Canada

 

Voir aussi : Canada (3 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire

Affichage par année

199 affiches :

 








    [Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignette (caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Actions à Montréal contre les prisons, la police, et le monde qui en ont besoin

    “Vu la misère qui nous entoure, nous refusons de nous complaire. La police est une armée qui occupe nos rues. Tout acte qui la repousse un peu plus loin de nos vies nous réchauffe le cœur."

    2011

    Juillet :
    • Les bureaux d’une compagnie de construction et de promotion de condos ont été attaqués ; les vitrines ont été brisées et de la peinture a été lancée sur le bâtiment.

    Juin :
    • Manifestation en réponse aux deux meurtres commis par le SPVM. La police a été attaquée à coups de roches et de balles de peinture alors que des barricades se construisaient et que des vitres éclataient.

    Mai :
    • Des voitures de police ont été attaquées au décapant à peinture.
    • Nuit de graffitis anarchistes et perturbation du consulat Grec en solidarité avec les anarchistes en Grèce qui combattent la police et les fascistes.

    Avril :
    • Une banque a été attaquée et trois bannières exposées en solidarité avec les anarchistes qui font la grève de la faim au Chili.

    Mars :
    • Les vitrines de deux compagnies de sécurité ont été fracassées et de la peinture lancée sur leurs murs et leurs caméras. En solidarité avec les anarchistes de Puget Sound qui combattent la police et les anarchistes de Montréal qui font face à la répression.
    • Plusieurs véhicules du ministère de la sécurité publique du Québec ont été aspergés de décapant à peinture et leurs pneus ont été crevés. Ce ministère supervise les prisons provinciales et les forces policières.
    • La manifestation annuelle anti-flic a eu lieu. Des projectiles ont étés lancés aux policiers et des fenêtres d’entreprise ont été brisées.

    Janvier-Mars :
    • Quelques incendies criminels de condos en développement sont survenus. Les auteur(e)s sont
    resté(e)s inconnu(e)s.

    Nouvel An :
    • La troisième manifestation de bruit anti-prison en six mois a eu lieu à l’extérieur des prisons
    de Laval. Feux d’artifices, bannières et chants.

    “Il va sans dire que nous avons fait cela parce que nous haïssons la police, et nous ne sommes certainement pas seuls dans cette haine. Continuons le combat."

    2010

    Décembre :
    • 12 véhicules de Bell ont été couverts de décapant à peinture et leurs pneus ont été crevés pour souligner l’anniversaire de la mort de Mohamed-Anas Bennis. Sous les ordres du SPVM, Bell avait refusé de rendre les images caméras de la scène du meurtre disponibles pour l’enquête publique.
    • Le bureau de Sodexo, une compagnie qui prépare de la nourriture pour les prisonniers, a été attaqué avec des roches et de la peinture en bombe aérosol. En solidarité avec Roger Clément qui a posé une bombe à la Banque Royale du Canada ; John Graham, un prisonnier autochtone ; et Giannis Dimitrakis, un prisonnier anarchiste en Grèce.

    Novembre :
    • Les vitres de l’ambassade Russe ont été fracassées et de la peinture lancée sur sa façade, en solidarité avec les anarchistes en Russie qui font face à la répression de l’État pour des actions de défense écologique.

    Juillet :
    • Les vitres d’un poste de police de la GRC ont été fracassées par des anarchistes masqués. • Les fenêtres et les guichets d’une banque Laurentienne ont été brisés avec des roches et un marteau en solidarité avec la résistance au G20.

    Juin-Juillet :
    • 3 Banques Royales du Canada ont été fracassées, en solidarité avec l’incendie de la BRC d’Ottawa et avec ceux qui font face à la répression suite au G20 à Toronto.

    Juin :
    • Les vitres de la compagnie Sodexo ont été fracassées.

    Mai :
    • Les chemins de fer de CN dans l’Ouest de Montréal ont été bloquées.

    Mars :
    • 15 mars, manifestation annuelle anti-flic. Les manifestants ont attaqué les flics avec des roches, des feux d’artifices et de la peinture. Des barricades ont été construites dans les rues. 6 voitures de police ont été vandalisées.
    • Un groupe de personnes a attaqué un poste de police. 11 voitures de police ont été vandalisées : leurs vitres brisées, leurs pneus crevés et leurs ordinateurs défoncés. On a écrit FTP et ACAB sur le bâtiment, dont les fenêtres ont aussi été fracassées.

    “La prison est beaucoup plus que les quatre murs d’une horrible institution ; la prison est une condition qui nous cerne. La prison, c’est les caméras posées à chaque coin de rue qui surveillent nos allées et venues. C’est les frontières et la menace constante de détention et de déportation nous empêchant de choisir librement où nous voulons vivre."

    2008-2009

    Décembre :
    • Deux BRC ont été attaquées en solidarité avec la résistance contre la colonisation perpétuée par les Olympiques.

    Avril :
    • Une voiture de police a flambé.

    Août :
    • Émeute à Montréal-Nord suite au meurtre de Freddy Villanueva par le policier Jean-Loup Lapointe. Les émeutiers ont mis le feu et ont attaqué les flics avec des roches, des bouteilles et des coups de fusils.

    Mars :
    • Le 15 mars, pendant la manifestation anti-flic, une douzaines de vitrines d’entreprises au centre-ville ont été fracassées, un cocktail Molotov a été utilisé contre une voiture de police et des graffitis anti-flics ont été peints sur les murs.
    • Les pneus de 23 voitures neuves d’un concessionnaire Mazda ont été crevés.
    • Le feu a été mis à 3 machines distributrices de la Banque Nationale du Canada.
    • Six voitures de police du poste 23 dans le quartier Hochelaga ont été incendiées.

    “Ces chemins de fer sont partie intégrante des fondements d’un monde que nous détestons, construit par les colonisateurs qui ont introduit les juges, les flics et leurs prisons sur ces terre. Nous approchons cela ainsi que tout autre élément fondateur du capital, en visant sa destruction : pour chaque blocage de chemin de fer, une caméra de surveillance est détruite. Pour chaque voiture de flic mise à la ruine, une prison se fait raser."

    Mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/montreal-actions-against-prisons-police-and-the-world-that-needs-them/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/20082011fr.pdf


    2011

    2011
    Affiches liées




    [Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    vignette (caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Montréal actions against prisons, police, and the world that needs them

    “We refuse to be complacent in the misery around us. The police are an occupying army in our streets and any act to further remove them from our lives warms our hearts.”

    2011

    July :
    • Condo developer attacked ; its windows were broken and building was painted.
    June :
    •Demo in response to two murders by the SPVM that attacked police with rocks and paint bombs, built street barricades, and broke windows.
    May :
    •Police cars attacked with paint stripper.
    •Night of anarchist graffiti and disruption of the Greek consulate in solidarity with anarchists in
    Greece fughting the police and fascists.
    April :
    •Bank attacked and three banner drops in solidarity with anarchists in Chile on hungerstrike.
    •Unclaimed long-term sabotage of 61 personal cars of police.
    March :
    •Two security companies had their windows broken and paint thrown on their walls and cameras
    in solidarity with anarchists in Puget Sound fighting the police and Montréal anarchists facing state
    repression.
    •Several Public Security Ministry of Québec vehicles were doused in paintstripper and had their
    tires slashed. The Ministry oversees provincial prisons and police forces.
    •Annual anti-police demo in which people threw projectiles at police and smashed corporate windows.
    January-March :
    •Slew of unclaimed condo development arsons.
    New Year :
    •Third anti-prison noise demo in six months outside federal prisons with fireworks, banners, and chants.

    “Prison is much more than four walls of a vile institution ; prison is a condition that surrounds us. It is the cameras on every street corner surveilling our comings and goings, it is the borders and constant threat of detention and deportation that would keep us from freely choosing where we want to live.”

    2010

    December :
    •12 Bell vehicles were covered in paintstripper and had their tires slashed on the anniversary of the police murder of Mohamed-Anas Bennis. Bell refused to make camera footage available to the public inquiry at the behest of the SPVM.
    •Sodexo, a corporation that manufactures food for prisons, was attacked with rocks and spraypaint in solidarity with : Roger Clement, who firebombed an RBC ; John Graham, an indigenous prisoner ; and Giannis Dimitrakis, an anarchist prisoner in Greece.
    November :
    •The Russian Embassy in Montréal had its windows smashed and paint thrown against its façade in solidarity with anarchists in Russia facing state repression for defense of the earth.

    July :
    •An RCMP station had it’s windows smashed by masked anarchists.
    •Banque Laurentienne had atms, windows, and a sign smashed with a hammer and rocks in solidarity with those who resisted the G20.
    June-July :
    •3 RBCs smashed in solidarity with the RBC firebombing and those facing G20 repression in Toronto.
    June : •Sodexo had its windows smashed.
    May : •CN rail lines west of Montréal were blocked.
    March :
    •Annual anti-police demo in which people attacked cops with stones, fireworks, and paint, built barricades in the street, and vandalized 6 police cruisers.
    •A group of people attacked a police station. 11 police cars suffered broken windows, slashed tires, and had their computers smashed. FTP and ACAB were written on the building, and its windows were broken.

    “It goes without saying that we did this because we hate the police, and we certainly aren’t alone in this hatred...
    continue the fightback.”

    2008-09
    December :
    •Two RBCs attacked in solidarity with resistance to the colonial Olympics.
    April :
    •Police car was torched.
    August :
    •Riot in Montréal-Nord after Fredy Villanueva was murdered. Fires were set, and police were attacked with stones, bottles, and guns.
    March :
    •During annual anti-police demo, dozens of downtown corporate windows were smashed, a molotov was used against a police vehicle, and anti-police graffiti was painted.
    •23 cars at Mazda dealership had their tires slashed.
    •Three ATMs of National Bank of Canada set on fire.
    •Six police vehicles set on fire in Hochlaga.

    mtlcounter-info.org

    “These rails are an integral part of the underpinnings of a world we hate, built by the colonizers who introduced judges, police, and their prisons to this land. We approach this and other bedrocks of capital with an eye for destruction : for every rail blocked, a camera smashed. For every cop car put to ruin, a prison razed.”


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/montreal-actions-against-prisons-police-and-the-world-that-needs-them/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/20082011en.pdf


    2011

    2011
    Affiches liées


    [Montreal Anarchist Bookfair 2011]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Montreal Anarchist Bookfair 2011] / Benjamin Mege. — Montréal : Salon du livre anarchiste de Montréal = Montreal anarchist bookfair, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :

    [ texte (en partie en défonce dans le dessin) ; dessin n&b maniériste de Benjamin Mege avec motifs d’oiseaux, livres, poings levés, chats noirs, a cerclés, flèches cerclées, triples flèches, etc. ]

    texte :

    Montreal Anarchist Bookfair 2011

    May 21 and 22, 10am-5pm, 2515 rue Delisle ; subway Lionel-Groulx

    For anarchists and for peaple who are curious about anarchism

    Booksellers, workshops, films, discussions, kids activities, art exhibits and more !

    Free. Welcome to all

    Childcare on site.

    Bring youy kids.

    Main floor is wheelchair accessible.

    Contact us for further accessibility needs.

    No gods, no masters ; no bosses, no borders ! — http://www/anarchistbookfair.ca — 514-679-5800


    traduction :

    Salon du livre anarchiste de Montréal 2011

    21 et 22 mai, 10 h-17 h, 2515 rue Delisle ; métro Lionel-Groulx

    Pour les anarchistes et ceux/celles qui s’intéressent à l’anarchisme

    Avec des kiosques, des ateliers, des films, des discussions, des expositions, des activités pour les enfants et bien plus !

    Gratuit. Bienvenue à toutes et tous.

    Service de garde pour les enfants, disponible sur place.

    Rez-de-chaussée accessible aux fauteuils roulants.

    Contactez-nous pour tout besoin d’accessibilité supplémentaire.

    Ni dieu, ni maître ; ni patron, ni frontière ! — http://www/salonanarchiste.ca — 514-679-5800


    sources :

    Infos récoltées sur : http://www.anarchistbookfair.ca/


    2011
    Affiche liée


    [Salon du livre anarchiste de Montréal 2011]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Salon du livre anarchiste de Montréal 2011] / Benjamin Mege. — Montréal : Salon du livre anarchiste de Montréal = Montreal anarchist bookfair, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :

    [ texte (en partie en défonce dans le dessin) ; dessin n&b maniériste de Benjamin Mege avec motifs d’oiseaux, livres, poings levés, chats noirs, a cerclés, flèches cerclées, triples flèches, etc. ]

    texte :

    Salon du livre anarchiste de Montréal 2011

    21 et 22 mai, 10 h-17 h, 2515 rue Delisle ; métro Lionel-Groulx

    Pour les anarchistes et ceux/celles qui s’intéressent à l’anarchisme

    Avec des kiosques, des ateliers, des films, des discussions, des expositions, des activités pour les enfants et bien plus !

    Gratuit. Bienvenue à toutes et tous.

    Service de garde pour les enfants, disponible sur place.

    Rez-de-chaussée accessible aux fauteuils roulants.

    Contactez-nous pour tout besoin d’accessibilité supplémentaire.

    Ni dieu, ni maître ; ni patron, ni frontière ! — http://www/salonanarchiste.ca — 514-679-5800


    traduction :

    Montreal Anarchist Bookfair 2011

    May 21 and 22, 10am-5pm, 2515 rue Delisle ; subway Lionel-Groulx

    For anarchists and for peaple who are curious about anarchism

    Booksellers, workshops, films, discussions, kids activities, art exhibits and more !

    Free. Welcome to all

    Childcare on site.

    Bring youy kids.

    Main floor is wheelchair accessible.

    Contact us for further accessibility needs.

    No gods, no masters ; no bosses, no borders ! — http://www/anarchistbookfair.ca — 514-679-5800


    sources :
     

    2011
    Affiche liée


    [ Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; droit  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Stathopoulos, Vaggelis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)

    texte :

    Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’

    La police, les juges, les riches et leurs prisons défendent le monde actuel du travail et de la misère et seulement à travers le conflit ec elles/eux, nous créons un monde où ces systèmes de domination n’existent pas. Un monde où nous sommes libres de poursuivre nos besoins en commun avec les autres en absence de la rareté imposée du capitalisme et la police occupant nos rues, enfermant la menace de la liberté partout où elle commence à fleurir. Jusque-là, nous nous trouverons de l’autre côté des lois qu’ils maintiennent. Nous savons que l’égalité devant la loi est un mythe, construit par les puissant.es afin de dissimuler que ces lois s’appliquent à une réalité de profondes inégalités maintenues grâce à la domination. La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.

    Pour les dirigeant.es de ce monde, nous sommes, en effet, tous des criminel.les – du moins potentiellement. Nous sommes capables de menacer le sommeil tranquille du pouvoir parce que nous pouvons voir à travers le voile de la loi, choisir de l’ignorer et reprendre les moments de nos vies, quand nous le pouvons, en nos propres termes. Après tout, nous sommes qu’ils policent et surveillent. On peut se demander si ce n’est pas parce que c’est trop évident que les gens y sont aveugles.

    Si les banques sont attaquées, c’est parce que l’argent est la cause principale de la misère. Si les vitres sont brisées, ce n’est pas parce que la vie est chère, mais parce que l’existence de marchandises empêchent de vivre à tout prix. Si les machines sont sabotées, ce n’est pas à cause d’un désir de protéger le travail, mais pour attaquer l’esclavage du salaire. Si la police et les prisons sont attaquées, ce n’est pas juste pour les faire sortir de nos quartiers, mais pour les faire sortir de nos vies. Les anarchistes sont ceux et celles qui mettraient le feu à un bulldozer ou une maison de luxe plutôt que de laisser une forêt être rasée, qui préfèrent entendre le bruit du verre qui se brise plutôt que le discours d’un politicien. Les criminel.les sont ceux et celles qui s’en soucient. Et le plus grand crime est de sympathiser avec eux et elles. Le plus grand acte de servitude est de faire semblant qu’ils sont des monstres.

    Dans les yeux des puissant.es, nous sommes à domestiquer. Quelle meilleure façon de prouver que nous sommes bien dressé.es que de nous faire nous prosterner devant l’absurdité ? Nos patron.nes tuent des gens chaque année dans ce pays par des accidents de travail facilement évitables, par des maladies liées aux professions et en libérant des poisons dans l’air et l’eau. Pourtant, on nous enseigne à avoir peur des plus faibles que nous et de nous accrocher plus fortement à nos dirigeant.es pour se protéger. Les bon.nes citoyen.nes collaborent avec l’autorité, rapportent les activités suspectes, suivent les règles et travaillent fort pour rendre plus facile la protection du gouvernement contre les supposées menaces qui ne peuvent pas, ne doivent pas, être comprises.

    Le bon citoyen ne remarque pas quelque chose de suspect lorsque les politicien.nes et les PDG prennent crédit pour « la création d’emplois » et reprochent aux immigrant.es les « emplois volés ». La bonne citoyenne peut se plaindre quand les banques volent des millions, mais elle sera d’accord que c’est du terrorisme si quelqu’un brûle la banque et aura peur de la personne qui la vole. Le bon citoyen va à la guerre pour les ambitions des politicien.nes et les profits des corporations.

    Le bon citoyen oublie d’où il vient.
    La bonne citoyenne s’identifie à ses propriétaires.
    Le bon citoyen suit les règles qui sont contre lui.
    La bonne citoyenne n’a rien à cacher et est prête à être fouillée pour le prouver.
    Le bon citoyen est un délateur, un mouton, un vendu.

    Les grands empires ne se sont pas seulement construits dans l’oppression. Ils ont également été construits sur le consentement des masses les applaudissant dans les stades romains intemporels de chaque dictateur. Le bon citoyen est l’exécuteur de la loi et de l’ordre où la police n’a pas le nombre pour être présent.e et sans lui nous serions plus près de déterminer nos vies dans la liberté totale. La bonne citoyenne trahira ceux et celles qui se rebellent. Surtout, elle se trahit elle-même, parce que le système qu’elle protège n’offre rien d’autre que des mensonges pour inspirer la loyauté

    FAISONS DE NOUS DES CAMARADES DANS LA LUTTE CRIMINELLE POUR LA LIBERTÉ –
    CONTRE TOUTE MENTALITÉ QUI EST EN PAIX AVEC LE POUVOIR ET CHAQUE CONSCIENCE QUI LE TOLÈRE.
    TUONS LE FLIC DANS NOS TÊTES ET REFUSONS DE PORTER UNE PRISON À L’INTÉRIEUR DE NOUS-MÊMES.

    « Dans ma vie, j’ai appris à ne pas ramper à gauche et à droite comme un délateur et un informateur, j’ai appris à ne pas trahir mes ami.es et camarades, à ne pas les abandonner, à ne pas les dénoncer en face de mes persécuteur(rice.s pour me sauver. Dans ma vie, j’ai appris à garder la tête haute, à être une personne fière et à ne pas ramper, même si cela a un prix. Si certaines personnes agissent comme des délateurs, j’ai vraiment honte pour eux. » -Vaggelis Stathopoulos, prisonnier anarchiste en Grèce

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/law/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; droit  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Stathopoulos, Vaggelis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)

    texte :

    Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’

    The police, judges, the rich, and their prisons defend the present world of work and misery, and only through conflict with them will we create a world where these systems of domination don’t exist : where we are free to pursue our needs in common with others in the absence of the scarcity imposed by capitalism and the police who occupy our streets, caging the threat of freedom wherever it begins to bloom. We will always find ourselves on the other side of the laws they maintain ; there is no way to destroy the state and capital legally. We know that equality before the law is a myth, constructed by the powerful in order to disguise that these laws apply to a reality of deep-seated inequality. The law, in its majestic equality, forbids the rich as well as the poor to sleep under bridges, to beg in the streets, and to steal bread.

    To the rulers of this world, we are, indeed, all criminals – at least potentially. We are capable of threatening the tranquil sleep of power, because we can see through through the veil of the law, choose to ignore it and take back the moments of our lives, whenever we can, on our own terms. After all, we are the ones they are policing and monitoring. One can only wonder if it is the fact that this is so glaringly obvious that makes people blind to it.

    If the banks are attacked, it’s because money is the central cause of misery. If the windows are smashed, it’s not because life is expensive, but because the existence of commodities prevents living at all costs. If the machines are broken, it’s not out of a desire to defend work, but to attack the slavery of salary. If police and prisons are attacked, it’s not just to get them out of our neighborhoods, but to get them out of our lives. Anarchists are those who would set fire to a bulldozer or a new luxury home rather than let a forest be cut down, who would rather hear the sound of shattering glass than a politician’s speech. The criminals are those who care. And the greatest crime is to sympathize with them. The greatest act of servitude is to pretend they are monsters.

    In the eyes of the powerful, we, all of us, are to be domesticated. What better way to prove that we are well trained than to make us bow down to absurdity ? Our bosses kill many people every year in this country through easily preventable work accidents, occupational diseases, and the release of poison into the air and water. Yet, we are taught to fear those weaker than us and to cling closer to our leaders for protection. The ‘good citizen’ collaborates with authority, reports suspicious activity, follows the rules and works hard, to make it easier for the government to protect him from shadowy threats that he cannot, and must not, understand.

    The good citizen doesn’t notice anything suspicious when politicians and CEOs take credit for “creating jobs” and blame immigrants for “stealing jobs”. The good citizen may complain when the banks steal millions, but he will agree that it is terrorism if someone burns the bank down, and he will be afraid of the person who robs a bank. The good citizen goes to war for the ambitions of politicians and the profits of corporations.

    The good citizen forgets where he came from.
    The good citizen identifies with her owners.
    The good citizen follows the rules that are stacked against him.
    The good citizen has nothing to hide, and is willing to be strip-searched to prove it.
    The good citizen is a snitch, a follower, a sellout.

    The great empires weren’t just built on oppression. They were also built on the consent of the applauding masses in the timeless Roman stadiums of every dictator. The good citizen is the enforcer of law and order where the police don’t have the numbers to be present, and without them we become one step closer to determining our lives in total freedom. The good citizen will betray those who rebel. Most of all, he betrays himself, because the system he protects offers nothing to inspire loyalty other than lies

    LET’S FIND EACH OTHER AS COMRADES IN THE CRIMINAL STRUGGLE FOR FREEDOM –
    AGAINST EVERY MENTALITY THAT WELCOMES POWER, AND EVERY CONSCIENCE THAT TOLERATES IT.
    LET’S KILL THE COP IN OUR HEADS, AND REFUSE TO CARRY A PRISON INSIDE OURSELVES.

    In my life, I haven’t learned to crawl left and right like a snitch and informer, I haven’t learned to betray my friends and comrades, to abandon them, to denounce them in front of my persecutors to save myself. In my life I’ve learned to keep my head high, to be a proud person and not to crawl, even if that has a cost. If some people have learned to live like snitches, I really feel ashamed for them.
    Vaggelis Stathopoulos, anarchist prisoner in Greece

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/law/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf


    2012

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    [Austérité]

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    Austérité]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1968
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTÉRITÉ SIGNIFIE ANTI-ÉTAT

    « Sous les pavés, la plage. » – graffiti à Paris, mai ‘68

    aus·té·ri·té

    Les politiques gouvernementales qui coupent systématiquement l’aide sociale, la santé, les prêts étudiants et autres services sociaux.

    Il est évident pourquoi nous devrions être contre les mesures d’austérité. Certain.es d’entre nous sont des étudiant.es, certain.es d’entre nous sont sur l’aide sociale et beaucoup d’entre nous dépendent du système de santé provincial. D’une manière ou d’une autre, la plupart d’entre nous dépendent de l’État-providence ; sa destruction menace notre survie. Mais c’est seulement parce que le capitalisme et le colonialisme ont arraché nos connaissances collectives de comment nous nourrir et prendre soin de nos connexions à la terre sur laquelle nous vivons, nos liens les un.es aux autres. L’État-providence a été créé à une époque où le mode capitaliste de production avait besoin de travailleur(se)s obéissant.es et fidèles pour produire des biens, construire des bâtiments, mourir dans des guerres et fournir du travail intellectuel. Mais dans un monde de raréfaction des ressources, de croissance démographique et de machines toujours plus efficaces, nous devenons chaque jour moins nécessaire à l’entretien de ce système. Nous sommes, en fait, une menace pour lui – au moins potentiellement.

    La situation est trop dangereuse pour nous permettre d’être dirigé.es par des valets bureaucrates qui négocient avec l’État que nous devrions chercher à détruire. Nos ennemi.es ont la pleine intention de protéger les privilèges que leur offre le capitalisme et maintenant la survie du capitalisme dépend d’une exploitation plus profonde et plus efficace. Les gens vont résister, bien sûr, et en conséquence le gouvernement fédéral élargit le système carcéral (il y aura cinq expansions fédérales et sept provinciales au Québec seulement) et renforce l’appareil de contrôle social avec des patrouilles de police et la surveillance routinière dans les rues de chaque ville. Bien sûr, ce malgré la chute des taux de criminalité déclarée par la police et une diminution de la gravité de ces crimes à travers le pays.

    Déjà beaucoup d’entre nous ne pouvons pas payer la nourriture ou le loyer, d’autres arrivent à peine à s’en sortir. Déjà beaucoup d’entre nous sommes structurellement empêché.es d’améliorer nos vies de manière significative. Ceci est la vie sous le capitalisme. Et pour que le capitalisme puisse survivre à la présente crise, le cercle des personnes qui en bénéficient doit être réduit. L’âge du New Deal, de l’État-providence et de la classe moyenne est terminée.

    Nous n’allons pas mendier pour aucune réforme de l’État qui fasse de nous de bons travailleur(se)s, de bons citoyen.nes et de bons producteur(rice)s pour le capital. Nous allons libérer toute la fureur et la peur qui se sont construites à l’intérieur de nous au cours des jours et des années que nous avons perdus dans nos rôles de servitude passive. Lorsque nous attaquons les structures qui quotidiennement nous rendent misérables et nous humilient, nous trouvons une force unique qui brise notre solitude et détruise l’identité de travailleur(se) ou d’étudiant.e, de bon.ne ou mauvais.e citoyen.ne. Nous avons choisi de lutter contre l’infrastructure d’aujourd’hui plutôt que d’exiger sa maintenance.

    C’est la guerre contre le capital et l’État, l’austérité et l’autoritarisme – qu’ils soient explicites ou médiés par la démocratie. Lorsque les rebelles de Paris en 1968 ont inventé leur fameux slogan de jeter les pavés, ils impliquaient que le monde de leurs rêves était enterré sous les générations de défaites qui composent l’histoire du capitalisme – mais que tout ce qu’il faut pour commencer à dévoiler ce monde est de résister.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

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    [Austerity]

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    Austerity]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    descriptif :


    texte

    photo (manifestants dépavant une protection d’arbre urbain)

    texte :

    ANTI-AUSTERITY MEANS ANTI-STATE

    “Beneath the paving stones, the beach”. – graffiti from Paris, May ‘68

    aus·ter·ity

    Government policies that systematically cut welfare, healthcare, student loans, and other social services.

    It’s obvious why we should be against austerity measures. Some of us are students, some of us are on welfare, and a lot of us are dependent on the provincial healthcare system. In one way or another, most of us are dependent upon the welfare state ; its destruction threatens our survival. But that is only because capitalism and colonialism have ripped away our collective knowledge of how to feed and care for ourselves, our connections to the land we live on, our connections to each other. The welfare state was created at a time when the capitalist mode of production needed obedient and loyal workers to produce goods, construct buildings, die in wars, and provide intellectual labour. But in a world of dwindling resources, growing populations, and increasingly efficient machines, we become less necessary to the maintenance of this system every day. We are, in fact, a threat to it – at least potentially.

    The situation is too dangerous to allow ourselves to be led by bureaucratic hacks who negotiate with the state that we should be seeking to destroy. Our enemies have every intention of protecting the privileges that capitalism affords them, and now the survival of capitalism depends on an even deeper and more efficient exploitation. People will resist, of course, and to that end the federal government is expanding the prison system (there will be five federal and seven provincial expansions in Québec alone) and strengthening the apparatus of social control, with police patrols and routine surveillance on the streets of every city. Of course, this is despite falling police-reported crime rates and a decrease in severity of these crimes across the country.

    Already many of us can’t afford food or rent ; others barely get by. Already many of us are structurally prevented from improving our lives in any meaningful way. This is life under capitalism. And for capitalism to survive the current crisis, the circle of people who benefit from it
must be reduced in size. The age of the New Deal, the welfare state, and the middle class is over.

    We will not beg for any reform from the state that trains us to be good workers, good citizens, and good producers for capital. We will unleash all of the fury and fear that has built up inside of us over the days and years that we have wasted in our roles of passive servitude. When we attack the structures that daily make us miserable and humiliated, we find a unique strength that breaks our loneliness and removes the label of worker or student, good or bad citizen. In our collective conflict with this system, we become uncontrollable. We choose to fight against the infrastructure of today rather than to demand its maintenance.

    This is war against capital and the state, austerity and authoritarianism – whether explicit or mediated as democracy. When the rebels of Paris 1968 coined their famous slogan about throwing paving stones, they were implying that the world of their dreams lay buried beneath the generations of defeat that comprise capitalist history – but that all it takes to begin to uncover that world is to resist.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/austerite/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/aust%C3%A9rit%C3%A9.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/austerity/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity.pdf


    2012

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    [Black bloc]

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    Black bloc]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    texte

    photo (manifestation) ; dessins (émeute)

    texte :

    BLACK BLOC

    attaquer l’autorité, le capital et l’État dans les rues pour que toutes et tous nous joignent

    depuis 1981*

    C’est vrai que l’État n’est pas une vitrine, mais ce n’est pas non plus qu’un concept abstrait. Briser des vitrines n’est pas une action révolutionnaire. En fait, aucune action prise hors contexte et présentée en tant qu’abstraction n’est révolutionnaire. Nous ne pouvons ignorer les intentions et la stratégie de ceux et celles qui brisent des vitrines. L’État et le capital ne peuvent être attaqués en tant qu’abstractions. Ils peuvent être attaqués seulement dans leurs manifestations matérielles, leur existence sociale et leurs institutions. Il est impossible d’attaquer toutes les manifestations matérielles du pouvoir en même temps, elles doivent donc être attaquées une pièce à la fois.

    Lorsque l’intention d’être dans les rues est simplement de revendiquer poliment plus de liberté à nos dirigeant.es, les manifestations deviennent des événements contrôlables et ultimement symboliques. Passivité et obéissance sont de règle du début à la fin lors de ces marches qui ne posent aucune menace à la continuité des systèmes de pouvoir. Nous devons nous débarrasser du rôle du dissident et de la dissidente démocratique qui demande la réforme du système qui doit être détruit. Le but n’est pas de demander à nos ennemi.es d’arrêter, mais de les forcer à arrêter.

    Les personnes reconnaissant l’État et le capital en tant qu’ennemis jurés de la liberté – et qui veulent les détruire plutôt que de faire des compromis ou de dialoguer avec eux – utilisent parfois la tactique du « black bloc » dans les rues. Les « black blocs » sont des groupes de personnes portant des hoodies, pantalons, souliers et masques de la même couleur pour préserver leur anonymat et empêcher la police d’identifier et d’isoler qui commet une action particulière. Tout ce que vous avez besoin pour participer est un esprit de combat, des ami.es en qui vous avez confiance et divers vêtements pour se changer. Un « black bloc » n’est pas une gang – à moins qu’une gang soit un groupe partageant un désir d’agir ensemble pour la liberté. Ce n’est pas une organisation, mais une tactique pouvant être utilisée par toutes et tous voulant attaquer ce monde de misère, de travail, de dévastation écologique et de domination dans lequel ils et elles doivent vivre. Un bloc est uni par des intention communes de se révolter et non par adhésion à un groupe ou allégeance à un.e dirigeant.e ; parce que les anarchistes s’organisent eux- et elles-mêmes et n’ont pas de dirigeant.es.

    Depuis leur popularisation en Allemagne dans les années 1980*, les black blocs ont été utilisés par des anarchistes pour réaliser leurs désirs d’attaque tout en minimisant les risques de répression des prisons et des tribunaux qui utilisent leurs lois pour protéger la propriété et les système du pouvoir. Cet ordre social qui nous emprisonne, nous exploite et nous domine peut être déstabilisé par des attaques et les black blocs permettent d’attaquer et de développer des forces communes. C’est pendant ces moments, où le pouvoir perd le contrôle que des points de références sont créés pour les révoltes qui viennent, que nous pouvons mettre le cap sur les insurrections.

    C’est la police qui est la première ligne de défense de cet ordre social et le mythe de leur invincibilité est promulgué partout. Il y a un effort constant pour nous convaincre que les attaquer est tout simplement du voyoutisme. Nous savons mieux. Nous pouvons réclamer nos vies ensemble et nous rapprocher de la liberté en agissant contre les ennemi.es de notre liberté : la police et leur société-prison, les banques et autres institutions du capital ainsi que les bon.nes citoyen.nes délateurs.

    Ceux et celles qui se révoltent sont souvent presenté.es en tant que voyous. Les autorités disent que nous sommes violent.es parce que nous sommes ceux et celles qui veulent vivre en liberté, qui refusent de reproduire les rôles oppressifs, qui veulent l’abolition des propriétés, du capital et de l’autorité pour un monde de liberté totale et de solidarité. Tout cela est pour nous distraire de l’immense et constante violence systématique par laquelle les pouvoir du capitalisme et de l’État maintiennent leur contrôle. En luttant pour mettre fin à cet ordre social, qui nous décrira toujours en tant que « violent.e », nous pouvons récupérer nos vies et notre dignité.

    Dans une société qui priorise la propriété à la place de la vie, la propriété doit être détruite pour que nous puissions vivre.

    mtlcounter-info.org // sabotage.anarkhia.org // grevemontreal.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/black-bloc/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackblocfr.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/black-blocs/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackbloc.pdf


    2012

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    [Black bloc]

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    [
    Black bloc]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    texte

    photo (manifestation) ; dessins (émeute)

    texte :

    BLACK BLOC

    Black bloc : attacking authority, capital, and the state openly in the streets for all to join

    since 1981*

    “It is true that the state is not a window, but neither is it just an abstract concept. Breaking windows is not a revolutionary act and neither is any other act if taken out of context and presented as an abstraction, ignoring the intentions and strategy of those who break the windows. The state or capital or colonialism cannot be attacked as abstractions. They can only be attacked in their material forms, their social relations, and their institutions. It is not possible to attack all forms and material components of power at once, so they must be attacked in pieces at different times and locations.”

    When the intention of being in the streets is merely to politely ask something of our rulers, demonstrations become reproduced as controllable and purely symbolic events. Enforced passivity and obediance characterize these marches from point a to point b which then pose no threat to the continuation of power. The role of the democratic dissident, who pleads for power to reform the system that should be destroyed, is something to be shed. The point is not to ask for our enemies to stop, but to make them stop.

    People who recognize the state and capital as total enemies of freedom – and who want to destroy them rather than engage in compromise or dialogue with them – sometimes use the black bloc tactic in the streets. Black blocs are when people wear hoodies, pants, shoes, gloves, and masks of the same colour in order to conceal their identity, preventing the police from identifying and isolating which actions are commited by whom. Participating is as easy as bringing a fighting spirit, trusted friends, and certain clothing to change into and out of. A black bloc is not a gang – unless a gang can mean a group that shares the desire to act for freedom together. It is not an organization but a tactic open to anybody who wants to participate in attacking this world of misery, work, ecological devastation, and domination imposed upon them. A bloc is united by shared intentions to revolt, not by membership or allegiance to leaders, because anarchists self-organize and have no leaders.

    Since the 1980s* when it became popular in Germany, black blocs have been used by anarchists so that people can act as they desire while minimizing the threat of repression from the prisons and courts, which use their laws to protect power and property. This social order which imprisons, exploits, and dominates us can be subverted by attacks, and black blocs allow people to attack and develop their strength with others. These moments, during which power loses control to enforce itself, create social points of reference for rebellions to come, pushing towards insurrection.

    It is the police who are the front line of defense for this social order, and everywhere is propagated the myth that they are invincible. There is a constant effort to convince us that attacking them is senseless hooliganism. We know otherwise. Our lives can be reclaimed together in an empowering way and brought closer to freedom by acting against the enemies of our freedom : the police and their prison society, the banks and other institutions of capital, the good citizen snitches.

    Those who revolt are presented as “thugs”. The authorities tell us that we are violent, because we are those who want to live our lives freely on our own terms, who refuse to reproduce the roles forced down our throats, who seek the abolition of property, capital, and authority for a world of total freedom and solidarity. This is all to distract us from the immense and systematic violence with which the power of capitalism and the state maintains its control. By struggling to put an end to this social order, which will always condemn us as “violent”, we can steal back our lives and dignity.

    In a society that values property over life, property must be destroyed for us to live.

    mtlcounter-info.org // sabotage.anarkhia.org // grevemontreal.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/black-bloc/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackblocfr.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/black-blocs/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/blackbloc.pdf


    2012

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    Affiches liées


    [Capitalism is the crisis !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Capitalism is the crisis !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    photos (events : Montreal, Egypt, Greece)

    Ⓐ circled A

    black and red background

    texte :

    All across the world

    ...the politicians and capitalists have put us in a situation of economic and environmental precarity.

    Yet on a global level, people are resisting and fighting for their freedom – from Egypt to Greece, and even in North America – with strikes, occupations, riots, and revolutions.

    Here in Montréal, the tuition fee hikes are just one example of the politicians and capitalists making us pay for their crisis, along with the rising costs of food, transit fare hikes, and social service cuts. They even discuss sucking two more years of work from us by increasing the retirement age.

    Don’t be fooled into “shouldering the burden”. These measures only protect the interests of the bosses.

    [photo :] Montréal : May Day demonstration
    [photo :] Egypt : anti-government protesters attack a riot police van
    [photo :] Greece : strike demonstration against austerity

    Capitalism is the crisis !

    Let’s struggle for life and freedom,
    not for survival !


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/capitalism-is-the-crisis/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/austerityen11x17.cleaned.pdf


    2012

    2012
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    [Cops, pigs, murderers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops, pigs, murderers]. — Montréal : sabotagemedia, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (scènes d’émeutes)

    texte :

    Cops, pigs, murderers

    The police claim their purpose is to “serve and protect”, but the 60 people who the SPVM have murdered since 1987 remindus that it is not us who the police serve and protect. We are told that we need the police, that their actions are excusable and necessary for our protection, that without them we’d all be killing each other. The truth is that we don’t need them at all. We know well enough who the killers are.

    The police exist to maintain social order in the service of capitalism and the state ; they’re not interested in reducing crime, but increasing social control. They are the ones firing tear gas and rubber bullets whenever a demonstration escapes their control, who attack striking workers or students. They’re the ones who stand between every hungry person and the grocery shelves stocked with food, between every homeless person and the buildings standing empty, between immigrants and their families on the other side of the border. The police literally put people in cages. They also convince many to live in cages of their own, made out of fear. They protect the rich, the bosses, and their property – not us.

    Capitalism is a system that has been forced upon us. As long as anyone might defy the hierarchy of a ruling elite, the police are necessary to regulate, to discipline, to control. Police violence is not an accident – it’s business as usual. It cannot be separated from the larger context of increasing austerity measures, strengthening social control, new prisons, tougher laws, and omnipresent surveillance technologies. The problem is not just the violence of the police, but the police themselves, along with the courts, laws, and prisons which exist to maintain the misery of capitalism.

    The police can only dominate us while we remain isolated. If everyone who hates them rose up at once, they would be powerless to stop us. In Egypt, it only took a week to burn down every police station and set every police department to flight. This is why our anger must be turned into action, such as when people rioted after the pigs murdered Fredy Villanueva in Montréal-Nord, when the Mohawks of Kanehsatake and Kahnawake erected armed barricades in 1990, or more recently during the combative demonstrations which have blossomed out of the student strike, where people regularly attack the police with anything from rocks to Molotov cocktails, smash their cars and equipment, and trash their stations.

    The police are one of the most significant obstacles to the realization of anarchy – a situation which would require people to direct their lives according to their own initiatives, only implementing decisions they felt to be in their best interests. Conflicts would have to be resolved to the mutual satisfaction of all parties involved, not suppressed by a gang with a monopoly on force.

    Until there are no police patrolling the streets, arresting our loved ones, and hassling us at every turn, the police will be attacked, along with their cages, and the systems of domination they seek to protect.

    sabotagemedia.anarkhia.org — mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/police.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/flics.pdf


    2012
    Affiche liée





    [Feu aux prisons et au monde qui en a besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu aux prisons et au monde qui en a besoin]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Coutel, Serge  ; Dimitrakis, Yiannis  ; Weir, Jean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    photo (porte de cellule de prison, barbelés)

    texte :

    Feu aux prisons et au monde qui en a besoin

    La prison n’est rien de plus qu’un reflet de la société dans laquelle nous vivons. Notre société ressemble à une grande prison à ciel ouvert ; avec la menace de mourir de faim si vous ne dépensez pas votre énergie pour le capitalisme dans un travail dépourvu de sens, avec des caméras à chaque coin de rue, avec la police intimidant et assassinant dans la rue comme les screws font pour ceux et celles enfermé.es dans des cages et avec des frontières tracées en tant que murs par nos dirigeant.es. L’intérieur et l’extérieur de la prison ne diffèrent que par leur degré d’intensité, mais les deux sont basés sur la domination, l’aliénation et le contrôle.

    L’État n’est pas intéressé à réduire le crime, mais à augmenter le contrôle social. L’emprisonnement décent, comme un capitalisme humain, n’existe pas. L’emprisonnement – être pris en otage par l’État – est une raison en soi pour se rebeller contre les screws et leurs barbelés. Tout comme dans la rue, il y a des gens dans les prisons, les établissements psychiatriques et les centres de détention qui ne sont pas en paix avec leurs conditions, qui n’ont pas enterré un certain goût pour la liberté simplement parce qu’un.e juge a décidé qu’ils vivraient dans une cage. Au sein de ces murs, il y a celles qui refusent le quotidien d’humiliation d’obéir aux gardes, dont les murs et les barbelés ne sont pas encore gravées dans leur cerveau, et qui plutôt les observent comme des obstacles qui doivent encore être surmontés. Le châtiment que le juge leur impose est une conséquence d’un monde qui est basé sur l’exploitation et l’obéissance, un monde qui ne pourrait pas fonctionner sans la menace constante de prison pour ceux qui choisissent de ne pas se soumettre à la misère qui les entourent.

    Des vagues de révoltes, d’émeutes et de rébellions sont très répandues dans le système pénitentiaire. En se soulevant, en brûlant les infrastructures de la prison, en attaquant les gardes et en s’échappant, certains prisonnier(ère)s ont redécouvert ce que le système a essayé de leur enlever : le courage, le désir de liberté et la volonté de mettre un terme à au moins une partie de cette société de domination par la rébellion contre elle.

    Notre désir de vivre libre de l’exploitation est sans valeur si nous ne sommes pas disposés à agir. La machine de la prison n’est pas aussi bien huilée qu’elle le semble, et celles à l’extérieur peuvent retrouver ses engrenages à chaque coin de rue – des architectes de prisons aux banques qui financent les prisons. Notre passion pour la liberté est plus forte que leurs prisons !

    « C’est la plus terrible institution de notre époque que cette justice, fatiguée de surenchérir sur le crime qu’elle prétend punir ; ne crucifiant plus, n’écartelant plus, de dépeçant plus, n’empalant plus, ne brûlant plus et, même, ne décapitant plus. Il n’y a plus ni fer, ni roue, ni gibet, ni bûcher, ni rien. Ce qui remplace tout, c’est le temps. La vie amputée du temps ! C’est ça la prison : du temps infligé dans sa nudité. On ne tue pas, on laisse mourir. »
    – Serge Coutel

    « Même si les prisons étaient transformées d’entrepôts d’humain.es en hôtels de luxe, même si les prisonnier(ère)s de toutes les prisons recevaient des « réductions de peine », même si le passage à tabac à tous les jours des prisonnier(ère)s était remplacé par des accords sournois et assimilés par les politiques correctionnelles, conformément au modèle des « droits humains », même si les cellules blanches étaient peinturées en rose et que la méthadone remplaçait l’héroïne, nous resterions à jamais les ennemi.es de toute structure qui nous prive de notre liberté. Nous serons les rebelles à l’intérieur de vos hôtels de luxe et les incendiaires de la justice légale. Nous serons combattant.es éternel.les en amour avec la liberté. Des meilleures conditions de détention ne signifient rien de plus que l’amélioration des conditions de captivité. Pour nous, la question reste dans son essence, l’état de captivité en soi. »
    – Yiannis Dimitrakis, anarchiste brigand de banques emprisonné en Grèce

    « La prison n’est pas simplement un endroit, c’est aussi une condition : l’antithèse de ce qu’est la liberté. Par la même, l’absence de liberté est la prison et c’est seulement lorsque cette dernière est perçue comme condition propre qu’il devient possible d’entrer dans la dimension destructrice, sans mesure. »
    – Jean Weir

    sabotage.anarkhia.org - mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/prison.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/feuxprison.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Fire to the prisons and the world that needs them]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fire to the prisons and the world that needs them]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

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    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    photo (porte de cellule de prison, barbelés)

    texte :

    Fire to the prisons and the world that needs them

    Prison is nothing more than a reflection of the society in which we live. Our society resembles a great open-air prison ; with the threat of starvation if you don’t spend your energy on meaningless work for capitalism, with cameras on every corner, with the police intimidating and murdering in the streets like the jailers do to those locked in cages, and with borders drawn by our rulers serving as walls. The inside and outside of prison only differ in their degree of intensity, but both are based on domination, alienation, and control.

    The state is not interested in reducing crime, but in increasing social control. Decent imprisonment, like a humane capitalism, does not exist. Imprisonment – being held hostage by the state – is a reason in itself to rebel against jailers and their barbed wire. Just like on the street, there are people in the prisons, psychiatric institutions, and detention centres who do not come to peace with their conditions, who do not bury a certain taste for freedom just because a judge decides that they will live in a cage. Within these walls, there are those who refuse the daily humiliation of obeying the guards, for whom the walls and the barbed wire are not yet seared into their brains, and who rather observe them as obstacles that have yet to be overcome. The punishment that the judge imposes upon them is a consequence of a world that is based on exploitation and obedience, a world that would not function without the constant threat of prison for those who choose to not submit to the misery surrounding them.

    Waves of revolts, riots, and rebellions are widespread within the prison system. By rising up, by burning the prison’s infrastructure, by attacking guards, and by escaping, some prisoners have rediscovered what the system has tried to take from them : courage, the desire for freedom, and the will to put an end to at least a part of this society of domination through rebellion against it.

    Our desire to live free of exploitation is worthless if we are unwilling to act on it. The prison machine isn’t as well oiled as it seems, and those on the outside can find its gears on every street corner – from prison architects to banks that finance prisons. Our passion for freedom is stronger than their prisons !

    It’s the most terrible institution of our era, this justice, tired of outbidding the crime it pretends to punish ; it no longer crucifies, tears apart, skins, impales, brands, and even beheads. There is no longer the iron, the wheel, the gallows, the stake, or anything. What replaces them is time. Life amputated by time ! This is prison : time imposed in its nakedness. We no longer kill, we let die.
    – Serge Coutel

    Even if prisons were transformed from human storerooms into luxury hotels, even if the prisoners of all prisons are satisfied with ‘reduced sentences’, even if the everyday beatings of prisoners are replaced by sly agreements and assimilated by correctional policies in accordance with the ‘human rights’ model, even if the ‘white cells’ turn ‘pink’ and heroin gives way to methadone we will remain forever enemies of any structure that denies us our freedom. We will be the rebels inside your luxury hotels and the arsonists of legal justice. We will be eternal fighters in love with freedom. Better prison conditions mean nothing more than improved conditions of captivity. For us the issue remains in its essence, the condition of captivity in itself.
    – Yiannis Dimitrakis, anarchist bank robber imprisoned in Greece

    Prison is not simply a place, it is also a condition, the antithesis of which is freedom. By the same token, the absence of freedom is prison, and only when the latter is perceived as one’s own condition does it become possible to enter the destructive dimension without measure…Nothing less will do.
    – Jean Weir

    sabotage.anarkhia.org - mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/prison.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-prison/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/feuxprison.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Flics, porcs, assassins]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Flics, porcs, assassins]. — Montréal : sabotagemedia, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (scènes d’émeutes)

    texte :

    Flics, porcs, assassins

    La police dit que son but est de « servir et protéger », mais les 60 personnes que le SPVM a tuées depuis 1987 nous rappellent que ce n’est pas nous que la police sert et protège. On nous dit que nous avons besoin de la police, que leurs actions sont excusables et nécessaires à notre protection, que sans eux nous allons toutes/tous nous entretuer. La vérité est que nous n’avons pas besoin d’eux. Nous savons trop bien qui sont les assassins.

    La police existe pour maintenir l’ordre social au service du capitalisme et de l’État ; elle n’est pas intéressée à réduire le crime, mais plutôt à augmenter le contrôle social. Ils sont ceux qui lancent des gaz lacrymogènes et qui tirent des balles de plastique à toutes les fois qu’une manifestation échappe à leur contrôle, qui attaquent les travailleur(euse)s et les étudiant.es en grève. Ils sont ceux qui séparent les affamé.es des étagères pleines de bouffe des marchés, les sans-abri.es des immeubles vacants, les immigrant.es de leurs familles de l’autre côté de la frontière. La police est celle qui met les gens en cage. Ils sont ceux qui en convainquent plusieurs de vivre en cage selon leurs propres volontés, mû.es par la peur. Ils sont ceux qui protègent les riches, les patrons, leurs propriétés – pas nous.

    Le capitalisme est un système qui nous est imposé. Aussi longtemps que des gens pourront défier la hiérarchie de l’élite gouvernante, la police sera nécessaire pour réguler, discipliner, contrôler. La violence policière n’est pas un accident – c’est notre quotidien. Elle ne peut pas être séparée d’un contexte plus large où les mesures d’austérité s’accroissent et où le contrôle social s’intensifie avec les nouvelles prisons, des lois plus sévères, avec l’omniprésence des technologies de surveillance. Le problème n’est pas juste la violence de la police, mais la police elle-même tout comme les tribunaux, les lois et les prisons, qui maintiennent la misère que le capitalisme nous impose.

    La police ne peut nous dominer que si nous demeurons isolé.es. Si tous ceux/toutes celles qui l’haïssent se soulèvent ensemble, ils seront impuissants à nous arrêter. En Égypte, cela n’a pris qu’une semaine pour faire brûler tous les postes de police et pour obliger les départements de police à s’évaporer. C’est pourquoi notre colère doit se transformer en action comme quand les gens ont pris la rue pour y vivre l’émeute après le meurtre de Freddy Villanueva par les cochons à Montréal-Nord, quand les Mohawks ont érigé des barricades armées à Kanehsatake et à Kahnawake en 1990 ou encore plus récemment durant les manifs confrontationnelles qui ont fleuri du terrain de la grève étudiante, où les gens attaquent régulièrement la police avec tout ce qu’ils/elles peuvent, des roches aux cocktails molotov, brisent leurs chars ainsi que leurs équipements et détruisent leurs postes.

    La police est un des plus importants obstacles à la réalisation de l’anarchie – une situation qui requiert des gens qui vivent selon leurs propres initiatives, seulement mettant en application ce qu’elles/ils sentent comme étant dans le meilleur intérêt. Les conflits devront être résolus dans un but de satisfaction mutuelle pour toutes les parties impliquées, pas supprimés par un gang qui s’est approprié le monopole de la force.

    Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de polices patrouillant les rues, arrêtant celles/ceux que nous aimons et nous harcelant à tous les coins de rue, la police sera attaquée tout comme leurs cages et les systèmes de domination qu’ils essaient de protéger.

    sabotagemedia.anarkhia.org — mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/police.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/flics.pdf


    2012
    Affiche liée



    [Guerre sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre sociale]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (scènes d’émeute : Chili, Grèce, Toronto, Montréal, Égypte)

    texte :

    Guerre sociale

    Une guerre est déjà menée contre nous quotidiennement par l’État et le capital, par les rôles misérables de soumission qui nous sont imposées, par la police et leurs prisons. Une paix sociale pourrie est maintenue pour dissimuler que les gens se battent contre l’exploitation et la domination. Guerre sociale est la riposte à cette guerre déjà existante.

    Guerre sociale veut dire nous contre l’État. L’existence de cette guerre est le plus grand secret gardé de notre civilisation. La nommer est le premier acte de rébellion, la première étape vers la reprise du contrôle sur nos propres vies.

    Nous avons pensé.e qu’il s’agissait d’une guerre unilatérale ; menée par l’Autorité, contre nous. Nous avons pensé.e que nous n’avions aucun autre espoir que de l’ignorer, de rendre cette misère un peu plus tolérable. Nous espérions que ça passerait. Mais seulement ça nous encercle, de plus en plus serré, surveillant chacun de nos mouvements tout en nous offrant un million de façons de plus d’acheter notre place dans le système, de participer à notre propre domination. Et la plupart participent, tout d’abord en évitant d’admettre que cette guerre existe. Ils/elles parlent de changement, de politique, de réforme, de la corruption, mais elles/ils ne parleront jamais de la guerre à moins qu’ils/elles parlent de quelque chose qui se passe loin. Parce que d’admettre l’existence de la guerre menée contre nous est d’admettre qu’il y a une ligne qui divise entre agir pour la liberté ou collaborer avec le système et que les deux ne peuvent être réconciliées. Si nous voyons que nous ne ripostons pas, alors nous devons admettre que nous avons capitulé. Que nous avons déjà été vaincu.es. Que nous ne sommes pas libres ne signifie pas que nous sommes impuissant.es. En fait, la surveillance généralisée envoie un message évident : l’État a peur de notre capacité à le percevoir comme ennemi et d’agir par notre désir d’y mettre un terme. Parce que nous ne serons jamais impuissant.es. Nous avons le pouvoir, la responsabilité, de riposter.

    La guerre menée contre nous tous/toutes peut devenir une guerre sociale lorsque nous nous joignons ensemble pour lutter contre ceux/celles qui ont volé nos vies, rompu nos communautés, empoisonné notre monde. En déclarant la guerre, l’humanité peut s’élever de sa tombe. Parce que pendant trop longtemps, nous avons fui la catastrophe de notre défaite originelle, à travers la ruine de générations empilées assez haut pour bloquer le soleil ; exilé.es dans un avenir devenu cauchemardesque par le manque de possibilité. L’état des choses qui fait semblant d’être quelque chose de complet – une civilisation perfectionnée où nous ne pouvons que prendre un siège et accepter – exige en fait de nous de faire un choix : se battre contre elle ou se rendre.

    Beaucoup de gens combattent déjà, dans le monde entier. Nous luttons de toutes les manières qui s’offrent à nous. Détruisant le système morceau par morceau, que ce soit par l’incendie d’une banque ou le sabotage d’un oléoduc. Surmonter l’aliénation qui constitue les barreaux d’une prison invisible en prenant la rue en émeute ensemble ou en parlant avec nos collègues et en organisant ensemble une force collective contre le pouvoir des patron.nes. Désertant et désobéissant à toutes les règles écrites contre nous, en squattant et en volant pour notre survie, par le refus du service militaire, rejetant les rôles auxquels nous sommes assigné.es, comme bon•ne travailleur.euse, bon.ne élève, bon.ne citoyen.ne. Réécrire les fins habituelles en soutenant les prisonniers(ère)s plutôt que de les laisser disparaître dans l’isolement, en battant les violeurs et les homophobes plutôt que de subir leur violence, en créant des formes d’amour qui nous renforcent plutôt que de nous contenir et nous limiter. Prendre le contrôle de notre environnement par le graffiti sur les murs ou en occupant l’espace et en plantant des jardins, en s’armant avec la capacité de créer un monde nouveau et de détruire celui qui nous a été imposée.

    Nous ne nous attendons pas à ce que vous commenciez cette bataille, pas tout de suite, car être honnête au sujet de votre place dans le monde et agir, c’est déclarer la guerre contre le système qui supporte votre vie, attaquer les chaînes qui vous confinent, mais aussi vous gardent en sécurité, balançant au-dessus de l’abîme que le système a creusé à partir de nos vies. Choisir votre propre camp dans la guerre sociale, c’est sauter dans l’abîme. Mais à moins que nous voulions une existence basée sur la servilité, c’est notre seul choix, il y a une différence entre la vie et la survie. Et dès que vous franchissez le pas, vous pourriez y trouver d’autres qui surveillent vos arrières, d’autres qui se battront à vos côtés. Vous pourriez peut-être alors savoir ce que cela signifie que de briser l’aliénation qui définit cette société, d’enfin avoir un certain contrôle sur votre vie.

    Jusque-là, gardez les yeux ouverts. Ne croyez pas les mensonges qu’ils racontent sur nous. Vous pouvez penser qu’en ripostant nous sommes irresponsables, mais nous connaissont très bien les conséquences de nos actions. Chacun d’entre nous fait face à la possibilité de la répression de l’État ; d’une cellule de prison ou, dans l’avenir, d’un camp de concentration qui nous attend. Nous continuons à lutter, parce que nous sommes en amour avec tous les mondes possibles qui ne sont pas autorisés à fleurir. Vous pouvez penser que nous sommes idéologiques, que nous sommes des monstres de sang-froid comme ils/elles disent, mais entendez comment le sang se précipite bruyamment dans nos cœurs. Des gens calculés n’entreraient pas dans ce combat, parce que nous avons apparemment une si minime chance de gagner. Les froid.es, les calculé.es sont celles/ceux qui deviennent des politicien.nes. S’il y a un choix entre le cynisme et le désespoir ou une attaque déterminée et axée contre le présent système de domination, en tant qu’anarchistes, nous choisissons ce dernier…

    Nous continuons la lutte parce que nous détestons toute autorité et aimons la liberté, qui ne peut être donnée mais doit être prise.

    sabotage.anarkhia.org — mtlcounter-info.or


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/social-war/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/socialwar.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/guerre-sociale/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/guerresociale.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Le capitalisme, c’est la crise !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le capitalisme, c’est la crise !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    photos (manifestations : Montréal, Égypte, Grèce)

    A cerclé

    fond noir et rouge

    texte :

    Partout dans le monde,

    les politiciens et les capitalistes nous ont mis dans une situation économique et environnementale précaire.

    À l’échelle globale, des gens résistent et luttent pour leur liberté – de l’Égypte à la Grèce, ainsi qu’en Amérique du Nord – par des grèves, des occupations, des émeutes et des révolutions.

    Ici à Montréal, la hausse des frais de scolarité n’est qu’une illustration de comment les politiciens et les capitalistes nous font payer leur crise. Il y a aussi les augmentations du prix de la nourriture, les tarifs des transports en commun et les coupures dans les services sociaux. Ils discutent même de nous faire travailler deux ans de plus en augmentant l’âge de la retraite.

    Refusez de porter ce fardeau. Ces mesures ne sont là que pour protéger les intérêts des patrons.

    [photo :] Montréal : manifestation du 1er mai

    [photo :] En Égypte : les manifestant.es attaquent une van de flics anti-émeutes

    [photo :] En Grèce : une manif durant la grève contre l’austérité

    Le capitalisme, c’est la crise !

    Luttons pour la vie et la liberté,
    pas seulement pour la survie !


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/le-capitalisme-cest-la-crise/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity11x17.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

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    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    journal mural

    texte :

    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    Ils sont « monsieur et madame tout le monde », « le payeur de taxe » et « les gens des régions » et, en dépit de leur anonymat, ils savent que le pouvoir corrompt, que les boss s’en mettent plein les poches, que la planète se meurt, qu’ils travaillent trop. Ils savent que des élections vont reconduire l’apparence de légitimité qu’il faut au pouvoir pour continuer à les exploiter


    LEURS LOIS, SPÉCIALES OU PAS, ON S’EN CRISS !

    Sans surprise, on constate qu’une nouvelle échéance électorale s’annonce.Voilà une stratégie d’envergure de l’État pour récupérer la grève,parce qu’elle pourrait devenir de plus en plus féroce, voire révolutionnaire ! On fait croire habilement à l’électorat que c’est lui qui choisira l’issue de la crise. C’est bien le moment pour les politiciens de ressortir leurs grands discours, de s’annoncer comme les sauveurs-gestionnaires de la crise et de gagner du capital politique. Ceux-là prétendent représenter les aspirations des gens en les dictant.

    Soyons sincères : aucun politicien ne pourra jamais rendre même le centième de la liberté et de la solidarité vécues durant un mouvement de grève. Les compagnon.nes commencent à peine à se reconnaître, à partager la complicité qui leur permet enfin de se rencontrer et de se questionner pour devenir maîtres de leurs propres vies. Plusieurs camarades, refusant de se soumettre, ont choisi un destin qui ne s’accorde pas avec les désirs de richesse, de domination et de contrôle des ennemis. Comme d’habitude, les politiciens lancent des messages insécurisants et ils sèment le doute quant à la capacité des rêveurs à produire leur existence autrement, ou quant à l’habileté à créer d’autres formes d’éducation qui ne passeraient pas par l’État, par exemple.

    Retourner en classe n’a tout de même aucun sens. Arrêter de produire ou saboter la circulation du capital et des marchandises, simplement parce qu’on n’y croit plus, répond d’un désir partagé de réappropriation des espaces et des modes de vie. On veut plus de liberté, plus de rencontres, plus de combats contre les flics, et cela même si ce n’est que dans le but de mettre en jeu, d’évaluer et d’améliorer les forces et potentiels révolutionnaires. La solidarité dans l’action se construit par l’expérience.

    Alors que leurs lois fascistes illégallisent la grève et que les syndicats sont vendus, rien ne doit empêcher les complices de se retrouver afin que ceux et celles-ci s’organisent en transformant leurs quotidiens et en mettant la main à la pâte : les travailleur.euses, les étudiant.es, les BS, les mères, les enfants et tous les autres qui sont à boutte. Issues de la popularisation du mouvement de grève et de l’élargissement de la contestation dans la rue contre la loi et l’ordre, les assemblées populaires autonomes s’organisent maintenant dans les quartiers. Celles-ci pourraient se répandre dans les milieux de travail et dans les écoles afin de repousser les limites légales, institutionnelles, autoritaires, médiatiques et associatives qui sont imposées partout. Lorsque la grève devient illégale, la grève sauvage, autonome et hors-la-loi s’organise !

    Aucune élection ne pourra jamais nous donner la liberté. C’est à ceux et celles qui la veulent d’aller la prendre. Les urnes sont de ces dispositifs qui font croire aux gens qu’ils ont un pouvoir de décision. Il y a celles et ceux parmi nous qui sont d’avis qu’il faut les brûler parce qu’elles nous aliènent, reprendre les rues, occuper les espaces, bloquer les écoles et continuer la grève par tous les moyens, se réappropriant nos vies, nos corps et notre dignité.

    Grève Sauvage et révolution.


    UN PIED DANS L’URNE

    Le problème ce n’est pas tant les élections que la signification qu’on prétend leur donner. Ne visent-elles pas à ménager une sortie de « crise » en pacifiant la lutte ?

    Mais de quelle crise parle-t-on ?

    La crise financière et les méga subventions aux banques ? La crise écologique et les méga subventions aux compagnies pour laver leur image ? Les guerres perpétrées au nom de cette même démocratie ? La « crise » actuelle est la manifestation d’un mouvement populaire qui refuse haut et fort, à travers le monde, les dictats du capitalisme. Aucune élection ne résoudra ça ... et c’est tant mieux !

    Ayant adopté le projet de loi 78, la très spéciale loi 12, l’État montre sa véritable nature : aménager les conditions pour que les intérêts des puissants ne connaissent plus d’entraves à leur déploiement, conditions appuyées sur la peur auto-entretenue. Les gouvernements règnent et sévissent pour défendre les intérêts de leurs copains des multinationales et du capital financier.

    À la question sociale, pas de solution électorale.


    LE 4e POUVOIR

    es médias. Ce n’est pas qu’ils mentent, c’est qu’ils relaient une vérité mise en boîte, douteuse ou sensationnaliste. Ils reproduisent un monde qui carbure aux élections, à l’exploitation, au sexisme et au racisme. Pendant 5 mois de grève, ils ont pris soin de présenter quelques instants choisis pour leurs effets de reproduction de la peur et de la misère, laissant de côté la diversité des expériences et des engagements. Tout le monde n’y a pas cru. Dans la rue, nous étions de plus en plus nombreux.se.s. Les médias vont maintenant mettre en scène une fausse concurrence sur le marché des idées politiques et relayer le discours de la pacification comme si le véritable enjeu de l’autonomie pouvait se cantonner à la concurrence pour la moins pire équipe. Médias et politiciens, main dans la main pour le beurre et l’argent du beurre.


    PARCE QUE LA LUTTE EN FAIT QUE COMMENCER

    Manifs et contingent anti-capitaliste / anti-électoraliste
    • Dans la manif de soir : mercredi le 1er août (Place Émilie-Gamelin 20h30)
    • Dans la manif du 22 août
    • Manif lors du débat des chefs
    • Manif le jour des élections

    Plus d’infos à venir :
    www.contreleselections.wordpress.com

    1/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

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    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    journal mural

    texte :

    LE PLAN NORD ET LA POURSUITE DU COLONIALISME

    Au début de la grève en février, Le Devoir publiait une affirmation de la CLASSE (Coalition Large de l’ASSÉ), via son porte parole G. Nadeau Dubois : « La Coalition affirme qu’elle a une ‘panoplie d’alternatives’ à proposer au gouvernement pour financer l’éducation, comme le Plan Nord, par exemple. Le Plan Nord, comme de plus en plus d’intervenants le disent, est un « bar ouvert » pour les compagnies minières étrangères. Pourquoi ne pas aller chercher de l’argent en redevances ? ». Comme s’il était évident que les redevances minières était une option pour le financement de l’éducation. Ces déclarations ont fait réagir et ont amené des assemblées étudiantes à faire le lien en tre leurs revendications et celles des communautés affectées pas les méga projets d’exploitation.

    Le Plan Nord est un projet de développement économique visant à enrichir les corporations en soutenant l’exploitation industrielle non-durable des ressources naturelles des territoires nordiques et, d’autre part, le Plan Nord n’est que la continuité du projet d’assimilation des autochtones au sein des institutions québécoises.

    Les grévistes, tellement épris de justice sociale, ne peuvent pas proposer de passer sur le corps des Cris, de saccager la forêt boréale, d’ouvrir le ventre du Nunavik pour en extraire de l’uranium et des diamants, de coloniser les Abitibien-ne-s, les Nord-Côtoi-se-s, de scrapper le golfe du St-Laurent en harnachant les dernières grandes rivières de la Côte-Nord, de piler sur les Innus, de massacrer les caribous des bois, et tout le reste, pour financer l’éducation. Pour toucher des redevances sur l’exploitation, il faut exploiter. Or, cette dynamique impliquerait une désolidarisation du mouvement étudiant d’avec les luttes autochtones, d’avec la réalité des régions. Elle supposerait une prise de position favorable au discours capitaliste de destruction de la nature et au discours colonialiste opposé aux luttes de libéra tion sociale des communautés touchées par le Plan Nord.

    La CLASSE ne s’est toujours pas positionnée sur le sujet des redevances minières.


    RETOUR À L’ANORMALE
    L’État s’est accaparé le monopole de la démocratie. Et cette vision s’est répandue jusque dans les cercles bien pensants de la gauche, récupérateurs en chef de la grève étudiante et de la tension sociale qui en a résultée. Le gouvernement délégitime depuis des mois les formes de démocratie étudiante, tandis que la gauche socialement acceptable va essayer de convaincre les grévistes que la victoire est au fond des urnes.

    Comment un changement au parlement peut-il conduire à une victoire dans la lutte contre la hausse des frais de scolarité ? Dans la hâte frénétique d’un retour à l’ordre, les sermons sur la responsabilité d’aller voter et l’inutilité de poursuivre la grève pendant et après la campagne électorale sont autant de tentatives pour noyer les revendications étudiant-es dans un retour à la normale.

    Ce qu’on nie aux étudiant.es à travers ces « conseils » paternalistes, c’est le pouvoir qu’ils et elles se sont donné pendant la grève. Celui de perturber, de déranger, de lutter. Ce qu’on veut leur enlever, c’est la souveraineté que les étudiant.es ont affirmé sans en demander la permission.

    Le mouvement de grève a intégré à ses actions et à ses analyses une compréhension plus globale du conflit social – inégalités, sexisme, racisme, pauvreté – il ne va pas s’arrêter sur cette lancée. Avec la loi 78, le Règlement P-6 et la répression toujours plus violente, le gouvernement essaie de tuer le mouvement. Ils ont peur. Efforçons-nous de leur donner raison. Pas de trêve pour l’État.

    Il ne s’agit pas ici de proposer une alternative précise mais simplement de détruire l’idée que l’État possède le monopole de la démocratie et de la souveraineté. La grève doit continuer.


    www.contreleselections.wordpress.com

    Le PQ c’est comme le PLQ, mêmes politiques pro-capitalistes, moins la Lutte


    NE PASSONS PAS DANS LA SOUPAPE, MAINTENONS LA PRESSION !

    L’élection, la voie légale de la contestation, suppose que le vote est le seul moyen acceptable d’obtenir un changement, si minime soit-il. Cette supposition implique la criminalisation de toutes les autres méthodes de contestation. Le vote permet de jouer un rôle de soupape face à la grogne populaire donnant un vague sentiment de participation à la vie politique.

    Le cirque des élections permet aux politicien.ne.s de restaurer leur autorité et de légitimer l’emploi de la force pour la faire respecter. Élire des politicien.ne.s qui votent les lois qui nous enferment ne fait pas rêver. Changer la couleur de la matraque ne va pas attendrir les hordes d’anti-émeutes, ni atténuer le bruit de fond des sirènes policières et des hélicoptères, disperser les gaz ou empêcher les arrestations.


    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    2/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le travail, c’est l’esclavage salarié. La propriété, c’est le vol]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail, c’est l’esclavage salarié. La propriété, c’est le vol]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (travail en usine de conserverie de poissson ?)

    texte :

    Le travail, c’est l’esclavage salarié

    La propriété, c’est le vol

    L’histoire de l’économie est l’histoire du vol. Regardez le morceau de terre sur lequel vous êtes debout. Il fut autrefois travaillé par des gens qui savaient comment satisfaire leurs propres besoins et ceux de leurs communautés sans détruire l’environnement. La possibilité de vivre et de travailler dignement a été tuée par les États et les propriétaires terriens qui ont organisé des armées colonisatrices et amené comme main d’œuvre des immigrant.es européen.nes endetté.es ou des esclaves africain.es kidnappé.es.

    Dans les deux cas, nous y voyons un modèle de dépendance forcée. Des gens qui réellement travaillaient de façon digne, c’est-à-dire pour eux-mêmes, pour leurs communautés et à leur propre rythme, ont été empêchés de le faire par la violence organisée de la colonisation. Des terres qui avaient appartenu à tout le monde furent divisées et usurpées par l’élite, les ancêtres de beaucoup de ceux/celles qui sont encore riches d’aujourd’hui. Même après la colonisation, le travail était juste un peu plus qu’une taxe. Donnez un certain montant, plus si vous étiez noir.e et moins si vous étiez blanc.he, et gardez le reste pour vous nourrir. Tu pouvais au moins encore voir les fruits de ton travail et t’en nourrir.

    Mais alors quelque chose s’est passé. L’esclavage a progressivement pris fin – pas dans un moment soudain de libération, comme le disent les livres d’histoire, mais par un glissement progressif vers un système plus rentable d’esclavage salarié. Tandis que nous ne sommes plus forcé.es de travailler à la pointe d’un fusil, le résultat final est le même avec tous les moyens de survie hors de portée si nous n’avons pas d’argent. Les gens sont obligé.es de travailler, passant leur temps au service du Capital. La prison et la police attendent ceux/celles qui désobéissent. Personne n’a été libéré. Plutôt, les noir.es et les blanc.hes ont été transformé.es en machines.

    Où est l’utilité de l’esclavage pur et simple quand la banque peut posséder votre maison, le patron peut posséder votre temps, les huissiers sous contrat de la compagnie de crédit ou le Centre national de prêts aux étudiants peuvent posséder votre avenir, les entreprises de mode peuvent posséder vos insécurités, les producteurs d’Hollywood peuvent posséder votre cœur et les journaux peuvent posséder votre esprit ? Constamment se démener pour apaiser les besoins de leur propriétaire, c’est ça la vie quotidienne d’un.e travailleur(euse)-consommateur(rice).

    Le système de l’usine fait des travailleur(euse)s une partie du processus. Le secteur des services d’aujourd’hui va encore plus loin, commandant chacune de nos humeurs. Nous ne devons plus simplement à nos boss une certaine quantité de produit, ou même un certain laps de temps, mais une quantité mesurée d’enthousiasme. Servir avec le sourire. Qui peut imaginer une forme plus intime de violence ? Nous ne sommes même pas autorisé.es à être déprimé.es par notre manque total de pouvoir sur nos propres vies. Déjà à l’âge de 5 ans, les plus maussades et les impatient.es se font prescrire du Prozac et du Ritalin. Des enfants diagnostiqué.es avec des « désordres » sont souvent soudainement « guéri.es » quand ils/elles sont autorisé.es à organiser leurs propres vies ou à déterminer leurs propres rythmes. Mais une fois que les besoins de l’économie les renvoient au travail, à l’école, tout à coup ils/elles rechutent et doivent retourner sur les pilules.

    Le « désordre » est la société qui envoie les corps dans un hachoir à viande, qui exige que nous devenions des pièces interchangeables. Le chantage, c’est la société qui exige tout de nous – pas seulement notre temps, notre obéissance et notre énergie, mais aussi notre convivialité et notre bonne foi – et nous donne rien d’autre en retour que les moyens d’y participer plus pleinement, selon ses termes, dépensant nos maigres salaires sur les ressources volées à travers la planète entière, la garde-robe adéquate, le régime adéquat, la collection de musique adéquate. En fait, cet assemblage minutieux de produits de masse est la seule façon légale que nous avons d’exprimer notre individualité.

    À la base, ceux/celles qui exaltent les vertus du travail sont les mêmes vieux maîtres chanteurs : travaillez pour nous ou mourez de faim dans les caniveaux. Mais quand nous avons commencé à négocier avec ceux et celles qui se font appeler les dirigeant.es, ils/elles n’ont commencé qu’à nous faire plus de demandes. Ne négocions pas avec le monde du travail et de la misère dont nous ne désirons que la fin, mais attaquons-le afin de le détruire…

    Tant que la misère existe, nous choisissons la rébellion.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/work/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/work.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/le-travail/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/travail.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées




    [Only global insurrection can stop global warming]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Only global insurrection can stop global warming]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (manifestation, usine) ; dessins (émeute)

    texte :

    Carbon offsets — Sustainable energy — Alternative fuels

    Only global insurrection can stop global warming

    It is a testament to the boundless horror of capitalism that after decades of its changelessness, of the end of history, of a famine of other possible futures even in the minds of children, that those of us alive today who will see this world change forever cannot count ourselves lucky.

    Ecological devastation is present on a scale never before seen, along with misery, work, starvation, slavery, and war. The destruction of our entire ecosystem is built into the logic of capitalism. Carbon emissions and climate change are a mere symptom of the ecological degradation caused by capitalism. Taken as an isolated issue, climate change is ludicrous. Even if burning fossil fuels didn’t cause climate change, it would still be cancerous to humans, pollute the ocean and atmosphere, fuel the automobiles and missiles of war, and create the raw materials of everything from disposable plastic bags to useless toys. Just as cutting down the forest reduces the planet’s ability to store carbon, it also destroys innumerable species, rips asunder indigenous forms of life and evicts them from their homes, and destroys even the possibility of the joy many humans get from being outside. Even if a “green” zero-carbon capitalism was remotely plausible, it would transform living natural resources into dead capital. If it’s not production of carbon, it will be the destruction of water, of the soil, of our lives, all sacrificed to capital.

    All of us secretly desire for this system to end. The grand illusion of Western civilization has always been the myth of progress, namely that the industrial present will righteously extend into an infinite future. This provides a certain sick comfort, along with a feeling of imprisonment.

    Those self-appointed to “save” us from this crisis – the governments, scientists, activists – seem incapable of anything but sloganeering : clean development, carbon markets, sustainable development, climate justice, green capitalism. Governments rule by monopolizing decision-making, by seizing the central ground of society and making themselves the arbiter of social conflicts and the implementer of solutions. The state is the chief defender and administrator of fossil fuel-based capitalism. Rejecting the solutions of the state, refusing to dialogue with powerful institutions — in fact trying to disrupt them and eventually destroy them — is a crucial part of our fight to save our place on this planet. Because the way capitalism works and the way ecosystems work, there are no supply-based solutions to climate change. Green capitalism will not save us.

    Climate crisis is already killing people and driving entire species to extinction every day. It will be used by the state to close borders, and to increase social control, warfare, and policing. We can accept more of the same by trusting in the solutions of the leaders we know are lying to us, or we can take things into our own hands…

    Protest merely asks the state to politely stop. The point is not to ask for something to stop, but to make it stop. Sabotage is a fundamental form of direct action against capitalism, and so it is also fundamental to preventing catastrophic climate change. Sabotage is any act that destroys the reproduction of capitalism. How to blockade the flows of capitalism so as to halt ecological degradation and human exploitation ? It may end with generalized insurrection, but it begins with a group of friends. Networks of friends can self-organize to halt the flow of commodities and carbon. As the state and capital enter into irreversible ecological crisis, the possibilities for decentralized social revolution bloom a thousandfold. Insurrection is the beginning of the realization of the anarchist idea that we can live without the state.

    Further climate change will cause a deepening of misery beyond what any of us can imagine. If there is a choice between cynicism and hopelessness or a determined and focused attack on the present institutions of domination that murder our future, we choose the latter. While it may be true that the odds are stacked against us, there are thousands of instances of resistance, revolt, and mutual aid that indicate the possibility of subverting the present social order and of relating in radically different ways.

    The time to act for freedom is now. To live is to resist, to obey is to die.

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/ecology/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/ecology.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/ecologie-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/%C3%A9cologie.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    descriptif :


    texte

    photos (manifestation, usine) ; dessins (émeute)

    texte :

    Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global

    C’est un testament à l’horreur infinie du capitalisme qu’après des décennies de son immuabilité, de la fin de l’histoire, d’une famine d’autres avenirs possibles même dans l’esprit des enfants, que ceux et celles d’entre nous vivant aujourd’hui qui verrons ce monde changer à tout jamais ne pouvons nous compter chanceux(se)s.

    La dévastation écologique est présente à une échelle encore jamais vue, avec la misère, le travail, la famine, l’esclavage et la guerre. La destruction de notre écosystème tout entier est intégrée dans la logique du capitalisme. Les émissions de carbone et les changements climatiques sont simplement un symptôme de la dégradation écologique causé par le capitalisme. Pris comme un problème isolé, le changement climatique est ridicule. Même si la combustion de combustibles fossiles n’aurait pas causé le changement climatique, elle serait encore cancéreuse pour les humains, en polluant l’océan et l’atmosphère, en carburant automobiles et missiles de guerre et créant les matières premières de tout, de sacs en plastique jetables à des jouets inutiles. Tout comme la coupe forestière réduit la capacité de la planète à stocker le carbone, elle détruit également d’innombrables espèces, détruit les formes de vie indigènes et les expulse de leurs terres, jusqu’à détruire la possibilité même de la joie que de nombreux.ses humain.es ressentent en étant à l’extérieur. Même si un capitalisme « vert » zéro carbone était seulement plausible, il s’agirait quand même de transformer les « ressources naturelles » vivantes en capital mort. Si ce n’est pas la production de carbone, ce sera la destruction de l’eau, des sols, de nos vies, tous sacrifiés pour le capital.

    Chacun.e d’entre nous désire secrètement la fin de ce système. La grande illusion de la civilisation occidentale a toujours été le mythe du progrès, à savoir que le présent industriel s’étendra vertueusement dans un futur infini. Cela donne un certain confort malade, avec une sensation d’emprisonnement.

    Ceux et celles auto-désigné.es pour nous « sauver » de cette crise – les gouvernements, scientifiques, activist.es semblent incapables d’autre chose que de slogans : développement propre, les bourses de carbone, le développement durable, la justice climatique, le capitalisme vert. Les gouvernements règnent en monopolisant la prise de décision, en saisissant les terrains centraux de la société et en se faisant l’arbitre des conflits sociaux et l’exécutant des solutions. L’État est le chef défenseur et l’administrateur du capitalisme basé sur les combustibles fossiles. Rejeter les solutions de l’État, refusant de dialoguer avec les puissantes institutions – en fait, d’essayer de les perturber et finalement les détruire – est un élément crucial de notre lutte pour sauver notre place sur cette planète. Puisque de la façon dont le capitalisme fonctionne et la façon dont fonctionnent les écosystèmes, il n’y a pas de solution axée sur l’approvisionnement contre le changement climatique. Le capitalisme vert ne nous sauvera pas.

    La crise climatique tue déjà des gens et conduit des espèces entières à l’extinction tous les jours. Elle sera utilisée par l’État pour fermer les frontières et augmenter le contrôle social, la guerre et la police. Nous pouvons accepter plus du même en faisant confiance aux solutions des leaders qui, comme nous le savons, nous mentent ou nous pouvons prendre nous-mêmes les choses en main…

    Les manifestations, trop souvent, demande simplement à l’État d’arrêter poliment. Le point n’est pas de demander que quelque chose arrête, mais de le faire cesser. Le sabotage est une forme fondamentale de l’action directe contre le capitalisme et de même est également fondamental pour la prévention du changement climatique catastrophique. Le sabotage est un acte qui détruit la reproduction du capitalisme. Comment bloquer le flux du capitalisme afin d’arrêter la dégradation écologique et l’exploitation humaine ? On peut y mettre fin avec l’insurrection généralisée, mais elle commence avec un groupe d’ami.es. Des réseaux d’ami.es peuvent s’auto-organiser pour stopper le flux de matières premières et de carbone. Alors que l’État et le capital entrent dans l’irréversible crise écologique, les possibilités de la révolution sociale décentralisée fleurissent par mille. L’insurrection est le début de la réalisation de l’idée des anarchistes que nous pouvons vivre sans l’État.

    La continuation du changement climatique entraînera l’approfondissement de la misère au-delà de ce que chacun.e de nous pouvons imaginer. S’il y a un choix entre le cynisme et le désespoir ou une attaque déterminée et ciblée contre les institutions actuelles de domination qui assassinent notre avenir, nous choisissons cette dernière. Bien qu’il est peut-être vrai que les chances sont contre nous, il y a des milliers de cas de résistance, de révolte et d’aide mutuelle qui démontrent qu’il est possible de subvertir l’ordre social actuel et de se relier de manière radicalement différente.

    LE TEMPS D’AGIR POUR LA LIBERTÉ EST MAINTENANT. VIVRE, C’EST RÉSISTER. OBÉIR, C’EST MOURIR.

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/ecology/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/ecology.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/ecologie-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/%C3%A9cologie.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées



    [Social War]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Social War]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photos (scènes d’émeute : Chili, Grèce, Toronto, Montréal, Égypte)

    texte :

    Social War

    A war is already being waged against us daily by the state and capital , by the miserable roles of submission imposed on us, by the police and their prisons.
    A rotten social peace is enforced to conceal that people fight back against exploitation and domination. Social war means making this war two-sided.

    Social war means us against the state. The existence of this war is the best-kept secret of our civilization. Naming it is the first act of rebellion, the first step towards claiming control over our own lives.

    We thought it was a one-sided war – waged by Authority, against us. We thought we had no hope but to ignore it, to make this misery a little more tolerable. We hoped it would pass us by. But it’s only encircling us, tighter and tighter, watching our every move while offering us a million more ways to buy into the system, to participate in our own domination. And most do participate, first of all by shying away from admitting that the war exists. They’ll talk about change, about politics, about reform, about corruption, but they will never talk about war unless they mean something happening far away. Because to admit the existence of the war waged against us is to admit that there is a line that divides acting for freedom or collaborating with the system and that the two cannot be reconciled. If we see that we are not fighting back, then we would have to admit that we have surrendered. That we have already been defeated. But just because we’re not free does not mean we are powerless. In fact, the rampant surveillance sends an obvious message : the state is afraid of our ability to realize it as an enemy, and to act on our desires to put an end to it. Because we will never be powerless. We have the power, the responsibility, to fight back.

    The war waged against all of us can become a social war as we join together to fight against those who have stolen our lives, broken up our communities, poisoned our world. By declaring war, humankind can rise from its grave. Because for too long, we have been fleeing the catastrophe of our original defeat, through the wreckage of generations piling high enough to block out the sun – exiled into a future grown nightmarish with the lack of possibility. The state of affairs that pretends to be something complete – a perfected civilization which we can only sit back and accept – actually demands that we make a choice : fight against it, or surrender to it.

    Many people are already fighting, all over the world. We are fighting in whatever ways are available to us. Destroying the system bit by bit, whether by burning a bank or sabotaging an oil pipeline. Overcoming the alienation that constitutes our invisible prison bars, by taking to the streets to riot together or talking with our fellow workers and organizing a collective force against the power of the bosses. Deserting and disobeying all the rules written against us, by squatting and stealing for our survival, refusing military service, rejecting the roles we’re assigned, as good worker, good student, good citizen. Rewriting the usual endings ; by supporting prisoners rather than letting them disappear in isolation, by beating up rapists and homophobes rather than suffering their violence, by creating forms of love that only strengthen us rather than containing and limiting us. Taking control over our surroundings by painting graffiti on the walls or occupying space and planting gardens. By arming ourselves with the ability to create a new world and destroy the one that has been imposed on us.

    We don’t expect you’ll pick up this fight, not right away, because to be honest about your place in the world and take action means to declare war against your life support system, to attack the chains that confine you but also keep you safe, dangling above the abyss that the system has dug out of our lives. To choose your own side in the social war is to jump into that abyss. But unless we want an existence based on subservience, it is our only choice ; there is, after all, a difference between life and survival. And as soon as you take the plunge, you might find there are others who have your back, others who will fight alongside you. You might know what it means to break the alienation that defines this society, to finally have some control over your life.

    Until then, keep your eyes open. Don’t believe the lies they tell about us. You may think that by fighting back, we are being irresponsible but we know very well the consequences of our actions. Each of us face down the possibility of repression from the state ; of a prison cell or, in time, a concentration camp awaiting us. We continue to fight, because we are in love with all the possible worlds that are not allowed to bloom. You may think we are the ideological, cold-blooded monsters they say we are, but hear how loudly the blood rushes through our hearts. Calculating people would not enter this fight, because we have such a seemingly small chance of winning. The cold, calculating ones are those who become politicians. If there is a choice between cynicism and hopelessness or a determined and focused attack on the present systems of domination, as anarchists, we choose the latter…

    We continue fighting, because we hate all authority, and love freedom, which cannot be given, but must be taken.

    sabotage.anarkhia.org — mtlcounter-info.or


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/social-war/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/socialwar.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/guerre-sociale/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/guerresociale.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire]. — Montréal : la Belle époque, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 46 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Foundas, Lambros  ; Gournas, Kosta  ; Maziotis, Nikos  ; Roupa, Pola
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :

    texte

    photo (« À la suite de l’attaque contre la bourse d’Athènes, septembre 2009 »)

    fond (noir et jaune)

    texte :

    Dans les jours d’avril 2010, quand le gouvernement grec a finalement accepté un prêt du Fonds monétaire international qui a débuté la reprise de force du pays par les financiers internationaux, les services de sécurité avaient préparé un spectacle médiatique pour célébrer l’occasion : la capture de 6 combattantEs anarchistes afin de soumettre la lutte sociale.

    Les combattantEs anarchistes, qui avaient en eux-mêmes/elles-mêmes été une source d’irritation, étaient maintenant des otages. Des otages qui humilièrent les services d’intelligence démoralisés et brutaux, les divisions anti-terroristes ainsi que l’équivalent de l’occupant américain, la CIA, qui recherchaient Lutte révolutionnaire (‘Epanastatikos Agwnas’ –EA – en langue grecque) pour une attaque au lance-roquettes contre l’ambassade des États-Unis à Athènes. Cette action chérie et symbolique a eu lieu dans le contexte d’une série d’attaques qui durèrent pendant des années avec un fort impact destructeur contre les institutions du capitalisme et du gouvernement, accompagnées de tonnes de pages critiques, brillantes et articulées d’analyse anarchiste des structures institutionnelles qui pillent (ou parasitent) la richesse sociale produite par le travail ainsi que par l’auto-organisation mise de l’avant comme une alternative égalitaire anti-État et anti-capitaliste. Lutte révolutionnaire, c’est Nikos Maziotis, Pola Roupa, Kosta Gournas et le défunt Lambros Foundas, qui a été tué dans une bataille contre la police. Ensemble, elles/ils formèrent un groupe d’anarchistes sociaux basé dans la capitale occupée, Athènes, qui ont dirigé leurs activités armées dans l’intérêt de leur classe de travailleuses/travailleurs exploitéEs de Grèce dans le cours et au sein de l’important mouvement anarchiste/anti-autoritaire des années 2003 à 2010.

    Maintenant, elles/ils continuent leur lutte dans les cours et dans les prisons du régime grec, leur lutte est encore plus intense contre la légitimité du système capitaliste. Le procès-spectacle contre les camarades a commencé en octobre 2011 et fût accompagné d’une campagne de répression contre le mouvement anarchiste/anti-autoritaire en général et spécialement contre plusieurs anarchistes qui nient toute responsabilité. Ce que les services de sécurité grecs et leurs collègues étrangers veulent prévenir par l’intimidation, la surveillance et l’emprisonnement, c’est la contagion. La contagion des tactiques qui ridiculisent leur système et démontrent facilement comment n’importe qui peut les attaquer. La contagion des idées qui maintenant se répandent au-delà du mouvement anarchiste/anti-autoritaire dans les grèves de masses des gens en colère contre tout, qui veulent mettre ce système à terre et voir quelque chose de plus humainE commencer.

    Liberté pour les prisonnier.ères ! – Honorons la mémoire de Lambros Foundas !

    [photo :] À la suite de l’attaque contre la bourse d’Athènes, septembre 2009

    Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire et celles ainsi que ceux accuséEs pour des raisons similaires

    Session d’information / souper / écriture de lettres
    revolutionarystrugglecase.blogspot.com // fr.contrainfo.espiv.net

    Mercredi 28 mars à 19 h
    La Belle Époque
    Espace sociale anarchiste
    1984 rue Wellington, metro Charlevoix
    epoquemtl.org
    en anglais avec traduction chuchotée vers le français


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/soiree-de-solidarite-avec-les-prisonnier-eres-du-groupe-lutte-revolutionnaire/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/revstrug12x18fr.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées




    [Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle]. — Montréal : la Belle époque, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 46 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Foundas, Lambros  ; Gournas, Kosta  ; Maziotis, Nikos  ; Roupa, Pola
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :

    text

    photo (“Aftermath of the Athens stock exchange bombing, Sept 2009”)

    background (black and yellow)

    texte :

    In the days of April 2010, when the Greek government finally agreed to accept a loan from the International Monetary Fund to begin the take-over of the country into the hands of the international financiers, the security services had prepared a media spectacle to mark the occasion : the capture of 6 anarchist fighters for the purpose of the submission of the social struggle.

    Anarchist fighters who had been a thorn in their side for some time, were now hostages. Hostages who had humiliated the demoralised and brutal Greek intelligence services, anti-terrorist divisions and their American occupier counterparts, the CIA, who had sought out the Revolutionary Struggle (‘Epanastatikos Agwnas’ – EA – in Greek language) for a Rocket Propelled Grenade attack against the US Embassy in Athens. This daring and symbolic action came amongst scores of other targeted attacks which struck for years with symbolically definitive high-impact blows against the institutions of capitalism and government, accompanied by dozens and dozens of pages of critical, thoughtful and articulate anarchist analysis of the institutional structures that parasite on the social wealth produced by labour, with social and economic self-organisation put forward as an anti-capitalist and anti-state egalitarian alternative. Revolutionary Struggle are Nikos Maziotis, Pola Roupa, Kostas Gournas and the fllen Lambros Foundas, who was killed in a battle with the police. Together they formed a group of social-libertarian anarchists based in the busy capital, Athens, who directed their armed activities in the class interests of the exploited workers of Greece and within/alongside the specific mass anarchist/anti-authoritarian movement from 2003-2010.

    And now, they continue their fight in the court rooms and prisons of the Greek regime, where they push an even harder fight to the legitimacy of the capitalist enemy. The show-piece trial against the comrades began in October 2011 and is partnered by a campaign of repression against the anarchist/anti-authoritarian movement in general and specifically to several anarchists who deny responsibility. What the Greek security services and their foreign colleagues wish to prevent through intimidation, surveillance and imprisonment is contagion. Contagion of tactics which made a mockery of their system and showed how easily it could be struck by anyone. Contagion of ideas which have now spread far beyond the world-wide anarchist/anti-authoritarian movement into the general masses of people who are angry with everything, wishing to see it all come down and something much more humane begin.

    Freedom for the prisoners – honour to Lambros Foundas

    [photo ;] Aftermath of the Athens stock exchange bombing, Sept 2009

    Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle and those accused in the same case.

    Info-session // dinner // letter writing
    For case updates : revolutionarystrugglecase.blogspot.com // actforfree.nostate.net

    7 PM ,Wednesday March 28 th
    La Belle Époque
    Anarchist social space
    1984 rue Wellington, metro Charlevoix
    epoquemtl.org
    whisper-translation to french available


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/solidarity-evening-with-the-anarchist-prisoners-of-the-group-revolutionary-struggle/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/revstrug12x18.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [The state’s laws & the cop’s clubs won’t stop the revolt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    The state’s laws & the cop’s clubs won’t stop the revolt]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photos (demonstrations + slogan « Loi 78=guerre ! »)

    texte :

    The state’s laws & the cop’s clubs won’t stop the revolt

    Solidarity with those facing repression for participation in the struggle !

    Since the strike began, the state has tried through its courts and the clubs of its cops to stifle the wave of revolt that has swept across Québec and found solidarity internationally. What started as a student strike has transformed into a massive social movement that the state is trying to crush with its “special law”. This law reveals the true nature of Democracy in a time of crisis where we have effectively confronted the state in a struggle to better our lives in conflict with the interests of capital.

    Throughout this struggle, many comrades have faced the repression of the state through mass detentions now numbering in the thousands, preventative detentions, house raids, and severe conditions (ranging from non-association to exile from the island of Montréal).

    Comrades are also being prosecuted under post-9/11 terrorism charges for minor acts of sabotage in the metro system. There are also all those who, in the course of resisting in the streets, the police have sent to the hospital with broken arms, lost eyes, or in comas. In this society, the position of the cops is clear : they are the guard dogs of the rich, the ones who protect their property and who enforce the social peace which allows the inequalities of society to continue.

    We must hold our heads high and never back down in the face of this repression. Strength to those who continue the struggle in the streets through active resistance and self-defense against the cops ! We express solidarity to all those beaten, jailed, and repressed through the courts. Nothing is forgiven. Nothing is forgotten.

    No to the prosecutions !

    No justice in the courts of the rich !


    traduction :

    Les lois de l’État et les matraques de la police n’arrêteront pas notre révolte

    Solidarité avec celles et ceux qui font face à la répression pour leur participation à la lutte !

    Depuis que la grève est commencée, l’État essaie à travers ses tribunaux et par les matraques de ses flics d’arrêter dans son élan même la vague de révolte qui souffle dans tout le Québec et fait l’objet d’une solidarité internationale. Ce qui a commencé comme une grève étudiante s’est transformé en un mouvement social de masse que l’État essaie de détruire avec sa « loi spéciale ». Cette loi révèle la vraie nature de la « démocratie » dans un temps de crise où les gens confrontent efficacement la paix sociale imposée en s’engageant dans une lutte pour améliorer leurs vies en conflit avec les intérêts du capital.

    À travers cette lutte, plusieurs camarades ont fait face à la répression de l’État : par les détentions de masse qui se chiffrent maintenant à des milliers, les détentions préventives, les descentes dans les domiciles et les conditions sévères (allant de la non-association à l’exil de l’île de Montréal). Des camarades ont aussi été poursuiviEs sous des accusations de terrorisme post-9/11 pour des offenses mineures de sabotage dans le métro. Il y a aussi ceux/celles qui, résistant dans la rue, ont été envoyé par la police à l’hôpital avec des bras cassés, des yeux perdus ou dans le coma. Dans cette société, la position des policiers est claire : ils sont les chiens de garde des riches, ceux qui protègent leur propriété et qui imposent la paix sociale qui permet aux inégalités sociales de se reproduire.

    Nous devons nous tenir la tête haute et ne pas nous écraser devant la répression. Force à ceux/celles qui continuent la lutte dans les rues à travers la résistance active et l’auto-défense contre les policiers ! Nous exprimons notre solidarité à toutes celles/tous ceux qui ont été battuEs, ont été emprisonnéEs et ont été répriméEs dans les tribunaux. Rien n’est pardonné. Rien n’est oublié.

    Pas de poursuites judiciaires !

    Pas de justice dans les tribunaux des riches !


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/the-states-laws-the-cops-clubs-wont-stop-the-revolt/
    2 formats : 11″x17″ 12″x18″ (Copies in print available at La Belle Époque and L’insoumise)
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/solidarity11x17.cleaned.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/solidarity12x18.cleaned.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/les-lois-de-letat-et-les-matraques-de-la-police-narreteront-pas-notre-revolte/



    [Work is wage slavery Property is theft]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Work is wage slavery Property is theft]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [28 ?] × [43 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (travail en usine de conserverie de poissson ?)

    texte :

    Work is wage slavery

    Property is theft

    The history of the economy is the history of theft.
    Look at the piece of land you’re standing on. It was once tended by people who knew how to provide for themselves and their communities without destroying the environment. The possibility of dignified life and work was killed by the governments and land owners who organized colonizing armies and brought over labour gangs of indebted European immigrants and kidnapped African slaves.

    In both cases, we see the pattern of forced dependence. People who were actually working in a dignified way – which is to say, for themselves, for their communities, at their own pace – were prevented from doing so through the organized violence of colonisation. Land that had belonged to everyone was divided up and usurped by the elite, the ancestors of many of those who are still wealthy today. Even after colonization, labour was little more than a tax. Give up a certain amount, more if you were black and less if you were white, and keep the rest to feed yourself. You could at least still see the product of your labour, and nourish yourself with it.

    But then something happened. Slavery gradually ended – not in a sudden moment of liberation, as the history books tell it, but through a gradual shift towards the more profitable system of wage slavery. While no longer forced to work at gunpoint, the end

    result is the same with all of the means of survival out of reach without money ; people are forced to work, spending their time in the service of capital. Prisons and police await those who disobey. No one was liberated. Rather, black and white were transformed into machines.

    Where’s the use in outright slavery when the bank can own your house, the boss can own your time, the collection agency contracted by the credit card company or the National Student Loans Centre can own your future, fashion companies can own your insecurities, Hollywood producers can own your heart, and the newspapers can own your mind ? The daily life of a worker-consumer only consists of scrambling around to appease her owner’s needs.

    The factory system makes workers a part of the process. The service sector jobs of today go even further, making demands of our very moods. No longer do we owe our bosses merely a certain amount of product, or even a certain amount of time, but a measured quantity of enthusiasm. Service with a smile. Who can imagine a more intimate form of violence ? We’re not even allowed to be depressed by our total lack of power over our own lives. Already by the age of five, the sullen and the impatient ones are screened out for Prozac and Ritalin prescriptions. Kids diagnosed with disorders are often suddenly “cured” when they are allowed to organize their own lives, or determine their own rhythms. But once the needs of the economy send them back to work, back to school, suddenly they relapse and have to go back on pills.

    The disorder is the society that sends bodies through a meat grinder, that demands we become interchangeable parts. The blackmail is the society that demands everything from us – not just our time, our obedience, and our energies, but also our friendliness and good faith – and gives us nothing in return but the means to participate in it more fully, on its terms, spending our meager wages on resources stolen from across the entire planet ; the right wardrobe, the right diet, the right music collection. In fact, this careful assemblage of mass-produced goods is the only legal way we have to express our individuality.

    At the base, those who extol the virtues of work are the same old blackmailers : work for us or starve in the gutters. But once we begin negotiating those who call themselves leaders, they only start to make more demands of us. Let’s not negotiate with the world of work and misery that we desire only the end of, but attack it in order to destroy it…

    While misery exists, we choose rebellion.

    mtlcounter-info.org — sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/work/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/work.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/le-travail/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/travail.pdf


    2012

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