarchiste dont il est des théoriciens les plus en vue.

    Il se propose de soumettre les principes fondamentaux de l’anarchisme à l’épreuve des grands évènements qui, depuis 1914, ont bouleversé le monde.

    Sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité, il étudiera ces grands évènements et, s’il s’est abusé — car personne n’est infaillible — il avouera franchement ses erreurs.

    État - Propriété - Religion - Patrie - Révolution
    tous ces sujets d’importance capitale qui, plus que jamais, passionnent le cœur et tourmentent la conscience de tous, Sébastien Faure va les examiner à la lueur des faits. Et, vu son grand âge, il est à peu près certain que ce sera la dernière fois qu’il parlera ici.

    Camarades,

    Nous vous engageons instamment à venir entendre notre ami.

    Bien loin de refuser la discussion, il la sollicite.

    La tribune sera accessible à tous. Tous ceux qui auront à dire quelque chose d’utile pourront s’exprimer librement.

    Le conférencier répondra à toutes les questions qui lui seront posées, à toutes les objections qui lui seront faites, à toutes les réfutations qui seront tentées.

    Il s’y engage et nous nous y engageons avec lui.

    Les groupes organisateurs.

    Pour couvrir les frais, prix d’entrée : [surcharge : 2 frs]
    En vue de l’affluence et afin d’éviter l’encombrement aux portes de la salle celles-ci seront ouvertes dès 19 h 30.

    Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront attribuées, en totalité, à l’Union Anarchiste Communiste et à l’Encyclopédie Anarchiste qui est en cours de publication.

    Lisez : toutes les semaines Le Libertaire ; tous les mois L’Encyclopédie anarchiste

    [ Imprimerie … ?]


    sources :
     












    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte. 10 grands numéros, 50 expériences. slnd ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 159× 118 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 159 × 118 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (important) ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 120 × 80 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Rouge : crèvent les martyrs du prolétariat !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rouge : crèvent les martyrs du prolétariat !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 32 × 50 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; trotskisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin 1 (ouvrier et étudiant/e tenant drapeaux rouge et noir sur fond de foule couverte de drapeaux, dans Paris), dessin 2 (visage de Christ avec couronne d’épines) ]

    texte :

    Vive la révolution

    L’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !

    Cette page reproduit une affiche chinoise revue par les marxistes non maoïstes. Elle n’a donc pu être collée massivement dans les usines chinoises


    Rouge

    Partout le mode de survie actuel se présente comme éternel et immuable. L’“avant-garde” qui prétend l’abolir est figée dans la même éternité. Elle n’a aucune chance de lui survivre et elle commence à le savoir.

    Crèvent les martyrs de prolétariat !


    sources :

    Imprimé sur une moitié d’affiche : un exemplaire de « Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni Castro, ni Mao ».


    1995
    Affiche liée




    [Free religion’s prisoners]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Free religion’s prisoners]. — Evanston (Ill.) : Mayday, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 72 × 53 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (manuscrit) ; dessin (homme nu enchainé avec boulet au pied) ]

    texte :

    Free religion’s prisoners

    The idea of God implies the abdication of human reason and justice ; it is the most decisive negation of human liberty and necessarily ends in the enslavement of mankind both in theory and practice.

    He who desires to worship God must harbor no childish illusions about the matter but bravely renounce his liberty and humanity.

    Bakunin

    Mayday PO Box 176 Evanston, Ill. 60204


    sources :
     




    [Salut fraternel aux prolétaires iraniens et kurdes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Salut fraternel aux prolétaires iraniens et kurdes]. — Paris : [s.n.], (Edit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier vert ) ; 63 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Iran
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (français et farsi) ; photo (mur avec graffitis) ]

    texte :

    Salut fraternel aux prolétaires iraniens et kurdes

    [légende en français] La grande mosquée de Paris, lors de la cérémonie pour la mort de l’ayatollah Taleghani, le 12.09.1979
    [photo]
    [légende en farsi] 12.09.1979 […]

    [الكرخ امنيتي سعلو قرونا

    اصل مستاوفتا عطل البي الها

    ولي عهد الظاا جاء وقت الفرح

    تا فیقوا الحیاة و هلموا ا نرخ

    حسین أخوباة الی ک یال

    با پسرای وکس دستان
     ?]

    […]


    sources :

    Affiche présenté comme une dénonciation de la révolution religieuse iranienne par l’« extrême gauche radicale » par une librairie spécialisée.