Piat [Commune de Paris]
Membre du Comité central de la Garde nationale pendant la Commune de Paris. Est-ce Pyat, Félix (1810-1889) ?
2 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 361 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 361
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITE CENTRAL
Au Peuple de Paris,
À la Garde nationale.Des bruits de dissidence entre la majorité de la Commune et le Comité central ont été répandus par nos ennemis communs avec une persistance qu’il faut ; une fois pour toutes, réduire à néant par une sorte de pacte public.
Le Comité central, préposé par le Comité de Salut public à l’administration de la Guerre, entre en fonctions à partir de ce jour.
Lui, qui a porté le drapeau de la Révolution communale, n’a ni changé, ni dégénéré. Il est à cette heure ce qu’il était hier le le défenseur né de la Commune, la force qui se met en ses mains, l’ennemi armé de la guerre civile, la sentinelle mise par le Peuple auprès des droits qu’il s’est conquis.
Au nom donc de la Commune et du Comité central, qui signent ce pacte de la bonne foi, que les soupçons et les calomnies inconscientes disparaissent, que les cœurs battent, que les bras s’arment et que la grande cause sociale pour laquelle nous combattons tous triomphe dans l’union et la fraternité.
VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA COMMUNE !
VIVE LA FÉDÉRATION COMMUNALE !Paris, le 19 mai 1871.
La Commission de la Commune,
BERGERET, CHAMPY, GERESME, LEDROIT, LONCLAS, URBAIN.Le Comité central,
MOREAU, PIAT, B. LACORRE, GEOFROY, GOUHIER, PRUDHOMME, GAUDIER, FABRE, TIERSONNIER, BONNEFOY, LACORD, TOURNOIS, BAROUD, ROUSSEAU, LAROQUE, MARECHAL, BISSON, OUZELOT, BRIN, MARCEAU, LÉVÈQUE, CHOUTEAU, AVOINE fils, NAVARRE, HUSSON, LAGARDE, AUDOYNAUD, HANSER, SOUDRY, LAVALLETTE, CHATEAU, VALATS, PATRIS, FOUGERET, MILLET, BOULLENGER, BOUIT, DUCAMP, GRELIER, DREVET.IMPRIMERIE NATIONALE - Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 537.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 397 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 397
COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITÉ CENTRAL
Au moment où les deux camps se recueillent, s’observent et prennent leurs positions stratégiques ;
À cet instant suprême où toute une population, arrivée au paroxysme de l’exaspération, est décidée à vaincre ou à mourir pour le maintien de ses droits,
Le Comité central veut faire entendre sa voix.
Nous n’avons lutté que contre un ennemi : la guerre civile. Conséquents avec nous-mêmes, soit lorsque nous étions une administration provisoire, soit depuis que nous sommes entièrement éloignés des affaires, nous avons pensé, parlé, agi en ce sens ;
Aujourd’hui et pour une dernière fois, en présence des malheurs qui pourraient fondre sur tous,
Nous proposons a l’héroïque Peuple armé qui nous a nommés, nous proposons aux hommes égarés qui nous attaquent la seule solution capable d’arrêter l’effusion du sang, tout en sauvegardant les droits légitimes que Paris a conquis :
1° L’Assemblée nationale, dont le rôle est terminé, doit se dissoudre ;
2° La Commune se dissoudra également ;
3° L’armée dite régulière quittera Paris, et devra s’en éloigner d’au moins 25 kilomètres ;
4° Il sera nommé un pouvoir intérimaire, composé des délégués des villes de 50.000 habitants. Ce pouvoir choisira parmi ses Membres un Gouvernement provisoire, qui aura la mission de faire procéder aux élections d’une Constituante et de la Commune de Paris ;
5° Il ne sera exercé de représailles ni contre les Membres de l’Assemblée, ni contre les Membres de la Commune, pour tous les faits postérieurs au 26 mars.
Voilà les seules conditions acceptables.
Que tout le sang versé dans une lutte fratricide retombe sur la tète de ceux qui les repousseraient.
Quant à nous, comme par le passé, nous remplirons notre devoir jusqu’au bout.
4 prairial an 79.
Les Membres du Comité central,
MOREAU. PIAT, B. LACORRE, GEOFFROY, GOUHIER, PRUDHOMME, GAUDIER, FABRE, TIERSONNIER, BONNEFOY, LACORD, TOURNOIS, BAROUD, ROUSSEAU, LAROQUE, MARÉCHAL, BISSON, OUZELOT, BRIN, MARCEAU, LEVÈQUE, CHOUTEAU, AVOINE fils, NAVARRE, HUSSON, LAGARDE, AUDOYNAUD, HANSER, SOUDRY, LAVALLETTE, CHATEAU, VALATS, PATRIS, FOUGERET, MILLET, BOULLENGER, BOUIT, GRELIER, DREVET.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 571.
[N° 361 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]
[N° 361 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 397 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]
[N° 397 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :