Combat syndicaliste (1926-1939), le

 

Le Combat syndicaliste : organe officiel de la Confédération générale du travail-Syndicaliste révolutionnaire, AIT

https://bianco.ficedl.info/article557.html

 

Affichage par année

5 affiches :

 

    [Aux travailleurs : la CGTSR continue !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux travailleurs : la CGTSR continue !]. — Limoges : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Perrisaguet, Adrien (1898-1972)
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1926-1939), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Association internationale des travailleurs

    Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire

    Aux travailleurs

    Camarades,

    […] les intérêts divergents de la bourgeoisie et du bolchevisme provoquèrent la scission syndicale.
    […] les intérêts convergents du bolchevisme et de la bourgeoisie exigent l’unité du syndicalisme politisé et domestique.
    […] CGT continue sa collaboration avec le capitalisme exploiteur et l’État oppresseur.
    […ments] bolchevistes des diverses nuances, qui vont la réintégrer, essaieront de faire prévaloir la politique de leur parti, au détriment de l’intérêt de [c…]
    […rreurs] et les luttes intestines d’hier recommenceront demain, car les mêmes causes produiront invariablement les mêmes effets.
    La CGTSR, fidèle à l’idéal d’émancipation intégrale des travailleurs, ne saurait s’associer à une mystification dont elle sait, par avance, les résultats né[…]

    Militants,

    la CGTSR continue !

    Si l’unité syndicale est nécessaire… l’unité révolutionnaire est indispensable.

    L’Unité des forces du travail doit être réalisée dans le sein d’une centrale syndicale décidée à affirmer [une] totale indépendance à l’égard de tous les partis et de tous les gouvernements ; à pratiquer réellement [et] constamment la lutte de classe et l’action directe ; à poursuivre sans relâche la lutte contre le capitalisme [et] l’État ; à donner pour but à ses efforts la Révolution Sociale avec la certitude que celle-ci est la seule solution à la situation actuelle.

    Travailleurs,

    La CGTSR vous invite fraternellement à venir grossir sa phalange et, sur les ruines du vieux monde pourri, jeter les bases harmonieuses d’un Monde [Nouveau.]

    Toute l’économie aux syndicats - Toute l’administration sociale aux communes

    La CA de la CGTSR.

    Tous les vendredis, lisez Le Combat syndicaliste. Administration : Perrisaguet, 96, rue Grange-Garat, [Limoges]


    sources :
     


    [Les anarchistes et le Premier Mai]

    notice :
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    [
    Les anarchistes et le Premier Mai]. — Marseille : Fédération anarchiste provencale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; Premier Mai  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Action libertaire, l’ (1933-1934)  ; Combat syndicaliste (1926-1939), le  ; Réveil, le = Risveglio, il (1900-1950)  ; Semeur, le (1923-1936)  ; Voix libertaire (1928-1939), la
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    À tous les travailleurs

    Les anarchistes et le Premier Mai

    Comme toujours, en ce Premier Mai 1934 - les anarchistes le disent : « Peuple révolte-toi, voici ton heure ! ».

    Le régime qui pèse sur nos épaules depuis des siècles agonise. La crise économique place la France capitaliste, comme tous les autres pays capitalistes dans l’alternative : ou le fascisme ou la révolution.

    Devant la vague révolutionnaire des mécontents, les forces de réaction s’arment et avec la complicité des gouvernants, se préparent à supprimer brutalement les relatives libertés arrachées par le peuple aux prix de longues et sanglantes luttes.

    Balayant les politiciens, les anarchistes prennent place parmi les forces révolutionnaires, et seront l’âme des foules en révolte cherchant à ce groupe pour faire face au danger fasciste et pour substituer aux régimes d’escroqueries et d’assassinats permanents des formes sociales plus justes.

    Car les anarchistes ont un programme précis de lutte et de réorganisation, qui est le suivant :

    Destruction de tous les rouages étatiques

    Suppression de tous les privilèges capitalistes

    Expropriation totale et immédiate au profit de tous, des stocks d’aliments et marchandises bloquées par la crise.

    Décentralisme et fédéralisme.

    C’est-à-dire, la Commune, organisant librement sa vie économique et intellectuelle, car il ne peut y avoir de bonheur là il n’y a pas de liberté.

    Anarchistes et partisans décidés de notre autonomie individuelle, mais aussi résolument contre tous régimes d’oppression.

    Ouvriers, nous te disons que les anarchistes tentent de réaliser ce plan de travail, afin que la Révolution Victorieuse assure immédiatement à tous le maximum de liberté avec le maximum de bien-être.

    Debout contre tous les fascismes !

    En avant pour la Révolution Sociale !

    Vile l’anarchie !

    La Fédération Anarchiste Provençale

    Camarades, lisez :
    La Voix libertaire — Le Combat syndicalisteLe Réveil anarchisteL’Action libertaireLe Semeur.

    En vente aux kiosques : cours Belsunce (face le XXe Siècle) et boulevard Garibaldi, 26.

    Imp. [Costes et Sauquet … ?]


    sources :
     




    [À la guerre opposons la révolution sociale !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À la guerre opposons la révolution sociale !]. — Paris : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1926-1939), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    AIT — Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire - AIT
    108, quai de Jemmapes - Paris - Xe.

    À la guerre opposons la révolution sociale !

    En présence d’une situation qui atteint, en ce moment même, son maximum de tension, la CGTSR tient à affirmer à nouveau son indéfectible attachement à la PAIX, non par pure sentimentalité, mais comme expression des travailleurs révolutionnaires français.

    Elle considère que le déclenchement de la guerre — qui ne peut qu’être universelle — conduirait le Monde à la destruction, si les travailleurs ne parvenaient pas rapidement à en changer les objectifs et la direction.

    En conséquence, la CGTSR consciente de son devoir et fidèle à sa mission, déclare que, si, en dépit de ses efforts, le cataclysme s’abat sur le monde, à la faveur d’un incident possible à tout instant, le devoir des travailleurs de tous les pays — et dit nôtre en particulier — consiste à transformer la guerre capitaliste et dévastatrice en révolution prolétarienne et libératrice.

    La CGTSR considère que cette attitude est la seule qui puisse être adoptée par le prolétariat organisé.

    Elle invite donc ses organisations et ses adhérents à mener de front la double tâche suivante : CONTINUER JUSQU’À LA DERNIÈRE MINUTE À LUTTER CONTRE LA GUERRE, de TOUTES LEURS FORCES et préparer la RÉVOLUTION SOCIALE. La CGTSR tient, en ces heures graves, à faire les deux constatations essentielles ci-dessous :
    1° - Le capitalisme internationale, choisissant son moment, a déclenché son offensive contre la loi de 40 heures à l’instant précis où le péril était le plus grave pour obtenir le concours de la classe ouvrière à son entreprise de destruction ;
    2° - Répondant à ce désir sans aucune consultation préalable, la CGT et les partis socialiste et communiste, après une série de manœuvres destinées à tromper l’opinion des travailleurs, se sont ralliés à l’idée de guerre et ont capitulés sans combattre, devant l’offensive capitaliste.

    Avec tristesse, mais sans étonnement, la CGTSR enregistre cette trahison générale. Elle demande à tous les travailleurs de ne pas suivre les mots d’ordre d’Union-Sacrée et de Guerre que lanceront, le cas échéant, toutes ces organisations qui, ont trahi, de façon totale la confiance mise en elles.

    Une fois de plus, la CGTSR répète qu’une telle guerre préparée de longue date par tous les gouvernements ne peut profiter qu’au grand capitalisme international, si la réaction des travailleurs n’est pas immédiate et décisive, pour la transformer en Révolution Sociale.

    TRAVAILLEURS !
    L’heure est venue de faire face à votre destin, d’accepter toutes vos responsabilités.
    Vous ne serez pas inférieurs à la mission que vous avez revendiquée. Vous ne trahirez pas vos engagements. Vous y resterez fidèles, quoi qu’il arrive.
    Vous lutterez contre la guerre, de toutes vos forces, jusqu’à la dernière minute en même temps que vous vous tiendrez prêts à la transformer, le cas échéant, en Révolution Sociale.
    Vous accepterez ces responsabilités avec courage.
    Elles sont vôtres. Elles vous appartiennent.
    Vous les assumerez parce que votre salut l’exige.

    COURAGE, CONFIANCE ET ACTION

    Tels sont les mots d’ordre que vous lance, avec la certitude d’être entendue, la C.G.T.S.R.

    La Commission administrative et le Bureau de la CGTSR

    Tous les vendredis, lisez le “Combat syndicaliste” 0 fr. 75.

    Cette affiche doit être timbrée à 3 fr. 30 (ajouter, s’il y a lieu, la taxe municipale)

    [marque syndicale] Imprimerie spéciale - 29, rue du Moulin-Joly, Paris (11e)


    sources :

    Pages 2-3 (pages centrales) de Le Combat syndicaliste n° 277 (16 septembre 1938).