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    [Le Monde se referme-t-il ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Monde se referme-t-il ?]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 60 × 84 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)  ; luttes sociales (mouvement social)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kalo  ; Kamo
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (baiser) ]

    texte :

    Le Monde se referme-t-il ?

    1

    Il y a ce sentiment qui est là : que cela se referme, que l’histoire se clôt progressivement, que les possibles diminuent. C’est déjà arrivé de multiples fois, quand chacun et chacune sombrait dans le blues, avec cette idée que décidément les autres étaient trop embourbé-e-s, trop pris-es par leur quotidien, par leurs crédits, leur travail.

    Trop pris-es par le cours normal des choses, par une sorte de manque de recul. Comme si tout le monde était trop collé au présent pour imaginer autre chose que sa répétition.

    Le constat, aujourd’hui, pourrait encore se faire.

    Course après les nouveautés technologiques débiles, désertification des sols, air et eau viciés, aliments pesticidés, un écran toujours allumé, lucarne pour faire oublier le monde ou pour le rétrécir à volonté.

    Consensus autour du travail salarié, horizons réduits, objectifs sans intérêts, sourire, dynamisme, tristesse intime, pas de grandeur, enfermement.

    La politique loin, très loin, un jeu de parti, avec des gueules de costard et de la com’, des associations qui colmatent, des citoyen-ne-s qui désirent plus que jamais aider l’État dans son œuvre d’éducation, de gestion, de limitation des dérives.

    Un espace pour circuler, pas d’arrêt possible, mesures de sécurité, d’hygiène, de santé, rien à rajouter, pas assuré, des flics, des caméras, un regard permanent, pas de cachettes, de recoins, de fissures pour s’évader. L’école dès deux ans, activité extrascolaire, projet personnel, collège boutonneux, lycée gothique, fac branchée, jobs, fringues chères, déception, voies de garages, on se range et on taffe.

    Tou-te-s singulier-e-s et en même temps : mêmes avenirs, mêmes médicaments, mêmes enfants laissés à l’État, mêmes relations, des séries télés, des bons films, un moment d’éclate, un beau voyage, de la mauvaise solitude, le sentiment de s’être trompé à un moment. Un blues.

    Qu’est-ce que VOUS avez à proposer ? C’est TON choix, MOI je ne pourrais pas. JE suis trop attaché à MON confort, j’ai peur de vivre à plusieurs, ce n’est pas fait pour MOI. En même temps, c’est bien, il en faut des comme TOI, parce que c’est vraiment terrible. Les sans-papiers, les clodos, la pollution, le flicage permanent, la pub, le sexisme, les prisons qui débordent, le spectacle politique insignifiant, sans perspective, la liberté resserrée, la parentalité débordée, le Prozac, les massacres chirurgicaux, les mots qui disent leur contraire. MOI, ça me déprime. JE suis trop petit-e face à ça, JE manque de courage. C’est trop gros, trop massif, trop puissant, trop global, trop étouffant. JE préfère me construire un bon espace, une bonne niche pour mon écologie intime, chercher mon petit bout d’utopie.

    Il n’y aura DE TOUTE FAÇON pas de grand changement avant longtemps, il faut bien s’aménager quelque chose dans tout ça. JE sais qu’AU FOND je resterai le-la même. Et JE serai là s’il arrive quelque chose de grand, je serai à VOS côtés quand cela arrivera.

    En attendant...

    2

    Et pourtant. Tellement de signes que cela n’est pas bloqué, que tout n’est pas fermé. C’est effectivement trop gros, trop étouffant.

    Trop criant d’horreur, trop criant d’ennui. Des tours qui tombent ; fanatisme contre fanatisme, désastre. Gênes, un mort, des dizaines de milliers d’émeutier-e-s et l’effet carabine, désastre. Des nabots qui gouvernent, leurs corps qui suent le fascisme post-moderne, gestionnaires de la haine et de l’angoisse, désastre. Des vieux qui meurent dans le silence caniculaire ; des caisses qui brûlent, on demande plus de service public, désastre. Pickpockets, bagages abandonnés, vigilance, désastre. Méduses géantes, brasiers de volaille, désastre. Asthme, nosocomie, cancers, sauveurs du monde en combinaison blanche, désastre.

    Désastre.

    Surgissement des structures, des logiques. Tout à nu.

    Plus tellement besoin d’analyse quand tout est là, toutes les conséquences. Que l’on tente de gérer. Comme si c’était seulement possible. Le cours du monde prend une teneur abstraite, métaphysique, crue, blanche. Plus besoin d’effort critique, quand chaque discours porte en lui-même sa propre critique, ses propres limites, ses présupposés. On parle de croisade, d’autres de flexibilité, de conjoncture, d’insécurité, de confiance en soi : mots qui ne veulent rien dire, qui ne désignent rien d’autre que la domination du vide qu’ils propagent et enregistrent.

    Tout le monde sent cela, sent que cela ne convient pas. Mais on croit que les autres y croient, qu’illes aiment ce monde. Comme si cette sensibilité n’était pas partagée ; comme si elle ne devait pas surgir aujourd’hui, telle une conséquence nécessaire de ce qui nous arrive.

    Reste que le désastre fascine, comme la gigantesque machine d’une apocalypse qui vient. On le prend comme le ciel, comme un au-dessus nécessaire : fruit coupable de nos irresponsabilités individuelles, de nos besoins d’argent, de nos besoins de gadgets qui rendent tout un peu moins pénible.

    Bien malaisé de se rappeler que d’autres, il y a longtemps, ont imposé ce monde, cette forme de monde, avec ses désirs, ses besoins, ses limites. Et plus dur encore de cesser d’ignorer leurs héritiers, toute la bande d’après-moi-le-deluge... encore plus douloureux de sentir les parties de moi-même qui me trahissent, mes laisser-faire meurtriers, mes cocons à balles réelles... Difficile de se rappeler que c’est ce monde qui nous oblige à être irresponsable, à toujours détruire quand nous voulons simplement survivre. Qu’il est tout sauf un ciel : le simple produit de notre activité, de nos quotidiennes participations, nos amours machinales.

    Voilà bien ce que produit le désastre à l’intérieur de nos vies, ce choix : vais-je accepter de répéter ces gestes qui me dégoûtent, ne font toujours que nous précipiter dans le gouffre ? Le problème, c’est qu’il est impossible de refuser de manière individuelle, que l’on ne peut rien s’aménager. Il ne s’agit donc jamais d’un choix mais de quelque chose dans lequel nous sommes poussé-e-s.

    Ainsi devenons-nous, malgré tous nos beaux efforts, une part du désastre.

    3

    Fin de la tristesse.

    D’autres lignes, la situation est trop claire pour que rien n’en déborde. Et ça déborde de partout. Ça fissure. Des refrains nous parlent de joie, d’anarchie. Les facs, les ANPE sont remplies de celles et ceux qui veulent faire durer ce moment où l’on ne s’engage pas pleinement dans le désastre. Quand elles ne brûlent pas. Nous sommes tellement à retarder ce moment que le chômage des jeunes est devenue une cause nationale, le grand drame à propos duquel il faut se mobiliser. Ça se réjouit. Les drogues circulent à l’échelle de l’ivresse, dans le silence des salons, dans le bruit des teufs, à l’arrière des boîtes. Comme des expédients qui font oublier et intensifient, parviennent à nous emporter, malgré tout.

    Ça rigole, ça jouit, ça s’en fout, ça se moque des managers. Parfois ça s’ennuie, mais ça rêve. Ça se rappelle les rêves adolescents d’îles désertes habitées en commun, ça partage autant qu’il est possible : de la bouffe, des tristesses, de la tise, des danses, des pieux, des chants, des angoisses... du cri. Ça tente de s’exprimer malgré tout, malgré la langue du psy qui évite de parler de soi, malgré la langue du politique qui évite de parler de nous, malgré la langue du travail qui évite de parler d’œuvre, malgré la langue de la pédagogie qui évite de parler des mômes. Ça poétise, ça espère, ça s’emballe. Ça vit toujours, même au fond du gouffre. Ça susurre d’espoir.

    Alors parfois, il est possible de reprendre du souffle, de se dire qu’au fond, c’est possible ; que cela ne peut pas que concerner celles et ceux qui déjà font des choses. Trop tristes qu’illes sont — à l’image du désastre qu’illes combattent. Manque de respiration ; isolement de l’impatience.

    Nous avons ces images de farandoles, de peuple, de repas en commun, d’ami-e-s croisé-e-s au hasard, de belles choses que nous avons construites, de sourires glanés par chance, de voyages en stop, de victoires mêmes minimes sur des autorités absurdes.

    Nous avons tou-te-s connu ces moments où la parole publique devenait possible, nécessaire même, pour que cela avance ou pour comprendre. Ces moments où elle revient. Nous savons que les murs pourraient se redécorer de notre poésie, que les voitures pourraient s’arrêter de rouler, que les vieilles pourraient cesser d’avoir peur, que nous pourrions faire nos vélos à vingt places, construire nos maisons nous-mêmes, que les flics, les juges et leurs prisons ne peuvent protéger les beautés dont nous sommes capables ; nous savons qu’il nous reste encore, même dans cette abîme, tant de forces, tant de désirs, tant de rage pour en sortir, nous arrêter.

    Et recommencer comme nous l’entendons.

    Alors non, le monde ne se referme pas.

    Il se montre simplement dans son extrêmeté, dans sa radicalité. Il se révèle comme n’étant le monde de personne, comme le monde qui se produit lorsqu’ont été vaincu en surface, les désirs d’émancipation, d’une vie bonne, plus ajustée. Les envies d’entraide, de solidarité, de partage continuent pourtant à nous mouvoir, comme les seules choses qui pourraient enfin donner un sens à ce merdier. Peut-être rêvons-nous encore trop en termes de Parti, en terme d’utopies, en termes de valeurs. Autant de choses qui nous éloignent de nous-mêmes, de ce qui nous ronge, nous prend.

    Autant de manière d’attendre, encore et toujours, les autres.

    Et l’emballement terrible de nos rencontres...

    4

    Aux mille visages et aux mille époques, lutter et résister comme l’élan de ce que nous désirons vivre... Pourquoi tant de voies expérimentées autour de nous qui tentent de déjouer les rets du pouvoir, tant de personnes qui cherchent à déconstruire leurs propres chaînes de pouvoir, fabriquent autour d’elleux une constellation de corps serrés, tant de belles personnes qui s’allient dans un lieu collectif ou dans un projet social, tant d’énergies qui refusent les évidences de la domestication et construisent au hasard de leurs désirs communs ?

    Toutes ces questions auxquelles les révolutions ne répondent pas plus que les gouvernements qu’elles reproduiront. Toutes ces épines que l’on oublie à mesure que l’on délègue nos envies aux professionnels du renversement, au ventre de la majorité. Comment vivre ensemble nos singularités sans grandir le sommet des pyramides, comment simplement vivre en commun, sans prolonger les frontières des isolements que nous fuyons ? Les alternatives, les possibles, les contre-mondes se diffusent et s’épaississent, ou recréent leurs normes à mesure qu’ils grossissent...

    Comment ne pas refermer le monde sur nos rêves, ne pas nous faire avaler par les niches qui combattent déjà, ne pas nous laisser dépasser par nos débordements ? D’où partir et où construire ? de moi, de ma bande de potes, de cette lutte, dans un ghetto, sous un olivier, sur les ruines du désastre ? Comment concrétiser une vie en commun solide sans éventer nos emportements ? Le grand silence, le tabou révolutionnaire qui ne veut pas dévoiler la vanité de l’objectif de la lutte, ou qui voudrait qu’elle se nourrisse d’elle-même, et l’intense sentiment de ne pouvoir combattre en y sacrifiant la légèreté des rêves qui mènent nos regards : l’esprit de sérieux ne nous prendra pas l’énergie de nos luttes ; l’énergie de nos luttes nous conduira toujours à la vie que nous souhaitons mener parmi celleux nous aimons.

    Nous ne laisserons pas ce monde se refermer sur nos rêves.
    Ce sera...
    ...la violence d’un projectile pour nos entraves et la force d’une danse pour nos désirs...

    En commun.
    Autonomes.

    Écrit par Kamo & Kalo, en route de l’Italie vers les barricades de la Sorbonne, Mars 2006


    sources :

    Affiche du « Comité Universitaire de Libération contre le CPE » (Contrat première embauche) en 2006 :
    https://infokiosques.net/spip.php?article332
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/MondeAffiche.pdf










    [Pousser le monde qui s’écroule…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pousser le monde qui s’écroule…]. — Paris : Séditions graphiques, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)  ; luttes sociales (mouvement social)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (visage de militante avec foulard) ]

    texte :

    Pousser le monde qui s’écroule…

    Il n’y a jamais de casse ou de violences « gratuites ». Certes, certaines sont stupides ou peu stratégiques, mais toutes traduisent une rage, une détermination qui avait disparu depuis des années. Nous y trouvons de l’espoir, mais nous ne voulons pas nous en contenter. Nous voulons parler, élargir et donner de l’épaisseur au mouvement en cours. Nous ne souhaitons pas reproduire les conditions et les erreurs qui ont fait échouer les mouvements précédents : séparation entre nous et avec le monde qui nous entoure, jonction impossible avec les salarié-e-s, invisibilisation de l’au-delà que nous portons, stigmatisation médiatique et citoyenne des minorités violentes… Ne laissons pas dispositifs et dispositions jouer contre nous. Pour cela il est nécessaire d’éclaircir certaines positions et parti pris.

    Que Villepin ne retire pas son texte, ni aujourd’hui, ni demain, ni dans une semaine, qu’il s’obstine, c’est ce que nous voulons tou-te-s : que la lutte perdure, que les discussions déjà amorcées se développent, s’amplifient... et que chacun prenne enfin position : pour ou contre le monde que l’on nous propose et que subissent les plus précaires, celleux qui n’en peuvent plus de leur boulot, de leur patron, de leur vie. Car nous sentons partout, dans l’air et dans les mots, un soutien, des questionnements, une envie que ça explose.

    Nous cherchons un lieu (ou plusieurs) qui puisse devenir un point de ralliement, un lieu de convergence où tou-te-s les grévistes, du public comme du privé, les précaires, les activistes et les autres pourraient se rencontrer, partager leurs expériences, leurs souffrances, leurs espoirs et repartir avec l’envie de continuer, de pousser plus loin le combat que nous avons commencé. L’Ehess peut être un temps un lieu, mais d’autres lieux, vides et imprenables à peu nombreux-ses, nous permettraient de nous installer dans le long terme.

    Nous voulons la grève générale, que la machine s’arrête, que la routine soit cassée. Nous voyons déjà les sourires, la joie qui animent celleux qui en veulent à ce monde, celles qui sont déjà en lutte. Nous voyons le mépris des têtes syndicales qui ne proposent qu’une énième journée de grève et le dégoût qu’il suscite chez les plus énervé-es qu’illes soient syndicalistes ou non.

    Nous nous reconnaissons dans la rue sans nous connaître. Nous ne sommes plus des anonymes. Sans faire de l’émeute un mythe, la concrétisation de notre force nous lie plus à chaque confrontation.

    Nous ne voulons pas de chefs, ni de porte-parole. Celleux qui existent, nous ne les reconnaissons pas. Que certain-e-s s’assoient à la table du gouvernement et illes seront désavoué-e-s.

    Nous n’avons rien à négocier et toutà prendre. Nous le savons maintenant plus que jamais.

    Chirac a été élu contre Le Pen, sa majorité s’est installée grâce à l’abstention de l’électorat de gauche. Les lois, les décrets, les ordonnances appliquées depuis sont illégitimes, comme les gouvernements qui se sont succédés.

    Tout est passé : des politiques qui s’attaquaient aux plus faibles, aux plus dominé-e-s (sans-papiers, chômeur-se-s, rmistes…), des lois qui, pourtant, avaient réussi à former contre elles de véritables mouvements (retraites, réforme Fillon…), des mesures policières « d’exception » qui sont devenues la règle. Nous avons vécu l’État d’urgence et la répression des émeutes d’octobre-novembre 2005. Passif-ve-s. Cela n’arrivera plus.

    Nous voulons faire plus qu’un « coup d’arrêt ». Nous critiquons ce monde et les valeurs, les évidences qu’il porte en lui. Nous critiquons l’École et la formation, le salariat, la société industrielle, la croissance et le « plein emploi », le progrès et son cortège de destructions. Nous critiquons les rôles que la société voudraient nous faire jouer : nous ne serons pas des cyniques sans pitié, des « gagnants » prêts à écraser les autres, des consommateurs passifs ou des esclaves.

    Nous ne combattons pas que la précarité, nous combattons l’exploitation et le travail forcé. Nous savons qu’illes sont nombreu-ses-x celleux qui n’osent plus s’opposer. Et illes n’ont ni un CPE, ni un CNE, mais un CDI ou un contrat précaire. La multiplication des dispositifs de mise au travail que sont les CPE, CNE, RMA, le contrôle mensuel des chômeur-ses ne signale pas qu’une offensive idéologique en faveur de la « valeur travail », ils révèlent une résistance à l’asservissement,l’humiliation quotidienne de celleux qui travaillent ou pas en entreprise (qu’elle soit publique ou privée, rappelons-le).

    Nous ne nous laisserons pas adapter !

    Nous combattons pour une dignité bafouée, piétinée sur l’autel de la compétition capitaliste et du productivisme. En cela nous ne détachons pas du vécu « matériel » des plus précaires : l’impossibilité de boucler les fins de mois, de se projeter dans l’avenir sont les conséquences des réorganisations successives du travail.

    Nous savons qu’il n’y a pas d’alternative à gauche pour 2007, que les urnes ne nous amèneront que de nouvelles déceptions, que tout est à faire ici et maintenant de manière autonome, sans compter ni sur les syndicats, ni sur les partis.

    Nous n’avons aucune confiance dans les médias et nous ferons tout pour mettre à nu les mensonges qu’ils répandent. C’est par les prises de parole, les inscriptions sur les murs et dans le métro, le bouche-à-oreille et les médias alternatifs que nous rétablierons la vérité, que nous créerons des liens, des connivences, et par nos actes que nous prouverons notre maturité (que ce soit dans la casse ou dans le combat contre les flics).

    Le mouvement que nous avons lancé ne doit pas s’arrêter : les interpelé-e-s, les inculpé-e-s de ces derniers jours, de Novembre, de tous les mouvements sociaux de ces dernières années ont besoin de notre soutien total pour qu’une amnistie soit possible. C’est en continuant la lutte présente que nous ne nous enliserons pas dans la lutte contre la répression.

    La flicaille vient d’envoyer dans le coma un syndicaliste. Nous pensons à lui et à son entourage et crions tout-e-s à la vengeance.

    Nous ne lâcherons rien (ni personne) !

    Solidarité entre tou-te-s les insurgé-e-s quels que soient leurs modes d’action ou d’intervention !

    Un occupant de l’Ehess, le 21/03/06.

    P.S. : ce “nous” est celui de tou-te-s celleux qui se reconnaîtront dans ce texte et de celleux qui me l’ont inspiré… Vous pouvez en faire ce que vous voulez : tract, appel ou autres… Je n’en suis pas le maître.


    sources :

    Affiche du « Comité Universitaire de Libération contre le CPE » (Contrat première embauche) en 2006 :
    https://infokiosques.net/spip.php?article332
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/PousserAffiche.pdf




    [Rencontre hip-hop, 26-27-28 mai 2006, Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rencontre hip-hop, 26-27-28 mai 2006, Lille]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; racisme et antiracisme  ; sexisme et homophobie  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque  ; conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (voies ferrées) ]

    texte :

    Rencontre hip-hop

    Lille 26-27-28 mai 06

    Ateliers - Débats - Échanges - Projections - Concerts - Open mic - Slam

    Prix libre
    en soutien aux frais d’organisation

    Les ateliers se veulent avant tout des ateliers d’échanges de pratiques, de tuyaux et d’idées.

    Vendredi 26 mai
    CCL 4, rue Colmar
    Accueil toute la journée au Centre Culturel Libertaire
    19h : débat sur les rapports hommes/femmes, les sexualités, le virilisme, la violence et la compétition…
    21h00 : concert avec LPI, MeTaPuchKa, Kemiargola, Sista Valka, la Jonction, Dj Son… + open mic
    + projections vidéos (graff, tag et +)

    Samedi 27 mai
    CCL 4, rue Colmar
    11h00 : petit-déjeuner salé-sucré et projections vidéo
    12h00-15h00 : atelier d’information et débats sur les Droits d’auteur, copyright, Sacem et Licences Libres. Quelles expériences d’autoproduction et autodiffusion
    15h00-16h00 : -pause goûter-
    16h00-17h30 : atelier d’échanges sur le rap contestataire : expériences et pratiques ?
    avec Nordine (MIB-Mouvement de l’immigration et des banlieues), Madj (ex-responsable Assassin-Production) et des groupes de rap locaux
    18h00 : atelier Beat-boxing (pour apprendre quelques bases utiles des rythmes à la bouche…)
    21h00 : concert avec T-Roro et Tacite, tapag nocturn (la rage du peuple) ; tchad unpoe), Dj Son et d’autres...
    + open mic
    + projections vidéos (graff, tag et +)

    Dimanche 28 mai
    devant Maison Folie Wazemmes
    10h-12h00 : diff au marché de Wazemmes d’une compil hiphop avec les groupes participants (a prix libre)
    12h00-17h00 : auberge espagnole, slam (amène de la bouffe, tes textes)
    15h-17h : rencontre et discussion pour créer un réseau, mise en commun des contacts, échanges etc.
    dont un atelier avec Kermiargola et Tacite, au niveau, quelles actions collectives politiques peuvent être mises en place par acteurs-actrices et amateurs-amatrices du hip-hop ?

    en continu : sessions de gravages de CD, distro, tables de presse, infokiosk.

    Idées à coudre, Metapuchka, T-roro, Tacite, Kermiargola, Bricomusik
    Centre Culturel Libertaire, 4,rue de Colmar 59000 Lille (FR)
    tel : 06 60 29 36 31 - 06 76 77 43 05
    mail : ccl59@no-log.org


    sources :

    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article630
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?breve148
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?rubrique43













    [Lugano : No alle barbarie militari ; settimana antimilitarista]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lugano : No alle barbarie militari ; settimana antimilitarista]. — Lugano : Circolo Carlo Vanza : CSOA Il Molino (Lugano) : No Border : Voce libertaria ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; art : cinéma  ; art : musique  ; économie : mondialisation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis  ; Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  : Lokarno Autogestita  ; Spakkabelli
    • Presse citée  : Voce libertaria (Caslano)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme de la semaine antimilitariste à Lugano) ; photo (dessin de plomb) ; roue d’engrenage ]

    texte :

    Lugano : No alle barbarie militari - Settimana antimilitarista

    Appello del CPE - Collettivo Precari Esistenziali - precario.esistenziale@indivia.net

    "… Difesa di cosa ? In difesa della Svizzera in caso di invasione ? Chi ci crede più ! In realtà siete VOI...voi che con i vostri Stati e i vostri eserciti, con i vostri sistemi cannibali affamate la metà del pianeta, opprimete milioni di persone di ogni parte della terra, praticate moderne forme di schiavitù nelle vostre fabbriche inquinanti e velenose, sottraete la terra ai contadini, create nuove categorie di cittadini... i senza. Senza terra, senza lavoro, senza educazione, senza casa, senza diritti, senza documenti, senza cure... Voi, che in nome del profitto distruggete il pianeta, voi che elemosinate i diritti dei popoli… ebbene, noi diciamo che… siete voi i veri terroristi dai quali la popolazione deve difendersi…" (Libero pensatore anonimo)

    A quasi vent’anni dalla fine della guerra fredda, in un’epoca di guerra globale permanente, il nuovo esercito svizzero sente il bisogno di giustificare la propria esistenza con dispendiose operazioni pubblicitarie. In novembre a Lugano, accanto all’arrogante e orgoglioso rombo di aerei e mezzi militari di vario genere potremo „gustare” le note delle bande(11e) musicali dell’esercito. La guerra, oltre che pace - come in 1984 di Orwell - è anche musica…

    Durante questa cinque-giorni di inneggiamento alla patria e alla sicurezza, di osannamento al rispetto per la gerarchia e l’autorità, ci sarà anche chi, attraverso delle azioni, delle conferenze e dei momenti di scambio, proporrà un’opposizione etica e politica all’istituzione militare.

    L’esercito svizzero del XXI secolo moltiplica gli impieghi per l’ordine interno. Già invocato a difesa delle frontiere contro l’esodo di migranti in fuga da guerre e miseria, decine di migliaia di militari sono mobilitati per proteggere le riunioni dei padroni del mondo come si è visto anche al G8 di Évian o al WEF di Davos. La militarizzazione di compiti civili è un pericolo per qualsiasi democrazia. Significa che chi manifesta opposizione all’interno del paese va affrontato come un nemico. In questo senso l’esercito serve per fomentare la paura nella società. La paura del terrorista, del facinoroso, del migrante o di qualsiasi altro spettro. Tutto deve essere controllato provocando (scatenando/incutendo) insicurezza tra la gente, giustificando così l’esistenza di un apparato di difesa.

    Anche le operazioni di "sostegno alla pace" all’estero, per le quali il parlamento ha appena votato il raddoppio degli effettivi, non rispondono alle necessità di una politica globale di pace, ma al bisogno di rilegittimazione dell’esercito. Un mondo che spende ogni anno migliaia di miliardi di dollari (solo nel 2006 i miliardi spesi sono stati 1.204 ! - la metà negli USA - secondo l’istituto di ricerche internazionali sulla pace di Stoccolma) per armi ed eserciti non ha proprio bisogno di un contributo militare svizzero. Perché la Svizzera esporta armi ? Perché collabora, fra gli altri, con l’esercito e le industrie militari israeliani invece di fare pressione su Israele per far rispettare il diritto internazionale e i diritti umani dei Palestinesi ?

    L’esercito, da quando è stato creato, ha ostacolato l’emancipazione umana, è intervenuto per difendere gli interessi della classe degli abbienti, ha sempre stroncato le agitazioni e i moti di chi chiedeva più dignità, come a Ginevra nel novembre del 1932 quando sparò su manifestanti antifascisti disarmati facendo 13 morti e 65 feriti. L’esercito difende anche il diritto di imporre e comandare, di attuare una politica venduta come inevitabile che porta ad accettare anche le cose più ignobili e assurde quali la guerra, la violenza, le torture fisiche e psicologiche. In Svizzera quest’istituzione brucia 7-8 miliardi di franchi ogni anno per mantenere degli strumenti di morte che siamo costretti a sponsorizzare. L’esercito, organizzazione inquinante/inquietante e maschilista, propone guerra, odio e disprezzo per l’intera umanità.

    In questa settimana antimilitarista condivideremo vari momenti e situazioni : a partire da chi si oppone all’allargamento della base militare di Vicenza e/o alla costruzione della fabbrica che assemblerà gli aerei F35 in provincia di Novara, a coloro che denunciano la militarizzazione e la costruzione del muro sulla frontiera tra Messico e USA, fino a chi da sempre lotta in Svizzera per l’abolizione dell’esercito.

    Per questi motivi, noi antimilitaristi e internazionalisti che condividiamo gli ideali di solidarietà, di uguaglianza e giustizia sociale, di libertà, e di pace non armata, né esportata, vi invitiamo a boicottare le manifestazioni di propaganda bellica previste a Lugano e a partecipare alle attività antimilitariste in programma dal 20 al 25 novembre.

    Lugano non è una zona di guerra !!
    Contro le armate e il nazionalismo agire ! disobbedire !

    Aderiscono all’appello :
    AntiWTO Ticino, Audio Resistence, Circolo Carlo Vanza, Collettivo Zapatista, CSOA il Molino, Diaspro, Esercito dei Clown, Giovani MPS, Gioventù Comunista, Gruppo per una Svizzera Senza esercito, Katjusha, Lokarno autogestita, Movimento dei Senza Voce, MPS, NoBorder, Nodo Solidale, Partito Comunista, PMLI cellula di Rivera, Sindacato SISA, Spakkabelli, Ufficio Svizzero Accoglienza Profughi, Voce libertaria
    (elenco delle adesioni aggiornato sul sito)

    Guarda il programma della settimana antimilitarista su :
    www.ecn.org/molino - info e adesioni : precario.esistenziale@indivia.net
    Domenica 25 novembre :
    pranzo antimilitarista e pomeriggio di azione e disturbo, info seguiranno


    sources :
     

    2007
    Affiche liée


    [No alle barbarie militari : il programma della settimana antimilitarista]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alle barbarie militari : il programma della settimana antimilitarista]. — Lugano : Circolo Carlo Vanza : CSOA Il Molino (Lugano) : No Border : Voce libertaria ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armement  ; art : cinéma  ; art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis  ; Mexique
    • Noms cités (± liste positive)  : Buzzi, Luca  ; Julie rocks U  ; Lokarno Autogestita  ; Schnebli, Tobia  ; Spakkabelli  ; Zeiger, David
    • Presse citée  : Voce libertaria (Caslano)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme de la semaine antimilitariste à Lugano) ; photo (dessin de plomb) ; roues d’engrenage ]

    texte :

    20-25 novembre 2007, l’esercito a Lugano

    No alle barbarie militari

    il CPE - Collettivo Precari Esistenziali presenta

    il programma della settimana antimilitarista

    • Martedì 20 novembre
    20’30 | Antimilitarismo e pacifismo in Svizzera, dalla guerra fredda a oggi
    Il Gruppo per una Svizzera senza esercito e il Gruppo ticinese per il servizio civile compiono rispettivamente 25 e 30 anni di attività. Cosa ci hanno portato le lotte del passato recente ? Quali le prossime iniziative ? Discussione con Tobia Schnebli e Luca Buzzi, due attivisti di queste organizzazioni. | www.gssa.ch - www.serviziocivile.ch

    • Mercoledì 21 novembre
    18’00 | "Aperò, non bombe" con i Diaspro
    Le canzoni sono alla base delle storie di vita. Dal pop al folk, dalle ballate al R/n’blued e come la musica anche i testi cambiano colore… | diaspro.blogspot.com

    • Giovedì 22 novembre
    20’30 | Proiezione del film : Sir ! No Sir !
    Il documentario di David Zeiger (distribuito da Carta) ha il merito di farci conoscere una pagina del movimento contro la guerra nel Vietnam pressoché sconosciuta : la resistenza di coloro che l’hanno combattuta, la storia della loro opposizione è in gran parte ignota. | www.sirnosir.com

    • Venerdì 23 novembre
    20’30 | Antimilitarismo : uno sguardo sulle realtà attorno a noi
    Saranno presenti alcuni militanti dai presidi contro la base USA "No dal Molin" di Vicenza, dal coordinamento unitario contro Aviano 2000 e dal coordinamento di Novara contro gli F35. | www.nodalmolin.it - www.nof35.org - cuca2000.noblogs.org
    23’00 | Concerto dei Julie rocks U
    Frenetica ed efficace la musica di questo trio che viene da La Chaux-de Fonds. Rock, pop, influenzato da suoni che vanno dai Led Zeppelin ai Rage Against the Machine.

    • Sabato 24 novembre
    13’00 | Laboratorio della Clown Army
    Come ci si arruola nelle truppe dell’esercito dei Clown ? Strategie, tecniche di guerriglia, travestimenti, teoria e pratica. Indispensabile per partecipare alle azioni.
    20’30 | Nodo solidale Presentazione del progetto di base d’appoggio alla resistenza globale. Un percorso indipendente di cooperazione dal basso con le realtà antiautoritarie in lotta nel Messico e resoconto no border camp alla frontiera Messico-USA. | www.autistici.org/nodosolidale - www.noborder.org
    23’00 | Audio resistance
    Libera diffusione di musica fuori dai circuiti commerciali | www.autistici.org/audioresistance

    • Domenica 25 novembre :
    12’30 | Pranzo antimilitarista
    segue | Pomeriggio di azione e disturbo
    Maggiori informazioni e luogo di ritrovo seguiranno sul sito e su www.indymedia.ch

    Aderiscono all’appello :
    AntiWTO Ticino, Audio Resistence, Circolo Carlo Vanza, Collettivo Zapatista, CSOA il Molino, Diaspro, Esercito dei Clown, Giovani MPS, Gioventù Comunista, Gruppo per una Svizzera Senza esercito, Katjusha, Lokarno autogestita, Movimento dei Senza Voce, MPS, NoBorder, Nodo Solidale, Partito Comunista, PMLI cellula di Rivera, Sindacato SISA, Spakkabelli, Ufficio Svizzero Accoglienza Profughi, Voce libertaria
    (elenco delle adesioni aggiornato sul sito)

    www.ecn.org/molino

    Se non divesamente indicato, l’appuntamento è al CSOA il Molino di Lugano (viale Cassarate 8), ogni sera alle 19’30 avrà luogo una cena antimilitarista a prezzi popolari. Entrata libera per i momenti controinformativi e le proiezioni dei film. Per i concerti è richiesto un contribuo di fr : 5 - Maggiori informazioni e contatti : www.ecn.org/molino · precario esistenziale@indivia.net · 091 942 12 21


    sources :
     

    2007
    Affiche liée



    [Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité]. — Aix-en-Provence ; Marseille : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019) : CNT_F (France) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; [30 ?] × [21 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; éducation  ; émigration et immigration  ; procès  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (mains serrées autour de barreaux de prison) ]

    texte :

    Instituteur et militant du RESF, Florimond Guimard risque 45 000 € d’amende et 3 ans de prison pour s’être opposé pacifiquement } — avec 200 autres — à l’expulsion d’un père de famille sans-papiers à l’aéroport de Marignane.
    Il est convoqué devant le tribunal correctionnel d’Aix le 22 octobre…

    une semaine d’action

    Pour le soutien aux sans-papiers, contre la pénalisation de la solidarité

    avec le Réseau Éducation Sans Frontière

    La solidarité n’est pas un délit — La solidarité n’est pas un délit — La solidarité n’est pas un délit —La solidarité n’est pas un délit

    Samedi 20 oct. — Marseille - Porte d’Aix - 15 h
    Manifestation unitaire « Journée de solidarité avec les étrangers », dans le cadre de la mobilisation nationale UCIJ (UniEs Contre une Immigration Jetable)

    Dimanche 21 oct. — Marseille - Parc F. Billoux (248, rue de Lyon, 15e)
    Rencontre - débat, 14 h 30, « Contre la pénalisation des actions citoyennes », suivi d’un goûter en musique

    Lundi 22 oct. — Aix - La Rotonde - 12 h

    Manifestation

    Veille citoyenne devant le tribunal (40, bd Carnot), de 14 h jusqu’à la fin de l’audience

    Retrouvez le programme complet sur http://www.educationsansfrontiere.org/redf13
    Aix solidarité, Article 13, ASTI Aix, ATTAC, ATMF, Ballon Rouge, CIMADE, FCPE, Femmes en noir, LDH, Mille Babords, MRAP, RESF, UCIJ, UJFP, Intersyndicale Éducation des BDR (FSU-CGT-CFDT-FO-UNSA-SUD), SDEN CGT, CNT, FSU SDU, SNEP, FSU SNUIPP, SNES FSU, SGEN CFDT, Solidaires, Sud Santé Sociaux, Sud STSF, Sud Éduc, UDAS, UD CGT, UD CFDT, AL, Resister, LCR, PCF, Collectifs Unitaires Anilibéraux du 13, Les Verts, LO, …


    sources :

    https://web.archive.org/web/20071025093605/http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/Affiche20octa.pdf



    [Rafles dans nos quartiers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rafles dans nos quartiers]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (avec lettrines reprenant le mot « RAFLES ») ]

    texte :

    Rafles dans nos quartiers

    Rafles de sans papiers qui passent inaperçues tant nous sommes habitués à l’occupation policière permanente de nos rues
    — Repérer ce type de contrôle d’identité pour s’y opposer

    Arrestations massives opérées à l’improviste dans des quartiers ciblés Magenta, Stalingrad, Barbés, Quai de la gare, Belleville…
    — Appeler des amis, constituer des réseaux téléphoniques

    Flics en petits groupes en uniformes et en civil, qui contrôlent dans la rue, dans les cafés, les couloirs et les sorties de métro
    — Faire rebrousser chemin discrètement aux gens menacés

    Longueur de l’opération : de 30 minutes à 3 heures les cars stationnés non loin sont remplis jusqu’à ce que le quota du jour soit atteint
    — Limiter ainsi le nombre d’arrêtés donc d’expulsions

    Enfermement en centre de rétention puis expulsion des personnes arrêtées une cinquantaine environ
    — Expliquer ces rafles et les rendre visibles aux veux de tous

    Sabotons la machine à expulser !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Rafles-dans-nos-quartiers : « Trouvé sous forme de tract, auto-collants et affiches dans plusieurs villes depuis 2007/2008 » (16 novembre 2007).



    [Reclaim the radical spirit of the Eureka Rebellion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Reclaim the radical spirit of the Eureka Rebellion]. — Melbourne : Anarchist Media Institute, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Australie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : histoire  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte (noir, rouge et bleu : programme de la commémoration anarchiste de la rébellion de 1854) ; vieilles photos de groupes (aux 4 coins du texte principal) ; photo (drapeau des mineurs — bleu à Croix du Sud d’argent — criblé de balles ?) ]

    texte :

    Reclaim the radical spirit of the Eureka Rebellion

    "We swear by the Southern Cross to stand truly by each other and fight to defend our rights and liberties" Eureka Oath November 1854

    Reclaim your history use that history to change the future

    4am to 4pm
    Monday 3rd December 4am
    53rd anniversary celebrations
    at Eureka Stockade Site
    Corner Stawell and Eureka Streets Ballarat

    Celebrate the important elements of the Eureka Rebellion
    • Direct Democracy • Direct Action • Solidarity • Internationalism

    join us at Eureka Park / (cnr Stawell & Eureka St. Ballarat) — Aam to 4pm, Monday 3rd December 2007

    4.00am - Dawn Ceremony-Eureka Park at the Eureka Memorial
    6.00am - Breakfast Eureka Park (bring your own food & diners).
    10.00am - March from Eureka Park to Bakery Hill to re-affirm the Eureka Oath.
    10.30am - Presentation Eureka Australia Day medals at Bakery Hill.
    11.30am - Walk to Old Ballarat Cemetery to pay our respects to all those who died in the Eureka battle who are buried at the Old Ballarat Cemetery.
    12.30pm - Walk back to Eureka Park through the centre of Ballarat.
    1.30pm - Late lunch & conversation at Eureka Park (bring your own food & diners).

    join us

    Celebrate the past by reclaiming the present.

    Anarchist Media Institute

    An Anarchist Society is a voluntary non-hierarchical society based on the creation of social and political structures which allow all people equal decision making power and equal access to society’s wealth.

    P. 0. Box 20, Parkville. Vic 3052 Australia - Telephone : (03) 8508 9856 - (24 hr Message Centre) Internet : http://anarchistmedia.org Email : anarchistage@yahoo.com

    ** Anarchist World This Week Radio Program on the internet http:www.3cr.org.au **
    ** Join Direct Democracy Not Parliamentary Rule - www.rulebythepeople.org Email : supporters@rulebythepeople.org **
    ** Sign the Sedition Charter - www.seditioncharter.org Email : signthe@seditioncharter.org "*

    Get the full Eureka Rebellion story online at www.takver.com/history/eureka.htm

    Photocopy this poster and pass it on to other interested people


    sources :
     






    [Widerstand verwahren ? Nix da !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Widerstand verwahren ? Nix da !]. — Zürich Zurich : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (trois ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Camenisch, Marco (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (nouveau procès de Marco Camenisch) ; dessin (mains enchainés) ]

    texte :

    Widerstand verwahren ?

    >Nix da !

    ★ Für eine Gesellschaft ohne Knäste

    Weil sich der politische Gefangene Marco Camenisch im Knast nicht brechen liess und weiterkämpft, will ihn die bürgerliche Rachejustiz zwangspsychiatrisieren und verwahren lassen — wehren wir uns gemeinsam gegen diesen Angriff, der uns allen gift !

    >Internationaler Aktionstag : 9.3.07

    >Prozess gegen Marco : 12./13.3.07,
    7:45 Obergericht Zureich (Hirschengraben 15)

    Freedom and sunshine for Marco — Schweine ins Weltall !


    sources :
     



    [Beau comme des centres de rétention qui flambent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme des centres de rétention qui flambent]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie du centre de rétention administrative de Vincennes) ]

    texte :

    Beau comme des centres de rétention qui flambent

    Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d’affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres.

    En Espagne, comme en Italie ou en Belgique (incendie du centre 127bis de Bruxelles le 24 août 2008), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande.

    Les centres de rétention ne sont qu’un des maillons de cette société carcérale. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s’enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre.

    La question des prisons est donc d’abord celle du monde qui les produit : il n’existe pas d’enfermement décent, comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l’exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp.

    Cinq sans-papiers sont actuellement incarcérés, accusés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Peu importe qu’ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l’État un peu de la violence qu’il nous fait subir au quotidien.

    Ce qui est sûr, c’est que l’enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c’est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au cœur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices.

    Et comme la machine à expulser n’est pas abstraite mais s’incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate.

    Des partis de gauche comme de droits aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et Eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport public, les rouages se trouvent à chaque coin de la rue.

    Sabotons la machine à expulser !

    Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l’incendie de Vincennes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Beau-comme-des-centres-de,106 « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, fin 2008 » (25 février 2009).


    2008
    Affiche liée


    [Ce que craint la domination, c’est la révolte généralisée et anonyme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ce que craint la domination, c’est la révolte généralisée et anonyme]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; [18 ?] × [29 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Mauvaises intentions
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (homme bouche grande ouverte et mains sur les tempes) ; photo (homme cagoulé, bras en l’air) ]

    texte :

    Ce que craint la domination, c’est la révolte généralisée et anonyme. L’image médiatique du « terroriste » travaille avec la police en défense de la paix sociale. Le citoyen applaudit ou s’effraie, mais reste de toute façon citoyen, c’est-à-dire spectateur.

    Extrait du livre À couteaux tirés avec l’existant, ses défenseurs et ses faux critiques, (TypeMachine - Mutines Séditions, Nancy, 2008)

    Dossier « anti-terrorisme et mouvance anarcho-autonome » : https://infokiosques.net/mauvaises_intentions


    sources :

    Affiche « Image médiatique du terroriste / Contre le cirque “anti-terroriste” de l’État » présentée sur Indymedia lille : http://lille.indymedia.org/article14398.html (7 décembre 2008).




    [Droit dans l’mur ! : journal du Groupe anarchiste Bordelais, n° 3]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! : journal du Groupe anarchiste Bordelais, n° 3]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (foule manifestante poing levé) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    journal du Groupe anarchiste Bordelais

    n° 3

    Tout petit rempart contre les abus du patronat, le Code du travail, construit sur 130 ans de rapports de force, est aujourd’hui éclaté et réécrit à l’avantage du capital.

    Code du travail, 100 ans de luttes perdues !

    Diviser les salariés

    Désormais, il n’existera plus un Code du travail mais des codes spécifiques : Code rural, Code de l’action sociale et des familles, Code des mineurs, du transport, des marins, de la fonction publique, etc. Ce sont ainsi 9 millions de salariés qui seront exclus du Code du travail. Chaque branche professionnelle pourra évoluer séparément sans qu’un minimum légal ne vienne empêcher la dégradation des conditions de travail. Les travailleurs divisés seront dressés les uns contre les autres (comme c’est déjà la cas entre public et privé) et les luttes communes rendues plus difficiles encore.

    Ces nouveaux codes ne sont pas encore tout à fait prêts, ils seront complétés au fur et à mesure des besoins par des décrets et des ordonnances, car le gouvernement veut pouvoir modifier le droit du travail sans passer par des lois, en toute discrétion.

    Une dégradation des conditions de travail

    • Augmentation des dérogations pour le travail le dimanche
    • Nouveaux contrats de plus en plus précaires (le « CDD au terme incertain »)
    • tous les accidents du travail pourront être requalifiés en négligence de l’employé : l’employeur n’aura plus à assumer les obligations en matière de protection de la santé, de l’hygiène et de la sécurité des employés.
    • tous les « petits droits » (droit d’allaitement, le port de charge limité à 25 kg, etc.) sont suspendus, modifiés ou supprimés !

    sources :
     

    [ 2018 & ante]

    2011

    2014

    [ 2014 & ante]

    [s.d.]

    [ 2007 & ante]

    [ca  2010]

    [ 2014 & ante]

    [ 2014 & ante]

    2009

    2009

    [ 2007 ?]

    [ 2007 ?]

    2014

    [ca  2010]

    2015
    Affiches liées


    [Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : répression  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (diable dansant) ]

    texte :

    Du sabotage considéré comme un des Beaux Arts

    Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir dans le sabotage une arme classique des exploités. Il faut vraiment avoir la mémoire courte pour oublier que, dans toute guerre sociale, nombre de révoltés n’attendent pas nécessairement que tout le monde se bouge pour exprimer leur colère.

    Des émeutes de novembre 2005 à celles du CPE au printemps 2006, des occupations d’usines et séquestrations de dirigeants aux nombreux sabotages lors du mouvement cheminot de novembre 2007, il semble clair pour beaucoup que ce n’est pas en mendiant qu’on peut en finir avec une situation de misère et d’exploitation.

    Dans cette société carcérale, on voudrait nous faire croire à coups de Tazers ou de bulletins de vote que nous vivons dans le meilleur des mondes : la démocratie marchande. Les guerres ou l’empoisonnement de la planète au nom du fric viennent pourtant nous rappeler que le capitalisme est un système mortifère et que l’État est un ennemi.

    Alors il faut se battre, pour détruire ce qui nous détruit. Lutter individuellement et collectivement là où l’on est, pour un monde libéré de l’exploitation et de la domination. Et ce n’est ni à leur code pénal ni à leur morale de nous dicter ce que nous avons à faire, mais à la rage et à l’éthique de chacun.

    Le 11 novembre, dix personnes ont été arrêtées lors d’une nouvelle opération du Ministère de la Terreur, accusées des sabotages de caténaires de la SNCF du week-end précédent. Les journaflics et les politicards, chacals de tous bords, se sont aussitôt empressés de dénoncer un imaginaire mouvement « anarcho-autonome », la « MAAF ». Sous ce même prétexte d’ “association de malfaiteurs à but terroriste”, trois camarades sont déjà incarcérés, parfois depuis plus de 9 mois, accusés d’une tentative d’incendie de véhicule de police à Paris (18e) en mai 2007, lors des explosions de colère venues saluer la dernière élection présidentielle.

    En un temps « de crise » où l’État arrose les capitalistes à coups de milliards, il tente une fois de plus d’isoler de « mauvais révoltés » pour mieux les éliminer. Mais peu importe qu’ils soient coupables ou innocents, laissons ces catégories aux charognes en toge et à leurs souteneurs.

    Car de même que la passion pour la liberté ne s’enferme pas dans des sigles, ce que redoute la domination c’est la multiplication diffuse et anonyme de ces attaques. Solidarité contre le terrorisme d’État, avec les moyens que chacun jugera adéquats...

    Brisons le train-train quotidien, 12 novembre 2008


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Du-sabotage-considere-comme-un-des : « Pour télécharger (imprimer, diffuser...) le tract (ou affiche) en PDF », « lu sur Indymedia Nantes (15 novembre 2008).






    [Qui sont les terroristes ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Qui sont les terroristes ?]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (enfant assis sur mine marine ?) ]

    texte :

    Qui sont les terroristes ?

    Les conditions de vie toujours plus insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de ne pas avoir de boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois. Peur de la police, peur de la prison. Parce qu’au fond, la matraque et son acceptation est ce qui garantit les rapports sociaux.

    Dans ce monde à l’envers, le terrorisme ce n’est pas contraindre des milliards d’êtres humains à survivre dans des conditions inacceptables, ce n’est pas empoisonner la terre. Ce n’est pas continuer une recherche scientifique et technologique qui soumet toujours plus nos vies, pénètre nos corps et modifie la nature de façon irréversible. Ce n’est pas enfermer et déporter des êtres humains parce qu’ils sont dépourvus du petit bout de papier adéquat. Ce n’est pas nous tuer et mutiler au travail pour que les patrons s’enrichissent à l’infini. Ce n’est pas même bombarder des populations entières. Tout cela, ils l’appellent économie, civilisation, démocratie, progrès, ordre public.

    La politique est en réalité l’art de travestir les faits en changeant les mots. Leur « guerre au terrorisme » à l’échelle planétaire n’est qu’une arme de propagande pour légitimer toute agression militaire à l’extérieur et toute répression des rebelles à l’intérieur.

    Dans un effet miroir, l’État voudrait tous nous obliger à être le reflet de sa sale gueule autoritaire. Des amitiés, des affinités et le partage d’une même idée de liberté deviennent une « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Des liens tissés dans les luttes deviennent une « mouvance anarcho-autonome ». Un fumigène devient une bombe.

    Et pourtant, s’organiser n’est pas nécessairement constituer une Organisation, tout comme une grève n’est pas une prise d’otage. L’attaque contre une banque, une prison, une ANPE, une permanence électorale, un centre de rétention, le sabotage de la circulation des trains ou des machines dans une usine, ne sont pas du « terrorisme ». Un abîme sépare ceux qui s’insurgent pour se libérer, et ceux qui frappent dans le tas pour défendre, consolider ou conquérir le pouvoir, c’est-à-dire les États et leurs concurrents, les patrons, leurs mercenaires et leurs laboratoires de mort.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, l’ennemi est tout individu qui fait obstacle à la marche radieuse du capital.

    Que chacun, de la manière qu’il estime la plus adéquate, s’oppose au terrorisme d’État et au totalitarisme démocratique. Nous ne subirons pas cette déclaration de guerre en baissant la tête.

    Que crève le meilleur des mondes !


    sources :

    Affiche parue sur http://www.non-fides.fr/?Qui-sont-les-terroristes (12 novembre 2008) : « Texte d’une affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en avril 2008 ».




    [ Week-end sur les genres]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
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    Week-end sur les genres]. — Saint-Imier : Espace noir, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : culture  ; femmes  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; sigles (Espace noir, sigle masculin-féminin-trans) ]

    texte :

    [logo] Espace noir

    Rue Francillon 29, 2610 St-Imier — www.espacenoir.ch 032/ 941.35.35

    Week-end sur les genres

    Cabaret, disco, ateliers débats, exposition, ciné

    Vendredi 27 et samedi 28 février 09

    Vendredi 19 h 00 : vernissage exposition, 20 h 00 : débat

    Vendredi & samedi 20 h 00 : cinéma : Priscilla

    Samedi 21 h 00 : cabaret suivi d’une disco

    Nos corps sont des scandales

    Cabaret performatique

    Julien Cadoret : Didasaclie and some glasses

    Marqueritte Bobey & Cornelia Schneider : Ukraina mon Amour

    Anne Zimmermabb & Grib Borremans : Joute…

    King’s queer : concert électro-punk militant

    Et on s’finit avec une disco débile


    sources :