journal mural
164 affiches :
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29 luglio !
Sesto anniversario dell’alto eroismo sociale compiuto a Monza da
Gaetano Bresci
Agli oppressi di tutti i paesi
Tra gli inganni della democrazia, che col miraggio di riforme inutili addormenta le energie del popolo, tra la brutale violenza dello stato che calpesta i diritti, dell’individuo, tra lo sfruttamento esoso della classe capitalistica e la passività della massa incosciente, la figura dell’anarchico che, solo, si elev ?vindice di tutte le rivendicazioni sociali appare pura come quella di un apostolo ci [?] confuso dalla bellezza ideale uni radiosa.
E tale fu la figura di Gaetano Bresci […]
Ogni […] alla ferocia degli opr[…]
unis[…]
[…]Chi colpi Gaetano Bresci ? […]
Gaetano Bresci uccidendo Umberto di Savoia non intese uccidere che un re. Ma seno uomini i re ? Essi dicono che sono chiamati e dirigere i popoli per diritto divino. Il re è irresponsabile : egli può commettere le infamie più atroci, i delitti più abbominevoli e resterà impunito. Egli è fuori dell’umanità : il volgo lo adora come un dio, l’anarchico I, detesta come un mostro. In tempi di relativa civiltà il re è un anacronismo.
La distinziono fra uomo e re viene fatia dagli stessi monarchici.
Essi dicono che la vita umana é sacra inviolabile.Ora se ciò è vero perché quando cade un re essi fanno tanto strepito e ci assalgono con tanta furia, mentre restano insensibili, anzi accolgono con un senso di malvagia compiacenza le stragi di contadini ed operai che cadono trafitti dal piombo regio ? Che forse la vita di un operaio non vale quella di un re ? Ciò significa che essi non compiangono l’uomo, ma il re, in cui vedono colpiti sé stessi, i loro interessi, le istituzioni.
Ed è proprio contro le istituzioni che intese colpire Gaetano Bresci.
Per noi tutti i capi di stati, siano re o presidenti di Repubbliche, si equivalgono. Ma Umberto di Savoia al torto di essere un re univa quello d’essere un degenerato. Per la sua libidine di espansione le aride lande africane furono bagnate dal sangue di migliaia di giovani strappati all’affetto delle madri e delle spose ; fu lui che decorava la belva Beccaris che fece versare tanto generoso sangue proletario per le vie di Milano. Tra i suoi. delitti privati, e nota la vile violenza per […] usata verso le povera contessa […]olani, per cui il vecchio padre […] di dolore. Dunque Umberto di Savoia […] fu un assassino coronato, come vita intima […] un bruto.
Nell’istante .solenne in cui l’anarchico leva il braccio per colpire sono i gemiti degli […]pressi nelle caserme, sono gli spasimi dei […]rati nelle prigio ci sono gli strazi dell’[…]stuolo degli affamati che si fondono […]remiti dell’anarchico e tan[…]o un tremendo e grido di protesta e di esecrazione contro l’attuale, orribile ordine di cose.
Questo è il significato del sublime slancio di Gaetano Bresci, la cui ombra anche da quel sepolcro di vivi che è l’ergastolo di S. Stefano incuteva tanto spavento che venne assassinato nella sua cella da due assassini inviali appositamente dalla viglia [ccheria ?] di re Vittorio Emanuele III che segue degnamente le cruente orme paterne.
Per scuotere la tirannide dell’autorità e del capitale, noi, come Gaetano Bresci, non abbiamo fiducia che in due mezzi l’attentato e la rivoluzione.
L’attentato è il lampo che annunzia il grande uragano sociale.
A furia di ripetere attentati da una parte e reazione dall’altra noi prepariamo il giorno della grande riscossa proletaria.
L’anarchico è le sintesi di tutti gli sforzi e di tutte le rivoluzioni che si sono svolte sinora nel campo della storia per le rivendicazioni umane. Noi diciamo a tutti i despoti che ci perseguitano : formate nuove leggi eccezionali contro di noi, perfezionate i vostri strumenti di tortura, aumentate le espulsioni, ma voi non arriverete mai a distruggerèci pechè noi siamo la forza ineluttabile e irrompente del progresso che si avanza attraverso tutti gli astacoli.
Oggi, inneggiando alla tua memoria di Martire e Precursore, o Gaetano Bresci, noi sentiamo che tu non sei morto e che la tua opera di redenzione non è stata interrotta.
E noi siamo convinti che il tuo atto di santa ribellione sarà ripetuto di continuo sino a quando il torrente della rivoluzione non avrà purificato il mondo, sino a quando sulla rovina dei troni e degli altari inni sarà sorta la società anarchica emancipatrice dell’umanità.
Luglio 1906.
Un gruppo d’anarchici.
Printed by Walter, Liverpool.
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texte (journal mural)
plan de rues autour de l’ambassade des États-Unis - texte :
Prix :0nfr 25. — Édition spéciale — Mardi 23 août 1927.
Sacco écrit à son fils :
N’oublie jamais de porter secours aux faibles qui demandent de l’aide, ni d’aider les persécutés !…
Voilà l’homme qu’ils ont tué !…Le Libertaire
Organe hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste
Rédaction : Pierre Mualdès
Administration : Pierre Odéon […][…]
Assassinés !
Tous à l’ambassade américaine !
C’est fini maintenant. Ils sont morts. Ils sont morts parce qu’ils rêvaient une humanité meilleure. Et vous qui avez, malgré la distance qui nous sépare, partagé leur souffrance et leurs angoisses, vous n’oublierez pas.
Ce soir à 21 heures, vous serez avec nous devant l’Ambassade d’Amérique. Vous mêlerez vos voix aux nôtres, pour que puissant comme une tempête, retentisse notre cri de haine contre les bourreaux assassins.
Et cette première manifestation ne sera que le prélude d’une vaste campagne contre la barbarie yankee. Vous nous entendrez encore demain et vous répondrez à nos appels pour châtier les criminels qui ont osé sacrifier à leurs Dieux, deux innocentes victimes.
Ce soir à 21 heures, tous à l’ambassade !
[…]
Sauvages !
[…]Sus aux assassins !
[…]L’appel du Comité de défense sociale : le crime est accompli
[…]Notre dernier câble à Sacco et Vanzetti
[…]L’appel du Parti socialsite : Au peuple de Paris
[…]La Lettre d’adieur de Sacco
[…]Imprimerie spéciale du Libertaire.
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[ texte ]
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Union Anarchiste-Communiste révolutionnaire
À bas la guerre !
Ce cri qui a coûté, il y a quelques semaines, la mort de notre camarade Legay, doit aujourd’hui, retentir avec plus de violence que jamais.
Pendant qu’à Genève se poursuit la farce du désarmement les dangers de guerre se précisent.
Cette comédie a, du moins, l’avantage de démontrer aux prolétaires, que le désarmement qui a servi de plate-forme électorale aux partis de gauche est impossible en régime capitaliste, où les contradictions d’intérêts internationaux se manifestent nécessairement.
Travailleurs,
vos gouvernants sont incapables d’assurer la paix, c’est à vous qu’il appartient de la conquérir.Sur l’appel de Romain Rolland et de Barbusse un congrès contre la guerre doit se tenir à Genève le 29 juillet. Malgré notre ardent désir de participer à toute manifestation contre la guerre,
nous n’irons pas à Genève
C’est que derrière ces deux intellectuels apparait la main de l’Internationale Communiste, et nous savons, par expérience, que toutes les tentatives de front unique faites par le Parti Communiste, loin de réaliser l’union des travailleurs, les a toujours divisés davantage.
L’expérience nous a guéri, c’est pourquoi nous ne participerons pas à ce congrès.
Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas décidés dès maintenant à lutter contre la guerre.
Mais nous entendons le faire avec nos méthodes, que nous acceptons volontiers de soumettre au jugement du prolétariat, mais non pas à la dictature d’un parti.
C’est à la classe ouvrière que revient la responsabilité de lutter contre la guerre.
C’est elle qui est seule capable d’empêcher ce crime de s’accomplir parce qu’elle possède dans ses mains la force économique du pays. Par la grève générale, elle paralysera les grands services publics rendant ainsi la mobilisation impossible, et préparant les voies de l’insurrection révolutionnaire qui permettra aux travailleurs d’établie le régime d’égalité et de liberté qui seul apportera la paix.
L’Union Anarchiste-Communiste Révolutionnaire
Toutes les semaines : Lisez Le Libertaire - le numéro : 50 centimes
[marque d’imprimerie] Imprimerie Centrale du Croissant — 19, rue du Croissant, Paris.
Affiche parue en pages centrales : Le Libertaire : hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste n° 365 (vendredi 22 juillet 1932).
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1 affiche reproduction d’une affiche (journal mural) de 1932 n/b
[ texte ]
- texte :
Élections législatives de 1932
Union Anarchiste-Communiste
Aux travailleurs !
La campagne électorale est ouvert.
D’innombrables candidats, tous pleins de bonnes intentions, sollicitent vos suffrages.
Tous déclarent posséder le secret qui permettra d’édifier un monde nouveau d’où sera bannie l’injustice et où règnera la grande fraternité humaine. Sur ce point tous rivalisent de zèle.
De la droite à la gauche c’est une touchante unanimité : votez pour moi, j’assurerai votre bonheur.
Vous ne serez pas dupes !
Quatre ans d’impuissance, de corruption, après tant d’autres expériences décevantes voivent vous convaincre.
Le parlementarisme s’est révélé incapagble devant la crise économique présente ;
Face à la guerre qui menace ; il n’a su apporter que de vaines et dangereuses formules pacifistes, cependant qu’il renforçait le militarisme.
Des scandales financiers sans nombre dans lesquels politiciens de droite et de gauche ont pareillement trempé,ont étalé sa pourriture.
Alors que des millions de travailleurs étaient réduits à la mendicité et à la misère, les parlementaires marchandaient les subsides pour les chômeurs, mais accordaient des milliards pour renflouer l’Aéropostale, la Transat, la Banque de France ; ils votaient des emprunts aux gouvernements fascistes et augmentaient les crédits pour la garde mobile et la police.
Tout pour les parasites ! Rien pour les producteurs !
De cette situation, tous les partis sont responsables !
Les politiciens de gauche qui, pour reconquérir le pouvoir veulent reconstituer l’ancien cartel, font supporter tout le poids d’une gestion à la majorité Laval-Tardieu. Or ils ont démontré, dans les pays où ils exercent le pouvoir (Angleterre, Allemagne, Espagne) qu’ils sont aussi empressés que leurs adversaires électoraux à sauver le régime capitaliste.
Depuis toujours les anarchistes ont dénoncé ces pratiques qui condamnent le parlementarisme. Ils vous disent :
Vous allez voter !
Mais vous perdez, en faisant cela, un temps précieux.
Laissez donc les politiciens de tout poil s’agiter autour des urnes ; ne comptez que sur vous.
« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »
Méditez, compagnons, cette vérité, elle vous délivrera des travailleurs honoraires devenus les mauvais ouvriers des doctrines autoritaires.
Éduquez-vous, organisez-vous dans vos syndicats ouvriers, débarrassez ceux-ci de la tutelle politique ; habituez-vous à penser par vous-même ; préparez votre révolte consciente, présage de la révolution sociale libératrice.
Voilà camarades, la « profession de foi » des anarchistes.
À tous les systèmes parlementaires ou autres, ils opposent l’organisation fédéraliste et libertaire des travailleurs.
À bas le parlementarisme ! Vive l’action directe des travailleurs !
[marque d’imprimerie] ICC, 19, rue du Croissant, Paris — Vu le candidat :
Affiche parue en pages centrales : Le Libertaire : hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste n° 356 (vendredi 15 avril 1932).
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1 affiche reproduction d’une affiche (journal mural) de 1932 [ texte ]
- texte :
Élections législatives de mai 1932
Union Anarchiste-Communiste
La Guerre menace
Électeurs,
Dans la campagne électorale actuelle, tous les candidats, depuis l’Internationaliste le plus pur jusqu’au plus fervent patriotard, vous assurent de leurs sentiments pacifistes. Tous sont contre la guerre, tous sont pour le Désarmement !… Mensonges :
Au milieu de tous ces discours de paix, la guerre se prépare.
Pendant que ferment les usines fabriquant les produits de première nécessité, les usines de guerre travaillent au maximum ; pendant que le budget de l’hygiène publique subit des compression multiples, on voit les budgets de la guerre et de la police s’enfler d’année en année.
Les crédits militaires sont passés de 12 milliards en 1928 à 18 milliards en 1932.
Rien pour la vie, tout pour la mort
Le conflit sino-japonais, qui menace de devenir un conflit russo-raponais met la paix du monde en danger. Toutes les rivalités économiques s’y font jour. La Chine est actuellement les Balkans du monde.
La SDN a démontré son impuissance à résoudre ce conflit. Sa faillite totale est accomplie.
Travailleurs, vous devez vous détourner de cet organisme composé des représentants de tous les gouvernants, agents des puissances d’argent et de l’industrie lourde. À aucun moment elle ne peut assurer la pais.
Les faux pacifistes successeurs et héritiers du renégat Briand, vous trompent quand ils parlent de désarmement. La paix est impossible en régime bourgeois. Le capitalisme a besoin d’une armée pour mater les révoltes ouvrières, et pour s’ouvrir à l’extérieur de nouveaux débouchés.
Prolétaires ! si vous ne voulez pas connaître à nouveau les terribles heures de 1914 à 1918, il est temps de réagir. Ne pensez pas qu’en envoyant à la Chambre une majorité prétendue pacifiste vous aurez écarté le danger.
Les anarchistes vous disent : le Parlementarisme est impuissant à empêcher la guerre. Voter c’est associer à cette impuissance. Vos ennemis ne sont pas les prolétaires des autres pays, ce sont vos maîtres qui vous exploitent. Seules l’union et l’action directe des travailleurs de tous les pays, peuvent vous préserver d’une nouvelle boucherie.
Groupez-vous dans vos organisations syndicales !
Réalisez l’unité ouvrière.
Fréquentez les groupes libertaires.
Tendez la main aux travailleurs de tous les pays. Opposez un front uni à toute action guerrière.
Agissez vous-mêmes et vous prendrez conscience de votre force.
La guerre ne pourra disparaître qu’avec le régime qui l’engendre : le régime capitaliste.
Pour connaître le programme des anarchistes, tous les vendredis lisez Le Libertaire
Vu : le candidat
[marque syndicale d’impression] ICC 19, rue du Croissant, Paris
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[ Texte ]
1935 1 affiche n/b Union anarchiste Union anarchiste
- texte :
Élections municipales de 1935
Union anarchiste
Travailleurs, lisez ceci...
Une fois de plus vous allez être appelés aux urnes.
Une fois de plus, pour conquérir les conseil municipaux, et… y faire leurs petite affaires, les professionnels de l’illusion électorale vont multiplier les promesses creuses et les engagements… sans lendemain.
Dans les comités électoraux des différents partis, les combinards s’agitent, et les tractations, les marchandages s’élaborent pour piper vos suffrages.
Chaque parti présente un programme plein de projets mirifiques, établit des revendications d’autant plus alléchantes qu’elles n’ont aucune chance de se réaliser jamais.
Il y a près d’un siècle que cette comédie se renouvelle.
Votre sort en est-il meilleur ?
Non, car le bulletin de vote favorise uniquement la classe capitaliste qui s’en sert pour duper les travailleurs, ouvriers et paysans, en leur donnant l’illusion d’un pouvoir, en fait imaginaire.
C’est pourquoi les anarchistes affirment que dans la société actuelle
Le bulletin de vote est une imposture !
L’opposition des intérêts sociaux, la lutte des classes antagonistes ne peut se résoudre dans le cadre de la société capitaliste. C’est là un fait d’évidence qui ne peut échapper à aucun travailleur attentif.
Malgré toutes les promesses qu’on peut vous faire, électeurs, ceux qui prétendent réaliser vos aspirations, travailler pour votre bien-être, se heurtent à de puissants intérêts privés qui se rient de la volonté collective exprimée par le suffrage prétendu universel. Et les meilleures volontés se brisent contre le « murs d’argent » des congrégations capitalistes.
D’autre part, l’impossibilité d’un contrôle réel de l’électeur sur l’élu livre celui-ci à la corruption ou le condamne à l’impuissance. Les innombrables scandales de ces dernières années, éclatant un peu partout, et notamment à l’Hôtel-de-Ville de Paris, ont surabondamment démontré la pourriture des institutions topaziennes.
Ce ne sont pas non plus quelques réformettes montées en épingle qui peuvent donner l’illusion de réalisations sociales véritables. À côté de quelques piscines bien nickelées, de quelques écoles mirobolantes, continuent d’exister d’innombrables taudis, nids à misère, nids à tuberculose. Et, préoccupées avant tout de se maintenir en place, les municipalités abandonnent les chômeurs, les miséreux, aux rebuffades et aux tracasseries administratives.
C’est pourquoi les anarchistes vous disent encore :
Détournez-vous de l’illusion électorale !
Ne vous en remettez qu’à vous-mêmes du soin de votre salut.
En votant, vous abdiquez votre volonté.
L’autonomie de la commune est actuellement réduite à néant par la subordination du pouvoir communal à l’autorité préfectorale, c’est-à-dire en fin de compte au gouvernement de l’État bourgeois. Ne voit-on pas dans les grèves, les manifestations, où le prolétariat lutte pour son droit à la vie, le pouvoir gouvernemental déposséder systématiquement les municipalités ouvrières de leurs attributions légales ? La souveraineté du suffrage universel est ainsi réduite à néant chaque fois qu’elle risque de menacer les privilèges des puissants du jour !
ouvriers, paysans
La véritables représentation de la collectivité sociale ne peut se faire que dans la commune libre et autonome débarrassée des rivalités d’intérêts qu’engendre le système capitaliste, c’est-à-dire dans
la commune libertaire
Là seulement, les travailleurs groupés dans leurs organisations syndicales de production et de répartition pourront réaliser leurs aspirations de justice et de liberté.
Cela implique évidemment une volonté déterminée et agissante qui ne peut se satisfaire du geste facile et sans lendemain consistant à déposer dans l’urne un bulletin de vote de telle ou telle couleur.
Contre le fascisme qui monte, contre la guerre qui menace, l’action directe des travailleurs reste le moyen le plus efficace de lutter pour l’avènement d’une société libre et égalitaire.
En vous invitant à déserter les sections de vote le jour du scrutin, c’est le sens que les anarchistes vous demandent de donner à votre abstention consciente et réfléchie.
L’Union Anarchiste
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union Anarchiste, 29, rue Piat, Paris (20e)
Barrez d’un trait de couleur avant affichage — Vu, le candidat
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 445 (vendredi 19 avril 1935). — Imprimerie Centrale de de la Bourse (117, rue Réaumur, Paris).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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[ Texte ]
- texte :
Union Anarchiste
La guerre ? jamais !
En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.
Bilan tragique
Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.
La Guerre devait tuer la Guerre !
Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.
La situation présente
Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.
Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.
Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.
Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.
La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.
Il faut empêcher la guerre
Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.
Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.
Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.
Contre la prochaine Union Sacrée
Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.
Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.
Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.
Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.
Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.
Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.
C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.
Chaque semaine, lire Le Libertaire,
organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)L’Union Anarchiste
[marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris
Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.
Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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[ dessin ; texte recto et verso ]
- texte :
32 días de la Revolución
Mujeres libres
Nuestro sentido humano
En este instante decisivo en que las definiciones han de traducirse de modo fulminante en hechos y las posiciones en acciones rotundas, la definición y la posición de las mujeres de las mujeres libres, de las que afirman su resuelta voluntad de sedo — nos las clan los
hechos y acciones que estas páginas recogen lo más plásticamente posible. Junto a la mano suave de mujeres que curan heridas, cuidan niños u ofrecen un sorbo de agua a la ardiente sed del combatiente, destacamos el brazo fuerte de la mujer que enarbola un fusil. No significa esto en modo alguno la renuncia a un sentido humano que queremos proclamar sobre todas las cosas. Pero nuestro sentido humano es integral, activo y beligerante. Y es transcendente. Es decir, alcanza a más que al alivio inmediato del dolor inmediato. Aspira a la eliminación radical del dolor, al menos del dolor social—de la fuente de dolores más bien—que nace de la opresión política y de la injusticia económica. Y no es culpa nuestra si, ahora, la lucha se nos plantea, implacable y apremiante, con una insistencia terca de duelo definitivo, en el estruendo mortífero de las armas. No es culpa nuestra que una agresión organizada para nuestro exterminio y armada de cañones, ametralladoras, bombas y fusiles, no la podamos reducir ni contener por el momento con ternuras femeninas y razonamientos humanitarios. Luchamos por la vida y no es culpa nuestra que, en esta lucha, tengamos que operar con la muerte.Nuestra proclamación de piedad para luego. Para cuando el cañón enemigo cese de cantar a nuestra misma puerta el himno feroz del fascismo. Para cuando sobre nuestras cabezas no se proyecte la sombra trágica del hacha del verdugo. Para cuando, frente a nuestra aspiración a una vida ascendente, no se cierna la inminente amenaza de las más nefandas regresiones históricas. Entre tanto, nuestro sentido humano, precisamente nuestro sentido humano, nos obliga a la lucha dura, cruenta, implacable contra un enemigo implacable. A través de la muerte, por encima de la muerte, defendemos la vida. La única vida que merece ser .1 defendida : la vicia en plenitud °e libertad.
« Mujeres Libres »
CNT - AIT - FAI
CNT - AIT - FAI
Organización de la indisciplina
En estos momentos de enlace de cooperaciones, de alianza perfecta del frente contra-fascista, que lucha por una causa común, se destaca, con evidencia indiscutible, el resulta-do obtenido en años y años de organización de la indisciplina, de la individualidad, del sentimiento instintivo, de la acción directa. En cada hombre de la CNT y de la FAI ha surgido, ¿espontáneamente ?, un sentido aliancista que parte de la cabeza ; una pasión desbordada que dicta el corazón y que encierra toda la necesidad de la lucha ; un valor ilimitado que ciega toda reflexión del interés personal para enfocarse en un solo objetivo : vencer.
Movidos por el resorte de la indisciplina que conduce a « lo mejor », la CNT y la FAI se encontraron desde el primer momento de alarma en las calles, en los centros, en todas partes, agrupados en una consigna única, nacida de la verdad del momento : armas.
En Barcelona, en Toledo, en Alcalá, en la Sierra, en Guadalajara, « la indisciplina heroica » ha sobrepasado los límites de lo posible. de ese posible logrado en laboratorios y con gimnasias espectaculares. Infinidad de nuestros compañeros han caído a mucha distancia de las avanzadas oficiales. Han caído en su avanzada, en la que abre el triunfo y la victoria de todos. Han caído contentos de sí mismos. Su valor y su firmeza no obedecían a la irreflexión. El valor y la firmeza de su indisciplina es el fruto de la lucha incansable de una organización : CNT y FAI.
Esta temeridad en el sacrificio no se improvisa. Cuesta a la organización anárquica muchos años de preparación y de lucha, una gran actividad y, por qué no decirlo, una buena organización.
Del mismo modo que hasta ahora hemos controlado la indisciplina del valor y del sentimiento, cuando esta hora de lucha decisiva haya pasado, podremos controlar la indisciplina de la inteligencia constructiva. Pero, hoy por hoy, nos quedamos con el lema bien despejado : no queremos disciplina que limite el valor, la inteligencia y el sentimiento.
(Del pasquín de Mujeres Libres)
Imp. Cortes, 719. — Barcelona
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; papier de couleur ]
- texte :
Union Anarchiste — Élections législatives 1936
L’Ennemi est chez nous !…
Prenant prétexte de ce que Hitler a réoccupé la zone démilitarisée du Rhin, toute la presse s’agite : « La France est menacée » ; « Notre honneur est bafoué » ; « Contre le fascisme, tous debout ! », etc.
De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, l’Union sacrée déjà se réalise.
Travailleurs, souvenez-vous que c’est avec des mensonges semblables qu’on vous fit marcher en 1914. Pendant plus de quatre ans, vous avez cru vous battre pour la Justice, le Droit et la Civilisation. Votre sacrifice devait pour jamais, mettre fin au militarisme et à la guerre.
En réalité, c’est pour la capitalisme international que vous vous êtes battus ; pour une poignée de profiteurs qui édifièrent sur votre misère et dans votre sang des fortunes colossales.
Aujourd’hui vos dirigeants de tous les partis se préparent à recommencer ce crime :
Le Front National, au nom de la Patrie bourgeoise, de l’honneur national ; le Front Populaire, au nom de la Patrie socialiste, de la défense de l’URSS.
En fin de compte, le résultat sera le même et c’est d’abord pour Schneider, de Wendel ou Mercier que vous serez sacrifiés. C’est pourquoi nous, anarchistes, nous vous crions :
Cette guerre, à laquelle on vous prépare, ce n’est pas votre guerre.
Si vous devez vous battre, c’est contre l’ennemi intérieur : le fascisme et le capitalisme français. Il ne peut y avoir d’intérêts communs entre eux et vous ; entre les exploiteurs, les oppresseurs et vous, les exploités, les opprimés.
C’est seulement de vous que dépend votre salut !
Ce n’est pas des organismes nationaux ou internationaux de la bourgeoisie. Ce n’est pas non plus la SDN, tout exprès créée pour défendre les impérialismes vainqueurs contre les impérialismes vaincus.
Ne vous laissez pas entraîner dans des rivalités dont, une fois encore, vous feriez tous les frais.
Vous devez répondre par un non catégorique à l’idée même de la guerre !
Et vous devez venir avec les anarchistes, avec tous les véritables pacifistes, avec tous les adversaires de la guerre et de l’Union sacrée organiser contre la catastrophe le barrage seul efficace de votre refus intransigeant, refus que vous exprimerez par tous les moyens d’action directe, y compris la grève générale qui, en dernier ressort, sera seule capable d’arrêter l’ignoble boucherie. Prolétaires, de toutes les forces, les anarchistes vous crient :
Sous aucun prétexte, n’accepter la guerre. Vous, ses victimes, dressez-vous tous contre elle ! Détournez-vous des mauvais bergers blancs, bleus ou rouges qui veulent vous y entrainer.
Et alors elle n’aura pas lieu !
Vu : le candidat — Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste — [marque syndicale] La Cootypographie - 11, rue de Metz, 11 - Courbevoie (Seine)
Le texte de l’affiche (format colombier) est paru dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 490 (41e année, 4e série, vendredi 3 avril 1936).
Cette affiche est parue en même temps que l’affiche « Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent » (format double colombier) lors de la campagne antiparlementaire de 1936.
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[ Pour les élections législatives 1936 ]
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Union Anarchiste — Élections législatives 1936
Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent…
La législature qui vient de s’écrouler représente la plus totale banqueroute que l’histoire de parlementarisme est enregistrée.
La banqueroute du parlementarisme :
Pour succéder à la Chambre Tardieu, vous aviez élu une Chambre de gauche. Cependant, Daladier, l’actuel chef du Front Populaire, qui d’ailleurs inaugura, en 1933, par les premières amputations de traitements, la politique de déflation si funeste aux intérêts des travailleurs, dut disparaitre devant l’émeute fasciste comme Herriot, en 1926, avait dû succomber devant le mur d’argent.
Ce ne fut pas, alors, le Parlement qui fit reculer la fascisme, mais votre action directe, par la grandiose grève générale du 12 février.
La Chambre de gauche, elle, capitulait lâchement en abandonnant, sous le couvert de l’Union nationale, le pouvoir à Doumergue d’abord, à Laval ensuite.
Pouvait-il en être autrement ? Nous répondons non ! Non, car l’expérience tant et tant de vous renouvelée a prouvé que dans la société capitaliste basée sur l’antagonisme des classes, le gouvernement était une duperie pour les travailleurs.
•••
Ne prenez pas l’effet et la cause !
L’action directe des travailleurs :
Les grandes réformes sociales, les améliorations de votre sort, ce n’est pas le bulletin de vote qui vous les a données, mais votre action directe de classe s’affirmant par les grèves, par les manifestations de votre puissance, imposant les revendications du mouvement ouvrier. C’est, en un mot, la crainte que vous avez su inspirer à vos exploiteurs et à vos dirigeants.
Travailleurs, vous connaissez le chômage, les bas salaires, la menace de la dictature renforcée du capitalisme qu’est le fascisme. Croyez-vous que c’est avec l’arme en papier du bulletin de vote que vous briserez la coalition de toutes ces forces d’oppression et d’exploitation ?
Les anarchistes répondent pour vous à cette question et ils vous disent :
Ne vous contentez pas de ce geste vain, qui, tous les quatre ans, consiste à déposer dans l’urne un bulletin de telle ou telle couleur. C’est ailleurs que dans les isoloirs que votre destin se joue. C’est dans l’action quotidienne contre le patronat contre l’État.•••
Enfin, travailleurs, les élections de 1936 doivent, à un autre titre, vous inspirer une méfiance supplémentaire. Elles se feront, cette année, sous le signe de l’Union sacrée.
Tous les partis, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, se préparent à renouveler le crime de 1914. Devant la grave crise que le monde traverse, ils s’avèrent tous prêts à réaliser sur votre dos l’union des classes.
Les menaces de guerre et l’Union sacrée :
Aujourd’hui, sous le couvert de défendre la paix, on vous dit qu’il faut faire l’union des États pacifiques. C’est un mensonge. Il n’y a pas d’États pacifiques. Il n’y a que des impérialismes qui se disputent, par la force, la possession du monde.
Vous, travailleurs, vous devez rester en dehors de ces compétitions.
Vous devez avoir toujours présent à l’esprit que c’est toujours dans vos rangs que la guerre, sous quelque prétexte qu’on la fasse, fait ses victimes.
Et si vous voulez réellement militer contre le fascisme et contre la guerre, si vous voulez travailler pour la paix, pour le bien-être et pour la liberté, affirmez votre volonté révolutionnaire, contre l’État fauteur de guerre, contre le Capitalisme fauteur de misère, contre le fascisme fauteur de dictature, par l’action directe quotidienne et non par le bulletin de vote.
Travailleurs, faites vos affaires vous-mêmes !
L’Union anarchiste.
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste.
Vu : le candidat
[marque syndicale] [La Cootypographie ?? …]
L’Union Anarchiste
Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union Anarchiste
Vu : le candidat
[marque syndicale] La Cootypographie rue de Metz - Courbevoie
Affiche (format double colombier), parue avec l’affiche « L’ennemi est chez nous !… » lors de la campagne antiparlementaire de 1936.
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Esfuerzo
Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — 2ª semana de marzo de 1937 — Núm. 1
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — 3ª semana de marzo de 1937 — Núm. 2
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — 4ª semana de marzo de 1937 — Núm. 3
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — 1ª semana de abril de 1937 — Núm. 4
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — 2ª semana de abril de 1937 — Núm. 5
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — 3ª semana de abril de 1937 — Núm. 6
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — ultima semana de abril de 1937 — Núm. 7
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — primera semana de mayo de 1937 — Núm. 8
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Periódico mural de las Juventudes libertarias de Cataluña
Ano I — segunda semana de mayo de 1937 — Núm. 9
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Fédération anarchiste
Aux élections, aux électeurs
Les politiciens de toutes couleurs se rencontrent pour berner encore une fois le peuple.
Sans distinction de partis, ils veulent lui faire accroire que le changement de constitution résoudra les irritants problèmes créés par une incapacité totale du régime.
Les causes du déséquilibre national résident dans la résistance des formules économiques désuètes envers le progrès social et nos machiavéliques « élus » pensent sortir le capitalisme croulant de ses ennuis en dirigeant le peuple sur l’imbroglio politique. C’est pourquoi
le referendum est une duperie
Depuis longtemps déjà la capitalisme — en tant qu’organisation — est condamné par l’histoire. Il doit rejoindre ses devanciers dans la tombe. Les temps actuels appellent les bases nouvelles, révolutionnaires, c’est-à-dire renversant toutes les valeurs morales et matérielles qu’une routine opiniâtre et entretenue voudrait prolonger indéfiniment. Devant la poussée des faits, nos politiciens de tout acabit tentent un ultime effort pour rajeunir une bourgeoisie sénile et la sauver de la décrépitude.
La politique avec les compromissions louches, les tractations honteuses, les concessions débilitantes est donc envisagée pour ceux qui en vivent comme
la dernière soupape de sûreté du capitalisme
Ils défendent leurs avantages, leurs prérogatives qui n’existeront plus lorsque ce régime aura été balayé. Qu’apportera-t-elle de nouveau cette constitution ? Rien !
Pourra-t-elle pacifier le terrible antagonisme des salaires insuffisants et de la fatale montée des prix ?
Empêchera-t-elle la troisième guerre mondiale ? Non !
Partie de données politiques, elle est incapable de résoudre les problèmes économiques et sociaux qui dominent actuellement toute la vie publique et privée.
Mais, les constituants pensent redorer le blason fané du parlementarisme par une nouvelle formule ; ils prouvent ainsi que
Voter, consolide le régime déjà condamné
Les anarchistes convient le peuple à ne pas s’arrêter à ces billevesées utopiques, dignes des temsp reculés et révolus. Ils invitent le peuple à boycotter le referendum par une abstention significative de sa volonté très nette d’abattre le capitalisme et tous les politiciens.
À bas le referendum, à bas le vote, à bas le capitalisme
Pour être apposée cette affiche doit être timbrée et rayée d’un trait de couleur
Le gérant : Ch. Durand — [marque d’imprimerie] Impr. centr. du Croissant - 19, rue du Croissant, Paris 2e.
Est-ce l’affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 50 (11 octobre 1946, 50e année, 5e série).
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[ texte (papier de couleur) ]
- texte :
L’Aurora [pagina] 3
Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo
Nè ingenui nè violenti…
Si ha degli anarchici, come individui, la più falsa delle idee.
Gli uni ci considerano come degl’innocui utopisti, dei dolci sognatori, e ci trattano di spiriti chimerici dalle immaginazioni stravaganti il che è come dire dei semi-pani. Costoro propendono a ravvisare in noi dei malati che le circostanze possono rendere pericolosi, ma non dei malfattori sistematici e coscienti.
Gli altri hanno di noi un giudizio ben differente pensano che gli anarchici siano dei bruti incoscienti, degli esseri odiosi, violenti e forsennati contro i quali non si è mai troppo premuniti nè si esercita una repressione abbastanza implacabile.
Gli uni e gli altri sono nell’errore. Se noi siamo degli utopisti, lo siamo nello stesso modo di tutti quelli che ci hanno preceduti, i quali, hanno osato proiettare sullo schermo dell’avvenire delle immagini in contraddizione con quelle dei loro tempi... Noi siamo effettivamente i discendenti e i continuatori di questi Individui, i quali, dotati di una percezione e di una sensibilità più vive dei loro contemporanei, hanno intravveduto l’ alba, sebbene sprofondati nella notte.
Noi siamo gli eredi di quegli uomini i quali, pur vivendo in un’epoca d’ignoranza, di miseria, d’ oppressione, di bruttura, d’ ipocrisia, d’ iniquità e di odio, hanno intravveduto una Città del sapere, del benessere, della libertà, della bellezza, della sincerità, della giustizia e della fratellanza, e che, con tutte le loro forze, hanno lavorato all’ edificazione di questa Città meravigliosa.
Che i privilegiati, i soddisfatti e tutta la sequela immonda dei mercenarii e degli schiavi interessati al mantenimento e preposti alla difesa del Regime di cui sono o credono di essere i profittatori, lancino sdegnosamente l’epiteto peggiorativo d’ utopisti, dì sognatori, di spiriti stravaganti contro i coraggiosi artigiani e contro i chiaroveggenti costruttori di un’avvenire sociale migliore, è nel loro interesse. Essi sono nella logica delle cose.
Ma è certo che, senza questi sogna-tori di cui noi facciamo fruttificare le idee ereditate, senza questi costruttori chimerici e malati — è così che in ogni tempo sono stati qualificati i novatori e i loro discepoli —noi saremmo ancora in quelle tenebrose epoche di schiavitù che stentiamo a credere che siano veramente esistite, tanto l’ uomo era ignorante, selvaggio e miserabile. Utopisti, perchè noi vogliamo che l’evoluzione segua il suo corso, liberandoci dalla schiavitù moderna, dal salariato, e faccia del produttore di tutte le ricchezze un’ essere libero, degno, felice e amorevole ?
Sognatori, perchè noi prevediamo ed annunciamo la distruzione dello Stato la di cui funzione è di sfruttare il lavoro, d’asservire il pensiero, di soffocare lo spirito di rivolta, di paralizzare il progresso, di stroncare le iniziative, di perseguitare gli umili, d’ ingrassare gl’intriganti, di derubare i contribuenti, di sostenere i parassiti, di favorire la menzogna e I’ oscurantismo, di stimolare all’assassinio e all’odio, e, quando il suo potere è minacciato, di gettare sui campi di massacro tutte le esistenze che il popolo ha di più sane, di più vigorose, di più belle ?
Spiriti chimerici, semi-pazzi, perchè, constatando le trasformazioni lente, troppo lente, ma inevitabili, che so-spingono le società unione verso nuove strutture edificate su basi rinnovate, noi consacriamo le nostre energie per demolire la struttura della società capitalista e autoritaria ?
Noi sfidiamo gli spiriti informati e attenti del nostro tempo ad accusare seriamente di squilibrati gli uomini che progettano e che preparano consimili trasformazioni sociali.
Insensati, al contrario, non solo a metà ma totalmente, quelli che s’ immaginano di poter sbarrare la strada alle generazioni contemporanee che marciano verso la Rivoluzione sociale, come il fluisse si dirige verso l’oceano : essi possono con I’aiuto di potenti dighe e d’ abili deviazioni, rallentare più o meno il corso del fiume, ma è fatale che questo tosto o tardi si precipiti nel mare.
No ! Gli Anarchici non sono nè utopisti, nè dei sognatori, nè dei pazzi, e la prova è che ovunque i Governi lì attaccano e lì relegano nelle carceri alfine d’impedire alle parole di Verità ch’essi propagano di penetrare negli orecchi dei diseredati, mentre che, se I’ insegnamento libertario contenesse del chimerico o della demenza sarebbe loro facile farne emergere la sragione-volezza e I’assurdità.
Nobiltà degli anarchici
Certuni pretendono che gli anarchici siano dei bruti ignoranti.
È vero che tutti i libertari non possiedono I’alta coltura e I’ intelligenza superiore di Proudhon, di Bakounine. di Eliseo Reclus e di Kropotkine. È esatto che molti anarchici colpiti dalla sventura propria dei tempi moderni, la miseria, hanno dovuto dall’età di dieci o dodici anni abbandonare la scuola e lavorare per vivere ; ma il fatto solo di essersi elevati fino alla concezione anarchica denota una comprensione viva e attesta uno sforzo intellettuale di cui sarebbe incapace un bruto.
L’anarchico legge, studia, medita, s’ istruisce ogni giorno. Egli prova il bisogno d’ allargare continuamente il circolo delle sue conoscenze, d’arrichire costantemente le sue cognizioni. Egli s’interessa alle cose serie ; si appassiona per la bellezza che lo avvince. Il suo sforzo per formarsi una coltura più profonda e più estesa, non si arre-sta mai. Egli non crede mai di saperne abbastanza. Più apprende e più gli piace educarsi. Per istinto egli sente che se vuole illuminare gli altri bisogna che prima faccia provvigione di luce.
Ogni anarchico è un propagandista egli soffre a tacere le convinzioni che lo animano e la sua più grande gioia consiste nell’esercitare intorno a lui, in ogni circostanza, I’ apostolato delle sue idee. Egli pensa di aver perduto la sua giornata se non ha niente imparato e niente insegnato, e tiene sì alto il culto del suo ideale, che osserva, paragona, riflette, studia sempre, tanto per avvicinarsi all’Ideale e rendersene degno, quanto per essere maggiormente in grado di esporlo e di farlo amare.
E quest’uomo può essere un bruto insensato ? Un simile individuo può essere un crasso ignorante ?
Menzogna I Calunnia !
Umanità degli anarchici
L’ opinione la più diffusa è che gli anarchici siano dei violenti, delle anime gonfie d’ odio. Ciò è, e non è.
Gli anarchici sentono dell’odio ; essi sono vivaci e multipli, ma il loro odio non è che la conseguenza logica, necessaria, fatale del loro amore. Essi odiano la servitù, perchè hanno l’amore dell’indipendenza essi detestano il lavoro sfruttato, perchè amano il lavoro libero : essi combattono violentemente la menzogna, perchè difendono ardentemente la verità : essi esecrano l’ iniquità, perchè hanno il culto del giusto ; essi odiano la guerra, perchè combattono appassionatamente per la pace.
Noi possiamo prolungare queste enumerazioni e dimostrare come tutto l’odio che gonfia il cuore degli Anarchici ha per causa I’ ardente attaccamento alle loro convinzioni, e che quest’odio è legittimo e fecondo, è virtuoso è sacro.
Non siamo naturalmente odiatori ; siamo al contrario di cuore affettuoso e sensibile, di temperamento accessibile all’amicizia, all’amore, alla solidarietà, a tutto ciò che è di natura tendente ad avvicinare gl’individui.
E non potremmo essere diversamente, poichè il più caro del nostro sogno e del nostro fine, è di sopprimere tutto ciò che solleva gli uomini in stato di guerra gli uni contro gli altri Proprietà, Governo, Chiesa, Militarismo, Polizia, Magistratura.
Il nostro cuore sanguina e la nostra coscienza si rivolta dí fronte al contrasto della miseria e dell’opulenza. I nostri nervi vibrano e il nostro cervello in-sorge alla sola evocazione delle torture che subiscono quelli che, in tutti i paesi e a milioni, agonizzano nelle prigioni e nei bagni penali. La nostra sensibilità freme e tutto il nostro essere è preso da indignazione e da pietà al pensiero dei massacri, delle barbarie, delle atrocità che col sangue dei combattenti imbevono i campi di battaglia.
Gli odiatori, sono i ricchi che fissano gli occhi al quadro dell’indigenza che li circonda di cui sono la causa ; sono i governanti che, ad occhio asciutto, ordinano i rnassacri ; sono gli esecra-bili profittatori che raccolgono le (ultime nel sangue e nel calmarne ; sono i cani di polizia che stringono le ma-nette ai polsi dei poveri diavoli : sono i magistrati che, senza indulgere con-dannano in nome della Legge e della Società, gli sventurati che sono vittime della Legge e della Società.
Quanto all’accusa di violenti con cui si pretende di colpirci, basta, per farne giustizia, aprire gli occhi e constatare che, nel mondo attuale come nei secoli passati. la violenza governa, domina, broglia e assassina. Essa è la regola ipocritamente organizzata e sistematica di ogni governo. Essa si pratica e si afferma tutti i giorni sotto la veste dell’agente fiscale, del proprietario, del padrone, del gendarme, del carceriere, del boia, dell’ufficiale, tutti professionisti, sotto forme multiple, della Forza, della Violenza, della Brutalità.
Gli Anarchici vogliono organizzare I’ accordo libero, I’ aiuto fraterno, l’intesa armoniosa. Ma essi sanno - per esperienza, per ragionamento e per storia - che non potranno edificare la loro volontà di Benessere e di Libertà per tutti che sulle rovine delle istituzioni costituite. Essi hanno coscienza che solo una Rivoluzione violenta avrà ragione delle resistenze dei dominanti e dei loro mercenari. La violenza di-viene così, per essi, una fatalità ; essi la subiscono, ma non la considerano che come una reazione resa necessaria dallo stato permanente di legittima di-fesa nel quale si trovano posti ad ogni momento i deseredati.
La logica dell’anarchismo
La tesi anarchica importa nella pratica alcune conseguenze che è indispensabile segnalare.
Una rapida esposizione di questi coronari basterà a situare gli Anarchici in faccia a tutti gli altri aggruppamenti e a tutte le altre tesi, ed a precisare i tratti mediante i quali noi ci differenziamo da tutte le altre scuole filosofiche-sociali.
Prima conseguenza — Colui che nega e combatte I’Autorità morale (la Religione), senza negare e combattere le altre non è un vero anarchico e, aggiungo, non è un anarchico integrale, poichè, sebbene nemico della Autorità morale, egli resta partigiano dell’Autorità politica ed economica.
È lo stesso e per il medesimo motivo, di colui che nega e combatte la Proprietà, ma ammette e sostiene la legittimità e la bontà dello Stato e della Religione.
È ancora lo stesso caso di colui che nega e combatte lo Stato, ma ammette e sostiene la Religione e la Proprietà. L’ Anarchico integrale condanna con la medesima convinzione e attacca con eguale ardore tutte le forme e le manifestazioni dell’Autorità, e si eleva con eguale vigore contro tutte le imposizioni che esse comportano.
Dunque, in fatto come in diritto, l’Anarchismo è antireligioso, anticapitalista ed antistatale. Esso non risparmia, i suoi colpi, nè allo Stato, nè alla Proprietà, nè alla Religione ; ma vuole sopprimerli tutti e tre.
Seconda conseguenza — Gli Anarchici non accordano alcuna efficacia ad un semplice cambiamento tra il personale che esercita l’Autorità. Essi considerano i governanti e i possidenti, i preti e i moralisti, uomini come gli altri, i quali, non sono per natura nè peggiori nè migliori dei comuni mortali e che, se essi imprigionano, uccidono, se vivono del lavoro altrui, se menticono, se insegnano una morale falsa e convenzionale, è perchè sono funzionalmente nella necessità di opprimere, sfruttare, mentire.
Nella tragedia che si svolge, è la parte del Governo, qualunque esso sia, quella di opprimere, di fare la guerra, d’ imporle le imposte, di colpire quelli che urtano la legge e dì massacrare quelli che insorgono ; è il compito del capitalista, qualunque esso sia, quello di sfruttare il lavoro e di vivere da parassita ; è il compito del prete e del professore di morale, chiunque essi siano, di soffocare il pensiero, oscurare la coscienza e d’ incatenare la volontà.
Perciò noi combattiamo tutti i ciarlatani, qualunque essi siano, dei partiti politici, nessuno escluso, che tendono i loro sforzi a persuadere le masse, di cui mendicano i suffragi, che tutto và male perchè essi non governano e che tutto andrebbe bene se essi governassero.
Terza conseguenza — Risulta da ciò che precede che, sempre logici, noi siamo gli avversari dell’Autorità da esercitare pel medesimo titolo e nel medesimo grado che lo siamo dell’Autorità da seguire.
Non volere obbedire, ma volere comandare, non significa essere anarchici, Rifiutarsi di lasciar sfruttare il proprio lavoro, ma consentire a sfruttare il lavoro altrui, non è essere anarchici. Il libertario si rifiuta di dare ordine nello stesso modo che si rifiuta di riceverne. Egli prova per la condizione di capo tanta repugnanza quanto per quella di subordinato. Non consente a sfruttare gli altri come non consente di essere sfruttato lui stesso. È ad eguale distanza dal padrone e dallo schiavo. Ma possiamo in pari tempo dichiarare che, a conti fatti, noi accordiamo a quelli che si rassegnano alla sottomissione le circostanze attenuanti le quali rifiutiamo formalmente a quelli che consentono a comandare polche i primi si trovano forzatamente nella necessità — è per essi, in certi casi, una questione di vita o di morte — di rinunciare alla rivolta, mentre che nessuno è nell’obbligo di ordinare, di esercitare funzioni di capo o di padrone.
Quì emergono le opposizioni profonde, le distanze irriducibili che separano i gruppi anarchici da tutti i partiti politici che si dicono rivoluzionari o passano per tali. Poichè, dal primo all’ultimo, dal più bianco al più rosso, tutti i partiti politici non cercano che di scacciare dal Potere il partito che lo detiene per impadronirsene essi e diventare padroni a loro volta. Tutti sono partigiani dell’Autorità... alla condizione ch’essi stessi la detengano.
Quarta conseguenza — Noi non vogliamo solamente abolire tutte le forme dell’Autorità, ma vogliamo ancora distruggerle tutte simultaneamente e proclamiamo che la distruzione totale e simultanea. è Indispensabile.
Perchè ?
Perchè tutte le forme dell’Autorità si collegano ; esse sono indissolubilmente legate le une alle altre. Esse sono complici e solidali. Lasciandone sussistere una sola significa favorire la resurrezione di tutte. Sventura alle generazioni, che non avranno il coraggio di andare fino alla totale estirpazione del germe viscido, del focolare d’ infezione I Esse vedranno prontamente riapparire le germinazione. Inoffensivi in principio, per non allarmare, impercettibili e quasi senza forza i germi si svilupperanno, si fortificheranno e allorche il male, sarà perfidamente e nell’ombra ingrandito, apparirà in piena luce, occorrerà ricominciar la lotta per sotterrarlo definitivamente.
No l no ! non mezze misure, niente concessioni. Tutto o niente.
La guerra è dichiarata tra i due principi che si disputano l’ impero del mondo : Autorità o Libertà. Il democraticismo sogna una conciliazione ; I’ esperienza ha dimostrato la stolta assurdità d’ una associazione tra questi due principii che si escludono.
Bisogna scegliere. Soli, gli Anarchici si pronunciano in favore della Libertà. Essi sono contro il mondo intero.
Non importa ! Vinceranno.
Sébastien Faure
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[ texte ]
- texte :
Fédération anarchiste
Travailleurs
Des méthodes d’expression étatique viennent d’être adoptées sous le nom de Constitution, au milieu de l’indifférence et du dégoût général.
Les politiciens de toutes nuances vous appellent de nouveau à participer à la comédie qui doit leur laisser, pendant cinq ans, les mains libres pour continuer leurs tripatouillages et maintenir leur régime de corruption.
L’appétit de la classe dominante ne peut plus trouver d’aliments que par l’utilisation intensive des rouages de l’État.
L’État tend de plus en plus à se substituer au capitalisme privé dans la direction de l’économie par la généralisation de nationalisations équivoques.
L’État tente de contrôler toutes les formes de la pensée par ses organismes culturels, ses partis politiques, sa presse pourrie, sa CGT.
L’État maintient par la brutalité sa domination sur les peuples coloniaux pour s’assurer des bases en vue du futur carnage.
Voter pour les Partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu.
Boycotter les élections, ce n’est pas abandonner la lutte, c’est dénoncer la naïveté du système parlementaire générateur d’illusions qui détournent les travailleurs de la seule forme de lutte efficace à laquelle les appellent les anarchistes :
L’action directe
pour la gestion de la production et de la répartition par les travailleurs eux-mêmes.
Adhérer à la Fédération anarchiste, 145, quai de Valmy, Paris Xe — Lisez chaque semaine, Le Libertaire
Impr. gérant : R. Martin — Cette affiche doit être timbrée à 4 francs et rayée d’un trait de couleur — [marque d’imprimerie] Impr. Centr. du Croissant - 19, rue de Croissant, Paris
Vu dans Le Monde libertaire, n° 1638 (2-8 juin 2011), p. 18. L’affiche semble de 1947 d’après cet article, mais est plutôt de 1946 (élections législatives du 10 novembre). Elle semble être imprimée au nom d’un numéro du Libertaire. Il existe un reproduction de cette affiche (l’exemplaire du CIRA Lausanne, par exemple).
Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire n° 53 (1er novembre 1946, 50e année, 5e série).
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[ texte ]
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L’Amico del popolo
Gli anarchici e la guerra
Lavorafori !
La Campagna Antimilitarista combattuta senza tregua dagli Anarchici, torna, oggi più che mai in primo piano.
Nuove nubi si addensano all’orizzonte foriere di tempesta e, se voi non vi solleverete dal letargo in cui sembrate immersi per imporre con un supremo sforzo di volontà il "basta., ai governanti sarete inesorabilmente travolti.
Intanto, mentre in convegni più o meno segreti, i Ministri degli Esteri di Oriente e di Occidente stanno confabulando per formare i blocchi della pace… (armata), si tengono ovunque sotto le armi milioni di lavoratori trasformati in strumenti di morte.
Che cosa fanno i popoli ? I popoli stanno a guardare pronosticando secondo i loro particolari desideri, la vittoria dei "rossi„ se sono influenzati dagli "amici d’Oriente„ e la vittoria dei neri„ se sono asserviti ai preti o al "blocco Occidentale,,.
Naturalmente chi farà poi le spese di questa prossima tragedia saranno, come in tutte le guerre, i lavoratori di tutti i Continenti, i quali vi rimetteranno la vita o comunque ne usciranno minorati.
I Capi degli eserciti e dei Governi, i magnati dell’oro, i fabbricanti di cannoni, i mercanti di carne umana troveranno sempre un rifugio che li salverà dalle bombe e una laida Petacci che li consolerà, mentre il 50 dei figli dei lavoratori cadranno dilaniati dalla mitraglia, non importa se nelle sabbie Africane o in qualche altra parte del mondo.
In questa scandalosa e ripugnante tragedia, il popolo oppresso, mentre istintivamente comprende tutta la falsità e l’inganno cui lo trascinano i politicanti non sa trovare la via della salvezza, non sa trovare un atto di ribellione.
Vi sono si delle correnti politiche che si dicono contrarie alla guerra, ma intanto si prostituiscono alle ambasciate e nei Ministeri affiancandosi ai governi, mentre altre correnti, in mancanza di meglio, proclamano la loro "amicizia per un solo popolo„ come se i lavoratori degli altri Paesi fossero meritevoli d’essere considerati carne da cannone e logicamente distrutti.
Attenzione lavoratori ! Non vi lasciate ingannare !
Finchè esistono sfruttati e sfruttatori non possono esservi lavoratori "amici„ e lavoratori "nemici„.
Gli sfruttati d’Oriente, come gli sfruttati d’Occidente, sono tutti schiavi dei loro governi e se c’è da prendere posizione contro qualcuno, questi altri non può essere che il criminale di guerra, che, ovunque si trovi, vi impone di marciare„.
Oggi i pennivendoli variopinti non hanno il coraggio di sostenere apertamente la "inevitabilità della guerra„ ma domani, quando i padroni dei due blocchi lo ordineranno allora i detriti di tutte le cloache si daranno anima e corpo ad imbottire i crani per far credere che anche questa guerra è necessaria per la salvezza dell’umanità. — Il gioco è vecchio ed è l’ora di farla finita.
Lavoratori ! La vostra vita è in mano dl pochissimi uomini, di pochi dittatori, imponete a costoro il rispetto della vostra esistenza ; fate si che la guerra non dipenda dalla vostra abulia.
Dite ai Governanti che non voi avete voluto l’art. 52 (servizio mililoue ottilooloolo) e per tanto non siete tenuti all’osservanza che comporta. Dite a tutti i falsi "pacifisti„ (della politica, dei Governi, delle chiese), che nessuno deve impedirvi di vivere a vostro modo.
La posizione degli anarchici nel conflitto latente tra gli imperialismi rivali e tiranni è chiara ed inconfondibile. Gli Anarchici sono contro tutte le guerre e non marceranno nè a fianco dei lavoratori americani per schierarsi contro i lavoratori russi nè con i lavoratori russi per andare contro i lavoratori americani. Tutti i lavoratori, Russi, Americani, Francesi, Cinesi ecc. soro i nostri fratelli, ai quali, inviamo la nostra solidarietà ; mentre ai governanti di tutti gli stati - accozzaglia di parassiti sempre pronti a barattare i loro loschi interessi con la vita dei lavoratori - va incondizionato il nostro disprezzo.
Lavoratori ! Seguite la chiara posizione Antimilitarista degli Anarchici.
Non seguite coloro, che, domani, vi spingeranno contro i vostri fratelli.
Dite a questi farisei che, piaccia o non piaccia loro mai indosserete la divisa che uccide il fratello ; rifiutate il vostro concorso alla guerra : sia rifiutando di obbedire a chiunque vi imponga di "marciare„ sia rifiutando di costruire strumenti di sterminio.
Aspettate al varco i falsari della pace, i camaleonti delle crociate della bontà (che non tarderanno a cambiar di colore) e quando vi diranno di partire per salvare la patria„ gridate loro in faccia :
Basta con la "servitù„ Basta con la frode.
Il vostro no alla guerra sia conseguente in tutte le direzioni.
Al delitto della guerra, risponda la rivolta degli oppressi : con la Rivoluzione Sociale liberatrice !.
Solo così la belva militare sarà ricacciata nella sua tana.
La Federazione anarchica ligure.
Mortara - Ferraris & C. - Genova-Cornigilano
Verso di L’Amico del popolo, Genova 30 novembre 1948 (anno III, n. 15).
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[ texte (journal mural) ]
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La tragique liste ne s’arrête pas là...
Des informations qui nous sont parvenues après la publication de ce résumé font état d’une nouvelle série de crimes commis par les franquistes.
ENCORE HUIT FUSILLES A OCAÑA
Les antifranquistes dont les noms suivent :
Eugenio Parra Rubio, Manuel Villalobos Villamuelas, Rogelio Garcia, Pedro Martînez Magro, B. Calero Vàzquez, Daniel Elola Gômez, Luciano Arroyo Coblanque, Felix Gômez Casares,
qui figurent sur le tableau ci-joint, des condamnés à mort, ont été assassinés dans le bagne d’Ocaña, le 21 août 1948. On ne l’a su à l’extérieur que le 10 septembre. Franco n’a osé publier avant cette date aucun communiqué sur le crime que ses hommes avaient commis dans le plus profond secret.Ceci fait craindre que le même danger, grave et imminent, ne pèse sur tous les autres antifranquistes espagnols condamnés à mort ou sur le point de l’être à la suite des pétitions fiscales de peine capitale dont ils sont l’objet.
NOUVELLES PÉTITIONS DE PEINE DE MORT
Le soi-disant « procès » contre José SATUE s’est ouvert à Madrid le 25 août. Il est inculpé d’avoir dirigé la réorganisation de l’Union Générale des Travailleurs Espagnols. Piétinant toutes les normes juridiques, le juge spécial militaire requiert contre lui la peine de mort. Compte tenu des méthodes fascistes utilisées par Franco — l’assassinat des huit antifranquistes sus-mentionnés en est une nouvelle preuve — il y a lieu d’affirmer que les plus graves dangers pèsent sur la vie de José Satué et de ses compagnons.
ARRESTATIONS MASSIVES
Ces derniers temps, la police franquiste a pratiqué, dans la Galice espagnole, des arrestations massives de citoyens, républicains ou simplement « suspects » de l’être. Parmi les détenus se trouvent :
José Gômez Gayoso, instituteur ; Antonio Seoane, ouvrier ; Juan Romero Ramos, ouvrier ; José Bar trina, médecin ; José Ramôn Diaz, tailleur ; José Rodriguez Campos, ouvrier ; Juan Martînez, paysan.On compte également. parmi les détenus, quatre femmes :
Maria Blâzquez, Clementina Gallego, Carmen Orozco et Josefina Gonzâlez Cudeiro.Tous ont été et sont soumis pur la police à de brutales torture. On éprouve de sérieuses craintes pour leur vie.
ASSASSINES PAR LA « LOI DES ÉVASIONS » OU LES TORTURES
Pendant ce temps, c’est-à-dire au cours des semaines qui se sont écoulées entre la publication du résumé ci-joint et le 1er octobre, de nouveaux crimes ont été commis par la Garde civile parmi les paysans.
En voici une liste de ceux dont la nouvelle est parvenue à notre connaissance :
Noms et circonstances Date Lieu Eugenio Rueda VEROZAN
Arrêté sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros ». Après être soumis à de brutales tortures, il fut sorti du cachot et assassiné par l’application de la « loi des évasions »2 septembre 1948 Coruña Manuel RODRIGUEZ
Assassiné par la Garde Civile qui fit feu sans préavis sur un groupe de paysans qui rentraient de leurs travaux2 septembre Coruña Trois paysans
Assassinés par la Garde Civile alors qu’ils rentraient de leurs champs5 septembre Lugo (province) Justino ISABEL et Florencio MARTIN
Arrêtés sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros ». Après être soumis à de brutales tortures, ils furent sortis du cachot et assassinés dans la campagne13 septembre Ciudad Real (province) José NOSTEIRO
Assassiné par la Garde Civile par l’application de la « loi des évasions » à cause de ses idées républicaines15 septembre Tuiriz (Pontevedra) Antonio ARAGON
Assassiné à cause de son hostilité au régime de Franco ; la « loi des évasions » fut appliquée contre lui15 septembre Alhaurin el Grande (Málaga) Deux paysans
Assassinés par la Garde Civile sous prétexte qu’elle les soupçonnait d’aider les « guerrilleros »16 septembre Zalamea (Badajoz) Guillermo ALVAREZ et Julio PRADA
Assassinés par la Garde Civile. Ils avaient été arrêtés sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros »16 septembre Puente dt-Domingo Florez (Leon) Manuel VELA
Arrêté, il fut brutalement torturé jusqu’à la mort par la police ; son cadavre fut ensuite pendu au cachot du Commissariat pour simuler un suicide16 septembre Santander Rafael QUEIADA et Antonio GOMEZ
Arrêtés alors qu’ils travaillaient dans une ferme, sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros » ; ils furent assassinés avant d’être arrivés au poste16 septembre Adamuz (Cordoba) Fernando GALLEGO
Accusé d’être en liaison avec les « guerrilleros », il était conduit au poste et fut assassiné en chemin18 septembre Villanueva del Duque (Cordoba) Salvador Giménez GARCIA et Salvador Herrera RUEDA
Assassinés par la Garde Civile qui appliqua contre eux la « loi des évasions » sous prétexte qu’ils étaient « suspects »22 septembre Cartarna (Málaga) Leonardo GONZALEZ
Assassiné par un caporal de la Garde Civile, nommé Morado Rico22 septembre Horta (Lugo) Francisco Revilla MARTIN
Arrêté sous l’inculpation d’aider les « guerrilleros ». Après de barbares tortures, les gardes le sortirent à la campagne pour faire soi-disant une « reconnaissance des campements des républicains », et l’assassinèrent23 septembre Motilla del Palancar Edition de « MUNDO OBRERO ». — Paris, 7 octobre 1948.
Le Directeur-Gérant : F. Fernandez-Lavin, 15, rue Montmartre, Paris (1er).ICC, 13, rue de la Grange-Batelière, Paris (9e)
Journal mural publié par le Parti communiste espagnol (PCE), liste de personnes assassinées et arrêtées par les franquistes.
Mention de responsabilité : Mundo Obrero.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (« Il a voté toute sa vie » : du dessus d’une banderole “journée nationale des vieux” une main jette un os sur un vieux couple en chemin) ]
- texte :
Pourquoi vous ne voterez pas
[logo :] Internationale anarchiste
La majorité des citoyens ne votera pas : Non seulement parce que le scrutin qu’on nous impose est un défi au bon sens et à l’honnêteté, mais aussi parce que :
Voter
C’est soutenir la réaction à droite, favoriser la trahison à “gauche”.
C’est manifester sa confiance envers des politiciens incapables ou corrompus, un régime de scandales, d’exploitation, de guerre.
C’est croire à l’égalité des droits, à l’égalité devant la loi, alors que l’inégalité est flagrante, que le régime est un régime de « privilèges » dans lequel droite ou “gauche” font en définitive, le travail des classes exploiteuses,
• de Gaulle le galonnard, c’est l’homme de l’association “capital-travail”, l’homme de la collaboration entre les loups capitalistes et leurs victimes, le professionnel de l’assassinat !
• Thorez, avec ses complices Tillon, Arrachard, Monmousseau, a fait voter les crédits de la guerre d’Indochine (années 1945-47), a renfloué le Capitalisme avec son “Travailler d’abord, revendiquer ensuite”’, trahi les classes laborieuses et les militants de son propre parti.
• Moch, entouré des infâmes Moutet, Le Troquer, Gouin, Béchard, a voulu la guerre d’Indochine, matraqué les grévistes. Le parti des chéquards exécute toutes les sales besognes que le Capitalisme n’ose faire lui-même.
• Schumann, le valet des jésuites, est partisan de la Guerre préventive. Ruiner les travailleurs, les artisans, les petits paysans, saboter l’enseignement ne lui suffit pas, il veut asservir le peuple.
• Queuille a bien travaillé pour l’État : ministre des Finances, il taxe le pain, la viande et le vin ; ministre de l’Intérieur, il instaure le régime CRS ; président du Conseil, il trempe dans toutes les combines.
• Reynaud, l’homme des Trusts, représente la Confédération du Patronat Français, dirige les syndicats "jaunes" (CTI). C’est l’homme qui déclare : « La semaine des deux dimanches a vécu ».La “gauche” vous dira : ne pas voter, c’est faire le jeu de la droite
La droite vous dira : ne pas voter, c’est faire le jeu de la gaucheLa Fédération Anarchiste vous dit :
Voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes de tous les partis, donner aux partis une Apparence de puissance.
Car c’est chez nous, dans nos chantiers, nos villages, nos usines, nos écoles, nos universités, qu’est la puissance, que se créent les riches-ses, que se construit la vie du pays. Ne pas voter, mais agir c’est
affaiblir tous les partis
Que représenterait un gouvernement issu d’une Chambre qui ne serait élue que par 10 ou 15 pour cent des Français ? Rien !
Ce serait un Gouvernement fantôme, sans aucune autorité morale, qui ne pourrait s’appuyer sur aucune fiction juridique légale, pour empêcher que se posent dans les faits les problèmes véritables, révolutionnaires :
L’émancipation des travailleurs manuels et intellectuels
L’organisation d’une société communiste libre
Maintien de la Paix et sauvegarde de la LibertéNe pas voter, ou voter blanc, c’est manifester son mépris à tout le système, c’est ruiner le pouvoir d’État, artificiel, corrupteur et exploiteur, c’est préparer la Révolution Sociale. Ne pas voter n’a donc de sens que pour ceux qui refusent l’imposture du vote, pour
agir
Sur le lieu du travail, dans les usines, les chantiers, les bureaux, les écoles, les corons. Au sein des Syndicats, des Comités ouvriers d’action, des Coopératives, des Mouvements de Jeunes et Loisir.
Que reste-t-il pour organiser le combat, en face des partis pourris, des centrales syndicales politisées contre le parlement, pour le peuple, contre le vote, pour l’action :
La jeune et grandissante Fédération Anarchiste
(Rayer d’un trait de couleur) — [logo syndical] Imprimerie Centrale du Croissant, 19, rue du Croissant, Paris-2e. — Chaque Vendredi Travailleur, Étudiant, Paysan, tu lis « Le Libertaire ») - En vente partout : 15 fr.
Cette affiche qui est parue dans Le Libertaire n° 272 (8 juin 1951).
L’indication « Rayer d’un trait de couleur » est liée au fait qu’en France, seule l’administration peut afficher une affiche blanche imprimée en noir.
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[ texte (journal mural) supplément à Umanità Nova du 18 avril 1965 ]
- texte :
1° maggio 1965 : Gli Anarchici Al Popolo
Gli Anarchici
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[ texte ]
- texte :
Umanità Nova
29 aprile 1967
FAI — Federazione Anarchica Italiana — FAI
Primo maggio libertario
Il Primo Maggio è ormai più celebrazione della Chiesa e dei governi che giorno di rivendicazioni sociali dei lavoratori, come i cinque anarchici precursori impiccati a Chicago nel 1887 avevano voluto con il loro supremo sacrificio.
I partiti ed i sindacati esaltano le programmazioni governative di conservazione del sistema capitalistico invece di affrontare decisamente, con armi moderne di lotti, la rivoluzione tecnologica che sta trasformando la società, senza Marx e contro l’uomo, addossandone il prezzo ai soli lavoratori che duramente pagano con la disoccupazione.
La pretesa « rivoluzione » giovannea, continuata de Paolo VI, ci vorrebbe presentare una Chiesa ansiosa di rinnovamento della società, ma in realtà la Chiesa è ferma nel voler perpetuare il suo potere sulle coscienze, pur la sciando invulnerato il potere dell’uomo su altri uomini.
La rivoluzione socialista, da un lato tende ad inserirsi sempre più nell’economia capitalistica e seguirne le leggi, annullando ogni aspirazione ad una vera società socialista e libera e, dall’altro, ricrea il culto della personalità ed il mito dello Stato-guida totalitario e dello Stato-padrone.
Tutto, invece, dovrebbe portare portare ad una rivoluzione libertaria che ponga il progresso tecnico e scientifico al servizio dell’uomo, la produzione al servizio del consumatore e non della speculazione e dello sfruttamento : al servizio di tutti, infine, con la libertà come cardine di una società che associ i propri sforzi per soddisfare i bisogni e l’espansione culturale della collettività, partendo dal singole, nella pace.
Questo vogliono gli anarchici con la loro lotta di sempre, nel ricordo dei loro martiri :
Una rivoluzione libertaria, nelle coscienze e negli strumenti di vita, per l’umanità
Supplemento al n° 16 di « Umanità Nova » del 29 aprile 1967 - Giornale murale sul Registro Stampa al n. 4891, Tribunale di Roma, 31-10-1955 — Stabilimento tipografico GATE, Roma
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[ texte (journal mural) ]
- texte :
FAI
Non votare ma autogoverno
Cittadini
Ancora una volta i partiti chiedono voti in nome della sovranità popolare. Gli anarchici a più riprese affermato la loro posizione astensionista : ancora una volta non voteranno.
I candidati alla promissa legislatura non sono nè migliori nè peggiori dei loro predecessori. Non si tratta, quindi, degli uomini, ma delle istuzioni che non sono valide, del sistema che è marcio, dello Stato che divora le coscienze e vegeta in atti che si ispirano all’esperienza fascista, alle leggi del regime non defunto, malgrado il fallimento, per volontà di popolo, dei tentati colpi di Stato Tambroni e SIFAR, preparati sotto l’ampio mantello delle irresponsabilità parlamentari.
Cittadini, lavoratori
Lo Stato ci spoglia dei nostri averi e non dà conto del contributo che noi gli versamio : ci spoglia della sovranità popolare restringendola a potere direzionale di pochi, della libertà, soffocando le iniziative spontanee dell’individuo ed annullando la personalità umana nelle sue più genuine espressioni.
Il voto non porta rimedio ai nostri mali. Il sistema rappresentativo, compresso nel frantoio dello Stato, si trasforma in strumento di potere.
Cittadini
Le avanguardie giovanili hanno compresso che una esigenza libertaria pervade il mondo contemporaneo, dall’occidente all’oriente, e non perdonano le acquiescenze al potere costituito, le concessioni al sistema autoritario, i paternalismi che intendono deviare dalla strada intrapresa. Esse respingono un gerarchismo anacronistico, schemi, leggi e ordinamenti di un mondo ormai superato ; esse danno un senso libertario a metodi di autogoverno, antiautoritari, con cui costruire, su proposte e progetti deddati da indirizzi costanti di libertà, di autodeterminazione, di sviluppo sociale, una prassi nuova, che conferisca alle assemblee compiti ieri riservati al corpo scelto direzionale, in funzione di autonomia e di contropotere. Gli universitari hanno ottenuto molto di più col metodo dell’azione diretta di quanto potranno attenere dalla consultazione elettorale.
Col non votare e operando l’avvio ad una rivoluzione liberatrice, gli anarchici vogliono anticipare i fattori di progresso che essa contiene, rivendicare la libertà come mezzo e come fine, lottare contro privilegi e monopoli, assicurare l’emancipazione dei lavoratori ad opera dei lavoratori stessi.
La Federazione Anarchica Italiana
A cura dei gruppi anarchici riuniti di Carrara, aderenti alla FAI. Piazza Matteoti, 31 - Tel. 70317, Carrara
Perché gli anarchici non votano ?
La dittatura esprimono il […] FAI Gruppi anarchici riuniti di Massa e Carrara
Viva la lotta rivoluzionaria studentesca !
[…]
Lavoratori, è ora di svegliarsi !
[…] Alfonso Failla
Democrazia apparente fascismo operante
[…] Ugo Mazzucchelli
L’Anarchia è une società basata sul libero accordo delle libere volontà dei singoli. Errico Malatesta
Il potere è maledetto perciò io sono anarchica. Luisa Michel
estratto da « Il Carrarese » del 15-5-68 — Giardini - Pisa
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[ texte (journal mural) ]
- texte :
4 maggio 1968 Umanità Nova
Federazione Anarchica Italiana
Non votare
Ma autogoverno
Cittadini
Ancora una volta i partiti chiedono voti in nome della sovranità popolare. Gli anarchici a più riprese affermato la loro posizione astensionista : ancora una volta non voteranno.
I candidati alla promissa legislatura non sono nè migliori nè peggiori dei loro predecessori. Non si tratta, quindi, degli uomini, ma delle istuzioni che non sono valide, del sistema che è marcio, dello Stato che divora le coscienze e vegeta in atti che si ispirano all’esperienza fascista, alle leggi del regime non defunto, malgrado il fallimento, per volontà di popolo, dei tentati colpi di Stato Tambroni e SIFAR, preparati sotto l’ampio mantello delle irresponsabilità parlamentari.
Cittadini, lavoratori
Lo Stato ci spoglia dei nostri averi e non dà conto del contributo che noi gli versamio : ci spoglia della sovranità popolare restringendola a potere direzionale di pochi, della libertà, soffocando le iniziative spontanee dell’individuo ed annullando la personalità umana nelle sue più genuine espressioni.
Il voto non porta rimedio ai nostri mali. Il sistema rappresentativo, compresso nel frantoio dello Stato, si trasforma in strumento di potere.
Cittadini
Le avanguardie giovanili hanno compresso che una esigenza libertaria pervade il mondo contemporaneo, dall’occidente all’oriente, e non perdonano le acquiescenze al potere costituito, le concessioni al sistema autoritario, i paternalismi che intendono deviare dalla strada intrapresa. Esse respingono un gerarchismo anacronistico, schemi, leggi e ordinamenti di un mondo ormai superato ; esse danno un senso libertario a metodi di autogoverno, antiautoritari, con cui costruire, su proposte e progetti deddati da indirizzi costanti di libertà, di autodeterminazione, di sviluppo sociale, una prassi nuova, che conferisca alle assemblee compiti ieri riservati al corpo scelto direzionale, in funzione di autonomia e di contropotere. Gli universitari hanno ottenuto molto di più col metodo dell’azione diretta di quanto potranno attenere dalla consultazione elettorale.
Col non votare e operando l’avvio ad una rivoluzione liberatrice, gli anarchici vogliono anticipare i fattori di progresso che essa contiene, rivendicare la libertà come mezzo e come fine, lottare contro privilegi e monopoli, assicurare l’emancipazione dei lavoratori ad opera dei lavoratori stessi.
La Federazione Anarchica Italiana
[Supplemento al n. … di] « Umanità Nova » del 4 maggio 1968 — Giornale murale Iscritto sul Registro Stampa al n. 4891, Tribunale di Roma, 31-10-1955 — Stabilimento tipografico GATE ; Roma
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[ Journal mural ]
- texte :
Pour la révolution anarchiste
Les Travailleurs vont payer les frais de la gestion capitaliste.
Devant un possible affrontement, le pouvoir multiplie les appels au civisme, relance son offensive d’embrigadement de la jeunesse et décuple ses efforts pour aliéner l’homme au système. La répression attend tout ceux qui refusent de s’y intégrer.
Face à cela organisons la lutte. Créons partout des comités de lutte contre la répression. Dénonçons les victoires empoisonnées et proposons une restructuration de la société par la lutte révolutionnaire.
Depuis la dévaluation, tout le monde parle de crise économique mondiale. M. Rueff prédit une crise aussi catastrophique que celle de 1929.
Alors que le pouvoir parle « d’assurer le développement humain nécessaire à l’économie s (Rapport-Montjoie-Ortoli), les grèves sauvages se multiplient et les mouvements sociaux prennent de l’ampleur. Les travailleurs de-vinent la tricherie du système social qui veut leur faire payer de leurs personnes la marche vers le totalitarisme
Les travailleurs paieront
La dévaluation devait, selon Chaban-Delmas, empêcher le déclenchement d’une déflation massive qui aurait provoqué une recrudescence du chômage. Mais nous avons la dévaluation et la déflation. Le coût de la vie augmente de 0,5 p. 100 par mois. Les impôts sur le revenu sont haussés de 25 p. 100. Plus de 400 milliards d’investissements les écoles, hôpitaux, logements, etc., sont bloqués.
Les grands trusts à la faveur des mesures prises par le système, se développent au détriment des petites entreprises. Les commerçants et artisans ont déjà réagi, employant parfois l’Action Directe. Le chômage va aller s’accentuant et dépasser les besoins en chômeurs du profit capitaliste.
L’AFFRONTEMENT EST POSSIBLE
Le pouvoir craint qu’une grève générale ne survienne. Il lui faut prendre des mesures de prévention
Les appels au civisme
C’est dit : les Français doivent se mettre au service de l’économie et du système, rechercher toujours la conciliation, accepter que leurs enfants travaillent dans des classes surchargées, serrer la ceinture, en écoutant les belles recommandations que font sur les écrans leurs dignes représentants, savants et condescendants.
Mais pour faire des Français ses « bons domestiques », le pouvoir ne se contente pas de paroles ; il a depuis longtemps commencé à aménager les structures de la société pour que les hommes soient toujours plus ses instruments.
L’embrigadement de la jeunesse
Le meilleur moyen d’embrigader la jeunesse, c’est le sport, faut que le sport soit un « Exutoire pour les jeunes ». Il faut leur donner le goût de la compétition, des olympiades dans le style Berlin 1936 ou Mexico 1968. Il faut les encadrer, les mobiliser pour qu’ils se défoulent et qu’il ne leur vienne pas à l’idée de remettre en cause leur véritable ennemi : le pouvoir d’État lui-même.
Les activités physiques sont facteur d’épanouissement et de libération positive ; mais utilisées par la société capitaliste et étatique, elles ne sont plus que libération négative, enthousiasme pour un paradis artificiel.
LE SPORT EST UNE DROGUE I que bien sûr la presse bourgeoise ne s’empresse pas de combattre et que le parti communiste utilise comme cheval de bataille.
L’autre moyen d’embrigadement dont a toujours usé le pouvoir, c’est l’armée Elle a toujours été là pour ingurgiter les jeunes à qui la société n’offrait que la solitude et la misère, pour ne leur offrir qu’un « héroïque » renoncement. On reparle de généraliser l’Incorporation à 18 ans, à la faveur de laquelle : « l’Instruction civique pourrait être donnée en temps voulu et S’IMPRÉGNER PLUS FACILEMENT DANS LES CIRES MOLLES ».
L’État a repris à son compte l’éducation jésuite ; il veut faire de tous les hommes sa soldatesque. Pour cela tous les moyens de mise en condition employés à l’armée sont également utilisés dans le « civil », en particulier par une pseudo-formation professionnelle, le travail a temps partiel et le chômage. Le système éducatif est bien conçu pour fabriquer les cadres et les nègres dont le système social a besoin.
Aliénation de l’homme au système
Les manuels scolaires le disent eux-mêmes : dans notre société, l’unité de mesure de valeurs, c’est le franc. La beauté d’un paysage, le charme d’une contrée n’ont plus le droit d’être appréciés que par l’intermédiaire du tourisme. Vivre, c’est profiter de ses loisirs mesurés à la machine à calculer. Ce qui fait la valeur de l’homme lui-même, ce n’est plus sa personnalité, mais la fonction qu’il occupe, son évaluation dans le cadre du système. Il est devenu l’objet, comme toute marchandise, de la loi de l’offre et de la demande. Il a ses carottes (télévision, voiture et tiercé) et son lapinier (HLM).
Là où échouent les moyens économiques pour sauver une affaire commerciale en difficulté, la psychologie, elle, peut réussir. Elle se sert en premier lieu de la publicité. Tout capitaliste, tout commerçant qui « ne croit pas à la publicité, c’est celui qui ne croyait pas à l’automobile en 1900 » ; c’est le meilleur moyen de vendre des courants d’air.
C’est surtout le moyen de créer des besoins chez les consommateurs venant suppléer à tous les besoins humains non satisfaits dans cette société, les libérant négativement et les mettant au service de la marchandise.
La seconde utilisation de la psychologie au service du capital, c’est la propagande destinée à maitriser et à tromper les masses en leur apportant le ré-confort des formules exprimant la générosité solide et tranquille ainsi que les moyens les plus sournois.
Dans l’entreprise, la psychologie Industrielle effectue un travail de sélection des individus uniquement au service du rendement. Toujours au service du rendement elle étudie la cou-leur, la luminosité, l’atmosphère de l’atelier ou du bureau, la hiérarchie des salaires, etc.
Pour que les travailleurs ne se révoltent pas, la psychologie industrielle a imaginé le moyen de les transformer en participants par le développement des « relations humaines » entre dirigeants et dirigés. Ces relations sont en fait uniquement destinées à annuler la dynamique de la lutte des classes. On complète cette mesure par l’intéressement des travailleurs à l’entreprise, en en faisant une multitude de petits « actionnaires » du système, pour qu’il ne leur vienne plus à l’idée de le détruire.
La participation est une arme à double tranchant, transformant les revendications globales en problèmes particuliers et finissant de détruire le sens de la solidarité ouvrière. Usine après usine, atelier après atelier, homme après homme, le front de classe est détruit
Aujourd’hui le maître c’est le système et les esclaves ce sont les administrés comme les administrateurs. L’État tend à tenir la société comme une marionnette formidable, d’une seule main, au moyen d’une bureaucratie extrêmement compliquée et envahissante. Centraliste mais tentaculaire, là est l’habileté, il cherche à intégrer tous les aspects de la vie sociale (les syndicats, la vie économique et la vie politique). Il s’infiltre dans la société, s’accapare de chacun de ses rouages, comme un cancer.
Répression
Sous le gouvernement des savants et des technocrates l’épanouissement individuel n’a plus de valeur. La technocratie trace les routes au service du système en niant les hommes. Les hommes n’existent que statistiquement ; et quand ils gênent la planification centraliste on les supprime.
Mais nous sommes nombreux à ne pas accepter les valeurs de cette société, et les rôles qu’elle nous assigne. Pour nous l’homme n’a pas d’autre but suprême que lui-même. Il faut donner à la vie le pouvoir de s’exprimer, de s’épanouir et de détruire dans l’enthousiasme les plus hauts obstacles. Revendiquons le « Tout est possible » et « Prenons nos désirs pour des réalités ». Nombreux sont ceux qui choisis-sent de refuser cet univers militaire où ils sont autant eux-mêmes que celui qui marche à quelques pas devant. Auparavant on se recollait contre : « Tu gagneras ton pain dans la sueur et la misère ». Aujourd’hui on se révolte contre : « Tu gagneras ton pain dans l’uniformité et l’ennui ».
Nous sommes ceux que la société nomme des « inadaptés » — bien sûr, nous ne sommes adaptes qu’a la société future. Elle nous range avec raison parmi les « déchets », ceux que les bolcheviks ou les nazis exécutaient ou mettaient dans des camps de concentration, « La pègre et les anarchistes » qui selon Christian Fouchet avaient provoqué les événements de mai 1968.
Organisons la lutte
Le refus de s’intégrer à la totalité entraine automatiquement les foudres de la répression. Un complot fait que les victimes de la répression sont systématiquement isolées. Décider de lutter et lutter en ordre dispersé ou par petits groupes serait vouer d’avance notre combat à la défaite.
Il faut se donner les moyens d’être le plus forts possible. La première tache c’est d’unir toutes les forces qui refusent et d’organiser la solidarité contre la répression sous toutes ses formes et en chacune de ses manifestations. Pour cela il est nécessaire de faire voir clairement le processus qui conduit à la répression : l’offensive étatique et capitaliste. Résister, riposter, mener l’offensive contre la répression conduira logiquement à lut-ter contre toute cette offensive, à organiser le combat révolutionnaire face au complot totalitaire.
CRÉONS PARTOUT DES COMITÉS DE LUTTE CONTRE LA RÉPRESSION !
***
L’action révolutionnaire est une expression des nécessités nées de la révolte. Elle doit tendre à briser les tables de valeurs, remettre en question les structures de la société, proposer d’autres tables de valeurs, d’autres structures.
L’action doit remettre en cause tous les résultats de l’aliénation et de la conscience collective, aider à la construction de consciences individuelles par la prise de conscience. Cette prise de conscience ne peut se faire que dans l’action. Bakounine proposait l’émancipation par la pratique L’autorité devient anonyme. Il faut lui donner des noms : répression, état policier, fourmilière, démission, etc., les faire jaillir non seulement par la dénonciation ou l’explication mais par des ACTES RÉVÉLATEURS et faire participer le plus grand nombre possible de gens à ces actes révélateurs.
Cette forme de propagande ne peut avoir de valeur que si les spectateurs sont heurtés de telle manière qu’ils prennent parti pour le propagandiste et deviennent acteurs.
Il nous faut parvenir à rallier la grande majorité des travailleurs ou être certains qu’ils choisiront le camp de la révolution le moment venu.
Non aux victoires empoisonnées !
Les syndicats réformistes flirtent sans cesse avec les directions patronales pour obtenir de « nouveaux avantages ». Ils acceptent plus ou moins la participation prétendant qu’elle peut déboucher sur la satisfaction de certains intérêts formules par les travailleurs.
D’après eux, si les jeunes ne trouvent pas d’emplois, si le pouvoir ne fournit pas les crédits nécessaires à l’instauration d’une véritable formation professionnelle pour tous, c’est parce qu’il les a « oubliés ».
Et s’ils donnent des ordres de grève c’est parce que l’intransigeance patronale les y a « obligés ».
Il faut le répéter, le patron c’est l’ennemi de classe et tous les avantages obtenus par l’action réformiste sont en fait uniquement destinés à provoquer la reprise, sans jamais remettre le système de gestion en cause.
Ce qui est plus grave, c’est que depuis toujours on utilise les mouvements révolutionnaires pour les faire déboucher sur une prise du pouvoir d’État par la vole parlementaire. Même lorsque, comme en 1936, les partis dits de gauche ont accédé au pouvoir, cela n’a rien changé aux structures fondamentales de notre société et cela n’a jamais aboli l’exploitation de l’homme par l’homme ou le système économique et social.
Parler aujourd’hui de gouvernement de la gauche pour créer « une démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme », c’est ne pas tenir compte de l’expérience du Front Populaire, ou du pouvoir du Parti Travailliste en Grande-Bretagne. C’est aussi bloquer les luttes révolutionnaires en leur donnant un faux contenu — comme en mai 68. C’est enfin en venir à annuler la manifestation du 1er Mai 1969 pour préparer l’élection présidentielle.
De toutes façons, de nos jours, les capitalistes et les dirigeants politiques se serrent trop les coudes pour risquer de se faire détrôner par un véritable gouvernement de front populaire. Ce n’est pas parce que nous le voulons, mais aujourd’hui c’est tout ou rien.
Le pouvoir actuel ne peut être renversé que par un véritable mouvement révolutionnaire détruisant l’appareil d’État et donnant d’autres structures à la société.
LES URNES SONT LE TERRAIN DE LUTTE DE LA BOURGEOISIE. — De plus, ce n’est pas en confiant le pouvoir à un quelconque parti de gauche que l’on préparera l’avènement de la révolution sociale. L’appareil d’État ne fait que changer de mains et le nouveau maître se montre très vite encore plus autoritaire que l’ancien.
Même si par une lutte de type révolutionnaire, la Ligue communiste prenait le pouvoir, elle ne ferait que renouveler l’expérience des bolcheviks. Car elle est une organisation bolchevik, ayant les conceptions léninistes du parti. Elle est par là-même contre-révolutionnaire. D’ailleurs ses militants parlent d’hégémonie sur les syndicats, sollicitent des alliances avec le PC, font de la pêche à la ligne sur la CGT et en viennent à affirmer au printemps dernier, que voter Krivine c’est voter Révolutionnaire.
Que reste-t-il des « Victoires de Mai » ?
La reprise du secteur s’est faite sur des promesses. Comme de bien entendu les augmentations de salaires ont été effectuées. On sait que de toutes manières les prix les ont rattrapées depuis belle lurette.
Par contre presque toutes les réductions d’horaire sans perte de salaire sont passées aux oubliettes, la sécurité de l’emploi est de plus en plus atteinte et presque tout est à refaire pour remettre le système en cause. Ce dernier continue son patient travail d’Intégration et d’asservissement des travailleurs.
Il est nécessaire de pousser les grèves JUSQU’AU BOUT, sur un front le plus large possible JUSQU’À LA GRÉVE GÉNÉRALE, mettre chaque fois le système de gestion en contradiction avec lui-même, en l’obligeant à céder sur des points qui lui sont indispensables au maintien de l’exploitation — tels que l’embauche complète du personnel d’appoint, l’abaissement de l’âge de la retraite, pas de salaire en-dessous de 1.000 F, etc.
Une grève bien menée, débouchant sur une remise en question de la gestion, est par là-même un acte révélateur. C’est par de telles luttes que l’on peut parvenir à une grève générale gestionnaire débouchant sur la création d’un double pouvoir. Les formes de la lutte sont à expérimenter chaque jour et son but est à envisager également en permanence. Quel but lui donner ?
Une restructuration de la société
Il n’est pas question, après avoir détruit l’appareil du pouvoir d’État, de le remplacer par un appareil encore plus autoritaire. Dès le départ il faut construire un système libertaire, qui loin d’être le communisme (ou l’anarchie), lui ouvre néanmoins l’horizon.
« Dans le corps social comme dans le corps physique, l’ordre ne résulte pas de l’autorité, Il résulte de l’organisation » (Proudhon). Les principes fédéralistes libertaires demeurent les seuls conformes à la construction d’une société véritablement révolutionnaire qui ne peut se faire qu’a partir d’assemblées à la base coordonnant leurs efforts en se fédérant, ne donnant jamais le pouvoir de décision à quelques-uns.
En toutes choses c’est le système qui est déterminant. Que signifie aplanir la lutte des classes de façon révolutionnaire ? C’est faire que par une organisation de la société la naissance de tyrans, de minorités dirigeantes et d’idoles soit impossible ; c’est aussi faire que ce soient les hommes qui administrent les choses et non l’inverse. C’est le système qui fait les fonctions et la lutte contre la constitution d’une bureaucratie ne peut se faire qu’en structurant la société de telle manière qu’elle ne puisse pas engendrer une bureaucratie.
C’est aussi le système qui crée les difficultés quand il y en a. Un système révolutionnaire doit permettre aux difficultés de s’exprimer et ainsi d’être résolues. Les bolcheviks les faisaient disparaître en faisant disparaitre les hommes qui les exprimaient (en assimilant n’importe quel paysan à un koulak par exemple). Le système doit permettre la compréhension mutuelle.
Pendant la Commune de Paris, pour la première fois « depuis les jours de février 1848, les rues de Paris étaient sûres, et cela sans aucune espèce de police » (Marx — « La Guerre civile en France Si la société est bien construite on n’aura plus besoin de système répressif, comme par ailleurs de la publicité, de la propagande et des dirigeants, car tout cela deviendra inutile.
Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri, Marseille.
SGI - Toulouse
Daté octobre 1969, tiré à 2 000 exemplaires (annotation à la main).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[Sesto anniversario dell’alto eroismo sociale compiuto a Monza da G. Bresci]
[Sesto anniversario dell’alto eroismo sociale compiuto a Monza da G. Bresci]. — Liverpool : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 28 cm.
sources :
[Assassinés ! : tous à l’ambassade américaine !]
[Assassinés ! : tous à l’ambassade américaine !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 59 × 45 cm.
sources :
[À bas la guerre !]
[À bas la guerre !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Élections législatives de 1932 ; Aux travailleurs... vous ne serez pas dupes]
[Élections législatives de 1932 ; Aux travailleurs... vous ne serez pas dupes]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Elections législatives de Mai 1932 ; La guerre menace... Rien pour la Vie, Tout pour la Mort]
[Elections législatives de Mai 1932 ; La guerre menace... Rien pour la Vie, Tout pour la Mort]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.
sources :
[Elections municipales de 1935. Travailleurs, lisez ceci... Le bulletin de vote est une imposture ! Chaque semaine, lisez Le Libertaire. Barrez d’un trait de couleur avant affichage. Vu, le candidat]
[Elections municipales de 1935. Travailleurs, lisez ceci... Le bulletin de vote est une imposture ! Chaque semaine, lisez Le Libertaire. Barrez d’un trait de couleur avant affichage. Vu, le candidat]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 80 × 60 cm.
sources :
[La guerre ? Jamais !]
[La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[32 días de la Revolución. Nuestro sentido humano. Organizacion de la indisciplina]
[32 días de la Revolución. Nuestro sentido humano. Organizacion de la indisciplina]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : Mujeres Libres, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 33 cm.
sources :
[L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]
[L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]. — [S.l.] : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent]
[Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 120 × 78 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 1, 2ª semana de marzo de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 1, 2ª semana de marzo de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 2, 3ª semana de marzo de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 2, 3ª semana de marzo de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , blanc ) ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 3, 4ª semana de marzo de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 3, 4ª semana de marzo de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 4, 1ª semana de abril de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 4, 1ª semana de abril de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , blanc ) ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 5, 2ª semana de abril de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 5, 2ª semana de abril de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 6, 3ª semana de abril de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 6, 3ª semana de abril de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , blanc ) ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 7, ultima semana de abril de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 7, ultima semana de abril de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , blanc ) ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 8, primera semana de mayo de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 8, primera semana de mayo de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , blanc ) ; 65 × 90 cm.
sources :
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 9, segunda semana de mayo de 1937]
[Esfuerzo, FIJL-FAI, ano I, núm. 9, segunda semana de mayo de 1937]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : FIJL (Federación Ibérica de Juventudes Libertarias : 1932-1969-….) : Juventudes libertarias de Cataluña (FIJL), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , blanc ) ; 65 × 90 cm.
sources :
[Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]
[Aux électrices, aux électeurs... le referendum est une duperie]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 51 cm.
sources :
[Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]
[Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 50 × 35 cm.
sources :
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]
[Travailleurs ! Voter pour les partis, c’est voter pour l’État corrupteur et corrompu]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 51 cm.
sources :
[Gli anarchici e la guerra]
[Gli anarchici e la guerra]. — Genova Gênes : Amico del popolo (Genova) : Federazione anarchica ligure, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 70 × 50 cm.
sources :
[La tragique liste ne s’arrête pas là...]
[La tragique liste ne s’arrête pas là...]. — [S.l.] : [s.n.], (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 42 × 27 cm.
sources :
[Pourquoi vous ne voterez pas ; la Fédération anarchiste vous dit : voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes...]
[Pourquoi vous ne voterez pas ; la Fédération anarchiste vous dit : voter c’est faire le jeu de tous les arrivistes...]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : Le Libertaire (1944-1956), (ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.
sources :
1951 |
1951 |
[1° maggio 1965 : Gli Anarchici Al Popolo]
[1° maggio 1965 : Gli Anarchici Al Popolo]. — Roma Rome : gli Anarchici : Umanità nova, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 85 × 59 cm.
sources :
[Primo maggio libertario : una rivoluzione libertaria, nelle coscienze e negli strumenti di vita, per l’umanità]
[Primo maggio libertario : una rivoluzione libertaria, nelle coscienze e negli strumenti di vita, per l’umanità]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, (GATE (Roma)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 43 cm.
sources :
[FAI ; non votare, ma autogoverno]
[FAI ; non votare, ma autogoverno]. — Carrara Carrare ; Pisa Pise : FAI_ (Federazione anarchica italiana), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 50 × 35 cm.
sources :
1968 |
[Non votare, ma autogoverno]
[Non votare, ma autogoverno]. — Roma Rome : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 50 × 35 cm.
sources :
1968 |
[Pour la révolution anarchiste]
[Pour la révolution anarchiste]. — Marseille : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : Groupe révolutionnaire anarchiste Berneri (Marseille), (SGI (Société générale d’impression, Toulouse)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 50 × 33 cm.
sources :
[La polizia di Milano come quella di Franco]
[La polizia di Milano come quella di Franco]. — Milano Milan : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 85 × 59 cm.