- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Dynamite et Panama
Il y a quelques semaines, la dynamite parlait. Sa forte voix, agréable à nos oreilles, faisait défaillir toute la haute pègre des dirigeants et des exploiteurs. La bande des politiciens à étiquette socialiste, genre Ferroul, fantoches révolutionnaires d’autrefois, braves encore loin du danger, opportunistes devant l’assiette au beurre, se montrait, dans sa lâcheté, plus abjecte encore que les bourgeois. Un de ces ôte-toi-de-là-que-je-m’y-mette, — son nom, Lons mérite de passer à la postérité, — ne proposait-il pas d’organiser l’assommade des anarchistes qui osent s’attaquer à la police ! Touchante fraternisation de la préfecture et du socialisme autoritaire.
Le presse des pots-de-vin et des mouchardages, la presse des escrocs de finance, des charlatans politiques et des fonds secrétiers de tout poil, la presse qui s’agenouille devant Carnot, s’aplatit devant Q. de Baurepaire et couvre de fleurs le brigand galonné Dodds, massacreur de négresses, énumérait avec une hypocrite pitié les mouchards étripés. Elle larmoyait toute son encre, la gueuse qui enregistre froidement, chaque jour, les drames de la misère, les suicides de la faim, l’agonie des malheureux, broyés par notre organisation sociale.
Une fois de plus, les gens honnêtes, — honnêtes à la façon du Grand Français de Lesseps, — hurlaient à l’anarchiste et demandaient l’extermination pure et simple du seul parti qui, luttant contre toute autorité, toute exploitation, tout mensonge, poursuive l’émancipation des êtres humains, l’affranchissement du travail, l’avènement d’une société sans maîtres.
Ils ne parlaient pas, ces honnêtes gens, des victimes autrement intéressantes du patron, du propriétaire, du juge, des martyrs de la caserne dont on fait peu à peu des assassins après en avoir fait des souffre-douleurs. Ils ne rappelaient ni les trente cinq mille assassinés de la Semaine sanglante, ni les fusillés de Fourmies, ni les Tonkinois qu’on dépouille et les Dahoméennes qu’on éventre à l’ombre du frapeau français et au nom de la civilisation.
Qu’ils ravalent leurs glapissements de chacals, car un commissariat pulvérisé et une demi-douzaine de mouchards écrabouillés sont un bien faible avant-goût des représailles qui les attendent. Les coups des justiciers seront d’autant plus terribles qu’ils sont dictés non par l’amour du sang, — que les bourgeois conservent le monopole de ce goût animal, — mais par l’amour de l’humanité que les anarchistes veulent rendre libre en la débarrassant des maîtres, heureuse en la purgeant des exploiteurs.
Et comme la tourbe des policiers patentés et amateurs, des prostitués de la plume, des dirigeants et de ceux qui aspirent à le devenir foudroyait de loin l’anarchie, bredouillant les vieux clichés : patrie, ordre social, honneur, morale, voici qu’éclate, comme un coup de tonnerre, le scandale du Panama.
Donc vous avez volé, vertueux Floquet, vous avez volé, inflexible Reinach, tout comme papa beau-père, vous avez volé révisionniste Laguerre, vous avez volé ex-ministre Proust, vous avez volé radical Clémenceau, vous avez volé Béral, vous avez volé Cassagnac, vous avez volé Sans-Leroy, vous tous, soutiens et souteneurs de la famille, la religion et la propriété (!) vous volé, tripoté, trafiqué, ruinant les crédules qui avaient mordu à l’hameçon de vos promesses.
Elle va bien la valse des millions ! Monarchistes, conservateurs, opportunistes, radicaux, paillasses diversement bariolés qui se combattent sur les [tréteaux ?] de la Chambre, se désaltèrent, dans la coulisse, au même pot-de-vin.
Et cependant, la Seine coule à deux pas du Palais-Bourbon. Peuple, qu’attends-tu pour y pousser cete racaille ?
Eh bien, nous anarchistes, que les honnêtes gens de cette espèce appellent bandits et pourchassent comme des fauves, nous venons, une fois de plus, dire aux exploités, aux bernés, aux miséreux ce que nous voulons.
Révision, non de la constitution, — que nous importe ce torche-cul ! — mais de l’ordre social tout entier. Plus de gouvernants nous emprisonnant dans leurs lois faites en dehors de nous et contre nous, plus de juges valets de tous les pouvoirs, plus d’armée, école d’assassinat, plus de prêtres abrutisseurs du peuple, plus de financiers et de patrons vivant en oisifs du labeur des esclaves.
On peut subsister sans maîtres, n’en déplaise aux amoureux de la servitude, — ce n’est pas le gouvernement qui fait pousser le blé : il se contente de le taxer. les patrons, ô ouvriers bénévoles ! n’ont inventé ni le travail ni les machines, mais ils en profitent : le jour où vous prendrez possession de l’atelier où l’on vous exploite, pour travailler en commun à votre compte, vous n’aurez que des parasites de moins à nourrir, et la production, organisée par vous-même selon vos besoins, n’en sera que plus abondante.
En place de toutes ces tyrannies, libre association des groupes travailleurs, se donnant la main par-dessus les cités et les frontières, reprise par tous de ce qui doit être à tous, possession commune (et non partage) de tout ce qui sert à produire, terre, mines, usines, outillage industriel, procédés scientifiques ; bien-être pour tous, pour tous aussi liberté, liberté tout entière, dussent quelques-uns en être aveuglés au début, comme des prisonniers rendus à la lumière du soleil !
Pour arriver à la réalisation de cet idéal, esclaves, révoltez-vous. Les seules libertés que l’on obtienne sont celles qu’on prend, non celles qu’on mendie. Espérer des puissants qu’ils renonceront à leurs privilèges, des gouvernants, gardiens forcés du statu quo, qu’ils aideront les gouvernés à s’émanciper, est un leurre : leur situation même les enchaîne, Rothschild ne peut pas plus faire le bonheur de ceux qu’il vole, que Carnot réaliser la devise liberté — égalité, que Léon XIII proclamer la vérité scientifique. De par leur fonction, prolétaire ! ces hommes sont les ennemis naturels et tous ceux, quels qu’ils soient, qui les remplaceraient dans la même fonction, seraient tes ennemis aussi.
Ce n’est pas seulement l’individu, c’est le rouage, l’institution même qu’il faut briser. Renverse le dirigeant mais non pour en établir un autre à la place ; chasse le patron de l’atelier mais pour en prendre possession avec tes frères de travail et non pour te donner un nouveau maître, même déguisé ; vomis le mensonge religieux mais que ce ne soit pas pour t’éprendre d’une religion nouvelle.
Révoltez-vous ; en masse lorsque vous le pouvez ; individuellement quand le cœur, ou l’occasion fait défaut au plus grand nombre. Protestation soit, mais autrement que par ce dérisoire bulletin de vote. Grèves oui, mais grèves offensives, menaçantes, forçant les tyrans industriels à capituler, et non point grèves de mendiants. Guerre, certes, mais contre ceux qui vous oppriment à l’intérieur et non contre des peuples inoffensifs.
Et ne vous dites pas que ce sont efforts perdus ; toutes ces insurrections, si infimes soient-elles, finiront, en se totalisant, par hâter l’heure de la révolution vengeresse.
Un groupe anarchiste
Imprimerie N. [Saish/Satish ?], Woburn Place, Londres
sources :IN : dossier 4 M 2695 (archives départementales de Seine-Maritime).
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (deux mains se serrant devant un globe) dans cadre décoratif ]
- texte :
Maison recommandée
Confédération générale du travail
Bien-être et liberté
3e trimestre — Année 1902
sources :Affiche présentée dans La Voix du Peuple, n° 84 (22-29 juin 1902) :
L’Affiche label
Ci-dessous, nous reproduisons, en réduction, le fac-simile de l’Affiche-label, dont la mise en pratique vient d’être décidée par le Comité Confédéral.
Ce dessin ne donne qu’un faible aperçu de ce qu’est l’affiche, qui, tirée en deux couleurs, — rouge et noir — a un aspect fort artistique.
Le Comité confédéral a décidé de délivrer l’Affiche-label aux organisations confédérées, au prix de 0 fr. 15 l’exemplaire sur beau papier, et au prix de 0 fr. 30 l’exemplaire cartonné.
C’est aux syndicats, et aux militants, qu’incombe l’œuvre de vulgarisation de l’Affiche-label et, afin de familiariser tous les camarades avec cette tactique de boycottage à rebours, nous allons indiquer comment va s’en faire la mise en pratique.
L’Affiche-label sera délivrée, par la Confédération, aux Fédérations et aux Syndicats confédérés, et, sur les côtés, dans les deux médaillons laissés en blanc, la Fédération et le Syndicat distributeurs apposent leurs timbres.
Ce fait, l’Affiche sera distribuée aux commerçants qui emploieront des ouvriers syndiqués et respecteront les décisions syndicales. Il est inutile d’insister sur les avantages qui, pour le commerçant acceptant l’Affiche-label, compenseront les légers sacrifices qu’il pourra s’imposer, soit en payant un peu mieux son personnel syndiqué, soit en respectant les heures de fermeture, etc. Par esprit de solidarité, les travailleurs donneront la préférence à ce commerçant, et l’Affiche sera pour lui une source de profits imprévus.
Afin qu’un commerçant ne puisse jouir du bénéfice de l’Affiche-label, au cas où, pour une raison quelconque, il n’y aurait plus droit, il a été décidé qu’elle portera l’indication du trimestre (actuellement, du 1er juillet au 1er octobre, elle porte : troisième trimestre). En outre, l’Affiche, imprimée, pour ce trimestre, sur papier blanc sera, aux trimestres suivants, tirée sur papier de couleur, de manière que l’Affiche du trimestre courant se distingue à première vue.
Et maintenant, tous à l’œuvre ! Que les militants exigent que les commerçants chez lesquels ils s’adressent aient l’Affiche-label et leur fassent observer que, pour s’en munir, ils n’ont qu’à s’adresser au syndicat dont ils relèvent : coiffeur, au syndicat des coiffeurs ; débit de vin, cafés, etc., au syndicat des limonadiers ; boulanger, au syndicat des boulangers, etc.
Cette Affiche n’est, d’ailleurs, que le commencement de toute une propagande d’action directe, que, prochainement, le Comité Confédéral continuera sous d’autres formes.Voir aussi :
- « Le Groupement Ouvrier et le label » par Alexandre Luquet, La Voix du Peuple, n° 82 (8-15 juin 1902)
- « Le Devoir » par Alexandre Luquet, La Voix du Peuple, n° 84 (22-29 juin 1902)
- « Pour l’Affiche Label » par Raymond Dubéros (secrétaire du Syndicat des coiffeurs), La Voix du Peuple, n° 88 (20-17 juillet 1902) sur la mise en place chez les coiffeurs
- « CGT 1900 : poussée autogestionnaire – la marque syndicale » (article de Patrick Le Tréhondat, du 16 mai 2014, sur Association Autogestion).
- Jean-Pierre Le Crom. « Le label syndical ». In Jean-Pierre Le Crom. Les acteurs de l’histoire du droit du travail, Presses universitaires de Rennes, pp.297-309, 2004, L’univers des normes. halshs-00194542
- « Le label syndical a-t-il un avenir ? » par Guillaume Goutte, le 23 sept. 2019 sur son blog Monatte waz a punk ! sur Médiapart.
- descriptif :
/B_tout>
[ text ]
- texte :
Offentligt diskussionsmöte
Ämne :
De aktuella pris- och lönefrågorna
Talare från SAC : Sekr. Torsten Holm, Gâvle
i ………………}
‘‘………… dagen den …………… kl. ………
Inflationen blir allt mera betungande. Prisstegringarna tilltar. Hårdast drabbas de små inkomsttagarna, den stora massan av arbetare. De löneförbättringar som genomfördes om-kring årsskiftet och senare, har redan visat sig alldeles otillräckliga och har "uppätits" av de pågående enorma prisstegringarna. Framtiden ter sig allt annat än ljus och det blir allt bekymmersammare för den stora massan av arbetare att kunna existera. Vad är att göra ? Vad är det som orsakat inflationen och hur skall denna kunna brytas ? Detta är frågor av omedelbar aktualitet för alla och envar, frågor omkring vilka dagens föredrag och efterföljande diskussion kommer att röra sig. Arbetare — och alla intresserade i övrigt — möt upp till diskussionsmötet och tag del av de för Eder alla så viktiga frågorna.
Tryckeri AB Federativ — Stockholm 1951
SAC:s Byggnadsindustridepartement
sources :
![]() 1951 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Un seul programme commun !
Le travail utile doit être réparti entre tous, égalitairement
Le produit du travail doit être distribué entre tous égalitairement
Résultat : les citoyens travailleraient 4 h par jour
vive le communisme anarchiste
Fédération anarchiste - 3, rue Ternaux - Paris
[Yvetot - Imprimerie Nouvelle ?]
sources :Cette affiche est proposée à la vente dans Le Monde libertaire n° 217 (décembre 1975), éditée par le groupe Germinal.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (main) ]
- texte :
Corbeil
salle des fêtes
le 25 sept. de 10 h à 22 h 30
Journée anarchiste
Groupes Lorion, Makno, Pelloutier
3, rue Ternaux - Fédération Anarchiste - Paris 11e
Imp. spéc. [AAEPCT ?]
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte (montant sur la droite, fond photo ?) ]
- texte :
Les anarchistes proposent :
1° L’égalité économique entre tous les individus quelles que soient leurs compétence et fonction.
2° La possession collective par les travailleurs des moyens de production et de distribution.
3° La gestion directe de la production par les producteurs et les consommateurs eux-mêmes.
4° L’abolition de l’État par la fédération de toutes les associations locales, culturelles et économiques.
Fédération Anarchiste. 145, rue Amelot — 75011 Paris.
sources :Affiche éditée par le groupe Fresnes-Antony de la FA (Le Monde libertaire n° 406, 18 juin 1981).
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Radios libres, Presse écrite, RTBF, élections communales…
La publicité nous prend pour des cons
•
La publicité nous rend cons
asbl 22 mars. 2, rue de l’Inquisition. 1040 Bruxelles. tél. 02/736.27.76
avec le soutien et les subsides de la Commission Pluraliste pour la promotion de la Culture dans la Communauté Française
[Suppl. au BIL n°43 de juin 82 ?]
sources :
![]() 1982 |
![]() 1988 |
![]() [ca 2001] |
- descriptif :
/B_tout>
- texte :
Pour l’égalité économique et sociale
Gestion directe
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot. Tél. : 805.34.08
sources :Affiche parue pour le 1er Mai 1985 lors d’une campagne fédérale sur la « gestion directe » (affiche, articles dans Le Monde libertaire, tract 4 pages avec motion de congrès) [1].
Affiche annoncée dans Le Monde libertaire n° 572 (25 avril 1985).
Notes
[1] Le Lien : bulletin intérieur, n° 223 (avril 1985), p. 4.
![]() 1986 |
![]() 1986 |
- descriptif :
[ texte (programme illustré) ]
- texte :
Ateneu llibertari
c/ St. Vicenç 3, Reus
Xerrades – Col·loqui
Dimecres 27 febrer, 8 nit
Contra la llei antiterrorista i la política repressiva del govern
per Luis A. Edo de la CNT-AIT de BarcelonaDijous 7 març, 8 nit
Economia i ecologia
per Joan Martínez Alier, catedràtic d’economia de la Universitat autònoma de BarcelonaDivendres 15 març, 8 nit
Per un aprenentatge llibertari i antiautoritari
Una critica al sistema educatiu actual
per membres de Contracorrent, grup d’iniciatives antiautoritàries de Barcelona
sources :1980 ou 1985.
![]() 1998 |
![]() 1980 |
![]() [ca 2006] |
![]() [ca 2006] |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Samedi 17 janvier 1987 à 20 h 30
Conférence-débat
avec J. Toublet de la Fédération anarchiste
« Le libéralisme n’est pas la liberté »
à la Maison de quartier de Champfleury
organisée par le Collectif Anar de Bourgoin
Imp. ISA
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (tours de refroidissement ?) signé Citi ? ]
- texte :
Contre le libéralisme
Vers le socialisme libertaire
6-7-8 juin 1987
Angers - 43e congrès
Fédération anarchiste
siège à Angers : c/o MAMA - 8, rue Buffon
sources :Sérigraphie ?
- descriptif :
/B_tout>
[ texte (annonce d’un colloque) ]
- texte :
Colloque François Partant
Impasse de la croissance, impasse du développement, quelle alternative ?
Conférences, débats, films
Lyon - Villeurbanne - 16-16 octobre 1988
au CCO, 39, rue G. Courteline, 69100 VilleurbanneRenseignements et réservations : librairie Le Gryffe
5, rue Sébastien Gryphe - 69007 Lyon
Tél. 78 61 02 25 (14 h / 19 h du lundi au samedi)
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Travailleurs, chômeurs, précaires
Luttons
pour garantir à chacun l’accès au logement, à la santé, à la culture, à un revenu décent
pour une répartition « égalitaire » des richesses
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, Paris 11e. Tél. : 805.34.08
sources :Affiche annoncée dans Le Monde libertaire n° 721 (13 octobre 1988).
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; photo (rang d’immeubles) ]
- texte :
Gérons la ville nous-mêmes
Coopératives, associations, comités de quartier…
Il faut agir, chaque jour
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris
Imprimerie Utopie - 41, rue Piat, 75020 Paris - Tél. 47.97.63.51
sources :Affiche, des groupes de la Fédération anarchiste Les Temps nouveaux (Brest) et Henry-Poulaille (Saint-Denis, annoncée dans Le Monde libertaire n° 738 (9 février 1989). — Voir aussi dans le Bulletin intérieur de la FA, n° 262 (1989).
Réédité en 1992.
Une affiche (ou autocollant ?) de la FA reprend cette maquette en 2001 — pour une « campagne communalisme » — où le texte « Coopératives, associations, comités de quartier… » est remplacé par « Mandats impératifs, révocabilité des élus, assemblée générale souveraine… » (vu visuel en sept. 2012 : http://fa86.noblogs.org/?p=6312)
![]() 1989 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; photo (maquette urbaine) ]
- texte :
Construisons l’anarchie
Il faut agir chaque jour
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris — Groupe Henry Poulaille
Imp. Utopie 47.97.63.51
sources :Affiche, du groupe Henry-Poulaille (Saint-Denis) de la Fédération anarchiste, annoncée dans Le Monde libertaire n° 783 (3-9 mai 1990).
- descriptif :
[ dessin (personnages allant vers l’ « Europe 92 ») ; texte (« o » de euro formé par une ronde de 12 étoiles ]
- texte :
L’Eurosoumission est pour demain
Résistons dès aujourd’hui
Alternative libertaire, 2, rue de l’Inquisition 1040 Bruxelles Belgique 02/736.27.76
ACCA, BP12 1060 Bruxelles 31 Belgique * I-AFD PLK10856 4150 Krefeld Allemagne Fédérale
Fédération anarchiste, 145, rue Amelot, 75011 Paris France * LAO BP31051 6503 Nijmegen Pays-Bas
sources :Sortie en mars 1990.
Le texte contient « Nijmegeb » au lieu de « Nijmegen ». Paru notamment dans Alternative libertaire n° 118 (Bruxelles, avril 1990), numéro spécial avec le groupe Humeurs Noires (Lille) de la Fédération anarchiste et dont la Une reprend le dessin de l’affiche : « Forteresse Europe : à bas le mur ».
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin d’après photo (deux soldats armés franchissent un obstacle) ]
- texte :
Logique de guerre : austérité pour les salariés, prospérité pour les pétroliers
guerre à la guerre
à bas toutes les armées
Fédération anarchiste ; 145, rue Amelot, 75011 Paris
Imprimerie Utopie - 47.97.63.51
sources :Affiche, du groupe de Paris 15e arrondissement [groupe Eugène-Varlin] de la fédération anarchiste, annoncée dans Le Monde libertaire n° 798 (13-24 octobre 1990) [ou dans le précédent].
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Pas un franc, pas un homme, pas une arme pour la guerre !
Préparer la paix c’est :
— renverser les dictatures,
— désarmer les militaires,
— combattre le natalisme,
— combattre les nationalismes,
— répartir égalitairement les richesses.Fédération anarchiste — 145 rue Amelot — Paris 75011
Imprimerie Utopie, tél. 47.97.63.51
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[visuel : homme déposé dans une poubelle]
- texte :
C’est ça !
le nouvel ordre mondial
Fédération anarchiste — 145, rue Amelot - 75011 Paris
dessin Philippe Deltour
groupe Henry Poulaille
sources :Dessin déjà utilisé pour illustrer un article dans Alternative libertaire n° 95 (décembre 1987)
Parution annoncée dans Le Monde libertaire Nos 954 (21 avril 1994) & 961 (9 juin 1994).
![]() 1994 |
- descriptif :
/B_tout>
[Visuel : armée au pas en défilé.]
- texte :
Non au nouvel ordre mondial
Fédération anarchiste — 145, rue Amelot - 75011 Paris
groupe Henry Poulaille
sources :Parution annoncée dans Le Monde libertaire No 961 (9 juin 1994).
![]() 1994 |
- descriptif :
/B_tout>
[Visuel : dessin d’un laveur de carreaux avec texte ]
- texte :
Travail précaire
Esclavage moderne
Fédération anarchiste — 145, rue Amelot - 75011 Paris
Autographe
sources :
![]() [ 2002 & ante] |
- descriptif :
/B_tout>
[Visuel : dessin d’un laveur de carreaux avec texte ]
- texte :
Travail précaire
Esclavage moderne
Fédération anarchiste — 145, rue Amelot - 75011 Paris
sources :Existerait aussi en 69 × 50 cm :
http://odysseo.generiques.org/resource/a011375966566xtf690
![]() 1996 |
- descriptif :
[ texte ; dessins (séparés verticalement) : jeune femme en treillis avec « A cerclé » sur le bras plantant un arbre à genoux, crane humain ]
- texte :
[dessin de crane (sur la gauche)]
OGM, pesticides, agrobusiness, productivisme
Capitalistes exploiteurs !
Productivistes empoisonneurs !
La lutte des faucheurs volontaires, des paysans, des consom’acteurs pour refuser l’agriculture productiviste et industrielle est une lutte pour reprendre en mains notre devenir.
Mettre en place des alternatives concrètes tant dans la production que dans la distribution,
recréer des systèmes d’échanges locaux et d’agriculture paysanne à l’échelle humaine,
développer des échanges solidaires entre le Nord et le Sud
[dessin]
Cultivons l’alternative !
prenons notre avenir en main !
Réseau No Pasaran — 21ter rue Voltaire 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samizdat.net
Retrouvez chaque mois No Pasaran, le mensuel du Réseau No Pasaran, dans les librairies militantes et par abonnement
Imprimé par nos soins
à ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979
sources :Plusieurs versions de cette affiche dons le graphisme a été repris ailleurs.
![]() 2007 |
![]() [ 2010 ?] |
![]() [ 2010 ?] |
![]() [ 2010 ?] |
- descriptif :
[ texte ; dessins (séparés verticalement) : jeune femme en treillis avec A cerclé sur le bras plantant un arbre à genoux, crane humain ]
- texte :
[dessin de crane (sur la gauche)]
OGM, pesticides, agrobusiness, productivisme
Capitalistes exploiteurs !
Productivistes empoisonneurs !
La lutte des faucheurs volontaires, des paysans, des consom’acteurs pour refuser l’agriculture productiviste et industrielle est une lutte pour reprendre en mains notre devenir.
Mettre en place des alternatives concrètes tant dans la production que dans la distribution,
recréer des systèmes d’échanges locaux et d’agriculture paysanne à l’échelle humaine,
développer des échanges solidaires entre le Nord et le Sud
[dessin]
Cultivons l’alternative !
prenons notre avenir en main !
Réseau No Pasaran — 21ter rue Voltaire 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samizdat.net
Retrouvez chaque mois No Pasaran, le mensuel du Réseau No Pasaran, dans les librairies militantes et par abonnement
Imprimé par nos soins
à ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979
sources :Plusieurs versions de cette affiche dons le graphisme a été repris ailleurs.
![]() [ 2010 ?] |
![]() [ 2010 ?] |
![]() [ 2010 ?] |
![]() [ 2007 ?] |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte (typo) ]
- texte :
Journée de soutien imprimerie collective Rottaprint Athènes
samedi 16 juin
Rottaprint : collectif d’Athènes qui imprime tracts, brochures, affiches et livres pour le mouvement antagoniste de Grèce. Une journée pour donner les moyens à ceux qui luttent de diffuser leurs idées et de faire connaitre leurs actions en cette période de crise aigüe du capitalisme.
Le Chat crevé, angle rues Parmentier Bellevue
15 h : présentation et discussion autour du livre Crises en présence de son auteur, Léon de Mattis
20 h : Bière Sociale, punk de classe, Paris — René Binamé, punk en chanson — Metapuchka, hihop lillois — precious oldies : DJ Nwar, DJ Acab, DJ Twan
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessins (logos d’organismes) ]
- texte :
Le Resto-Trottoir propose dans le cadre de la rentrée libertaire une discussion-débat sur la
Coopérative Intégrale Catalane
avec un coopérant
La Coopérative Intégrale Catalane (CIC) est une initiative de transition pour permettre de construire un mode de vie où, ni la banque ni l’État ne sont nécessaires, reposant sur des formes juridiques différentes pour répondre aux besoins de ceux qui la font.
Vendredi 18 septembre — 20 h
Librairie L’Autodidacte - 5, de la rue Marulaz.
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (planète Terre à genoux avec drapeau-graphique où hausse du PIB = hausse des émissions de CO2) par ? ]
- texte :
Resto Trottoir
collectif Food not bombs, Besançon
blog : restotrottoir.blogspot.comDim. 27 janvier 2019
collectif Food not bombs, Besançon
Repas gratuit pour toutes et tous
Place Marulaz, dès 12 h 30
Repas végétalien issu de récupération
+ zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
+ infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
+ venez avec des jeux, des instruments, des animations !Il pleut : cherchez-nous quai Vauban !
Croissance = chaos !
Décroissance = solution !
blog : http://restotrottoir.blogspot.com
contact mail : resto-trottoir@herbesfolles.org
sources :https://restotrottoir.blogspot.com/2019/01/resto-trottoir-de-janvier.html
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Abolissons le salariat !
Fédération anarchiste
sources :
- descriptif :
[ testo ]
- texte :
Al Ponte della Ghisolfa
18/4 - ore 21
Donne e potere
assemblea sul numero speciale iu sottosopra « Più donne che uomini »2/5 - ore 21
La « Loro » economia
introduce : L. Lanza16/5 - ore 21
Chiesa sa sacra bottega
introduce : A. Papi30/5 - ore 21
Marxismo e anarchismo
introduce : N. Bertiviale Monza 255 ---- MM1 precotto
Circolo anarchico Ponte della Ghisolfa[… impr. ?]
sources :
- descriptif :
[ texte (recto /verso : au recto en forme de pyramide) ; dessin (pyramide sociale couronnée par le « $ »)]
- texte :
Capitalism is a pyramid scheme
The labor of those lower on the pyramid enriches the ones towards the top. To stay stable, the economy has to draw in more and more resources—colonizing new continents, workforces, and aspects of daily life. The resulting inequalities can only be maintained by ever-escalating force.
We’re encouraged to compete against each other to improve our positions on an individual basis. But there’s not enough space at the top for all of us, no matter how hard we work—and no pyramid scheme can go on expanding forever. Sooner or later it’s bound to crash : global warming and recession are just the first warning signs. Instead of going down with the Pharaohs, let’s join forces to establish another way of life.
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CrimethInc. ex-Workers’ Collective
PO Box 13998 [“cloud with rain”] Salem, OR 97309Capitalism Is a Pyramid Scheme
The labor of those lower on the pyramid enriches the ones towards the top. To stay stable, the economy has to draw in more and more resources—colonizing new continents, workforces, and aspects of our lives. The resulting inequalities can only be maintained by ever-escalating force : armies occupy countries, police patrol neighborhoods, security cameras point at every cash register.
Capitalists make money not only on what they do, but also from what they own. It takes money to make money, as they say. Business owners, landlords, and large shareholders are capitalists ; so are executives who receive salaries padded with money produced by other people’s efforts.
Capitalists cash in on the activity of the exploited. The exploited can only make money from their own labor, so it’s easy for employers to pay them less than the value they produce. When banks and credit card companies make money off debtors, they’re exploiting them, the same as a corporation that pays an employee a dollar to make a $200 pair of shoes.
Others are at the mercy of the economy but excluded from participating in it. The unemployed and the homeless are excluded, along with most of the occupants of shantytowns around the world. Prisoners are often both excluded and exploited, being forced to work at a pittance that amounts to slave labor. Being excluded is not the same as being outside the market—the dispossessed are poor precisely because they are inside capitalism.
The economy reshapes the physical and social terrain in its own image : silicon valleys, motor cities, banana republics. It erases the distinction between natural and synthetic : a cornfield in Iowa is no more natural than the concrete wasteland of Newark, New Jersey. It transforms hurrah beings into workers, the same way it reduces forests to toilet paper and pigs to pork chops.
Capitalism unifies the world into a single metropolis. Roses ticked on plantations in rural Ecuador are sold to Manhattan businessmen the same day ; a set by a DJ at a Barcelona nightclub is broadcast simultaneously in Johannesburg. News, fashions, and ideas are transmitted instantaneously around the globe ; every city is populated by tourists and refugees from every other city. People spend more time communicating across hundreds of miles than they do talking to their neighbors. Physical distance between people in different cities is giving way to social distance between people in the same city.
National boundaries are increasingly obsolete as a framework for understanding economics. One can no longer distinguish the domestic economy from the global economy, if such a thing was ever possible. The majority of the wealth of many US corporations is comprised of their holdings overseas ; a single task may be outsourced from New York City to Mumbai ; an idea from Argentina generates profits in Finland. The world isn’t made up of distinct physical territories or political bodies ; it is a sea of interlocking relations that, like wind, water, and thermal currents, do not conform to imaginary boundaries.
Today the borders that matter are not the horizontal ones between regions but the vertical ones dividing social strata, which are enforced everywhere at once rather than only at individual checkpoints. These divide the metropolis into different zones of privilege, determining access to resources and power. Such zones may meet anywhere—an undocumented immigrant cleans a congressman’s house for illegally low wages, guards brandish guns at the gate of an expensive hotel housing European businessmen right next to a shantytown in New Delhi.
Who holds the ultimate power in this system ?
Is it heads of state ? They seem to answer directly to the wealthy, protecting their interests at any expense. Is it the wealthiest ones, the magnates who own corporations and profit on countless shrewd investments ? They still have to scramble to maintain their positions as a thousand contenders struggle to replace them. How about the Federal Reserve, the bankers, the ones who administrate the system ? When something goes awry, they seem as powerless and distraught as everyone else. Is it a secret conspiracy of tycoons or Freemasons ? That sounds like lingering anti-Semitic rhetoric, implying that the problem is the power of a specific group rather than the dynamics of the system itself.
Or is no one in control ? People speak about the economy the way they speak about God or Nature, even though it’s comprised of their own activities and the activities of people like them. It is a sort of Ouija board on which the self-interested actions of competing individuals add up to collective disempowerment. Has there ever been a dictator as tyrannical and destructive as the market ?
Capital seems to be autonomous. It flows one way, then another, it concentrates itself in one nation, then disappears capriciously overseas. From an economist’s perspective, it is the subject of history, acting on us. Its movements seem unstoppable, inevitable. And yet capital as we know it is simply a collective hallucination imposed on the world ; ownership is only "real" because we make it so.
The market rewards skill, brilliance, and daring—but only to the extent that they produce profit. The essential quality naturally selected for those at the top of the pyramid is that their make decisions on the basis of what concentrates the most power in their hands. They pass down all the costs of this accumulation of power that they can—not only to workers and consumers and victims of pollution, but also to their spouses and secretaries and housemaids—but they can’t avoid the fact that they have to make decisions based on economic constraints or else lose their positions.
You could say capitalism puts power in the worst hands, but that misses the point. It’s not that the ones rewarded by the economy tend to be the worst people, but that—however selfish or generous they are—their positions are contingent on certain kinds of behavior. The moment an executive deprioritizes profit-making, he or his company is instantly replaced with a more ruthless contender. For example, in a world in which corporate decisions are governed by the necessity of producing good quarterly reports, CEOs are simply powerless to make decisions that place ecology over profit. They might promote ecological products or sustainable energy, but only as a marketing campaign or PR move. Genuinely ecocentric decision-making can only occur outside the market.
So you don’t have to believe all executives are bad people to conclude that capitalism itself is a problem. On the contrary, it’s the defenders of the free market who have to make arguments based on human nature. To excuse the destructiveness of the economy, they have to argue that no other social system can motivate human beings and provide for their needs. Anthropologists already know that this is not true.
Two centuries ago the vast majority of people were employed extracting resources directly from the earth : farming, fishing, and mining. The industrial revolution pushed much of this workforce into manufacturing. Today, more money is being made in manufacturing than ever, but thanks to technological progress it takes fewer and fewer employees to accomplish the same amount of production.
In a sensible system, this would mean more leisure for all of us, but in capitalism it just saves employers money and makes it harder for the rest of us to get a job. In poorer areas, slums and shantytowns serve as holding pools for the unemployed, keeping them close enough to sweatshops to drive down wages. In wealthier zones, all this cheap labor ends up in the service industry, helping capitalists promote their products. Customer service is becoming more central to the economy than merchandise ; corporations don’t just sell things, but also attention, hospitality, empathy, assistance, interaction—everything that used to be a free part of social life. The service industry is the thin layer of living flesh stretched over the iron machinery of the economy, stoking the engines of desire that drive it.
Meanwhile, in a "globalized" economy, capitalists can move jobs around the planet at will, sidestepping unionized or rebellious workforces and exploiting whoever is most desperate. All this combines to create a situation in which employment is increasingly temporary and precarious. Building up a good résumé becomes as important as saving money ; even baristas and dishwashers come to see themselves as entrepreneurs selling not only their labor but also themselves. Paradoxically, even as survival gets more difficult, more people come to identify with their roles within capitalism.
Yet despite this, capitalism is entering a new era of crisis and uncertainty. Until a few decades ago, the labor movement at least forced capitalists to pay workers enough to buy the products of their labor. Now the old labor movement has been outflanked and all the peace treaties in the class war have expired ; this has enabled a handful of magnates to amass the greatest fortunes in history, but it is eroding the consumer base that supports the entire operation in the first place. It also gives the rest of us less and less reason to play along. We can expect a new wave of conflicts in which the future of capitalism itself will come back into question.
We’re encouraged to compete against each other to improve our positions on an individual basis. But there’s not enough space at the top of the pyramid for all of us, no matter how hard we work—and no pyramid scheme can go on expanding forever. Sooner or later it’s bound to crash : recession and global warming are just the first warning signs. Instead of going down with the Pharaohs, let’s join forces to establish another way of life.
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