économie : chômage

 

 

Affichage par année

54 affiches :

 
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    [Groupes anarchistes de Roubaix]

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    Groupes anarchistes de Roubaix]. — Roubaix : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : chômage  ; logement, habitat  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Girier-Lorion (1869-1898)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


     
    texte :

    Groupes anarchistes de Roubaix

    Citoyens,

    Nous accusons le journal Le Cri du travailleur, organe soi-disant socialiste, d’être l’instrument de la préfecture de police et de remplir le rôle de mouchard, en dénonçant les révolutionnaires en fuite pour avoir combattu les infamies des bourgeois.

    Nous offrons de donner publiquement des preuves de ce que nous avançons ; et nous invitons les chefs de ce canard, particulièrement le lâche calomniateur qui, dans le numéro du 24 août, a dénoncé notre ami Lorion sans avoir le courage de signer son article, à venir se disculper des preuves que nous aurons, d’une façon palpable, à la grande réunion publique organisée à cet effet pour le samedi 6 septembre, à 8 heures 1/2 du soir.

    Les travailleurs devant être témoins de la lâcheté des uns et de la loyauté des autres, l’entrée sera libre et gratuite.


    sources :

    Texte de l’affiche rapportée (avec son contexte) dans Le Père Peinard n° 78 (15 septembre 1890).



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    [Aux grands maux les grands remèdes]

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    Aux grands maux les grands remèdes]. — Roubaix : Assemblée des sans-travail (Roubaix), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : chômage  ; logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


     
    texte :

    Aux grands maux les grands remèdes
    […]

    [Suspension des paiements des loyers
    […]

    Tant qu’il y aura chômage à l’atelier, il y aura chômage des loyers
    […]

    signé : l’assemblée des sans-travail


    sources :

    Affiche critiquée dans le journal socialiste (guesdiste) de Roubaix Le Réveil du Nord du 22 aout 1900. Citée dans Merchiers, Hervé. Anarcho-syndicalisme et syndicalisme révolutionnaire dans le département du Nord, 1892-1914. Mémoire de maitrise, 1979. Université de Lille 3, Histoire contemporaine, page 42.

    Une affiche qui semble assez proche, signée « un groupe de sans-travail », a été placardée à Roubaix le 23 septembre 1900 et aura une réponse, également affichée, le lendemain par Henri Delplanque de l’assemblée des sans-travail (Leleux, Marc, Aux sources de la précarité : l’instrumentalisation du travail dans le Nord, Villeneuve-d’Ascq : Septentrion, 2015, DOI : 10.4000/books.septentrion.11184, p. 181).



    [Manifeste aux travailleurs manuels et intellectuels]

    notice :
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    [
    Manifeste aux travailleurs manuels et intellectuels]. — Brest : le Flambeau (1927-1934), (Imprimerie populaire (Brest)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; économie : chômage  ; fascisme et antifascisme  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Aux travailleurs manuels et intellectuels

    Manifeste

    Un fait économique sans précédent domine et commande toute la situation économique actuelle : le fait du chômage. Et non pas du chômage cyclique et partiel, mais du chômage organique et généralisé. Car, il faut avoir le courage de voir les choses. telles qu’elles sont, le courage plus grand encore, mais absolument nécessaire, de les dire aux intéressés : Vous demandez du travail, on ne vous en donnera pas.

    On vous en donnera de moins en moins, de façon à la fois de plus en plus intermittente et précaire.

    Mais compter, comme par le passé, sur la certitude ou la quasi-certitude du labeur quotidien, pour vous assurer les moyens de vivre, est un leurre.

    Pourquoi ? Par suite des changements profonds qui ont transformé le mode de production actuel, et, par un paradoxe étrange, généralisé la misère en multipliant l’abondance.

    L’utilisation, sans souci humain, des applications techniques de la Science ; l’utilisation de la main-d’oeuvre dans un but exclusif de profit, de lucre et d’autorité, voilà les causes essentielles de la détresse et de l’insécurité actuelles.

    Nous assistons à ce fait monstrueux, invraisemblable, que la richesse engendre la ruine et que ce qui devrait être le salut provoque la perte de toute l’humanité.

    Car cette humanité est riche, riche à un degré qu’elle ne soupçonne même pas. Riche de l’immensité de ses richesses actuelles et combien plus démesurément riche encore de l’infinité de ses richesses en puissance. En exploitant tout juste deux ou trois forces mécaniques : vapeur, électricité, houille blanche, elle arrive à produire et à surproduire. Que sera-ce le jour, certain et sans doute prochain, où les progrès de la technique permettront d’utiliser et les autres forces naturelles connues : chaleur solaire, puissance des marées, le vent qui souffle pour rien, les ondes de toute nature qui sillonnent la terre el l’éther ? Et, surtout, les autres force, actuellement insoupçonnées qui, infailliblement, se révèleront à nous au cours de nos recherches.

    D’ores et déjà, le monde devrait être un paradis. Il est un enfer, une géhenne. Pourquoi ?

    Parce qu’avec le régime économique et social qui est le nôtre, toute découverte qui augmente la production diminue la consommation et rend plus pénible encore l’esclavage des travailleurs.

    Il vous fallait dix hommes pour effectuer un travail. Pour le même travail, il ne vous en faut plus que cinq, que deux, qu’un seul. Et voilà cinq, huit, neuf salariés qui, privés de leur emploi, perdent toute ressource et, donc, tout pouvoir d’achat.

    Il peut même arriver qu’un homme, à lui seul, en remplace des centaines et presque des milliers d’autres. Pour charger en charbon un grand paquebot, il fallait cent quarante dockers travaillant nuit et jour pendant une semaine ; pour le ravitailler en mazout, il en faut UN ne travaillant QU’UN JOUR : une journée de travail en remplace huit cent quarante !

    Dans une usine munie de l’équipement industriel le plus récent, une machine mue par un homme charge ou décharge huit mille tonnes par jour ; à elle seule elle remplace seize cents travailleurs !

    Là même où l’opposition est moins brutale, elle reste certaine. On calcule qu’aux États-Unis, là où il fallait trois ouvriers en 1914, un seul suffit en 1932. Par ailleurs, on affirme qu’avec une production de trois mois, ce grand pays a de quoi suffire à sa consommation d’ UN AN ! Concluez.

    On travaillera de moins en moins. Dès aujourd’hui, par millions et par millions. les hommes proposent leurs muscles et leur cerveau, et il n’y a d’emploi ni pour les uns ni pour l’autre. Manuels ou intellectuels sont également privés du seul moyen normal, qu’on leur reconnaisse pour l’instant, de se procurer des ressources. Or, ces ressources, elles existent à profusion, en surabondance d’autant plus considérable que les travailleurs ne peuvent consommer selon leurs besoins. On jette le café à la mer, on donne le blé aux cochons, quand ce n’est pas au foyer des locomotives. On ne consomme pas, on détruit, Et des masses de plus en plus considérables d’êtres humains crèvent de faim devant ces tas de blé, meurent de froid devant les amas de charbon, sont en baillons et vont nu-pieds alors que s’accumulent les stocks de laine, de coton et que les chaussures engorgent les magasins.

    Le remède ? Supprimer la machine ? Impossibilité et hérésie.

    Impossibilité : rien ne peut entraver la marche du progrès, rien ne peut faire obstacle à l’esprit d’invention. Le fleuve ne remontera pas à sa source. La Science et la technique multiplieront les découvertes théoriques et leurs applications pratiques.

    Hérésie : car, si la machine, dans les conditions actuelles, écrase l’homme, la faute n’en est pas à elle, mais à ceux qui l’ont accaparée. Ils lui demandent un profit pour quelques-uns, alors qu’elle doit avoir pour objet la satisfaction des besoins de tous. Besoins indéfiniment multipliés et intensifiés, de manière à élever le niveau matériel, intellectuel et moral de l’existence.

    Il ne faut pas permettre qu’a la faveur d’un régime social désormais caduc, on transforme un instrument de libération en un moyen de servitude.

    À ces richesses, l’homme a droit. Cet homme, trop longtemps oublié, est relégué au second plan. Il faut le remettre à sa place : la première.

    L’homme, qu’on a sacrifié à la machine ; l’homme, qu’on a asservi à la production ; l’homme le seul être réel, vivant, le seul qui compte, l’être de chair et d’os qui a faim et qui a soif, avec ses besoins physiques à satisfaire, l’être de pensée et de sentiment qui aime ou qui hait, avec ses aspirations à une vie spirituelle ; l’homme qui, emporté par le mouvement vertigineux d’un progrès technique qui l’écrase, s’est aperçu tout à coup qu’il était victime de ses propres réalisations et qu’il succombait à la plus atroce des misères devant l’accumulation imbécile et égoïste de richesses inemployées.

    Le droit de l’individu à l’intégrale réalisation humaine, telle est l’idée directrice, non pas nouvelle, mais renouvelée, adaptée aux exigences de notre siècle, qui doit inspirer la transformation sociale à poursuivre. En un mot, le droit à la vie.

    Droit absolu, imprescriptible, et qui ne consiste pas seulement dans ce fait négatif de ne pas voir attenter à ses jours, ou même de voir les plus faibles soumis à l’exploitation abusive et immorale des plus forts, mais dans l’affirmation positive d’une réalisation intégrale de toutes nos possibilités. Droit à la vie matérielle du corps qu’on alimente, droit à la vie intellectuelle de l’esprit qu’on instruit. Et, pour cela, avant tout et par dessus tout : droit à la sécurité.

    De la minute de sa naissance à la minute de sa mort, il n’est pas un homme, pas une femme, qui ne doive être garanti contre la totalité des risques.

    Utopie, dira-t-on. Que non pas. Utopie, hier, dans une humanité pauvre, prolifique et dénuée de tout. Possibilité et facilité, aujourd’hui, dans celle humanité nouvelle où les moyens de vivre abondent et surabondent, où les moyens de limiter les naissances sont d’un usage commun. Le problème de l’heure n’est plus un problème exclusif de production, mais, davantage, un problème de répartition.

    Et qu’on ne parle pas de surproduction, alors que nous souffrons surtout d’une crise de sous-consommation due à la diminution constante de notre faculté d’achat. Avec une distribution rationnelle el équitable, en donnant à chacun les possibilités de consommation normale auxquelles il a droit, les biens de ce monde inutilisés ou détruits seraient, à de rares exceptions près, facilement absorbés.

    Ainsi, que chacun se dise désormais : valide ou invalide, travaillant si je le peux — et dès que je le peux, je le dois — ou privé de travail, si je suis incapable d’en fournir, si, surtout, on est incapable de m’en donner, mon droit de vivre reste entier et rien ne saurait l’entamer. Je ne demande ni une aumône ni une assistance, je réclame mon dû. Ma sécurité est une obligation stricte de la part de la collectivité ; c’est-à-dire une obligation de tous envers tous.

    Les modalités ? Celles-ci ne sont pas difficiles à trouver dans un ordre nouveau logique et humain, sachant répartir des richesses pléthoriques et ajuster le temps de travail à la puissance de production, elle-même fonction des besoins. Rendons-nous compte que les cadres de la Société actuelle craquent de toutes parts ; que, sous couleur de respecter la propriété, elle procède à l’expropriation féroce de presque tous au profit de quelques-uns, et que c’est de son développement même que le capitalisme périt. Mais, avant tout, c’est le principe qu’il faut poser et imposer.

    Notre objectif est de créer une force nouvelle et révolutionnaire. Il n’est, ne peut, ni ne veut être de constituer un parti nouveau, quel qu’il soit. Nous allons… vers une destruction systématique de ce qui est et dont nous souffrons, pour une reconstruction de la Société sur des bases économiques telles que tout pouvoir ou tout État devienne impossible : les hommes « crèvent, d’utiliser des moyens de gouvernement, mais les politiciens blancs, tricolores et rouges triomphent…

    Notre but : Ayant dégagé, et nous efforçant de préciser notre idéal largement humain, nous cherchons à en pénétrer les groupements dont nous faisons partie, à rallier autour de nous tous les hommes résolus, coûte que coûte, à réaliser l’égalité économique et sociale.

    Nous nous efforçons, dans un monde vieilli qui est en état d’attente et qui sent confusément, mais profondément, qu’il lui faut innover ou périr, de dégager la nouvelle formule de combat et de vie indispensable à une nouvelle humanité.

    Jusqu’ici, l’ordre social a reposé sur le principe du droit au travail. Devant l’impossibilité et, surtout, l’inutilité d’exiger de tous le labeur écrasant d’autrefois, la Société doit se reconstruire sur la base que nous lui proposons : « le droit à la vie ».

    Et qu’on ne nous accuse pas de nous insurger contre le travail. Tout au contraire, dans la mesure où le labeur humain est encore indispensable à la production des richesses, nous estimons qu’il doit être fourni par tous. Mais les progrès vertigineux du machinisme auront, de plus en plus, pour effet de remplacer l’esclavage humain par l’asservissement des forces naturelles. Enfin libérée des besognes, c’est l’humanité tout entière qui pourra accéder à la culture, et l’organisation du travail s’effacera graduellement devant l’organisation des loisirs.

    Nous appelons à se rallier à cette déclaration tous les travailleurs manuels et intellectuels. Car elle est, dans la pensée de ceux qui l’ont conçue et rédigée, la charte essentielle du droit humain, l’affirmation de l’égale valeur d’humanité de tous les hommes et l’indication de la voie où il faut, dès aujourd’hui, s’engager, pour la réaliser en tous.

    Néanmoins, sur cette voie, un obstacle se dresse, fort de sa barbarie organisée, de l’égoïsme de ses privilégiés, de la formation et du développement de ses bandes fascistes : C’est le régime capitaliste !

    Il serait vain d’espérer la réforme à l’heure où tout un parlement sombre dans la corruption et le banditisme. Toute réforme ne pourrait d’ailleurs que fortifier le monstre.

    Nous en appelons à tous !

    À tous les vaillants qui conservent assez de dignité pour vouloir conquérir le droit à la vie.

    À tous ceux qui ne veulent plus subir le parlementarisme et la tyrannie des partis.

    À tous ceux qui veulent lutter avec force, violence et cohésion contre le fascisme.

    À tous, nous offrons la seule formule de combat qui puisse rallier les énergies éparses, écoeurées et trompées par les chefs : le Comité d’Action Antifasciste.

    Aujourd’hui : vaincre ! Et vaincre sans délai… Demain construire ! Nous forgerons nos outils dans la bataille.

    Vivent les Comités d’action antifasciste !

    Ce manifeste peut être affiché à l’extérieur, à condition d’un trait bleu ou rouge et de le timbrer à 0 fr.72


    sources :

    Paru dans Le Flambeur : organe mensuel de libre pensée, d’éducation et de combat n° 77 (5 mars 1934).





    [Manifestacion contra el paro]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifestacion contra el paro]. — Barcelona Barcelone : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 44 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : chômage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur dessin (manifestation) ]

    texte :

    Sábado 29 octubre - 6 tarde — Plaza San Jaime

    autorizada

    Manifestación contra el paro

    — Por un puesto de trabajo fijo para todos.
    — Por la supresión de las horas extras y destajos.
    — Contra la congelación de salarios.
    — Contra los expedientes de crisis.
    — Contra toda clase de despidos.
    — Contra la carestía de la vida.
    — Por la readmisión despedidos y amnistía total.
    — No al pacto de la Moncloa

    ¡Compañeros : Acudid todos por una lucha masiva contra el paro que nos devora !

    Convoca : Asamblea e Parados de Barcelona (Ligar de reunión Pasajo La Paz, 8 - Miércoles, 11 mañana)

    CopiArt - D.L. B 40.004-1977


    sources :
     









    [la mafia non è solo in sicilia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    la mafia non è solo in sicilia]. — Carrara Carrare : comitato operaio e disoccupati organizzati, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : contestation  ; économie : chômage  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : protesta
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    LA MAFIA NON è SOLO IN SICILIA

    L’avevamo previsto : anche questa volta la Compagnia Portuali, per mezzo di un concorso pubblico, è riuscita ad assumere solo parenti stretti, figli, generi, nipoti raccomandatissimi, di altri portuali. Anche questa volta il corso sui mezzi meccanici, riservato ai parenti stretti, è servito a coprire assunzioni decise prima ancora di iniziare il concorso.

    La P2 è ormai il simbolo dell’intero sistema di potere italiano. Di fronte a una compagnia portuali che violo ogni legge sul lavoro e si comporta con l’ipocrisia e l’arroganza del fascismo, nessun partito o sindacato ha trovato nulla da obiettare. Del resto i concorsi pubblici finiscono nella stesso modo clientelare, nepotistico e corporativo. L’assunzione spetta solo a chi è raccomandato da qualche potente, partito, sindacato che sono oggi il vero ufficio di collocamento, vedi tutti i concorsi della nostra provincia come quello delle maestre d’asilo, quello per 10 posti da cantoniere, ecc.

    Tutto ciò serve solo ad allontanare ogni giorno di più i lavoratori dalla politica e dalla attività sindacale, rafforza la reazione, indebolisce la democrazia, favorisce il facismo ! Tanto più che la maggioranza dei nuovi assunti non era senza lavoro e quindi questo concorso non ha neppure favorito l’aumento dell’occupazione.

    Nel 1982, nell’Italia "democratica", per quel che riguarda il lavoro, non è cambiato niente rispetto al tempo del duce.

    LA MAFIA NON è SOLO IN SICILIA. Quanto ai figli dei portuali esclusi, per ora, dall’assunzione possono stare tranquilli : entreranno alle dipendenze della Compagnia come smarcatori e al tempo giusto questo gli servirà per entrare al porto accanto ai fratelli maggiori, agli zii, ai cugini, ai cognati e ai loro padri.

    Carrara 1/2/’82 Comitato operaio
    e disoccupati organizzati


    sources :
     






    [Giù la mani dai salari]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Giù la mani dai salari]. — Carrara Carrare : FAI_ (Federazione anarchica italiana), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : contestation  ; économie : chômage  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : protesta
    notes :
    descriptif :


    [ testo ; disegno (Popey ]

    texte :

    Giù la mani dai salari

    Disoccupazione, supersfruttamento, economia di guerra, messa fuorilegge delle lotte operaie, cassa integrazione, lavoro nero. Ecco la ricetta dei padroni e del governo accettata dai partiti e dalle burocrazie sindacali per rilanciare l’economia capitalista.

    E, come se ciò non bastasse, ora, governo, padroni, partiti, e sindacati, dopo aver dilapidato le conquiste del movimento operaio vogliono stravolgere il salario, assassinare la scala mobile e l’egualitarismo economico-normativo tra i lavoratori, secondo i criteri discriminarori e meritocratici del padronato.

    Bisogna mobilitarsi contro questo nuovo attacco al salario, alla scala mobile, all’egualitarismo e alle condizioni di vita degli strati proletari.

    Bisogna smascherare la politica opportunistica del PCI che promuove il referendum sulla scala mobile dopo essere stato favorevole ad una sua sterilizzazione.

    Bisogna denunciare le continue capitolazioni delle confederazioni sindicali che continuano a svendere tutti i bisogni dei lavoratori mediante volgari baratti con il padronato.

    Bisogna praticare l’azione diretta e l’auto-organizzazione proletaria fuori dalle burocrazie politiche e sindacali, per la difesa degli interessi di classe, quali : più salario, meno orario, egualitarismo, produzioni di utilità sociale e più in generale per una vita sganciata dallo sfruttamento e dall’autoritarismo capitalistico.

    Marzo 1985 - Commissione mondo del lavoro - Federazione Anarchica Italiana

    [stamp.]


    sources :
     




    [Revenu garanti pour tous]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Revenu garanti pour tous]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : économie : chômage  ; égalité et inégalité  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (homme avalant un rat) ]

    texte :

    Avec ou sans travail, il nous faut vivre

    Revenu garanti pour tous

    Pour un mouvement des chômeurs

    produit par : l’Association des chômeurs et des précaires
    53, avenue des Gobelins, Paris 75013
    en collaboration avec : l’Association syndicale indépendante des chômeurs du Thouarsais et l’Association des chômeurs de Lys-les-Lannoy

    [… impr. ]


    sources :
     

    1987
    Affiche liée






    [Contre le chômage et les exclusions, à Paris le 28 mai]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre le chômage et les exclusions, à Paris le 28 mai]. — Paris : CNT_F (France) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 59 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : économie : chômage  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    carte (silhouette de la France avec flèches convergeant vers Paris)

    texte :

    Contre le chômage et les exclusions

    à Paris le 28 mai, 15 h, place de la Bastille

    Les marches contre le chômage arrivent à Paris.

    Manifestation nationale soutenue par : Association Pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité, Comité des sans-logis, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, Union nationale des associations de chômeurs, Association de Défense des Usagers de l’Administration, AGIR-SNAU-SNIEN-FEN, APRES, CAIF, CFDT ANPE, CFDT Auvergne, CFDT Banques, CFDT Basse Normandie, CFDT Bourse, CFDT Hacuitex, CFDT Finances, CFDT Ministère du Travail, CFDT Provence Alpes Côte-d’Azur, CFDT Transports-Équipement, CMR, Confédération Nationale du Logement, CNT IdF, Confédération Paysanne, Confédération Syndicale des Familles, Coordination Européenne des Femmes, CRC Santé-Sociaux, Culture et Liberté, Droit Au Logement, Elles sont pour, FASTI, FDSU-Finances, FEN, FIDL, FMI, JOC-JOCF, Ligue des Droits de l’Homme, MRAP, MW, RÉAS, SE-FEN, SIEN-FEN, SNA-Banque de France, SNACCRF, SNADJEN-FEN, SNAEN-FEN, SNASUB-FSU, SNB-FEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SNICS-FSU, SNPES-FSU, SNPTS-FEN, SNUDDI, SNUI, SNUIPP-FSU, SPASET, SU-Caisse d’Épargne, SUD-CAM, SUD-PTT, SNPIT, SUPPer, SOS Racisme, UNEF-ID, Union des Familles Laïques, Vie Nouvelle


    sources :
     



    [La vie fantastique des chômeurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La vie fantastique des chômeurs] / Gun_. — Ixelles : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 31 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : chômage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mawet, Chiquet (1937-2000)
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (contrôle de l’ONEM sur la situation familiale) de Gun, texte de Chiquet Mawet

    texte :

    La vie fantastique des chômeurs


    — Contrôle ONEM ! Vous vivez seul ?
    — Oui
    — On va voir ça !
    — …


    Chômeurs, ne vous laissez plus faire !
    Les inspecteurs de l’INEM ont la fâcheuse habitude de commettre des incursions dans la vie privée des chômeurs de façon irrespectueuse.

    Chômeurs, contrôlez les contrôleurs !
    Si un inspecteur de l’ONEM se présente chez vous…
    Vous êtes en droit…
    • De ne pas le laisser entrer.
    • D’exiger qu’il vous présente sa carte d’identité. Vous connaissez ainsi son nom et son adresse. Vous avez alors affaire à une personne et non plus à un système.
    • S’il désire perquisitionner, exigez un mandat en bonne et due forme, signé par un juge. La perquisition doit s’effectuer en présence de deux gendarmes au moins, dont un gradé.
    • S’il est vraiment puant, il vous est loisible de lui casser la gueule et d’affirmer par la suite qu’il s’est malencontreusement cogné contre la boîte aux lettres. Le technique est couramment utilisée dans les gendarmeries et les commissariats.

    Dans le cadre de la campagne Chômeurs, pas chiens ! Alternative libertaire, un journal dissident pour des lecteurs différents. Un exemplaire gratuit au 02/647.98.01 ou en écrivant BP 103, 1050 Ixelles 1
    Demandez nous notre autocollant, disponible par correspondance : Pour l’égalité et la justice, on a raison de se révolter


    sources :

    Paru en pages centrales (18-19) d’Alternative libertaire n° 198 (septembre 1997)










    [Le Chat déchaîné #7 : non au démantèlement de la Laci !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #7 : non au démantèlement de la Laci !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; économie : chômage  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (chanson de Julien Zeppo) contre le démantèlement de l’assurance-chômage

    dessin (oreille, œil et bouche déclinées en arobase = entourées d’un cercle fléché)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #7

    Que la jeunesse et la vieillesse crèvent !

    oui la révision antisociale de l’assurance chômage ???…

    Les jeunes et les vieux ne doivent pas être mis sur le bas côté du système !

    Non au démantèlement de la Laci !

    En chanson :

    Laci j’ me réveillais !

    On vient en aide aux grosses entreprises du pays
    Mais les premières victimes d’la crise on les oublie
    Elles sont marginalisées délibérément
    Des statistiques du chômage redorons l’ blason !

    - Débouche tes oreilles
    Écarquille tes yeux
    Haut et fort crie… Non !
    Non au démantèlement de la laci ! (ref.)

    Tiens ! De nouveau, on stigmatise les jeunes, les vieux
    En matière de rentabilité pas b’soin d’eux !
    Le salaire minimum jeté aux oubliettes
    À la chasse à l’argent c’est l’profit que l’on guette (ref.)

    On avance à reculons c’est une évidence
    La solidarité est dev’nue déchéance
    Le combat pour nos droits n’est pas gagné d’avance
    Luttons avant que la faucheuse nous devance ! (ref.)

    Julien Zeppo 15.06.2010

    En image :
    http://www.youtube.com/results?search_query=laci+j%27me+r%C3%A9veillais&aq=f

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines












    [Nouvelle assurance chômage : une guerre ouverte contre les travailleurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nouvelle assurance chômage : une guerre ouverte contre les travailleurs !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; économie : chômage  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (façade « Pôle emploi » cachant une usine dépeçant les chômeur·euse·s : « Les gens, je crois que là, ça serait bien qu’on la joue collectif… ») ]

    texte :

    nouvelle assurance chômage : une guerre ouverte contre les travailleurs !

    Restriction des conditions d’accès aux indemnités chômage
    Il faudra avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois, au lieu de 4 sur 28.

    Fin des droits rechargeables
    Il faudra travailler au moins 910 heures pour une « recharge », soit autant que pour ouvrir des droits.
    le nouveau calcul du salaire journalier tous les jours sur une période donnée seront pris en compte pour calculer les indemnités journalières, y compris les jours non travaillés, ce qui a pour effet de réduire violemment leur montant.

    Introduction de la dégressivité des indemnités
    Après 6 mois d’indemnités touchées, celles ci diminueront de 30 %. Cela ne concerne – pour l’instant – que les gros salaires (supérieurs à 4500 euros).

    Derrière cette réforme, l’État nous pousse à travailler à n’importe quel prix, sous n’importe quelle condition, jouant ainsi son rôle de commissaire de l’exploitation. Plus d’un million de personnes sont directement touchées par la réforme et ce n’est qu’un début. La réforme du chômage et celle des retraites nous donnent un goût de l’avenir que les patrons et l’État nous promettent : notre misère pour leurs profits.

    Ce qu’on peut leur promettre, c’est une résistance acharnée contre notre écrasement. entre amis, au sein de collectifs d’autodéfense de classe ou dans le cadre des mouvements de lutte qui existent ou s’annoncent (gilets jaunes, retraites), nous pouvons la jouer collectif et imposer un rapport de force. rien ne se fera sans nous.

    www.classeenlutte.org — [CLASSE] — classe@riseup.net — f:collectifclasse


    sources :

    http://www.classeenlutte.org/2019/11/13/nouvelle-assurance-chomage-une-guerre-ouverte-contre-les-travailleurs/
    https://i2.wp.com/www.classeenlutte.org/wp-content/uploads/2019/11/Affiche-PE-NB.png