deux

 

 
 

Affichage par année

2153 affiches :

 





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    [Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Moins de paroles pour la défense de l’Espagne ouvrière, du blé et des armes]. — Paris : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; [170 ?] × [128 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : action directe  ; autogestion  ; fascisme et antifascisme  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    SIA — Solidarité internationale antifasciste — SIA

    MOINS DE PAROLES pour la défense de l’Espagne ouvrière du Blé et des Armes

    Peuple de France,
    S’il est vrai qu’à l’heure du danger tu sais avoir de l’initiative, de l’énergie et te tirer des situations les plus compromises, c’est le moment de le montrer.

    Tu as été insouciant envers le peuple d’Espagne. Tu lui as fait l’aumône de quelques pistolets, d’un peu de lait condensé, alors qu’il avait besoin d’armes et de vivres en abondance. Tu es donc cause, en partie, de ses morts, responsable de ses souffrances, et sa défaite te serait imputable.

    Tu pouvais sauver l’Espagne ouvrière en quelques semaines, et voilà près de deux années qu’elle réclame en vain ton aide.

    Que vas-tu faire, enfin ?

    Entendons leurs appels déchirants

    Peuple de France,
    Franco, soutenu par les fascistes du monde entier, tente un assaut suprême. Nos camarades antifascistes espagnols sont obligés de céder devant le matériel de mort mis en action contre eux.

    Malgré cela, ils ne désespèrent pas. Mais leurs appels au secours se font plus déchirants.

    Ne les entends-tu point ?

    Ils te disent que leurs enfants et leurs femmes meurent de faim, alors qu’en France des silos regorgent d’un blé que les minotiers brûleront sans doute un jour.

    Ils te disent qu’ils sont démunis d’avions, d armes et de munitions, alors que tu t’apprêtes à faire des heures supplémentaires en vue d’intensifier un armement qui ne leur serait pas destiné.

    Ils te disent qu’ils sont à bout, que les forces humaines ont des limites et qu’ils vont périr sans vaincre, par ta faute.

    Le permettras-tu ?

    Sauvons leur liberté et la nôtre

    Peuple de France,
    Ce sont les travailleurs des champs qui devraient être maîtres de disposer du blé stocké, les ouvriers des arsenaux qui devraient pouvoir indiquer la destination des armes qu’ils fabriquent. C’est la CGT qui devrait comprendre, enfin, que l’action directe reste l’ultime argument des prolétaires.

    Nos gouvernants s’inclineraient devant une volonté aussi nettement exprimée. Ils ouvriraient la frontière franco-espagnole, et les cheminots et douaniers syndiqués feraient le reste.

    Ton avenir, peuple de France, se joue sur de nombreux points du globe. c’est sur l’Espagne, toutefois, que tu dois porter ton attention. elle attend son salut de ton action directe. n’hésite plus, jette-toi hardiment dans la mêlée. il y va du sort du prolétariat espagnol, de ta liberté et du maintien de la paix.

    […]


    sources :

    Affiche (quadruple colombier) annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 594 (43e année, 4e série, jeudi 24 mars 1938), dans la rubrique « SIA ».

    Affiche publiée en mars 1938 à 12 000 exemplaires. Suivie de l’affiche « Des hommes vont périr, les meilleurs et les plus vaillants » (15.000 ex.).










    [Congreso sindical nacional]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Congreso sindical nacional]. — Santiago de Chile Santiago du Chili : Comité de recuperación sindical (1958-....), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 55 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : Chili
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : mouvement ouvrier
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (deux ouvriers une main levée, une autre serrée à celle du voisin) ]

    texte :

    Congreso sindical nacional

    21 y 22 de noviembre

    ¡Trabajadores de Chile !

    Comité de recuperación sindical

    Uníos en el Comité de recuperación sindical para crear una autentica organización capaz de luchar por vuestras justas reinvindicaciones, al margen de partidos políticos, gobierno, patrones y cualquier otra ingerencia que amenace la libertad sindical, aso provenga de aquellos, de los totalitarios o de los imperialistas


    sources :

    1959 si samedi 21 et dimanche 22 novembre.



    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag] / Harfort. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 160 × 120 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ titre dessiné ; dessin : graphique vertical mi-fantôme avec chaîne mi-visage ]

    texte :

    Harfort [signature]

    Mystag

    Impr. Harfort. 38, Fg du Temple. Paris


    sources :
     



    [Mystag contre Scarha-Bey]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag contre Scarha-Bey]. — Paris : Mystag, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , bleu , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Vendredi 9 novembre — Salle des Sociétés savantes — Ouverture des portes, 20 h 30, rideau à 21 h

    […]

    Illusionnisme contre fakirisme

    une vedette de l’illusion

    Mystag

    contre

    le président du Comité mondial des fakirs

    Scarha-Bey

    [texte]

    Réalisation contradictoire de 50 expériences

    Insensibilité ; [ ?? ] ; auto-catalepsie [?] ; perforations ; fascination sur les animaux ; hypnotisme-magnétisme-suggestion ; martyr de Saint-Sébastien […] ; cible humaine ; maîtrise de la matière ; lévitation

    […]


    sources :

    Date : 1979, 1973 ou 1962.



    [Asilo ai perseguitati spagnoli, esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Asilo ai perseguitati spagnoli, esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?]. — Trieste : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Federazione anarcica giuliana, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : exil et exilés  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Espagne : histoire : 1939-1975  ; France : histoire : 1945-1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Federazione Anarchica Italiana

    Asilo ai perseguitati spagnoli

    Una minaccia grave incimbe sugli uomini liberi.

    L’intensa liberticida e forcaiola tra De Gaulle e Franco chiude la via di scampo, già precaria, che era rimasta ancore ai difensori più strenui della libertà del popolo spagnolo.

    Bisogna che vigili, contro questa minaccia, il senso internazionale di solidarietà. Bisogna far si che, specialmente in Italia, resti aperta la porta ai profughi spagnoli.

    Il popolo italiano, non dimentico delle sofferenze e delle oppressioni patite sotto la dittatura, dimostrerà ancora una volta che non vi possono essere compromessi od accomodamenti tra l’antifascismo e le forze dell’illibertà.

    Ogni discriminazione o ’distingo’, nell’ambito dei movimenti antifasciti, non può che indebolire la linea di resistenza contro le insidie del nemico comune, palese o nascoto.

    Lavoratori, studenti, intellettuali antifascisti !

    È già troppo che tra i criminali di Francia, Germania e Spagna spunti la minaccia di un nuovo asse militarista europeo, ma che l’Italia stenda l amano a questi signori, assetati di tirannide, è il colmo.

    Esperti militari italiani e spagnoli si cambiano visite, perché ?

    Bisogna vigilare ed operare con ogni energia, affinché il diritto d’asilo per i rifugiati spagnoli rimanga e si estenda ancor più, ad onore dei popoli democratici di Francia, d’Italia e di tutto il mondo.

    Bisognia prepararsi quindi allo spirito di resistenza e lotta contro i politicanti ed i militaristi cospiranti ai danni della vita dei perseguitati politici spagnoli, che è anche vita nostra.

    A cura della Federazione Anarchica Giuliana - CP 1507 Trieste (4)

    Trieste, febbraio 1963

    Tipographia Graphis - TS


    sources :
     



    [Franco assassine !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Franco assassine !] / Paul Jouve. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : le Monde libertaire, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : mort  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Delgado Martínez, Joaquín (1934-1963)  ; Granado Gata, Francisco (1935-1963)
    • Presse citée  : Monde libertaire (1954-…), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (Une de journal) ; dessin (garrotté) ]

    texte :

    Le Monde libertaire

    Organe de la Fédération anarchiste — N° 91 - Septembre 1963 - 1 F - Algérie : 1,15 F

    Franco assassine !

    Deux jeunes anarchistes espagnols viennent d’être exécutés malgré leur innocence, affirmée par le Mouvement Libertaire Espagnol.

    Aujourd’hui, trois jeunes français risquent un sort semblable.

    Laisserons-nous encore longtemps assassiner ceux qui luttent contre le fascisme ?

    Les Démocraties permettront-elles au franquisme d’étouffer le droit et la liberté d’un peuple ?

    Travailleurs, il y a de votre honneur d’hommes libres ! Protestez avec nous, manifestez votre indignation, aidez le peuple espagnol dans sa lutte pour la liberté.

    La Fédération anarchiste

    L’Assiette au beurre (dessin de Jouve)


    sources :

    « Une » du Monde libertaire n° 91 (septembre 1963). Dessin de Paul Jouve tiré de L’Assiette au Beurre : un garrotté. Collée, comme affiche, à Saint-Étienne, Saint-Chamond et alentours, en octobre 1963.



    image indisponible

    [1° maggio]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1° maggio]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 68 × 47 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ dessins avec textes ]

    texte :

    [à saisir]


    sources :
     



    [Galleria internazionale : Prima Internazionale, 1864-1964. No alla guerra. Parlera Hem Day Collettiva dei pittori]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Galleria internazionale : Prima Internazionale, 1864-1964. No alla guerra. Parlera Hem Day Collettiva dei pittori]. — Venezia Venise : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; art : chanson  ; art : musique  ; art : peinture  ; guerre (généralités)  ; Internationales  ; marxisme  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Association internationale des travailleurs  ; Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Baroni, Franco  ; Day_, Hem_ (1902-1969)  ; Drogoz, Philippe  ; Ronchini, Luisa
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; galas et actions de soutien  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ main qui tient un drapeau rouge avec l’inscription « nè servi, nè padroni » et texte ]

    texte :

    Galleria internazionale

    San Polo, Rio terra dei Nomboli 25074 - Tel 700707 - Venezia

    1864-1964 : Marx, Bakunin, Cafiero

    [ dessin : drapeau rouge « Ne servi ne padroni »] Da una xilographia del "Le Réveillé" - 1870

    28 settembre 1864

    St. Martin’s Hall, Inghilterra : nasceva la Prima internazionale

    Marx, Bakunin, Engels, Cafiero… per citare qualche nome. Furono riaffermati i principi della uguaglianza della pace, della cooperazione, della fratellanza che univano i proletari di tutto il mondo : operai di tutto unitevi ! venne proclamato.

    Importanti concetti venivano stabiliti, decisivi per la evoluzione della classe operai mondiale la cui emancipazione sociale, veniva dichiarato è inseparabile dalla sua emancipazioni politica.

    Cento anni di lotte da allora per pervenire al possesso di fondamenti diritti e sociali di cui ormai si ha coscienza chiarissima.

    Ed è certamente una grossa occasione quella del centenario della Internazionale, per la continuazione di un discorso da noi già iniziato e portato avanti sempre con più forza in questi mesi di attività densi di lavoro, iniziative, incontri e… scontri.

    Costituisce inoltre l’occasione per procedere all’importante verifica dell’influenza che l’evento storicio ha determinato.

    L’ampliamento del significato della mostra alla protesta contro la guerra non è arbitrario dato che il pacifismo costituisce elemento indubbio dell’internazionalismo.

    I pittori : hanno riposto anche in questa occasione il che dimostra che sono attenti e impegnati in un lavoro che non è solo e limitatamente artistico pur non prescindendo da esso. Ci pare petanto errato generalizzare e riteniamo fenomeno isolato e circoscritto quello del decadentismo neocapitalistico espresso in più ambienti ufficiali.

    La sera della inaugurazione avremo fra noi per una breve conferenza il famoso internazionalista e pacifista Hem Day, Luisa Ronchini e Philippe Drogoz canteranno canzoni popolari contro la guerra.

    Galleria Internazionale

    No ! Alla guerra !

    Parlerà : Hem Day

    Collettiva dei pittori : Basaglia, Boscolo, Bussotti, Eulisse, Fullin, Gianquinto, Guadagnino, Pagnacco, Renzini, Sartorelli, Scarpa, Zancanero

    Ore 21, mardeti 8 settembre 1964

    Inaugurazione della mostra - Conferenza di Hem Day - Luisa Ronchini e Philippe Drogoz canteranno canzoni popolari italiane e francesi contro la guerra - Alla chitara Franco Barini

    Tip. Veneto - Venezia - [tel.] 31.658

    — [Esente da bollo à sensi degli Arti. 14 a 15 D.P. 342 del 24.6.54]


    sources :
     



    [Qu’il aille au diable ! Et qu’avec lui disparaisse pour toujours son abominable régime Nous n’aurons de cesse... que la dictature soit répudiée en Espagne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Qu’il aille au diable ! Et qu’avec lui disparaisse pour toujours son abominable régime Nous n’aurons de cesse... que la dictature soit répudiée en Espagne]. — [S.l.] : Comité pour l’Espagne libre, (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 160 × 115 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Bontemps, Charles-Auguste (1893-1981)  ; Bourdet, Claude (1909-1996)  ; Breton, André (1896-1966)  ; Cotereau-Viala, Jean (1898-1979)  ; Forestier, Denis (1911-1978)  ; Galtier-Boissière, Jean (1891-1966)  ; Joyeux, Maurice (1910-1991)  ; Lebesque, Morvan (1911-1970)  ; Lecoin, Louis (1888-1971)  ; Montaron, Georges (1921-1997)  ; Torrès, Henry (1891-1966)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (très long) ; photo : Hitler et Franco saluent des soldats allemands ]

    texte :

    Qu’il aille au diable !

    Et qu’avec lui disparaisse pour toujours son abominable régime, chancre de l’Europe

    Trente années de crimes accompagnant les pas de Franco, plus de trois cents mois de forfaits perpétrés dans son sillage, c’est assez, c’est trop, cela ne peut durer. Il faut accourir au secours d’une population écrasée de malheurs par un potentat papelard, fasciste de surcroît et hitlérien.

    Que Franco subisse le sort de Mussolini ou celui des condamnés à mort de Nuremberg, qu’il se retire dans une lointaine et obscure retraite, peu nous chaut, pourvu que les Espagnols débarrassés du poids de son odieuse présence retrouvent au plus tôt le goût et les possibilités de vivre.

    Franco le protégé et le complice d’Hitler aurait d’ailleurs intérêt à se faire oublier

    Hitler créa Franco en 1936-1939

    Voyez-le paradant en compagnie de l’autre monstre en gare d’Hendaye à la fin de 1940.

    [photo d’Hitler et Franco saluant des soldats allemands à Hendaye]

    Honteuse collusion, héritage sanglant qui ne lui donnent pas le droit de martyriser les antifascistes supportant mal son joug accablant

    Franco prolonge Hitler en 1964

    Une entente entre nations a toujours été souhaitable, mais pas entre deux misérables gredins et scellée dans le sang des hommes. Celle qui s’amorce présentement entre la France et l’Allemagne remporte, au contraire, notre adhésion et nous en saluons l’aurore, tout en regrettant qu’elle ne se fit pas au début du siècle, alors qu’elle nous eût valu une ère de paix éminemment profitable aux individus comme aux peuples.

    Franco ayant bouclé ses malles et quitté le pays à jamais ; la liberté ayant reconquis ses droits dans la péninsule ibérique enfin purifiée ; la presse, les syndicats, les diverses organisations, la pensée ayant retrouvé leur expression première ; les prisons ayant largement ouvert leurs portes et les exilés étant de retour dans leur patrie d’origine, un très long cauchemar aura cessé et la paix mondiale y trouvera son compte.

    Nous n’aurons de cesse que ce soit vrai ! Que la dictature soit répudiée en Espagne !

    Le Comité pour l’Espagne libre et tous ses membres : Colette Audry, Vincent Auriol, Claude Autant-Lara, Robert Barrat, Ch.-Aug. Bontemps, Claude Bourdet, André Breton, Jean Cassou, Jean Cotereau, Denis Forestier, Jean Galtier-Boissière, Maurice Joyeux, Alfred Kastler, Henri Laugier, Morvan Lebesque, Louis Martin-Chauffier, Georges Montaron, Jean Paulhan, André Philip, Emmanuel Roblès, Laurent Schwartz, Manès Sperber, le bâtonnier Thorp, Henry Torres, Robert Treno.

    S’adresser, pour le Comité, à Louis Lecoin, 20, rue Alibert, Paris 10e

    Idealia, 5, rue F.-Buisson, Clichy - PER. 56-09


    sources :

    L’affiche en image, imprimé au dos d’une autre (« Espagne aujourd’hui ; Qu’il aille au diable ! », 43 × 28 cm), est peut-être un essai à la mise en page légèrement différente ; il existe des exemplaires en 2 couleurs. Voir : Espagne 1936-1975 : les affiches des combattant-e-s de la liberté : tome 2. Éditions libertaires, 2007. p. 150.

    Il existe une 3e version de l’affiche, avec un texte encore légèrement différent : voir plus bas.


    1952
    Affiche liée





    [Pour une Espagne libre à l’échelle démocratique et humaine. Grande réunion d’information]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour une Espagne libre à l’échelle démocratique et humaine. Grande réunion d’information]. — Limoges : Comité pour l’Espagne libre, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 75 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Bontemps, Charles-Auguste (1893-1981)  ; Dechezelles, Yves (1912-2007)  ; Forestier, Denis (1911-1978)  ; LLopis Ferrandis, Rodolfo  ; Montseny Mañé, Federica (1905-1994)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte annonçant une réunion le vendredi 26 mars 1965 à Limoges, sous la présidence de Michel Bouchareissas, Syndicat national des instituteurs ]

    texte :

    Pour une Espagne libre à l’échelle démocratique et humaine

    • Pour manifester notre solidarité au peuple espagnol en lutte pour ses libertés ;
    • Pour que s’ouvrent les portes des prison espagnoles afin que les nombreux emprisonnés politiques et sociaux recouvrent leur liberté dont certains sont privés depuis près de trente ans ;
    • Pour que les centaines de milliers de proscrits retrouvent leur pays et leur famille ;
    • Pour qu’enfin le totalitarisme franquiste cède définitivement devant les exigences de la liberté.

    Le comité départemental pour l’Espagne libre vous appelle à assister nombreux à la

    Grande réunion d’information

    qui aura lieu à Limoges, le vendredi 26 mars 1965, à 20 h 45, salle du cinéma « Le Paris », sous la présidence de Michel Bouchareissas, secrétaire départemental du Syndicat national des instituteurs

    Avec la participation de Ch.-Aug. Bontemps, Me Yves Dechezelle, Denis Forestier, Rodolphe Llopis, Federica Montseny

    Le Comité départemental pour l’Espagne libre :
    Marcel Boissou, Michel Bouchareissas, André Buisson, Anne Bur, Dr Henri Chadourne, Jean Chenard, Michel Coignac, Albert Courty, Me Gaston Charlet, Me Michel Ducourtieux, Gilbert Duroudier, André Ferré, Georges Freseau, Mme Fernande Gœtchel, Serge Jofre, Henri Lafarge, Jean Laurat, Dr J.-P. Lenoir, Adrien Mazière, René Nicot, Robert Normand, Roger Penot, Adrien Perrissaguet, Auguste Pialloux, Georges Pons.

    Entré libre et gratuite

    Les Presses Rapides - Limoges


    sources :
     








    [Primo maggio libertario : una rivoluzione libertaria, nelle coscienze e negli strumenti di vita, per l’umanità]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Primo maggio libertario : una rivoluzione libertaria, nelle coscienze e negli strumenti di vita, per l’umanità]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, (GATE (Roma)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  : Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Umanità Nova

    29 aprile 1967

    FAI — Federazione Anarchica Italiana — FAI

    Primo maggio libertario

    Il Primo Maggio è ormai più celebrazione della Chiesa e dei governi che giorno di rivendicazioni sociali dei lavoratori, come i cinque anarchici precursori impiccati a Chicago nel 1887 avevano voluto con il loro supremo sacrificio.

    I partiti ed i sindacati esaltano le programmazioni governative di conservazione del sistema capitalistico invece di affrontare decisamente, con armi moderne di lotti, la rivoluzione tecnologica che sta trasformando la società, senza Marx e contro l’uomo, addossandone il prezzo ai soli lavoratori che duramente pagano con la disoccupazione.

    La pretesa « rivoluzione » giovannea, continuata de Paolo VI, ci vorrebbe presentare una Chiesa ansiosa di rinnovamento della società, ma in realtà la Chiesa è ferma nel voler perpetuare il suo potere sulle coscienze, pur la sciando invulnerato il potere dell’uomo su altri uomini.

    La rivoluzione socialista, da un lato tende ad inserirsi sempre più nell’economia capitalistica e seguirne le leggi, annullando ogni aspirazione ad una vera società socialista e libera e, dall’altro, ricrea il culto della personalità ed il mito dello Stato-guida totalitario e dello Stato-padrone.

    Tutto, invece, dovrebbe portare portare ad una rivoluzione libertaria che ponga il progresso tecnico e scientifico al servizio dell’uomo, la produzione al servizio del consumatore e non della speculazione e dello sfruttamento : al servizio di tutti, infine, con la libertà come cardine di una società che associ i propri sforzi per soddisfare i bisogni e l’espansione culturale della collettività, partendo dal singole, nella pace.

    Questo vogliono gli anarchici con la loro lotta di sempre, nel ricordo dei loro martiri :

    Una rivoluzione libertaria, nelle coscienze e negli strumenti di vita, per l’umanità

    Supplemento al n° 16 di « Umanità Nova » del 29 aprile 1967 - Giornale murale sul Registro Stampa al n. 4891, Tribunale di Roma, 31-10-1955 — Stabilimento tipografico GATE, Roma


    sources :
     





    [Les anarchistes ou la Bande à Bonnot]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes ou la Bande à Bonnot]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 154 × 116 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bonnot, Jules (1876-1912)  ; Brel, Jacques (1929-1978)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    une du Petit journal (supplément illustré du dimanche 5 mai 1912) avec dessin (scène d’attaque de banque : « À Chantilly, l’attaque de la succursale de la Société Générale »)

    texte :

    Les anarchistes ou

    La Bande à Bonnot

    Intermondia films
    Jean-Paul Guibert
    présente

    Jacques Brel
    Bruno Cremer
    Annie Girardot
    Jean-Pierre Kalfon

    dans
    Les anarchistes ou
    La Bande à Bonnot

    un film de
    Philippe Fourastié

    Dialogues de Marcel Jullian

    scénario original et adaptation
    Jean-Pierre Beaurenaut • Pierre Fabre
    Philippe Fourastié • Rémo Forlano

    avec
    Armand Mestral
    Francis Dyrek • Dominique Maurin
    Michel Vitold • Anne Wiazemsky

    Musique de
    François Rauver et Jacques Brel
    édition [… …]

    Co-production franco-italienne
    Intermedia Films Jean-Paul Guibert (Paris)
    Kinesis Films • Mefa Film (Rome)

    Interdit aux moins de 18 ans
    Eastmancolor

    [impr. … ]

    [graphiste …]


    sources :

    Affiche de cinéma. Titres alternatifs : La bande à Bonnot (titre français simplifié, le plus fréquemment employé) / Bonnot’s Gang (titre international) / Anarkisterna (Suède) / De anarchisten of de bende van Bonnet (Pays-Bas) / La banda Bonnot (Italie) / Os Gangsters de Bonnot (Brésil)



    [Non votare, ma autogoverno]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non votare, ma autogoverno]. — Roma Rome : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 50 × 35 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte (journal mural) ]

    texte :

    4 maggio 1968 Umanità Nova

    Federazione Anarchica Italiana

    Non votare

    Ma autogoverno

    Cittadini

    Ancora una volta i partiti chiedono voti in nome della sovranità popolare. Gli anarchici a più riprese affermato la loro posizione astensionista : ancora una volta non voteranno.

    I candidati alla promissa legislatura non sono nè migliori nè peggiori dei loro predecessori. Non si tratta, quindi, degli uomini, ma delle istuzioni che non sono valide, del sistema che è marcio, dello Stato che divora le coscienze e vegeta in atti che si ispirano all’esperienza fascista, alle leggi del regime non defunto, malgrado il fallimento, per volontà di popolo, dei tentati colpi di Stato Tambroni e SIFAR, preparati sotto l’ampio mantello delle irresponsabilità parlamentari.

    Cittadini, lavoratori

    Lo Stato ci spoglia dei nostri averi e non dà conto del contributo che noi gli versamio : ci spoglia della sovranità popolare restringendola a potere direzionale di pochi, della libertà, soffocando le iniziative spontanee dell’individuo ed annullando la personalità umana nelle sue più genuine espressioni.

    Il voto non porta rimedio ai nostri mali. Il sistema rappresentativo, compresso nel frantoio dello Stato, si trasforma in strumento di potere.

    Cittadini

    Le avanguardie giovanili hanno compresso che una esigenza libertaria pervade il mondo contemporaneo, dall’occidente all’oriente, e non perdonano le acquiescenze al potere costituito, le concessioni al sistema autoritario, i paternalismi che intendono deviare dalla strada intrapresa. Esse respingono un gerarchismo anacronistico, schemi, leggi e ordinamenti di un mondo ormai superato ; esse danno un senso libertario a metodi di autogoverno, antiautoritari, con cui costruire, su proposte e progetti deddati da indirizzi costanti di libertà, di autodeterminazione, di sviluppo sociale, una prassi nuova, che conferisca alle assemblee compiti ieri riservati al corpo scelto direzionale, in funzione di autonomia e di contropotere. Gli universitari hanno ottenuto molto di più col metodo dell’azione diretta di quanto potranno attenere dalla consultazione elettorale.

    Col non votare e operando l’avvio ad una rivoluzione liberatrice, gli anarchici vogliono anticipare i fattori di progresso che essa contiene, rivendicare la libertà come mezzo e come fine, lottare contro privilegi e monopoli, assicurare l’emancipazione dei lavoratori ad opera dei lavoratori stessi.

    La Federazione Anarchica Italiana

    [Supplemento al n. … di] « Umanità Nova » del 4 maggio 1968 — Giornale murale Iscritto sul Registro Stampa al n. 4891, Tribunale di Roma, 31-10-1955 — Stabilimento tipografico GATE ; Roma


    sources :
     

    1968
    Affiche liée


    [Primo maggio]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Primo maggio]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia), [ ?] (Carven, tip. (Venezia)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 67 × 47 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armée  ; délégation de pouvoir (élections)  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; patriotisme  ; Premier Mai  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1882-1911  ; Italie : histoire : 1912-1920  ; Italie : histoire : 1921-1939  ; Italie : histoire : 1940-1945  ; Italie : histoire : 1945-1968
    • Noms cités (± liste positive)  : Bresci, Gaetano (1869-1901)  ; Lucetti, Gino (1900-1943)  ; Schirru, Michele (1899-1931)  ; Zamboni, Anteo (1911-1926)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image : 2 gravures et 4 photos de dirigeants (Mao Zedong, Mariano Rumor [?], Lyndon B. Johnson [?], Pie VI) ]

    texte :

    1 Maggio

    Operai le fabbriche sono vostre !

    Contro ogni oppressore, contro ogni padrone, contro ogni esercito, contro ogni burocrazia : questo è il nostro 1° Maggio.

    Non à la festa per sfilate di potenti eserciti come ormai accade a Mosca, e Pechino e in tutti gli altri paesi socialisti, perché gli eserciti sono sempre contro il popolo e festeggiare un giorno di lotta operaia e rivoluzionaria con l’esibizione della potenza delle armi atomiche significa tradire i valori della eroica guerriglia dei popoli e accettare la logica del terrore dei blocchi di potenze voluto dall’imperalismo del denaro.

    Svegliamoci : i partiti vogliono solo il nostro voto, i sindacati fanno gli interessi del padrone, i burocrati sono contro di noi, i dirigenti frenano le nostre lotte.

    Rifiutiamo il sistema della pseudo democrazia parlamentare, rifiutiamo ogni dirigenza e ogni tatticismo dei sindacati e dei partiti, ogni mitizzazione di uomini e di fatti, ma uniamoci per abbattere i vertici e arrivare alla gestione collettiva dal basso, alla uguaglianza assoluta e alla affermazione della dignità dell’uomo.

    Lavoratore ti ingannano !

    Oggi non è la festa del Cristo lavoratore !

    Oggi non è una festa patriottica con sfilate di eserciti !

    Oggi è invece l’anniversario del sacrificio di cinque lavoratori impicciati per avec proclamato, il 1° Maggio del 1886 a Chicago.

    Da oggi non lavoreremo che otto ore !

    Da allora il Primo Maggio sarebbe stato giorno di lotta degli sfruttati contro gli sfruttatori, secondo l’incitamento dei cinque lavoratori anarchici morti sul patibolo.

    Sono gli stessi sfruttati che nel ’98 a Milano, cadono sotto il piombo monarchico rivendicando il diritto al pane. Diritto che riaffermò due anni dopo a Monza Gaetano Bresci, giustiziando Umberto I° il « re buono ». Lotta che continua nel ’14 nella Settimana Rossa, che avvampò tutta Italia, precedendo l’ancor più grande fiammata della Rivoluzione Russa, avanti la lunga oppressione nazi-fascista, dapprima contrastata dalle coraggiose occupazioni armate delle fabbriche nel ’21, e successivamente, in Italia, dai generosi attentati anarchici di Zamboni, Lucetti e Schirru. Ieri la Resistenza dei lavoratori ebbe ragione degli oppressori monarchici e nazi-fascisti, oggi è necessario l’energico intervento popolare nelle piazze, come nel Luglio del ’60, e come gli studenti, nuova classe di sfruttati, contro i ricorrenti tentativi autoritari dei padroni e dei governanti.

    Circolo internazionale di cultura popolare - 5, Polo 2718 - Venezia — Tip. Vargen - Venezia


    sources :
     




    [No alle armi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alle armi]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia) : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 70 × 47 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; art : peinture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Milani, Don
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (solidarité avec Don milani, imprisonné) ; dessin (grenadiers au garde-à-vous sur les côtés) ]

    texte :

    I prestiti delle guerre sono molteplici :
    però la causa immediata ne è una sola :
    l’esistenza d’un esercito.

    No alle armi

    Collettiva dei pittori
    inaugurazione della mostra, giovedì 16 dicembre, ore 19

    Boscolo - Pontiti - Di Venere - Pregnolato - Guadaguino - Toffolo - Pagnacco

    I pittori si uniscono alle proteste di Don Milani, che subisce in questi giorni un processo, per aver solidarizzato con gli obiettori di coscienza di oggi e di sempre, reclamando il diritto, per ogni individuo libero, di rifiutarsi ad impugnare le armi.

    [logo] Galleria Internazionale — Venezia - S. Polo 2756

    Tip. Veneta - Venezia

    Esante da Bollo - D.L. 342, art. 19 - 16-4-1


    sources :
     


    [Theses on the Commune]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Theses on the Commune]. — New York : Situationist International, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 49 × 13 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire  ; France : histoire : 1871 (La Commune)  ; Hongrie : histoire  ; Russie : histoire : 1917-1921
    • Noms cités (± liste positive)  : Debord, Guy-Édouard (1931-1994)  ; Kotànyi, Attila  ; Vaneigem, Raoul (1934-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    map (“Kronstadt and Vicinity”)

    photos (“Ex-Stalin Square in Budapest, October 23rd, 1956” ; “Armed Strikers, Southern Colorado coal fields, 1914 (To be continued in Cleveland, 1970.)”)

    texte :

    Theses on the Commune

    I

    “The traditional revolutionary workers’ movement must be re-examined without any illusions ans, first and foremost, without any illusions as to its various political ans pseudo-theoretical heirs, for all they have inherited is its failure. What seem to be the achievements of this movement (reformism or the installation of a state bureaucracy) are its fundamental failures, while what seem to be its failure (the Commune of the Asturias revolt of 1934) are its greatest achievements, for us and for the future.” (Internationale Situationniste No. 7)

    II

    The Commune was the biggest festival of the nineteenth century. Underlying the events of that spring of 1871 one can see the insurgents’ feeling that they had become the masters of their own history, not the level of the politics of “government”, but on the level of their everyday life. (Consider, for example, the games everybody played with their weapons : they were in fact playing with Power.) It is also in this sense that Marx should be understood when he says that “the most important social measure of the Commune was its own existence in acts.”

    III

    The remark by Engels and Marx : “Take a look at the Paris Commune. It that was the dictatorship of the proletariat,” should be taken seriously, in order to reveal what the dictatorship of the proletariat as a political regime is not (the various forms of dictatorship over the proletariat in the name of the proletariat).

    IV

    It is not difficult to make perfectly justified criticisms of the incoherence and obvious lack of the machine in the Commune. As the problem of political machinery seems far more complex to us today than the would-be heirs of the bolshevik-type machinery claim it to be, it is high time we examine the Commune not just as superseded example of revolutionary primitivism, all mistakes of which have long been overcome, but as a positive experiment whose whole truth has never been either rediscovered or accomplished ti this day.

    V

    The Commune had no leaders. And this at a time when the idea of the necessity of leaders held undisputed sway over the proletarian movement. This is the first reason for its paradoxical successes and failures. The official organizers of the Commune were incompetent (if measured up against Marx, Lenin or even Blanqui). But on the other hand, the various “irresponsible” acts of that moment are precisely what should be claimed for the continuation of the revolutionary movement of our own time. This is so, even if the circumstances forced almost all of those acts to remain destructive (The most famous example being the rebel who, when a suspected bourgeois insisted that he had never had anything to do with politics, replied, “That’s precisely why I’m going to kill you.”)

    VI

    The vital importance of the general arming of the people was manifest practically and symbolically, from the beginning to the end of the movement. By and large the right to impose popular will by force was not surrendered and left to any specialized detachments. This exemplary value of this autonomy of armed groups had its counterpart in their lack of co-ordination : at no point of the struggle against Versailles, on the offensive or defensive, did the forces of the people attain real military effectiveness. It should, however, be born in mind that the Spanish revolution was lost — as, in the last analysis, was the civil war itself — in the name of a similar transformation into a “republican army.” The contradiction between autonomy and co-ordination would seem to be the point reached by the technology of the period.

    VII

    The Commune represents the only implementation of a revolutionary urbanism to date — attacking on the spot, the petrified signs of the dominant organization of life, understanding social space in political terms, when they refused, for example, to accept the innocence of any monument. Anyone who reduces this to some “lumpen-proletarian nihilism,” some “irresponsibility of the petrol-bombers”, should be forced to state what, on the contrary, he believes to be of positive value in contemporary society and worth preserving (it will turn out to be almost everything…). “The entire space is already occupied by the enemy…. Authentic urbanism will appear when the absence of this occupation is created in certain zones. What we call construction starts there. It can be clarified by the positive hole coined by modern physics” (Unitary Urbanism, out of I.S. 6).

    VIII

    The Paris Commune succumbed less to the force of arms than to the force of habit. The most scandalous practical example was the refusal to use artillery to seize the French National Bank when money was in such desperate need. Throughout the whole of the Commune, the Bank remained an enclave og Versailles in Paris, defended by nothing more than a few rifles and the myth of property and theft. The other ideological habits proved in every respect equally disastrous (the resurrection of Jacobinism, the defeatist strategy of barricades in memory of ‘48 ans so on).

    IX

    The Commune shows how those who defend the old world always benefit, at one point or another, from the complicity of revolutionaries : and, above all, from those who think out the revolution. This occurs at the point where the revolutionaries think like those guardians of the old world. In this way, the old world retains some bases (ideology, language, habits) in the deployment of its enemies, and uses them to reconquer the terrain it lost. (Only the thought-in-acts natural to the revolutionary proletariat escapes it irrevocably : the Tax Bureau went up in flames.) The real “fifth column” exists, in fact, in the very minds of revolutionaries.

    X

    The story of the arsonists who, during the last days of the Commune went to destroy Notre-Dame, only to find themselves confronted by an armed battalion of Commune artists, is a rich in meaning : it is a fine example of direct democracy. It shows further the kind of problems still raised in the perspective of the power of the workers’ councils. Were these artists as such right to defend a cathedral in the name of eternal aesthetic values — and in the last analysis, in the name of museum culture — while at the same time other men wanted nothing but to express themselves, for the first time there and then ; to make this destruction symbolize their absolute defiance in the face of a society which, in its moment of triumph, was about to consign their lives to silence and oblivion ? The artist partisans of the Commune, acting as specialists, already found themselves in conflict with an “extremist” form of struggle against alienation. The Communards must be criticized for not having dared to answer the totalitarian terror of power with the total power of weapons. Everything indicates that those poets who, at that moment, actually expressed the Commune’s inherent poetry were simply wiped out. The abortive nature of the Commune as a whole let its tentative actions be turned into “atrocities” and made it easy to censor the memory of its real intentions. Saint Just’s remark, “those who make but half a revolution dig naught but their own graves,” helps also explains his own silence.

    XI

    Theoreticians who, like the traditional novelists, try to the the history of this movement from a divine omniscient standpoint can very easily prove, in purely objective terms, the Commune was condemned to failure and that it could never have been superseded. They forget that for those who really lived it, the supersession was there already.

    XII

    The audacity and imagination of the Commune can only be measured in terms of the prevailing political, intellectual and moral attitudes of its own time in terms of the cohesion of all the prevailing platitudes it blasted to pieces. In the same way, the inventiveness we can expect of a comparable explosion today can only be measured in terms of the cohesion of the prevailing platitudes from the right of the left, of our own time.

    XIII

    The social war, of which the Commune was one moment, is still being fought today (though its superficial conditions have changed considerably). As to the task of “making the unconscious tendencies of the Commune conscious” (Engels), the last word is still to be said.

    XIV

    For almost twenty years in France, the Christians of the left and the Stalinists, in memory of their anti-German front, have agreed to emphasize the aspect of national disarray and offended patriotism appearing in the Commune, to explain that “the French people petitioned to be better governed” (in agreement with contemporary Stalinist “politics”) and were brought to despair by the default of the country-less right wing of the bourgeoisie. In order to regurgitate this holy water it would suffice to study the role played by foreigners who came to fight for the Commune. The Commune, in fact, was above all the inevitable battle, climax of twenty-three years of struggle in Europe by “our party” as Marx said.

    18 March 1962
    Debord, Kotányi and Vaneigem

    This text was first issued by Internationale situationniste
    BP 307-03 Paris

    Situationist international

    Cooper Station
    P.O. Box 491
    New York
    N.Y. 10003


    sources :
     



    [Abolition du travail, abolition du travail ??!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Abolition du travail, abolition du travail ??!]. — Paris : La (ca1977) Guerre sociale : des Prolétaires contre le travail, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : vert , violet , papier rose ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ravachol (1859-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; contient un encadré avec une citation de la « Chanson du Guillotiné » (Si tu veux être heureux...) ]

    texte :

    Abolition du travail, abolition du travail ??!

    Le travail salarié devient la seule forme d’activité productive que le capital laisse aux hommes. Il faut des années de dressage pour qu’ils acceptent de perdre le tiers de leur temps en travaillant et de gâcher les deux autres tiers pour se remettre de leur travail.

    Les idéologues affirment que le travail est nécessaire parce qu’ils assimilent production de marchandises et richesse sociale. Être riche ne veut plus dire mener une vie passionnante mais être possesseur de quantités de biens. Voilà bien l’expression de l’imbécillité bourgeoise ! La société actuelle condamne le prolétaire à s’abrutir dans l’espoir que de là sortira la joie de vivre.

    Le temps perdu à travailler, les désirs non réalisés, sont échangés contre le salaire. Cette récompense qu’obtient le travailleur pour sa participation à la production de marchandises ne permet de se procurer que des marchandises. Elle ne donne droit qu’à ce qui s’achète, elle est incapable de rendre notre vie passionnante. Ce à quoi on renonce dans le travail ne nous est jamais rendu. La misère de la consommation répond à la misère du travail. Toute activité « libre » revêt un caractère inhumain : ainsi boire tourne à l’alcoolisme, se reposer c’est s’abrutir, et apprendre consommer l’idéologie ; tous les penchants physiques et intellectuels sont détournés en manies : le goût du jeu se transforme en hystérie de supporters ou en aliénation chevaline, la pêche et la chasse ne sont plus des ersatz d’activités aventureuses, le bricolage n’est que la reproduction du travail parcellisé.

    Si nous sommes obligés de travailler, la cause n’en est pas naturelle, elle est sociale. Travail et société de classe vont de pair. Le maître veut voir l’esclave produire parce que seul ce qui est produit est appropriable. Le plaisir que l’on trouve dans une activité ne peut être stocké, accumulé, traduit en argent par le capitaliste, alors il s’en fout. Lorsque nous travaillons, nous sommes entièrement soumis à une autonomie extérieure. Notre existence n’a plus de sens en elle-même ; sa raison d’être, c’est la production de marchandises.

    VI
    Si tu veux être heureux, nom de dieu ! (bis)
    Pends ton propriétaire,
    Coup’ les curés en deux,
    Nom de dieu !
    Fouts les églis’ par terre,
    Sang-dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde,
    Nom de dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde !
     
    Chant de guillotine de Ravachol
    Gouale à Montbrison le matin de son exécution

    En revendiquant l’abolition du travail salarié, nous ne faisons qu’exprimer un mouvement qui s’ébauche déjà pratiquement sous nos yeux, dans telle grève sauvage ou dans telle émeute, lorsque les OS américains désorganisent les chaînes et que les ouvriers polonais pillent les magasins d’État, lorsque l’effort est justifié par la raison, lorsque les salariés désobéissent aux momies qui les gouvernent. Alors le bavardage cède le pas à la parole, parce que les hommes recommencent à avoir des choses à se dire et des expériences à se communiquer…

    Ce mouvement n’est pas le fruit du hasard ou d’une étonnante coïncidence historique. C’est le développement même des forces productives, mettant le dépassement du travail ) l’ordre du jour, qui sape les valeurs traditionnelles et en premier lieu le goût du sacrifice et de l’effort aliéné. Les possibilités historiques, emprisonnées sous la forme marchande, préparent le terrain de la dernière révolution : elle résultera de la lutte internationale des prolétaires contre le salariat et ses défenseurs.

    texte tiré de La Guerre sociale n° 1

    des prolétaires contre le travail


    sources :

    Texte tiré de La Guerre sociale n° 1.