Belgique
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455 affiches :
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Jeudi 18 mars
à 7 1/2 heures du soir
Grand meeting organisé à l’occasion du 15e anniversaire de la Commune
en la salle
Café National
place DelcourOrdre du jour :
La Commune de Paris
Pour le Groupe anarchiste de Liège :
J. Rutters [ …]
F. Billen [ …]Nous invitons tous les ouvriers, avec ou sans travail, à se joindre à la manifestation qui aura lieu à la même occasion et le même jour à 7 heures du soir, place St-Lambert. De là on se rendra au local du meeting.
[Impr. … … ]
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texte
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Manifeste anarchiste
Liberté, Égalité, Fraternité
À vous qui produisez tout et qui n’avez rien que ce que vous laissent ceux qui ne produisent rien et qui ont tout.
COMPAGNONS,
Les hommes que s’intitulent « Parti ouvrier » viennent de nous adresser un manifeste, dans lequel nous invitent à nous rendre à Bruxelles le 15 août pour y réclamer le suffrage universel.Examinons donc froidement et, sans parti-pris, la situation, et demandons-nous : Que peut suffrage universel pour améliorer notre sort ?
À cette question nous répondrons catégoriquement : Rien !
En effet :
Considéré en lui-même, il ne changera absolument rien aux conditions sociales qui nous écrasent.
Considéré dans ses effets législatifs, il nous assurera, nous dit-on, une diminution des heures de travail, une augmentation des salaires, etc, etc. Et c’est surtout ici que la duplicité de ceux qui aspirent à nous gouverner est parvenue à fausser le jugement de certains d’entre nous, et à leur faire attribuer aux suffrage universel une vertu qu’il n’a pas.Il est pourtant de la dernière évidence — même, en ne tenant pas compte de l’évolution des idées des masses souffrantes, qui, nous menant nécessairement et à très proche échéance, à une commotion violente, dépassera d’un bond l’évolution parlementaire — il est évident que le suffrage universel ne pourrait nous devons à bref délai la majorité ;
Les exemples de la France, l’Allemagne, de la Suisse, de l’Amérique sont là pour le prouver.
Et sans majorité, quelle amélioration espérer à notre situation ? Mais cependant, nous dit-on, il y a des pays où il existe des lois quelque peu protectrices du travailleur.
Voici où éclate la mauvaise foi de nos aspirants députés : Nous savons nous pas, Compagnons, que jamais une loi sur le travail n’a été obtenue par l’intermédiaire des députés, et que toutes ce lois, si anodines qu’elles soient, n’ont été obtenues par l’agitation, extraparlementaire ?
Le suffrage universel ne nous avancerait donc en rien.
⁂
« Nous voulons le suffrage universel » dit leur manifeste.
Eh bien ! nous ne nous soucions pas de votre suffrage universel !
Il nous importe peu.
Ce que nous voulons, nous, c’est du pain et du travail pour tous.
Nous voulons mettre réellement en pratique les grands principes proclamés par nos pères, les paysans révolutionnaires de 89-93 : Nous voulons non pas une vaine égalité politique, non pas cette hypocrite formule inscrite par la bourgeoisie sur ses drapeaux, et dont on voudrait, encore aujourd’hui, nous faire un idéal ; mais l’Égalité réelle — le communisme, la vraie Liberté — l’anarchie ; et, par là, la véritable Fraternité, c’est-à-dire la solidarité de tous les intérêts.
Plus de Propriété ! Plus d’État ! Nous voulons une société qui, suivant la parole de Platon, pratique à la lettre le vieux proverbe : « Tout est véritablement commun entre amis ».
Voilà ce que nous voulons.
Et nous prenons pour nous ce que le parti soit-disant ouvrier dit de lui-même :
« Nous luttons, pour notre droit, pour obtenir justice, et nous réussirons :
« Rien ne peut arrêter un peuple qui veut une chose et la veut fermement. »Rappelons-nous ces lignes de l’un des nôtres, le compagnon Kropotkine :
Qu’on ne vienne pas nous dire que nous ne sommes qu’une petite poignée, trop faible pour atteindre le but grandiose que nous visons.Comptons-nous, et voyons combien nous sommes à souffrir de l’injustice.
Paysans, qui travaillons pour autrui et qui mangeons l’avoine pour laisser le froment au maître, nous sommes des millions d’hommes ; nous sommes si nombreux qu’à nous seuls nous formons la masse du peuple. Ouvriers qui tissons la soie et le velours pour nous vêtir de haillons, nous sommes aussi des multitudes ; et quand les sifflets des usines nous permettent un instant de repos, nous inondons les rues et les places, comme une mer mugissante. Soldats qu’on mène à la baguette, nous qui recevons les balles pour que les officiers aient les croix et les pompons, nous, pauvres sots, qui n’avons su jusqu’à maintenant que fusiller nos frères, il nous suffira de faire volte-face pour voir pâlir ces quelques personnages galonnés qui nous commandent. Nous tous qui souffrons et qu’on outrage, nous sommes la foule immense, nous sommes l’océan qui peut tout engloutir. Dès que nous en aurons la volonté, un moment suffira pour que justice se fasse.
Vive l’Anarchie !
Les groupes anarchistes de la partie de l’Humanité parquée sur la portion de territoire appelée « Belgique » par ceux qui nous exploitent.
Vive la Révolution sociale !
L’éditeur responsable : Ferdinand Monier
https://bianco.ficedl.info/article4069.html
http://www.socialisme-libertaire.fr/2020/09/manifeste-anarchiste.html
https://www.libertarian-labyrinth.org/anarchist-beginnings/ferdinand-monier-manifeste-anarchiste-1886/
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/62/Manifeste_anarchiste%2C_15-8-1886.jpegSur l’article « Ferdinand Monier-Monnier » du dictionnaire des anarchistes du Maitron [1] :
Lors de la campagne menée à l’été 1886 par les socialistes en faveur du suffrage universel, Monier fut l’auteur d’un Manifeste anarchiste dont les 6.000 exemplaires furent saisis par la police et qui lui valurent d’être condamné le 12 novembre à trois mois de prison par la Cour d’assises du Brabant.
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texte
gravures (le député Émile Basly touchant une commission ; un médaillon avec des figures anarchistes ; une scène ou un homme, August Reinsdorf, est conduit à l’échafaud)
Au dos :
[…]
Notre gravure
Notre dessin montre la différence qui existe entre les anarchistes, ces hommes qui prêchent la propagande révolutionnaire par le fait, et les révolutionnaires-parlementaires qui préfèrent le suffrage universel comme unique remède aux mots dont souffre le prolétariat.
Basly, touchant son indemnité parlementaire, 25 francs par joiur ; Reindorf, l’anarchiste, marchant au supplice.
Au milieu se trouvent les portraits de Sophie Pérowska, Stellmacher et Lieske, morts pour la cause du peuple. Cyvoct, condamné à mort, peine commuée en travaux forcés à perpétuité, et Kropotkine, le grâcié d’hier.
[…] - texte :
Le prix de la propagande révolutionnaire parlementaire ?
Basly
Nos propagandistes
A. - Julius Lieske
B. - Antoine Cyvoct
C. - Sophie Pérowska
D. - Pierre Kropotkine
E. - Hermann Stellmacher
Le prix de la propagande révolutionnaire par le fait !
ReinsdorfPlacard paru en page centrale du n° 7 de la 2e année de Ni Dieu ni Maître (Bruxelles, 18 mars 1886).
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[ texte ]
- texte :
Pourquoi sommes-nous anarchistes ?
Nous sommes révolutionnaires parce que nous voulons la justice et que partout nous voyons l’injustice régner autour de nous. C’est en sens inverse du travail que sont distribués les produits du travail. L’oisif a tous les droits, même celui d’affamer son semblable, tandis que le travailleur n’a pas toujours le droit de mourir de faim en silence on l’emprisonne quand il est coupable de grève. Des gens qui s’appellent prêtres essaient de faire croire au miracle pour que les intelligences leur soient asservies ; des gens appelés rois, se disent issus d’un maître universel pour être maître à leur tour ; des gens armés par eux taillent, sabrent et fusillent à leur aise ; des personnes en robe noire qui se disent la justice par excellence condamnent le pauvre, absolvent le riche, vendent souvent les condamnations et les acquittements ; des marchands distribuent du poison au lieu de nourriture, ils tuent en détail au lieu de tuer en gros et deviennent ainsi des capitalistes honorés. Le sac d’écus, voilà le maître, et celui qui le possède tient en son pouvoir la destinée des autres hommes. Tout cela nous paraît infâme et nous voulons le changer. Contre l’injustice nous faisons appel à la révolution.
Mais « la justice n’est qu’un mot, une convention pure » nous dit-on. « Ce qui existe, c’est le droit de la force ! » Eh bien, s’il en est ainsi, nous n’en sommes pas moins révolutionnaires. De deux choses l’une : ou bien la justice est l’idéal humain et, dans ce cas, nous la revendiquons pour tous ; ou bien la force seule gouverne les sociétés et, dans ce cas, nous userons de la force contre nos ennemis. Ou la liberté des égaux ou la loi du talion.
Mais pourquoi se presser ? nous disent tous ceux qui, pour se dispenser d’agir eux-mêmes, attendent tout du temps. La lente évolution des choses leur suffit ; la révolution leur fait peur. Entre eux et nous l’histoire a prononcé. Jamais aucun progrès soit partiel, soit général ne s’est accompli par simple évolution pacifique, et s’est toujours fait par révolution soudaine. Si le travail de préparation s’opère avec lenteur dans les esprits, la réalisation des idées a lieu brusquement : l’évolution se fait dans le cerveau, et ce sont les bras qui font la révolution.
Et comment procéder à cette révolution que nous voyons se préparer lentement clans la Société et dont nous aidons l’avènement par tous nos efforts ? Est-ce en nous groupant par corps subordonnés les uns aux autres ? Est-ce en nous constituant comme le monde bourgeois que nous combattons en un ensemble hiérarchique, avant ses maîtres responsables et ses inférieurs irresponsables, tenus comme des instruments dans la main d’un chef ? Commencerons-nous par abdiquer pour devenir libres ? Non, car nous sommes des anarchistes, c’est-à-dire des hommes qui veulent garder la pleine responsabilité de leurs actes, qui agissent en vertu de leurs droits et de leurs devoirs personnels, qui donnent à un être son développement naturel, qui n’ont personne pour maître et ne sont les maîtres de personne.
Nous voulons nous dégager de l’étreinte de l’État, n’avoir plus au-dessus de nous de supérieurs qui puissent nous commander, mettre leur volonté à la place de la nôtre.
Nous voulons déchirer toute loi extérieure, en nous tenant au développement conscient des lois intérieures de toute notre nature. En supprimant l’État, nous supprimons aussi toute morale officielle, sachant qu’il ne peut y avoir de la moralité dans l’obéissance à des lois incomprises, dans l’obéissance de pratique dont on ne cherche pas, même à se rendre compte. Il n’y a de morale que dans la liberté. C’est aussi par la liberté seule que le renouvellement reste possible.
Nous voulons garder notre esprit ouvert, se prêtant d’avance à tout progrès, à toute idée nouvelle, à toute généreuse initiative.
Mais, si nous sommes anarchistes, les ennemis de tout maitre, nous sommes aussi communistes internationaux, car nous comprenons que la vie„ est impossible sans groupement social. Isolés, nous ne pouvons rien, tandis que par l’union intime nous pouvons transformer le monde. Nous nous associons les uns aux autres en hommes libres et égaux, travaillant à amie œuvre commune et réglant nos rapports mutuels par la justice et la bienveillance réciproque. Les haines religieuses et nationales ne peuvent nous séparer, puisque l’étude de la nature est notre seule religion et que nous avons le monde pour patrie. Quand à la grande cause des férocités et des bassesses, elle cessera d’exister entre nous. La terre deviendra propriété collective, les barrières seront enlevées et désormais le sol appartenant à tous pourra être aménagé pour l’agrément et le bien-être de tous. Les produits demandés seront précisément ceux que la terre peut le mieux fournir, et la production répondra exactement aux besoins, sans que jamais rien ne se perde comme dans le travail désordonné qui se fait aujourd’hui. De même la distribution de toutes ces richesses entre les hommes sera enlevée à l’exploiteur privé et se fera par le fonctionnement normal de la Société tout entière.
Nous n’avons point à tracer d’avance le tableau de la Société future : C’est à l’action spontanée de tous les hommes libres qu’il appartient de la créer et de lui donner sa forme, d’ailleurs incessamment changeante comme tous les phénomènes de la vie. Mais ce que nous savons, c’est que toute injustice, tout crime de lèse-majesté humaine, nous trouveront toujours debout pour les combattre. Tant que l’iniquité durera, nous anarchistes communistes internationaux, nous resterons en état de révolution permanente.
Élisée Reclus.
À lire
Le Libertaire, organe bi-mensuel, à St-J.t.-N. (Bruxelles), rue Vonck, 39. Le n° : 2 centimes.
La Revolte, hebdomadaire avec supplément littéraire, à Paris, rue Mouffetard, 14o. Le n° : 10 centimes.
Revue Libertaire, bi-mensuelle, rue Gabrielle, 3o, Paris. Le n° : 15 centimes.On peut s’y procurer des ouvrages traitant de l’Anarchie :
Les Paroles d’un Révolté, de Pierre Kropotkine, préface par Élisée Reclus. Prix : 1 fr. 25.
La Conquête du Pain, par les mêmes. Prix : 2 fr. 75.
La Société mourante et l’Anarchie, de J. Grave, préface par Octave Mirbeau. Prix : 1 franc.
Évolution et Révolution, par Élisée Reclus, 0 fr. 10.
Etc., Etc.Imprimerie du Libertaire […]
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[ teste ; dessin (Zo d’Axa et gendarme devant personnage assis [juge ?]) ]
- texte :
Le Grand trimard par Zo d’Axa
H. Kistemaeckers, éditeur, Bruxelles
[signature :] Sylvestre 95
lithographie publicitaire pour un livre de Zo d’Axa.
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[ texte ]
- texte :
Prolétaires, Socialistes, Anarchistes
Quand nous disions que les menées politiques devaient forcément profiter au régime social établi, nonobstant toutes les dénégations des chefs de la sociale démocratique, […] [criant ?] à l’infamie.
Quand nous disions que les socialistes de gouvernement seraient d’aussi affreux tyrans que nos maîtres actuels, ils protestèrent avec indignation.Peuple,
En Belgique, les députés socialistes fraternisent avec des massacreurs. Le 24 mai 1901, à la Chambre des députés, le socialiste Troclet, député jeune garde, s’est écrié avec l’approbation de ses collègues du Parti ouvrier :
Quand les socialistes seront en majorité, ils sauront payer convenablement les gendarmes.Ouvriers prolétaires,
L’histoire de la gendarmerie, c’est un martyrologe de la classe ouvrière. (Anseele).
Sur le calvaire de vos douleurs, que sont donc les gendarmes ? Vos bourreaux.
Dans les luttes pour votre salaire et votre émancipation, qui sont les domestiques du patronat ! Les gendarmes.
Qui trouvez-vous partout comme suppôts de l’autorité ? Les gendarmesHommes de liberté,
Le parti ouvrier vient d’échouer dans les bras de cette gendarmerie !
Le parlementarisme est donc bien pourrisseur !Peuple,
Laisserez-vous passer cette suprême injure sans crier votre indignation ?
Cette dernière infamie du socialisme politicien se fera-t-elle en ton nom ? Non ! Non ! Non !
Vous tous, ouvriers miséreux, prolétaires exploités, vous tous esclaves de la terre, de la mine, de l’atelier, vous tous socialistes sincères, anarchistes en révolte, tous enfin, de ce grand peuple en réveil, vous ferez entendre votre indignation et votre réprobation énergiques, et vous viendrez protester avec nous contre pareille infamie.Révoltés,
Les gendarmes font leur entrée au parti ouvrier, au moment où l’on exclut les anarchistes de leurs Maisons du Peuple.
Le parti ouvrier prend à l’égard de certains camarades propagandistes une attitude provocante que nous entendons flétrir.À bas les traîtres ! À bas le parlementarisme !
Vivie le Révolution sociale ! Vive l’anarchie !L’Union anarchiste de Bruxelles
Ville de Bruxelles
Mardi, 11 juin 1901, à 8 h du soir
Grand meeting
public et contradictoire
à L’Éden (ancienne Maison du Peuple) rue de Bavière
ordre du jour :
le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchieOrateurs inscrits : Émile CHapelier, ex-forçat, Bruxelles ; Armand Binet, membre du P.O., Sprimont ; Jean de L’Ourthe, collaborateur à La Bataille, Namur ; Jean Hardi, collaborateur au journal De Noodkreet d’Anvers ; Dr Lucien Hénault, rédacteur au Réveil des travailleurs, membre du P.O., Liège ; Julius Mestag, du Comité révolutionnaire d’Anvers ; Georges Thonar, collaborateur à La Bataille, Bruxelles.
Entrée : 10 cent. pour couvrir les frais
MM. les députés et personnalités politiques dont les noms suivent, ont reçu de la part des organisateurs du meeting, une lettre les invitant à la contradiction, ou à justifier vis-à-vis du public leur attitude contre les anarchistes : Bertrand, abbé Daens, Defnet, Dewinne, Horlait, Hubin, Meymans, Vandervelde.
L’Union libertaire de Bruxelles.
Namur. — Imprimerie à vapeur Louis Roman, rue du Fer, 59.
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[ texte ]
- texte :
Prolétaires, Socialistes, Anarchistes
Assistez tous à la
Grande conférence publique et contradictoire
Mardi 2 juillet, à 8 heures du soir
Salle de l’Éden (ancienne Maison du peuple) rue de Bavière, Bruxelles
Orateurs ; Jean Hardy & Julius Mestag
Sujets : La banqueroute du parlementarisme — L’inévitable révolution
Appel fait à la contradiction
Entrée : dix centimes pour couvrir les frais
Pour le groupe : Julius Mestag.
Namur. — Imp. Roman, rue de Fer, 59
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[ texte ]
- texte :
Entente révolutionnaire pour la grève générale
Au Peuple,
La classe ouvrière de Belgique vient de faire une nouvelle et sanglante expérience de la politique de compromissions, pratiquée, à l’encontre de ses intérêts, par les dirigeants de la social-démocratie.
Un lent travail d’émasculation du peuple habilement mené par des arrivistes, avait dès longtemps asservi le prolétariat aux pires caprices d’une campagne honteuse de bassesses, ce, pendant que les intérêts de classe des travailleurs étaient sacrifiés aux ambitions politiques des meneurs.
Les derniers évènements en sont un nouveau mais douloureux témoignage.
Ceux-là même qui, il y a quelques mois, poussaient les prolétaires à la révolte, sans détours, sans phrases ; ceux-là qui ne voyaient d’autres remèdes aux misères des ouvriers que la conquête immédiate du Suffrage universel, même par la force insurrectionnelle ; ceux-là, au bout de quelques jours de luttes, retournèrent leurs papiers, changeaient de procédés et s’appliquaient à faire crouler la grève dont ils étaient les fiers apôtres au début.
Et c’est an moment suprême, alors que le sang ouvrier coulait, que les chefs ordonnent au servilisme populaire de cesser la lutte.
Peuple,
Il faut en finir avec ces mauvais bergers qui osent préparer des candidatures avec le sang des travailleurs.
Il faut en finir avec cette tactique renouvelée de Gribouille qui consiste à crier : Debout, à l’esclave à genoux, pour le précipiter ensuite à plat ventre sous le talon de l’exploiteur.
Il faut en finir avec ces politiciens, et que la situation sociale apparaisse claire et nette au monde travailleur.
En haut, les classes dirigeantes, représentant le principe d’autorité, accaparant toutes les branches de l’activité humaine.
En bas, le peuple représentant le travail et réclamant la liberté, le peuple esclave de l’autorité, esclave de l’industrie, esclave de la loi, le peuple gouverné et exploité qui lutte perpétuellement contre la hideuse misère, les monstruosités du pouvoir et contre les vexations humiliantes dlu patronat.
Dans la lutte des classes, la légalité est sans issues, il faut en revenir aux actions viriles.
Travailleurs,
L’ouvrier de quelque côté qu’il se tourne n’a que la misère pour horizon.
Le Suffrage égalitaire ne lui donne pas à manger, cela profite aux seuls élus. C’est aux patrons et aux gouvernants, ainsi qu’à tous les soutiens de la société : juges, policiers, ministres et députés, que nous devons nous en prendre de ces crimes de lèse-humanité.
C’est en supprimant toutes leurs institutions que nous arriverons à la liberté absolue et à l’égalité sociale.
Nous ne devons pas discuter avec ceux qui nous font mourir de faim, nous devons les abattre.
Ouvriers,
Ce n’est que par la violence que vous arriverez à vous faire écouter !
Ce n’est que devant la force que vous verrez trembler et pâlir ces bourgeois aussi lâches que féroces qui, aujourd’hui, insultent à nos souffrances. Ce n’est que lorsqu’ils auront à. craindre l’assaut de leurs usines et de leurs propriétés que les exploiteurs feront droit aux-revendications du peuple.
Compagnons, Camarades,
Il n’y a qu’un moyen pour réduire la réaction à l’impuissance, c’est
LA GRÈVE GÉNÉRALE
avec toutes ses conséquences révolutionnaires.
La grève s’étendant à tous les métiers, à toutes les industries ; la grève englobant dans un même mouvement de révolte les insoumis au patronat et les réfractaires à la caserne.
Tout le peuple debout, la classe ouvrière en lutte contre ses exploiteurs, avec tons les moyens trouvés par la science.
Les éternels exploités abandonnent enfin la résistance passive, vaine et criminelle, pour se dresser, résolus à, l’action, au, devant de leurs oppresseurs, feront table rase du régime odieux de despotisme, de tyrannie et d’exploitation qui pèse sur le prolétariat.
Telle doit être la signification de l’idée de la Grève générale.
Peuple ouvrier,
Au milieu de cet état social où tout est contrainte, où le travailleur est ravalé au rang de la brute faite pour mange, trimer et dormir, l’Entente révolutionnaire vous adresse un ardent appel à la lutte émancipatrice d’où jaillira l’étincelle donnant au monde du travail le signal de la Rénovation sociale par
la Grève générale révolutionnaire et libératrice.
Camarades, tous debout.
À bas l’oppression. Vive la Grève générale.Pour l’Entente Révolutionnaire de Bruxelles,
Laupy, Jean Hardy.Namur. — Imp. L. Roman, rue de fer 59.
Le texte de cette l’affiche est aussi paru dans Le Réveil socialiste-anarchiste, IIIe année n° 61 (1er novembre 1902) de Genève :
Monarchie et République
Ce n’est pas sans hésitation que nous nous sommes décidés à publier l’appel suivant, que le Groupe d’entente révolutionnaire pour la grève générale, fondé récemment en Belgique, a bien voulu nous communiquer. En effet, quoiqu’il ait été librement publié, répandu et reproduit par deux journaux dans une monarchie cléricale, nous ne sommes pas sûrs que dans le pays le plus libre du monde, dans la Suisse républicaine, les autorités judiciaires ne s’en émouveront pas. L’essai vaut la peine d’être tenté. Il est certain que si la justice genevoise avait pu produire un pareil document pour prouver sa fantastique accusation de crime contre la sûreté intérieure de l’État, toutes les peines prévues parles différents codes, cantonaux et fédéral, auraient paru insuffisantes. L’avis de M. Kronauer sur l’appel de nos camarades belges ne nous déplairait pas, pourvu qu’il n’entende pas le formuler en un réquisitoire de trois heures. Rien de plus terrifiant que l’éloquence du procureur fédéral, s’attachant à prouver le délit d’avoir répandu la terreur !
Voici cet appel : […]- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
L’Union libertaire, local : chaussée de Forest, 18
Travailleurs !
assistez tous au
Grand meeting anarchiste
qui aura lieu le mardi 24 juin à 8 1/ du soir
à la Salle St-Pierre, ancien Mouton bleu — 343, rue Haute, 343
Ordre du jour :
La leçon des derniers évènements.
La banqueroute du parlementarisme.
Le communisme anarchiste.Orateurs :
Goovaerts, Jean Hardy, Émile ChapelierEntrée libre
Imprimerie J. Keyaert, 12, rue Van Artevelde, Bruxelles
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Salle Rubens, rue des Brigittines
Mardi 22 décembre, à 8 heures du soir
Meeting de protestation
Ordre du jour :
Atrocités commises contre les socialistes libertaires ;
Affaires de BarceloneDes orateurs de diverses écoles socialistes y prendront la parole
L’élite du prolétariat est outrageusement traquée ! Le gant sera relevé.
Tous au meeting
Les citoyens Vandervelde et Lorand et M. l’abbé Daens sont invités. par lettre recommandées, à prendre la parole au Meeting.
La jeunesse libertaire
Bruxelles. - Impr. Vve Brismée, rue de la Prévôté, 7.
dates : 1903 ou 1896 ou 1891 ?
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[ texte ]
- texte :
Comité de Défense Internationale Anarchiste
Contre la répression mondiale
pour la libération de Sacco et Vanzetti ; pour la mise en liberté de Ascaso, Durutti, Jover ; contre les expulsions ; pour le droit d’asile ; contre les traitements inhumains et barbares qui se commettent journellement sur les prisonniers en Pologne, en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie, en Espagne et en Italie, etc., etc. ; pour l’amnistie généralement en Russie également, des emprisonnés politiques, assistez au
Grand meeting
de protestation qui se tiendra dans la salle du “Lion d’Or” place Saint-Géry, 23
le samedi 23 avril 1927, à 8 heures du soir
y prendront la parole :
Férandel, du comité International de Défense Anarchiste.
Marchand, du Syndicat du bâtiment.Pour la Fédération anarchiste de Belgique,
in het vlaamsch Adamas
en français Hem DayComité International de Défense Anarchiste
Fédération belge - Groupe de Bruxelles
Secrétariat : Taverne des Alliés, rue de l’Amigo, 19Les Arts Graphiques [??] imp. 201, chaussée de Haecht, Shaerbeek - Téléphone : [586-78 ??] - Gérant : J. De [Wil. ?]
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texte
- texte :
Secours Rouge International
Fédération du CentreUn crime !
Tous les travailleurs ayant une conscience doivent protester énergiquement avec nous contre le crime de la justice bourgeoise américaine.
Depuis 1921, deux travailleurs souffrent et attendent le jour fatal d’être exécutés.
Condamnés à mort
Accusés d’un crime dont ils sont innocents.
De nombreuses preuves de leur innocence existent.
Mais sans entendre les témoins à décharge, la justice américaine veut les faire exécuter.
Pourquoi ?
Sacco et Vanzetti sont surtout coupables d’avoir défendu les travailleurs.
Voilà la raison pour laquelle on veut les faire disparaitre.
La classe ouvrière ne permettra pas ce crime odieux.
Ce scandale doit cesser.
Exigeons la liberation de ces deux travailleurs.
Travailleurs, assistez en masse au
Grand meeting de protestation
qui aura lieu le 17 juillet, à 3 heures de l’après-midi
chez Walter van Eeckhout
Place Cour-d’Haine, 14, JolimontOrateurs
Plisnier, président du SRI — Lejour, de la Fédération indépendante des étudiants socialistes — Guyomard, secrétaire-général du SRILes Arts graphiques, 201, chaussée de Haecht, Schaerbeek. Gérand : J. De Wil.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Comité International de Défense Anarchiste et Comité Italien PVP
Pire qu’à Léo Moulin
Oubliettes bolcheviques !
Où est Alfonso Pétrini ?
L’abominable machine policière dont se servent les dictatures russes pour exercer leur tyrannie sanglante — une poignée d’hommes de parti contre tout un peuple — a fait, ou veut faire, une nouvelle victime.
Comme pour Ghezzi, qui, sans la pression de l’indignation populaire du monde serait, lui aussi, disparu dans les infâmes oubliettes russes, il faut que toutes les consciences libres exigent justice pour l’infortuné ouvrier antifasciste Alfonso Petrini.
Le passé de cet homme est sans tache. Traqué à mort par les fascistes — frères d’infamie des bolchevistes — il crut pouvoir trouver un asile sur en Russie, mais bientôt ses idées libertaires le vouèrent à la persécution.
Vers le milieu de 1927, sans la moindre présomption de délit, il fut arrêté administrativement par le Guépéou.
Depuis 4 ans on ignore tout de lui
Non seulement il n’a pas été jugé mais :
1° Le Guépéou a fait ignoblement courir le bruit qu’il était au service du fascisme ;
2° On n’a jamais pu connaitre ni les accusations formelles, ni la prison où il était enseveli ;
3° En 1929, nouvelle officieuse de sa mort (contredite depuis) fut communiquée à sa famille, en Italie ;
4° Le chef de l’État, Staline, le directeur du Guépéou, le commissaire à la justice, ainsi que toutes les représentations soviétiques à l’étranger, se sont refusées systématiquement depuis 4 ans, à donner la moindre explication.Cela doit finir. On a fait mordre le frein au triste Mussolini pour Léo Moulin :
l’angoissante tragédie de Alfonso Petrini
doit également arracher à tous les esprits libres le cri d’indignation pour que :Alfonson Pétrini soit, au moins, jugé publiquement ;
qu’il puisse correspondre avec sa famille et ses amis ;
s’il est mort, qu’on exige une enquête sur son assassinat.C’est à désespérer de l’avenir si l’on en est réduit à formuler des revendications aussi élémentaires et, de plus, à un gouvernement qui se dit prolétarien.
Avec Alfonso Pétrini
c’est le principe même de la vie et de la dignité humaine que nous défendons… Debout !Pour le Comité International :
Hem Day.Bruxelles, le 3 octobre 1931.
Les Arts Graphiques, s.c., 201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles -Gérant : J. Van Trier
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[ texte ]
- texte :
Comité International de Défense Anarchiste
Prolétaires !
Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste
Francesco Ghezzi
Le courageux militant anarchiste ayant tenté d’échapper à 16 ans de travaux forcés, dont le frappaient les tribunaux de Mussolini, se réfugia en Russie qu’il croyait libre. Le gouvernement de ce pays l’a enfermé, voici bientôt deux ans, dans une cellule moisie de l’antique couvent de Souzdal sans lui avoir accordé une défense publique.
Un dernier appel lancé par dessus les murs du bagne signale que notre camarade se meurt rongé par la tuberculose.
Une lueur d’espoir de le sauver subsiste encore :
C’est votre intervention collective, votre protestation vigoureuse parvenant jusqu’aux oreilles des dictateurs moscovites qui les obligera, sinon à libérer Ghezzi, tout au moins à le laisser partir vers des pays où le prolétariat se fera une joie de l’accueillir à bras ouverts.
Pour empêcher l’assassinat qui se prépare
ouvriers belges
Imposez la libération de Ghezzi aux bourreaux staliniens !
Le Comité International de Défense Anarchiste de Bruxelles
Les Arts Graphiques
201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles - Gérant : J. Van Trier- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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- texte :
SIA
Solidarité Internationale Antifasciste (asbl)
Local : Aux deux bécasses, 40, rue au Beurre, Bruxelles
Le dimanche 23 mars 1947, à 15 h précises
dans la
Grande Salle des Fêtes des Tramwaymen
17, rue du Poinçon, BruxellesGrande
Fête de solidarité
en faveur des œuvres de la SIA
Au programme :
Elsa Goetschalck, soprano
Willy Jackont, basse chantante
Claudine Franche, du Théâtre des Galeries
Maruxina, danseuse classique
Paquita Cuaetero, chanteuse espagnole
Les Mandolinistes de Bruxelles
Pianiste accompagnateur : René Jacop
Le Spectacle sera présenté par Marcel AntoineLe Cercle philodramatique « Aurore » interprètera “Scrupule”
Le spectacle sera suivi de Redoute
[impr. … ?]
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[ texte ]
- texte :
Union des anciens étudiants de l’Université libre de Bruxelles
Grande conférence
Lundi 18 février 1957
à 20 h 30dans la Salle Arlequin de la Galerie Louise
Madame Sol. Ferrer
parlera du
Message de Francisco Ferrer devant le nouveau visage du MondeParticipation aux frais : 30 fr. - 15 fr. pour les étudiants de l’ULB
Réservation moyennant 5 fr. de supplément : tél. 38.40.55 — CCP 110.19 de l’Union des anciens étudiants de l’ULB, 29, rue Blanche.
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[ texte ]
- texte :
Maison des Huit Heures — Charleroi
Salle du 2e étage
Samedi 30 mai, à 20 heurs précises
Le Cercle rationaliste et humaniste belge « Le Réveil » présente :
Le rédacteur en chef de Pensée et Action
Hem Day
qui nous entretiendra de :
Francisco Ferrer, sa vie, son action, son œuvre
Vous êtes invités à venir entendre ce passionnant sujet
Entrée gratuite
Exonéré de timbre — Édit. resp. : F. Saueur, rue de la Madeleine, Jumet
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[ texte ]
- texte :
Maison du peuple - Gilly
Le Cercle rationaliste et humaniste belge « Le Réveil »
vous invite cordialement à assister leDimanche 20 septembre
à 10 h à la grande conférence surFrancisco Ferrer
100e anniversaire de sa naissance — 50e anniversaire de sa mort
sa vie, son action, son œuvre
par
Hem Day
Rédacteur en chef de Pensée et action
Édit. resp. : F. Saueur, rue de la Madeleine, 12, Jumet
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[ texte ; logo (« penseur ») ]
- texte :
Hommage à Francisco Ferrer
Pédagogue et Libre Penseur
à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance et du cinquantième anniversaire de son exécution.
Séance solennelle : vendredi 4 septembre 1959, à 20 h.
Auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles
Manifestation d’action laïque et d’hommage à F. Ferrer
Dimanche 6 septembre 1959
Concentration à 10 heures, au Grand Sablon
À 10 h 45 Hommage au monument Paul Janson - À 11 h Hommage au monument Ferrer
Conférences publiques
À l’auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles
« Actualité de la libre pensée à la lueur de la science »
Samedi 5 septembre à 20 h
Orateurs :
sénateur Dr J.-E. Vandervelde, major-général Dr Brock Chrisholm, professeur H. Laugier, professeur Finocchiaro-Aprile, laître H. Fremling, professeur G.-A. Homes.Dimanche 6 septembre à 15 h
Orateurs :
prof. Lucie de Brouckère, prof. J.-M. Romein, gén. Dr Siurob Raùirez, prof. E. Kahane, prof. P. A. Nowell-Smith.33e congrès international de la Libre Pensée
Sous la présidence d’honneur de Bertrand Russell
Bruxelles - 4 au 8 septembre 1959
Auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles.
Éditeur responsable : J. Davin, rue Puits-en-Sock - Liège
Exempt de timbre
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[ texte ; dessin (pomme rouge) ; plan ]
- texte :
Dichters in het dorp
bij over, tegen raast voor van / door / boven / op / rond / om / onder / tussen / achter enhier en ginder en naar
een poging tot kommunikasie})
Remco Camptert, Gust Gils, Han Hanlo, K. Schippers, Simon Vinkenoog, Paul Bessemans’ organ & Space Projects
Forum : heeft schoonheid haar gezicht verbrand.
40 fr - stud. 20nfr - 8 uur
woensdagavond
30 nov
vanaf 19 uur : Luuks LaboratoriumKultureel Centrum
Kasteelstraat 11 — 011/72463
Zepperen
http://provo-images.info/ontbijtopbedposters.html :
Dichters in het dorp (Poets in the village)
Space project and Luuks Laboratorium with poets Remco Campert, Simon Vinkenoog, Gust Gils, Jan Hanlo and K. Schippers at Cultural Center Aloysius Institute, Zepperen, Belgium
parue pour le 30 novembre 1966
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[ texte ]
- texte :
Le Cercle du Libre examen de l’Université libre de Bruxelles
[flamme de l’ULB]organise
le mercredi 11 janvier 1967 à 20 h 30
une conférence-débat surL’Idéologie provo en Belgique
Engagement ?
Free sex ?
Liberté individuelle ?
par Thomas et BarnabéAuditoire Lameere — Entrée square Groupe G.
Imp. par Presse-Éclair, av. de Roi, […] Bruxelles - T. 34.12[…]
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- notes :
- descriptif :
noir sur beige
[texte ; dessin : monstre à trois têtes (syndicats, patron, CRS) et deux matraques au dessus d’une usine ]
- texte :
La Sainte Alliance capitaliste : patrons + syndicats + flics
Belgique : 61 arrestations à la suite d’une grève sauvage chez Citroën
La gendarmerie belge a arrêté 61 ouvriers de nationalité étrangère soupçonnés d’être les meneurs d’une grève sauvage déclanchée hier matin à l’usine Citroën de Forest-Bruxelles. Ils ont été soumis à un contrôle d’identité. En outre 21 licenciements ont été décidés.
C’est à la demande expresse de la direction des usines Citroën, les délégués syndicaux et de l’administration communale, qu’un escadron complet de gendarmes — 100 hommes — est intervenu, déployé en tirailleurs, devant l’usine.
Les arrestations ont été opérées sans incidents. Les délégués du personnel ayant eux-mêmes indiqués les meneurs aux gendarmes.
AFP — 20.11.69
Atelier populaire groupes autonomes
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[ texte ; dessin ]
- texte :
Galerie Govaerts
255, avenue Louise, Bruxelles
Malkine
du 11 mars au 4 avril 1970
[…]
[…]
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- notes :
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[ texte ; photo (portrait de Bakounine) ]
- texte :
Michel Bakoenin back in town
papier épais ; années ’70
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- notes :
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[ dessin des partis belges — sous forme de rats — se ruant sur une poubelle ; texte ]
- texte :
Chassons le vermine parlementaire
Ne votons pas, créons des comités populaires de quartier
Groupe Communiste Libertaire
Ed. responsable Desmet, 17 r. Commune 1040 Br.
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Débat contradictoire anti-élections
mercredi 27-10 à 20 h, rue Van Elewijck 35
Réunion à Bruxelles - Ixelles (adresse de la Maison de la Paix). Date : 1993, 1982, 1976, 1971 ou 1965
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- notes :
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[ texte ; montage photo (visage(s)) ]
- texte :
Le Grand Soir
Le mensuel du quotidien
20 F
Faites-vous de plus en plus jouir
Affiche publicitaire pour le journal de l’Internationale Unitaire.
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- notes :
- descriptif :
[ texte (manuscrit et tapuscrit) ]
- texte :
[« A cerclé »]
Nous avons dit non aux élections… les 7 et 21 novembre
Nous avons brûlé publiquement nos convocations. Par ce geste, nous dénonçons la supercherie du système « démocratique » bourgeois, où seule une minorité capitaliste détient la pouvoir de décision au niveau de la gestion économique et sociale de la communauté.
Seules les luttes ouvrières seront capables de renverser le système d’exploitation et de profit, au travers des comités d’action dans les quartiers et les usines créés et gérés par les travailleurs.
Le socialisme, c’est tous ensemble que nous le construiront.
Groupe Communiste Libertaire
Périodique n° 1
22 novembre 1971éditeur responsable Desmet, 17 rue de la Commune, 1040 Bruxelles
Périodique n° 1 (novembre 1971).
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- notes :
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[ texte ; dessin (caricature de Jésus Christ en bermuda sur la croix, « BOF » en lieu et place de « INRI », parasol sur la croix, soleil borgne, seau et pelle de plage) ]
- texte :
Vacances en Israël
Non, je préfère Graffitis
journal hebdo relativement mensuel
20 balles, gnia… gnai… gnia !
En vente nulle part encore
Éditeur responsable :
Denijs : 106, rue KeyenveldVoir répertoire Bianco, Graffiti (Bi 1080).
Adresse à Bruxelles - Ixelles.
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- notes :
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[ dessin (deux mains tenant un coupe-boulons) ; texte ]
- texte :
Action internationale Espagne
Internationale Aktie Spanje
1936 à 1973
le peuple espagnol lutte contre le fascisme, et vous ?
1936 tot 1973
het Spaanse volk strijdt tegen het fascisme, en u ?
• Liberté pour les détenus politiques et objecteurs emprisonnés
• Liberté d’expression
• liberté politique et syndicale• Vrijheid voor de politieke en de dienstweigeraars gevangenen
• Vrijheid van meningsuiting
• Politieke en syndikale vrijheidinformation et dossier
Permanences :
35 rue Van Elewyck - Exposition - et ULB (CISCOD) 22 av. Paul Neger, 1050 Bruxelles • Namur : 8 rue J. Arnould, 5270 Flawinne • 75 rue de la gare, 670 Arlon • 36 rue Louvrex, 4000 Liège • 15, rue des Rabots, 6220 Fleurus • 8 rue du Pontneuf, 6000 Charleroi •Éditeur resp. Marc Wagener, r. de la Poudrière 60, Brux. 1000
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[Grand meeting organisé à l’occasion du 15e anniversaire de la Commune]
[Grand meeting organisé à l’occasion du 15e anniversaire de la Commune]. — Liège : Groupe anarchiste de Liège, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Manifeste anarchite : liberté, égalité, fraternité]
[Manifeste anarchite : liberté, égalité, fraternité]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :Notes
[1] https://maitron.fr/spip.php?article153748, notice MONIER (ou MONNIER) Ferdinand, Alfred [Dictionnaire des anarchistes] par Rolf Dupuy, version mise en ligne le 31 mars 2014, dernière modification le 10 août 2020.
[Nos propagandistes]
[Nos propagandistes]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Ni Dieu ni Maître (1885-1886), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Pourquoi sommes-nous anarchistes ?]
[Pourquoi sommes-nous anarchistes ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : le Libertaire (1893-1894), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Le Grand trimard par Zo d’Axa]
[Le Grand trimard par Zo d’Axa] / Sylvestre. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 55 cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire : le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie]
[Grand meeting public et contradictoire : le socialisme en danger ; le P.O. contre la liberté ; Socialisme et anarchie]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Union libertaire (Bruxelles : ca 1900-1902), (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grande conférence publique et contradictoire : la banqueroute du parlementarisme ; l’inévitable révolution]
[Grande conférence publique et contradictoire : la banqueroute du parlementarisme ; l’inévitable révolution]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Entente révolutionnaire pour la grève générale]
[Entente révolutionnaire pour la grève générale]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Entente révolutionnaire, (Roman (impr. Louis : Namur)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting anarchiste : la leçon des derniers évènements ; la banqueroute du parlementarisme ; le communisme anarchiste]
[Grand meeting anarchiste : la leçon des derniers évènements ; la banqueroute du parlementarisme ; le communisme anarchiste]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Union libertaire (Bruxelles : ca 1900-1902), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Meeting de protestation : atrocités commises contre les socialistes libertaires ; affaires de Barcelone]
[Meeting de protestation : atrocités commises contre les socialistes libertaires ; affaires de Barcelone]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Jeunesse libertaire (Ixelles ?), [ ?] (Brismée, impr. Vve). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Contre la répression mondiale : grand meeting]
[Contre la répression mondiale : grand meeting]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste) : Fédération anarchiste de Belgique, (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 55 × 73 cm.
sources :
[Un crime !]
[Un crime !]. — La Louvière : [s.n.], [ & ante] (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]
[Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.
sources :
[Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]
[Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.
sources :
[Grande fête de solidarité]
[Grande fête de solidarité]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × cm.
sources :
[Message de Francisco Ferrer devant le nouveau visage du Monde : grande conférence de Sol Ferrer]
[Message de Francisco Ferrer devant le nouveau visage du Monde : grande conférence de Sol Ferrer]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu ) ; 82 × 60 cm.
sources :
[Francisco Ferrer, sa vie, son action, son œuvre]
[Francisco Ferrer, sa vie, son action, son œuvre]. — Charleroi : Cercle rationaliste et humaniste belge « Le Réveil », . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , papier de couleur ) ; 57 × 40 cm.
sources :
1959 |
[Grande conférence sur Francisco Ferrer]
[Grande conférence sur Francisco Ferrer]. — Charleroi ; Gilly (Charleroi) : Cercle rationaliste et humaniste belge « Le Réveil », . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge ) ; 58 × 34 cm.
sources :
1959 |
[Hommage à Francisco Ferrer]
[Hommage à Francisco Ferrer]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu ) ; 55 × 37 cm.
sources :
[Dichters in het dorp]
[Dichters in het dorp]. — Maastricht Maastricht / Maëstricht ; Zepperen (Sint-Truiden) Zepperen (Saint-Trond) : Luuks : Ontbijt op Bed, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (trois : rouge , bleu , vert , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.
sources :
[L’Idéologie provo en Belgique : conférence-débat]
[L’Idéologie provo en Belgique : conférence-débat]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 72 × 55 cm.
sources :
[La Sainte Alliance capitaliste : patrons + syndicats + flics Belgique : 61 arrestations à la suite d’une grève sauvage chez Citroën]
[La Sainte Alliance capitaliste : patrons + syndicats + flics Belgique : 61 arrestations à la suite d’une grève sauvage chez Citroën]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 76 × 65 cm.
sources :
[Malkine, galerie Govaerts, Bruxelles]
[Malkine, galerie Govaerts, Bruxelles]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Michel Bakoenin back in town]
[Michel Bakoenin back in town]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 32 cm.
sources :
[Chassons la vermine parlementaire. Créons des comités populaires de quartier]
[Chassons la vermine parlementaire. Créons des comités populaires de quartier]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : GCL_ (Groupe communiste libertaire : Bruxelles), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 61 × 45 cm.
sources :
[Débat contradictoire anti-élections, mercredi 27-10 à 20 h, rue Van Elewijck 35]
[Débat contradictoire anti-élections, mercredi 27-10 à 20 h, rue Van Elewijck 35]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 50 × 32 cm.
sources :
[Le Grand Soir : faites-vous de plus en plus jouir ]
[Le Grand Soir : faites-vous de plus en plus jouir ]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Internationale unitaire, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 43 cm.
sources :
[Nous avons dit non aux élections...]
[Nous avons dit non aux élections...]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : GCL_ (Groupe communiste libertaire : Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Vacances en Israël ? Non, je préfère Graffitis, journal hebdo relativement mensuel]
[Vacances en Israël ? Non, je préfère Graffitis, journal hebdo relativement mensuel]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 60 × 49 cm.
sources :
[1936-1973 ; le peuple espagnol lutte contre le fascisme, et vous ?]
[1936-1973 ; le peuple espagnol lutte contre le fascisme, et vous ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : vert , papier blanc ) ; 63 × 44 cm.
sources :
[Groot arbeiders komitee : Mistero Bufo van Dario Fo]
[Groot arbeiders komitee : Mistero Bufo van Dario Fo]. — Brugge Bruges : Groot arbeiders komitee, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 60 × 45 cm.