soutien à militants

 

 
 

Affichage par année

433 affiches :

 



    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature espagnole, l’autre de la dictature italienne et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces deux hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger de la population lyonnaise, intellectuelle et manuelle sans distinction d’opinion, que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Rameau, mardi 23 décembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :

    Charles Lambert, député du Rhône
    Dr Clément Sahuc, publiciste
    Me Loyet, président de la Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme
    B. Sarrazin, avocat à la Cour
    André Février, député du Rhône
    Me Branche, avocat à la Cour et du CDS
    Vivier, secrétaire général de l’Union départementale CGT
    H. Fourcade, de l’Union syndicale CGTSR

    Participation aux frais d’organisation : 1 franc 50

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon


    sources :
     

    1930
    Affiche liée


    image indisponible

    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastien, Georges (1885-1940)  ; Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Blanco  ; Marmande, René de (1875-1949)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Pons
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Pons, Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature italienne, les deux autres de la dictature espagnole et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces trois hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger du Peuple de Paris que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Wagram, 38, avenue de Wagram, mercredi 12 novembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :
    Joseph Caillaux — de Moro Giafferri — Jean Piot — R. de Marmande — Pierre Cot — Henri Jeanson — Delépine — Lazurick — François-Albert — Georges Pioch — Besnard — Georges Bastien

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre aux Ternes ou à L’Étoile. — Il sera perçu deux francs d’entrée pour ouvrir les frais.

    […]


    sources :

    Affiche non retrouvée mais du même modèle que celle du meeting du 23 décembre de Lyon. Texte pris dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 281 (samedi 8 novembre 1930).

    Parmi autres noms : Maurice Delépine (juriste, militant), Vincent de Moro-Giafferri (avocat), Jean Cot (député) ?, Maurice “Robert” Lazurick (avocat, journaliste), etc.


    1930
    Affiche liée


    [Où est le droit d’asile ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Où est le droit d’asile ?]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Béchard  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Bourse du travail — Syndicat des serruriers
    Comité de défense sociale, 86, cours Lafayette, Lyon

    Où est le droit d’asile ?

    Nous vous adressons, au nom de la liberté de penser, du droit humain, de la justice, un dernier et suprême appel pour arracher des mains du bourreau espagnol, tortionnaires, larbins, soudoyés des dictateurs Primo-Bérenguer et d’Alphonse XVIII, deux de nos militants syndicalistes. Ils sont accusés d’avoir commis le crime de se défendre, en pleine période révolutionnaire (1920-1924) contre les saumaten, police patronale, et contre les policiers de la dictature.

    ils sont accusés surtout d’avoir lutté pour la défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière, d’avoir revendiqué pour eux et leurs frères de misère le croit à la vie.

    Voilà les crimes commis.

    Arrêtés après évasion de la prison de Figueras, ils vont, sur avis favorable des juges français, être extradés.

    Vous ne le permettrez pas, camarades !

    Vous considérerez avec nous comme un devoir, à l’heure actuelle, sous le gouvernement réactionnaire-fasciste de Tardieu, de n’abandonner aucune des prérogatives du droit d’hospitalité qui furent la règle des vraies traditions de la nation française pour la protection de tous les proscrits victimes de la réaction internationale depuis la Révolution.

    Tous à l’œuvre pour la liberté contre la dictature !

    Contre l’extradition de nos camarades !

    Assistez tous au

    Grand meeting

    qui aura lieu le

    vendredi 13 juin, à 20 h 30, Bourse du travail

    Orateurs :
    M° Branche, avocat du CDS et de l’ARAC ; M° Loyet, avocat à la cour, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme ; H. Fourcade, de l’Union des syndicats du Rhône ; Béchard, délégué du SUB

    [Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.


    sources :
     


    image indisponible

    [Protestons, il est encore temps : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Protestons, il est encore temps : grand meeting]. — Paris : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Loréal, Louis (1894-1956  ; Pioch, Georges (1873-1953)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Protestons, il est encore temps

    Car bientôt il sera trop tard si nous laissons la dictature larvée qui caractérise ce régime se transformer en dictature avouée et plus criminellement agissante.

    En France, maintenant, c’est la police qui donne le ton toujours et partout. Elle régit le pays !

    S’agit-il d.e la liberté individuelle : c’est la police qui la délimite, et l’on sait aussi de quels soins elle l’entoure…

    S’agit-il du droit d’asile : c’est la police qui le règle, et seuls les étrangers noceurs séjournent en paix ici…

    Et chaque fois qu’un attentat est perpétré contre la liberté humaine. les policiers en sont les fauteurs.

    Aujourd’hui, nous nous efforçons d’arracher deux hommes aux griffes de la police : le syndicaliste espagnol BLANCO et le professeur italien BERNERI. Tous les deux sont les frères de centaines d’autres qui subissent constamment le même sort. C’en est trop ! Empêchons les puissants du jour et leurs policiers de continuer de ce pas dans la voie des exactions. Tous au

    Grand meeting

    Mercredi 17 décembre, à 20 h 20
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton

    Orateurs :
    Frossard, Député — Pierre Scize, publiciste — Eug. Frot, député — Martinaud-Deplat, secrétaire général du parti radical-socialiste — Zévaès, avocat — J.-C. Legrand, défenseur d’Almazian — G. Pioch, publiciste — Robert Lazurick, défenseur de Berneri — Augé, des jeunesses laïques et républicaines — Loréal du Comité du droit d’asile.

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre Métro saint-Michel. — Il sera perçu deux francs pour les frais.

    […]


    sources :

    Affiche, dont la parution du texte est annoncée dans le précédent numéro, retranscrite dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 286 (samedi 15 décembre 1930).



    [Un scandale à l’Hôtel-Dieu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un scandale à l’Hôtel-Dieu]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Zetko, Gabriele
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Un scandale à l’Hôtel-Dieu

    Il ne se passe pas de jours sans qu’il nous soit donné de glaner çà et là quelques iniquités. Il semble cependant que l’indifférence, dont fait preuve cette vieille prostituée d’opinion publique, rend tous les jours les abus plus nombreux, la répression plus forte.

    Il vient de se passer à l’Hôtel-Dieu (quelle ironie !) des faits qui méritent d’être signalés, et il est nécessaire que les responsables soeint connus. Voici les faits : un camarade italien, Gabriel Zetko, entré à l’Hôtel-Dieu le 9 mars 1930, y subit une opération et le 6 mai, est renvoyé de cet hôpital, avant complète guérison.

    Le docteur Bonnet qui l’a opéré, prétend avoir jugé la prolongation de sont séjour à l’Hôtel-Dieu tout à fait inutile, d’autre part, l’interne de service, M. Meysonnier a déclaré : que le malade était atteint d’une affection chronique nécessitant une sonde permanente, qu’il était nécessaire de changer de temps en temps, et qu’il pouvait être renvoyé chez lui à condition que son médecin traitant le visite périodiquement. Il n’était donc nullement guéri au moment de sont renvoi. Mais ce que nous demandons à savoir, c’est les motifs pour lesquels Zetko a été mis dehors de l’Hôte-Dieu, par une porte dérobée donnant sur le quai et déposé sous la pluie. Des passants l’ont recueilli et mené au café le plus proche, et comme il était impossible à Zetko de se tenir debout, un taxi du être demandé pour le mener chez lui, à St-Piest. Il garde encore actuellement le lit. Est-ce parce que (d’après les déclarations même de l’interne en cause) la malade, du fait de son affection, était très agité, poussait des cris la nuit ? Cet interne a reconnu lui-même avoir dit que s’il ne voulait pas observer la discipline de l(hôpital, il
    serait renvoyé.

    Il n’est pas à notre connaissance que les règlements de l’Hôtel-Dieu aient quelquefois supprimé ou adouci les souffrances des malades ! Aussi puissante que soit l’administration des Hospices Civils de Lyon, cela ne nous empêchera pas de crier notre indignation et notre dégoût pour les méthodes de ce genre.

    Le Comité de Défense Sociale.

    [marque syndicale] Imp. ouvrière, rue des Oiseaux. Montceau


    sources :
     


    [Assassins ! 18 000 personnes assassinées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Assassins ! 18 000 personnes assassinées]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bulgarie
    • Noms cités (± liste positive)  : Branche, Me  ; Le Pen_, Julien (1878-1945)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale
    Bourse du travail — Syndicat des serruriers

    Assassins !!

    18 000 personnes assassinées

    Terreur qui a a été dénoncée avec véhémence par des écrivains courageux et indépendants et étrangers e des livres précis et sobres. Des généraux Sarrail, Fourretout ; le professeur Aulard, Émile Kahn, Me Ménard-Dorian, Henri Barbusse, la Ligue des Droits de l’Homme, les sénateurs : Vendervelde, Klofaeh, ont flétri en termes indignées les actes de honteuse barbarie auxquels Tsankov et Liapchev ont soumis la Bulgarie.

    Aujourd’hui, un écho de cet épisode tragique se manifeste par la présence d deux travailleurs bulgares arrêtés à Marseille et dont le gouvernement bulgare demande l’extradition.

    tous au Grand Meeting

    qui aura lieu Bourse du Travail, 39, cours Morand

    le 16 octobre 1931, à 20 Ì 30

    Prendront la parle :
    Loyet, avocat, président de la Ligue des Droits de l’Homme
    Branche, avocat du Comité de Défense Sociale
    Le Pen, du Comité de Défense Sociale de Paris

    Un délégué de la CGTSR

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine


    sources :
     


    [Une monstrueuse erreur judiciaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une monstrueuse erreur judiciaire]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernevot, Jacques  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Le Pen_, Julien (1878-1945)  ; Lecache, Bernard (1895-1968)  ; Marx, Philippe  ; Méric, Victor (1876-1933)  ; Patorni, Aurèle (1880-1955)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Say_, Marcel (1886-1975)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale de Bordeaux

    Pour la révision du procès Nourric et Duquesne

    Une monstrueuse erreur judiciaire

    Le 28 février 1927, l’encaisseur Desprès était assassiné au Perreux. Son cadavre fut jeté dans la Marne, au lieu dit « La Rive Charmante ».

    Deux hommes et une femme, les époux Nourric et leur frère Duquesne, furent arrêtés et reconnus coupables de ce crime.

    Ils furent condamnés par la cour d’assises de la Seine, en 1928, Nourric et Dusquesne, aux trvaux forcés à perpétuité, Blanche Nourric, à 20 ans de la même peine. Les deux hommes sont à Cayenne, la femme à Montpellier, en centrale.

    Tous trois se meurent lentement.

    Or, ils sont innocents !

    Des témoignages, les uns nouveaux, les autres non retenus par l’accusation, parce que favolrables aux condamnés, le prouvent avec évidence et certitude.

    Le rapport de l’« expert » Beyle, pièce maitresse de l’accustion, est un tissu d’erreurs grossières et de mensonges éhontés.

    La contre-expertise effectuée par M. Dantzer, professeur de filature et de tissage eu Conservatoire des Arts et Métiers, l’établit sans conteste possible.

    Les déclarations d’industriels qualifiés, notamment celles de M. Allereau, de Cholet, le confirment pleinement.

    Dans cette affaire, tout est faux et truqué. Faux, le mobile du crime : le besoin d’argent. Une expertise comptable l’eût établi. Nous prouverons que, loin d’être aux abois, Nourric et Duquesne possédaient des ressources immédiates et indéniables. Truqué, parque l’enquête de police fut menée d’une façon aussi scandaleuse que dans l’affaire Almazian.

    Le rapport Beyle est un monument d’âneries pseudo-scientifiques. Beyle est aujourd’hui abandonné par son ancien chef, le préfet de police.

    L’accusation est à terre. l’erreur judiciaire, voulue et préméditée, est manifeste.

    La révision s’impose

    Pour l’activer, assistez au

    Grand Meeting

    qui aura lieu le mardi 31 mars 1931, à 20 h 30
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton (métro : Saint-Michel)

    Avec le concours de :
    P. Besnard, Le Pen, Comité de défense sociale. V. Méric, B. Lecache, G. Pioch, hommes de lettres. Caillaud, Guillerault, Ligue des Droits de l’Homme. Aurèle Patorni, homme de lettres. Jacques Bernevot, Marcel Say, Philippe Marx.

    Entrée : deux francs pour participation aux frais. — Le Comité de défense sociale.

    Imprimerie Générale [marque syndicale] 21, rue Damesne, Paris


    sources :
     




    [Un scandale judiciaire : meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un scandale judiciaire : meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité Bartosek, (Imprimerie Intersyndicale Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Baeza, Juan (1902-1939 ?)  ; Bartosek, Norbert (1902-1959)  ; Branche, Me  ; Émery, Paul « Léon » (1898-1981)  ; Harel, Louis (1899-....)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Prévotel, André (1910-1958)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité Bartosek et Comité de Défense Sociale

    Un scandale judiciaire !

    Au nom de la morale ! De leur morale !

    Le 2 mai passé, à Bordeaux, des juges de correctionnelle se sont permis, en marge du Code et au nom de leur parti pris, de condamner :
    Norbert Bartosek à 3 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
    Jean Baesa à 2 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
    Louis Harel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
    André Prévôtel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
    pour « délit » de stérilisation humaine. Or ce délit n’est pas prévu par la loi.

    Pour protester contre cette iniquité, assistez en masse au

    Meeting

    qui aura lieu le mardi 9 juin, à 20 h 30. Salle Émile-Zola, à l’Unitaire - 129, rue Boileau

    y prendront la parole
    Lequertier, Fédération socialiste du Rhône
    Émery, Ligue des droits de l’Homme, Front social
    Branche, avocat du CDS
    Georges Pioch, homme de lettres

    Que notre appel soit entendu par toutes les organisations et individus qui ont à cœur de défendre la liberté individuelle (ce droit sacré de l’homme). Nous invitons particulièrement : l’Union des Syndicats confédérés, les intellectuels anti-fascistes, la Patrie Humaine, la Libre Pensée, les rassemblements de femmes de toutes les tendances, les Jeunesses socialistes révolutionnaires, la Ligue des droits de l’Homme, le Front social et Jeunesses frontistes, les syndicats de la CGTSR, les Jeunesses syndicalistes et révolutionnaires, les groupes libertaires de Lyon et de Villeurbanne, etc., etc.

    Participation aux frais : 0 fr. 50 — Entrée gratuite pour les chômeurs

    Imp. Intersyndicale Lyonnaise, 46, rue de l’Université [marque syndicale]


    sources :
     

    1936

    1936
    Affiches liées






    [Comment ils sont morts]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Comment ils sont morts]. — Paris : CNT_ (España) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Espagne : histoire : 1939-1975
    • Noms cités (± liste positive)  : Adrover Font, Pere (....-1952)  ; Mir Gruana, Santiago (....-1952)  ; Përe, Pedredo, José “Tragapanes” (1926-1952)  ; Pons Argiles, Jorge “Tarantula” (1912-1952)  ; Urrea Piña, Ginés (1897-1952)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comment ils sont morts

    Le jeudi 13 mars à minuit, nos cinq camarades anarchistes :
    GINES URREA PINA - JORGES PONS ARGELES JOSE FEREZ PEDRERO - PEDRO ADROVER FONT
    SANTIAGO MIR GRUANA
    furent isolés à la prison modèle de Barcelone où la garde fut renforcée d’éléments militaires.

    Jusqu’au dernier moment on laissa les entraves aux condamnés à mort.

    Seul José Ferez Pedrero, quelques instants avant l’exécution, put voir son frère.
    Soumis aux sarcasmes et aux insultes des policiers de la brigade politico-sociale, nos camarades surent garder leur dignité.

    Les prêtres complices du crime

    Les curés et les religieuses se dépensaient pour essayer d’obtenir qu’un camarade, pendant un instant, montrât sa faiblesse. Devant leur insistance l’un des nôtres répondit :
    Ma conscience forgée librement et pour la liberté constitue le meilleur juge que je puisse désirer, et au fond de moi-même, j’ai la conviction que je quitte cette vie avec la nette conduite des militants qui ont tout donné pour l’humanité de demain.

    Le camarade Urrea répondit aux assassins de la brigade politique :
    On me tue pour le seul fait d’appartenir à la CNT. Après moi, après nous, beaucoup d’autres lutteront et beaucoup d’autres continueront à se battre pour la cause pour laquelle mes camarades et moi donnons notre vie :
    LA LIBERTÉ DU PEUPLE ESPAGNOL

    À 6 h. 15, l’assassinat eut lieu. Cinquante balles coupèrent ces cinq cris de foi et d’héroïsme :
    Tirez sur nos poitrines ! Mort aux bourreaux de l’Espagne ! Vivent la CNT et la FAI ! Vive la liberté ! Vive l’anarchisme !

    Et les bourreaux se virent dans l’obligation de donner trois coups de grâce à trois corps qui se tordaient atrocement.

    L’intégrité montrée par nos cinq héros, maintenus dans les tortures jusqu’à leur exécution, laisse dans le cœur de chacun la volonté de continuer, quoi qu’il arrive, la lutte

    POUR LA LIBERTÉ

    Barcelone, 14 mars 1952 — Le Comité National de la CNT clandestine en Espagne

    Tous les jeudis lisez le “LIBERTAIRE”

    Pour être apposée à l’extérieur, cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur

    [marque syndicale] Impr. Centrale du Croissant 19. rue du Croissant, Paris-2e
    P. Rochon imprimeur


    sources :

    Le conseil de guerre qui se réunit à Barcelone le 6 février 1952 contre une trentaine de membres et collaborateurs des groupes d’action libertaire, condamne à mort huit des inculpés, dont cinq (Santiago Amir Gruañas, Pedro Adrover Font, Jorge Pons Argilés, José Pérez Pedrero, Ginés Urrea Piña) seront exécutés le 14 mars. (D’après : http://losdelasierra.info/spip.php?article3787).

    Cette affiche est paru dans Le Libertaire n° 310 (11 avril 1952).


    1952
    Affiche liée













    [No alle armi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alle armi]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia) : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 70 × 47 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; art : peinture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Milani, Don
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (solidarité avec Don milani, imprisonné) ; dessin (grenadiers au garde-à-vous sur les côtés) ]

    texte :

    I prestiti delle guerre sono molteplici :
    però la causa immediata ne è una sola :
    l’esistenza d’un esercito.

    No alle armi

    Collettiva dei pittori
    inaugurazione della mostra, giovedì 16 dicembre, ore 19

    Boscolo - Pontiti - Di Venere - Pregnolato - Guadaguino - Toffolo - Pagnacco

    I pittori si uniscono alle proteste di Don Milani, che subisce in questi giorni un processo, per aver solidarizzato con gli obiettori di coscienza di oggi e di sempre, reclamando il diritto, per ogni individuo libero, di rifiutarsi ad impugnare le armi.

    [logo] Galleria Internazionale — Venezia - S. Polo 2756

    Tip. Veneta - Venezia

    Esante da Bollo - D.L. 342, art. 19 - 16-4-1


    sources :
     





    [Befreit Valpreda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Befreit Valpreda]. — Berlin : 883 Revolutionäre Aktion, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  : 883 Revolutionäre Aktion (Berlin)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (Valpreda et policier) ]

    texte :

    Befreit Valpreda

    Genosse Valpreda ist unschuldig. Die Faschisten haben in Rom und Mailand für die Unternehmer die Bomben geschmissen. Die Klassenjustiz har die Mörder geschützt.

    [logo :] 883 Revolutionäre Aktion

    Am 12. Dezember 1969 explodierten in Rom und Mailand Bomben. 14 Menschen wurden getötet. Die Polizei verhaftete willkürlich Sozialisten, Kommunisten und Anarchisten.
    Für die faschistische und liberale Presse, für die Polizei und die Justiz waren die Attentäter natürlich nur in diesen Gruppen zu suchen.
    Der Eisenbahner Pinelli, ein Anarchist, wurde während eines Polizeiverhörs ermordet und aus dem Fenster geworfen. Offizielle Darstellung : Selbstmord und Schuldbekenntnis.
    Für die Presse, Polizei und Justiz waren die Attentäter jetzt nur noch bei den Anarchisten zu suchen.
    Seit fast 2 Jahren sitzen Valpreda und andere Genossen in Untersuchungshaft und warten auf ihren Prozeß.

    Bekämpft die Klassenjustiz

    Bekämpft den Bullenterror

    Befreit alle politischen Gegangenen

    Anarchistische Internationale


    sources :
     

    [ca  1970]
    Affiche liée






    [Valpreda è innocente, liberiamo Valpreda]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Valpreda è innocente, liberiamo Valpreda]. — Milano Milan : OAM_ (Organizzazione anarchica milanese), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 35 × 25 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Valpreda è innocente, liberiamo Valpreda

    Documento dell’organizzazione anarchica milanese

    Il movimento anarchico italiano nel corso di due convegni straordinari (luglio - settembre 1971) cui anno partecipato delegati delle sue componenti organizzate (Federazione Anarchica Italiana, Gruppi Anarchici Federati, Gruppi di Iniziativa Anarchica) et di gruppi non federati, ha deciso di mobilitare le sue forze per una campagna nazionale di agitazione sul tema « processo Valpreda - Strage di Stato » :

    1) perché è un imperativo dovere di solidarietà battersi per la liberazione dei compagni innocenti, detenuti da quasi due anni ed in precarie condizioni di salute ;

    2) perché la verità sulla « Strage di stato », come la verità sull’assassinio di Pinelli, ad essa collegata, è une verità che fa tremare padroni, ministri, poliziotti, magistrati ; è una verità che non coinvolge solo un pugno di fascisti assassini ma settori rilevanti del capitalismo privato e dell’apparato statale ; è una verità che rivela, dietro le bombe omicide del 1969 un piano reazionario (*) per arretrare il fronte delle lotte sociali gelando l’ « autunno caldo » e soprattutto bloccando lo sviluppo degli organismi autonomi extra-sindacali, potenzialmente libertari e rivoluzionari ; è una verità che le sinistre parlamentari hanno per due anni usato come moneta di scambio nei loro giochi di potere e che vogliono ancora usare prima e durante il processo Valpreda, cercando di gestirlo a modo loro ;

    3) perché di fronte alla repressione che sta progressivamente restringendo lo spazio di agibilità politica per le minoranze extra-parlamentari, sospingendole sulla difensiva, il processo Valpreda è una grande occasione politica per riprende l’offensiva, ponendo l’apparato statale sotto accusa proprio nei suoi strumenti repressivi, la polizia e la magistratura e proprio su quello che fu il pretesto iniziale della repressione.

    ***

    Nell’ambito di questa mobilitazione nazionale, l’Organizzazione Anarchica Milanese mobilita i suoi militanti ed invita gli altri compagni e simpatizzanti alla collaborazione :

    A) per une lavoro capillare davanti alle fabbriche, nei quartieri, nelle scuole, nelle università (distribuzione massiccia di materiale di contro-informazione, speakeraggio, ecc.) ;

    B) per la preparazione di una assemblea-processo popolare da tenersi il 4 dicembre al Teatro Lirico (o al Teatro dell’Arte) con la partecipazione di alcuni avvocati del collegio di difesa dei compagni detenuti e Regina Coeli ;

    C) per la preparazione di una manifestazione a carattere nazionale da tenersi a Milano il 12 dicembre, con modalità da stabilirsi.

    ***

    Per i motivi di interesse comune di cui ai punti 1, 2 e 3 del primo paragrafo, l’OAM invita la sinistra extra-parlamentare a condurre, nelle prossime settimane, azioni di controinformazione ed a preparare un 12 dicembre di mobilitazione unitaria di tutte quelle organizzazioni che, senza pratese di strumentalizzazione propagandistica settaria, intendano collaborare con gli anarchici nella gestione rivoluzionaria del processo Valpreda perché esso diventi sin d’ora un processo ai fascisti, ai padroni, allo stato.

    (*) Si veda a questo proposito il documento « La Strage di Stato voluta dai padroni » sottoscritto da FAI e GAF.

    Milano, 30 ottobre 1971

    Organizzazione Anarchica Milanese
    Piazzale Lugano, 31 - Via Scaldasole, 5

    Tip. Edigraf - Segrate


    sources :
     





    [Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas. 107 attentats revendiqués...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas. 107 attentats revendiqués...]. — Paris : the Angry Brigade, (Imprimerie quotidienne (Fontenay-sous-Bois)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rose ) ; 56 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grande-Bretagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Prescott, Jake  ; Purdie, Ian
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ caricature (juge anglais) ; texte (annonce de l’ouverture du procès, signé Brigade de la Colère (The Angry Brigade) ]

    texte :

    Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas

    107 attentats revendiqués en Grande-Bretagne depuis un an.
    Là où deux ou trois révolutionnaires emploient la violence organisée pour attaquer le système de classe, là se trouve la Brigade de la Colère

    8 déc. 70 — Une bombe explose au ministère de l’Emploi et de la productivité
    12 jan. 71 — Deux bombes explosent au Palace de R. Carr, ministre du Travail

    « Des gars et des filles que nous connaissons à peine ont été embarqués, des preuves fabriquées. Ils sont tous innocents. Les porcs ont besoin de boucs émissaires. Il faut attaquer, on ne peut plus déléguer notre désir de prendre l’offensive. »

    Ian Purdie, Jake Prescot, accusés de conspiration de l’attentat du 12 jan.

    8 personnes sont accusées de 23 attentats

    Ian acquitté, Jake acquitté pour l’attentat, mais pour conspiration 15 ans

    Procès le 6 juin

    La Brigade de la Colère, c’est la femme et l’homme assis à côté de toi.
    ils ont des pistolets dans leurs poches et la colère dans leurs cœurs.

    Brigade de la Colère

    Imprimerie Quotidienne - Paris (19e)


    sources :
     


    [Le prove dimostrano che le bombe del 12 dicembre 1969 furono messe dai fascisti... Valpreda libero subito]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le prove dimostrano che le bombe del 12 dicembre 1969 furono messe dai fascisti... Valpreda libero subito]. — Firenze Florence : Gruppi anarchici toscani, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Borghese, Emilio  ; Gargamelli, Roberto  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte avec cadre bleu ]

    texte :

    Le prove dimostrano che le bombe del 12 dicembre 1969 furono messe dai fascisti per volontà dei padroni. “La strage di stato” è servita : per bloccare le lotte autonome dell’autunno caldo, per giustificare l’attuale governo d’ordine, per rafforzare la volontà antiproletaria.

    Ma nonostante ciò le lotte autonome stanno riprendendo forza in tutto il paese e dovunque si è generalizzata la mobilitazione per la libertà di Valpreda, Gargamelli et E. Borghese.

    I padroni e lo Stato hanno voluto le bombe e le hanno usate contro la sinistra, ed ora cercherebbero di usare anche un’eventuale scarcerazione dei compagni, sulla base di procedure penali e non come innocenti, per darsi un “volto democratico” e nascondere la loro volontà reazionaria.

    Il fatto che polizia e magistratura abbiano inutilmente cercato di nascondere la responsabilità padronale e fascista nella strage, dimostra ancora una volta che la reale funzione dello Strato è quella di garantire il privilegio del Potere di una classe a danno di un’altra.

    Mobilitiamoci per un processo politico contro i padroni, i fascisti e lo Stato ed imporre la scarcerazione dei compagni detenuti innocenti.

    Valpreda libero subito

    Gruppi anarchici toscani

    Firenze, 29-10-’72

    Tip. M. Salvadori - via de’ Macci, t9r - Firenze


    sources :
     







    [Liberiamo i compagni Angelo e Ivo Della Savia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Liberiamo i compagni Angelo e Ivo Della Savia]. — Amsterdam ; CISP (Comitato internazionale di solidarietà proletaria) ; Milano Milan : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Della Savia, Angelo Piero  ; Della Savia, Ivo  ; Della Savia, Mario  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Liberiamo i compagni Angelo e Ivo Della Savia

    Il 14 gennaio 1973 a Brema è stato arrestato Angelo Della Savia. A distanza di 5 giorni anche suo fratello Ivo viene fermato nei pressi di Wiesbaden.

    Per entrambi le autorità italiane hanno chiesto l’estradizione con procedura di urgenza.

    Angelo Della Savia, condannato a otto anni di galera per la serie di attentati che culminarono con le bombe alla Fiera di Milano, ora attribuite al racket politico di cui fanno parte F. Freda e G. Ventura, appena scarcerato e messo in libertà vigilata, è stato fatto oggetto dell’attenzione particolare di killer che - per errore - eliminarono l’altro fratello Mario Della Savia.

    A mettere ulteriormente in serio pericolo la sua incolumità, la magistratura elvetica ha cercato e cerca di coinvolgerlo, quale "ispiratore", in una serie di attentati commessi dagli sbirri svizzeri. Ivo Della Savia, contro cui già dal gennaio 1970 fu spiccato mandato di cattura e su cui si volle costruire l’immagine del "corriere del tritolo" — montatura immediatamente crollata, in quanto il deposito di esplosivo dei magistrati Occorsio e Cudillo e della Questura di Roma era solo il frutto delle mene provocatorie degli sbirri vari — per tre anni è stato assurdamente perseguitato da una infame sbirraglia internazionale e tenuto come eventuale alternativa nella trama delle bombe di piazza Fontana.

    La stessa centrale di provocazione che iniziò la sua tragica farsa con le bombe di Milano e che I subito una prima parziale sconfitta con la scarcerazione di Valpreda e compagni, tenta di rilanciare una nuova fase di persecuzione generalizzata che — partendo dall’arresto dei fratelli Della Savia — arrivi a colpire i momenti più avanzati della radicalità rivoluzionaria.

    L’incarcerazione di questi compagni deve trovare una risposta adeguata da parte dei rivoluzionari !

    CISP
    Comitato Internazionale di solidarietà proletaria

    Litografia Cantelli via Friuli 50 Milano


    sources :