Belgique
Voir aussi : Belgique (1 affiche) – Géographie, géopolitique et HistoireVoir aussi : Belgique : histoire (1 affiche) – Géographie, géopolitique et Histoire
455 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; image (silhouette d’homme avançant contre le vent, parapluie retourné) ]
- texte :
Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison
Il arrive qu’une bourrasque réchauffe l’atmosphère glacée de la résignation quotidienne. Depuis des années, en Belgique comme ailleurs, le temps est à l’orage dans les prisons et les centres fermés pour migrants : mutineries, évasions, incendies…
De l’autre côté des murs, des luttes cherchent à se frayer des chemins dans la rue, des grains de sable tentent d’enrayer les rouages de la machine à expulser.
En mai dernier, des détenus du centre fermé 127bis mettent une nouvelle fois le feu à leurs cellules.Pour garder la température en dessous de zéro, l’État fait construire un nouveau centre fermé spécialement conçu pour les détenus trop chauds. Il viendra s’ajouter aux 6 centres déjà en fonctionnement en Belgique.
Dans le même temps, 10 nouvelles prisons sont en projet de construction, la présence policière augmente dans les rues, les dispositifs de prévention et de contrôle sont perfectionnés pour éviter tout pic de chaleur à l’intérieur comme à l’extérieur des murs.Nous, nous préférons la chaleur d’une révolte à celle d’une couette où nous cacher à jamais pour oublier la froideur du monde.
Nous nous reconnaissons dans l’embrasement d’un quartier quand la police assassine ; dans une grève des écoliers qui refusent d’être formatés ; dans un « Soyons ingouvernables » tagué sur un mur ; dans l’attaque d’un portillon de la STIB ; dans une auto-réduction d’un supermarché où le contenu des caisses est brûlé ; dans le sabotage d’un chantier d’une entreprise qui construit le nouveau centre fermé…
Autant d’actes issus d’histoires, de contextes différents qui peuvent prendre des formes diverses mais qui partagent des désirs en contradiction totale avec ce monde glacé.
Ce sont des coups de vent chauds qui dégagent l’espace pour reparler d’un vieux désir : la liberté. La liberté partagée, celle qui se construit en refusant d’écraser l’autre.
Pour qu’ici, là-bas ces actes de révolte se multiplient et se diffusent,
Pour qu’ici, là-bas, on reprenne l’espace d’expérimenter et de reprendre goût à cette liberté.Que souffle le vent de la révolte !
Paru vers le mois d’août 2010. Même papier que Un camp No Border à Calais (2009).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; photo (femme et pistolet) ]
- texte :
Braquons l’existant
Nous n’attendons plus rien de cette société. Ce qu’elle nous impose nous dégoûte ; ce qu’elle nous offre ne nous intéresse pas. Nous ne voulons plus succomber à la routine du travail pour gagner quelques miettes en échange de notre obéissance ; nous ne voulons plus avoir comme seuls rêves ce que la télévision nous montre.
Ils nous ont déjà tués des milliers de fois. À l’école, où ils nous ont inculqué que suivre le troupeau est mieux que de créer obstinément son propre chemin. Au travail, où les rythmes de la production et les exigences de l’argent étouffent le battement de nos cœurs qui aspirent à la liberté. À la maison, où les antidépresseurs et la tradition familiale nous noient dans l’habitude de la résignation. En prison ou centre fermé, où la société nous confirme que nous sommes indésirables. À l’église, la mosquée ou la synagogue, où la promesse d’un paradis en échange d’une morale autoritaire fait oublier que c’est que dans le présent que nous vivons. Ce monde aime la mort et refoule la vie.
Cette société tient tout le monde en laisse ; la seule différence, c’est la longueur. Nous ne sommes pas de ceux qui se battent pour un collier moins serré, un salaire plus élevé, une police moins brutale, des politiciens et des patrons plus soucieux et honnêtes. Nous voulons simplement ce que tout être tenu en laisse devrait avoir à cœur : nous voulons la couper, foutre le feu à la cage, écraser tous ceux qui nous tiennent ou voudraient nous tenir en laisse.
Ce déchaînement de la passion pour la vie n’est pas un grand moment final à attendre patiemment ; il est quotidien et s’intensifie à mesure qu’il incite et se diffuse. Peut-être est-il parfois confus, ne sachant pas toujours où frapper pour briser les chaînes de l’esclavage et de l’adhésion, mais il est vivant. La révolte, ce cri de vie contre une société de morts, s’exprime des milliers de couleurs d’un arc-en-ciel : des attaques contre les polices qui quadrillent les rues aux atteintes à la sacro-sainte propriété, des sabotages de structures de la domination comme les banques, les intérims, les supermarchés, les institutions en tout genre aux refus clairs et nets de se laisser contrôler, humilier, enrégimenter.
La révolte ne relève pas du simple dégoût, mais parle aussi de joie. La joie d’affirmer que malgré tout, nous sommes vivants. Que malgré l’aliénation régnante, nos chemins de révolte se croisent encore et que les possibilités de tisser des liens de complicité ne sont jamais entièrement anéanties.
Dans la fureur de l’action, nous forgeons, petit à petit, nos rêves d’un monde sans maîtres et sans esclaves. L’attaque est nécessaire car elle crée des fissures, mais ce sont les désirs qui sapent l’édifice social.
Ⓐ Que souffle le vent de la liberté, que se déchaîne la tempête de l’insurrection
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- notes :
- descriptif :
[ texte sur fond gris (avec coupe-boulons, barbelé et main avec « doigt d’honneur » par dessus un mur) ; 5 photos couleurs d’actions et manifestation ]
- texte :
Contre les centres fermés, contre toutes les prisons
Contre les frontières, contre l’État
1 octobre 2010, manifestation
19 h, gare du Midi, Bruxelles, Belgique
pendant le No Border Camp, 25 septembre-3 octobre
À Steenokkerzeel, en bout de piste de l’aéroport de Zaventem, l’État fait construire un nouveau centre fermé (prison pour sans-papiers). Bâti selon le modèle carcéral (avec cellules individuelles et moyens de contrôle avancés), il a pour but d’enfermer les plus récalcitrants et de se servir de moyen de pression afin de mater les révoltes dans les autres centres fermés.
Nous ne voulons pas de ce nouveau centre, ni d’aucune prison.
Paru vers aout 2010.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessins (dont détournement d’un dessin de Quick et Flucke - Kwik en Flupke - d’Hergé) ]
- texte :
Vrijdag 25 juni ’10
Infotheekbenefiet
met René Binamé25/6/10 René Binamé @Barbaar
René Binamé
chansonnette anarcopunk wallonne
Support acts : (20u tot 21u30)
Life is Damage (punk, Luik)
Suit Side vs. Veda Plight (chaos punk met drumcomputer, Luik/Dinant)
René Binamé (22u)
& afterparty met DJ’s (Mr. Anoniem, Houtsnip & Swinging Mispel.)
Den Barbaar, Kortrijksepoortstraat 215, Gent
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessins (dont détournement d’un dessin de Quick et Flucke - Kwik en Flupke - d’Hergé) ]
- texte :
Infotheek benefietfeest
Vrijdag 25 juni
René Binamé
& support act (21u)
& DJ’s
René Binamé
chansonnette anarcopunk wallonne
In den Barbaar
Kortrijksepoortstraat Gent
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; photo (portrait d’homme avec chapeau) ]
- texte :
Le travail
Le travail est avant tout un compromis que nous acceptons pour pouvoir survivre financièrement. Parce que nous n’avons jamais choisi le fonctionnement de ce monde, et parce que nous avons été élevés avec le message qu’il nous fallait ou marcher ou crever.
Le travail nous vole notre temps et notre énergie ! Il essaye de déterminer une partie hallucinante de nos occupations et sollicite en permanence nos corps et nos esprits.
Le travail tend de plus en plus à se confondre avec notre identité. Lorsqu’on nous demande qui nous sommes, on veut en fait savoir ce qu’est notre boulot. Parce qu’en dehors du travail, il ne reste plus grand chose.
Notre statut social est aussi jaugé à la hauteur de notre travail. La société nous fait bien sentir que nous ne valons rien tant que nous ne travaillons pas, et que nous ferions mieux de rentrer dans le rang au plus vite, comme tout le monde.Le travail s’efforce continuellement à semer la confusion en nous faisant croire que les intérêts des patrons sont aussi nos propres intérêts ; que nous faisons partie prenante de l’entreprise, que nous devons nous réjouir quand les affaires vont bien (et que l’entreprise fait beaucoup de bénéfices), et que nous devons fournir des efforts supplémentaires quand ça va moins bien.
Le travail nous considérera pourtant toujours comme de la matière jetable. Lorsque les chiffres le demandent on nous jette à la poubelle et nous pouvons alors à nouveau mettre notre dignité de côté pour nous vendre à quelqu’un d’autre.
Le travail est cette chose pour laquelle nous restons à transpirer dans les salles d’attente d’Actiris ou dans les salles d’auditions de l’ONEM. Comme une armée de réserve, nous devons toujours nous montrer prêts à aller au casse-pipe de l’offre et de la demande. Et si nous ne le faisons pas, la menace financière revient vers nous au galop.
Le travail est cette chose sur laquelle les travailleurs crachent quand ils sabotent les machines pour pouvoir rester un jour à la maison.
Le travail est ce que les chômeurs essayent d’éviter par tous les moyens imaginables, que ce soit à l’aide de fausses sollicitations ou d’ingénieux mensonges.
Le travail est cette chose que les braqueurs rejettent quand ils vont chercher l’argent là où il est. Chez les banquiers ou les bijoutiers, chez ceux qui s’enrichissent sur le dos des autres.
Le travail est ce à quoi ils essayent, encore et encore, de nous contraindre. En tant que soldats à la rescousse de la sainte économie et de son déclin. Une économie de produits et services qui ne nous intéresse peut-être pas, mais qui nous fait quand même un odieux chantage et qui essaye de nous faire plier tous autant que nous sommes.
Refusons ce chantage. Fraudons, volons et sabotons ! Foutons en l’air l’économie et changeons le monde… Pour qu’à travers notre résistance nous puissions redécouvrir ce que respirer librement veut dire.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-de-Belgique-contre-le (23 avril 2010).
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (mégaphone) ]
- texte :
27 fév. 2010 - 14 h
centre fermé de Bruges
Manifestation bruyante, non aux centres fermés
Chaque année des centaines de personnes sont enfermés dans les centres de détention comme l“e Refuge” à Bruges, uniquement pour avoir choisi un futur meilleur en Belgique. Pour leur montrer notre soutien et notre solidarité on fera le plus de bruit possible. noiseagainstborders@vluchteling.be
Ni frontières - Ni nations
Liberté de circulation !
Rendez-vous à l’arrière de la gare de Bruges, 13 h 45
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- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : barbelés — slogan : Personne n’est illégal / Auncun être humain n’est illégal /B_tout>
[ texte ; dessin (Deux bras se touchant. Sur celui de gauche personnage avec baluchon tenant la main d’une fillette. Sur celui de droite femme à capuche tenant une tenaille. En bas : barrière surmontée d’une caméra de vidéosurveillance protégée par deux flics et un hélicoptère. Ils éclairent et crient sur un chat à ressort) par Titom ]
- texte :
Manifestation
sa. 2 octobre - 13 h
no border
Parc Maximilien - chaussée d’Anvers 59
derrière l’Office des étrangers - BruxellesLiberté de circulation et d’installation pour tous !
Personne n’est illégal !
Soutien aux sans-papiers
contre les systèmes capitalistes et autoritaires qui entrainent exil forcé, guerres et misères !
www.noborderbxl.eu.orgTitom
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin de Titom (voyageur à baluchon avec pinces, devant des barbelés dont deux fils représente le sillage d’avions ; texte et dessin en dégradé ; logo (cadenas avec étoiles de l’Union européenne) ]
- texte :
No Border camp in Brussels
Seven days of action, information, movies, debates, … on migration & migration policy
sept. 25>>Oktober 3 2010
Bank account : 880-4955551-62 — nobordercamp@vluchteling.be — www.noborderbxl.eu.org
[logo]
Titom
Imprimée au verso d’une affiche pour une exposition Rodin. Le dessin a été décliné en plusieurs affiches. Il existe notamment des versions en format A4 catalane, anglaise, etc. (française, allemande, italiene, espagnole, néerlandaise).
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (chat sur une pile de livres ; étoile noire, « A cerclé », chat noir hérissé) ]
- texte :
Opendeurdag Infotheek
Zaterdag 18/12/2010
Vanaf 14u.
In en boven café ’t Zwarte Gat — Annonciadenstraat 16 - Gent
Koffie - Hapjes - receptie
broodjes - anargenda’s…
Vanaf 20u.
Optreden & benefietcafé
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur fond gris (avec coupe-boulons, barbelé et main avec « doigt d’honneur » par dessus un mur) ; 5 photos couleurs d’actions et manifestation ]
- texte :
Tegen de gesloten centra, tegen alle gevangenissen
Tegen alle grenzen, tegen de Staat
1 oktober 2010, betoging
19u, Zuidstation, Brussel, België
tijdens het No Border Camp, 25 september-3 oktober
In Steenokkerzeel, pal naast de luchthaven, bouwt de Staat een nieuw gesloten centrum, een gevangenis voor mensen zonder papieren. Dit nieuwe centrum wordt gebouwd naar het klassieke model van een gevangenis met individuele cellen en geavanceerde controlemiddelen. Weerspannige gevangenen zullen voortaan dan daar opgesloten worden. De Staat wil op die manier de revoltes in de gesloten centra de kop indrukken.
Wij willen dit nieuwe centrum niet, noch eender welke gevangenis.
Paru vers aout 2010.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte typo ; dessin (gravure : lecteur irradiant au milieu d’une chaussée sur fond de ville américaine ; nombreux piétons, bonneteau, policier, pas de véhicule) ]
- texte :
10de internationale alternative boekenbeurs
Gent
gratis inkom
[ ill. Drooker.com ]
Zaterdag 16 april 2011— 10-20u
’De Centrale’ — Kraankindersstrat 2, 9000 Gent
Boekenbeurs — Libertair cultuurfestival
lezingen — workshps — performance
stands uit België, Nederland, Frankrijk, Engeland & Duitsland
Namiddag : Vuile Mong (theather-monolog)
Informatie : www.aboekenbeurs.be • aboekenbeurs@yahoo.com
Organisatie : Ilia vzw i.s.m. Ak-Univ & Infomania
vanaf 21u : D’onderhond (folk, B), Spanner & AOS3 (dub/ska/punk, UK) & DJ : Balkan Hotsteppers (5 €)
v.u. : Isabelle Berkman, Sint-Pietersnieuwstraat 45, 9000 Gent
Repéré sur : http://www.anarchy.be.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte typo ; dessin (gravure : lecteur irradiant au milieu d’une chaussée sur fond de ville américaine ; nombreux piétons, bonneteau, policier, pas de véhicule) ]
- texte :
10ième foire internationale du Livre alternatif & libertaire
Gand
Entrée libre
[ ill. Drooker.com ]
Samedi 16 avril 2011 — 10-20 h
’De Centrale’ — Kraankindersstraat 2, 9000 Gand
Foire du livre — Festival des Arts
conférences — workshops — performances
stands de Belgique, France, Pays-Bas, Angleterre et Allemagne
Informations : www.aboekenbeurs.be — aboekenbeurs@yahoo.com
Organisation : Ilia vzm en collaboration avec Ak-Univ & Infomania
Dès 21 h : D’onderhond (folk, B), Spanner & AOS3 (dub/ska/punk, UK) & DJ : Balkan Hotsteppers (5 €)
v.u. : Isabelle Berkman, Sint-Pietersnieuwstraat 45, 9000 Gent
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte typo ; dessin (gravure : lecteur irradiant au milieu d’une chaussée sur fond de ville américaine ; nombreux piétons, bonneteau, policier, pas de véhicule) ]
- texte :
10th International Alternative Bookfair
Ghent (B)
Free access
[ ill. : Drooker.com ]
Saturday 16 April 2011 — 10-20h
’De Centrale’ — Kraankindersstraat 2, 9000 Ghent (B)
Anarchist Bookfair — Art happening
Lectures — Exhibition — Performances
Stalls from Belgium, The Netherlands, Britain, France & Germany
Information : www.aboekenbeurs.be • aboekenbeurs@yahoo.com
Organisation : Ilia vzw with Ak-Univ & Infomania
Dès 21 h : D’onderhond (folk, B), Spanner & AOS3 (dub/ska/punk, UK) & DJ : Balkan Hotsteppers (5 €)
Repéré sur : http://www.anarchy.be
seulement version électronique- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte (jaune sur fond brun) ; photos n&b (émeutes, tags) ]
- texte :
Beau comme le sourire des insurgés
Il n’y a rien d’aussi beau que les visages des insurgés. Rien dans ce monde n’est aussi attirant, n’est aussi rempli d’espoir. Aucun journaliste, aucun politicien, aucun leader religieux ou autre ne pourrait jamais effacer la beauté de la révolte ou l’enterrer sous des discours sans joie ni désir.
C’est tout d’abord cette beauté qui nous frappe quand nous apprenons des révoltes en cours dans le Nord de l’Afrique et ailleurs. De Tunisie au Liban, d’Égypte à l’Algérie, malgré les dizaines de morts et les milliers de blessés et d’arrestations, la peur est en train de laisser la place au courage ; la tristesse est surmontée par l’espoir ; la misère d’être réduit à survivre se trans-forme en cri de vie.
On pourrait s’interroger sur les conditions économiques dans ces pays, sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur le chômage, sur les régimes autoritaires et ses polices. On pourrait démontrer comment aussi ici, en Belgique, toujours plus de gens sont jetés par-dessus bord, con-damnés à croupir dans des centres fermés et des prisons, exploités à merci et dans des conditions toujours plus dures, subissants au quotidien l’autorité sous toutes ses formes.
Mais le temps de se lamenter doit prendre fin. Nous sommes nombreux, ici et ailleurs, à se retrouver coincés par ce monde où seul l’argent compte, où nos habi-tations ressemblent toujours plus à des taudis, où la pollution industrielle nous empoisonne petit à petit. Ceux d’en haut vont pousser leur exploitation et leur domina-ion encore plus loin, ils nous parlent de « crise économique » et nous appellent tous à accepter le durcissement de la vie sur tous les niveaux.
Évidemment, il y a des différences entre l’ici et le là-bas, même si le règne de l’argent ne connaît pas de frontières, même si un régime, tous les régimes, qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, signifieront toujours oppression, enfermement, exploitation. Mais la révolte, elle, dans toute sa beauté, fait exploser les différences. Une banque cramée en Tunisie ou en Égypte appelle à une banque cramée à Bruxelles ; comme la libération de prisonniers par les insurgés en Tunisie appelle au rasement des murs des prisons ici ; comme des hommes et des femmes, côte à côte derrière la barricade, appelle à en finir avec la soumission et le patriarcat.
Ce qui alimente la révolte, ce n’est pas seulement le dégoût des conditions de misère. Non, l’oxygène du feu de la révolte, dans toutes les langues, c’est un début de liberté, cet inconnu qui est telle-ment absent dans ce monde, mais qui se relève fièrement lors de l’acte de s’insurger. Et alors là, tout peut commencer à changer.
Laissons donc de côté toutes les analyses des spécialistes politiques, des journalistes chevaliers-de-la-démocratie, de ceux qui s’apprêtent déjà à prendre la place des Ben Ali et des Moubarak de ce monde. Nous sommes simplement du côté de ceux qui, en Tunisie et en Égypte comme ailleurs savent que la liberté, c’est ni la loi ni la sharia, qui ne veulent ni patron ni gouvernement, qui veulent essayer de vivre en hommes libres, parce que, lors de la révolte, ils ont déjà goûté que c’est possible — et que c’est doux.
Amour et courage pour les rebelles de partout
Mettons, nous aussi, le feu à la poudrière
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-grand-format-de-solidarite (28 février 2011) et sur http://bxl.indymedia.org/articles/1089 : « Affiche en grand format (A2) de solidarité avec les soulèvements dans le monde arabe. Disponible entre autre à Acrata (32, rue de la grande ile // ouvert chaque mardi de 16h à 20h, chaque jeudi de 17h à 21h et chaque samedi de 14h à 18h) » (20 février 2011).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]
- texte :
Feu à toutes les prisons !
La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.
Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.
La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.
Une prison acceptable est une prison qui brûle !
On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.
Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...
La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.
Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.
Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.
Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.
Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.
Détruisons les prisons avec rage et joie.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).
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- notes :
- descriptif :
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[ long texte (sur l’incendie du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel) ; photo (femme, en sous-vêtements et lunettes de plongée, tirant la langue) ; fondphoto (silhouettes écrivant « Liberté » dans la neige) ]
- texte :
Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam…
Onlangs nog besloten enkele gevangenen kun cel in het asielkamp van Steenokkerzeel in brand te steken. Een slaapzaal gaat in vlammen op. Eens de flikken ter plaatse gekomen, werd een hele vleugel ontruimd en een veertigtal gevangenen snel overgeplaatst naar andere centra. Alles werd in het werk gesteld om ontsnappingen te voorkomen. Veel meer weten we niet. Maar we weten dat deze daad ons aanspreekt, hij heeft weinig verdere precisering nodig. Aangezien de Staat, en zijn lijkenpikkers van dienst de journalisten, tracht om de daden van rebellie aan mogelijks medeplichtige ogen te onttrekken, veranderde de versie van de feiten alvorens ze aan de marge van de nieuwtjes verdween. Het doet er ons weinig toe of één persoon dan wel vier personen gehandeld hebben die avond, of de materiële schade aanzienlijk was of niet ; wat ons inspireert is de keuze om te handelen, direct, zonder wat dan ook te vragen, tegen wat ons opsluit.
In een poging deze uitbarstingen van revolte uit te doven, presenteert de Staat zijn antwoorden. Tien nieuwe gevangenissen worden de komende jaren gebouwd. Op enkele stapper van het bestaande gesloten centrum bouwen verbeten of net gelaten arbeiders, voor de rekening van Besix en Valens aan een nieuw kamp voor weerspannigen. Zoals diegenen die net hun cel in de fik staken. Een daad die niet alleen staat.
Sinds jaren woedt de agitatie rondom de gevangenissen. Rebellieën volgen elkaar op, net zoals de ontsnappingen en de confrontaties met de cipiers. Buiten vinden de revoltes echo’s. Rellen breken uit in sommige buurten, de collaborateurs van de gevangeniswereld worden geviseerd. De bedrijven die de kerkers bouwen, diegenen die de deportatiemachine doen draaien, de flikken van alle slag, allen delen ze in de klappen.
Tegenover de bedwinging van éénieders vrijheid komt het erop aan om diegenen aan te vallen die zich inspannen om deze wereld van opsluiting in stand te houden, aan de haard, in de kerk, op school en op het werk.
Omdat het nooit te vroeg is om te revolteren, omdat een strijd tegen elke vorm van autoriteit en overheersing hetgene waar we naar verlangen reeds onthult.Maak kapot wat je kapot maakt
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; mains ouvrant un livre rouge, avec « A cerclé », sur des flammes) ]
- texte :
15 & 16 oktober 2011
in de ban van het
subversieve boek
(ontmoeting en discussie)
In Ateliers Mommen — Liefdadigheidsstraat 37, 1210 Brussel (Metro Madou / Kunst-Wet)
http://subversive.noblogs.org
11h : infotafels, boekenstands, boekvoorstellingen, discussies rond strijden en publicaties
17h : discussie rond revolutionaire perspectieven vanuit een anarchistische en antiautoritaire invalshoek
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; dessin (visage d’homme regardant vers le bas, d’où sort un filet de salive) ]
- texte :
Je crache sur tous les drapeaux
Je crache sur le drapeau belge. Je crache, car ce drapeau est trempé dans le sang de mes frères et sœurs, du passé et d’aujourd’hui, qui ont été massacrés, torturés, enfermés, affamés, exploités au nom des intérêts de l’État belge.
Je crache sur le drapeau flamand, car son nationalisme écœurant me fait vomir. Ce nationalisme qui prône les valeurs de l’Ordre et du Travail, faisant la chasse aux immigrés, aux « déviants », aux rebelles. Qui cherche à enrégimenter tout le monde, riche comme pauvre, patron comme travailleur, bureaucrate comme chômeur, dans une même identité nationale, tous unis contre « les autres », tous pour le Pouvoir de la Nation et la protection de ses Valeurs. Comme le racisme, le nationalisme est l’antidote contre le virus de la bataille sociale, du combat pour l’émancipation et pour la destruction du pouvoir.
Je crache sur le drapeau français, car c’est encore un drapeau de la politique. Je crache dessus, parce que je déteste tous les politiciens de toutes les couleurs, tous les patrons, tous les industriels, tous les puissants. Parce qu’entre eux et moi, il ne peut y avoir qu’une lutte à outrance – eux pour se préserver, moi pour détruire leur pouvoir et conquérir la liberté.
Je crache sur tous les drapeaux nationaux, car partout où le drapeau national est hissé, l’oppression est chez elle. C’est le drapeau qui flotte sur les prisons, sur les casernes militaires, sur les commissariats, sur les postes-frontières. Toutes les institutions qui étouffent ma vie et la liberté sont ornées de drapeaux nationaux. Et comme en le voit en Tunisie, Égypte ou Libye : lors des soulèvements, l’apparition du drapeau national est toujours le signe précurseur d’un nouveau régime, d’un nouveau pouvoir, d’une nouvelle exploitation.
Mais je crache aussi sur ceux qui courent derrière les drapeaux nationaux. Qui marchent au pas de l’hymne national, qui font la guerre au nom de la nation, qui sont fiers de servir les intérêts de « leur » nation, de « leur » communauté. Je crache sur ces soldats aveugles et obéissants qui protègent les intérêts du pouvoir. Et que les choses soient claires : je m’en fous si ce pouvoir se prétend belge, flamand, marocain, wallon, palestinien, turc, européen, africain ou encore mondial. Je crache sur les drapeaux, car je crache sur tout pouvoir, sur toutes les autorités.
Je crache sur tous les drapeaux, car mon cri de vie, mon cri de révolte, c’est l’anarchie, c’est la liberté qui ne connaît ni loi, ni frontière.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Je-crache-sur-tous-les-drapeaux : « Trouvé sur Indybxl » (30 octobre 2011).
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[ texte ; dessin (personnes lisant auprès d’un feu et autre personnage frappant en souriant une nuée de caméras, menottes, barbelées, armes, symboles divers…) ]
- texte :
La Biblibre
Bibliothèque
Libertaire
Anticapitaliste
AntiautoritaireOuverte tous les jours de 12 à 14 h
Libre et autogérée
Prix libre, 131 av. Buyl
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[ texte ; dessins (chat sur une pile de livres ; étoile noire, « A cerclé », chat noir hérissé) ]
- texte :
Opendeurdag Infotheek
Zaterdag 12/03/2011
in en boven café
’T Zwarte Gat
Annonciadenstraat 16
Gent — vanaf 14 u.koffie — hapjes — rondleidingen — tweedehands boekenverkoop — distro — broodjes — praatcafé …
vanaf 20 u.
live optreden
gevold door een spetterend dans & zuipfeest
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[ texte ; mains ouvrant un livre rouge, avec « A cerclé », sur des flammes) ]
- texte :
15 & 16 octobre 2011
Rencontre autour du
livre subversif
Aux Ateliers Mommen — 37, rue de la Charité - 1210 Bruxelles (Métro Madou / Arts-Loi)
http://subversive.noblogs.org
11h : stands d’info, tables de presse, présentation de livres, discussions autour de luttes et de parutions
17h : discussion autour des perspectives révolutionnaires d’un point de vue anarchiste et anti-autoritaire
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[ long texte ; photo (porte ouverte, en pleine nature) ]
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Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting
Meer hekken, meer tralies, meer bewakers. Dat is het antwoord van de staat op de zoektocht van mensen naar een eigen leven over de grenzen heen, over de gevangenismuren heen. Jarenlang zijn er politieke spelletjes gespeeld met als inzet enkele schamele vodjes papier. Individuen moesten zich nederige burgers tonen of moesten zich uithongeren terwijl de specialisten over de juiste criteria discussieerden om in aanmerking te komen voor een regularisatie. De laatste maanden konden zelfs allerhande progressieve vertegenwoordigers of toegenomen dodelijke risico’s de machine niet in gang zetten om enkele verblijfsvergunningen te produceren. De strijd voor regularisatie met haar smeekbedes (’eisen’) aan de politiek en haar democratisch discours heeft nooit het perverse mechanisme van papieren en nationalismes doorbroken. Integendeel, de beslissing over leven en dood werd altijd elders genomen en de eigen onderdanige rol werd enkel versterkt.
Maar al die jaren waren er ook individuen die weigerden om telkens weer op hun knieën te gaan. De opstanden in de gesloten centra, de ontsnappingen uit diezelfde centra, het verzet tijdens controles op trein, tram en bus, alle daden van sabotage en woede tegen de deportatiemachine. Ze werpen enkele zandkorrels in het radarwerk van opsluiting en deportatie, wijzen haar zwakke plekken aan, tonen aan dat het mogelijk is om het heft in eigen handen te nemen.
Deze democratie heeft nu beslist dat ze de immigratie anders gaat beheren. Gedaan met het regulariseren op basis van politieke spelletjes of mediaspektakels. Gedaan ook met de opstandigen die stokken in de wielen van de deportatiemachine steken. Als haar wensen realiteit worden zal de immigratie nu worden georganiseerd aan de hand van de economische noden. Vanaf nu beslissen de bazen en bureaucraten wie er in komt. De anderen zullen zo snel mogelijk terug buiten gezet worden. Daarom dat de overheid nu een nieuw gesloten centrum bouwt (in Steenokkerzeel naast het al bestaande 127bis en naast de luchthaven van Zaventem), een centrum dat meer lijkt op de andere gevangenissen (met individuele cellen en verhoogde beveiliging). Daarom dat ze de razzia’s tegen personen zonder papieren de laatste tijd weer opvoert op de markten, in en rond de treinstations.
Papieren maken het mogelijk voor de flikken, de politiekers, de machthebbers om ons te controleren, tegen elkaar op te zetten en te beheersen. Gevangenissen maken het mogelijk voor de beheerders van de democratie om opstandige en ongewenste individuen te isoleren en te breken, om de anderen die achter blijven angst aan te jagen en te laten kruipen.
Maar we weten dat de staat niet boven de mensen staat, ze is opgemaakt uit sociale verhoudingen, uit persoonlijke beslissingen. Rondom ons zien we de structuren van verantwoordelijkheid en collaboratie en haar zwakke plekken. We weten dat we haar kunnen aanvallen, haar kunnen raken. We weten omdat we al gevoeld en geproefd hebben dat de wil om voluit te leven, het verlangen naar vrijheid hekken kan doorbreken, tralies kan ombuigen, banden kan smeden en grenzen kan vernietigen.
Voor een strijd tegen het nieuwe gesloten centrum en de razzia’s, tegen de deportatiemachine en elke vorm van opsluiting.
Laten we hier en nu beginnen.
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[ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]
- texte :
Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht
Sinds het begin van dit jaar wint de ellende aan terrein in de Magreb. De voedselprijzen schieten de hoogte in. Er is alsmaar minder werk, waardoor het reeds armzalige spectrum aan manieren om te overleven nog meer gereduceerd wordt. Het magische woord ‘crisis’ wordt weer bovengehaald om ons te doen geloven dat ellende en revolte nieuwe fenomenen zijn die alleen door crises teweeggebracht worden, terwijl ze even oud zijn als het geld en de autoriteit. In Tunesië waren enkele vonken genoeg om het vuur aan de lont te leggen in een reeds erg explosieve situatie… tot in Algerije.
De flikken worden aangevallen ; administratieve gebouwen, scholen, douaneposten, opslagplaatsen voor koopwaar, commissariaten, autodealers, banken en winkels komen in het vizier van de opstandelingen ; gecoördineerde blokkades van de wegen proberen het land plat te leggen. In tegenstelling tot wat de macht en de journalisten ons vertellen, beperken deze rellen zich niet tot een aantal denkbeeldige categorieën (‘jongeren’, ‘studenten’, ‘werklozen’, ‘extremisten’), maar uiten ze zich op een diffuse manier. En de doelwitten zijn duidelijk.
Het antwoord van de Staat is al even duidelijk : in Tunesië antwoorden de flikken op de stenenregens met sluipschuttergeweren. Reeds tientallen mensen werden vermoord. Ook in Algerije is de repressie bijzonder brutaal : duizenden arrestaties, folter, opsluiting in concentratiekampen en moorden. Zoals altijd, zoals overal, probeert de sociale oorlog zich een weg te banen en roept iedereen op om kant te kiezen.
Nu al haasten de democratische en religieuze aasgieren zich om deze revoltes te recupereren met politieke doeleinden. Ze eisen hervormingen of een verandering van het regime en proberen zo de woede die zich richt tegen elke vorm van regime of macht te kanaliseren. Ze bereiden reeds het erna voor, met het oog op de vervanging van de dictatoriale controle door een democratische controle – met andere woorden, ze willen de overheersing wat bijschaven om haar weer aanvaardbaar te maken.
Wij die hier leven onder een democratisch regime, wij kunnen zonder blikken of blozen zeggen dat de democratische vrijheden ons nooit vrijgemaakt hebben, ook al zijn de levensomstandigheden hier minder hard dan onder een dictatuur. De vrijheid waarnaar wij verlangen, die vrijheid is totaal en onvoorwaardelijk. Daarom verwarmt deze insurrectionele wind in Tunesië en Algerije, net zoals die van Griekenland in december 2008 of die van november 2005 in Frankrijk, onze harten.
Daarom willen wij olie op het vuur gooien en deze revolte verspreiden. Hier, overal, nu en altijd.
De revolutie moet vanuit de achterbuurten komen, aangezien van bovenaf slechts kogels en matrakslagen komen.
traduction :De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric
Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.
Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le tempsIl faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).
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[ texte ; dessin couleurs (visage de femme, rousse, style années 50) ]
- texte :
Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !
De gevangenis... We hebben er allemaal wel een vaag idee van, een reportage op TV, een zoveelste moord door het gevangenisbestuur tussen de faits divers in de dagbladen, een kortdurende verontwaardiging hier en daar zonder gevolg. We vangen er allemaal iets over op, en we doen alsof het niet bestaat. Alsof niet elke dag tienduizenden onder ons de gijzelaars van de Staat zijn, alleen in hun gevangenisomzwervingen, geïsoleerd van iedereen en in stilte onderdrukt. Nochtans hebben velen onder ons een broer, een vriendin, een neef in de gevangenis, zijn we met velen om een gevangen bekende te zien in de bezoekruimte, om dat uiteindelijk allemaal triviaal te vinden. Een kort bezoek aan de gevangenis, niet weinig van ons hebben er al van geproefd, één keer, twee keer, drie keer of meer, van dichtbij of van ver, in eigen persoon of in gedachten.
Menselijke wezens opsluiten in kooien van enkele vierkante meters gedurende maanden of jaren, elke wil in hen vernietigen, hun uitwringen als citroenen, hen breken, hen verhinderen lief te hebben, hen tergen, hen drogeren, hen slaan, hen beoordelen, hen doden, hen behandelen zoals niemand rotzooi durft te behandelen en hen onderwerpen aan dwangarbeid ; de gevangenis is de wreedheid in al zijn alledaagsheid, het is de totale heerschappij van een handvol sadisten en gehoorzaam voetvolk. Het is de laatste ademzucht van een kogel die zich recht in ons hoofd plant terwijl iedereen wegkijkt, te bekommerd om de eigen miserie. Het is de wijze waarop deze wereld zich wraakt op je abnormaliteit of tegen de concurrentie. Het is één van de wijzen waarop deze wereld de vrede oplegt.
De gevangenis heeft op z’n minst één verdienste, met haar zijn de zaken duidelijk : geen blabla of bijna niet, een maatschappij die gevangenissen nodig heeft om zich recht te houden is een maatschappij die de oorlog heeft verklaard aan een deel van zichzelf. Een maatschappij die zich beroemt op zoveel geweld om haar doodsfabrieken te beheren is een maatschappij die haar hals aanbiedt aan de guillotine van de revolte, die de noodzakelijkheid van haar vernietiging rechtvaardigt. Ze kunnen hun gevangenissen hervormen in de breedte en lengte, de cellen behangen met goud, ze klimatiseren of de matrakken korter maken, de slagen zullen altijd even pijnlijk zijn en de gevangenis zal altijd het probleem blijven dat ze altijd is geweest. Het is de stoutmoedigheid van de vrijheid die er toe doet, niet de lafheid van het status-quo van de inrichting van de dwang.
Alles is slechter dan buiten de gevangenis, en toch is alles zo gelijkaardig met buiten...
Men praat al over een dertigtal doden in gevangenschap sinds het begin van het jaar. Ze duven nog praten van zelfmoorden en ongelukken... Ze durven te insinueren dat het onbeduidend is om zich op te hangen in de gevangenis, dat het onschuldig is “ongelukkig” te sterven onder de slagen van cipiers of andere gevangenen. Ze praten over “zelfmoorden” om ons te doen geloven dat het niet het gevangenisbestuur en de Staat zijn die doden. Maar wij zeggen dat elke dood in de gevangenis een moord is door het gevangenisbestuur en de Staat. Iets anders beweren is zeggen dat de levensomstandigheden buiten dezelfde zijn als binnen. Het is verklaren dat de gevangenis niet bestaat. En nochtans verschilt het buiten en het binnen enkel in de graad van intensiteit. De gevangenis is niets anders dan de uitvergrote weerspiegeling van deze maatschappij die zichzelf door een vergrootglas ziet.
Alles is slechter dan buiten de gevangenis, en nochtans, alles is zo gelijkaardig met buiten... Dezelfde stront, dezelfde autoritaire mechanismes, dezelfde overheersing, hetzelfde geweld onafscheidelijk verbonden met de sociale vrede, dezelfde fichering, dezelfde gortige verhoudingen tussen mensen, zowel economisch als sociaal.
Het is moeilijk om sereen te praten over de gevangenis. Het is moeilijk om niet ondergedompeld te worden in het vergiftigde klimaat die ze rond onze levens verspreidt. Maar het zijn geen tranen die opzwellen, integendeel, we kunnen enkel verdrinken in tranen. De verontwaardiging heeft nog nooit een muur doen neerkomen. En we zullen nooit het einde meemaken van de gevangenis dankzij het zichtpunt van het Recht en de Wet, want het is uit hun stenen dat ze is opgetrokken.
In deze maatschappij die nood heeft aan opsluiten : gevangenissen, psychiatrie, gesloten centra, voorlopige hechtenis, internaten, scholen, humanitaire kampen, fabrieken, ziekenhuizen, gesloten educatieve centra, woonblokken, instellingen voor onderwijsreïntegratie etc. In deze maatschappij waar sommigen de keuze maken om cipiers, rechters of flikken te worden, is onze keuze duidelijk : Vuur voor alle gevangenissen. Vlammen voor de Staat.
De gevangenissen moeten vernietigd worden één per één, steen per steen, cipier per cipier, rechter per rechter.
Laten we de gevangenissen vernietigen door deze maatschappij te vernietigen
Omdat een maatschappij die nood heeft aan opsluiting en vernedering zelf een gevangenis is
Laten we de gevangenissen vernietigen met woede en vreugde
traduction :Feu à toutes les prisons !
La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.
Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.
La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.
Une prison acceptable est une prison qui brûle !
On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.
Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...
La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.
Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.
Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.
Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.
Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.
Détruisons les prisons avec rage et joie.
Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (un jeune garçon et une jeune fille regardent, depuis une hauteur, un paysage urbain ravagé avec un arbre géant)
- texte :
11de internationale alternatieve boekenbeurs
Gent
Gratis inkom
Zaterdag 10 maart 2012 — 10-19u
’De Centrale’ — Kraankindersstraat 2, Gent
Koekenbeurs — Libertair cultuurfestival
Lezingen — Workshops — Performance
Stands uit België, Nederland, Frankrijk, Engeland & Duitsland
Informatie : www.aboekenbeurs.be • aboekenbeurs@yahoo.com
Organisatie : Ilia vzw i.s.m. Ak-Univ & Infomania
vanaf 21u : Skatchou Bottos (ska-swing), Den Hoed (ska-jazz-blues) & DJ Twan Caravan (ska-balkan-klezmer-early reggae) [5 €]
v.u. : Isabelle Berkman, Sint-Pietersnieuwstraat 45, Gent
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (un jeune garçon et une jeune fille regardent, depuis une hauteur, un paysage urbain ravagé avec un arbre géant) ]
- texte :
11ième foire internationale du Livre alternatif & libertaire
Gand
Entrée libre
Samedi 10 mars 2012 — 10-19 h
’De Centrale’ — Kraankindersstraat 2, Gand
Foire du livre — Festival des Arts
conférences — workshops — performances
stands de Belgique, France, Pays-Bas, Angleterre et Allemagne
Informations : www.aboekenbeurs.be — aboekenbeurs@yahoo.com
Organisation : Ilia vzm en collaboration avec Ak-Univ & Infomania
Dès 21 h : Skatchou Bottos (ska-swing), Den Hoed (ska-jazz-blues) & DJ Twan Caravan (ska-balkan-klezmer-early reggae) (5 €)
v.u. : Isabelle Berkman, Sint-Pietersnieuwstraat 45, Gent
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (un jeune garçon et une jeune fille regardent, depuis une hauteur, un paysage urbain ravagé avec un arbre géant) ]
- texte :
11th International Alternative Bookfair
Ghent (B)
Free access
Saturday 10 March 2012 — 10-19h
’De Centrale’ — Kraankindersstraat 2, Ghent (B)
Anarchist Bookfair — Art happening
Lectures — Exhibition — Performances
Stalls from Belgium, The Netherlands, Britain, France & Germany
Information : www.aboekenbeurs.be • aboekenbeurs@yahoo.com
Organisation : Ilia vzw with Ak-Univ & Infomania
from 21h : Skatchou Bottos (ska-swing), Den Hoed (ska-jazz-blues) & DJ Twan Caravan (ska-balkan-klezmer-early reggae) (5 €)
v.u. : Isabelle Berkman, Sint-Pietersnieuwstraat 45, Gent
seulement version électronique
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[ texte ; photo (pochoir de Banksy sur un mur de Bethléem : jeune fille désarmant un soldat aligné contre un mur, un brassard anti OTAN est rajouté sur l’affiche) ]
- texte :
1 april 2012
Geweldloze humanitaire interventie in het NAVO-Hoofdkwartier in Brussel
[logo] NATO game over
www.vredesactie.be
VU : S. Suijs, p/a Patriottenstraat 27, Berchem - Beeld : Banksy
traduction :1 avril 2012
Intervention humanitaire non-violente au siège de l’OTAN à Bruxelles
[Logo] NATO GAME OVER
Éditeur responsable : S. Suijs, c / o 27, rue des Patriotes, Berchem - Image : Banksy
Une brochure en néerlandais est parue dont la couverture reprend l’image produite en 2008 à Bethléem.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessins (voleurs de livres anarchistes, lecteur avachi sur un amoncellement de journaux, chat sur une pile de livres) ]
- texte :
Anarchistische Infotheek
Boeken, tijdschriften en brochures over anarchisme, ecologie, antiracisme, antifascisme, kraken, feminisme, mondialisering en nog veel meer…
Openingsuren :
woensdag van14u tot 18u
zaterdag van 14u toto 17uOude flyers, affiches, brochures, boeken of krantenartikels i.v.m. onze thema’s ??
Gooi ze niet weg ! Wij zijn steeds dankbaar voor aanvullingen op onze collectie !!!
Annonciadenstraat 16, Gent
Contact : infotheekgent@yahoo.com
Steun op reknr : BE46 8915 3420 1036Anarchief : www.anarchy.be/anarchief
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]
[Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]. — [S.l.] : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 60 cm.
sources :
[ca 2012] |
[Braquons l’existant]
[Braquons l’existant]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[Contre les centres fermés, contre toutes les prisons ; contre les frontières, contre l’État : manifestation 1er octobre 2010]
[Contre les centres fermés, contre toutes les prisons ; contre les frontières, contre l’État : manifestation 1er octobre 2010]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 63 × 43 cm.
sources :
2010 |
[Infotheek benefietfeest, vrijdag 25 juni ’10]
[Infotheek benefietfeest, vrijdag 25 juni ’10] / Hergé. — Gent Gand : Infotheek (Gent), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
2010 |
[Infotheek benefietfeest, vrijdag 25 juni]
[Infotheek benefietfeest, vrijdag 25 juni] / Hergé. — Gent Gand : Infotheek (Gent), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 21 × 30 cm.
sources :
2010 |
[Le travail]
[Le travail]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Manifestation bruyante, non aux centres fermés, centre fermé de Bruges]
[Manifestation bruyante, non aux centres fermés, centre fermé de Bruges]. — Brugge Bruges ; Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , jaune , papier blanc ) ; 30 × 21 cm.
sources :
[Manifestation no border]
[Manifestation no border] / Titom. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 42 cm.
sources :
[No Border camp in Brussels]
[No Border camp in Brussels] / Titom. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 62 × 42 cm.
sources :
[s.d.] |
[Opendeurdag Infotheek, 18-12-2010]
[Opendeurdag Infotheek, 18-12-2010]. — Gent Gand : Infotheek (Gent), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 14 cm.
sources :
2011 |
[ca 2012] |
[Tegen de gesloten centra, tegen alle gevangenissen ; Tegen alle grenzen, tegen de Staat]
[Tegen de gesloten centra, tegen alle gevangenissen ; Tegen alle grenzen, tegen de Staat]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 63 × 43 cm.
sources :
2010 |
[10de internationale alternative boekenbeurs, Gent]
[10de internationale alternative boekenbeurs, Gent] / Eric Drooker. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia : Infomania, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.
sources :
2011 |
2011 |
2001 |
[10e foire internationale du Livre alternatif & libertaire, Gand]
[10e foire internationale du Livre alternatif & libertaire, Gand] / Eric Drooker ; Erik Buelinckx. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.
sources :
2011 |
2011 |
2001 |
[10th International Alternative Bookfair, Gent]
[10th International Alternative Bookfair, Gent] / Eric Drooker. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia : Infomania, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
2011 |
2011 |
2001 |
[Beau comme le sourire des insurgés]
[Beau comme le sourire des insurgés]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Acrata (Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : noir , brun , jaune ) ; 60 × 42 cm.
sources :
[Feu à toutes les prisons !]
[Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.
sources :
2011 |
2009 |
2009 |
[Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]
[Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.
sources :
[In de ban van het subversieve boek, 15 & 16 oktober 2011]
[In de ban van het subversieve boek, 15 & 16 oktober 2011]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Subversive bookfair in Brussels, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (trois : rouge , noir , jaune ) ; 54 × 33 cm.
sources :
2011 |
[Je crache sur tous les drapeaux !]
[Je crache sur tous les drapeaux !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (deux : rouge , noir ) ; 30 × 21 cm.
sources :
[La Biblibre]
[La Biblibre]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : la Biblibre, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[ 2012 ?] |
[ 2012 ?] |
[Opendeurdag Infotheek, zaterdag 12-03-2011]
[Opendeurdag Infotheek, zaterdag 12-03-2011]. — Gent Gand : Infotheek (Gent), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 30 × 11 cm.
sources :
2010 |
[ca 2012] |
[Rencontre autour du livre subversif, 15 & 16 octobre 2011]
[Rencontre autour du livre subversif, 15 & 16 octobre 2011]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Subversive bookfair in Brussels, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (trois : rouge , noir , jaune ) ; 54 × 33 cm.
sources :
2011 |
[Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]
[Strijd tegen alle grenzen en elke vorm van opsluiting]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht]
[Van Sidi Bouzid tot Bab-el-Oued : tegen de Staat, het geld en de macht]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
2011 |
2011 |
2011 |
2011 |
2011 |
[Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !]
[Vuur en vlammen voor alle gevangenissen !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.
sources :
2011 |
[11de internationale alternatieve boekenbeurs, Gent]
[11de internationale alternatieve boekenbeurs, Gent]. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia : Infomania, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.
sources :
2012 |
2012 |
[11e foire internationale du Livre alternatif & libertaire]
[11e foire internationale du Livre alternatif & libertaire]. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia : Infomania, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.
sources :
2012 |
2012 |
[11th International Alternative Bookfair]
[11th International Alternative Bookfair]. — Gent Gand : Ak-Univ (Anarchistisch kollektief) : Ilia : Infomania, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
2012 |
2012 |
[1 april 2012, geweldloze humanitaire interventie in het NAVO-Hoofdkwartier in Brussel]
[1 april 2012, geweldloze humanitaire interventie in het NAVO-Hoofdkwartier in Brussel] / Banksy. — Berchem (Antwerpen) ; Bruxelles = Brussels Bruxelles : Vredesactie (WRI) - Action pour la paix (WRI), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 47 × 37 cm.
sources :
2016 |
[Anarchistische Infotheek]
[Anarchistische Infotheek]. — Gent Gand : Infotheek (Gent), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 42 × 30 cm.
sources :
2007 |
2011 |
2010 |
[ 2014 & post] |
[ 2015 & post] |
[ 2015 & post] |
[ 2015 & post] |
[ca 2000] |
2013 |
[La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]
[La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : la Biblibre, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 29 cm.