noir
3358 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur papier de couleur ; dessin (frontispice du Père Peinard, le cordonnier « À la botte au cul, Peinard, gniaff, journaleux » mettant en fuite : clergé, magistrature, police, capitalisme, …) ]
- texte :
Ballotage du 22 mai 1898
Le Père Peinard au populo
Ça ballotte, ça ballotte… Mais ça ne boulotte guère, nom de dieu !
Pauvre populo, t’es rudement ballot ! À preuve, l’indigestion de votaillerie que tu t’es foutue la semaine dernière.
Tu savais pourtant de quoi il retourne ? Tu étais fixé sur les candidats ! Tu n’ignorais pas que c’est tous fripouille et Compagnie !
Avant l’élection, les mendigots de suffrages t’ont promis la lune sur un plat, — après, une fois élus, ils se foutent de ta fiole dans les grands prix !
Tu savais ça, cré pétard !
Pourtant, tu as fait kif-kif les cabots qui retournent à leur vomissement : tu as pris au serieux ton couillon de devoir électoral et tu as coupé dans
La Foire aux Mensonges !
Et ce n’est fichtre pas fini : voici la ressucée électorale qui s’amène, — tu vas ballotter !
Ensuite ?… En seras-tu plus bidard ?
Je t’en fous, le pain sera toujours cher, la bidoche inaccessible et tu restera le jacque — plumé vif, tondu ras, écorché jusqu’à la gauche ! Les riches et les gouvernants la mèneront joyeuse, s’empiffreront de bons morceaux et toi, créateur de toutes les richesses, frusqué de guenilles, logé des turnes malpropres, tu te calleras des briques.
Tu seras donc voté pour la peau !
À peine te restera-t-il la maigre satisfaction d’avoir usé de ta souveraineté.
Ta souveraineté ?… Parlons-en !… Une sacrée manivelle qu’on t’as foutue là !
Ça dure trois secondes. Moins longtemps que les amours d’un moineau. T’es souverain — juste le temps de lâcher ton torchecul dans l’urne. Puis, bonsoir, en voilà pour 4 ans.
Pour s’offrir dix minutes de souveraineté réelle il faudrait vivre aussi vieux que Mathusalem.
Inutile d’en savoir plus pour comprendre ce qu’est la votaillerie : c’est comme qui dirait le
muselage universel
un outil de domination inventé par les jean-foutre de la haute, afin de nous laisser confire à perpète dans la mistoufle et mijoter dans l’abrutissement avec l’illusion de la liberté.
Comment de dépêtrer de ce fourbi dégueulasse ?
Y a pas à chercher midi à quatorze heures. Il n’y a qu’un joint efficace : un chambardement aux petits oignons.
Il s’agit d’épousseter — à grand renfort d’éventails à bourriques — la putain de société actuelle, car tout y va de guinguois, — au point que les pauvres bougres qui triment le plus sont ceux qui bouffent le moins ;
Il s’agit d’envoyer paître la vermine dirigeante : accapareurs, banquiers, ratichons, jugeurs et toute la marloupaille chameaucratique.
Cela fait, mon bon populo, tu seras à la noce !
Tous les esclavages auront été fichus à l’égout : l’esclave patronal, l’esclavage familial et aussi le hideux esclavage militaire.
Et donc, après on vivra en frangins, sans chichis ni emmiellement, — sans patrons ni gouvernants !
Mais foutre, je le rengaine : pour que ça vienne, il faut fiche la taillerie au rancard et se farcir de nerf et d’initiative.
Le Père Peinard
Vu, le candidat pour la frime :
Bons bougres, pour plus d’explications, payez-vous chaque dimanche, le Père Peinard réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 22 mai.
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
Paru dans Le Père Peinard n° 83 (22-29 mai 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte sur papier de couleur ; dessin (frontispice du Père Peinard, le cordonnier « À la botte au cul, Peinard, gniaff, journaleux » mettant en fuite : clergé, magistrature, police, capitalisme, …) ]
- texte :
élections aux conseil généraux et d’arrondissement
Le Père Peinard au populo
Encore une foire électorale ! Rien d’époilant ce coup-ci : il ne s’agit que des Conseils Généraux et d’Arrondissement.
De la roupie, donc !
Mais de la sale roupie, de l’infecte poison, — comme d’ailleurs toutes les fumisteries votardes.
En effet, pourquoi nous fait-on voter ?
Pour escamoter nos droits et (par le tour de passe-passe qu’est une élection) nous faire gober que si nous sommes malheureux et opprimés, c’est que nous aimons l’être.
Quand nous avons donné pleins pouvoirs aux jean-fesse que nous qualifions « nos élus les chameaucrates se paient notre tête : « Vous êtes dans la purée ? À vous la faute !… Il fallait voter mieux… »
Et, bonne poire, le populo se laisse foutre de soi ! Il se console en se promettant de mieux voter le prochain coup.
Quelle infecte couleuvre ! Voter bien ou mal ne change rien à l’alignement social : ce n’est pas la façon
dont on abdique qui est mauvaise, — c’est l’abdication elle-même.On s’imagine, en changeant les types qui font tourner la manivelle sociale, empêcher cette garce de mécanique de nous dégraisser et de nous broyer.
Erreur, nom d’une pipe !
C’est les institutions qui sont dégueulasses, et c’est à elles qu’il faut s’en prendre 1 Non pour les réviser et les rafistoler, — mais pour les fiche carrément au rancard.
Et comme, dans le fumier social, les institutions s’étayent l’une l’autre et concourent toutes à notre écrabouillage, c’est à toutes qu’il nous faut faire la guerre.
C’est pourquoi, malgré que les Conseils Généraux et ceux d’Arrondissement ne soient guère que la trente-sixième roue de la guimbarde gouvernementale, il n’y faut pas ménager les bâtons, afin de paralyser tant et plus leur satané fonctionnement.
Que sont ces cochonnes de parlottes ?
L’antichambre de l’Aquarium !
C’est là que se concentrent les politicards en herbe, les pognonistes en graine et autres mauvaises gales ambitieuses. C’est là que ces marloupiers lient des relations et tirent des plans, — tant pour nous masturber que nous voler.
Et ce n’est pas tout ! En plus de cette besogne immorale, qui vise à perpétuer l’abrutissement du populo, les Conseils Généraux et d’Arrondissement s’éduquent au chapardage en répartissant l’impôt et en nous soutirant la belle galette pour engraisser les rentiers et les budgétivores.
Ces parlottes sont donc des nids de malfaiteurs de La haute, — de même que toutes les parlottes de l’État.
C’est pourquoi, d’ici que l’on soit assez costauds pour leur couper la chique, soyons au moins assez marioles pour entraver leur recrutement.
Torchons-nous des bulletins de vote !
Mais, fichtre, ne nous montons pas le job : ce geste ne suffira pas à foutre en l’air la mistoufle !
Tant qu’on n’aura pas déblayé le plancher social des gouvernants, des capitalos, des galonnards, des ratichons et de toute la fripouille parasiteuse, nous mijoterons dans la dèche et notre seul espoir sera de crever à la peine, ou — si on a des protections à l’hôpital…
Cet avenir n’a rien de champêtre !
À nous d’y mettre un bouchon, en alignant, — à la force du poignet, — nue société galbeuse, échenillée de dirigeants et d’exploiteurs, et où, par conséquent, on se la coulera bougrement douce !
Le Père Peinard
Vu, le candidat pour la frime : Grandidier
Bons bougres, pour plus d’explications, payez-vous chaque dimanche, le Père Peinard réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 31 juillet.
Paris. — Imp. Grandidier, 15, rue Levieuville.
Paru dans Le Père Peinard, 2e série, n° 93 (31 juillet au 7 aout 1898) qui la présente : « L’Affiche anti-votarde . L’affiche ci-contre peut-être, — telle quelle, — détachée du journal et collée, sans timbre, n’importe dans quel patelin où il y a une élection soit au Conseil Général, soit à celui d’Arrondissement. Comme je l’ai expliqué la semaine dernière, pas ici besoin de déclaration pour être candidat à ces garces d’élections et on peut l’être en même temps dans plusieurs patelins. C’est très légal ! Les copains qui n’auraient pas encore fait leurs demandes d’affiches n’ont qu’à se patiner : c’est toujours 2 francs le cent ».
Le numéro précédent (le n° 92 du 24-31 juillet 1898) annonçait donc :
Toujours des affiches !
L’affiche est un trop galbeux moyeu de propagande pour ne qu’on ne profile pas des rares occases où elle est libérée du timbre.Or, voici que s’amènent des élections pour le Conseil général qui vont avoir lieu le dimanche 31 juillet.À nous de ne pas rater le coche !Pour la circonstance je vais me fendre d’une nouvelle affiche duPère Peinard au Populoqui sera contenue dons le prochain numéro et s’étalera à la page 4 et S du caneton.Les copains qui voudront coller celle cette moitié du caneton le pourront d’autant plus facilement que pour les élections au Conseil général c’est franc : peut être candidat qui veut, n’importe où et dans plusieurs patelins à la fois. Donc l’affiche en question, qui sera signée d’un candidat pour la frime, sera toute prête à être collée.Il va être fait un tirage à part de l’affiche et elle sera expédiée à raison de2 francs le cent.Seulement, il y a un cheveu : on n’a guère de temps devant soi !C’est dimanche prochain qu’a lieu la foire électorale des Conseils généraux. Or, il faut se patiner ! Que les copains écrivent illico — et illico on leur enverra les affiches qui seront prêtes dès lundi.De la sorte, avec de l’activité, on parera au manque de temps et on ne laissera pas défiler, — sans la saisir par la tignasse — l’occasion do servir au populo, et à bon marché, un plat de vérités.Ce que sont les Conseils généraux les bons fieux le savent : c’est l’antichambre de l’Aquarium. Là se maquillent des alliances entre ambitieux, on y tire des plans pour maintenir le populo dans l’abrutissement et on y prépare le terrain pour les élections futures.Outre ce larbin dégueulasse, le principale besogne des Conseils généraux est de répartir l’impôt.Jolie besogne, nom de dieu !Rien que ça suffirait à les faire exécrer du populo.Cela, l’affiche du Père Peinard au Populo l’expliquera par le menu, afin de faire toucher du doigt aux plus bouchés qu’il n’y a rien de bon à attendre des assemblées délibérantes : pas plus des Conseils généraux que des autres !- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; dessins : ouvrier en 1788 (poches vides sur fond de Bastille), ouvrier en 1898 (poches vides, sous fond de la colonne de la place de la Bastille à Paris) ]
- texte :
Le Père Peinard au populo
kif-kif bourriquot !
En 1788. — La Bastille bouchait le faubourd Antoine et le Populo bouffait des cailloux.
En 1898. — De la Bastille il ne reste que la cheminée… On est gavé de grands principes et sevré de bricheton et de biftecks.
Bons bougres, payez-vous chaque dimanche, le « Père Peinard » réflecs d’un gniaff, pour deux ronds, chez tous les libraires, on en voit la farce. — Ceux qui voudront s’offrir la présente affiche n’ont qu’à acheter le numéro du dimanche 17 mai 98.
Cette affiche ne peut être placardée sans un timbre de 18 centimes.
Imprimerie du Père Peinard 15 rue Lavieuville Paris.
Affiche parue dans Le Père Peinard (9e année, n° 91, du dimanche 17 au 24 juillet 1898).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Éditons législatives du 8 mai 1898
Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue
Aux travailleurs
Encore une fois nous sommes appelés à voter. Encore une fois ceux qui nous gouvernent et nous opprimes vont de par leur propre volonté nous faire choisir de nouveaux maîtres.
Avant de nous prononcer sur cette question nous nous sommes demandés ce que pouvaient bien faire pour nous tous ces candidats qui viennent solliciter nos suffrages.
Le suffrage universel depuis 50 ans qu’il fonctionne n’a produit pour tous les travailleurs que des déceptions et des colères ; depuis cette époque, les divers gouvernements qui se sont succédés, n’ont fait que puiser dans le parlementarisme, la force nécessaire à la conservation de leurs privilèges.
La République actuelle qui, dès sa naissance avait fait miroiter aux yeux des travailleurs, l’espérance en des améliorations sociales, n’a fait que continuer les errements des gouvernements précédents. Bien mieux le gouvernement de la République au lieu d’être la chose publique, est devenu un gouvernement tyrannique et bourgeois, en se faisant le défenseur des capitalistes et le complice des malversations et des voleurs de la haute banque.
Nos femmes, nos filles continuent à faire concurrence dans les fabriques à leurs époux et à leurs frères pour le plus grand profit de nos exploiteurs, nos fils continuent à peupler ces bagnes qu’ont nomment casernes où ils ne cessent d’être tourmentés par leurs officiers qui les excitent et les poussent à être les assassins de leurs pères.
Quand enfin, nous les travailleurs, lassés de crever la faim, nous voulons mettre un terme à nos souffrances au moyen de grève ou de manifestations quelconques : les fusils Lebel sont là pour nous mettre à la raison. Exemple : Fourmies.
Travailleurs, il est temps que cela cesse, il est donc inutile de compter sur nos représentants car chaque loi fabriquée par ces mannequins est une entrave à la liberté individuelle.
Souvenons-nous qu’il y a quatre ans, ces mêmes représentants ont voté les lois que nous avons appelées scélérates, ou le droit de penser et d’émettre une opinion contraire à celle de nos gouvernants est assimilé au délit d’association de malfaiteurs.
Que pensons-nous de ces voleurs de liberté ! Pensons aussi à ce que nous coûtent les impôts votés chaque année par nos représentants et voyons un peu la situation budgétaire.
La dette publique pour la France se monte actuellement à 35 milliards 821.000.000 de francs. Le budget actuel est près de 4 milliards : 634 millions sont sacrifiés pour entretenir 580,000 soldats en temps de paix pour la défense absolue des intérêts capitalistes et gouvernementaux. 296 millions vont à la marine pour le seul profit des expéditions lointaines et ruineuses, et pour la satisfaction et la cupidité des financiers véreux.
Sur ce budget de 4 milliards, 1.200 millions sont donnés aux rentiers au détriment de la classe ouvrière, laquelle est chargée d’impôts et fournit la rente aux rentiers ; 56 millions servent chaque année à entretenir les religions, lesquelles enseignent l’erreur et le mensonge en corrompant les jeunes cerveaux.
Travailleurs ! Ces faits bien établis, continuerons nous à être la dupe des gouvernants. Cette souveraineté dont on nous parle tant, n’existe pas pour nous. Tant que dans la société il existera des exploiteurs et des exploités, la liberté et l’égalité ne seront que des mots. Ne sommes nous pas sous la dépendance de nos patrons ?
Le suffrage universel qui n’a no sanction ni garantie pour l’électeur ne pet servir que les intérêts des ambitieux, car le candidat qui, la veille de l’élection se ait petit, devient, lorsqu’il est élu, le maître absolu de ses actes, et par conséquent de notre souveraineté.
Que devons-nous faire pour arriver à l’amélioration de notre situation ?
Nous abstenir de voter.
Il est inutile de perdre notre temps et notre énergie à soutenir et à nous servir d’un système qui n’a jamais pu et ne pourra jamais servir à notre émancipation. C’est pourquoi nous vous conseillons l’abstention : non l’abstention irraisonnée et indifférente ; mais l’abstention consciente et active. Partout dans nos ateliers, dans nos réunions, faisons comprendre à nos camarades que la société actuelle doit disparaître pour laisser place à une organisation plus en rapport avec le droit qu’a tout être humain de vivre — et non seulement de vivre — mais encore de jouir et de satisfaire aux besoins, sans aucune entrave. Combattons donc avec énergie tous ces mendiants de suffrages de quelques condition qu’ils soient, et de quel masque qu’ils s’affublent : ne voyons en eux que des dupeurs et dévoilons leurs intrigues. Sachons bien nous pénétrer de ces principes :
La liberté ne se donne pas, elle se conquière ; de même que la souveraineté du peuple ne se délègue pas, elle s’exerce.
Notre ennemi, c’est notre maître !
À l’impuissance et à l’hypocrisie de nos gouvernants, opposons l’action qui retrempe nos forces contre l’inertie qui nous aveulit.
Ne votons pas !! Agissons !!
Vive la Révolution Sociale !
Vu le candidat pour la forme :
Paris : Imp. Ch. Gardet, 264, faub. St-Antoine
L’adresse de l’imprimeur est celle du Père Peinard.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Famine… et arrestation de mille républicains, socialistes et anarchistes en Italie. — Le peuple espagnol trompé, enrégimenté et poussé à une guerre nationale par les dirigeants. — De Montjuich à Cuba — Duperie du suffrage universel — Le pain cher.
Meeting public
Salle de l’harmonie, 94, rue d’Angoulême
Samedi 11 juin, à 8 h 1/2 du soir
avec le concours de
Louise Michel
Laurent Tailhade, Charles Malato
Les accapareurs de blé, financiers, valets des despotes,ajoutent la famine à la guerre. Les révoltes des prolétaires italiens et espagnols,qui veulent vivre sont noyés dans le sang. La réaction internationale affame et saigne séparément les peuples. Le tour de la France est arrivé. Les gens de l’ordre moral et clérical se démasquent à la Chambre et dans le pays.
Le suffrage universel est une duperie atroce. — Ne comptons que sur nous-mêmes, ne nous laissons pas surprendre.
Les organisateurs
Entrée : 0 fr. 50 centimes
Paris — Imprimerie [… ?] Marchal, [96 ?], rue d’H[… ?]
http://www.iisg.nl/collections/louisemichel/inventory59fr.php
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ text ]
- texte :
Message from America to Great Britain
On Monday, Jan. 24th, 1898,
Peter Kropotkin
will deliver an adress in the Memorial Hall, Farringdon street, E.C.,
‘The development of trade unionism,’
Which will include the transmission of a message from New York trade unionists to their comrades in Great Britain.
James MacDonald, secretary of the London Trades Council, in the chair.
Organ recital by Mr Frank Merry.
Doors open 7 p.m. ; organ recital at 7-30 ; chair taken at 8 p.m.
Admission to body of hall, 3d ; reserved seats, 1s.
gallery free.
Trade unionists of London attend and hear the message from your American co-workers.
Freedom group lecture committee.
For enquiries, address secretary, 53, Fleet street, E.C.
Co-operative Printing Society, Limited, Tudor street, London, E.C.
IISG
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Groote openbare vergadering
op zondag 16 april
des namiddags ten 1 huur,
in het lokaal Constantia,
Gedempte Rozengracht No. 152.
speakers :
F. Domela Nieuwenhuis
en anderen.Onderwerp :
de verkoop van Constantia.Entrée 5 cent. — Discussie gewensoht.
Arbeiders, allen op naar deze belangrijke vergadering alwaar het u duidelijk zal worden gemaakt, door welke lage handelingen “Constantia” voor u is verloren geraakt.
Allen op naar deze vergadering.
Leest De Vrije socialist !
75 cent per 3 maanden. Afzonderlijke nummers 3 cent.
Typ. “Excelsior”. Haarlemmer Houttuinen 789, Amsterdam.
De laatste vergadering werd er op 16 april 1899 gehouden (la dernière réunion à la Constantia eut lieu ce 16 avril 1899) :
http://www.tussentaalenbeeld.nl/A60b5.htm- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Voici qui est chouette !
Le Père Peinard
parait tous les dimanches à
cinq centimes
Il astique ferme le cuir des richards et des gouvernants et il est indispensable pour se décrasser les boyaux de la tête
Outre une tapée de tartines galbeuses
Le Père Peinard
publie chaque semaine un dessin d’actualité et
Conte de Noël
un chic feuilleton par
Louise Michel
Bons bougres, demandez Le Père Peinard à tous les marchands de journaux et cramponnez ceux qui ne l’ont pas !
Paris, impr. Grandidier, 15, rue Levieuville.
[Ne peux être affiché à… sans un timbre à …]
Affiche annoncée dans Le Père Peinard, 2e série n° 115 (1er-8 janvier 1899) :
« Le “Père Peinard” à Un rond. Ohé les bons bougres, c’est la semaine prochaine que le Père Peinard va être à un sou. […] Afin d’attirer l’attention du populo, une affiche annonçant la transformation du Père Peinard est en chantier ; elle va être prête ces jours-ci et dera expédiée illico. Les copains qui voudront payer les timbres de ces affiches (qui seront du format à 12 centimes) n’ont qu’à le faire savoir et on leur enverra le nombre des affiches qu’ils désireront, sans être timbrées. Autre chose : dans le prochain numéro, le Père Peinard commencera la publication d’un feuilleton rupinskoff et inédit de Louise Michel : Conte de Noël. […] ».
»- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
dessin (magistrat penché sur une prévenue effrayée, gendarme debout en grand uniforme) signé Hermann-Paul
- texte :
M. Le Président
par Sébastien Faure
grand roman inédit
10 c. la liv[rais]on — Exceptionnellement la 1re Liv[rais]on 5 centimes — 10 c. la liv[rais]on
S. Schwarz éditeur, 9, rue Ste Anne, Paris
La Lithographie Nouvelle, Asnières (S.)
Promotion d’un roman (Monsieur le Président [(d’Anglar)]) paru en 83 livrets et 1328 pages entre 1889 et 1902. Avec des dessins dʼÉdouard Couturier (1869-1903) et des gravures de Georges Duplessis (1834-1899).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Assassins galonnés
Aux « cocos » de Madagascar »
(2e compagnie du Corps des disciplinaires des Colonies)
Le 19 septembre 1897, le sergent Gérôme entra dans la chambre des disciplinaires à Diégo-Suarez pour commander de garde le fusilier Boudou. Celui-ci, ayant des fièvres, avait été exempté de service par ordre du médecin-major : le sergent Gérôme voulut, malgré tout, lui faire prendre la garde, le disciplinaire objecta son exemption, alors le sergent tira son revolver et en déchargea un coup. Cette scène avait lieu dans la chambre remplie d’hommes, mais personne ne fut atteint. Les gradés accoururent au bruit de la détonation. Boudou fut mis en cellule avec les fers et les poucettes. Le capitaine Legros rassembla alors les gradés et devant tous les fusileurs leur dit :
« Le premier gradé qui tirera sur un disciplinaire… et le manquera aura 30 jours de consigne. »
Une heure après, quatre gradés : les caporaux Bernard, Besançon, Slinger, le sergent Rolland et le soldat d’infanterie de marine Floque entrèrent dans une cellule où était détenu le fusilier Laffond, se ruèrent sur l’homme attaché et le frappèrent avec une brutalité inouïe. Après avoir à moitié assommé ce malheureux, ils le laissèrent. Au bout d’une heure, ils revinrent et recommencèrent le même traitement : Laffond se mit à pousser de tels cris qu’un gradé, sautant sur lui, lui fracassa la mâchoire inférieure à coups de talons ; puis le caporal Bernard, pour clore cette scène de sauvagerie, tira son revolver et en déchargea un coup dans la poitrine du disciplinaire qui ne pouvait se défendre ayant les membres pris dans les fers. La balle traversa la poitrine de Laffond et alla se loger fans la bras de son voisin de fers, un nommé Desforges.
Laffond mourut pendant son transport à l’hôpital. Le caporal Beranrd reçut les félicitations du général Gallieni et quinze jours après était nommé sergent.
l’avis de décès, qui fut envoyé à la mère de la victime portait cette mention :
« mort au champ d’honneur »« Extrait de La Revue blanche de décembre 1900 »
Pour le Comité de propagande de la Ligue antimilitariste.
Le secrétaire responsable : G. Dubois-Desaulle
Prière à toute personne possédant des renseignements sur les corps disciplinaires et établissements pénitentiaires militaires de nous […] établie, 26, rue Titon, Paris.
[…]
Paru en décembre 1900 : https://bianco.ficedl.info/article1097.html
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com :
AD 49. 4M6/58 éditée par le Groupe de Propagande de la Ligue Antimilitariste de Paris, fondé le 26/12/1899 à Paris. Affiche collée en février [nuit du 24 au 25] à Angers, par deux fois, en plusieurs endroits de la ville et éditée 2 mois avant à Paris…
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Lundi 5 novembre 1900 à 8 h. 1/2, salle des Omnibus
Gd Meeting public et contradictoire antimilitariste
organisé par les conscrits socialistes révolutionnaires et libertaires
Ordre du jour :
Contre le militarisme ; Contre la guerre ; Pour la liberté !!Orateurs :
Urbain Gohier, Charles Malato, rédacteurs à L’Aurore
Liard-Courtois, encien forçat ; Libertad, A. Cyvoct, Octave Jehan, Francis Prost, E. Girault, Clovis Hugues, député ; Paris et Rozier, conseillers municipaux ; Legrandais.
Le conseiller nationaliste Grébauval est spécialement invité à venir défendre l’Armée, la Patrie et la Société bourgeoise, autant d’infamie qui seront combattues à cette réunion.
Le citoyen Edwards du « Petit Sou » est invité par lettre recommandée
Prix d’entrée, 0 FR. 25 pour les frais
Vu l’importance de cette réunion, les portes ouvriront à 8 heures. — Tous les conscrits sont spécialement invités.
Imp. F. Clair, 81, rue du Mont-Cenis. — Paris
https://militants-anarchistes.info/?article2783
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/jahn_meeting_1900.jpgOctave Jehan = Octave Jahn
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; papier de couleur ]
- texte :
Justice militaire
Aux « Cocos » de Madagascar (2e compagnie de corps des disciplinaires des Colonies)
Le Jugement sommaire d’Andjia. — Un Crime du lieutenant-colonel Liautey. — Tragique exécution des disciplinaires Jean et Brando.
Pendant la colonne de Maintirano, en septembre 1898, deux disciplinaires du poste de Vakariano, Jean et Brando, furent punis de quinze jours de prison sous le prétexte qu’ils avaient dérobé une bonbonne de vin. Le lendemain, à midi, ils partirent pour réclamer au commandant d’armes de Maintirano, et se dirigèrent sur Andjia, où ils arrivèrent douze heures après : ils aveint alors un jour d’absence illégale.
Brando, pour un motif que nous ignorons, resta à Andjia, Jean repris seul la route de Maintirano. Le lendemain, il rencontra un détachement commandé par le lieutenant-colonel Liautey, chef-d’état-major du général Gallieni. Le colonel l’arrêta et le ramena à Andjia où la troupe arriva le soir même. Toute la nuit, Jean, les membres ligotés, resta dehors, à côté de la cagna du colonel, et il entendait les gradés délibérer sur son sort ainsi que sur celui de Brando, car le sergent Bousquet, chef du détachement d’Andjai, avait remis au lieutenant-colonel un rapport sur l’absence illégale des deux disciplianires ; Jean sut ainsi qu’une cour martiale devait se réunir le matin pour les juger ; mais entouré de miliciens, il ne put avertir Brando de cette décision.
Le lendemain, quoique le jour ne fut pas encore levé, le lieutenant-colonel Liautey fit mettre une table devant sa cagna et, éclairé de deux photophores, tint une cour martiale où, en sa compagnie, siégèrent le commandant du cercle de Maintirano et quelques sous-officiers européens.
On appela Brando. Lorsque les deux disciplinaires furent devant lui, le lieutenant-colonel leur dit, sans aucun semblant de formalités, sans aucun interrogatoire préalable : « Vous êtes coupables d’abandon de poste en présence de l’ennemi… vous êtes condamnés à mort. » À cette brutale déclaration. Jean s’écria : « Mais, mon colonel, c’est une absence illégale que nous avons faite… c’est pour réclamer… on ne peut pas nous condamner à mort. » Ironiquement Liautey lui répondit : « À moins que je ne te nomme caporal… ? »
Cette sentence, prononcée contre des accusés sans défenseurs, édictée sans procédure, fut exécutée sans rémission, sans délais de pourvoi en cassation, ni de pourvoi en grâce ; effet d’un jugement sommaire, elle fut immédiatement suivie d’exécution.
Sous les balles d’un peloton composé de quelques gradés de la discipline, de miliciens et d’un adjudant qui avait siégé dans la cour martiale, à cinq minutes d’intervalle. Jean et Brando tombèrent — sans aucune faiblesse — pendant qu’une troupe de miliciens tenaient au bout de leurs fusils chargés les disciplinaires réunis à une centaine de mètres du lieu du supplice.
(Extrait de la Revue blanche du 1er janvier 1901)
Pour le groupe de propagande antimilitariste de Paris (GPAP) ;
le secrétaire responsable : G. Dubois-Desaulle[…]
Paru en janvier 1901 : https://bianco.ficedl.info/article1097.html
Voir aussi :
https://revolutionnairesangevins.wordpress.com/textes-divers/affiches/affiches-du-groupe-antimilitariste-de-paris/justice-militaire-collees-dans-la-nuit-du-24-au-25-fevrier-1901-publiee-en-janvier-par-le-g-a-a-p/AD49. 4M6/58. Rapport du 25/02/1901. Affiche publiée en janvier 1901 par le G.P.A.P. collée seulement un mois après à Angers.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
À Bas la Calotte et Vive la Sociale !
Au peuple de Paris
L’arrogance de la cléricale devient intolérable.
Enhardis par quelques succès plus apparents que réels, rendus audacieux par l’occulte complicité des Pouvoirs Publics et par la protection ouverte de la Force armée, les partisans de la Calotte se croient les maîtres de Paris.
Ils rêvent de faire revivre les heures d’affolement où les bandes nationalistes, à la faveur de l’Affaire, tentaient de terroriser l’opinion publique.
C’est, transportée dans le domaine religieux, la guerre sociale dans sa tragique netteté, avec les deux France en présence : celle du passé et celle de l’avenir.
Voilà la signification exacte et profonde delà présente agitation et ce serait folie que de ne pas s’en rendre compte,
Camarades,
L’heure est grave.
De nous, de nous seuls, mais de nous tous, il dépend qu’elle soit féconde, peut-être décisive.
Il suffit que nous le voulions. Il faut le vouloir.
Une chose est à faire : Opposer les bataillons rouges de la Révolution aux bataillons noirs de la Réaction,
Républicains, Libres-Penseurs, Démocrates, Socialistes.
Vous ne vous faites pas d’illusions sur l’énergie (?) des Pouvoirs Publics.
En tous cas vous savez que ceux-ci ne marchent que contraints par la poussée populaire.
Donc, si vous voulez sincèrement, ardemment — et en attendant plus et mieux — la séparation des Églises et de l’État, la suppression du budget des cultes et toutes mesures destinées à affaiblir la Religion, tueuse d’énergie, fomentes d’oppression, d’ignorance et de misère, c’est sur vous, sur vous seulement qu’il faut compter.
En conséquence,
Travailleurs qui êtes las de pourvoir à l’entretien des séculaires ennemis de votre affranchissement ;
Hommes de vérité qui comprenez combien il est absurde de fournir des subsides à l’Imposture, de favoriser sa propagande et de fortifier sa domination ;
Révolutionnaires qui savez tout le mal que les Religions — toutes les Religions — ont fait et font à l’Humanité, et qui savez aussi que la Religion est, avec le Militarisme, le plus redoutable rempart du Régime capitaliste ;
Nous vous convions tous, sans distinction d’aucune sorte, a une grande manifestation populaire, pour le dimanche 31 mai.
Citoyens et Camarades,
Que ce jour-là, comme de coutume, la Prêtraille donne en paix sa bénédiction aux pauvres de cervelle qui fréquentent les églises, que les petits jeunes gens des cercles religieux et des patronages catholiques, encadrés par les pseudo-bouchers de la Villette se donnent — à bon compte — des airs de soldats valeureux et invincibles.
Avec ou sans gourdins, avec ou sans os de mouton, avec ou sans revolvers (il n’y en a pas que pour eux), tous ces gens-là ne tiendraient pas longtemps tète à leurs adversaires, si la bataille pouvait s’engager directement entre les belligérants.
Mais nous savons qu’il sera impossible d’approcher des églises, à plus forte raison d’y pénétrer.
Au surplus nous n’éprouvons pas — pas encore, du moins — le besoin d’envahir les mauvais lieux dits « saints lieux » et d’en chasser les vendeurs d’eau bénite.
C’est dans la Rue que nous vous convions ; dans la Rue qui appartient à la Foule, dans la Rue dont il n’est pas admissible que les pires ennemis de la Liberté puissent nous disputer la souveraine possession.
Qu’ils gardent — pour le moment — leurs églises, leurs temples leurs synagogues. Mais la Rue est à nous. Nous saurons la conserver.
Républicains, Libres-Penseurs, Socialistes, Révolutionnaires, Anarchistes.
Rendez vous tous, le dimanche 31 mai, à 3 heures précises,
Place de La république
Cette grandiose démonstration doit avoir un caractère véritablement populaire
Elle ne doit être l’œuvre exclusive d’aucun parti, d’aucune organisation, mais bien celle de toutes les organisations, de tous les partis et de tous ceux qui combattent l’influence néfaste de tous les cléricalismes.
Dimanche, venus de tous les quartiers et de la banlieue, nous serons des milliers et des milliers unis en l’inébranlable volonté d’en finir avec la réaction religieuse et de donner au monde l’impression et la preuve que Paris, le Paris des Faubourgs, le Paris qui travaille et qui pense, n’est pas la ville du Sacré-Cœur, mais reste la capitale de la Révolution.
De nos poitrines sortira, dominant le chant des cantiques, une formidable clameur de « À bas la calotte ! » et « Vive la Sociale ! »
(Le Libertaire)
Camarades,
À l’issue de cette importante manifestation et quel que soit le chemin parcouru par les diverses colonnes qui sillonneront Paris, vous vous rendrez en masse :
à 5 heures précises
Gymnase Delsahut
11, rue de Malte, 11Pour assister au meeting antireligieux auquel prendront part tous les orateurs, tous les propagandistes de la Pensée libre et notamment :
Allemane, Fribourg, WILM, Wilm, du PSOR
Griffulhes, Latapie, Lévy, de la Confédération Générale du Travail ;
Yvetot, Secrétaire de la Fédération des Bourses du Travail ;
Sébastien FaureCe placard peut être affiché. — Droit de timbre 0,12 centimes.
Imprimerie du “Libertaire”, 15, rue d’Orsel, Paris
Parue au dos du Libertaire 9e année, 4e série, numéro 30 (du 29 mai au 5 juin 1903).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ Image « d’Épinal », avec dessins (de Gustave Henri JOSSOT ; Félix VALLOTTON ; HERMANN-PAUL ; Auguste ROUBILLE ) et citations ]
- texte :
Par la justice ! Pour l’humanité ! Vers la paix universelle !
On peut adhérer à la Ligue individuellement ou par groupe
Cotisation : individuelle 1.50 ; de groupe 5. ; de Fédération par groupe affilié 2.50
Secrétaire général : G. Lhermitte. Trésorier général : Trèves.À bas la justice militaire !
Édition de la Ligue Internationale pour la Défense du Soldat - 14, rue d’Uzès, Paris
La Justice pour tous : abolition de la justice militaire.
L’Humanité pour tous : abrogation de la loi de 1831 sur les réformes militaires et extension du bénéfice de la loi de 1898 sur les accidents du travail aux citoyens soldats.
L’Égalité pour tous : abrogation de la loi de 1834 sur la propriété des grades.[…]
Imprimerie Nouvelle. — 10 rue Aubert, Épinal
Le rouge utilisé ici, est le rouge garance des uniformes français plus que la couleur révolutionnaire.
Il en existe peut-être plusieurs versions : voir http://cgi.ebay.fr/AFFICHE-POLITIQUE-DEBUT-XXe-/320629022435 (consulté décembre 2010 par Cira Lausanne).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Ligue de la Régénération humaine
Salle du Bock Colossal, 6, rue de la Gaité
Le mardi 7 avril, à 8 h 1/2 du soirConférence publique et contradictoire
sous la présidence de
Mme Alexandra Myrial, rédactrice à La Fronde
Avec le concours de : Paul Robin, ancien directeur à Cempuis, Gustave Téry, rédacteur à La Petite République et à L’ActionSujet traité :
Surpopulation : guerre et misère
Camarades,
La surpopulation est la cause primordiale et naturelle de la guerre et de la misère. Elle engendre, par répercussion : le célibat, la prostitution.
Contre ces terribles fléaux, le Ligue de la Régénération humaine préconise la limitation raisonnée, volontaire, des naissances et affranchi du même coup la Femme de l’esclavage de la fécondité.Entrée : 30 centimes
Nota. — Les dames sont spécialement invitées.
Lire : Régénération (mensuel). Abonnement : 1 fr. 50 par an ; le N°, 10 cent. — Administration : 27, rue de la Duée, Paris (XXe)
Imprimerie économique (assoc. ouvrière). 21, passage Maurice, Paris. — Travail exécuté par des ouvriers syndiqués. — Téléphone 921-67
Le titre est imprimé « Conférecne » au lieu de « Conférence ». Date : 1908 ou 1903 ?
Repérée aux Archives de la Préfecture de police (Paris). Dossier Ligue de la Régénération humaine ?
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Ligue de la Régénération humaine
Salon de L’Harmonie, 94, rue d’Angoulême
Le jeudi 5 mars, à 8 h 1/2 du soirConférence publique et contradictoire
sous la présidence de
Mme Nelly Roussel
Avec le concours de : Paul Robin, ancien directeur à Cempuis, Liard-Courtois, ex-forçatSujet traité :
Le néo-malthusianisme et la révolution
Camarades,
Ces deux termes, Néo-Malthusianisme et Révolution se tiennent étroitement.
Vulgarisé, le Néo-Malthusianisme apporte de suite une amélioration chez le salarié pauvre et aide grandement à la réalisation de son émancipation intégrale.
C’est peut-être l’arme la plus terrible qu’on puisse employer contre toutes les puissances opprimantes : Capitalisme, Cléricalisme, Militarisme, etc.
Et pourtant cette question primordiale est boycottée, dénigrée, dénoncée même par ceux qui se prétendent les amis des prolétaires…, parce qu’on ne la connaît pas.
Nous vous convions à l’étudier : nous sommes persuadés qu’après avoir entendu nos arguments vous reconnaîtrez avec nous l’urgente utilité de propager parmi les déshérités et les souffrants, les idées que nous préconisons.Entrée : 30 centimes
Nota. — Les dames sont spécialement invitées.
Lire : Régénération (mensuel). Abonnement : 1 fr. 50 par an ; le N°, 10 cent. — Administration : 27, rue de la Duée, Paris (XXe)
Imprimerie économique (association ouvrière). 21, passage Maurice, Paris. — Téléphone 921-67
Date : 1908 ou 1903 ?
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; papier blanc tranché d’une barre rouge)
- texte :
Confédération générale du travail
Union syndicale du bronze
[logo] adhérente à l’Union fédérale des ouvriers métallurgistes de France
Grande salle de la Bourse centrale du travail
3, rue du Château-d’eau, 3Le jeudi 25 juin, à 8 h 1/2 du soir
Gde conférence publique
Sous la présidence du citoyen Paul Robin
[…eurs …e]
Léopold Lacour, hommes de lettres — [Charles] Desplanques, du syndicat des coiffeurs — G. Yvetot, secrétaire de la Fédération des Bourses du travail — citoyenne Jacoby, de la Fédération des tabacs
sujet traité :
La limitation volontaire des naissances
Aux ouvrières et ouvriers syndiqués et non syndiqués !
Camarades,
Nous avons tous intérêts à ne pas mettre au monde des enfants non désirés, que les ressources dont nous disposons nous empêcheraient de bien nourrir et élever.
Nous devons nous refuser par une procréation limitée et raisonnée, à grossir le nombre des malheureux destinés aux bagnes militaires et capitalistes.
Les enfants dont nous ne pouvons assurer la subsistance deviennent inévitablement des dégénérés qui, par leur résignation, entravent la marche du prolétariat vers son affranchissement.
Les travailleurs résisteront mieux aux coups de la bourgeoisie possédante, si les charges familiales leur sont légères, et la bataille sera menée plus audacieusement.
Les femmes délivrées de l’esclavage naturel de la fécondité, partageront les joies de la lutte pour l’émancipation, côte à côte avec leurs compagnons. Un peu plus d’aisance pénètrera dans les ménages et l’homme et la femme réconciliés par l’amour volontairement stérile, s’achemineront ensemble vers la future cité du bien-être et de la liberté.
Le conseil syndical.
Entrée gratuite
4544-6-03. — L’Émancipatrice (imprimerie communiste), 3, rue de Pondichéry, Paris.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Memento !
Qualunque azione che rivela il progresso di un popolo è doveroso ricordarla, tanto più quando questa è guidata dallo spirito di ribellione verso tutto ciò che è abuso e tirannia.
È contro il tiranno Napoleone III ; contro lo stato cui inveirono i francesi il 18 marzo 1871.
Lo spaventevole macello umano, l’appetito insoddisfatto da vario tempo, ridestò negli animi del popolo il ricordo dei loro avi nella causa del 1789. Il peso dei 14 Miliardi spesi in quella guerra contro i Prussiani, il dispetto di avere involontariamente cooperato ai morbosi desideri di un pugno di ambiziosi li incitò vieppiù alla rivolta.
Il popolo si convinse finalmente di quello che voleva e volle l’autorità che legittimamente gli appartiene.
" Non più Imperatori ! abbasso il governo napoleonico „ fu allora terribile quanto era stato sottomessivo. Alle migliaia di vittime seguirono altre vittime, l’ultime delle quali morirono, però coscienti di pugnare per la libertà. Erano comunisti e li chiamarono assassini, perché non vollero oltre tollerare la fame e le violenze. Oggi, tutto il mondo onesto ricorda con piacere quell’agitazione, quell’inizio di libertà benché conquistata a titolo di sangue. Un saluto ai superstiti : alle vittime un imperituro ricordo, e l’anatema alla fonte di tanti mali.
18 Marzo 1903.
Gli anarchici di Pietrasanta
Pietrasanta, Tip. Boldrini
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
[marque syndicale] Confédération générale du travail [marque syndicale]
Union des syndicats de la Seine
Aux travailleurs !
Le 12 mars dernier avaient lieu, non seulement en Espagne, mais en Suisse, en Belgique, en Autriche et dans les principales villes de France, des meetings de protestation contre les atrocités dont furent victimes les travailleurs agricole d’Alcalá del Valle et contre les condamnations prononcées contre eux par le Conseil de guerre.
L’Union des Syndicats, fidèle à sa ligne de conduite ne manqua pas de joindre sa protestation à toutes celles du monde du travail organisé, par le Meeting qu’elle organisa à cette date où elle clama son indignation contre les monstruosités dont se rendirent coupables les inquisiteurs et tortionnaires militaires espagnols contre les travailleurs.
L’anniversaire du célèbre procès de la Mano Negra, de même que les faits révoltants l’humanité qui se sont passés en Italie contre les Travailleurs, les fusillades dans les rues, les mots prononcés par les belles dames de Milan à la troupe : « Tuez bien et visez juste », sont encore présents à toutes les mémoires.
C’est afin que les Travailleurs Parisiens connaissent ce que fut ce fameux procès de la Mano Negra que l’Union des Syndicats de la Seine, profitant de cet anniversaire organise un
Grand meeting
Qui aura lieu le mercredi 12 octobre, à 8 h. 1/2 du soir
Grande salle de la Bourse du Travail
3, rue du Château-d’eau, 3Ordre du jour :
Le procès de la Mano Negra. — Les faits passés in Italie.Le comité général
La Cootypographie (Soc. ouv. d’imp. Ouv. synd.), 100, rue de la République, Puteaux 8837. — Téléphone 105
https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/affiche_cgt_mano_negra_1904.jpg
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte Charles Malato ; dessin (image d’Épinal) Jules Hénault ]
- texte :
Propagande aux enfants
Éditée par l’Union ouvrière de l’ameublement - 4, passage Davy - Paris […]
La vie de Louise Michel
Bonne culture […] Bonne récolte […]
[…]
[…] Texte de Malato - Imprimerie Pernot […]
Affiche (impression en chromotypographie ; Épinal : Pernot, 1905))
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Bourse du Travail
La guerre et le militarisme sont l’école du crime, Albert Hamon.
À présent ce sont les peuples qui font la guerre ; quand ils ne la veulent pas, on ne peut rien faire, général Kouropatkine.
Dimanche 8 janvier 1905
à 2 heures de l’après-midi
Salle de Venise
Matinée antimilitariste
organisée par la Jeunesse Syndicale sous les auspices du Syndicat du port/
À l’occasion du tirage au sort
Au programme :
pièce, chants, monologuescauserie
Prix d’entrée : 0 fr. 20
Achetez tous les samedis, aux marchands de journaux syndiqués, La Voix du peuple, Le Libertaire, Les Temps nouveaux.
Brest. Imprimerie Rampe, 43
Est-ce Georges Roussel ?
Affiche reprise dans : Guengant, Jean-Yves. Nous ferons la grève générale, Jules Le Gall, les anarchistes et l’anarcho-syndicalisme à Brest et en Bretagne. Rennes : Goater, 2019.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ placard ]
- texte :
Au bétail électoral
Sous l’impulsion de gens intéressés les comités politiques ouvrent l’ère attendue des querelles électorales.
Comme à l’habitude on va s’injurier, se calomnier, se battre. des coups vont s’échanger au bénéfice des troisièmes larrons toujours prêts à profiter de la bêtise de la foule.
Pourquoi marcheras-tu ?
Tu niche avec tes gosses, dans des logements insalubres, tu manges, quand tu peux, des aliments frelatés par la cupidité des trafiquants. Exposé aux ravages de l’anémie, de l’alcoolisme, de la tuberculose, tu t’épuises du matin au soir, pour un labeur presque toujours imbécile et inutile dont tu n’as même pas le profit ; tu recommences le lendemain et ainsi jusqu’à ce que tu crèves.
S’agit-il donc de changer tout cela ?
Va-t-on te donner le moyen de réaliser pour toi et tes camarades, l’existence épanouie ? Vas-tu pouvoir aller, venir, manger, boire, respirer sans contrainte, aimer dans la joie, te reposer, jouir de toutes les découvertes scientifiques et de leur application diminuant ton effort, augmentant ton bine-être ? Vas-tu vivre enfin sans dégout, ni souci, la vie large, la vie intense ?
Non ! disent les politiciens proposés à tes suffrages… Ce n’est pas là qu’un idéal lointain… Il faut patienter… Tu es le nombre, mais tu ne dois prendre conscience de ta force que pour l’abandonner une fois tous les quatre ans entre les mains de tes « sauveurs ».
Mais eux, que vont-ils faire à leur tout ?
Des lois ! — Qu’est-ce que la li ? — L’oppression du grand nombre par une coterie prétendant représenter la majorité.
De toute façon, l’erreur proclamée à la majorité ne devient pas le vrai, et seuls les inconscients s’inclinent devant le mensonge légal.
La vérité ne peut se déterminer par le vote.
Celui qui vote accepte d’être battu.
Alors pourquoi y a-t-il des lois ? — Parce qu’il y a la « propriété ».
Or, c’est du préjugé propriété que découlent toutes nos misères, toutes nos douleurs.
Ceux qui en souffrent ont donc intérêt à détruire la propriété, et partant la loi.
Le seul moyen logique de supprimer les lois, c’est de ne pas en faire.
Qui fait les lois ? — Les arrivistes parlementaires !
Qui nomme les parlementaires ? — L’électeur !
En deuxième analyse, ce n’est donc pas une poignée de gouvernants qui nous écrasent mais l’inconscience, la stupidité du troupeau des moutons de Panurge qui constitue le bétail électoral.
Nous travaillerons sans cesse en vue de la conquête du « bonheur immédiat » en restant partisans de la seule méthode scientifique et en proclamant avec nos camarades abstentionnistes :
l’électeur, voilà l’ennemi !
Et maintenant, à l’urne, bétail !
Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 45 (jeudi 15 février 1906).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
- texte :
Aux soldats !
Savez-vous quelque chose de plus navrant que l’existence de de malheureux qu’on enlève à son champ, à son village et qu’on jette pour trois ans, dans une caserne, loin des siens, loin de tout ce qu’il aime, condamné à vivre avec d’autres hommes aussi à plaindre que lui ? Que voulez-vous qu’il reste, à un pays, de vigueur en réserve lorsque, dans vingt ans, tous les hommes auront passé par cette terrible filière ?
Édouard Drumont.L’alcoolisme, la prostitution et l’hypocrisie, voilà ce qu’apprend la vie à la caserne.
Charles Richet, professeur à l’Université de Paris.Le soldat entre au, régiment ignorant et honnête, il en sort trop souvent aussi ignorant mais corrompu.
de Freycinet, ministre de la guerre.L’armée est l’école du crime.
Anatole France, de l’Académie Française.Nos vainqueurs ne sont pas plus féroces envers nous que nous n’avons été féroces envers nos vaincus.
Les chefs, ces bourreaux imbéciles s’étonnent du nombre toujours croissant des désertions. Parbleu ! on aime autant traîner à l’étranger une existence, même précaire et misérable que d’aller, pour un geste, immédiatement assimilé à une voie de fait, se faire égorger dans les chiourmes de Tunis ou de Constantine.
…
Une combinaison favorable m’a empêché de faire partie de cette française, où je n’aurais, d’ailleurs, donné peut-être d’autre exemple que celui de la désertion.
Henri Rochefort.Faites donc comprendre à l’ouvrier qui va quitter l’atelier, (au paysan qui va déserter les champs, pour aller à la caserne, (qu’il y a des devoirs supérieurs à ceux que la discipline voudrait imposer… Et si l’ordre de tirer persistait, si l’officier tenace voulait quand même contraindre la volonté du soldat, les fusils pourraient partir,
mais ce ne serait pas dans la direction indiquée.
Aristide Briand, ministre de l’instruction Publique.Si les peuples se servaient de leurs armes contre ceux qui les ont armés, la guerre serait Morte.
Guy de Maupassant.Soldat, réfléchis et conclus toi-même !
Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 80 (jeudi 17 octobre 1906)
L’annonce est faite le numéro précédent (n° 79 du 11 octobre) : « Par l’affiche
Nous recevons de quelques camarades le texte d’une affiche Aux soldats
Ceux qui trouvent bon ce travail et qui ne veulent aider à son édition sont priés de nous dire par retour du courrier le nombre d’exemplaires qu’ils prendront.
Plus grand sera le tirage, plus bas seront les prix. Nous de pouvons les fixer à l’avance, étant encore sous la griffe de l’imprimeur. Le format est celui des affiches à 0 fr. 18 [1] (Colombier)
La rédaction en a été confiée à nos mais Édouard Drumont, Charles Richet, général de Freycinet, Anatole France, Henri Rochefort, Aristide Bruand et Guy de Maupassant.
Nous pensons qu’elle fera du beau travail. Qui en désire ? ».Finalement, l’affiche est imprimée par les Causeries Populaires au format 1/2 Colombier et nécessite un timbre de 0,12 fr.
Nouveau tirage en 1908 : voir L’Anarchie n° 181 (24 septembre 1908).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte manuscrit ; dessin (élu, étandant ses mais sur marmite et tonneau de vin : « Et sa bonté s’étend sur toute la nature ») ]
- texte :
Élections, élections, élections municipales
réunion
samedi 13, à 8 h 1/2 soir à l’école, rue des Poissonniers, 43
[dessin]
l’absurdité du suffrage universel
candidats :
A. Liber Tarde, V. Kesteman, Han Cormieux, Matar, Mauricius.Calembours sur des noms d’orateurs : A. Liber Tarde (Albert Libertad), Han Cormieux (« Encore mieux »)…
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
- texte :
La Bastille de l’Autorité
14 juillet ! Les fenêtres se bariolent de bleu, de blanc, de rouge, de jaune. La Marseillaise se beugle par les rues. 14 juillet ! Les marchands de vins sont en joie : pas de pain à la maison, les derniers sous se jettent sur le zinc. 14 juillet ! Les chauvins et les badauds « gais ut contents » vont acclamer les petits soldats ; le tableau truqué de la grrande armée nationale.
14 juillet ! L’épicier du coin, le notaire véreux, l’exploiteur adroit, l’assassin légal, vont recevoir la juste récompense do leur dévouement à la république. 14 juillet ! De longs et filandreux discours promettront beaucoup : promesses fallacieuses qui s’en iront loin au vent avec la dernière pétarade du dernier feu d’artifice.
14 juillet ! « Le peuple, il en . d’la réjouissance ».
Quel anniversaire fêtes-tu donc ? Quel souvenir glorieux te fait-il recouvrir de ce décor mensonger, ta vie habituelle de labeur et de misère ?
— 14 juillet ! la Bastille, est rasée ; une ère de Liberté est ouverte— Ah I tu veux rire, bon Populo, la Bastille est rasée que sont donc autour de nous, ces bâtisses, mornes, aux murs élevés, aux fenêtrés grillées ? Sont-ce des séjours paradisiaques ?
La vieille Bastille rait rasée… soit.
La Santé et Saint-Lazare, les Centrales et les Bagnes, Nouméa et le Guyane, Biribi et Aniane… la Bastille est ressuscitée. Les Casernes et les Usines, l’Atelier et le Gros Numéro, le Couvent et le Collège… La Bastille est ressuscitée.
Ah ! tu veux rire, bon Populo, une ère de liberté est ouverte. Dis-moi donc quel jour, quelle heure tu es libre… libre, entends-tu ?
Du berceau à la bide, tu passes par l’écolo, l’atelier, la caserne et encore l’atelier ; tu te maries, tu te syndiques, tu meurs selon des formules, éternel jouet de l’Autorité sous toutes ses tortues : Père, prêtre, patron, gouvernant, galonnard. Est-ce cela, ta Liberté ?
La Bastille n’est pas rasée. La Liberté est encore a venir.
Ta fête est un leurre, ton quatorze juillet est une mascarade.
Crois-loi, bon Populo, la Bastille à renverser ne tombe pas sous les coups tangibles de ta force brutale.
Tu pourras détruire successivement des centaines de bastilles, accrocher à la lanterne des milliers d’aristocrates, raccourcir des douzaines de Capet, La Bastille sera debout, l’ère de liberté sera à venir.
L’ennemi le plus âpre à combattre est en toi, il est ancré en ton cerveau. Il est Un, mais il a divers masques : il est le préjugé Dieu, le préjugé Patrie, le préjugé Famille, le préjugé Propriété. Il s’appelle l’Autorité, la sainte bastille Autorité, devant laquelle se plient tous les corps et tous les cerveaux.
Peuple, tant que monstre existe, il ne saurait y avoir de trêve, il ne saurait y avoir ni repos ni fête.
Chaque jour de perdu est un joue de recul.
En lutte, peuple, pour plus de bonheur, pour plus de beauté.
Mais, saches-le bien, la lutte n’est pas contre telle ou telle bastille, contre tel ou tel maître, elle est contre la Bastille, sous toutes ses formes, contre le Maître, sous toutes ses faces.
Pour tuer la Poulpe, il faut frapper à la tête, car les membres renaissent. Pour détruire la Bastille, il faut démolir l’Autorité, base fondamentale, car les murs se rebâtissent.
Et le jour où le monstre sera abattu, si tu en as le désir encore, tu pourras fête le 14 juillet, la Bastille sera rasée, la Terre enfin libérée verra des Hommes libres.
Or donc, sus a l’autorité
Demandez “L’Anarchie” tous les jeudis.
Imprimerie des Causeries populaires, 22, rue de La Barre — Paris.
Texte du placard paru dans L’Anarchie n° 64 (jeudi 28 juin 1906) pour affichage intérieur (ou à l’extérieur, avec timbre fiscal et sur papier de couleur.
Réédition / rediffusion en 1908 d’après L’Anarchie n° 170 (8 juillet 1908).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Régénération humaine
27, rue de la Duée, Paris (XXe)Bureau, 2 heures — Salle Mévisto, ex-Bodinère — Rideau, 2 h 1/2
Vendredi 29 novembre
Matinée artistique et littéraire
Au bénéfice de l’œuvre de Régénération humaine
Conférence par Mme Nelly Roussel
sur
Amour fécond, amour stérile
Auditions de vers et proses
de Mme Delarne-Madrus ; MM. Jean Richepin, Sully-Prudhomme, Guy de Maupassant, Clovis Hugues, Jehan Rictus.par
Mme M. Marcilly, de l’Odéon — Mlle Rosel, du Théâtre Sarah-Bernhardt — Mme Praxine, du Théâtre Mévisto — M. Delaunay, de la Comédie française — M. Charlier, du Théâtre Antoine — M. Camille Borde, du Théâte des Arts — M. Jean Rictus, poète-chansonnierMaternité (2e acte) par Brieux
interprété par Mmes Marcilly, Rosel, M. DranePrix d’entrée : parterre 5 francs, balcon 3 francs.
On trouve des billets aux bureaux de Régénération et au Théâtre Mévisto.
17574. — Imp. Massonie, 70, rue Stendhal, Paris.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Élections du Conseil général du 28 juillet 1907
Confédération générale du travail
[marque/logo]
Bourse du Travail de Brest
Travailleurs brestois
Le 14 juillet
les bourgeois fêtent leur avènement au pouvoir.
Ils commencent la fête par des retraites au flambeaux, où ils font admirer au peuple les forces guerrières qu’ils possèdent pour l’écraser.Camarades,
Cette année nous aussi, en masse, nous prendrons part à la fête pour préluder à nos victoire futures.Le 13 juillet au soir
à 7 heures et demi très précises ;
Immense réunion de protestation, à la Brestoise contre l’arbitraire gouvernemental
Avec le concours du camarade Roussel délégué de la CGT
En suite, nous nous rendrons tous, à 9 h 1/4, à la retraite aux flambeaux, nous y chanterons
Le Carmagnole et L’Internationale
Aux soldats nous crierons : Vive le 17e
Nous nous munirons de sifflets dans les bazars et nous ferons notre musique populaire.
En avant, camarades du peuple, à la réunion d’abord, à la retraite en suite. Et pour que la fête soit complète
grande réunion le 14 à la Brestoise
à 9 heures du matin
et ballade populaire à la Revue, cours d’Ajot
Le comité général de la Bourse
Vu les candidats de protestation contre l’arbitraire gouvernementalBrest, Imprimerie, 9, rue […].
Est-ce Georges Roussel ?
Affiche reprise dans : Guengant, Jean-Yves. Nous ferons la grève générale, Jules Le Gall, les anarchistes et l’anarcho-syndicalisme à Brest et en Bretagne. Rennes : Goater, 2019.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Fédération nationale des travailleurs de l’industrie du bâtiment de France et des Colonies
Aux travailleurs du bâtiment
L’action particulière […] des corporations du Bâtiment n’exclue en rien la nécessité de l’action […] de la Fédération.
Déjà […] des meetings, cette action s’est manifestée, demandant la parfaite adhésion des aux travailleurs de l’industrie du Bâtiment.
Nous devrons aujourd’hui la continuer !
Il faut que […] bien que de l’apparition de la
Carte fédérale
[…] dissimulée, va essayer d’embrigader au service de sa mauvaise […] les camarades arrivent de la province et qui, peu ou pas au courant des conditions de travail et d’existence à Paris, pourraient se laisser prendre aux fallacieuses promesses.
Notre devoir est de les mettre en garde !
C’est dans ce but, et afin de prouver que pas un travailleur ne sera dupe des intentions patronales, que vous assisterez nombreux à l’un des
3 meetings
Jeudi 5 mars 1908, à 8 heures et demi du soir
Salle du Progrès Social, 92, rue de Clignancourt ; Salle de l’Alcazar, 190, avenue de Choisy ; Salle Gost, 60, r. Victor-Hugo, Pantin
[Derniers inscrits ?] : Victor, Duras, Thomas, Guyot, Ebers, Bruon, Michaud, Palher, Hubert, Floussiot, Clément, Ricordeau, Lougare, Nicolai.
Placement gratuit
[…]
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections municipales
À l’homme qui veut voter
À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :
Tous aux urnes, pas d’abstentions
voici le refrain final des sonneries diverses.
Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.
Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.
L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.
Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.
Homme qui veux voter, réfléchis.
Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.
Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.
Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car
Notre ennemi c’est notre maître,
Or, l’électeur nomme le maître
Donc l’électeur, voilà l’ennemi.Les abstentionnistes
Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie
Affiche parue pour les élections municipales de 1908 Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
Elle réapparait pour les élections législatives de 1910.Le texte de l’hebdomadaire L’Anarchie n° 149 (13 février 1908) annonce : « À l’homme qui veut voter
Le cent d’affiches assorties de couleurs vives, en deux dessins, est expédiée en gare pour 2fr.50. Nous complétons le poids avec des invendus. (Réduction [reproduction de l’affiche sur la même page] ci-dessus) »
il y a donc peut-être eu deux versions, une avec ce dessin de Strix (Eugène Petit) et une avec le dessin de Léon Israël. De même en 1906 ?- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Ministère de proscription
Les Français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés
Les prisons de la République sont remplies de travailleurs coupables d’avoir exprimé des opinions de liberté.
Les gouvernants qui les emprisonne n’ont gagné le pouvoir qu’en reniant et trahissant ces mêmes idées.
Des enfants même sont frappés.
Le gouvernement ravale le pays en se mettant au service du tzar et satisfaisant son désir de vengeance contre les réfugiés Russes.
Camarades
Nous vous convions à venir protester avec nous contre ces infamies répétées.
Grand meeting
Palais du travail
13, rue de Belleville, 13
Vendredi 20 mars, à 8 h 1/2 du soir
Orateurs dont la présence est actuellement assurée : J. Grave, J. Bonzon, R. de Marmande, Janvion, E. Merle, Grandjouan, Almereyda.
Entrée : 0,25 cent. pour les frais
[…]
La date pourrait être aussi 1903 ou 1914.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 22 mai 1898]
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 22 mai 1898]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 41 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : élections aux conseil généraux et d’arrondissement]
[Le Père Peinard au populo : élections aux conseil généraux et d’arrondissement]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 41 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : kif-kif bourriquot !]
[Le Père Peinard au populo : kif-kif bourriquot !]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 76 × 56 cm.
sources :
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]
[Les travailleurs révolutionnaires libertaires de la région de l’est de Paris et de la banlieue : éditons législatives du 8 mai 1898]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 42 cm.
sources :
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]
[Meeting public : Louise Michel, salle de l’Harmonie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × 21 cm.
sources :
[Peter Kropotkin : the development of trade unionism]
[Peter Kropotkin : the development of trade unionism]. — London Londres : Freedom Press, (Co-operative Printing Society (London)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 104 × 78 cm.
sources :
[Groote openbare vergadering, speakers F. Domela Nieuwenhuis]
[Groote openbare vergadering, speakers F. Domela Nieuwenhuis]. — Amsterdam : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le Père Peinard parait tous les dimanches]
[Le Père Peinard parait tous les dimanches]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 60 × 42 cm.
sources :
[M. Le Président, par Sébastien Faure : grand roman inédit]
[M. Le Président, par Sébastien Faure : grand roman inédit] / René-Georges Hermann-Paul. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 160 × 114 cm.
sources :
[Assassins galonnés]
[Assassins galonnés]. — Paris : Ligue antimilitariste (Groupe de propagande antimilitariste & groupe de propagande de la), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1901 |
[Grand meeting public et contradictoire antimilitariste]
[Grand meeting public et contradictoire antimilitariste]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Justice militaire]
[Justice militaire]. — [S.l.] : Ligue antimilitariste (Groupe de propagande antimilitariste & groupe de propagande de la), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1900 |
[À bas la Calotte et vive la Sociale !]
[À bas la Calotte et vive la Sociale !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; [45 ?] × [31 ?] cm.
sources :
[À bas la justice militaire !]
[À bas la justice militaire !] / Gustave-Henri Jossot ; René-Georges Hermann-Paul ; Auguste Roubille ; Félix Vallotton. — Paris : Ligue internationale pour la défense du soldat, [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 27 cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Alexandra Myrial : surpopulation, guerre et misère]
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Alexandra Myrial : surpopulation, guerre et misère]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, [ ?] (Imprimerie économique (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Nelly Roussel : le néo-malthusianisme et la révolution]
[Conférence publique et contradictoire sous la présidence de Mme Nelly Roussel : le néo-malthusianisme et la révolution]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, [ ?] (Imprimerie économique (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 64 × 44 cm.
sources :
[La limitation volontaire des naissances : grande conférence publique]
[La limitation volontaire des naissances : grande conférence publique]. — Paris : [s.n.], (Émancipatrice (imprimerie), L’). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 87 × 63 cm.
sources :
[Memento !]
[Memento !]. — Pietrasanta : Gli anarchici di Pietrasanta, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux travailleurs ! Grand meeting : le procès de la Mano Negra ; les faits passés in Italie]
[Aux travailleurs ! Grand meeting : le procès de la Mano Negra ; les faits passés in Italie]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.
sources :
[La vie de Louise Michel : propagande aux enfants]
[La vie de Louise Michel : propagande aux enfants] / Jules Hénault. — Paris : Union ouvrière de l’ameublement, . — 1 affiche (lithogr. ), coul. (trois : rouge , noir , bleu ) ; 43 × 26 cm.
sources :
[Matinée antimilitariste]
[Matinée antimilitariste]. — Brest : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Au bétail électoral]
[Au bétail électoral]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Voir L’Anarchie n° 255 (24 février 1910).
1914 |
1906 |
[Aux soldats !]
[Aux soldats !]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :Notes
[1] Prix du timbre fiscal autorisant l’affichage public.
[Élections municipales, réunion : l’absurdité du suffrage universel]
[Élections municipales, réunion : l’absurdité du suffrage universel]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[La Bastille de l’Autorité]
[La Bastille de l’Autorité]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
1914 |
1914 |
[Amour fécond, amour stérile : conférence par Mme Nelly Roussel]
[Amour fécond, amour stérile : conférence par Mme Nelly Roussel]. — Paris : Ligue de la régénération humaine, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 86 × 64 cm.
sources :
[Immense réunion de protestation, à la Brestoise contre l’arbitraire gouvernemental]
[Immense réunion de protestation, à la Brestoise contre l’arbitraire gouvernemental]. — Brest : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux travailleurs du bâtiment, 3 meetings]
[Aux travailleurs du bâtiment, 3 meetings]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Élections municipales : à l’homme qui veut voter]
[Élections municipales : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
1910 |
1910 |
1906 |
1906 |
1914 |
[Ministère de proscription : les français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés]
[Ministère de proscription : les français emprisonnés ou révoqués, les Russes expulsés]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Abbasso il parlamentarismo]
[Abbasso il parlamentarismo]. — Milano Milan : [s.n.], (Tip. E. Zerboni, via Fiamma (Milano)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 78 × 52 cm.