armée

 

 

Affichage par année

158 affiches :

 

    [Chauvinard]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chauvinard] / Lapiz. — Paris : les Temps Nouveaux, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 65 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CÉDIAS - Musée social (Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Grave, Jean (1854-1939)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ imagerie en 13 vignettes : dessin de Lapiz, texte de Jean Grave ]

    texte :

    Imagerie des Temps nouveaux — Planche n° 1

    Chauvinard

    [vignettes numérotées]

    1. Chauvinard tire au sort. — 2. Le jour du départ arrivé, les parents commencent à s’apercevoir que la Mère-Patrie prend plus qu’elle ne donne. — 3. Chauvinard commence à prendre un avant-goût du troupeau. — 4. I1 s’initie aux intelligentes manœuvres et à la politesse militaire. — 5. Il s’habitue de plus en plus à être mené en troupeau comme le bétail. 6. Et aux longues stations stupides. — 7. L’État lui sert généreusement la pâtée. — 8. Mais la cantine est là pour aider à l’abrutissement. — 9. Aux colonies, il est un héros ! — 10. Mais le nègre est un animal méchant qui, parfois, se défend. — 11. Sa maigre pension étant insuffisante, il mendie. — 12. Les gendarmes l’arrêtent. 13. Emprisonné, il commence à comprendre que l’organisation sociale ne profite aux uns qu’au détriment des autres.

    J. GRAVE, Imprimeur-Éditeur, 140, rue Mouffetard, Paris.


    sources :

    Affiche parue insérée dans Les Temps nouveaux, 4e année, n° 15 (6-12 aout 1898).



    [Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure, sujet traité : Dreyfus est innocent !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : armée  ; justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus  ; conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Le Libertaire

    Théâtre Moncey
    50, avenue de Clichy

    Le samedi 3 septembre 1898, à 8 heures et demie du soir

    Conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure

    sujet traité

    Dreyfus est innocent !

    Aux hommes libres !

    Oui, Dreyfus est innocent !

    Tous ceux qui ont impartialement étudié l’affaire sont acquis à cette conviction.

    La vérité éclaté aujourd’hui si lumineuse, si écrasante, que l’État-Major et ses complices en sont épouvantés.

    Les feuilles Saint-Dominicaines auront beau mettre tout en œuvre pour perpétuer l’erreur, elles auront beau couvrir d’insultes les défenseurs du droit, il faudra bien que le monument de mensonges et de crimes édifié par les Mercier, les Henry, les du Paty de Clam et les Esterhazy s’effondre un jour ou l’autre.

    Il dépend des hommes de cœur et d’énergie que ce jour soit proche. C’est à ceux-là, à tous, quelles que soient leur religion, leur race, leurs opinions politiques et leur situation sociale, que je m’adresse.

    * * *

    Il faut que toutes les responsabilités soient établies.

    Il faut que chacun — si haut placé qu’il soit — supporte le poids de ses fautes.

    Il faut que la conscience publique se soulève et exige la vérité tout entière.

    Des décisions prises par des militaires, j’en appelle au bon sens des hommes libres. Des arrêts prononcés par les Conseils de guerre, j’en appelle à la justice du Peuple.

    * * *

    Ma certitude est complète, ma conviction inébranlable. J’irai partout propager la vérité et je ne m’arrêterai que lorsque celle-ci sera triomphante.

    Que tous ceux qui sont pénétrés de la confiance qui m’anime fassent de même, et bientôt si formidable sera l’effort, que l’indignation universelle réclamera et accomplira la liquidation sociale démontré.

    Sébastien Faure

    Mes conférences sont toujours contradictoires. J’invite tout spécialement à celle-ci — et pour y prendre la parole si bon leur semble — les Nationalistes et les Antisémites.
    S’ils ont confiance en leurs affirmations, qu’ils viennent les soumettre à la discussion publique.
    Sébastien Faure.

    Entrée : Premières, 1 fr. — Secondes, O fr. 50

    Nota. — Cette liage ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 0 fr. 12 centimes.

    Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocou, Paris


    sources :

    Parue au dos du Libertairen° 145 (4-10 septembre 1898).



    [Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting public et contradictoire : sabre et goupillon]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Broussouloux, François Jean-Baptiste (1863-....)  ; Dhorr, Henri (1865-1914)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Lafond, Claude
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : affaires : Dreyfus  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Salle Chayne

    12, rue d’Allemagne, 12

    Le samedi 22 janvier 1898, à 8 heures et demie du soir

    Grand meeting public & contradictoire

    organisé par le journal Le libertaire

    ordre du jour

    Sabre et goupillon

    orateurs inscrits
    Sébastien Faure, Broussouloux, Henri Dhorr, etc,

    Les derniers avènements ont eu l’heureux résultat de faire tomber les masques et de préciser nettement la situation.

    On sait aujourd’hui que sous les impostures : Patrie, Drapeau, Honneur de l’Armée, Antisémitisme, se dissimule une honteuse alliance entre

    Le sabre le goupillon

    Cette alliance avait mobilisé, lundi soir, ses troupes de première ligne : Sociétés de tir et de gymnastique ; organisations patriotiques, groupements antisémites, cercles catholiques, petits braillards rive-gauche de la réaction.

    Ils étaient des milliers, au Tivoli Vaux-Hall, réunis dans le but de réclamer au gouvernement de curés que nous subissons des poursuites contre tous ceux qui refusent de collaborer à leur odieux projet de dictature.

    Quelques centaines d’hommes de courage et de conviction ont réduit à l’impuissance leurs ardeurs belliqueuses ; mais leur fureur de répression n’a lait que puiser une force nouvelle dans la rage de cette mémorable raclée.

    Camarades,
    Nous offrons à ces incorrigibles souteneurs de l’Église et du Militarisme l’occasion d’exprimer publiquement les sentiments qui les animent et le but qu’ils poursuivent.

    Celle intéressante discussion mettra en présence : les partisans de l’éteignoir et ceux de la lumière, les individus qui tentent de ressusciter un passé de despotisme, de misère, et les hommes spis aspirent à un avenir de bien-être, d’affranchissement.

    Ceux qui assisteront à cette instructive rencontre d’opinions contradictoires verront, sans difficulté, de quel coté se trouve la raison.

    Le Libertaire 

    Cette page ne peut être affichée

    Prix d’entrée : 50 centimes

    L’imprimeur-Gérant : Lafond, 5, rue Briquet


    sources :

    Parue au dos du Libertaire n° 114 (22-29 janvier 1898).



    [Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : armée  ; justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Briand, Aristide (1862-1932)  ; Cyvoct, Antoine (1861-1930)  ; Janvion, Émile (1866-1927)  ; Malato, Charles (1857-1938)  ; Quillard, Pierre (1864-1912)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Pour les familles des récentes victimes des lois scélérates

    Maison du Peuple, 47, rue Ramey (impasse Pers)

    Le samedi, 26 novembre 1898, à 8 h. 1/2 du soir

    Grand meeting

    public et contradictoire de protestation contre

    les lois scélérates

    Avec le concours assuré de
    Aristide Briand — Antoine Cyvoct — Émile Janvion — Charles Malato —Pierre Quillard

    À tous !

    Les lois de décembre 1893 et de juillet 1894 sont une honte.

    On les a dénommées « scélérates », on a eu raison.

    Elles constituent un attentat permanent à la sécurité de chacun.

    Véritable prime inerte à la délation, elles convertissent ce pays en une nation de mouchards.

    Les Gouvernants prétendent quelles elles n’ont été faites qu’en vue de circonstances exceptionnelles et que, présentement, elles ne sont pas appliquées.

    Avec leur ordinaire impudeur, les Gouvernants mentent.

    La conférence anti-anarchiste se propose la généralisation des lois scélérates aggravées. Par des mesures internationales, d’une rigueur sans précédent dans l’histoire, les réacteurs de tous pays s’apprêtent à traquer impitoyablement les hommes d’indépendance et de Vérité.

    Camarades !

    Se taire, s’incliner serait ta pire des fautes en même temps que la plus déshonorante des lâchetés.

    Nous ne commettrons ni cette faute, ni cette lâcheté.

    Nous protesterons.

    Et vous joindrez à notre cri d’indignation l ’expression de votre colère et de voire révolte.

    Ce sera le moyen le plus sûr de conjurer le système d’oppression par lequel les Dupuy de toutes les nations se préparent à étouffer la propagande et l’action de ceux qui veulent l’Indépendance libre dans la Concorde universelle.

    Entrée : 50 centimes

    Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocon, Paris


    sources :

    Parue au dos du Libertaire n° 157 (27 novembre-3 décembre 1898).




    [Manifeste aux soldats]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifeste aux soldats]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [45 ?] × [31 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Almereyda, Miguel (1883-1917)  ; Bans, Émile  ; Depalme, Robert  ; Desprès, Fernand (1879-1949)  ; Durupt, Georges (1880-1941)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Gauthier, Georges  ; Gerbault, Daniel  ; Jourdain, Francis (1876-1958)  ; Lejeune, Pierre  ; Marestan, Jean (1874-1951)  ; Matha, Louis (1861-1930)  ; Méric, Victor (1876-1933)  ; Monatte, Pierre (1881-1960)  ; Paraf-Javal, Georges (1858-1941)  ; Régnier, Georges  ; Robin, Maurice  ; Séverac, Georges  ; Syffert, Gaston (1881-1969)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Manifeste aux soldats

    Le Conseil de guerre de Nantes vient de condamner à un jour de prison le colonel de Saint-Rémy. Cet officier avait refusé d’obéir à l’ordre que lui avait transmis le général Frater de frire marcher le 2e régiment de chasseurs placé sous son commandement.

    La raison que ce colonel a donnée de son indiscipline, c’est que « sa conscience de chrétien lui interdisait d’obéir ».

    Nous estimons qu’en refusant d’agir contre les « Sœurs » le catholique de Saint-Rémy a bien fait.

    Nous estimons qu’en tenant compte du sentiment, qui a dicté à cet officier son acte d’insubordination et en rendant un arrêt qui équivaut à un acquittement, le Conseil de guerre a bien fait.
    (Ce n’est jamais nous qu’on trouvera favorables au prononcé de jugements sévères.)

    Soldats ! Retenez bien cet arrêt et faîtes en votre profit !

    Il se peut que vos chefs vous donnent, quelque jour, l’ordre d’agir contre des travailleurs en grève ou des hommes en révolte.

    Vous aurez, alors, vous aussi, à consulter et à écouler votre conscience.

    Votre conscience vous dira, jeunes gens, elle devra vous dire que vous n’avez pas été arrachés à votre famille, à votre atelier, à vos champs, à vos affections, à la vie libre, pour marcher contre vos parents, vos frères, vos camarades de travail.

    Votre conscience vous dira, elle devra vous dire que ces basses besognes incombent aux forces de police et de gendarmerie, pas à vous.

    Votre conscience vous dira, elle devra vous dire que vous ne pouvez pas vous servir de vos armes de mort contre ceux qui vous ont donné la vie, et qui, depuis votre enfance, vous ont chéris, soignés, nourris, élevés.

    Aimeriez-vous moins vos mères que le colonel de Saint-Rémy n’aime les congréganistes ?

    Votre conscience d’homme serait-elle moins ferme que celle de ce chrétien ?

    Écoute, soldat !

    Si jamais l’ordre t’est donné de massacrer tes camarades de travail, de tirer sur le peuple, tu refuseras désormais, tu dois refuser d’obéir à ce commandement infâme.

    Jusqu’à ce jour, l’énormité du châtiment que tu avais à redouter était de nature à te faire reculer devant les conséquences d’une telle désobéissance.

    À daters d’aujourd’hui, tu sauras qu’elle t’expose, tout au plus, à un jour de prison. M. de Saint-Rémy a librement choisi le métier militaire ; toi, c’est par force, que tu es à la caserne.

    M. de Saint-Rémy était à la tête d’un Régiment ; son refus d’obéir s’étendait à toutes les unités dont il était le chef. Toi, Frère, sans gradée, sans autorité sur tes camarades, tu n’engageras que toi-même.

    On n’ordonnait pas à M. de Saint-Rémy de commander le feu sur des femmes désarmées. Il s’agissait — on l’a bien vu — de crocheter quelques serrures, d’enfoncer quelques portes. Toi, soldat, quand tes chefs te feront marcher contre la foule ouvrière, ce sera pour cracher la mort — rappelle-toi Fourmies, la Martinique, Chalon — sur des poitrines de grévistes las de souffrir de misère ou de manifestants las de subir le joug !…

    En réfléchissant à ces circonstances et en considérant que la règle et l’équité proportionnent la peine au rang qu’occupe le délinquant, tu comprendras, soldat, que ce n’est pas un jour de prison, mais un jour de consigne que, pour être juste, le Conseil de Guerre devra t’infliger.

    Et ce jour de punition te paraîtra infiniment doux, puisque pour un châtiment aussi bénin, tu auras l’inexprimable joie de ne t’être pas associé à ce crime abominable :

    Fils d’assassiner ton Père ! — Frère, de ter ton Frère !

    Travailleur, de mitrailler tes Camarades !

    Soldat, souviens-toi !

    Le Libertaire


    Nota. — Il se pourrait que le Ministère anticlérical « Combes et Cie », découvrît dans ce manifeste une provocation à la désobéissance des soldats et en déférât les auteurs aux tribunaux.

    Comme il n’est pas plus dans nos habitudes que dans notre caractère de décliner les responsabilités que VOLONTAIREMENT nous assumons, nous ajoutons nos propres signatures à celle-ci : Le Libertaire , qui n’engage juridiquement que notre ami Philippe, gérant de ce journal, et nous invitons toutes les personnes qui approuvent ce manifeste, à nous envoyer leur nom que dans le prochain numéro, nous joindrons aux nôtres : Sébastien Faure, Louis Matha, Pierre Monatte, Émile Bans, Jean Marestan, Robert Depalme, Georges Durupt, Fernand Després, Daniel Gerbault, Victor Méric, Maurice Robin, Georges Séverac, Georges Gauthier, Gaston Syffert, Paraf-javal, Pierre Lejeune, Georges Régnier, Francis Jourdain, Miguel Almereyda.


    sources :

    Parue au dos du Libertaire 4e série, 8e année, numéro 45 (du 13 au 20 septembre 1902).



    image indisponible

    [Aux soldats !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux soldats !]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Anarchie (L’ : 1905-1914)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Aux soldats !

    Savez-vous quelque chose de plus navrant que l’existence de de malheureux qu’on enlève à son champ, à son village et qu’on jette pour trois ans, dans une caserne, loin des siens, loin de tout ce qu’il aime, condamné à vivre avec d’autres hommes aussi à plaindre que lui ? Que voulez-vous qu’il reste, à un pays, de vigueur en réserve lorsque, dans vingt ans, tous les hommes auront passé par cette terrible filière ?
    Édouard Drumont.

    L’alcoolisme, la prostitution et l’hypocrisie, voilà ce qu’apprend la vie à la caserne.
    Charles Richet, professeur à l’Université de Paris.

    Le soldat entre au, régiment ignorant et honnête, il en sort trop souvent aussi ignorant mais corrompu.
    de Freycinet, ministre de la guerre.

    L’armée est l’école du crime.
    Anatole France, de l’Académie Française.

    Nos vainqueurs ne sont pas plus féroces envers nous que nous n’avons été féroces envers nos vaincus.

    Les chefs, ces bourreaux imbéciles s’étonnent du nombre toujours croissant des désertions. Parbleu ! on aime autant traîner à l’étranger une existence, même précaire et misérable que d’aller, pour un geste, immédiatement assimilé à une voie de fait, se faire égorger dans les chiourmes de Tunis ou de Constantine.

    Une combinaison favorable m’a empêché de faire partie de cette française, où je n’aurais, d’ailleurs, donné peut-être d’autre exemple que celui de la désertion.
    Henri Rochefort.

    Faites donc comprendre à l’ouvrier qui va quitter l’atelier, (au paysan qui va déserter les champs, pour aller à la caserne, (qu’il y a des devoirs supérieurs à ceux que la discipline voudrait imposer… Et si l’ordre de tirer persistait, si l’officier tenace voulait quand même contraindre la volonté du soldat, les fusils pourraient partir,
    mais ce ne serait pas dans la direction indiquée.
    Aristide Briand, ministre de l’instruction Publique.

    Si les peuples se servaient de leurs armes contre ceux qui les ont armés, la guerre serait Morte.
    Guy de Maupassant.

    Soldat, réfléchis et conclus toi-même !


    sources :

    Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 80 (jeudi 17 octobre 1906)
    L’annonce est faite le numéro précédent (n° 79 du 11 octobre) : «  Par l’affiche
    Nous recevons de quelques camarades le texte d’une affiche Aux soldats
    Ceux qui trouvent bon ce travail et qui ne veulent aider à son édition sont priés de nous dire par retour du courrier le nombre d’exemplaires qu’ils prendront.
    Plus grand sera le tirage, plus bas seront les prix. Nous de pouvons les fixer à l’avance, étant encore sous la griffe de l’imprimeur. Le format est celui des affiches à 0 fr. 18 [1] (Colombier)
    La rédaction en a été confiée à nos mais Édouard Drumont, Charles Richet, général de Freycinet, Anatole France, Henri Rochefort, Aristide Bruand et Guy de Maupassant.
    Nous pensons qu’elle fera du beau travail. Qui en désire ?
     ».

    Finalement, l’affiche est imprimée par les Causeries Populaires au format 1/2 Colombier et nécessite un timbre de 0,12 fr.

    Nouveau tirage en 1908 : voir L’Anarchie n° 181 (24 septembre 1908).

    Notes

    [1Prix du timbre fiscal autorisant l’affichage public.



    [Une scélératesse !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; colonialisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique
    • Noms cités (± liste positive)  : Aernoult, Albert Louis (1886-1909)  ; Delaisi, Francis (1873-1947)  ; Laisant, Albert (1873-1928)  ; Laisant, Charles-Ange (1841-1920)  ; Malato, Charles (1857-1938)  ; Martin, Pierre (1856-1916)  ; Mournaud, André (1882-....)  ; Rousset, Émile (1883-1961)  ; Togny, Albert (1876-....)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération communiste révolutionnaire

    Une scélératesse !

    Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :

    les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.

    Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.

    Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.

    Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.

    On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.

    Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.

    Auront-ils le droit […]siter ?

    À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.

    Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.

    Nous vous invitons au

    Grand meeting

    qui aura lieu

    jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir

    Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne

    G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud

    Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]

    Placement gratuit au siège

    [marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches


    sources :

    Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).

    Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?




    [Aux grévistes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux grévistes]. — Paris : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : armée  ; bagne  ; économie : transports  ; grève : grève générale  ; grève  ; justice  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Fédération anarchiste

    Aux grévistes

    Depuis quelques jours, par centaines de mille, vous laissez l’outil, affirmant par un geste superbe votre solidarité envers vos camarades cheminots lancés dans la lutte pour obtenir la nationalisation des chemins de fer, c’est-à-dire le profit pour la collectivité des efforts de nos camarades du Rail.

    Nous, anarchistes, qui clamons depuis si longtemps notre idéal de justice, de paix et de fraternité humaine, nous avons toujours eu la conviction que le jour où le peuple aurait la volonté, il briserait complètement ses chaines, vaincrait le capitalisme hideux qui nous accule à la misère, et instaurerait enfin cette ère de justice tant rêvée.

    Puisse-t-il être commencé de jour de libération du peuple par un grand geste de grève générale.

    Mais dans la lutte que vous menez contre le gouvernement, n’oubliez pas que depuis bientôt deux années, c’est-à-dire bien avant qu’il ne soit question de nationalisation, vous réclamiez dans les réunions et meetings

    l’amnistie

    Jusqu’ici, nous n’avons jamais obtenu des maîtres qui nous gouvernent avec tant d’incapacité, que des caricatures de cette amnistie que nous voulions si large puisqu’elle n’eut représenté qu’une simple mesure de justice.

    Peuple souviens-toi

    qu’à l’heure où tu liras ces lignes, tes enfants, tes fils, tes pères crèvent là-bas sous le soleil d’Afrique.

    À l’instant précis où ton cœur palpitera, souviens-toi que d’autres hommes, tes frères meurent sous les coups de gardes-chiourmes en France !

    C’est en leur nom que nous venons te supplier, peuple si docile aux heures de guerre et chez le percepteur, peuple tant bafoué, tant invoqué, nous avons encore confiance en toi et quand même.

    Écoute les hurlements de douleur de Biribi ! Écoute les complaintes d’épouvante des bagnards ! Écoute les cris de rage qui sortent des pénitenciers ! On égorge en Afrique ! On assassine dans les cachots ! Là-bas, derrière les murs des prisons, le sang coule à plains flots, les yeux sont arrachés, les poitrines défoncées, les bras tordus.

    Écoute encore peuple

    […]

    Camarades, […]

    Conscients de votre force, vous prendrez l’engagement de ne reprendre le travail qu’à cette condition formelle et vous imposerez à nos gouvernants

    l’amnistie générale

    […] […]


    sources :
     


    [Primo maggio]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Primo maggio]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia), [ ?] (Carven, tip. (Venezia)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 67 × 47 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; délégation de pouvoir (élections)  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; patriotisme  ; Premier Mai  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1882-1911  ; Italie : histoire : 1912-1920  ; Italie : histoire : 1921-1939  ; Italie : histoire : 1940-1945  ; Italie : histoire : 1945-1968
    • Noms cités (± liste positive)  : Bresci, Gaetano (1869-1901)  ; Lucetti, Gino (1900-1943)  ; Schirru, Michele (1899-1931)  ; Zamboni, Anteo (1911-1926)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image : 2 gravures et 4 photos de dirigeants (Mao Zedong, Mariano Rumor [?], Lyndon B. Johnson [?], Pie VI) ]

    texte :

    1 Maggio

    Operai le fabbriche sono vostre !

    Contro ogni oppressore, contro ogni padrone, contro ogni esercito, contro ogni burocrazia : questo è il nostro 1° Maggio.

    Non à la festa per sfilate di potenti eserciti come ormai accade a Mosca, e Pechino e in tutti gli altri paesi socialisti, perché gli eserciti sono sempre contro il popolo e festeggiare un giorno di lotta operaia e rivoluzionaria con l’esibizione della potenza delle armi atomiche significa tradire i valori della eroica guerriglia dei popoli e accettare la logica del terrore dei blocchi di potenze voluto dall’imperalismo del denaro.

    Svegliamoci : i partiti vogliono solo il nostro voto, i sindacati fanno gli interessi del padrone, i burocrati sono contro di noi, i dirigenti frenano le nostre lotte.

    Rifiutiamo il sistema della pseudo democrazia parlamentare, rifiutiamo ogni dirigenza e ogni tatticismo dei sindacati e dei partiti, ogni mitizzazione di uomini e di fatti, ma uniamoci per abbattere i vertici e arrivare alla gestione collettiva dal basso, alla uguaglianza assoluta e alla affermazione della dignità dell’uomo.

    Lavoratore ti ingannano !

    Oggi non è la festa del Cristo lavoratore !

    Oggi non è una festa patriottica con sfilate di eserciti !

    Oggi è invece l’anniversario del sacrificio di cinque lavoratori impicciati per avec proclamato, il 1° Maggio del 1886 a Chicago.

    Da oggi non lavoreremo che otto ore !

    Da allora il Primo Maggio sarebbe stato giorno di lotta degli sfruttati contro gli sfruttatori, secondo l’incitamento dei cinque lavoratori anarchici morti sul patibolo.

    Sono gli stessi sfruttati che nel ’98 a Milano, cadono sotto il piombo monarchico rivendicando il diritto al pane. Diritto che riaffermò due anni dopo a Monza Gaetano Bresci, giustiziando Umberto I° il « re buono ». Lotta che continua nel ’14 nella Settimana Rossa, che avvampò tutta Italia, precedendo l’ancor più grande fiammata della Rivoluzione Russa, avanti la lunga oppressione nazi-fascista, dapprima contrastata dalle coraggiose occupazioni armate delle fabbriche nel ’21, e successivamente, in Italia, dai generosi attentati anarchici di Zamboni, Lucetti e Schirru. Ieri la Resistenza dei lavoratori ebbe ragione degli oppressori monarchici e nazi-fascisti, oggi è necessario l’energico intervento popolare nelle piazze, come nel Luglio del ’60, e come gli studenti, nuova classe di sfruttati, contro i ricorrenti tentativi autoritari dei padroni e dei governanti.

    Circolo internazionale di cultura popolare - 5, Polo 2718 - Venezia — Tip. Vargen - Venezia


    sources :
     



    [No alle armi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alle armi]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia) : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 70 × 47 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; art : peinture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Milani, Don
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (solidarité avec Don milani, imprisonné) ; dessin (grenadiers au garde-à-vous sur les côtés) ]

    texte :

    I prestiti delle guerre sono molteplici :
    però la causa immediata ne è una sola :
    l’esistenza d’un esercito.

    No alle armi

    Collettiva dei pittori
    inaugurazione della mostra, giovedì 16 dicembre, ore 19

    Boscolo - Pontiti - Di Venere - Pregnolato - Guadaguino - Toffolo - Pagnacco

    I pittori si uniscono alle proteste di Don Milani, che subisce in questi giorni un processo, per aver solidarizzato con gli obiettori di coscienza di oggi e di sempre, reclamando il diritto, per ogni individuo libero, di rifiutarsi ad impugnare le armi.

    [logo] Galleria Internazionale — Venezia - S. Polo 2756

    Tip. Veneta - Venezia

    Esante da Bollo - D.L. 342, art. 19 - 16-4-1


    sources :
     





    [Aux gardes nationaux du VIe arrondissement. Elle ne doit obéir qu’à des chefs choisis par elle et constamment révocables]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux gardes nationaux du VIe arrondissement. Elle ne doit obéir qu’à des chefs choisis par elle et constamment révocables]. — Paris : les Yeux ouverts, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Varlin, Eugène (1839-1871)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    Membres du Comité central provisoire

    texte :

    Aux gardes nationaux du VIe arrondissement

    Citoyens,

    Toute armée permanente est destructive des institutions républicaines. Elle ne peut que conduire le pays tantôt à d’effroyables désastres, tantôt à la gloire militaire, s’élevant toujours sur la ruine des libertés publiques et l’oppression des autres peuples.

    Elle favorise les coupables entreprises des prétendants et des ambitieux ; sert à écraser le pays d’impôts, à entraver la production en consommant sans produire. L’armée permanente prend des hommes et rend des esclaves. Elle dégrade le caractère des citoyens, fait perdre le goût du travail et fournit des recrues à l’odieuse police qui engendre la corruption au lieu de sauvegarder les mœurs, et prête la main à tous les crimes contre la liberté des citoyens.

    Après la longue série d’infamies dont la plupart des chefs militaires se sont couverts en haine de la République, la garde nationale ne peut, sans trahir la patrie à son tour, conserver le commandement à des chefs imposés. Elle ne doit obéir qu’aux chefs choisis par elle et constamment révocables.

    La Garde nationale parisienne a su, par son attitude, déjouer tous les pièges et sauver la Cité du déshonneur et du pillage. À elle incombe le devoir de veiller sur la ville, de la préserver des calamités que lui préparent dans l’ombre les souteneurs de princes, les généraux de coups d’État, les ambitieux cupides et éhontés de toutes sortes.

    Le force doit rester au service du droit. Nous avons l’un et l’autre, conservons-les. Les ennemis de la patrie et de la République seront impuissants.

    Citoyens de la Garde nationale, pour constituer rapidement une force compacte, pour avoir des chefs sûrs, capables, dévoués, républicains, ayant notre confiance, il faut prêter notre concours au Comité central, dans lequel vient de se fondre le Comité fédéral, et que reconnaissent plus de deux cents bataillons.

    Les bataillons du VIe arrondissement sont invités à envoyer, jeudi 9 mars, à 8 heures du soir, 10, rue St-Benoît, trois délégués par compagnie, élus sans distinction de grade, et un officier par bataillon, élu par le corps des officiers.

    Les chefs de bataillon sont également invités à cette réunion.

    Ordre du jour :

    Organisation de la Fédération républicaine de la Garde nationale. — Formation des cercles de bataillon, des conseils de légion et nomination des délégués au Comité central.

    Vive la République !

    Jules Bergeret. — V. Frontier. — H. Chouteau. — L. Lacord. — E. Varlin. — Henri Verlet, membres du Comité central provisoire.

    1131 — Paris. Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19. Barthélémy et Cie.


    sources :

    facsimilé : quatorze affiches de la Commune de Paris éditées par « Les Yeux ouverts »







    [Solidarietà per Lorenzo Santi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarietà per Lorenzo Santi]. — [S.l.] : Comitato di lotta antimilitarista, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Santi, Lorenzo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo (défilé de manifestants, de dos, collé sur un défilé de soldats, de dos) ]

    texte :

    Solidarietà per Lorenzo Santi

    martedì 23 ore 9 processo nel Tribunale Militare di La Spezia

    Qual’è il grave crimine che avrebbe commesso Lorenzo per cui è segregato in una cella di isolamento da mesi ? omicidio ? rapina ? no, molto peggio ! obiezione totale al servizio militare : il voler rifiutare la divisa, l’annientamento della propria identità, la spersonalizzazione dell’individuo, l’umiliazione quotidiana di non poter rispondere a chi nasconde dietro 4 strisce e 3 stellette la propria impotenza, il proprio squallore dei leccaculo di regime. Lorenzo da compagno anarchico si è voluto opporre a tutto ciò che questo rappresenta : la violenza dello stato, evidenziata maggiormente nelle forze armate e nelle sue carceri speciali.

    Mobilitiamoci tutti per manifestare la nostra solidarietà di antifascista militante al compagno Lorenzo per trasformare questa giornata in un momento di lotta contro i codici fascisti e contro questo stato “antifascista” che li applica.

    troviamoci martedì 23 ore 8,30-piazza Chiodo, La Spezia

    Comitato di lotta antimilitarista

    [… impr. ]


    sources :
     





















    [Charge the skunks… Not the ferrets !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Charge the skunks… Not the ferrets !]. — London Londres : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , papier blanc ) ; 59 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Aubrey, Crispin  ; Berry, John  ; Campbell, Duncan
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (en haut gauche, photos de Rees, Silkin et du Colonel B sur fond de policiers et militaires en action de répression ; en bas droite, photos de Duncan Campbell, Crispin Aubrey et de John Berry (un ancien soldat et deux journalistes en procès pour avoir possédé et révélé des informations confidentielles de la "Signals Intelligence" [SIGINT] à Londres en 1977-1978) sur fond de manifestations de soutien ]

    texte :

    Charge the skunks…

    [photos] Rees — Silkin — colonel B

    If Aubrey, Berry and Campbell are convicted knowledge of many other illegal and repressive actions will be supressed. Fight for ther right to speak and our right to know !

    [photos] Aubrey — Berry — Campbell
    Two journalists and an ex-soldier face trial in September under the Official Secrets Act for investigating and discussing the Army’s information gathering activities.

    Not the ferrets !

    Aubrey / Berry / Campbell defence committee c/o Time Out, 374 Gray’s Inn Road, London WCI, 01-278 2377.

    Hammer Designs (TU). Printing by Anvil Printers Ltd (TU)

    Photos : Chris Davies, Mike Wells, Andrew Wiard (Report), Angela Phillips ; Steve Henstridge, Anthony Jones, PA, The Leveller.


    sources :
     






    [No ai lager militari]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No ai lager militari]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; justice  ; prison  ; torture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Franceschi, Roberto (1952-1973)  ; Mondo, Bruno Igor  ; Santi, Lorenzo  ; Scanagatta, Roberto
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (juge-militaire serrant un étau sur une homme nu et rasé qui lève le poing) ]

    texte :

    No ai lager militari

    Decine,di compagni anarchici, libertari, antimilitaristi, sono detenuti nelle galere militari. Essi non vogliono servire la patria dei padroni e dei burocrati : con la diserzione, la renitenza, l’obiezione totale, esprimono il loro rifiuto.

    Centinaio di proletari sono sequestrati nelle carceri militari per essersi difesi dai soprusi dei gerarchi. Vengono condannati dalla giustizia grigioverde per “insubordinazione”, un pretesto legale che soffoco la loro volontà di libertà.

    Solidarietà con tutti i detenuti antimilitaristi !
    Aboliamo la criminale violenza degli eserciti !

    Scrivete ai compagni detenuti :
    Roberto Francesconi, Carcere Militare di Perschiera del Garda (Verona)
    Lorenzo Santi, Roberto Scanagatta, Bruno Igor Mondo, Carcere Militare di Forte Boccea Roma.
    Sottoscrivete al CAD : Gianni Costanza, CP 12, Palermo, CCP 7/762, specificando “pro detenuti militari”

    Comitato Anarchico di Difesa della FAI - Federazione Anarchica Italiana

    […]


    sources :