Say_, Marcel (1886-1975)

 

Marcel Chapelon, dit Marcel Say, dit Chapelin.

in Dictionnaire des militants anarchistes : CHAPELON, Marcel, Louis, Auguste “SAY, Marcel”
Né au Mans le 14 octobre 1886 - mort le 6 janvier 1975 - Correcteur - CGT - Paris

Marcel Chapelon dit Marcel Say, qui était marié à Marie Louise Badavet-Magarigue (née à Cahors en 1886) et qu demeura 10 rue de Paris à Vincennes, puis, depuis septembre 1919 au 15 rue de la Grande Chaumière (Paris, 6e arr) était correcteur à l’imprimerie du Journal Officiel. Pendant la guerre il avait été mobilisé dans une unité de DCA. Il collabora à plusieurs titres de la presse anarchiste ou anarchisante dont Le journal du peuple, Le Libertaire, et La Mêlée. Il était notamment membre (...)

Au moins 3 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).

 

Affichage par année

1 affiche :

 

    [Une monstrueuse erreur judiciaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une monstrueuse erreur judiciaire]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernevot, Jacques  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Le Pen_, Julien (1878-1945)  ; Lecache, Bernard (1895-1968)  ; Marx, Philippe  ; Méric, Victor (1876-1933)  ; Patorni, Aurèle (1880-1955)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Say_, Marcel (1886-1975)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale de Bordeaux

    Pour la révision du procès Nourric et Duquesne

    Une monstrueuse erreur judiciaire

    Le 28 février 1927, l’encaisseur Desprès était assassiné au Perreux. Son cadavre fut jeté dans la Marne, au lieu dit « La Rive Charmante ».

    Deux hommes et une femme, les époux Nourric et leur frère Duquesne, furent arrêtés et reconnus coupables de ce crime.

    Ils furent condamnés par la cour d’assises de la Seine, en 1928, Nourric et Dusquesne, aux trvaux forcés à perpétuité, Blanche Nourric, à 20 ans de la même peine. Les deux hommes sont à Cayenne, la femme à Montpellier, en centrale.

    Tous trois se meurent lentement.

    Or, ils sont innocents !

    Des témoignages, les uns nouveaux, les autres non retenus par l’accusation, parce que favolrables aux condamnés, le prouvent avec évidence et certitude.

    Le rapport de l’« expert » Beyle, pièce maitresse de l’accustion, est un tissu d’erreurs grossières et de mensonges éhontés.

    La contre-expertise effectuée par M. Dantzer, professeur de filature et de tissage eu Conservatoire des Arts et Métiers, l’établit sans conteste possible.

    Les déclarations d’industriels qualifiés, notamment celles de M. Allereau, de Cholet, le confirment pleinement.

    Dans cette affaire, tout est faux et truqué. Faux, le mobile du crime : le besoin d’argent. Une expertise comptable l’eût établi. Nous prouverons que, loin d’être aux abois, Nourric et Duquesne possédaient des ressources immédiates et indéniables. Truqué, parque l’enquête de police fut menée d’une façon aussi scandaleuse que dans l’affaire Almazian.

    Le rapport Beyle est un monument d’âneries pseudo-scientifiques. Beyle est aujourd’hui abandonné par son ancien chef, le préfet de police.

    L’accusation est à terre. l’erreur judiciaire, voulue et préméditée, est manifeste.

    La révision s’impose

    Pour l’activer, assistez au

    Grand Meeting

    qui aura lieu le mardi 31 mars 1931, à 20 h 30
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton (métro : Saint-Michel)

    Avec le concours de :
    P. Besnard, Le Pen, Comité de défense sociale. V. Méric, B. Lecache, G. Pioch, hommes de lettres. Caillaud, Guillerault, Ligue des Droits de l’Homme. Aurèle Patorni, homme de lettres. Jacques Bernevot, Marcel Say, Philippe Marx.

    Entrée : deux francs pour participation aux frais. — Le Comité de défense sociale.

    Imprimerie Générale [marque syndicale] 21, rue Damesne, Paris


    sources :