Le Pen_, Julien (1878-1945)
Né à Melrand (Morbihan) le 21 juin 1878 — mort en janvier 1945 — Ouvrier électricien — CGT — CGTU — Paris
Fils d’un quartier maître, Julien Le Pen avait commencé à militer aux Jeunesses syndicalistes, puis en 1917 fut membre du Comité de Défense Sociale. Puis il fut membre de la commission exécutive de la Fédération du bâtiment et militant du syndicat des monteurs électriciens où il défendit les thèses des comités syndicalistes révolutionnaires. En janvier 1921 il démissiona de la commission exécutive pour protester contre l’attitude du secrétaire fédéral très hostile aux minoritaires. Au (…)
Au moins 8 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
2 affiches :
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Comité de Défense Sociale
Bourse du travail — Syndicat des serruriersAssassins !!
18 000 personnes assassinées
Terreur qui a a été dénoncée avec véhémence par des écrivains courageux et indépendants et étrangers e des livres précis et sobres. Des généraux Sarrail, Fourretout ; le professeur Aulard, Émile Kahn, Me Ménard-Dorian, Henri Barbusse, la Ligue des Droits de l’Homme, les sénateurs : Vendervelde, Klofaeh, ont flétri en termes indignées les actes de honteuse barbarie auxquels Tsankov et Liapchev ont soumis la Bulgarie.
Aujourd’hui, un écho de cet épisode tragique se manifeste par la présence d deux travailleurs bulgares arrêtés à Marseille et dont le gouvernement bulgare demande l’extradition.
tous au Grand Meeting
qui aura lieu Bourse du Travail, 39, cours Morand
le 16 octobre 1931, à 20 Ì 30
Prendront la parle :
Loyet, avocat, président de la Ligue des Droits de l’Homme
Branche, avocat du Comité de Défense Sociale
Le Pen, du Comité de Défense Sociale de ParisUn délégué de la CGTSR
[marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Comité de Défense Sociale de Bordeaux
Pour la révision du procès Nourric et Duquesne
Une monstrueuse erreur judiciaire
Le 28 février 1927, l’encaisseur Desprès était assassiné au Perreux. Son cadavre fut jeté dans la Marne, au lieu dit « La Rive Charmante ».
Deux hommes et une femme, les époux Nourric et leur frère Duquesne, furent arrêtés et reconnus coupables de ce crime.
Ils furent condamnés par la cour d’assises de la Seine, en 1928, Nourric et Dusquesne, aux trvaux forcés à perpétuité, Blanche Nourric, à 20 ans de la même peine. Les deux hommes sont à Cayenne, la femme à Montpellier, en centrale.
Tous trois se meurent lentement.
Or, ils sont innocents !
Des témoignages, les uns nouveaux, les autres non retenus par l’accusation, parce que favolrables aux condamnés, le prouvent avec évidence et certitude.
Le rapport de l’« expert » Beyle, pièce maitresse de l’accustion, est un tissu d’erreurs grossières et de mensonges éhontés.
La contre-expertise effectuée par M. Dantzer, professeur de filature et de tissage eu Conservatoire des Arts et Métiers, l’établit sans conteste possible.
Les déclarations d’industriels qualifiés, notamment celles de M. Allereau, de Cholet, le confirment pleinement.
Dans cette affaire, tout est faux et truqué. Faux, le mobile du crime : le besoin d’argent. Une expertise comptable l’eût établi. Nous prouverons que, loin d’être aux abois, Nourric et Duquesne possédaient des ressources immédiates et indéniables. Truqué, parque l’enquête de police fut menée d’une façon aussi scandaleuse que dans l’affaire Almazian.
Le rapport Beyle est un monument d’âneries pseudo-scientifiques. Beyle est aujourd’hui abandonné par son ancien chef, le préfet de police.
L’accusation est à terre. l’erreur judiciaire, voulue et préméditée, est manifeste.
La révision s’impose
Pour l’activer, assistez au
Grand Meeting
qui aura lieu le mardi 31 mars 1931, à 20 h 30
Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton (métro : Saint-Michel)Avec le concours de :
P. Besnard, Le Pen, Comité de défense sociale. V. Méric, B. Lecache, G. Pioch, hommes de lettres. Caillaud, Guillerault, Ligue des Droits de l’Homme. Aurèle Patorni, homme de lettres. Jacques Bernevot, Marcel Say, Philippe Marx.Entrée : deux francs pour participation aux frais. — Le Comité de défense sociale.
Imprimerie Générale [marque syndicale] 21, rue Damesne, Paris
[Assassins ! 18 000 personnes assassinées]
[Assassins ! 18 000 personnes assassinées]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.
sources :
[Une monstrueuse erreur judiciaire]
[Une monstrueuse erreur judiciaire]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :