quadri

 

 
 

Affichage par année

846 affiches :

 

























    [Ni de leur guerre, ni de leur paix : pour la révolution sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ni de leur guerre, ni de leur paix : pour la révolution sociale]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes courant dans la nuit, au flanc d’une prairie en pente) ]

    texte :

    Ni de leur guerre, ni de leur paix

    La guerre arrive maintenant jusque devant les portes de vos maisons. Les militaires postés dans la rue vous en donnent la preuve. Les contrôles renforcés dans la rue font disparaître des centaines de sans-papiers dans les camps de déportation. Les flics sont sur les nerfs, appliquant une tolérance zéro pour écraser tous ceux qui ne restent pas dans les rangs. Les journalistes font pénétrer le message du pouvoir dans nos têtes. Et l’argent pleut pour financer la lutte contre « la menace ».

    Le plan annoncé par le gouvernement de contrôler chaque maison à Molenbeek, et ensuite, on n’en doute pas, chaque maison dans les quartiers populaires est révélateur de ce qui est réellement visé : les exclus, les pauvres, les sans-papiers, les révoltés. L’État se saisit de l’occasion d’un acte de guerre sanglant à Paris pour serrer la vis. Et il serre les vis avant tout au niveau mental : soit vous êtes avec les soldats de Daech, soit vous êtes avec les soldats de l’État belge. C’est la logique pure de la guerre. Les deux camps nous dégoûtent, et pour la même raison : tous les deux cherchent à nous imposer leur pouvoir et leur loi. L’un au nom du capitalisme et du régime démocratique, l’autre au nom de la religion et de la construction du nouveau État du califat. Et tous les deux commettent des massacres. La seule différence, c’est que l’un a des bombardiers tandis que l’autre se sert de kamikazes.

    Tous les deux ont un ennemi en commun, un ennemi mortel : la liberté. L’État ici écrase la liberté pour garantir l’exploitation capitaliste et l’abrutissement technologique. L’État là-bas l’écrase pour imposer sa loi qu’elle considère divine. Dans la guerre qu’ils se font, ce sont les combats pour la liberté qui subissent les plus grandes pertes. Ici comme là-bas. Et n’oublions pas que c’est aussi ici que la guerre est littéralement produite : les entre-prises d’armement tournent à plein régime, les centres de recherche développent des armes encore plus meurtrières et perfides, les boîtes des sécurité connaissent un boom sans précédent.

    Face à l’état d’urgence, à la guerre qui s’apprête à nous dévorer toutes et tous, c’est l’heure de rompre les rangs. Rompre les rangs de tout pouvoir, qu’il s’appelle démocratique ou islamique. Rompre les rangs pour créer des espaces de lutte pour la liberté, pour ne pas succomber au fatalisme résignée des bains de sang.

    Le point de ralliement pour les déserteurs de leurs guerres et de leurs paix faits d’exploitation féroce, pour les révoltés contre tout pouvoir, c’est le combat pour la liberté. Ce combat se livre aujourd’hui avec les sans-papiers contre les frontières et les déportations, avec les insoumis qui luttent contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles, avec tous ceux qui se battent contre les mesures répressives et d’austérité (les deux faces de la même médaille) du gouvernement. C’est là qu’il faut souffler fort sur le feu. Car pendant que l’État décrète, la mobilisation totale et nous gave avec son idéologie de sécurité, pendant qu’il envoie son armé les rues où nous habitons, pendant qu’il s’apprête à étouffer tout combat pour la liberté, pas question de rester désarmés. Nos armes, ce sont celles de la liberté : le courage de penser par soi-même, la détermination de saboter leurs bâtiments, casernes, entreprises, prisons, la solidarité entre rebelles.

    Les temps à venir seront difficiles et sanglants. Mais c’est dans les ténèbres qu’on peut voir brûler plus radieusement les feux de la liberté, contre tout État et contre tout pouvoir.

    des anarchistes

    Pour la révolution sociale


    sources :
     









    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 25 décembre 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 25 décembre 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (phylactères) ; photo (manifestation à Paris, avec partie de foot cagoule ?) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 25 déc. 2015

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban

    Nous rejoindre
    place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Le confort « ici », c’est souvent des guerres « là-bas »
    C’est pas les immigrés qu’il faut virer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer
    Solidarité avec les immigrés !
    Des papiers pour tous ou pour personne !

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/12/rt-du-25-decembre.html



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 juin 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 juin 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; économie : agriculture  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (scène de jardinage et pancarte « Jardin debout » en référence aux manifestations « Nuit debout ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 26 juin 2016

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    12 h 30, ZAC des Vaîtes

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    S’il pleut, il y aura de quoi s’abriter (pas la peine de nous chercher à Vauban)

    Nous rejoindre
    ZAC des Vaîtes : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Rendez-vous aux Vaïtes

    Création de la ZAC - Zone à cultiver des Vaîtes

    Nuit Debout et les habitants du quartier s’unissent pour protéger les Vaîtes, leur diversité végétale et culturelle, et créer un autre monde pour demain.

    Venez découvrir ce projet et en discuter autour d’un repas végétalien et gratuit !

    La ZAC des Vaîtes : quartier des Vaîtes — Tram 1 arrêt Schweitzer

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/06/rt-du-26-juin-aux-vaites.html




    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 février 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 28 février 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (porcelet) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 28 fév. 2016

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban

    Nous rejoindre
    place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Vous pensez que manger de la viande est un choix personnel ?

    Si malgré tout vous voulez manger de la viande, mordez donc votre propre cul !

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/02/resto-trottoir-de-fevrier.html



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 mai 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 mai 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessins ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 29 mai 2016

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement ? cherchez-nous quai Vauban

    Nous rejoindre
    place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Partageons un repas gratuit

    Échangeons,débattons sur l’acte engagé d’un nouvel ordre mondial

    créer — donner — semer — réparer — récupérer — préserver — résister
    glander — s’éclater — se réapproprier — s’indigner — tout péter ! — NWO = gros fachos

    Formule allégée du RestoTrottoir ce 29 mai :

    • service minimum, renforts et plats végétaliens à partager seront bienvenus
    • tour de table sur l’engagement, les valeurs du mouvement Food not Bombs : gratuité, horizontalité, paté, etc., etc.
    • zone de gratiferia : apportez ce soir ce que vous voulez et repartez avec ce qu’il vous plait !

    Végétalien = sans produit d’origine animale (ni viande, ni œufs, ni laitages) pour partager le plus possible et correspondre aux valeurs que nous soutenons. Contactez-nous pour obtenir de la récup à cuisiner !

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/05/le-rt-du-fait-de-peu-de-personnes.html



    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    Last week, the police murdered Jean-Pierre Bony in Montreal-Nord, yet another black person assassinated by the agents of white supremacy. Wednesday night, the day of the birthday of Fredy Villanueva – assassinated by the police in 2008 and avenged by two nights of riots in Montreal-Nord – a demonstration in response to the murder of Jean-Pierre Bony turned into a riot against the police.

    As expected, the Media regurgitated the myth of the “outside agitator”, just as they did during the Oscar Grant riots in Oakland, and the recent rebellion in Ferguson, perpetuating the lie of the incapacity of black people to act for themselves.

    We were overjoyed to see the people who live in Montreal-Nord initiate a fierce attack against the police. Media vans and cameras were smashed, and every police car in sight was charged with rocks, crowbars, and smoke bombs. When the police were hiding, people decided to go to the police station. On the way, the windows of several businesses as well as a bank were shattered (with a fire later started inside) and the joyous destruction of the police station unfolded for twenty minutes.

    The post was evacuated preemptively, and we overheard people yelling, “the police are afraid of us now” as every window of the station had rocks thrown through them. When a lone riot cop (didn’t get the memo ?) tried to intimidate people from entering the parking lot, he was charged and a hammer was thrown at him as he fled, giving everyone free reign to destroy all the cars as well. When riot-police reluctantly moved in to salvage what was left of their wrecked station, they were welcomed with rocks and fireworks. As people moved back into the residential streets, at least six cars were torched.

    As anarchists, we participated in these moments to support these courageous acts of rage and rebellion. What went down Wednesday night continues to return to our minds, warming our hearts and inspiring our fight against policing in our own contexts. The complicity we felt with people we met in the streets of Montreal-Nord calls us to go out of our cliques and surpass the borders formed in our city and our heads by the racist social order.

    So tonight, we wrote the name of Jean-Pierre Bony on several giant billboards in the city alongside images of burning police cruisers, because “memory is alive, and ready to strike”.

    Never forgive, never forget.
    The fire continues to burn in us.

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    2016

    2016
    Affiches liées


    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    La semaine dernière, la police a tué Jean-Pierre Bony à Montréal-Nord : encore une personne noire assassinée par les agents meurtriers de la suprématie blanche. Mercredi dernier, le jour de l’anniversaire de Fredy Villanueva – assassiné par la police en 2008 et vengé par deux nuits d’émeutes à Montréal-Nord – une manifestation en réponse au meurtre de Jean-Pierre Bony a viré à l’émeute contre la police.

    À leur habitude, les médias ont recraché le mythe des “casseurs extérieurs”, tout comme ils l’ont fait lors des émeutes d’Oscar Grant à Oakland et de la récente rébellion à Ferguson, perpétuant une image faisant croire à l’incapacité des personnes noires d’agir pour elles-mêmes.

    Pourtant, nous nous réjouissons d’avoir vu des personnes qui vivent à Montréal-Nord initier une féroce attaque contre la police. Des vans et des caméras de médias ont été attaquées et les voitures de police en présence ont été pourchassées avec des crowbars, des roches et des bombes fumigènes jusqu’à ce qu’elles disparaissent. À ce moment, les gens ont décidé de se diriger vers le poste de police. En chemin, plusieurs vitres de commerces ainsi que celles d’une banque ont été éclatées – un feu a été allumé à l’intérieur de celle-ci plus tard. S’en est suivi un joyeux saccage du poste qui a duré une vingtaine de minutes.

    Le poste avait été évacué préventivement et alors que toutes le fenêtres se faisaient fracasser nous avons entendu dans la rue des gens crier “la police a peur de nous maintenant”. Lorsqu’un policier anti-émeute seul a tenté d’intimider les gens qui entraient dans le stationnement, un marteau lui a été lancé au visage, ce qui a laissé le champs libre aux gens pour s’attaquer aussi aux chars de patrouille dans le stationnement. Lorsque la police anti-émeute s’est avancée pour protéger ce qu’il restait de leur poste, elle a été accueillie avec des roches et des feux d’artifice. Et alors que les gens retournaient vers les rues résidentielles, au moins six voitures ont été incendiées.

    Nous avons participé à ces événements pour supporter, en tant qu’anarchistes, ces actes de courage, de rage et de rébellion. Ce qui s’est passé mercredi soir laisse une trace persistante dans nos esprits, réchauffe nos coeurs et nous inspire contre la police et le flicage dans nos propres contextes. La complicité que nous avons ressentie avec les gens que nous avons rencontrés dans les rues de Montréal-Nord nous appelle à sortir de nos cliques et à dépasser les frontières formées dans notre propre ville et dans nos têtes par l’ordre social raciste.

    Ce soir, nous avons écrit le nom de Jean-Pierre Bony sur plusieurs panneaux publicitaires géants à Montréal dans d’autres quartiers, aux côtés d’images de chars de flic en feu, parce que “la mémoire est vivante et prête à frapper”.

    Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.
    Le feu continue de brûler en nous.

    trouvé sur mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    2016

    2016

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]
    Affiches liées






    [Une histoire populaire de St-Henri]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une histoire populaire de St-Henri]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    Une histoire populaire de St-Henri

    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit très disputé. L’élite commerçante du coin fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement industriel, les expropriations et l’application de divers règlements qui visent à priver une partie de la population de l’usage de l’espace public.

    Ces règlements ciblent particulièrement les travailleuses du sexe et les gangs de rues de l’époque. Cette réglementation justifie une présence policière accrue, qui rencontre alors une résistance considérable.

    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte. Malgré tout, une nuit où il tentait d’arrêter un membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il s’est fait sauter dessus par les complices du prévenu et s’est retrouvé sans connaissance. Ça n’a pas pris bien longtemps avant que Louis Cyr ne lâche sa job.

    Un siècle plus tard, dans les années 1990, St-Henri est toujours un lieu de dispute. Avec les condos qui remplacent les usines, la multiplication des commerces chics et des caméras de surveillances, la transformation du quartier ne se fait pas non plus sans escarmouches.
    Des organismes locaux comme le POPIR organisent des manifestations pour le logement social tandis que des groupes comme Mobilisation Turcot résistent à la dernière vague d’expropriations prévues pour faire place au nouvel échangeur d’autoroute.
    Apparaît aussi le sabotage politique comme tactique de lutte contre la gentrification du quartier et contre le renforcement de la présence policière qui vient avec. Ce sabotage soulève les mêmes questions qui se posaient déjà il y a cent ans par rapport à l’espace public et à son usage...

    2009
    Dans la foulée de la Journée internationale contre la brutalité policière de 2009, 11 voitures de polices sont endommagées, fenêtres brisées et ordinateurs détruits. Ça se passe juste à côté de St-Henri dans la Petite Bourgogne.

    2010
    Suite au sommet du G20 à Toronto, les édifices fédéraux qui hébergent la GRC et l’Agence des services frontaliers, sur Rose-de-Lima, ont également vu leurs fenêtres voler en éclats.

    2011
    Depuis 2011, le Café St-Henri sur Notre-Dame s’est vu décoré de plusieurs graffitis anti-yuppies.

    La présence des commerçants riches fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. In 2015, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée