[ca aaaa] date approchée

[ca 

]

 

Affichage par année

646 affiches :

 

    [Avis aux électeurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis aux électeurs]. — Toulon : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : criminalité et délinquance  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ardisson
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Avis aux électeurs

    97,000 personnes sont mortes. pendant la seule année 1891. 71,000 autres malheureux ont été internés comme fous par suite de misères et de chagrins, et les tribunaux ont eu à connaître de 247,000 affaires criminelles !!! (statistique donnée par le journal bourgeois Le Jour). Bilan affreux, que nous n’étudions pas assez et qui devrait révolter l’homme le plus pacifique, quand on songe que le sol français donne 1270 kilog. de produits alimentaires pour chaque tête d’habitant et qu’il suffit de 470 kilog. pour la nourriture d’un homme !

    Camarades, vous qui dans l’année n’avez si souvent pu consommer votre nécessaire, réfléchissez ! Dites-vous : Je produis, donc je dois consommer, largement, tout ce dont j’ai besoin. Et tant que durera le système capitaliste de propriété individuelle, ce sont ceux-là qui ne produisent rien qui consommeront tout. Détruisons donc ce système économique exécrable.

    On vous ment quand on vous dit que les anarchistes sont des voleurs et des assassins. Sur les 247,000 affaires criminelles précitées, nous défions qui que ce soit de nous nommer 10 anarchistes condamnés de droit commun. Comme nos aïeux de 1793, nous voulons être des justiciers, décidés à compléter leur œuvre, non au profit de quelques-uns, mais au profit de tous.

    Plus de politique qui ne satisfait que les ambitieux. Étudiez nos promesses avant de les combattre… À l’œuvre pour la grande cause de l’humanité, et à la raison de la force opposons la force de la raison.

    Vu : Le Candidat : Ardisson.

    Toulon. — Imprimerie Nouvelle — rue Champ-de-Mars, 4


    sources :
     


    [Pourquoi sommes-nous anarchistes ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pourquoi sommes-nous anarchistes ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : le Libertaire (1893-1894), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : manifeste  ; parlementarisme et antiparlementarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Reclus, Élisée (1830-1905)
    • Presse citée  : Libertaire (Bruxelles, 1893-1894), le  ; Révolte, La (Paris, 1887-1894)  ; Revue libertaire (1893-1894)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Pourquoi sommes-nous anarchistes ?

    Nous sommes révolutionnaires parce que nous voulons la justice et que partout nous voyons l’injustice régner autour de nous. C’est en sens inverse du travail que sont distribués les produits du travail. L’oisif a tous les droits, même celui d’affamer son semblable, tandis que le travailleur n’a pas toujours le droit de mourir de faim en silence on l’emprisonne quand il est coupable de grève. Des gens qui s’appellent prêtres essaient de faire croire au miracle pour que les intelligences leur soient asservies ; des gens appelés rois, se disent issus d’un maître universel pour être maître à leur tour ; des gens armés par eux taillent, sabrent et fusillent à leur aise ; des personnes en robe noire qui se disent la justice par excellence condamnent le pauvre, absolvent le riche, vendent souvent les condamnations et les acquittements ; des marchands distribuent du poison au lieu de nourriture, ils tuent en détail au lieu de tuer en gros et deviennent ainsi des capitalistes honorés. Le sac d’écus, voilà le maître, et celui qui le possède tient en son pouvoir la destinée des autres hommes. Tout cela nous paraît infâme et nous voulons le changer. Contre l’injustice nous faisons appel à la révolution.

    Mais « la justice n’est qu’un mot, une convention pure » nous dit-on. « Ce qui existe, c’est le droit de la force ! » Eh bien, s’il en est ainsi, nous n’en sommes pas moins révolutionnaires. De deux choses l’une : ou bien la justice est l’idéal humain et, dans ce cas, nous la revendiquons pour tous ; ou bien la force seule gouverne les sociétés et, dans ce cas, nous userons de la force contre nos ennemis. Ou la liberté des égaux ou la loi du talion.

    Mais pourquoi se presser ? nous disent tous ceux qui, pour se dispenser d’agir eux-mêmes, attendent tout du temps. La lente évolution des choses leur suffit ; la révolution leur fait peur. Entre eux et nous l’histoire a prononcé. Jamais aucun progrès soit partiel, soit général ne s’est accompli par simple évolution pacifique, et s’est toujours fait par révolution soudaine. Si le travail de préparation s’opère avec lenteur dans les esprits, la réalisation des idées a lieu brusquement : l’évolution se fait dans le cerveau, et ce sont les bras qui font la révolution.

    Et comment procéder à cette révolution que nous voyons se préparer lentement clans la Société et dont nous aidons l’avènement par tous nos efforts ? Est-ce en nous groupant par corps subordonnés les uns aux autres ? Est-ce en nous constituant comme le monde bourgeois que nous combattons en un ensemble hiérarchique, avant ses maîtres responsables et ses inférieurs irresponsables, tenus comme des instruments dans la main d’un chef ? Commencerons-nous par abdiquer pour devenir libres ? Non, car nous sommes des anarchistes, c’est-à-dire des hommes qui veulent garder la pleine responsabilité de leurs actes, qui agissent en vertu de leurs droits et de leurs devoirs personnels, qui donnent à un être son développement naturel, qui n’ont personne pour maître et ne sont les maîtres de personne.

    Nous voulons nous dégager de l’étreinte de l’État, n’avoir plus au-dessus de nous de supérieurs qui puissent nous commander, mettre leur volonté à la place de la nôtre.

    Nous voulons déchirer toute loi extérieure, en nous tenant au développement conscient des lois intérieures de toute notre nature. En supprimant l’État, nous supprimons aussi toute morale officielle, sachant qu’il ne peut y avoir de la moralité dans l’obéissance à des lois incomprises, dans l’obéissance de pratique dont on ne cherche pas, même à se rendre compte. Il n’y a de morale que dans la liberté. C’est aussi par la liberté seule que le renouvellement reste possible.

    Nous voulons garder notre esprit ouvert, se prêtant d’avance à tout progrès, à toute idée nouvelle, à toute généreuse initiative.

    Mais, si nous sommes anarchistes, les ennemis de tout maitre, nous sommes aussi communistes internationaux, car nous comprenons que la vie„ est impossible sans groupement social. Isolés, nous ne pouvons rien, tandis que par l’union intime nous pouvons transformer le monde. Nous nous associons les uns aux autres en hommes libres et égaux, travaillant à amie œuvre commune et réglant nos rapports mutuels par la justice et la bienveillance réciproque. Les haines religieuses et nationales ne peuvent nous séparer, puisque l’étude de la nature est notre seule religion et que nous avons le monde pour patrie. Quand à la grande cause des férocités et des bassesses, elle cessera d’exister entre nous. La terre deviendra propriété collective, les barrières seront enlevées et désormais le sol appartenant à tous pourra être aménagé pour l’agrément et le bien-être de tous. Les produits demandés seront précisément ceux que la terre peut le mieux fournir, et la production répondra exactement aux besoins, sans que jamais rien ne se perde comme dans le travail désordonné qui se fait aujourd’hui. De même la distribution de toutes ces richesses entre les hommes sera enlevée à l’exploiteur privé et se fera par le fonctionnement normal de la Société tout entière.

    Nous n’avons point à tracer d’avance le tableau de la Société future : C’est à l’action spontanée de tous les hommes libres qu’il appartient de la créer et de lui donner sa forme, d’ailleurs incessamment changeante comme tous les phénomènes de la vie. Mais ce que nous savons, c’est que toute injustice, tout crime de lèse-majesté humaine, nous trouveront toujours debout pour les combattre. Tant que l’iniquité durera, nous anarchistes communistes internationaux, nous resterons en état de révolution permanente.

    Élisée Reclus.


    À lire
    Le Libertaire, organe bi-mensuel, à St-J.t.-N. (Bruxelles), rue Vonck, 39. Le n° : 2 centimes.
    La Revolte, hebdomadaire avec supplément littéraire, à Paris, rue Mouffetard, 14o. Le n° : 10 centimes.
    Revue Libertaire, bi-mensuelle, rue Gabrielle, 3o, Paris. Le n° : 15 centimes.

    On peut s’y procurer des ouvrages traitant de l’Anarchie :
    Les Paroles d’un Révolté, de Pierre Kropotkine, préface par Élisée Reclus. Prix : 1 fr. 25.
    La Conquête du Pain, par les mêmes. Prix : 2 fr. 75.
    La Société mourante et l’Anarchie, de J. Grave, préface par Octave Mirbeau. Prix : 1 franc.
    Évolution et Révolution, par Élisée Reclus, 0 fr. 10.
    Etc., Etc.

    Imprimerie du Libertaire […]


    sources :
     



    [Les originaires de Bretagne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les originaires de Bretagne]. — Paris : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; organisation  ; propagande  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Les originaires de Bretagne

    Groupe d’études sociales

    Siège : salle de la Coopérative, 85, rue Mademoiselle

    Camarades bretons

    les organisations cléricales et réactionnaires, soutenues par le capitalisme, ont pour but de vous soustraire à l’action des groupes qui feraient de vous des prolétaires conscients de leurs droits et de leurs devoirs.

    L’exploitation capitaliste vous a chassés du pays natal. Dans la grande ville vous saurez vous défendre contre elle.

    Pour cela,

    Ignorants ou indifférents, socialistes ou communistes, syndicalistes et coopérateurs !

    Puisqu’on vous impose la lutte de classe, vous viendrez avec nous combattre

    l’exploitation de l’homme par l’homme

    et lutter pour votre émancipation totale, qui fera de vous des hommes capables de remplir la mission que leur confiera l’inéluctable révolution sociale.

    La commission exécutive.

    Pour adhérer à notre groupement, écrivez au siège : 85, rue Mademoiselle, 15e arrondissement.
    ou venez à nos réunions les 3es samedis de chaque mois, à 20 h 30, 85, rue Madeloiselle, Maison des Coopératives, au coin de la rue Robert Fleury (métro : Cambronne, Nord-Sud : Vaugirard).

    Imprimerie nouvelle, 46, avenue Ledru-Rollain, Le Perreux — Tél. 161 [marque syndicale d’imprimerie]


    sources :

    http://www.collections.musee-bretagne.fr/ark:/83011/FLMjo257750



    [À la population]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À la population]. — Saint-Raphaël (Var) : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : affiche  ; censure  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Prouvost, Léon (1856-1921)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    À la population

    Le Maire Basso — l’élu de la minorité — 316 voix sur 948 électeurs — a voulu encore jouer de son Czar, aux petits pieds et cet autocrate s’est imaginé de faire arracher de sa propre autorité les affiches qui conviaient le prolétariat à commémorer l’anniversaire de la Révolution russe le 22 janvier.

    Ce grotesque qui a interdit les cortèges et qui rêve l’anéantissement de la classe ouvrière trouvera maintenant à qui parler.

    La population laborieuse de notre ville n’entend plus subir le joug de ce faux démocrate qui voudrait agir à sa guise en toute circonstance et fouler aux pieds la légalité.

    En attendant que le suffrage universel vomi, toutes ses infamies seront dénoncées.

    Draguignan. Imprimerie [Olivier Joulin ?]

    L. Prouvost


    sources :

    Affiche parue vers 1906 à Saint-Raphaël contre le maire Léon Basso (maire du 5 décembre 1895 au 5 juillet 1914).







    [Amiens veut l’amnistie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Amiens veut l’amnistie]. — Amiens : Fédération Libertaire de la Somme ; [et al.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastien, Georges (1885-1940)  ; Cottin, Émile (1896-1936)  ; Goldsky, Jean (1890-1969)  ; Graux, Lucien (1890-1950)  ; Morand, Jeanne (1883-1969)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Amiens veut l’amnistie

    Au mépris d’un vote formel de la Chambre des Députés et du Sénat, qui exigeait l’amnistie pour tous les marins de la Mer Noire ;
    Au mépris de la volonté des électeurs qui, par trois fois, ont élu Marty ;
    Écoutant les suggestions des réactionnaires du “Bloc National” ; le gouvernement a refusé d’amnistier Marty, alors qu’il libérait les autres marins de la mer Noire. Le crime de Marty, aux yeux des réactionnaires, c’est d’avoir refusé de massacrer les populations russes, alors que la France n’était pas en guerre avec la Russie.
    Marty n’a fait que son devoir constitutionnel. Le garder en prison pour apaiser la haine des réactionnaires, C’est un défi jeté au peuple tout entier.

    Nous demandons la libération de Marty

    D’un autre côté, Cottin qui n’a pas tué agonise en prison, alors que Villain, l’assassin de Jaurès, est libre.

    Nous demandons l’amnistie pour Cottin

    Jeanne Morand, pour avoir affirmé son désir de paix en pleine guerre ; Goldsky, accusé faussement de trahison par les Daudet et leurs pareils, et bien d’autres nombreuses victimes de la réaction, restent enfermés dans les geôles républicaines.

    Nous demandons l’amnistie pour tous

    Pour tous les Emprisonnés pour Délit d’opinion ;
    Pour tous les Condamnés des Conseils de guerre ;
    Pour tous les Travailleurs frappés pour avoir revendiqué leurs droits.

    Amnistie ! Amnistie !

    Puisque les mercantis, profiteurs, accapareurs, spéculateurs, condamnés pour avoir volé le public, sont amnistiés, c’est bien le moindre qu’on amnistie les braves gens qui se sont soulevés pour la cause du peuple.

    L’Action- Française a osé écrire que la France était le pays le plus réactionnaire du monde.

    Il tient à nous de prouver que ce n’est pas vrai, en réclamant l’amnistie pour tous ceux qui sont déjà frappés et la liberté d’opinion pour tous.

    G. BASTIEN, pour la Bourse du Travail d’Amiens ; L. DUTILLOY, pour la Ligue des Droits de l’Homme ; G. AUBRY, pour l’Union Départementale Unitaire des Syndicats de la Somme ; G. SELLIER, pour l’Union Départementale des Syndicats Confédérés de la Somme ; C. GUILLOT, pour la Fédération Socialiste de la Somme (SFIO) ; L. GRAUX, pour la Fédération Libertaire de la Somme ; J. DUPUIS, de la Fédération Socialiste de la Somme (SFIO)

    [marque syndicale] [xxx ?] — Amiens, Imprimerie nouvelle, 78-80, rue des [Vergers ?]


    sources :

    Archives nationales F/7/13165, A216 :
    https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-azsomwcay-172zmi6uhuv1n/FRAN_0020_15830_L




    [Journée Sacco-Vanzetti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journée Sacco-Vanzetti]. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 119 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (avec espace à compléter) ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Journée Sacco-Vanzetti

    Justice américaine !!!

    Osera-t-on tuer deux innocents : Sacco et Vanzetti ?

    Depuis plus de 5 ans, la peine de mort reste suspendue sur la tête de ces deux hommes, pour un crime qu’ils n’ont point commis ; leur unique faute fut surtout d’être des militants ouvriers.

    Le “dollarisme” américain ne leur pardonna pas cette audace

    Ce forfait judiciaire fut perpétré sciemment, comme une vengeance de classe, selon l’aveu même du juge Thayer.

    Leur innocence fut à ce point établie qu’une révision de ce procès monstrueux fut ordonné ; mais cette révision, comme le procès lui-même, ne fut qu’une parodie de justice.

    L’odieuse et mortelle sentence reste donc toujours suspendue sur la tête de Sacco et Vanzetti.

    Demain, ils peuvent être exécutés

    Ce meurtre légal ne doit pas s’accomplir. Pour l’empêcher, le Comité de Défense Sociale fait un pressant appel à tous les travailleurs manuels et intellectuels, gens épris de cœur épris d’humanité et de justice.

    Pour arracher à la mort ces deux victimes du capitalisme américain, le CDS jette un cri d’alarme et organise à cet effet un

    Grand Meeting

    auquel vous assisterez tous et qui aura lieu le


    sources :
     


    [Arrière les dictateurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Arrière les dictateurs !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 75 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : dictature  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc  ; Syrie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union anarchiste

    Arrière les dictateurs !

    Par suite de la guerre et des charges créées par elle, et grâce aux massacres de Syrie et du Maroc où des millions sont engloutis, la République se débat dans des difficultés financières inouïes.

    Sous le prétexte de sauver la France les clans réactionnaires s’agitent, poursuivant un but avoué :

    L’instauration du fascisme

    Dans tous les pays où règne un semblable régime, les libertés sont abolies. La terreur horrible règne sur la classe ouvrière.

    Dans le Nord, les fascistes s’arment de Mauser. Ailleurs, on découvre des dépôts d’armes, chez les royalistes.

    La fusillade se prépare

    Il ne faut pas compter sur le Bloc des Gauches pour vous défendre, car, il n’a même pas poursuivi les factieux qui s’arment.

    La dictature, quelle qu’en soit la couleur, c’est le gouvernement d’un seul ou d’une camarilla. C’est le régime du bon plaisir.

    Les anarchiste sont contre toute dictature

    Quels que soient les partis, quels que soient les individus qui voudraient instaurer la dictature, ils trouveront les anarchistes pour leur barrer la route.

    La presse tout entière se fait la complice des ambitions dictatoriales.

    Pour connaitre la vérité sur le fascisme et sur tous ses agissements, [. texte coupé]


    sources :
     





    [Aux travailleurs : la CGTSR continue !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux travailleurs : la CGTSR continue !]. — Limoges : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Perrisaguet, Adrien (1898-1972)
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1926-1939), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Association internationale des travailleurs

    Confédération Générale du Travail Syndicaliste Révolutionnaire

    Aux travailleurs

    Camarades,

    […] les intérêts divergents de la bourgeoisie et du bolchevisme provoquèrent la scission syndicale.
    […] les intérêts convergents du bolchevisme et de la bourgeoisie exigent l’unité du syndicalisme politisé et domestique.
    […] CGT continue sa collaboration avec le capitalisme exploiteur et l’État oppresseur.
    […ments] bolchevistes des diverses nuances, qui vont la réintégrer, essaieront de faire prévaloir la politique de leur parti, au détriment de l’intérêt de [c…]
    […rreurs] et les luttes intestines d’hier recommenceront demain, car les mêmes causes produiront invariablement les mêmes effets.
    La CGTSR, fidèle à l’idéal d’émancipation intégrale des travailleurs, ne saurait s’associer à une mystification dont elle sait, par avance, les résultats né[…]

    Militants,

    la CGTSR continue !

    Si l’unité syndicale est nécessaire… l’unité révolutionnaire est indispensable.

    L’Unité des forces du travail doit être réalisée dans le sein d’une centrale syndicale décidée à affirmer [une] totale indépendance à l’égard de tous les partis et de tous les gouvernements ; à pratiquer réellement [et] constamment la lutte de classe et l’action directe ; à poursuivre sans relâche la lutte contre le capitalisme [et] l’État ; à donner pour but à ses efforts la Révolution Sociale avec la certitude que celle-ci est la seule solution à la situation actuelle.

    Travailleurs,

    La CGTSR vous invite fraternellement à venir grossir sa phalange et, sur les ruines du vieux monde pourri, jeter les bases harmonieuses d’un Monde [Nouveau.]

    Toute l’économie aux syndicats - Toute l’administration sociale aux communes

    La CA de la CGTSR.

    Tous les vendredis, lisez Le Combat syndicaliste. Administration : Perrisaguet, 96, rue Grange-Garat, [Limoges]


    sources :
     





    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie A. Giamboni, rue Masbou ]

    texte :

    Fédération Anarchiste Romande

    Les anarchistes aux travailleurs

    Bien être, liberté et paix, voila ce que l’humanité, toujours trahie par ses maîtres, a cherché en vain à réaliser.

    Bien être pour tous, avec la suppression de tout monopole des moyens de production, de consommation et d’échange, repris et gérés par la société tout entière.

    Liberté pour tous, sans prisons et sans casernes, avec la disparition des distinctions en gouvernants et gouvernés, en propriétaires et déshérités, en patrons et salariés.

    Paix pour tous découlant de l’abolition des classes et des États, de la libre disposition reconnue à chaque population, de la fin de l’âpre compétition d’intérêts inavouables sur tous les points du globe.

    Le capitalisme engendre le chômage et la misère, la servitude du champ, de la fabrique et de la mine, les victimes et les ruines des répressions et des guerres. Il maintient sa domination par l’organisation militaire, policière et juridique de l’Etat.

    Contre le capital et l’État, préparons cerveaux, cœurs et bras la lutte que seule une Révolution pourra terminer.

    Plus d’exploitation et de pouvoir de l’homme sur l’homme et vive l’émancipation intégrale du travail et des travailleurs !

    Vive l’Anarchie !

    Imprimerie A. Giamboni, 4, rue Masbou


    sources :
     



    [Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ] (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; patriotisme  ; propriété  ; religion et spiritualité (en général)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union Anarchiste Communiste
    Œuvre internationale des éditions anarchistes

    Sébastien Faure

    fera une

    conférence

    publique et contradictoire

    sujet traité :

    Si je mourais demain !…

    À tous !

    Sébastien Faure a exposé plus d’une fois, dans cette ville, les idées qu’il professe sur le problème social.

    Tout le monde sait que, depuis 40 ans, il n’a cessé de propager, par la plume et par la parole, la doctrine anarchiste dont il est des théoriciens les plus en vue.

    Il se propose de soumettre les principes fondamentaux de l’anarchisme à l’épreuve des grands évènements qui, depuis 1914, ont bouleversé le monde.

    Sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité, il étudiera ces grands évènements et, s’il s’est abusé — car personne n’est infaillible — il avouera franchement ses erreurs.

    État - Propriété - Religion - Patrie - Révolution
    tous ces sujets d’importance capitale qui, plus que jamais, passionnent le cœur et tourmentent la conscience de tous, Sébastien Faure va les examiner à la lueur des faits. Et, vu son grand âge, il est à peu près certain que ce sera la dernière fois qu’il parlera ici.

    Camarades,

    Nous vous engageons instamment à venir entendre notre ami.

    Bien loin de refuser la discussion, il la sollicite.

    La tribune sera accessible à tous. Tous ceux qui auront à dire quelque chose d’utile pourront s’exprimer librement.

    Le conférencier répondra à toutes les questions qui lui seront posées, à toutes les objections qui lui seront faites, à toutes les réfutations qui seront tentées.

    Il s’y engage et nous nous y engageons avec lui.

    Les groupes organisateurs.

    Pour couvrir les frais, prix d’entrée : [surcharge : 2 frs]
    En vue de l’affluence et afin d’éviter l’encombrement aux portes de la salle celles-ci seront ouvertes dès 19 h 30.

    Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront attribuées, en totalité, à l’Union Anarchiste Communiste et à l’Encyclopédie Anarchiste qui est en cours de publication.

    Lisez : toutes les semaines Le Libertaire ; tous les mois L’Encyclopédie anarchiste

    [ Imprimerie … ?]


    sources :
     


    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie rue des Bains ]

    texte :

    Les anarchistes aux travailleurs

    Les maures du monde en ont menti ! La guerre pour la démocratie n’a été que la guerre pour l’absolutisme fasciste !

    Paix et désarmement sont déclarés impossibles. Les hypocrites criminels qui déclament contre les quelques grèves de la lutte de classes dépensent des milliards en armements, en guerres coloniales, prélude à la conflagration mondiale.

    Le régime bourgeois avoue ne pouvoir assurer aux peuples ni la paix ni le travail, ni les libertés fruit des révolutions du passé. À la place du « droit des peuples » donné comme but à la guerre mondiale, il n’est plus question que du privilège, du « pouvoir des hiérarchies ».

    Les sinistres canailles qui ont menti à des millions de morts ne peuvent que continuer à trahir les vivants.

    La « paix sociale » de la corporation clérico-fasciste n’est qu’une paix de Versailles, déclarant les travailleurs seuls responsables de tout conflit et les désarmant des droits d’association et de coalition pour accroître les forces policières et militaires des exploiteurs. Au surplus, nos soi-disant nationalistes prennent leur mot d’ordre à Rome, à Berlin ou au Vatican, alors que fascisme et nazisme déclarent ouvertement vouloir démembrer la Suisse.

    Nous ne pouvons vaincre tous nos ennemis que par la conscience, la volonté et l’action de chacun venant se fondre dans un grand effort solidaire de tous.

    Assez du régime cellulaire de la nationalité et de barrières toujours plus hautes entre les peuples ; que les divisions fratricides disparaissent avec les États qui les entretiennent !

    Assez de monopoles et d’usurpations qui conduisent, par la fermeture des usines et la suppression des cultures, à l’abandon et à la destruction même de richesses, cependant que des millions d’hommes sont privés ainsi du droit au travail et à une existence aisée.

    Assez d’une religion et d’une morale d’esclavagistes déniant la liberté de conscience, d’examen. de propagande et d’expérimentation et voulant ramener le monde au plus sombre passé inquisitorial.

    Par l’élimination d’un pouvoir d’asservissement. de destruction et de mort ; par l’expropriation au profit de tous des biens, fruit du travail de tous ; par l’entr’aide mondiale, réalisons la paix, le bien-être et la liberté !

    Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !

    Fédération Anarchiste Romande

    Imprimerie, 23, rue des Bains.


    sources :

    Imprimé à Genève.

    Disponible aussi au Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet.

















    [Gloire, natalité ...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gloire, natalité ...] / Gébé [2]. — Paris : la Grande réforme, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 36 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Margueritte, Victor (1866-1942)
    • Presse citée  : Grande réforme (1931-1939), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (poésie) ; entouré d’un dessin (caricature sur la guerre de Gebé [un autre]) ]

    texte :

    Gloire, natalité ...

    Gloire, natalité, termes gros de dangers…
    À leur tam-tam on voit se grouper sans vergogne
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes.
    Il s’agit de lutter contre les étrangers.
     
    Les mères ont mis bas pour servir la Patrie
    Un tas de malheureux dignes de la voirie.
    Ils vont peupler l’hospice ou bine le cabanon.
    Sont-ils sains ? Les voilà promus chair à canon.
    Les pères tireront orgueil de leur massacre.
    Tomber au champ d’honneur, en somme, c’est un sacre.
     
    Personne ne se dit : « Assez tôt vient la mort ».
    Le destin « le plus beau, le plus digne d’envie »
    Combattant tous les maux, c’est d’œuvrer pour la vie.
    Seul but de l’être humain qui mérite l’effort. »
     
    Fabriquer du cadavre en série est besogne
    Plus simple. tout profit pour les maîtres forbans.
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes
    Applaudissent. Galons et croix… Ouvrez le ban !
    Le linceul tricolore et doré claque au vent.
     
    Naissez, braves lapins ; la Gloire vous attend.
     
    Victor Margueritte

    Poésie extraite de « Nocturnes ». Un volume de vers
    Dessin de Gébé, exécuté spécialement pour La Grande réforme, 14, rue de la Duée — Paris (20e)


    sources :
     


    [Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 50 × 35 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Kropotkine, Pierre (1842-1921)  ; Proudhon, Pierre-Joseph (1809-1865)  ; Reclus, Élisée (1830-1905)
    • Presse citée  : Libertario (Milano, il)  ; Umanità Nova (1920-…)  ; Volontà (Napoli)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte (papier de couleur) ]

    texte :

    L’Aurora [pagina] 3

    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo

    Nè ingenui nè violenti…

    Si ha degli anarchici, come individui, la più falsa delle idee.

    Gli uni ci considerano come degl’innocui utopisti, dei dolci sognatori, e ci trattano di spiriti chimerici dalle immaginazioni stravaganti il che è come dire dei semi-pani. Costoro propendono a ravvisare in noi dei malati che le circostanze possono rendere pericolosi, ma non dei malfattori sistematici e coscienti.

    Gli altri hanno di noi un giudizio ben differente pensano che gli anarchici siano dei bruti incoscienti, degli esseri odiosi, violenti e forsennati contro i quali non si è mai troppo premuniti nè si esercita una repressione abbastanza implacabile.

    Gli uni e gli altri sono nell’errore. Se noi siamo degli utopisti, lo siamo nello stesso modo di tutti quelli che ci hanno preceduti, i quali, hanno osato proiettare sullo schermo dell’avvenire delle immagini in contraddizione con quelle dei loro tempi... Noi siamo effettivamente i discendenti e i continuatori di questi Individui, i quali, dotati di una percezione e di una sensibilità più vive dei loro contemporanei, hanno intravveduto l’ alba, sebbene sprofondati nella notte.

    Noi siamo gli eredi di quegli uomini i quali, pur vivendo in un’epoca d’ignoranza, di miseria, d’ oppressione, di bruttura, d’ ipocrisia, d’ iniquità e di odio, hanno intravveduto una Città del sapere, del benessere, della libertà, della bellezza, della sincerità, della giustizia e della fratellanza, e che, con tutte le loro forze, hanno lavorato all’ edificazione di questa Città meravigliosa.

    Che i privilegiati, i soddisfatti e tutta la sequela immonda dei mercenarii e degli schiavi interessati al mantenimento e preposti alla difesa del Regime di cui sono o credono di essere i profittatori, lancino sdegnosamente l’epiteto peggiorativo d’ utopisti, dì sognatori, di spiriti stravaganti contro i coraggiosi artigiani e contro i chiaroveggenti costruttori di un’avvenire sociale migliore, è nel loro interesse. Essi sono nella logica delle cose.

    Ma è certo che, senza questi sogna-tori di cui noi facciamo fruttificare le idee ereditate, senza questi costruttori chimerici e malati — è così che in ogni tempo sono stati qualificati i novatori e i loro discepoli —noi saremmo ancora in quelle tenebrose epoche di schiavitù che stentiamo a credere che siano veramente esistite, tanto l’ uomo era ignorante, selvaggio e miserabile. Utopisti, perchè noi vogliamo che l’evoluzione segua il suo corso, liberandoci dalla schiavitù moderna, dal salariato, e faccia del produttore di tutte le ricchezze un’ essere libero, degno, felice e amorevole ?

    Sognatori, perchè noi prevediamo ed annunciamo la distruzione dello Stato la di cui funzione è di sfruttare il lavoro, d’asservire il pensiero, di soffocare lo spirito di rivolta, di paralizzare il progresso, di stroncare le iniziative, di perseguitare gli umili, d’ ingrassare gl’intriganti, di derubare i contribuenti, di sostenere i parassiti, di favorire la menzogna e I’ oscurantismo, di stimolare all’assassinio e all’odio, e, quando il suo potere è minacciato, di gettare sui campi di massacro tutte le esistenze che il popolo ha di più sane, di più vigorose, di più belle ?

    Spiriti chimerici, semi-pazzi, perchè, constatando le trasformazioni lente, troppo lente, ma inevitabili, che so-spingono le società unione verso nuove strutture edificate su basi rinnovate, noi consacriamo le nostre energie per demolire la struttura della società capitalista e autoritaria ?

    Noi sfidiamo gli spiriti informati e attenti del nostro tempo ad accusare seriamente di squilibrati gli uomini che progettano e che preparano consimili trasformazioni sociali.

    Insensati, al contrario, non solo a metà ma totalmente, quelli che s’ immaginano di poter sbarrare la strada alle generazioni contemporanee che marciano verso la Rivoluzione sociale, come il fluisse si dirige verso l’oceano : essi possono con I’aiuto di potenti dighe e d’ abili deviazioni, rallentare più o meno il corso del fiume, ma è fatale che questo tosto o tardi si precipiti nel mare.

    No ! Gli Anarchici non sono nè utopisti, nè dei sognatori, nè dei pazzi, e la prova è che ovunque i Governi lì attaccano e lì relegano nelle carceri alfine d’impedire alle parole di Verità ch’essi propagano di penetrare negli orecchi dei diseredati, mentre che, se I’ insegnamento libertario contenesse del chimerico o della demenza sarebbe loro facile farne emergere la sragione-volezza e I’assurdità.

    Nobiltà degli anarchici

    Certuni pretendono che gli anarchici siano dei bruti ignoranti.

    È vero che tutti i libertari non possiedono I’alta coltura e I’ intelligenza superiore di Proudhon, di Bakounine. di Eliseo Reclus e di Kropotkine. È esatto che molti anarchici colpiti dalla sventura propria dei tempi moderni, la miseria, hanno dovuto dall’età di dieci o dodici anni abbandonare la scuola e lavorare per vivere ; ma il fatto solo di essersi elevati fino alla concezione anarchica denota una comprensione viva e attesta uno sforzo intellettuale di cui sarebbe incapace un bruto.

    L’anarchico legge, studia, medita, s’ istruisce ogni giorno. Egli prova il bisogno d’ allargare continuamente il circolo delle sue conoscenze, d’arrichire costantemente le sue cognizioni. Egli s’interessa alle cose serie ; si appassiona per la bellezza che lo avvince. Il suo sforzo per formarsi una coltura più profonda e più estesa, non si arre-sta mai. Egli non crede mai di saperne abbastanza. Più apprende e più gli piace educarsi. Per istinto egli sente che se vuole illuminare gli altri bisogna che prima faccia provvigione di luce.

    Ogni anarchico è un propagandista egli soffre a tacere le convinzioni che lo animano e la sua più grande gioia consiste nell’esercitare intorno a lui, in ogni circostanza, I’ apostolato delle sue idee. Egli pensa di aver perduto la sua giornata se non ha niente imparato e niente insegnato, e tiene sì alto il culto del suo ideale, che osserva, paragona, riflette, studia sempre, tanto per avvicinarsi all’Ideale e rendersene degno, quanto per essere maggiormente in grado di esporlo e di farlo amare.

    E quest’uomo può essere un bruto insensato ? Un simile individuo può essere un crasso ignorante ?

    Menzogna I Calunnia !

    Umanità degli anarchici

    L’ opinione la più diffusa è che gli anarchici siano dei violenti, delle anime gonfie d’ odio. Ciò è, e non è.

    Gli anarchici sentono dell’odio ; essi sono vivaci e multipli, ma il loro odio non è che la conseguenza logica, necessaria, fatale del loro amore. Essi odiano la servitù, perchè hanno l’amore dell’indipendenza essi detestano il lavoro sfruttato, perchè amano il lavoro libero : essi combattono violentemente la menzogna, perchè difendono ardentemente la verità : essi esecrano l’ iniquità, perchè hanno il culto del giusto ; essi odiano la guerra, perchè combattono appassionatamente per la pace.

    Noi possiamo prolungare queste enumerazioni e dimostrare come tutto l’odio che gonfia il cuore degli Anarchici ha per causa I’ ardente attaccamento alle loro convinzioni, e che quest’odio è legittimo e fecondo, è virtuoso è sacro.

    Non siamo naturalmente odiatori ; siamo al contrario di cuore affettuoso e sensibile, di temperamento accessibile all’amicizia, all’amore, alla solidarietà, a tutto ciò che è di natura tendente ad avvicinare gl’individui.

    E non potremmo essere diversamente, poichè il più caro del nostro sogno e del nostro fine, è di sopprimere tutto ciò che solleva gli uomini in stato di guerra gli uni contro gli altri Proprietà, Governo, Chiesa, Militarismo, Polizia, Magistratura.

    Il nostro cuore sanguina e la nostra coscienza si rivolta dí fronte al contrasto della miseria e dell’opulenza. I nostri nervi vibrano e il nostro cervello in-sorge alla sola evocazione delle torture che subiscono quelli che, in tutti i paesi e a milioni, agonizzano nelle prigioni e nei bagni penali. La nostra sensibilità freme e tutto il nostro essere è preso da indignazione e da pietà al pensiero dei massacri, delle barbarie, delle atrocità che col sangue dei combattenti imbevono i campi di battaglia.

    Gli odiatori, sono i ricchi che fissano gli occhi al quadro dell’indigenza che li circonda di cui sono la causa ; sono i governanti che, ad occhio asciutto, ordinano i rnassacri ; sono gli esecra-bili profittatori che raccolgono le (ultime nel sangue e nel calmarne ; sono i cani di polizia che stringono le ma-nette ai polsi dei poveri diavoli : sono i magistrati che, senza indulgere con-dannano in nome della Legge e della Società, gli sventurati che sono vittime della Legge e della Società.

    Quanto all’accusa di violenti con cui si pretende di colpirci, basta, per farne giustizia, aprire gli occhi e constatare che, nel mondo attuale come nei secoli passati. la violenza governa, domina, broglia e assassina. Essa è la regola ipocritamente organizzata e sistematica di ogni governo. Essa si pratica e si afferma tutti i giorni sotto la veste dell’agente fiscale, del proprietario, del padrone, del gendarme, del carceriere, del boia, dell’ufficiale, tutti professionisti, sotto forme multiple, della Forza, della Violenza, della Brutalità.

    Gli Anarchici vogliono organizzare I’ accordo libero, I’ aiuto fraterno, l’intesa armoniosa. Ma essi sanno - per esperienza, per ragionamento e per storia - che non potranno edificare la loro volontà di Benessere e di Libertà per tutti che sulle rovine delle istituzioni costituite. Essi hanno coscienza che solo una Rivoluzione violenta avrà ragione delle resistenze dei dominanti e dei loro mercenari. La violenza di-viene così, per essi, una fatalità ; essi la subiscono, ma non la considerano che come una reazione resa necessaria dallo stato permanente di legittima di-fesa nel quale si trovano posti ad ogni momento i deseredati.

    La logica dell’anarchismo

    La tesi anarchica importa nella pratica alcune conseguenze che è indispensabile segnalare.

    Una rapida esposizione di questi coronari basterà a situare gli Anarchici in faccia a tutti gli altri aggruppamenti e a tutte le altre tesi, ed a precisare i tratti mediante i quali noi ci differenziamo da tutte le altre scuole filosofiche-sociali.

    Prima conseguenza — Colui che nega e combatte I’Autorità morale (la Religione), senza negare e combattere le altre non è un vero anarchico e, aggiungo, non è un anarchico integrale, poichè, sebbene nemico della Autorità morale, egli resta partigiano dell’Autorità politica ed economica.

    È lo stesso e per il medesimo motivo, di colui che nega e combatte la Proprietà, ma ammette e sostiene la legittimità e la bontà dello Stato e della Religione.

    È ancora lo stesso caso di colui che nega e combatte lo Stato, ma ammette e sostiene la Religione e la Proprietà. L’ Anarchico integrale condanna con la medesima convinzione e attacca con eguale ardore tutte le forme e le manifestazioni dell’Autorità, e si eleva con eguale vigore contro tutte le imposizioni che esse comportano.

    Dunque, in fatto come in diritto, l’Anarchismo è antireligioso, anticapitalista ed antistatale. Esso non risparmia, i suoi colpi, nè allo Stato, nè alla Proprietà, nè alla Religione ; ma vuole sopprimerli tutti e tre.

    Seconda conseguenza — Gli Anarchici non accordano alcuna efficacia ad un semplice cambiamento tra il personale che esercita l’Autorità. Essi considerano i governanti e i possidenti, i preti e i moralisti, uomini come gli altri, i quali, non sono per natura nè peggiori nè migliori dei comuni mortali e che, se essi imprigionano, uccidono, se vivono del lavoro altrui, se menticono, se insegnano una morale falsa e convenzionale, è perchè sono funzionalmente nella necessità di opprimere, sfruttare, mentire.

    Nella tragedia che si svolge, è la parte del Governo, qualunque esso sia, quella di opprimere, di fare la guerra, d’ imporle le imposte, di colpire quelli che urtano la legge e dì massacrare quelli che insorgono ; è il compito del capitalista, qualunque esso sia, quello di sfruttare il lavoro e di vivere da parassita ; è il compito del prete e del professore di morale, chiunque essi siano, di soffocare il pensiero, oscurare la coscienza e d’ incatenare la volontà.

    Perciò noi combattiamo tutti i ciarlatani, qualunque essi siano, dei partiti politici, nessuno escluso, che tendono i loro sforzi a persuadere le masse, di cui mendicano i suffragi, che tutto và male perchè essi non governano e che tutto andrebbe bene se essi governassero.

    Terza conseguenza — Risulta da ciò che precede che, sempre logici, noi siamo gli avversari dell’Autorità da esercitare pel medesimo titolo e nel medesimo grado che lo siamo dell’Autorità da seguire.

    Non volere obbedire, ma volere comandare, non significa essere anarchici, Rifiutarsi di lasciar sfruttare il proprio lavoro, ma consentire a sfruttare il lavoro altrui, non è essere anarchici. Il libertario si rifiuta di dare ordine nello stesso modo che si rifiuta di riceverne. Egli prova per la condizione di capo tanta repugnanza quanto per quella di subordinato. Non consente a sfruttare gli altri come non consente di essere sfruttato lui stesso. È ad eguale distanza dal padrone e dallo schiavo. Ma possiamo in pari tempo dichiarare che, a conti fatti, noi accordiamo a quelli che si rassegnano alla sottomissione le circostanze attenuanti le quali rifiutiamo formalmente a quelli che consentono a comandare polche i primi si trovano forzatamente nella necessità — è per essi, in certi casi, una questione di vita o di morte — di rinunciare alla rivolta, mentre che nessuno è nell’obbligo di ordinare, di esercitare funzioni di capo o di padrone.

    Quì emergono le opposizioni profonde, le distanze irriducibili che separano i gruppi anarchici da tutti i partiti politici che si dicono rivoluzionari o passano per tali. Poichè, dal primo all’ultimo, dal più bianco al più rosso, tutti i partiti politici non cercano che di scacciare dal Potere il partito che lo detiene per impadronirsene essi e diventare padroni a loro volta. Tutti sono partigiani dell’Autorità... alla condizione ch’essi stessi la detengano.

    Quarta conseguenza — Noi non vogliamo solamente abolire tutte le forme dell’Autorità, ma vogliamo ancora distruggerle tutte simultaneamente e proclamiamo che la distruzione totale e simultanea. è Indispensabile.

    Perchè ?

    Perchè tutte le forme dell’Autorità si collegano ; esse sono indissolubilmente legate le une alle altre. Esse sono complici e solidali. Lasciandone sussistere una sola significa favorire la resurrezione di tutte. Sventura alle generazioni, che non avranno il coraggio di andare fino alla totale estirpazione del germe viscido, del focolare d’ infezione I Esse vedranno prontamente riapparire le germinazione. Inoffensivi in principio, per non allarmare, impercettibili e quasi senza forza i germi si svilupperanno, si fortificheranno e allorche il male, sarà perfidamente e nell’ombra ingrandito, apparirà in piena luce, occorrerà ricominciar la lotta per sotterrarlo definitivamente.

    No l no ! non mezze misure, niente concessioni. Tutto o niente.

    La guerra è dichiarata tra i due principi che si disputano l’ impero del mondo : Autorità o Libertà. Il democraticismo sogna una conciliazione ; I’ esperienza ha dimostrato la stolta assurdità d’ una associazione tra questi due principii che si escludono.

    Bisogna scegliere. Soli, gli Anarchici si pronunciano in favore della Libertà. Essi sono contro il mondo intero.

    Non importa ! Vinceranno.

    Sébastien Faure

    Leggete, diffondete, abbonatevi ai nostri settimanali :
    Umanità Nova, Via della Consulta, 67 - Roma
    Il Libertario, Piazza G. Grandi, 4 - Milano

    alla nostra rivista mensile :
    Volontà
    Casella Postale, 348 - Napoli


    sources :

    Plusieurs couleurs de papier disponibles.




    [La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; grève : grève générale  ; grève  ; lutte des classes  ; réformisme  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    CNT Confédération Nationale du Travail AIT

    Section française de l’Association Internationale des Travailleurs

    La Grève et ses conséquences

    Aux ouvriers intellectuels et manuels

    Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui

    le germe de la trahison permanente.

    D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.

    Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.

    Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.

    Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?

    Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :

    la grève générale…

    … qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.

    Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.

    Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :

    L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

    La CNT

    Imprimerie Nouvelle de Marseille


    sources :
     


    [Aux « pue la sueur »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux « pue la sueur »]. — Paris : CNT_ (France), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 50 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1947-....), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    AIT — Confédération nationale du travail — AIT
    […]

    Aux “pue la sueur” (1)

    […]

    D’une part :
    La CGT, la CFTC, FO, la CGC, la CGSI,

    D’autre part :
    La Confédération nationale du travail […]

    […]

    […]

    La Confédération nationale du travail
    […]

    Augmentation massive du salaire des travailleurs de base : 25.000 francs par mois — dégressive ensuite — rien au sommet de l’échelon hiérarchique

    […]

    Syndicalistes révolutionnaires, contre tous les bellicistes, tous les exploiteurs, pour une société […] à la CNT.

    Lisez et diffusez son organe officiel “Le Combat syndicaliste”.

    La CNT

    […]


    sources :

    vers 1951-1957 ?



    [Plus de guerres ! Les chefs d’Etat déclarent les guerres. Mais ce sont les Peuples qui doivent se battre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plus de guerres ! Les chefs d’Etat déclarent les guerres. Mais ce sont les Peuples qui doivent se battre]. — Auberville : CNRGO (Comité national de résistance à la guerre et à l’oppression : 1951-1961), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 65 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bauchet, Émile (1889-1973)
    • Presse citée  : Voie de la paix (1951-1973), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Plus de guerres !

    Les chefs d’État déclarent les guerres.

    Mais ce sont les peuples qui doivent se battre.

    Or les peuples ne veulent plus se laisser envoyer à la mort pour les intérêts des spéculateurs qui dirigent l’opinion publique et tirent profit des angoisses et des deuils.

    Les efforts (hypocrites ou sincères) des gouvernements sont incapables d’empêcher les guerres.

    C’est aux peuples eux-mêmes qu’il appartient d’intervenir et d’imposer la paix au monde.

    Il s’agit d’œuvrer pour mettre enfin, solennellement, la guerre hors la loi par l’inscription dans la Charte de l’ONU et dans la législation de chaque pays, d’une clause interdisant tout recours à la mobilisation et à la guerre.

    Et tant que ce principe ne sera pas devenu la loi des nations Unies, il faut contester à chaque État le droit de décider de la mobilisation générale ou partielle et de recourir à la guerre, sans consultation préalable du peuple au moyen d’un referendum placé sous le contrôle des organisations pacifistes.

    Tous les hommes et toutes les femmes peuvent participer à cette action : par voie de presse, par tracts et affiches, par motions votées au cours de réunions, meetings, manifestations, par lettres ouvertes ou privées adressées aux représentants du pays, par pétitions, délégations et participations actives au cours des campagnes électorales, la volonté des futures victimes de la guerre doit s’exprimer, nette, catégorique, impérative.

    Aux élites d’entraîner le peuple. :
    Pour le libérer de l’angoisse mortelle de la guerre !
    Pour lui rendre la maîtrise de ses destinées !
    Pour lui permettre de construire une paix définitive !
    Pour supprimer les budgets de guerre, source de misère !
    Pour sauver la liberté et faire triompher la justice !

    Que tous ceux qui sont d’accord pour que s’organise rapidement (en pleine indépendance et sans aucune adhésion aux grands blocs qui s’affrontent) une vigoureuse campagne dans tous le pays sur la seule base sus-indiquée se hâtent de répondre : présents !

    Le Comité nationale de résistance à la guerre et à l’oppression.

    Lecteurs, si vous approuvez notre effort, aidez-nous de vos dons.
    Nous ne sommes, hélas, riches que ne volonté et de confiance en la raison des hommes…

    Rejoignez le CNRGO. Siège sociale à Auberville-sur-Mer (Calvados) - Adhésion 500 francs par an ou abonnez-vous à son organe La Voie de la paix (abonnement annuel 300 fr.)

    Tous envois de fonds à Émile Bauchet, Auberville-sur-Mer (Calvados) - CCP Rouen : 1277-90


    sources :

    Comité national de résistance à la guerre et à l’oppression (CNRGO).




    [Vous êtes priés d’assister au convoi funéraire de : la liberté et la paix…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vous êtes priés d’assister au convoi funéraire de : la liberté et la paix…]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : IRG_Section française (Internationale des résistants à la guerre) : Jeunes libertaires ; [et al.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 27 × 21 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : liberté  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; guerres : Algérie : 1954-1962 *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (détournement d’un avis mortuaire) avec cadre noir ]

    texte :

    M

    Vous êtes priés d’assister au convoi funéraire de :

    La Liberté et la Paix…

    Décédées sur les champs de bataille d’Afrique du Nord, sous les auspices du fanatisme, de la dictature, dur racisme et de la misère.

    De la part :

    Du Capitalisme International et Privé,
    De leurs valets gouvernementaux, fossoyeurs à tout faire,
    De Messieurs Borgeaud, Blachette, Saiah, Tamzali et Consorts, les véritables maitres,
    Du Militarisme tout puissant,
    Des parlementaires, qui voici six mois briguaient les suffrages en promettant ce qu’aujourd’hui ils assassinent ou permettent d’assassiner par leur vote ou leur abstention,
    Et de tous les Suiveurs, Gogos, Béni-oui-oui, anciens et futurs PCDT.

    Ni fleurs ni couronne

    Vous qui recevez ce faire-part, songez qu’il peut être demain celui d’un des êtres qui vous sont chers.
    Ne laissez pas mourir des hommes pour des ambitions et pour des dividendes.
    Ne laissez pas ruiner le pays dans une lutte dont seuls profiteront quelques gros magnats.
    Aidez-nous à lutter pour la paix immédiate en Algérie.

    Centre Mondialiste,
    Comité de Défense Sociale et d’Entraide,
    Fédération Anarchiste,
    Internationale des Résistants à la Guerre (Section Française)
    Jeunes Libertaires,
    Et Groupes Pacifistes, Syndicalistes et Anarchistes.


    sources :
     


    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag]. — Paris : Mystag, [ca ]. — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus  : noir , orange , brun , vert , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ titre (nom de l’artiste : Mystag) ; dessins : extraits de spectacle d’illusionnisme ]

    texte :

    Mystag


    sources :

    lithographie ou sérigraphie ?



    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag] / Harfort. — Paris : Mystag, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus  : rouge , noir , vert , jaune , texte en défonce , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 118 × 78 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte : titre ; image : extraits d’un spectacle d’illusionnisme ]

    texte :

    Mystag

    Harfort [signature]

    imp. Harfort — Paris


    sources :
     


    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag] / Harfort. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 160 × 120 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ titre dessiné ; dessin : graphique vertical mi-fantôme avec chaîne mi-visage ]

    texte :

    Harfort [signature]

    Mystag

    Impr. Harfort. 38, Fg du Temple. Paris


    sources :
     


    [Travailleur ! Qu’importe ton lieu de travail ou celui de ta naissance...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Travailleur ! Qu’importe ton lieu de travail ou celui de ta naissance...]. — Paris : CNT_ (France), [ca ] (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : anarchosyndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (figure allégorique : forgeron avec usine, village et épis de blé) ]

    texte :

    AIT Confédération nationale du travail AIT

    Travailleur !

    Qu’importe ton lieu de travail ou celui de ta naissance…

    Un lieu commun doit t’unir aux autres travailleurs…

    …le syndicat

    Symbole de bien-être, celui-ci reste le véritable noyau d’une société sans classes ni privilèges.

    Fidèle aux principes fédéralistes, toute forme de hiérarchie lui est incompatible.

    Essentiellement révolutionnaire, il a pour mission :

    1. La formation morale et sociale de tous les travailleurs appelés, demain, à gérer eux-mêmes leurs propres affaires.

    2. L’instauration de l’égalité économique et sociale.

    3. L’épanouissement de la fraternité et de la solidarité entre les peuples, par dessus les barrières linguistiques ou politiques qui peuvent les séparer.

    Travailleur ! Viens soutenir la CNT dans cette œuvre de justice et de liberté.

    Union locale de [ cadre vide ]


    Lisez et diffusez Le Combat syndicaliste ; 39, rue de la Tour d’Auvergne - Paris (IX)

    Imprimerie des Gondoles - 4 et 6 rue Chevreul - Choisy-le-Roy (Seine)


    sources :