Belgique

 

Voir aussi : Belgique (1 affiche) – Géographie, géopolitique et Histoire
Voir aussi : Belgique : histoire (1 affiche) – Géographie, géopolitique et Histoire

Affichage par année

455 affiches :

 









    [Camp anar 2003, Alternative Libertaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Camp anar 2003, Alternative Libertaire]. — Liège : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cosmic Invader  ; EE033  ; Froidebise, Jean-Pierre  ; Hugo (...-ca2003)  ; Lillian Gish  ; Miss Hélium  ; Pure Malt
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; repas, cantine, …  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (Miss Hélium) ]

    texte :

    Alternative libertaire

    Camp Anar 2003

    Le 05 juillet à l’Aquilone - 25, boulevard Saucy à Liège

    ouverture des portes dès 14 h 00, discussions, rencontres, stands, informations, concerts dès 16 h 00, repas dès 18 h 00

    En concert à 16 h 00 : Cosmic Invader (spped-trash-heavy)

    Dès 17 h 00 : Pure Malt (anarcho-rock)

    Dès 19 h 30 : Lillian Gish (noise-rock)

    Dès 21 h 00 : Miss Hélium (venus de Suisse, machines et guitares)

    Dès 22 h 30 : en tête à tête avec sa guitare, Jean-Pierre Froidebise (blues, etc.)

    Et pour aller au bout de la nuit, les fils spirituels de "Genesis P-Orige" dans un set techno industriel délirant, les Vilvorder Brothers, dans le projet EE033

    L’Aquilone, c’est au pied de la passerelle, côté Outremeuse, venez nous y rejoindre nombreux, l’entrée aux concerts est de 7,50 €, le repas composé de grillades et de salades en tous genres et ce à volonté est de 6,50 €, le combiné repas + concerts est à 12 €.
    Au bar, toutes les consommations sont à 1 €. Cette journée est dédiée à Hugo qui s’il n’avait eu un accident vous aurai ravis de sa musique électronique. Ses disques seront d’ailleurs largement diffusés lors de ce camp Anar.
    Merci de bien vouloir réserver votre repas (pour éviter tous gaspillage !) avant le 1er juillet soit par mail alternative.libertaire@teledisnet.be, soit en nous écrivant Alternative libertaire BP 4000 Liège, par fax 026123074 ou par téléphone 0495237218


    sources :

    Le texte indique « discutions » au lieu de « discussions ». Cette affiche est imprimée en page centrale d’Alternative libertaire n° 26(262) (juin 2003).









    [Anarchistische infotheek]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchistische infotheek] / Puntos Raïmoundo. — Gent Gand : Infotheek (Gent), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)  ; infotheek (Gent)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (main géante sortant d’une bibliothèque pour prendre un livre anarchiste des mains d’un lecteur) par Raïmoundo ? ]

    texte :

    Anarchistische infotheek

    Annonciadenstraat 16, 9000 Gent

    Elke woensdag van 17 tot 18 u.
    Elke zaterdag van 14 tot 17 u.

    boeken — tijdschriften — brosjures — dossiers — video’s — folders — cartoons

    over

    anarchisme — kraken — milieu — feminisme — antimilitarisme — mondialisering — economie — antifascisme — …

     !!! Steun ons op rekening 000-0874778-32 !!!


    sources :
     

    2004
    Affiche liée





    [5th International Alternative Bookfair, Gent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    5th International Alternative Bookfair, Gent] / Gotto ; Erik Buelinckx. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Berkman, Isabelle
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; salon, foire  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ dessin : un homme et une femme nus assis par terre au pied d’une montagne de livres et de feuilles manuscrites et dominée par un A cerclé : la femme lit un livre, l’homme tient une plume ; aussi ciseaux et [colle ?] (illustration n/b de Gotto) ; texte ]

    texte :

    5th International Alternative Bookfair

    Gent

    Free access

    [ ill. : Puntos Raïmoundo ]

    Saturday 13 mars 2005 — 10-20h

    ’De Centrale’ — Kraankindersstraat 2, 9000 Gent

    Anarchist Bookfair — Art happening

    Debate — Lectures — Video

    Stalls from Belgium, England, The Netherlands, France, Germany & Spain

    Information : aboekenbeurs@yahoo.com • http://www.aboekenbeurs.be

    Organisation : Ilia vzw with the support of (X-Y) & Ak-Univ

    Followed by concerts & party (kelderzaal). Doors : 21 h. Entrance : € 3,50.

    Cavemen Speak (B, avant-pop) ; Wrong ’em boyo (B, klezmer/mix). Party with DJ Ronald

    v.u. : Isabelle Berkman, Sint-Pietersnieuwstraat 45, 9000 Gent 12


    sources :

    Repéré sur : http://www.anarchy.be. Comme en 2003 et 2004, coquille avec « mars » pour « March ».
    seulement version électronique


    2005

    2005
    Affiches liées







    [Rébellion contre toutes les prisons, contre tous les matons, liberté pour toutes et tous]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rébellion contre toutes les prisons, contre tous les matons, liberté pour toutes et tous]. — Antwerpen Anvers  ; Gent Gand : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfants jouant dans la rue) ]

    texte :

    Rébellion

    contre toutes les prisons
    contre tous les matons
    liberté pour toutes et tous

    Les prisons mises en émoi…

    Ittre, 7 mars 2006
    Les prisonniers occupent le préau et se défendent contre l’intervention de la police.

    Mons, 28 avril 2008
    Les prisonniers occupent la prison et incendient la porte d’entrée. Armés avec des barres de fer et des pierres ils se battent pendant des heures contre la police.

    Nivelles, 16 mai 2008 Comme réponse à une nouvelle gréve des matons, les prisonniers incendient une aile de la prison. L’aile part presque complètement en flammes.

    Bruges, 21 juin 2006
    Des cocktails molotovs sont jetés contre la maison d’un maton de la prison de Bruges et contre la maison d’un maton du centre rare, de Bruges.

    Bruxelles, 2 juillet 2006
    Une 150-taine de gens descendent dans les rues de Bruxelles en solidarité avec tous les prisonniers en lutte.

    Termonde, 19 aout 2006
    Quelques prisonniers forcent la porte de leur cellule et obligent les matons à ouvrir toutes les portes des cellules. 28 détenus s ’évadent. 15 sont encore toujours en cavale.

    Tournai, 8 septembre 2008 Pendant la promenade du matin, les prisonniers attaquent un maton, ce qui est suivi par une petite émeute.

    Forest, 24 septembre 2008
    Dans la cellule d’isolement Fayçal est assassiné avec trois injections anti-psychotiques d’Haldol.

    Bruxelles, 25 septembre 2006
    Après le meurtre de Fayçal, ça part en émeute dans le quartier des Marolles et ailleurs. Pendant plusieurs jours il y a des affrontements avec la police. On peu partout des vitres des magasins sont cassées. Quelques voitures et bâtiments des autorités partent en flammes.

    Forest, 5 octobre 2006
    La police intervient pour obliger des dizaines de détenus, armé s avec des barres de fer, qui occupent le préau de retourner à leurs cellules.

    Lantin, 18 octobre 2006
    Quelques dizaines de prisonniers de l’aile d’haute sécurité occupent le préau. Ils s’arment avec des barres de fer et détruisent une aile complète. Ce n’est qu’après plusieurs heures que la police sait rétablir l’ordre.

    Ittre, 29 octobre 2006
    Le soir, plus d’une centaine de prisonniers se révoltent. Ils incendient plusieurs cellules, des matelas, des poubelles et un local des matons. La police et les matons sont attaqués avec des barres de fer et des projectiles. Les bâtiments de la prison sont gravement endommagés. Cinq matons sont blessés. Ce n’est qu’après minuit que les prisonniers décident de retourner à leurs cellules.


    sources :

    Vignette parue dans La Cavale : correspondance de la lutte contre la prison n° 5 (novembre-décembre 2006) : « Affiche trouvée sur Bruxelles début novembre ».







    [Wij zijn solidair met diegenen die weigeren hun waardigheid te verliezen en in opstand komen tegen hun vrijheidsberoving]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Wij zijn solidair met diegenen die weigeren hun waardigheid te verliezen en in opstand komen tegen hun vrijheidsberoving]. — Antwerpen Anvers  ; Gent Gand : ABC_ (Anarchist Black Cross), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (enfant au pied d’un mur frontière couvert de barbelés) ]

    texte :

    Donderdag 22 februari breekt er een opstand in het deportatiekamp van Vottem (Luik). De infrastructuur van de eet- en “ontspanning” ruimte wordt vernield. De politie valt het centrum binnen om de orde te herstellen. Achteraf worden enkele personen in isolatie geplaatst en in elkaar geslagen door cipiers. Twee nachten later worden zij overgeplaatst naar het deportatiekamp van Merksplas. Tot en niet dinsdag bevonden zij zich in een isolatieregime.

    In de deportatiekampen worden mensen opgesloten die niet wenselijk in de blanke westerse maatschappij. Europa heeft maar een beperkt aantal mensen zonder papieren nodig om de vuile klusjes aan een slavenloon op te knappen. De anderen worden opgespoord met razzia’s, opgesloten in kampen en gedeporteerd naar hun “eigen land”. De racistische samenleving aanvaardt dit en zorgt et zo voor dat dit systeem standhoudt.

    Deportatiekampen en andere gevangenissen worden gebouwd om mensen te isoleren en ze kapot te maken, zowel fysisch als mentaal. Hoge muren, prikkeldraad en tralies houden mensen gevangen en leveren hen over aan de constante controle van camera’s en bewakers met matrak. De directie en cipiers bepalen alles wat je doet, je kan er geen moment aan ontsnappen.

    Wij zijn solidair met diegenen die weigeren hun waardigheid te verliezen en in opstand komen tegen hun vrijheidsberoving.

    Voor een vrije wereld zonder grenzen en gevangenissen, tegen deze staat zijn we allemaal schuldig, zijn we allemaal illegaal.


    traduction :

    Jeudi 22 février, un soulèvement éclate dans le camp de déportation de Vottem (Liège). L’infrastructure de l’espace de restauration et de « détente » est en train d’être détruite. La police fait une descente dans le centre pour rétablir l’ordre. Par la suite, certaines personnes sont placées en isolement et battues par des gardiens. Deux nuits plus tard, ils sont transférés au camp d’expulsion de Merksplas. Jusqu’à mardi, ils étaient dans un régime d’isolement.

    Dans les camps de déportation, des personnes sont enfermées, ce qui n’est pas souhaitable dans la société occidentale blanche. L’Europe n’a besoin que d’un nombre limité de migrants sans papiers pour faire les sales boulots avec un salaire d’esclave. Les autres sont traqués par des raids, enfermés dans des camps et déportés dans leur « propre pays ». La société raciste l’accepte et s’assure ainsi que ce système est maintenu.

    Les camps de déportation et autres prisons sont construits pour isoler et détruire les gens, à la fois physiquement et mentalement. De hauts murs, des barbelés et des barreaux emprisonnent les gens et les soumettent au contrôle constant des caméras et des gardes avec matraque. La direction et les gardiens déterminent tout ce que vous faites, vous ne pouvez pas y échapper un instant.

    Nous sommes solidaires de ceux qui refusent de perdre leur dignité et se rebellent contre leur privation de liberté.

    Pour un monde libre sans frontières et sans prisons, nous sommes tous coupables contre cet état, nous sommes tous illégaux.


    sources :

    Vignette parue dans La Cavale : correspondance de la lutte contre la prison n° 7 (avril-mai 2007) : « Affiche de solidarité avec le mutinerie dans le centre fermé de Vottem ».






    [Brisons la routine macabre de la machine à expulser !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Brisons la routine macabre de la machine à expulser !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (une fillette blanche et un garçonnet noir jouent dans la rue) ]

    texte :

    Brisons la routine macabre de la machine à expulser !

    Dans le monde entier, la guerre et la misère sont utilisées pour renforcer la domination et maintenir le règne de la marchandise. Des millions d’hommes et de femmes tentent alors de fuir leur condition et atterrissent dans les métropoles occidentales… quand elles ne meurent pas devant les fils barbelés des frontières, noyées en méditerranée, asphyxiées dans des avions, ou encore abandonnées dans le désert par des trafiquants d’êtres humains ou par la police.

    Ceux qui parviennent jusqu’ici sont alors accueillis par la terreur quotidienne des rafles et des contrôles dans la rue, par des conditions de vie qui rappellent souvent celles qu’ils ont fuies, par des centres fermés et le racisme qui fait d’eux un ennemi social. Ces indésirables ne servent pas seulement à alimenter la machinerie capitaliste à la recherche d’une exploitation sans frontières, mais aussi à faire figure d’étranger pour canaliser le mécontentement des prolétaires vers leurs semblables.

    L’intégration dans des communautés autoritaires fondées principalement sur la religion et le nationalisme empêche qu’ils ne s’attaquent à ce qui les opprime. Alors que désormais, il n’y a que dans la révolte que les indésirables, d’ici et d’ailleurs, pourront se reconnaître et forger des complicités pour affronter ce monde.

    En effet, la machine n’est pas si bien huilée que ça. Dans les aéroports, chaque jour, des sans-papiers résistent contre leur expulsion. Dans les centres fermés, comme dans les prisons, les enfermés se mutinent, s’évadent et brisent ainsi la routine macabre de la ma-chine à expulser. Dans les rues, où règnent la police et le racisme, des contrôles tournent parfois au vinaigre, peu à peu les indésirables sortent de l’ombre et rompent la cadence de la résignation.

    Les gérants et les collaborateurs de la machine à expulser ne sont pas anonymes : l’Office des Étrangers, Fedasil, la police, les contrôleurs dans les transports en commun, tous les partis politiques, les entreprises comme Sodexho, la Banque de la Poste, ISS Cleaning, Horeservi, SN Brussels Airlines, et des institutions comme Caritas et la Croix Rouge participent à la gestion de ces véritables camps de déportation.

    Diffusons la révolte...

    Détruisons les centres fermés et les prisons


    sources :
     


    [In de ban van het subversieve boek]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    In de ban van het subversieve boek]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 48 × 36 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : édition  ; lutte armée  ; lutte des classes  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Chili  ; Espagne : histoire : 1939-1975  ; Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Alberola Suriñach, Octavio (1928-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (main avec cutter) ]

    texte :

    In de ban van het subversieve boek

    24-25 mei 2008

    Pianofabriek — Fortstraat 35, Brussel (Sint-Gillis)

    Vrije toegang

    zaterdag 24 mei vanaf 12u boekenbeurs

    13u Furieuse dagen, woedende nachten
    Een blik op de recente sociale explosies in Chili.

    18u Defense Interior, één mei-groep en GARI
    Discussie over de internationale revolutionaire actie in 1961-1975 met Octavio Alberola.

    zondag 25 mei vanaf 12u boekenbeurs

    13u Tegen de THT en hun wereld.
    Discussie met kameraden betrokken bij de strijd tegen de hoogspanningslijnen in Normandië en Catalonië.

    15u Rock’n roll and class struggle.
    Discussie over de stakingen, rellen en agitatie in het Verenigd Koninkrijk in de jaren 80.

    18u Discussie met Griekse kameraden over sociale strijden, staatsdepressie en solidariteit met opgesloten kameraden en gevangenen in strijd.

    voor meer informatie : thesubversivebook@gmail.com


    sources :
     


    [10 000 tonnes de déchets radioactifs dans la Meuse]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    10 000 tonnes de déchets radioactifs dans la Meuse]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , texte en défonce ) ; 64 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défense) ; photo (plongeon d’un vieillard dans la mer) ]

    texte :

    10 000 tonnes de déchets radioactifs dans la Meuse

    Le démantèlement de la centrale nucléaire de Chooz A dans la pointe des Ardennes françaises a commencé. Si avec les deux centrales, les habitants de la région bouffaient et crevaient déjà du nucléaire depuis des décennies, cette fois ce sera surtout la Belgique et la Hollande qui seront touchées par le démantèlement via les rejets dans la Meuse de 10 000 tonnes de déchets toxiques et radiotoxiques liquides.

    Si l’on voit la merde que rejette l’industrie dans la Meuse et ses différents affluents depuis plus d’un siècle, on comprend vite que ce n’est que la énième couche de pollution et pourtant les ordures radiotoxiques les rejets soi-disant « limités » et « inévitables » en provenance de Chooz causeront une pollution autrement plus durable et charrieront à leur tour cancers et leucémies.

    Mais tout cela importe peu aux industriels, car les enjeux vont bien au-delà de la pollution d’une zone spécifique. En terme de marchés, si EDF cherche à devenir le spécialiste mondial en démantèlement, les entreprises spécialisées dans le nettoyage de zone contaminées, telles qu’Onet-Industries et Techman, feront leur lard, tandis que Adecco et Manpower se chargeront de recruter des liquidateurs.

    Contrairement au discours des écolos qui cherchent encore à nous vendre leur bonheur éolien, le démantèlement ne prépare en rien une sortie du nucléaire mais garantit son acceptation centrale comme énergie « la plus propre ». Il s’inscrit ainsi dans sa relance au niveau international. Tandis que partout dans le monde ils nous construisent de nouvelles centrales pour satisfaire les besoins dévorants du capitalisme, à Chooz, on parle de transformer une poubelle nucléaire en parc naturel.

    Comme après la fuite d’isotopes à Fleurus l’été dernier, l’État et les industriels mettent en marche leur machine à propagande pour nous faire avaler la pilule d’iode. Le démantèlement n’est en fait que la vitrine du service après-vente du nucléaire. Mais comme toute vitrine, elle n’est jamais à l’abri d’un pavé.

    Avant qu’ils aient fini de nous pourrir définitivement la vie, Attaquons le nucléaire et son monde !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?10-000-tonnes-de-dechets : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes de France et de Belgique, juillet 2009 » (16 juillet 2009).






    [À Gaza comme ailleurs…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Gaza comme ailleurs…]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [38 ?] × [27 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Congo (Kinshasa, République démocratique du)  ; Israël  ; Palestine  ; Tchétchénie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce sur fond rouge brique) ; photo (ruines) ]

    texte :

    À Gaza comme ailleurs…

    De Gaza en Palestine à Nasiriya en Iraq, du Kivu au Congo à Grozny en Tchétchénie, les massacres de milliers d’êtres humains sont quotidiens. Sous les différentes formes qu’il prend aux quatre coins du monde, ce système capitaliste et autoritaire dévaste des zones entières par la famine, la privation, la pollution, la guerre. Qu’ils servent à fixer la main d’œuvre ou à la déporter, les camps sont désormais la condition de millions de personnes : camps de réfugiés, zones franches, centres de déportation, bidonvilles...

    Comme à Gaza, ce camp bombardé et encerclé par l’armée israélienne ; dominé par les autorités religieuses, nationalistes ; soumis à la misère et au désespoir. Opposer une logique de guerre contre tout un « peuple » à la terreur de l’État israélien ne sert qu’à faire oublier aux rejetés de Gaza comme aux exploités de Tel Aviv qu’il ne leur reste qu’une possibilité pour s’en sortir : se battre contre toute autorité, que ce soit celle de l’uniforme du soldat israélien ou du policier palestinien, de la camisole religieuse — ce vieil ennemi de la liberté —, du costume des capitalistes démocratiques et des usuriers qui, dans les camps comme ailleurs, spéculent sur la misère.

    Comme en Tchétchénie, où dans les décombres suite aux bombardements de l’armée russe vient s’ajouter à la terreur de l’État russe un régime de seigneurs de guerre.

    Comme au Congo, où des affamés travaillent dans les mines de métaux précieux aux avancées technologiques du capital et crèvent dans des conditions d’esclavage. Ces mêmes mineurs et leurs familles sont massacrés à coups de fusils et de machettes par des armées (officielles ou non) qui s’y battent pour garantir les profits de leurs maîtres. Tandis que les banques belges financent les deux partis rivaux pour faire baisser les coûts de production.

    Avec une autre intensité, mais suivant la même logique, en Europe, des milliers d’indésirables sont raflés, incarcérés et déportés selon les besoins de l’économie et du contrôle social. Des milliers de personnes trouvent la mort sur leur lieu de travail ou des suites de l’exploitation (cancers, dépressions, etc.). Dans les quartiers où les conditions sont de plus en plus dures, il n’y a pas que la police qui tabasse et assassine, mais aussi le développement toujours plus accentué de la guerre entre pauvres. La logique de la concurrence règne passant par différents rackets religieux, nationalistes ou mafieux : s’arnaquer, se vendre de la came, s’allier au premier chef de bande venu pour mieux survivre dans la jungle du capital où viols et autres brutalités font partie intégrante de la misère qui rend ce monde insupportable.

    Dans ce monde, il est dans l’intérêt des puissants et des exploiteurs que la guerre civile éclate partout… Cette guerre entre pauvres leur va très bien, parce qu’elle fait oublier qu’une autre guerre est possible : celle contre ce monde de fric et d’autorité et celle pour la liberté de chacun.

    Il est urgent d’opposer à la guerre entre États, entre religions, entre ethnies, la guerre sociale contre toute exploitation et toute domination.

    Désertons les guerres des États et des puissants, refusons la guerre entre pauvres !

    Armons-nous contre les manipulations nationalistes, démocratiques et religieuses !

    Attaquons ici et maintenant tout ce qui nous rend esclaves !

    Des anarchistes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?A-Gaza-comme-ailleurs : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en Belgique, janvier 2009 » (12 janvier 2009).



    [À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femme allongée sur le dos, fumant une cigarette) n&b ]

    texte :

    Trois années de mutineries dans les prisons

    À propos de la destruction du quartier d’isolement à la prison de Bruges

    La prison n’est rien d’autre que le reflet de la société dans laquelle on vit. La société elle-même est une vaste prison où la plupart des gens sont enfermés dans la nécessité de trouver de l’argent, dans l’absence de perspectives de vie, dans des rôles de servitude et de soumission que les valeurs dominantes leur ont donnés. Tout comme dans la rue, il y a dans les prisons, les asiles psychiatriques et les centres fermés, des personnes qui ne se résignent pas et qui ne perdent pas un certain goût pour la liberté et pour une vie meilleure simplement parce qu’un juge l’a ordonné. Des personnes qui, quotidiennement, refusent l’humiliation d’obéir aux matons et aux chefs. Des personnes dans les cerveaux desquelles les murs et les barbelés de la prison ne sont pas encore imprimés et qui, bien au contraire, les considèrent plutôt comme des obstacles à franchir. Car la punition que la société, à travers ses juges et sa justice, leur a offerte, n’est que la conséquence d’un monde basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Alors, depuis trois ans déjà, une petite tempête de révolte a laissé des traces dans des dizaines de prisons et de centres fermés en Belgique. En se mutinant, en boutant le feu à l’infrastructure carcérale, en attaquant les gardiens, en s’évadant, certains prisonniers ont retrouvé ce que le système a voulu leur enlever définitivement : le courage, un désir de liberté et une audace qui rêve de balayer toute la merde que cette société produit.

    Comme réponse, l’État a entre autre ouvert deux modules d’isolement à Lantin et à Bruges, de véritables prisons dans les prisons, pour mieux isoler et briser les « réfractaires ». Mais même dans ces cages, certains n’ont pas perdu le goût du combat. Le 2 avril 2009, des prisonniers à Bruges ont inondé les cellules de ce module et l’ont détruit presque entièrement. À l’heure où le gouvernement a annoncé ses plans de construction de sept nouvelles prisons, ils se retrouvent contraints de fermer le module d’isolement de Bruges. La machine carcérale n’est donc pas si bien rodée qu’elle parait.

    Force et courage et pour rous ceux qui se battent pour le liberté, dehors comme dedans !

    Attaquons, nous aussi, tout ce qui nous enferme, exploite et opprime !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-a-propos-de-la-destruction (29 avril 2009).


    2009
    Affiche liée



    [En lutte contre les élites]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En lutte contre les élites]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; dessin (personnage masqué de BD, bras croisés) ]

    texte :

    En lutte contre les élites

    Depuis qu’ils nous ont annoncé leur crise, le capital, les patrons et toutes les machines à se faire du fric sur le dos des autres sont passés à une offensive encore plus sauvage, dévoilant sans trop de complexe leurs vrais visages.

    Licenciement à gogo, chômage technique, travail le week-end, délocalisation… Voilà le quotidien de milliers de personnes utilisées comme de vulgaires pièces interchangeables qui devraient faire fonctionner la machine à fric sans jamais en voir le moindre sous.

    On nous dit de nous serrer la ceinture, d’être responsables et que cela va passer, alors qu’au même moment la plupart des chiffres d’affaires des entreprises continuent à être conséquents. Ce genre de mépris ne peut rester sans réponse.

    Loin de la résignation, des formes de lutte à la hauteur de l’exploitation et de l’affront subi réapparaissent : séquestration de patrons, occupation du lieu de travail, blocage, sabotage… Autant de moyen jugés adéquats par les personnes qui les mettent en place ; sans trop se préoccuper de la notion de légalité, mais parce que dans ce corps à corps qui les oppose à leurs patrons, c’est ce qui leur a semblé utile et nécessaire.

    Évidemment, la justice — fidèle aux logiques de ce système — viendra vite sanctionner les personnes qui s’organisent, sonnant ainsi le rappel à l’ordre. Tout comme — à travers ses prisons, ses centres fermés pour étrangers et sa Constitution — elle rappelle à l’ordre chaque personne qui ne suit pas les règles du jeu imposées par le capitalisme. Mais cet ordre c’est celui de vies de restrictions au profit de quelques exploiteurs alors, franchement, cet ordre-là ils peuvent bien se le garder.

    La pression sur les personnes qui se mettent en lutte est de plus en plus pesante. Les astreintes sont en passe de devenir monnaie courante pour toutes formes d’actions sortant de la fameuse “table des négociations”. La marge de manœuvre se restreint de plus en plus, dans l’idée d’affaiblir rapport de force qui se constitue.

    En renvoyant chacun au “dialogue démocratique”, aux libertés individuelles ou en jouant des pressions financières, ils voudraient nous laisser manifester notre mécontentement tout en s’assurant que notre voix soit inoffensive.

    Il est important de montrer notre solidarité avec les personnes qui tombent sous les différentes sanctions judiciaires. Non pas parce que ces sanctions porteraient atteintes aux quelques “droits” que le pouvoir à bien voulu nous laisser, mais pour que la lutte puisse continuer et s’étendre à toutes les sphères de nos vies.

    Parce que l’État, le patronat et le capital veulent nous priver de nos vies, osons lutter sans entraves et de manière autonome.

    Nous n’aurons que ce que nous prendrons


    sources :

    Affiche annoncée dans Tout doit partir n° 5 (juil. 2009) : « Affiche collée dans Bruxelles. »



    [Et toi ! T’as pris parti ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Et toi ! T’as pris parti ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 40 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Israël  ; Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (homme, mains dans les poches, tapant du pied dans une cannette) ]

    texte :

    Et toi ! T’as pris parti ?

    Pour qui tu préfères te sacrifier ? Pour l’État colonial d’Israël ou pour les autorités religieuses et nationalistes de Palestine ?

    Sous quel drapeau meurtrier tu préfères tuer ou être tué ? Quelle idéologie va te recruter pour anéantir tous ceux qui n’appartiennent pas à ton camp ? Dans les deux cas tu devras obéir aux autorités de l’un ou l’autre. Tu devras t’allier avec ton pire ennemi : ton patron, le flic, le général, l’autorité religieuse...

    Sous prétexte que les inégalités sociales auraient disparu. La Nation, le Peuple avant tout !

    Il n’y a pas de place pour la liberté dans ce genre de choix. En Israël, l’armée réprime les actions anti-guerre, enferme ceux qui refusent de faire le service militaire ; à Gaza, le Hamas recrute tous ceux qui se révoltent contre les chars israéliens et élimine ceux qui le contestent.

    Dans les deux cas cette guerre profite aux chefs !

    Et ici ? Pareil. Les chefs religieux et politiques profitent de la rage et de la révolte pour asseoir leur pouvoir, d’autant plus quand la misère s’accentue et que chacun cherche une cible à sa rage.

    Mais justement, il s’agit de ne pas se tromper de cible. Peu importe notre origine, notre but c’est la liberté de chacune et chacun, c’est d’en finir une fois pour toute avec les profiteurs, en finir avec les autorités de tous bords qui voudraient nous recruter, nous soumettre et nous réprimer quand on ne les sert plus ou qu’on s’avise de les contester.

    Guerre à la guerre !

    Contre les chefs, liberté de chacune et chacun !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Et-toi-T-as-pris-parti : « Affiche trouvée sur les murs de Bruxelles en période de manifs pro-palestiniennes » (18 septembre 2009). Extrait de Tout Doit Partir n° 4.




    image indisponible

    [Vacances à vie !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vacances à vie !]. — Gent Gand : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : éducation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; visuel absent ]

    texte :

    Vacances à vie !

    On est une fois de plus le premier septembre. Pour beaucoup, c’est le début d’une année éreintante et chiante derrière les bancs d’écoles. La joie d’une libération temporaire, le temps des vacances, s’achève à nouveau, et réapparaît le jeu de l’obéissance et de la punition.

    Mais on nous rabâche trop souvent les côtés « positifs » des institutions scolaires. La dite scolarité est décrite comme un privilège (alors qu’en fait, il s’agit d’un enseignement obligatoire), qui se soucierait de l’avenir des jeunes. Mais dans le monde réel, les écoles sont les lieux où l’on nous prépare à marcher comme des esclaves salariés au rythme de cette société capitaliste. On nous y apprend à accepter les ordres, à obéir ; on y est disciplinés et habitués au rythme « de 9 à 5 » dans lequel nous devons perdre notre vie. L’épanouissement personnel est soumis aux besoins du marché du travail. Aucun choix n’est laissé pour que nous puissions apprendre ce que, nous, nous trouvons important et intéressant, mais par contre on nous apprend à nous prostituer dans un bureau d’intérim ou pour des patrons. Derrière les bancs de l’école, pendant 15 ans, on nous forme à devenir les marionnettes dont ont besoin les patrons pour maintenir leurs usines, leurs firmes, leurs entreprises. Et donc à garantir l’existence de ce système capitaliste.

    On encourage la compétition entre les élèves et le contrôle social est récompensé. De sorte que les élèves se dénoncent entre eux et oublient que le véritable ennemi siège face à la classe.

    Les écoles sont les lieux où la rébellion est punie ou étiquetée comme une caractéristique de la puberté, niant ainsi que la rébellion est une conséquence de l’instinct humain de liberté. Un instinct qu’on s’efforce aussi vite que possible de contenir. Nous avons la permission d’émettre des critiques limitées sur la société mais pas d’en remettre l’existence en question. Les écoles sont les lieux par excellence où apprendre à être critique sans trop faire trembler les fondements.

    Les fondements d’une société qui use, ou mieux abuse, de ses institutions scolaires pour nous enfoncer dans le crâne ses valeurs et ses normes comme elle nous offrirait des pains sucrés ; pour construire des prisons mentales dans nos têtes et tout cela pour nous faire suivre le droit chemin. C’est une société qui réprime la différence, enferme et déporte des gens parce qu’ils n’ont pas les bons papiers, exclut les plus faibles socialement et économiquement ou les étouffe dans ses filets soi-disant sociaux mais qui veut surtout déterminer les limites dans lesquelles nos vies peuvent pourrir. Et, comme si ce n’était pas encore suffisant, elle nous harcèle avec le contrôle (comme les caméras à chaque coin de rue et des flics) et, pour les gens qui osent encore en attaquer les bases, il y a toujours les camps de punitions comme les institutions pour jeunes, les centres fermés et les autres prisons. À l’école, on nous apprend à nous contenter de ce genre de vie, une vie pleine de rêves et de désirs diminués. Une vie où les rêves consistent à faire carrière, à consommer à en crever et à finir au fond de l’oubliette.

    Il est important de ne pas se résigner pour montrer que nous ne laissons pas paralyser nos rêves et nos désirs, que nous avons décidé pour nous-mêmes de ne plus nous laisser faire la leçon ! Il est important de montrer que nous sommes bien plus qu’un rouage du processus de production de masse.

    Pense par toi-même, apprends par toi-même, fous le boxon dans ta classe !!


    sources :

    Texte d’affiche diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Vacances-a-vie : « Texte d’une affiche trouvée sur les murs de Gand [en langue française ou néerlandaise ?] » (25 décembre 2009).