conférence, débat…

 

 
 

Affichage par année

913 affiches :

 



    [Contre-fêtes johanniques 2000 : fête du mouvement social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre-fêtes johanniques 2000 : fête du mouvement social] / Flanby. — Orléans ; Saint-Jean-de-la-Ruelle : AL__ (Alternative libertaire : 1991-2019) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; luttes sociales (mouvement social)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Couté, Gaston (1880-1911)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    montage (dessin de chevalier à cheval avec photo de tête de politicien local ?)

    texte :

    Fête du mouvement social

    Lundi 8 mai
    12 h à 22 h au Kiosk
    St Jean de la Ruelle
    accès bus J - arrêt Mairie de St Jean de la Ruelle
    entrée gratuite

    Buvette, casse-croûtes, grillades, frites
    Des jeux pour les enfants
    Les stands des organisations

    à partir de 12 h : apéro, pique-nique, moment convivial de rencontres, discussions, visite des stands.

    dès 14 h : des spectacles :
    Les Branle le Tête (spectacle cabaret)
    Le Ptit Crême (chanson de la rue)
    Bernard Gainier (textes du poète beauceron Gaston Couté)
    Michel Noir (blues)
    La Compagnie du 13 mars (théâtre d’intervention)
    François Rascal (chansons tout cour)
    Les Salopettes (contes théâtraux et musicaux)
    Backdoor (country blues)
    Les Bigottes (chansons ringardes)
    Serious Road Trip (jongleurs acrobates)
    Paris Londres (rock alternatif)

    vers 18 h : meeting-débat sur le mouvement social, son renouveau, ses nouvelles figures, ses nouvelles formes de lutte, ses stratégies et ses difficultés. Animé par Bernard Delouche (co-auteur du récent livre sue le sujet « Les Nouveaux sans-culottes »), avec Jean-CLaude Amara (président de Droit devant), Claire Villiers (porte-parole nationale d’AC !), Pierre Contessene (représentant du Groupe des 10 SUD aérien), Marie-Claire Lemoine (représentante de Mix-Cité), un porte-parole de la Confédératon paysanne, un représentant national d’ATTAC.

    Après 20 h, la fête continue jusqu’à 22 h

    Les contres-fêtes johanniques/fête du mouvement social sont organisées par :
    AC ! 45, DAL, COOOA, Confédération paysanne, SUD étudiantn SUD santé sociaux, SUD culture, SUD éducation, FA, ATTAC, Ras l’front, GAG, Alternative libertaire.


    sources :
     

    [ca  2000]

    [ca  2000]
    Affiches liées











    [Vieille Valette Festival]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vieille Valette Festival]. — Robiac-Rochessadoule : Collectif de la Valette, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; autogestion  ; culture  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Vivalternatives
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : atelier  ; camping  ; conférence, débat…  ; repas, cantine, …  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (recto : date du festival, verso : programme du festival) ; dessin (montagne de personnages avec des outils du quotidien comme armes en manga : titre du festival et ACAB) par ? ; photos (paysage, chantiers de mur de pierres sèches) ]

    texte :

    Vieille Valette Festival

    13-21 05 2000

    téléphone : 04 66 25 32 62 !!! — made in Squatt [flèche cerclée]


    2ème Festivalette

    Amenez outils et instruments

    Le Festivalette, c’est aussi : du clown, des échanges, une loterie, de l’utopie autogérée, des surprises, de la méditation, des enchères, des interventions, une participation active, un labyrinthe village, des marionnettes, des prix libres, la pleine lune, de l’eau, de l’humour, une machine à corde, des soutiens, du feu, un spectacle permanent, des chapos, des performances, des projections, des contes et encore plein d’autres choses…

    Attention
    Moutons, chèvres et volailles : chiens en laisse.

    Collectif de la Valette
    30160 Robiac-Rochessadoule
    04 66 25 32 62
    www.collectif.valette.free.fr

    Accès :
    Rochessadoule près Bessèges (gare), par St-Ambroix, 30 km au nord d’Alès.
    Parking : 700 m avant l’accueil au village.

    Du 13 au 21 mai 2000

    Rien ne se perd, tout se transforme !

    Avec le Collectif de la Valette, nous occupons une vallée escarpée et abandonnée, propriété de l’État, afin qu’elle soit un lieu de création pour des projets alternatifs d’autonomie. La mise en commun de la moitié de nos revenus, les échanges, les soutiens, nous permettent de partager cet espace de liberté, d’expérimentation et de fête.
    Nous vous proposons, pour participer, de consulter notre fonctionnement à l’accueil.

    L’autonomie : amener son cocon (tente, duvet, …), de quoi alimenter les échanges (nourriture, matériel, propositions, bonne humeur)…

    L’accueil : toutes les informations, des conseils, le programme, le plan, la caisse, des rencontres…

    Les rendez-vous quotidiens :
    —  3 sonneries de 3 conques (9 h, 13 h 21 h) : petit dèj. et repas végétariens concoctés du jour.
    —  1 sonnerie de 3 conques (10 h) : débats, discussions… tout se transforme !
    —  2 sonneries de 3 conques (10 h, 14 h) : chantiers musicaux, rien ne se perd
    —  délire de 3 conques (18 h) : swing-apéro-loterie, nombreux lots et propositions à gagner, échanges de bières et spiritueux.

    Les débats
    Samedi 13 : Initiative et pluriactivité.
    Dimanche 14 : Territoire et propriété privé.
    Lundi 15 : Occupations sans titre et espaces de création.
    Mardi 16 : Travail et plaisir.
    Mercredi 17 : Relationnel et collectif.
    Jeudi 18 : Alcools, drogues et recherche personnelle.
    Vendredi 19 : Conditionnement et récupération.
    Samedi 20 : Autonomie et financements.
    Dimanche 21 : Hommes, femmes et enfants.

    Les ateliers : tous les jours
    —  fournil actif pour pains et pâtisseries (le blé, la pâte, les fagots, les feu, …).
    —  sculpture sur pierre.
    —  confection des repas.
    —  création d’un site Internet.

    Les chantiers :
    —  défrichage et mise en culture d’une parcelle de l’État.
    —  réfection de murettes en pierres sèches.
    —  rédaction du magazine Vivalternatives n° 5.

    Les concerts :
    Samedi 13 : Con’fiture (punk), Chum Chaïka (punk), Zérocratie (skapunkcore), Vomit for Breakfeast (hard core).
    Lundi 15 : Mon Chéri (rock), Kataclism (perfo) et surprises.
    Mardi 16 : scène ouverte acoustique.
    Mercredi 17 : pour les enfants Dromaladaire et Accordéon nos violons (théâtre) pour les autres Les Muriens (alternateufs), PMA (techno ethnique).
    Jeudi 18 : scène ouverte électrique et surprise.
    Vendredi 19 : Lous Morres del Porcs (chanson), Ultima Sativa (hiphop reaggae funk), Punish Yourself (techno core).
    Samedi 20 : Swing Romance (jazz manouche), Sainte Rita (chansonnette core), Kamisol (punk)
    Dimanche 21 : Vingt Minutes of Chaos.


    sources :
     
















    [Otoño 2001 libertario : noviembre, diciembre, enero]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Otoño 2001 libertario : noviembre, diciembre, enero] / Frantisek Kupka. — Madrid : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; autogestion  ; culture  ; émigration et immigration  ; répression  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ayala, Angel  ; Bechis, Marco  ; Embid, Alfredo  ; García, Eduardo  ; González, Pascual  ; Revuelta, Manolo  ; Reyero, Julio  ; Sigüenza, Ana  ; Torres, Javier
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (tiré de L’Homme et la terre : couple soulevant ses enfants vers l’horizon [avec un « A cerclé »]) de Kupka ]

    texte :

    Otoño 2001 libertario

    Noviembre

    16 — Guerra y terrorismo
    ponentes : Manuel Revuelta (periodista experto en asuntos internacionales) y Alfredo Embid (coalición para la abolición de las armas radioactivas)

    23 — Anarcosindicalismo y anarquismo hoy
    ponentes : Ana Sigüenza (secretaria general de la CNT) y Pascual González (FAI)

    Diciembre

    5 — Represión a los movimientos ecologistas
    ponentes : Solidarios con Itoiz de Madrid y Asamblea de casas okupadas de la Punta

    14 — Inmigración de los barrios, inmigración en el tajo
    ponentes : escuela de adultos “La Prospe” y grupo de inmigración de CNT de Madrid

    21 — Presentación de “Gladio, la espada de la contrainsurgencia”
    ponente : Julio Reyero (Colectivo libertario Amor y Rabia)

    Enero

    4 — Proyectos de autogestión urbana
    ponentes : Queimada ediciones, distribuidosra La Idea (sin dios) y potencial hardcore

    11 — Eduardo García, un año de reclusión
    ponentes : Eduardo Gracía y Cruz negra anarquista

    18 — Sintel, la historia
    ponente : Angel Ayala (ex-trabajador de Sintel)

    25 — Terrorismo de estado
    proyección de la película “Garaje Olimpo” (Marco Bechis, 1999) debate posterior

    febrero

    1 — Mimo-teatro : “Mimus, especie en peligro de extinción”
    actuación del mimo Javier Torres a las 20 horas

    durante todas las jornadas se podrá ver una exposición de fotografías de la lucha mantenida por los trabajadores de Sintel

    todas las charlas tendrán lugar a las 19:30 horas en los locales de CNT en la pza. Tirso de Molina 5, 2° izq. 28012 Madrid

    CNT AIT


    sources :
     


    [3e Salon du livre anarchiste de Montréal 2002]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    3e Salon du livre anarchiste de Montréal 2002]. — Montréal : Salon du livre anarchiste de Montréal = Montreal anarchist bookfair, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier brun ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (chat noir de profil et étoile) ]

    texte :

    Le troisième

    Salon du livre anarchiste

    de Montréal

    le 17, 18 et 19 mai 2002
    gratuit !

    …des livres, des pamphlets et des revues … des discussions, des débats et des conférences … poésie, des films et de l’art… des ateliers et des panels…
    … et plus…

    Il y aura au moins 60 tables représentant des éditeurs et des distributeurs, des groupes et des collectifs anarchistes de la région de Montréal, du Québec et des États-Unis. Nous invitons aussi des représentantEs de l’Europe et de l’Amérique latine à y participer.

    Le Salon du livre sera le 18 mai, entre 10 h 00 et 18 h 00. Le Salon sera précédé d’un panel le vendredi 17 mai et le Salon sera suivi par une journée entière d’ateliers le dimanche 19 mai.

    1710, rue Beaudry (métro Beaudry)
    Montréal, Québec, Canaduh
    la salle principale sera accessible aux chaises roulantes : service de garde

    info : lombrenoire@tao.ca — 514-844-3207 — http://www.tao.ca/~lombrenoire


    sources :
     

    2011
    Affiche liée











    [Camp anar 2003, Alternative Libertaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Camp anar 2003, Alternative Libertaire]. — Liège : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cosmic Invader  ; EE033  ; Froidebise, Jean-Pierre  ; Hugo (...-ca2003)  ; Lillian Gish  ; Miss Hélium  ; Pure Malt
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; repas, cantine, …  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (Miss Hélium) ]

    texte :

    Alternative libertaire

    Camp Anar 2003

    Le 05 juillet à l’Aquilone - 25, boulevard Saucy à Liège

    ouverture des portes dès 14 h 00, discussions, rencontres, stands, informations, concerts dès 16 h 00, repas dès 18 h 00

    En concert à 16 h 00 : Cosmic Invader (spped-trash-heavy)

    Dès 17 h 00 : Pure Malt (anarcho-rock)

    Dès 19 h 30 : Lillian Gish (noise-rock)

    Dès 21 h 00 : Miss Hélium (venus de Suisse, machines et guitares)

    Dès 22 h 30 : en tête à tête avec sa guitare, Jean-Pierre Froidebise (blues, etc.)

    Et pour aller au bout de la nuit, les fils spirituels de "Genesis P-Orige" dans un set techno industriel délirant, les Vilvorder Brothers, dans le projet EE033

    L’Aquilone, c’est au pied de la passerelle, côté Outremeuse, venez nous y rejoindre nombreux, l’entrée aux concerts est de 7,50 €, le repas composé de grillades et de salades en tous genres et ce à volonté est de 6,50 €, le combiné repas + concerts est à 12 €.
    Au bar, toutes les consommations sont à 1 €. Cette journée est dédiée à Hugo qui s’il n’avait eu un accident vous aurai ravis de sa musique électronique. Ses disques seront d’ailleurs largement diffusés lors de ce camp Anar.
    Merci de bien vouloir réserver votre repas (pour éviter tous gaspillage !) avant le 1er juillet soit par mail alternative.libertaire@teledisnet.be, soit en nous écrivant Alternative libertaire BP 4000 Liège, par fax 026123074 ou par téléphone 0495237218


    sources :

    Le texte indique « discutions » au lieu de « discussions ». Cette affiche est imprimée en page centrale d’Alternative libertaire n° 26(262) (juin 2003).









    [La prison, miroir d’une société d’enfermement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La prison, miroir d’une société d’enfermement]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Peyrat, Yves
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo (« murs blancs, peuple muet ! ») ; dessin d’après photo célèbre (poing levé depuis une prison) ]

    texte :

    La prison, miroir d’une société d’enfermement

    Au même titre que les centres de rétention, les camps de réfugiés, les zones d’attente pour les clandestins, les prisons nous dessinent la carte du monde des États et de l’économie.

    Les ghettos où l’on enferme la misère, où l’on enterre la révolte sont les véritables visages de notre présent.

    La prison n’est ainsi que l’iceberg d’une condition d’enfermement bien plus large et massive de la société toute entière, elle en est une partie intégrante et toutes deux interagissent ensemble.

    Aujourd’hui nous nous trouvons en face d’un système social qui se base sur le vol du plus grand nombre, sur l’extermination de masse pour garantir les privilèges d’une minorité, un système aussi basé sur la négation de la liberté, la torture et l’enfermement de ceux qui se rebellent contre leurs conditions de servage ou refusent les mécanismes qui leurs sont offerts pour devenir partie intégrante du système de mort que la société impose pour garantir certaines libertés à quelques individus.

    Le « droit à la sécurité » n’est donc pas une condition de la liberté comme l’affirment les propagandistes du régime. Cette sécurité n’est que l’autre nom de la violence d’État par laquelle se perpétuent l’exploitation et la misère du plus grand nombre.

    Ainsi la construction de nouveaux centres pénitentiaires accompagne une surveillance et un contrôle social plus en plus sophistiqué sous le couvert d’une nécessaire sécurité. : urbanisme de ghetto, vidéo-surveillance, cohortes de vigiles et de flics, fichage systématique, citoyen-flic...

    De plus le secteur carcéral avec sa main d’œuvre captive et presque gratuite est susceptible d’engendrer de larges profits au lieu d’engloutir des fonds publics : salaires défiant toute concurrence, charges sociales et couverture sociale inexistantes, aucun droit (du travail, syndical, ou autre). Vive le libéralisme intra-muros.

    Aujourd’hui on ne peut se contenter de belles phrases, de vœux pieux, de slogans : si la critique de la prison se limite à « à bas la prison ! », elle reste particulièrement inoffensive.

    Les attaques théoriques contre l’univers carcéral ne peuvent remplacer les urgences constantes que sont les liens, les passerelles existantes ou à faire exister entre le « dehors » et le « dedans ».

    La lutte contre la prison commence au quotidien dans tout ce qui peut être arraché au quotidien de l’enfermement.

    Lier les luttes de ceux et celles qui ne se résignent pas au projet d’anéantissement qui leur est réservé avec celles qui se déroulent dans cette autre prison qu’est la société doit constituer un de nos objectifs principaux.

    Car chaque brique que l’on ôtera à la prison, chaque fois que son exorbitant pouvoir de nuisance lui sera contesté ce sera un mur entier de l’édifice social qui s’effondrera.

    La moindre défaite des enfermeurs est une baffe à la face de l’État, un pas vers la liberté qui sape la toute puissance des propriétaires de ce monde et nous rapprochera de notre désir, un monde sans État, sans argent et sans classes.

    Débat avec Yves Peyrat, samedi 17 mai à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25. www.lagryffe.net
    Ouverture du lundi au vendredi de 14 à 19 h - le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h


    sources :

    http://lagryffe.net/LA-PRISON-MIROIR-D-UNE-SOCIETE-D,120.html


    1988

    [s.d.]

    1973

    [s.d.]

    1976
    Affiches liées


    [On recherche 7 millions d’ouvriers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    On recherche 7 millions d’ouvriers]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; mouvement ouvrier
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Levaray, Jean-Pierre (1955-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo (« murs blancs, peuple muet ! ») ; photo (ouvrier penché dans une machinerie) ]

    texte :

    On recherche 7 millions d’ouvriers

    « Ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. »

    Ça, c’est le travail à l’usine où de plus en plus on perd sa vie à la gagner, dans des conditions qui empirent.

    Ça, dans la peur de l’accident, de la mort qui rôde dans cette usine chimique déglinguée classée « Seveso » de la banlieue de Rouen, sœur de l’usine AZF de Toulouse.

    Ça, c’est l’ennui des tâches répétitives, la fatigue absolue du travail posté ou l’alcoolisme, les cachets permettent de tenir.

    Ça, c’est le travail toujours plus rude, plus précaire, plus fragile entre dégraissages, rumeurs de fermeture, pressions de la hiérarchie, management oppressant et déstabilisant.

    Ça, c’est l’isolement, la disparition de la solidarité, de l’esprit de lutte collective face au patron.

    Ça, c’est le mépris de l’encadrement, des gestionnaires pour lesquels on n’est qu’un coût, un moyen de production, bon à rouler dans la farine à la moindre occasion.

    Cependant dans cet endroit, on tente de vivre pour soi : moments arrachés en douce au patron, apéros, belote, jeux vidéos...

    C’est la lutte dans un atelier qui tourne à la victoire des ouvriers.

    C’est la montée à Paris en car, la manif devant le siège social, le saccage, l’occupation des locaux, la crainte sur le visage des chefs petits, moyens, grands, face à cette perturbation inimaginable de leur ordre.

    C’est aussi la grève courte, longue, catégorielle ou non qui montre qu’on vit, qu’on résiste, qu’on pense, qu’on refuse.

    Jean-Pierre Levaray, ouvrier dans la chimie depuis 30 ans, parle de ce qu’il vit.

    Il raconte le quotidien des ouvriers sur lesquels la télévision ne se penche qu’exceptionnellement, à l’occasion d’un plan social plus brutal que les autres ou quand les ouvriers menacent de faire sauter leur usine.

    Cette classe ouvrière chargée dans les discours politiques et syndicaux d’un passé pas si lointain de changer le monde est devenue une véritable classe fantôme, absente, niée, transformée par la magie des mots en « opérateur », « salarié », voire « France d’en bas ». Ils sont absents des débats des plateaux de télévision, des films, des livres, de la radio, des chansons.

    Et pourtant ce sont près de 7,8 millions d’individus qui sont des ouvriers soit 27,6 % de la population active. Si on y ajoute , 3,7 millions de travailleurs précaires et 7,8 millions d’employés, cela fait du monde et cela pose beaucoup de questions sur le travail,le salariat,les projets de transformation sociales...

    Jean-Pierre Levaray est ouvrier, militant syndical CGT, animateur du label de musique « On a faim », libertaire. Il a publié : Putain d’usine et Après la catastrophe (sur l’explosion de l’usine AZF) aux éditions l’Insomniaque. Classe fantôme, chroniques ouvrières vient de sortir aux éditions du Reflet.

    Débat avec Jean-Pierre Levaray, samedi 13 décembre à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25.
    Ouverture du lundi au samedi de 14 à 19 h - www.lagryffe.net


    sources :

    http://lagryffe.net/On-recherche-7-millions-d-ouvriers.html




    [SIDA, l’autre guerre : débat avec des militants d’Act-Up Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    SIDA, l’autre guerre : débat avec des militants d’Act-Up Paris]. — Lyon : Collectif pour l’affichage libre "Murs blancs peuple muet !" [et/puis] « Murs blancs - Peuple muet ! » : Librairie la Gryffe (Lyon : 1978-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDL (Lyon)
    • Liste des thèmes  : santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (« murs blancs, peuple muet ! », « copy = right ») ]

    texte :

    SIDA, l’autre guerre

    Quand 10 000 personnes meurent chaque jour du sida, ce qui se joue, c’est une guerre.

    En décembre 2002 et après un an de négociations, l’OMC n’est pas parvenue à trouver une solution dans la controverse concernant l’accès aux génériques dans les pays en développement et cela malgré l’objectif clairement fixé durant la conférence de Doha en novembre 2001 et malgré de nombreux accords internationaux signés par les membres de l’OMC déclarant que l’accès au standard de soins médicaux le plus élevé est un droit humain fondamental.

    L’heure est au bilan : cette année 15 millions de personnes sont mortes de maladies infectieuses pour lesquelles existent des médicaments, plus de 3 millions sont mortes du sida en l’absence de tout accès aux traitements.

    Les médicaments génériques sont essentiels parce qu’abordables dans les pays en développement où les gens ne peuvent payer les prix exorbitants imposés sur le marché international par les multinationales pharmaceutiques.

    Il a été démontré que l’application aveugle des règles de protection intellectuelle qui prévalent dans les pays du Nord est inadaptée aux pays en développement et a des conséquences néfastes sur leurs populations. Dans le domaine de la santé, les multinationales n’ont pas besoin des marchés des pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes pour rentabiliser la recherche et le développement de leurs produits et faire de très grands profits. En revanche, leurs monopoles tuent.

    L’échec cuisant des négociations à l’OMC portant sur l’exportation de génériques s’explique simplement. Pendant un an, un certain nombre de pays riches n’ont poursuivi qu’un objectif : revenir sur le principe acquis à Doha selon lequel la santé publique doit primer sur les intérêts commerciaux. Les pays riches, en refusant une véritable réflexion et de véritables négociations, ont prouvé l’inefficacité et la dangerosité du système qu’ils ont souhaité imposé au reste du monde.

    Cependant, un autre monde est possible, un monde où les gens peuvent avoir accès aux médicaments essentiels. Les multinationales pharmaceutiques font d’énormes profits sur le marché des pays riches. Pendant ce temps, les pays en développement peuvent développer les échanges Sud-Sud entre pays et le partage des technologies afin de produire ou d’importer des copies de n’importe quel produit de santé dont ils ont besoin pour leurs populations. (extraits d’un communiqué commun d’associations contre le SIDA à Porto Alegre).

    Nous recevrons des militants d’Act-Up Paris samedi 12 avril afin de discuter des dernières évolutions de cette guerre, de partager leurs expériences de lutte, et pourquoi pas, envisager des initiatives dans le cadre du prochain G8 à Évian…

    Débat avec des militants d’Act-Up Paris

    Samedi 12 avril à 15 h

    [logo poing avec pinceau à encoller :] « Murs blancs, peuple muet ! » La Gryffe est membre du collectif Affichage libre - [logo] Librairie libertaire La Gryffe

    Librairie libertaire La Gryffe
    5, rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon - Métro Saxe-Gambetta - Tél. / fax : 04 78 61 02 25. www.lagryffe.net
    Ouverture du lundi au vendredi de 14 à 19 h - le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h


    sources :

    http://lagryffe.net/SIDA-L-AUTRE-GUERRE.html