quadri

 

 
 

Affichage par année

846 affiches :

 

    [Café libertaire exceptionnel, Charlie Bauer Rouge Bandit]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire exceptionnel, Charlie Bauer Rouge Bandit]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bauer, Charlie (1943-2011)  ; Nicolas, Fred K.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos du film ]

    texte :

    Mardi 08 juin 2010

    Café libertaire exceptionnel

    Charlie Bauer rouge bandit

    de Fred K. Nicolas - Sycomore Films

    À 20 h 30 - Film-débat en présence de Charlie Bauer

    [photo « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »]

    Né en 1943, Charlie Bauer, enfant des quartiers Nord de Marseille, fut militant aux Jeunesses communistes dans les années cinquante. Il a rompu les amarres quand le PCF a voté les crédits militaires pour mener une guerre coloniale en Algérie. En toute logique, il soutiendra le combat du FLN algérien. Armes au poing, Charlie, adepte de la « propagande par le fait », va aussi attaquer des trains, des banques et des bijouteries pour redistribuer à des gens dans la dèche.

    Arrêté en 1962, Charlie Bauer va ronger son frein pendant vingt-cinq ans en prison, dont neuf en Quartier de haute sécurité (QHS). C’est là qu’il rencontra Jacques Mesrine, « l’ennemi public n° 1 », avec qui il luttera contre le système carcéral. Une action qu’il mena de front avec des études supérieures. En prison, Charlie a passé une licence en psychologie, une autre en philosophie et un doctorat d’anthropologie sociale. Libéré en 1988, l’insoumis a publié deux ans plus tard une ardente autobiographie, Fractures d’une vie, rééditée chez Agone. Le réalisateur Fred K. Nicolas a fait son portrait dans Rouge Bandit (2009, 54 mn).

    Si les mots ont remplacé les balles, Charlie Bauer reste fidèle à ses combats révolutionnaires et à sa haine des prisons.

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     


    [Café libertaire, l’insurrection au Chiapas et la mouvement zapatiste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire, l’insurrection au Chiapas et la mouvement zapatiste]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes rurales et paysannes  ; populations autochtones
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Mexique
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : militante mexicaine cagoulée ]

    texte :

    Vendredi 17 septembre 2010

    Café libertaire

    L’Insurrection au Chiapas et le mouvement zapatiste

    film-débat, 20 h 30

    Dans la province du Chiapas au Mexique, le premier janvier 1994 des Indiens Mayas en armes investissent plusieurs municipalités. C’est le début de l’insurrection zapatiste menée par l’EZLN (« armée zapatiste de libération nationale »). Au-delà des affrontements avec la police, l’armée mexicaine et les milices privées des propriétaires terriens, très rapidement ce mouvement va s’organiser au quotidien sur des bases autonomes de démocratie directe. Les femmes vont jouer un rôle capital mettant en avant leurs revendications spécifiques, confrontées aux mêmes responsabilités que les hommes au sein des collectivités. Le « sous-commandant Marcos » est évidemment un personnage important au style marqué par l’intelligence radicale, la culture et l’humour. Le mouvement zapatiste est désormais connu dans le monde entier et les actions de solidarité ont fait écho aux luttes sur le terrain, aux proclamations et appels internationaux des « sans-visages » du Chiapas. Les révolutionnaires internationalistes et anticapitalistes sont évidemment concernés par ce mouvement et particulièrement les anarchistes qui reconnaissent des réalisations concrètes en accord avec leurs propres conceptions…

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     


    [Café libertaire, rroms, gitans, manouches en danger]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire, rroms, gitans, manouches en danger]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Rroms, gitans, tziganes…
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : gitane (du paquet de cigarette) sur bouclier (CRS Mai 68) ]

    texte :

    Vendredi 15 octobre 2010

    Café libertaire, rroms, gitans, manouches en danger

    Film-débat, 20 h 30

    Tandis que se poursuivent les expulsions et déportations de Sans-Papiers, les RROMS de Roumanie et Bulgarie sont à leur tour déportés. La sinistre campagne entamée au cours de l’été par le gouvernement français, dans la logique du fascisme d’état, à l’encontre de ces citoyens européens nous rappelle, s’il en est besoin, que les gérants du système sont capables du pire, dès qu’il est question de conserver leur pouvoir dont Louise Michel disait qu’il est « maudit »...

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob,

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    1998

    [ca  2006]

    [ca  2006]

    1998

    1980

    1985

    [s.d.]
    Affiches liées






    image indisponible

    [La Brique sort tous les mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique sort tous les mois] / Rémi. — Lille : la Brique, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin de Rémi : histoire en 4 parties (deux personnes « biens mises » discutent devant un mendiant puis se battent pour récupérer les pièces que ce dernier a perdu en s’assoupissant ]

    texte :

    La Brique sort tous les mois

    …et y en aura pour tout le monde !

    [dessin]

    En vente ici


    sources :

    Affichette de kiosque pour la vente. 2010 ou 2009 ?







    [Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arkana, Keny (1982-....)  ; Brassens, Georges (1921-1981)  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    textes et chansons (Georges Brassens, Julien Zeppo, Léo Ferré, Keny Arkana, Zabriskie Point)

    dessin (« A cerclé » musical)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #5

    Chantons la révolte !

    Dans le présent journal, nous avons choisi de diffuser quelques textes de chansons connues ou pas, des textes de tout temps mais toujours d’actualité, des textes parlants, reflets d’un système mortifère auquel nous souhaitons nous soustraire.

    La mauvaise réputation

    Au village, sans prétention / J´ai mauvaise réputation.
    Qu´je m´démène ou qu´je reste coi /Je pass´ pour un je-ne-sais-quoi !
    Je ne fais pourtant de tort à personne /En suivant mon ch’min de petit bonhomme. /Mais les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Non les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Tout le monde médit de moi, / Sauf les muets, ça va de soi.

    Le jour du Quatorze Juillet / Je reste dans mon lit douillet.
    La musique qui marche au pas, / Cela ne me regarde pas.
    Je ne fais pourtant de tort à personne, /En n´écoutant pas le clairon qui sonne. [...] Tout le monde me montre au doigt / Sauf les manchots, ça va de soi.

    Quand j´croise un voleur malchanceux, / Poursuivi par un cul-terreux,
    J´lance la patte et pourquoi le taire, / Le cul-terreux s´retrouv´ par terre. / Je ne fais pourtant de tort à personne, / En laissant courir les voleurs de pommes. [...] Tout le monde se rue sur moi, / Sauf les culs-de-jattes, ça va de soi.

    Pas besoin d´être Jérémie, / Pour d´viner l´sort qui m´est promis,
    S´ils trouv´nt une corde à leur goût, / Ils me la passeront au cou,
    Je ne fais pourtant de tort à personne, / En suivant les ch´mins qui n´mènent pas à Rome, [...] Tout l´mond´ viendra me voir pendu,
    Sauf les aveugles, bien entendu.
    Georges Brassens, 1953

    Lettre à mon frère, ma sœur

    Regarde-nous, regarde cette déchéance. Regarde ou le système capitaliste nous emmène. A notre perte, irrémédiablement, sans faux pas. Il nous berce dans l’illusion d’un « monde parfait », tout en réduisant à l’esclavage une partie de l’humanité, chaque jour, l’ « holocauste » est vécu par nos cousins à poils, à plumes, les forêts sont dévastées pour y semer l’ « unique » génétiquement modifié. Le fourbe connait malheureusement bien l’adage : « Loin des yeux, loin du cœur ». Au moindre signe de réveil déstabilisateur, par le style arrogant dont seul il est le maître, il inverse la vapeur sans grand effort et obtient par la ruse la confiance du quidam. Si l’insatisfaction persiste, il divise pour mieux régner tout en prenant soin de garder la majorité à sa botte. Nous montons les uns envers les autres, il prend un malin plaisir à exalter la compétition. La coopération, à dessein, est passée dans l’oubli. A grands coups de théories, de statistiques mensongères, il étaye sa vision du « monde parfait », sans vague, mais surtout sans vie, car de la vie il se moque. Seul compte le profit, les rentrée immédiates, après lui le déluge, ou plus exactement la famine, la misère sociale, la souffrance de tout être et la mort, car c’est bien d’un système mortifère dont je te parle. Mon frère, ma sœur, demain il sera trop tard. Sache que le capitalisme à visage humain est un leurre, c’est un masque, un subterfuge visant à te faire taire. Sache que le système est sans scrupule et vit uniquement dans le présent. Le sens de ta vie ne serait-il pas plus juste s’il avait dans sa mire la sauvegarde de la planète, cette planète, mère des générations à venir ? Or, de son pillage, son exploitation, il ne résulte que le néant. Le paradis, c’est la Terre, à toi de faire en sorte qu’elle ne devienne pas l’enfer !

    Julien Zeppo, 2008

    Ni dieu ni maître

    La cigarette sans cravate / Qu’on fume à l’aube démocrate
    Et le remords des cous-de-jatte / Avec la peur qui tend la patte
    Le ministère de ce prêtre / Et la pitié à la fenêtre
    Et le client qui n’a peut-être / Ni Dieu ni maître
    Le fardeau blême qu’on emballe / Comme un paquet vers les étoiles
    Qui tombent froides sur la dalle / Et cette rose sans pétales
    Cet avocat à la serviette / Cette aube qui met la voilette
    Pour des larmes qui n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
    Ces bois que l’on dit de justice / Et qui poussent dans les supplices
    Et pour meubler le sacrifice / Avec le sapin de service
    Cette procédure qui guette / Ceux que la société rejette
    Sous prétexte qu’ils n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
    Cette parole d’Evangile / Qui fait plier les imbéciles
    Et qui met dans l’horreur civile / De la noblesse et puis du style
    Ce cri qui n’a pas la rosette / Cette parole de prophète
    Je la revendique et vous souhaite / Ni Dieu ni maître
    Léo Ferré, 1964

    Désobéissance civile

    Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés le passé

    L’histoire de l’homme, une honte, faut-il te le ressasser ? Le monde, une spirale ou les mêmes erreurs sont retracées. À force de côtoyer l’horreur, nos cœurs sont devenus glacés. Nous parlent que d’profits, la condition de l’homme effacé.

    Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés. Les peuples unilatéralement écrasés.

    La création menacée. Multinationales et croissance ont tracée. Leurs routes sur nos libertés.

    Ils ont jurés, crachés qu’rien n’entravera la leur à l’heure ou les dictatures sont cachées. À cause de leurs profits, immédiat l’avenir est gâché. Cette bande d’ingrats ont réduit la planète à un grand marché.

    La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d’être âgé. Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés. Ils mentent lorsqu’ils disent que le mal-être n’est que passager. Puis s’étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé. Ils disent être transparent alors que de sang, leurs mains sont tachées. Déconseillent fortement d’avoir des idées trop engagées. Accélération d’leur plan depuis qu’des avions se sont crashés. Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché ? Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher. Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lâchée. Parlent de justice alors qu’à la racine ils l’ont arrachée. Les plus gros s’engraissent sur la tête de ceux qui n’ont rien à mâcher. Voila le monde d’aujourd’hui. Parait qu’leur plan a marché. Nous vantent un progrès technique mais dans le fond à tout saccager. Parle d’évolution quand notre humanité s’est fait hachée. Notre cœur ne bat plus vraiment et notre inconscient est fâché.

    Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s’est chargé. Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu’on aimerait chassés. « Philosophie fast-food » pour que nos consciences soient terrassées. Au nom de la dignité humaine, nous avons dis : « Assez ! », désobéissance civile !
    Keny Arkana 2008

    Capital violence
    Tous coupables ou tous victimes / c’est du pareil au même.
    Votre classe commet des crimes et vous récoltez ce qu’elle sème.
    La mécanique est si bien huilée rentrée dans la nature des choses.
    Saloperie intériorisée. / L’inadmissible à petites doses.
    Vous n’savez même plus ce que vous faites. / Vous n’connaissez même pas l’étendue de vos dégâts. / Obstinément vous niez ce que vous êtes
    et vous tournez la tête quand on vous montre du doigt.

    CAPITAL VIOLENCE. / Vous avez inventé la guerre pour diminuer nos majorités naissantes / imaginé les syndicats pour contenir la colère croissante. / Vous avez inventé l’chômage pour nous détourner de nos cibles et les élections petit ravitaillement annuel de possible.

    CAPITAL VIOLENCE. / Tout cela va mal tourner. / Contre vous se retourner. / Mine de rien vous continuez à sévir / à tout acheter sur vos chemins / Vous avez inventé le sourire / et nous nous sommes rendu compte de rien. / Mine de rien vous persistez nuire / tout tacheter sur vos routes. / Et vous êtes là tout sourire / ça nous perturbe ça nous déroute. / Vous nous poussez au pire. / Bientôt nos violences elles-mêmes n’auront plus de sens.

    Zabriskie Point 1995

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines







    [Méningeons le bouillon : 1]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Méningeons le bouillon : 1]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo ]

    texte :

    Méningeons le bouillon

    Le 3 avril 2010, à 20 h - au CCL, 4, rue de Colmar, à Lille

    Prix libre

    Brassetaferraille, dubnoiserock — Les Lubies cuitées, théâtre noisy — Les Brûle-Saison, intervention pasolinienne — XXX Orchestras, spoken words delirium sonore — Luminocolor, évasive électronicuivre et cordes

    Expos • Maxmanach • Olfactiv’ • Klairon

    Concerts, théâtre + des surprises

    [loge] Locomotiv’ asso.locomotiv@gmail.com www.myspace.com/moteurdesouf


    sources :

    Diffusé aussi en flyers N&B.






    [Repas des gueux et café libertaire, 15 janvier 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas des gueux et café libertaire, 15 janvier 2010]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Brient, Jean-François  ; Fuentes, Victor Leon
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin : repas de quartier ; photo : salle de cinéma, années ’50 avec lunettes à relief ]

    texte :

    Vendredi 15 janvier 2010

    À partir de 19 h 00, viens bouffer, on est devant le NTP (Périgueux)

    Repas des gueux

    [dessin]

    Le repas sera suivi de la projection-débat au local des Thétards

    Collectif libertaire Marius Jacob

    http://collectif-libertaire.net — collectif.libertaire@no-log.org — [étoile noire]

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux


    À 20 h 30 — Soiré projection-débat

    De la servitude moderne

    film de Jean-François Brient et Victor Leon Fuentes

    [photo]

    « L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde. »

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    2009

    2010

    2010

    2010

    2010
    Affiches liées


    [Repas des gueux et café libertaire, 16 avril 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas des gueux et café libertaire, 16 avril 2010]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; économie : argent et monnaie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Grignon, Paul
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin : repas de quartier ; photo ]

    texte :

    Vendredi 16 avril 2010

    À partir de 19 h 00, viens bouffer, on est devant le NTP (Périgueux)

    Repas des gueux

    [dessin]

    Le repas sera suivi de la projection-débat au local des Thétards

    Collectif libertaire Marius Jacob

    http://collectif-libertaire.net — collectif.libertaire@no-log.org — [étoile noire]

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux


    À 20 h 30 - Film-débat

    L’Argent dette

    film d’animation de Paul Grignon

    [photo]

    D’où vient l’argent ? Sa valeur ne repose sur aucun fondement rationnel. L’argent et la création monétaire résultent d’une vaste arnaque portée par le prêt bancaire. Le capitalisme se moque du peuple en assurant son asservissement…

    « Sache que ton pire ennemi, Prolétaire, c’est le crédit ! »

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    2009

    2010

    2010

    2010

    2010
    Affiches liées


    [Repas des gueux et café libertaire, 19 février 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas des gueux et café libertaire, 19 février 2010]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Avellis, Alessandro  ; Ferluga, Gabriele
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin : repas de quartier ; photo ]

    texte :

    Vendredi 19 février 2010

    À partir de 19 h 00, viens bouffer, on est devant le NTP (Périgueux)

    Repas des gueux

    [dessin]

    Le repas sera suivi de la projection-débat au local des Thétards

    Collectif libertaire Marius Jacob

    http://collectif-libertaire.net — collectif.libertaire@no-log.org — [étoile noire]

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux


    À 20 h 30 - Soirée projection-débat

    La Révolution du désir

    film d’Alessandro Avellis et de Gabriele Ferluga

    [photo]

    La « Révolution du désir » évoque la lutte de libération homosexuelle à travers la constitution du FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) dans les années 70. Cette lutte va s’organiser en parallèle avec celle des mouvements féministes et mettre à mal l’ordre moral capitaliste. Elle s’inscrit pleinement dans le mouvement révolutionnaire d’alors.

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    2009

    2010

    2010

    2010

    2010
    Affiches liées


    [Repas des gueux et café libertaire, 19 mars 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas des gueux et café libertaire, 19 mars 2010]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : histoire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Picqueray, "May" Marie-Jeanne (1898-1983)  ; Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin : repas de quartier ; photos : May Picqueray, manifs, peinture ]

    texte :

    Vendredi 19 mars 2010

    À partir de 19 h 00, viens bouffer, on est devant le NTP (Périgueux)

    Repas des gueux

    [dessin]

    Le repas sera suivi de la projection-débat au local des Thétards

    Collectif libertaire Marius Jacob

    http://collectif-libertaire.net — collectif.libertaire@no-log.org — [étoile noire]

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux


    À 20 h 30 - Soirée projection-débat

    Sacco et Vanzetti, un crime d’État

    [photos]

    Le 23 aout 1927, Nicolas Sacco et Bartolomeo Vanzetti, deux militants anarchistes ouvriers américains, sont exécutés par la justice d’État, malgré un mouvement international de protestation. Ils seront officiellement réhabilités cinquante ans plus tard par le gouverneur du Massachussetts.

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    2009

    2010

    2010

    2010

    2010

    2017

    2011

    1977

    1985
    Affiches liées


    [Repas des gueux et café libertaire, 21 mai 2010]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas des gueux et café libertaire, 21 mai 2010]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; féminisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Le Masson, Yann
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin : repas de quartier ; photo ]

    texte :

    Vendredi 15 janvier 2010

    À partir de 19 h 00, viens bouffer, on est devant le NTP (Périgueux)

    Repas des gueux

    [dessin]

    Le repas sera suivi de la projection-débat au local des Thétards

    Collectif libertaire Marius Jacob

    http://collectif-libertaire.net — collectif.libertaire@no-log.org — [étoile noire]

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux


    À 20 h 30 - Film-débat

    Regarde elle a les yeux grands ouverts

    film de Yann Le Masson

    Ce documentaire exceptionnel relate l’expérience vécue par des femmes du MLAC (association féministe fondée en 1973 et luttant pour le droit à l’avortement et la contraception) d’Aix-en-Provence, inculpées et jugées pour avoir pratiqué elles-mêmes des avortements (procès du 10 mars 1977). Leur lutte consistait non seulement à pratiquer des avortements, mais aussi des accouchements à domicile. Ces femmes militaient pour que l’accouchement et l’avortement soient contrôlés et voulus par les femmes elles-mêmes.

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    2009

    2010

    2010

    2010

    2010
    Affiches liées











    [Cineclube Terra Livre apresanta Colônia Cecília]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cineclube Terra Livre apresanta Colônia Cecília]. — São Paulo : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [36 ?] × [26 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; communautés et milieux libres  ; mouvement anarchiste : histoire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Brésil : histoire
    • Noms cités (± liste positive)  : Xavier, Valêncio
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos couleurs du film, placés à la verticale ]

    texte :

    Cineclube Terra Livre apresanta

    Colônia Cecília

    filme :
    *Pão Negro, um episódo da Colônia Cecília, 1993/94, 36 min

    ***

    18/09*Dom
    18h * Grátis

    ***

    Mostra “Olhares sobre o Movimento anarquista no Brasil”

    ***

    Centro Cineclubista de São Paulo
    Rua Augusta, 1239, cj, 13 e 14
    Metrô Consolação * São Paulo


    sources :

    L’impression est probablement en Noir & Blanc (photocopie).

    Mail (2011/09) :


    Cineclube Terra Livre – Colônia Cecília

    CARTAZ:
    http://i1113.photobucket.com/albums/k519/bibliotecaterralivre/CARTAZCINECLUBEPAONEGRO.jpg

    MOSTRA OLHARES SOBRE O MOVIMENTO ANARQUISTA NO BRASIL

    O CINECLUBE TERRA LIVRE tem o prazer de anunciar a segunda sessão da Mostra “Olhares sobre o Movimento Anarquista no Brasil”, em parceria com o Centro Cineclubista de São Paulo, local de exibição dos filmes.

    Esta sessão apresentará uma das primeiras experiências libertárias em terras brasileiras e que ao longo de um século foi lembrada no Brasil pela literatura, pelo teatro e pelo cinema.

    * O Pão negro. Um episódio da Colônia Cecília, Valêncio Xavier, Brasil, 1993, 37min

    O Pão Negro é o primeiro documentá rio re alizado no Brasil a resgatar a história da Colônia Anarquista Cecília. O filme conta com depoimentos de familiares e materiais da época (cartas e fotos). Realizado no início da década de 90, o filme surge num movimento de redescoberta dessa tão notável experiência que já havia sido relembrada por diversas ocasiões nos palcos dos teatros brasileiros. O filme dá continuidade a mostra do Cineclube Terra Livre. A película retrata as primeiras experiências libertárias, fortemente influenciados pelos ideais anarquistas, ocorridas no Brasil.

    DOMINGO, 18/09, 18 horas

    LOCAL: Centro Cineclubista de São Paulo
    Rua Augusta, 1239, sala 13 – São Paulo
    Próximo ao Metrô Consolação
    Entrada Gratuita

    — 
    Biblioteca Terra Livre
    NOVO SITE: http://bibliotecaterralivre.noblogs.org
    bibliotecaterralivre@gmail.com

    Endereço postal/Postal address:
    Caixa Postal 195
    São Paulo - SP - Brasil
    01031-970








    [Désir et besoin d’insurrection]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Désir et besoin d’insurrection]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.

    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Desir-et-besoin-d-insurrection (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée



    [Drang nach Aufstand]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Drang nach Aufstand]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Drang nach Aufstand

    „ Irgendetwas muss sich ändern“, hört man sagen. Die Aufstände in der arabischen Welt und die nukleare Katastrophe von Japan haben einerseits die Möglichkeit, andererseits die Notwendigkeit sich gegen die Interessen der Machthaber aufzulehnen, bei einigen wieder ins Bewusstsein gerufen. Aber machen wir uns keine Illusionen : bedeutet dieses „Irgendetwas“ nicht bloss, anstatt endlich jegliche Unterdrückung zu beseitigen, sie unter demokratischer Fassade neu einzurichten ? Bedeutet es nicht bloss, anstatt endlich den nuklearen Wahn zu beenden, ihn mit Gerede über Sicherheit und Energiebedarf zu überhäufen, bis er wieder vergessen ist ?

    „Irgendetwas“ muss sich ändern. Das haben auch jene begriffen, die von der Unterdrückung profitieren. Bald war den westlichen Staaten klar, das sich die nordafrikanischen Diktatoren nicht mehr halten können, mit denen man bis vor kurzem noch Hände schüttelnd in die Kameras grinste. So schien es ihnen für die Stabilität des Ölhandels und der Migrationsverwaltung vorteilhafter, die demokratischen Oppositionsführer zu unterstützen — wenn nötig mit militärischer Gewalt. Diese neuen Führer, die den Aufständischen Forderungen in den Mund legten, betrogen jene, die Polizeiposten, Gerichte, Gefängnisse und Parteibüros zerstörten, um die Freiheit, für die sie so voller Wut, Freude und Mut alles riskierten. Freiheit nämlich, wenn es nach uns geht, beginnt mit der Beseitigung aller Einrichtungen des Zwangs und hat weder mit Diktatur, noch mit Demokratie, noch mit irgendeiner Form von Staat irgendetwas zu tun, sondern vielmehr mit der Abwesenheit jeglicher Autorität : mit der unmittelbaren Selbstbestimmung über jeden Moment unseres Lebens. Und davon sind wir, im Maghreb sowie hier in der Schweiz, meilenweit entfernt.

    „Irgendetwas“ muss sich ändern, erzählen uns auch die Öko‘s und grünen Kapitalisten. Sie wollen uns erneuerbare Energien und Bioprodukte als “Alternative“ zu Atomkraft und Umweltzerstörung verkaufen, während das Fortbestehen dieser durch und durch industrialisierten Gesellschaft unangetastet bleiben soll. Sie wollen uns glauben machen, diese Welt, mit ihrer immensen Warenproduktion, ihrer Geschwindigkeit, ihrem Leistungsdruck und ihrer Profitgier, diese Welt, die sich seit jeher auf die Unterdrückung und Ausbeutung des Lebens stützt, wäre eine heile Welt, wenn sie doch nur von Windrädern und Solar­panels angetrieben würde. Nein, die Frage der AKW‘s ist keine Energiefrage. Es interessiert uns nicht, wie diese Welt alternativ versorgt werden könnte. Wir wollen sie doch gar nicht. Uns interessiert, wie jegliche Unterwerfung der Menschen beseitigt werden kann, und dabei stehen uns die AKW‘s im Wege – gerade weil sie für die Interessen der Mächtigen und den kapitalistischen Expansionsdrang so “unentbehrlich“ sind. Sie sind es, die diese erdrückende Megamaschine am Laufen halten sollen. Wenn auch zum Preis einer radioaktiven Verseuchung. Sie machen uns zu Geiseln irgendwelcher Experten, die mit Dingen hantieren, die niemand versteht, aber alle betreffen (inwiefern, haben wir von Tscheljabinsk, Three Mile Island, Tschernobyl, Tokaimura bis Fukushima deutlich genug gesehen). Wir denken nicht, das es notwendig ist, auf eine hiesige Atomkatastrophe zu warten, um zu revoltieren und mit Recht zu behaupten : „Die herrschenden Lebensbedingungen ersticken uns !“

    „Irgendetwas” muss sich ändern, in der Tat. Aber wenn dies wirklich passieren soll, dann durch nichts und niemand, als durch unsere eigenen Hände, durch uns, die wir es satt haben, uns zu unterwerfen und die Entscheidungen anderen zu überlassen, und dann ist dieses „irgendetwas“ nicht irgendetwas, sondern alles !

    Der „arabische Frühling“ und die „japanische Dämmerung“ bringen für uns nichts anderes als die Möglichkeit und die Notwendigkeit einer alten Sache wieder auf den Tisch : jene der sozialen Revolution.

    Wir wollen nicht nur das Ende der Diktaturen

    Wir wollen das Ende aller Staaten, denn die Logik von Autorität, sei sie faschistisch, sozialistisch oder demokratisch, hält uns schon seit jeher von der Erfahrung wirklicher Freiheit ab.

    Wir wollen nicht nur die Abschaltung der AKWs

    Wir wollen die Abschaltung dieses Systems, denn es sind unsere Lebensweisen, unsere Werte, unsere Gewohnheiten und unsere Gleichgültigkeit, die solche Monströsitäten hervorbringen.


    traduction :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.


    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Drang-nach-Aufstand (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée



    [Feu à toutes les prisons !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]

    texte :

    Feu à toutes les prisons !

    La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.

    Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.

    La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.

    Une prison acceptable est une prison qui brûle !

    On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.

    Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...

    La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.

    Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.

    Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.

    Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.

    Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.

    Détruisons les prisons avec rage et joie.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).


    2011

    2009

    2009
    Affiches liées



    [La Brique n° 26 : visuel de vente]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique n° 26 : visuel de vente]. — Lille : la Brique, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Cameroun *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (artistes hip hop en action à gauche et forces de l’ordre à droite se faisant face) ]

    texte :

    2 euros - Numéro 26 bimestriel mars avril 2011

    www.labrique.net

    La Brique

    Infos et enquêtes de Lille et d’ailleurs

    Moins de flics, plus de hip hop !

    Enquête : répression policière, banalité écœurante

    Vieux-Lille : un reportage sauvage

    Kamerun : chronique d’une guerre censurée

    Roubaix : La Piscine sous Occupation


    sources :

    L’affiche reprend la couverture du n° 26 avec en plus un macaron noir au blanc « en vente ici », à hauteur du poing au premier plan.



    [La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]. — Lille : CNT_- 59/62 (CNT-Union régionale Nord Pas-de-Calais) : CNT_F (France), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; police  ; répression  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : 3 Bones  ; Chuche ma gaillette  ; Miss America  ; Mr Marcaille
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : chat cerclé (rouge sur noir) au dos d’un militant ]

    texte :

    La CNT face à la répression antisyndicale

    samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille

    15h : Projection + débat sur la répression antisyndicale, organisés par le STIS59, à la Maison des Syndicats, CNT de Lille (32 rue d’Arras).

    18h : Apéro,

    21h : Concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec : Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi !), Miss America (Punk hardcore), 3Bones (Gabber)

    La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !
    La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

    RÉPRESSION PATRONALE

    À Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a
    intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale..

    RÉPRESSION POLICIÈRE

    Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

    AGRESSIONS FASCISTES

    Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

    Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée : ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

    UL CNT, 32 rue d’Arras, 59000 Lille - www.cnt-f.org/59-62


    sources :

    Vu sur : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-affiche-journee-repression.pdf (10/06/2011) ; accompagné du tract : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-tract-journee-repression.pdf (10/06/2011).


    2011
    Affiche liée