meetings et manifestations

 

 
 

Affichage par année

1005 affiches :

 


























    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     


    [La Grande guif’, feuille d’info n° 1]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grande guif’, feuille d’info n° 1]. — Lille : la Grande guif’, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; féminisme  ; littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 2 (1939-1945)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Bwitch Gang (Reims)
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo du journal mural (oiseau marin) ; vignette de trois roses feuillées ]

    texte :

    La Grande guif’

    feuille d’info n° 1 : 1ère quinzaine de mai 18.

    Quelques informations murales en provenance de nos réseaux vénères, amateurs et contre-culturels, sur Lille ou ailleurs… à destination de toutes et tous. On lâche rien et on tient les murs, contre vents et marées… vive la sociale

    Samedi 05 mai,15 heures : goûter à l’espace autonome des 18 Ponts (38, rue de Trévise) et rencontre avec deux membres du Bwitch Gang Crew, collectif féministe de Reims, rédactrice du fanzine Bwitch Gang.

    Plus d’infos sur : https://thebwitchesgang.wordpress.com, activité ouverte à toutes et tous.

    Mardi 08 mai,10 h marche de Porte des Postes (Lille) au cimetière d’Haubourdin, pour rendre hommage aux « tirailleurs » africains qui ont contribué à sauver la France de l’occupation nazie et des collabos pétainistes.
    Le 8 mai 1945, les cloches des églises de France sonnaient la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’histoire officielle laisse souvent une place marginale aux populations venues de l’empire français de l’époque qui ont pourtant participé directement et massivement aux combats de la première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale sur de nombreux fronts en Europe et sur la terre d’Afrique. Organisé par le collectif des sans papiers 59.

    Jeudi 10 mai, à partir de 19 h : soupe et concert à l’espace autonome des 18 Ponts avec Chavité (screamo punk — Nantes) et Krokodil (emo crust — Reims). Entrée prix libre.

    L’amour, la vie
    Sûrement pas un joli panier garni
    Pourtant habibi
    Un baiser m’a suffit
    Pour que j’en mords d’envie !
     
    Nahadine le printemps
    Les saisons ne font jamais la révolution
    Enrage-moi, brûle-moi sans raison
    Et sur ma peau, dévore-moi l’instant !

    PS : pas de révolution sans amour et sans poésie, pas de vie sans détour et sans folie
     ! :)


    sources :
     


    [La Grande guif’, feuille d’info n° 8]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grande guif’, feuille d’info n° 8]. — Lille : la Grande guif’, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; féminisme  ; justice  ; police  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo du journal mural (oiseau marin) ; vignette de trois roses feuillées ]

    texte :

    La Grande guif’

    feuille d’info n° 8 : octobre 2018, jamais rentré-es, jamais partie-es…

    Quelques informations murales en provenance de nos réseaux vénères, amateurs et contre-culturels, sur Lille ou ailleurs… à destination de toutes et tous. On lâche rien et on tient les murs, contre vents et marées… vive la sociale !

    Dans la nuit du 28 septembre 2018 à 3 h 30, près de Fouquières-lès-Lens (62), des gendarmes tuent Henry , lors d’un contrôle. Une colère légitime des proches et soutiens embrase les rues des communes voisines les heures suivantes. Cela est arrivé non loin de Montigny-en-Gohelle où fut assassiné Lahoucine Ait-Omghar, en 2013. À Lille, ça fait 9 mois que les proches et les soutiens de Selom et Matisse, morts en fuyant la police à Caulier, se battent contre la justice qui acquitte systématiquement les keufs. D’ailleurs, pour Adama Traoré, la justice déclare que les flics ne sont pas responsables de l’étouffement qu’il a subit lors de sa violente arrestation ! La famille d’Adama et les proches appellent à un rassemblement le samedi 13 octobre à Paris Gare du Nord à 14 h 30. Soutien à toutes les victimes et proches des violences policières, aux émeutières et aux incendiaires ! Ni oubli ni pardon ! Nique les keufs !

    Quelques nouvelles de la répression qui touche des employés syndiqués, de la SNCF notamment, suite au mouvement contre la réforme ferroviaire de ce printemps : à Lille, Nicolas et Olivier sont passés en commission disciplinaire et ont écopés de 2 et 4 jours de mise à pied et d’un dernier avertissement. Nous attendons encore une date de passage au tribunal correctionnel pour simples faits de grèves. Un rendez vous, annoncé large et fédérateur, contre la répression de ceux et celles qui luttent sur leurs lieux de travail pour leurs conditions de survie matérielle, se tiendra à la bourse du travail le samedi 20 octobre prochain… vive les voyous syndiqués, Nique les exploiteurs !

    Samedi 13 octobre, à la maison des syndicats CNT, au 32 rue d’Arras, est organisée une journée pour parler de la situation politique et sociale Grecque. À partir de 15 h 30, il y a la projection d’un film sur le parti néo-nazi Aube Dorée « Aube dorée, une histoire personnelle » , d’Angélique Kourounis, suivi d’une rencontre avec des camarades Grecs. Le soir à 20 h, un concert prix libre de rap avec Krav Boca (Toulouse), Atome d’Intifada (Bruxelles) et Sid (zad Notre-Dame-des-Landes) au même endroit. Tous les fonds récoltés seront reversés aux camarades d’ESE (syndicat anarchiste) et au squat de migrant-e-s Notara26 (Exarcheia, quartier d’Athènes).

    Les actions de mobilisation continuent pour soutenir et rendre visible les habitant-e-s du squat le 5 étoiles, 15 rue Jean-Jaurès pour réclamer de vrais hébergements, dignes et durables. Mineur-es, étranger-es, majeur-es, dubliné-es ou non, sdf, ont tous et toutes leurs situations bloquées. Tout le monde subit la violence administrative et policière de l’État, du département, des mairies, qui appliquent leurs politiques de contrôle, de parcage et de division favorisant la guerre entre les pauvres. Nahadine les frontières ! Nahadine la nation ! Nahadine la France !

    ** Ah ouai ! À ce qui paraît Le pen est à l’agonie, qu’il crève ! Sortons les cotillons avec force et paillette !… Nique sa race de facho ! **

    Suite à l’expulsion en juin dernier de l’espace autonome des 18 ponts, on est un peu en tong... mais toujours là ! Les promoteurs n’ont pas pris de vacances et ça rénove à tout va. Le projet de la loi Élan veut pénaliser l’ouverture de bâtiments vides. Il sera plus compliqué d’avoir des espaces de lutte et d’auto-organisation, hors de la légalité. Organisons nous face à la répression ! Nique les promoteurs ! Partout chez nous !

    Saluons et souhaitons de joyeux débordements à la toute nouvelle KIF (kaisse d’impression féministe). Le Kif est une caisse autogérée qui permet à qui veux, d’imprimer des brochures, des autocollants, des tracts, des affiches… qui touchent une pluralité de sujet dans une perspective féministe intersectionnelle (un féminisme qui à la volonté de prendre en compte toute les formes de domination systémique).

    *** Une nouvelle prison est en construction à Loos, un centre de détention qui verra le jour en 2021. Nique la taule ! ***

    **** Force et courage pour Rédoine Faid et ses complices, rage et détermination pour les prisonniers et prisonnières. ****

    VIVE LA CAVALE !


    sources :
     



















    [Toufik, mort au commissariat de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Toufik, mort au commissariat de Lille]. — Lille : CRIME (Contre la Répression des Individus et des Mouvements d’Émancipation) ; [et al.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (Toufik)

    texte :

    Toufik, mort au commissariat de Lille

    Manifestation le samedi 26 février 2022

    Départ métro Wazemmes 15 h

    Que s’est-il passé le 23 aout 2020 au commissariat de Lille ?
    18 mois plus tard, on demande toujours la vérité !

    Toufik avait 23 ans, il venait d’Algérie, avait fui la misère du bidonville où il vivait avec sa famille, était allé en Espagne, puis en Allemagne et s’était finalement retrouvé à Lille, à vivre sans papiers, sans logement. Sa galère était celle de, nombreux sans papiers et de nombreux jeunes aussi qui, comme lui, doivent trouver des moyens de survivre, de s’abriter, de s’en sortir. Si Toufik avait eu des papiers, les choses ne se seraient sans doute pas passées ainsi.

    Sans réponse sur les causes de sa mort, la famille de Toufik a porté plainte. Avec l’aide de son avocat, elle a pu se rendre compte qu’une enquête avait été réalisée par l’IGPN [1], très vite certes, mais surtout à la va-vite.
    Une fois de plus, l’IGPN s’est montrée plus soucieuse de protéger les policiers que de rendre compte de la vérité : absence dans le dossier des vidéos de la garde à vue, pas d’auditions des policiers qui ont arrêté Toufik, de ceux qui l’ont gardé les premières heures, pas d’audition du médecin de permanence. Des questions restent sans réponses après cette soi-disant enquête.

    Quelles que soient les causes médicales de la mort de Toufik, n’est-il pas mort avant tout d’un défaut de soins ? Comment un jeune homme de 23 ans peut soudainement mourir sans qu’aucun secours ne lui soit porté ? Y a-t-il même le matériel nécessaire aux premiers secours dans les geôles du commissariat ?

    La mort de Toufik met en évidence la violence infligée lors des gardes à vue en France. L’actualité récente montre que la situation est particulièrement grave à Lille [2].
    Cela nous porte à tout envisager sur ce qui a pu arriver à Toufik, et cela nous amène à considérer que toute personne en garde à vue est potentiellement en danger.

    Nous voulons que les demandes de la famille soient entendues : accès aux vidéos, auditions de tous les policiers ayant joué un rôle dans le drame qui a conduit à la mort de Toufik, enquête complète et non à la décharge de la police.

    Collectif Vérité pour Toufik,
    Comité des Sans Papiers 59,
    Contre la Répression des Individus et des Mouvements d’Émancipation (CRIME),
    le FUIQP et le Collectif Afrique


    IGPN : Inspection générale de la Police Nationale qui est censée faire des enquêtes en interne

    [2] En 2021, le Conseil de l’Europe a retoqué la France suite à un rapport du Comité européen pour la prévention de la torture. Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté relève aussi de nombreux dysfonctionnement dans les commissariats français


    sources :

    Une autre affiche reprend l’appel. Voir : Vérité pour Toufik

    Un tract reprend le texte des deux affiches en recto-verso.


    2022
    Affiche liée