économie (généralités)

 

 

Affichage par année

33 affiches :

 

    [Dynamite et Panama]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dynamite et Panama]. — London Londres : un groupe anarchiste, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , rose ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)  ; économie : transports  ; parlementarisme et antiparlementarisme  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France **  ; Panama
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Dynamite et Panama

    Il y a quelques semaines, la dynamite parlait. Sa forte voix, agréable à nos oreilles, faisait défaillir toute la haute pègre des dirigeants et des exploiteurs. La bande des politiciens à étiquette socialiste, genre Ferroul, fantoches révolutionnaires d’autrefois, braves encore loin du danger, opportunistes devant l’assiette au beurre, se montrait, dans sa lâcheté, plus abjecte encore que les bourgeois. Un de ces ôte-toi-de-là-que-je-m’y-mette, — son nom, Lons mérite de passer à la postérité, — ne proposait-il pas d’organiser l’assommade des anarchistes qui osent s’attaquer à la police ! Touchante fraternisation de la préfecture et du socialisme autoritaire.

    Le presse des pots-de-vin et des mouchardages, la presse des escrocs de finance, des charlatans politiques et des fonds secrétiers de tout poil, la presse qui s’agenouille devant Carnot, s’aplatit devant Q. de Baurepaire et couvre de fleurs le brigand galonné Dodds, massacreur de négresses, énumérait avec une hypocrite pitié les mouchards étripés. Elle larmoyait toute son encre, la gueuse qui enregistre froidement, chaque jour, les drames de la misère, les suicides de la faim, l’agonie des malheureux, broyés par notre organisation sociale.

    Une fois de plus, les gens honnêtes, — honnêtes à la façon du Grand Français de Lesseps, — hurlaient à l’anarchiste et demandaient l’extermination pure et simple du seul parti qui, luttant contre toute autorité, toute exploitation, tout mensonge, poursuive l’émancipation des êtres humains, l’affranchissement du travail, l’avènement d’une société sans maîtres.

    Ils ne parlaient pas, ces honnêtes gens, des victimes autrement intéressantes du patron, du propriétaire, du juge, des martyrs de la caserne dont on fait peu à peu des assassins après en avoir fait des souffre-douleurs. Ils ne rappelaient ni les trente cinq mille assassinés de la Semaine sanglante, ni les fusillés de Fourmies, ni les Tonkinois qu’on dépouille et les Dahoméennes qu’on éventre à l’ombre du frapeau français et au nom de la civilisation.

    Qu’ils ravalent leurs glapissements de chacals, car un commissariat pulvérisé et une demi-douzaine de mouchards écrabouillés sont un bien faible avant-goût des représailles qui les attendent. Les coups des justiciers seront d’autant plus terribles qu’ils sont dictés non par l’amour du sang, — que les bourgeois conservent le monopole de ce goût animal, — mais par l’amour de l’humanité que les anarchistes veulent rendre libre en la débarrassant des maîtres, heureuse en la purgeant des exploiteurs.

    Et comme la tourbe des policiers patentés et amateurs, des prostitués de la plume, des dirigeants et de ceux qui aspirent à le devenir foudroyait de loin l’anarchie, bredouillant les vieux clichés : patrie, ordre social, honneur, morale, voici qu’éclate, comme un coup de tonnerre, le scandale du Panama.

    Donc vous avez volé, vertueux Floquet, vous avez volé, inflexible Reinach, tout comme papa beau-père, vous avez volé révisionniste Laguerre, vous avez volé ex-ministre Proust, vous avez volé radical Clémenceau, vous avez volé Béral, vous avez volé Cassagnac, vous avez volé Sans-Leroy, vous tous, soutiens et souteneurs de la famille, la religion et la propriété (!) vous volé, tripoté, trafiqué, ruinant les crédules qui avaient mordu à l’hameçon de vos promesses.

    Elle va bien la valse des millions ! Monarchistes, conservateurs, opportunistes, radicaux, paillasses diversement bariolés qui se combattent sur les [tréteaux ?] de la Chambre, se désaltèrent, dans la coulisse, au même pot-de-vin.

    Et cependant, la Seine coule à deux pas du Palais-Bourbon. Peuple, qu’attends-tu pour y pousser cete racaille ?

    Eh bien, nous anarchistes, que les honnêtes gens de cette espèce appellent bandits et pourchassent comme des fauves, nous venons, une fois de plus, dire aux exploités, aux bernés, aux miséreux ce que nous voulons.

    Révision, non de la constitution, — que nous importe ce torche-cul ! — mais de l’ordre social tout entier. Plus de gouvernants nous emprisonnant dans leurs lois faites en dehors de nous et contre nous, plus de juges valets de tous les pouvoirs, plus d’armée, école d’assassinat, plus de prêtres abrutisseurs du peuple, plus de financiers et de patrons vivant en oisifs du labeur des esclaves.

    On peut subsister sans maîtres, n’en déplaise aux amoureux de la servitude, — ce n’est pas le gouvernement qui fait pousser le blé : il se contente de le taxer. les patrons, ô ouvriers bénévoles ! n’ont inventé ni le travail ni les machines, mais ils en profitent : le jour où vous prendrez possession de l’atelier où l’on vous exploite, pour travailler en commun à votre compte, vous n’aurez que des parasites de moins à nourrir, et la production, organisée par vous-même selon vos besoins, n’en sera que plus abondante.

    En place de toutes ces tyrannies, libre association des groupes travailleurs, se donnant la main par-dessus les cités et les frontières, reprise par tous de ce qui doit être à tous, possession commune (et non partage) de tout ce qui sert à produire, terre, mines, usines, outillage industriel, procédés scientifiques ; bien-être pour tous, pour tous aussi liberté, liberté tout entière, dussent quelques-uns en être aveuglés au début, comme des prisonniers rendus à la lumière du soleil !

    Pour arriver à la réalisation de cet idéal, esclaves, révoltez-vous. Les seules libertés que l’on obtienne sont celles qu’on prend, non celles qu’on mendie. Espérer des puissants qu’ils renonceront à leurs privilèges, des gouvernants, gardiens forcés du statu quo, qu’ils aideront les gouvernés à s’émanciper, est un leurre : leur situation même les enchaîne, Rothschild ne peut pas plus faire le bonheur de ceux qu’il vole, que Carnot réaliser la devise liberté — égalité, que Léon XIII proclamer la vérité scientifique. De par leur fonction, prolétaire ! ces hommes sont les ennemis naturels et tous ceux, quels qu’ils soient, qui les remplaceraient dans la même fonction, seraient tes ennemis aussi.

    Ce n’est pas seulement l’individu, c’est le rouage, l’institution même qu’il faut briser. Renverse le dirigeant mais non pour en établir un autre à la place ; chasse le patron de l’atelier mais pour en prendre possession avec tes frères de travail et non pour te donner un nouveau maître, même déguisé ; vomis le mensonge religieux mais que ce ne soit pas pour t’éprendre d’une religion nouvelle.

    Révoltez-vous ; en masse lorsque vous le pouvez ; individuellement quand le cœur, ou l’occasion fait défaut au plus grand nombre. Protestation soit, mais autrement que par ce dérisoire bulletin de vote. Grèves oui, mais grèves offensives, menaçantes, forçant les tyrans industriels à capituler, et non point grèves de mendiants. Guerre, certes, mais contre ceux qui vous oppriment à l’intérieur et non contre des peuples inoffensifs.

    Et ne vous dites pas que ce sont efforts perdus ; toutes ces insurrections, si infimes soient-elles, finiront, en se totalisant, par hâter l’heure de la révolution vengeresse.

    Un groupe anarchiste

    Imprimerie N. [Saish/Satish ?], Woburn Place, Londres


    sources :

    IN : dossier 4 M 2695 (archives départementales de Seine-Maritime).



    [Maison recommandée]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Maison recommandée]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (deux mains se serrant devant un globe) dans cadre décoratif ]

    texte :

    Maison recommandée

    Confédération générale du travail

    Bien-être et liberté

    3e trimestre — Année 1902


    sources :

    Affiche présentée dans La Voix du Peuple, n° 84 (22-29 juin 1902) :

    L’Affiche label
    Ci-dessous, nous reproduisons, en réduction, le fac-simile de l’Affiche-label, dont la mise en pratique vient d’être décidée par le Comité Confédéral.
    Ce dessin ne donne qu’un faible aperçu de ce qu’est l’affiche, qui, tirée en deux couleurs, — rouge et noir — a un aspect fort artistique.
    Le Comité confédéral a décidé de délivrer l’Affiche-label aux organisations confédérées, au prix de 0 fr. 15 l’exemplaire sur beau papier, et au prix de 0 fr. 30 l’exemplaire cartonné.
    C’est aux syndicats, et aux militants, qu’incombe l’œuvre de vulgarisation de l’Affiche-label et, afin de familiariser tous les camarades avec cette tactique de boycottage à rebours, nous allons indiquer comment va s’en faire la mise en pratique.
    L’Affiche-label sera délivrée, par la Confédération, aux Fédérations et aux Syndicats confédérés, et, sur les côtés, dans les deux médaillons laissés en blanc, la Fédération et le Syndicat distributeurs apposent leurs timbres.
    Ce fait, l’Affiche sera distribuée aux commerçants qui emploieront des ouvriers syndiqués et respecteront les décisions syndicales. Il est inutile d’insister sur les avantages qui, pour le commerçant acceptant l’Affiche-label, compenseront les légers sacrifices qu’il pourra s’imposer, soit en payant un peu mieux son personnel syndiqué, soit en respectant les heures de fermeture, etc. Par esprit de solidarité, les travailleurs donneront la préférence à ce commerçant, et l’Affiche sera pour lui une source de profits imprévus.
    Afin qu’un commerçant ne puisse jouir du bénéfice de l’Affiche-label, au cas où, pour une raison quelconque, il n’y aurait plus droit, il a été décidé qu’elle portera l’indication du trimestre (actuellement, du 1er juillet au 1er octobre, elle porte : troisième trimestre). En outre, l’Affiche, imprimée, pour ce trimestre, sur papier blanc sera, aux trimestres suivants, tirée sur papier de couleur, de manière que l’Affiche du trimestre courant se distingue à première vue.
    Et maintenant, tous à l’œuvre ! Que les militants exigent que les commerçants chez lesquels ils s’adressent aient l’Affiche-label et leur fassent observer que, pour s’en munir, ils n’ont qu’à s’adresser au syndicat dont ils relèvent : coiffeur, au syndicat des coiffeurs ; débit de vin, cafés, etc., au syndicat des limonadiers ; boulanger, au syndicat des boulangers, etc.
    Cette Affiche n’est, d’ailleurs, que le commencement de toute une propagande d’action directe, que, prochainement, le Comité Confédéral continuera sous d’autres formes.

    Voir aussi :



    [Offentligt diskussionsmöte, de aktuella pris- och lönefrågorna]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Offentligt diskussionsmöte, de aktuella pris- och lönefrågorna]. — Gävle ; Stockholm : SAC_ (Sverige arbaretares centralorganisation : 1910-....), (AB Federativ, Tryckeri (Stockholm)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 58 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Holm, Torsten
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ text ]

    texte :

    Offentligt diskussionsmöte

    Ämne :

    De aktuella pris- och lönefrågorna

    Talare från SAC : Sekr. Torsten Holm, Gâvle

    i ………………}

    ‘‘………… dagen den …………… kl. ………

    Inflationen blir allt mera betungande. Prisstegringarna tilltar. Hårdast drabbas de små inkomsttagarna, den stora massan av arbetare. De löneförbättringar som genomfördes om-kring årsskiftet och senare, har redan visat sig alldeles otillräckliga och har "uppätits" av de pågående enorma prisstegringarna. Framtiden ter sig allt annat än ljus och det blir allt bekymmersammare för den stora massan av arbetare att kunna existera. Vad är att göra ? Vad är det som orsakat inflationen och hur skall denna kunna brytas ? Detta är frågor av omedelbar aktualitet för alla och envar, frågor omkring vilka dagens föredrag och efterföljande diskussion kommer att röra sig. Arbetare — och alla intresserade i övrigt — möt upp till diskussionsmötet och tag del av de för Eder alla så viktiga frågorna.

    Tryckeri AB Federativ — Stockholm 1951

    SAC:s Byggnadsindustridepartement


    sources :
     

    1951
    Affiche liée





















    [Cultivons l’alternative !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cultivons l’alternative !]. — Paris : No Pasaran (réseau), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessins (séparés verticalement) : jeune femme en treillis avec A cerclé sur le bras plantant un arbre à genoux, crane humain ]

    texte :

    [dessin de crane (sur la gauche)]

    OGM, pesticides, agrobusiness, productivisme

    Capitalistes exploiteurs !

    Productivistes empoisonneurs !

    La lutte des faucheurs volontaires, des paysans, des consom’acteurs pour refuser l’agriculture productiviste et industrielle est une lutte pour reprendre en mains notre devenir.

    Mettre en place des alternatives concrètes tant dans la production que dans la distribution,

    recréer des systèmes d’échanges locaux et d’agriculture paysanne à l’échelle humaine,

    développer des échanges solidaires entre le Nord et le Sud

    [dessin]

    Cultivons l’alternative !

    prenons notre avenir en main !

    Réseau No Pasaran — 21ter rue Voltaire 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samizdat.net

    Retrouvez chaque mois No Pasaran, le mensuel du Réseau No Pasaran, dans les librairies militantes et par abonnement

    Imprimé par nos soins

    à ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979


    sources :

    Plusieurs versions de cette affiche dons le graphisme a été repris ailleurs.


    [ 2010 ?]

    [ 2010 ?]

    [ 2010 ?]

    [ 2007 ?]
    Affiches liées


    [Cultivons l’alternative !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cultivons l’alternative !]. — Paris : No Pasaran (réseau), [ ?] (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)  ; économie : agriculture  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessins (séparés verticalement) : jeune femme en treillis avec « A cerclé » sur le bras plantant un arbre à genoux, crane humain ]

    texte :

    [dessin de crane (sur la gauche)]

    OGM, pesticides, agrobusiness, productivisme

    Capitalistes exploiteurs !

    Productivistes empoisonneurs !

    La lutte des faucheurs volontaires, des paysans, des consom’acteurs pour refuser l’agriculture productiviste et industrielle est une lutte pour reprendre en mains notre devenir.

    Mettre en place des alternatives concrètes tant dans la production que dans la distribution,

    recréer des systèmes d’échanges locaux et d’agriculture paysanne à l’échelle humaine,

    développer des échanges solidaires entre le Nord et le Sud

    [dessin]

    Cultivons l’alternative !

    prenons notre avenir en main !

    Réseau No Pasaran — 21ter rue Voltaire 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samizdat.net

    Retrouvez chaque mois No Pasaran, le mensuel du Réseau No Pasaran, dans les librairies militantes et par abonnement

    Imprimé par nos soins

    à ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979


    sources :

    Plusieurs versions de cette affiche dons le graphisme a été repris ailleurs.


    2007

    [ 2010 ?]

    [ 2010 ?]

    [ 2010 ?]
    Affiches liées


    [Le Chat déchaîné #4 : les coopératives, une solution pour la région !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #4 : les coopératives, une solution pour la région !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : coopération  ; économie (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Némitz, Michel
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Michel Némitz)

    dessin (logo d’éolienne dont les à trois pales sont séparées par : un arbre au brod de l’au, un soleil, une roue à godets)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #4

    Les coopératives, une solution pour la région !

    Par Michel Némitz, membre de l’Association « La Ruche Coopérative »

    Le 23 septembre 2009 s’est créée à La Chaux-de-Fonds une association pour la promotion des coopératives. Bien qu’il existe de par le Monde et dans nos régions de nombreuses coopératives d’inspirations sociales, nous pensons que nous sommes loin d’avoir épuisé toutes les possibilités dans ce domaine. À notre avis, la création de coopératives et d’un tissu d’entreprises alternatives est un complément indispensable aux luttes. C’est pourquoi nous avons créé cette association afin d’unir nos forces, nos compétences et nos capacités créatrices dans le but de créer des entreprises dans un esprit coopératif et social.

    Création de coopératives dans la région

    Les économistes ont condamné les régions périphériques au dépérissement. Si nous ne réagissons pas, leur souhait risque fort de se réaliser. En nous unissant, nous pouvons créer un capital social suffisant pour lancer des projets utiles à la société et fournissant des emplois dans la région.

    Les régions progressistes subissent la pression des capitalistes pour qu’elles relaient la culture dominante de démantèlement social. Avec l’arme de la délocalisation de la fuite des capitaux et de la concurrence fiscale, le libéralisme issu de la « révolution » néo-conservatrice a réussi à donner l’illusion que son modèle était le seul crédible. Cette stratégie leur a permis de sanctionner les avancées sociales en passant par-dessus les États et à désarmer les mouvements sociaux encore trop divisés et inorganisés internationalement. Cette mise au pas des États a permis aux puissances économiques de gagner une complicité inconditionnelle de la social-démocratie qui n’a pas été la dernière à organiser ce retour au capitalisme sauvage du XIXème siècle, là, où elle était au pouvoir.

    Les coopératives sont, après les luttes sociales et les usines récupérées, un bon moyen de résister à cette pression en préservant un tissu socio-économique et une certaine autonomie. Elles permettent notamment :
    • De récupérer du pouvoir sur son quotidien.
    • D’orienter l’économie dans un sens plus environnementale, équitable et social.
    • De créer des lieux de résistances face au libéralisme et ses conséquences sur l’emploi, les conditions de vie, l’environne ment et la distribution géographique de l’économie.
    • De fournir des emplois aux personnes n’en trouvant plus à cause de leur combativité.
    • D’expérimenter et de créer de nouveaux rapports de travail, de gestion et de production.
    • De créer des emplois et de les protéger des spéculateurs.

    Par contre, les coopératives on leurs limites

    La pression du système social et économique sur les expériences alternatives les pousse à rentrer dans le rang et à devenir des entreprises comme les autres. On l’a vu avec les coopératives de consommation (la Coop) dans le passé. Pour éviter la récupération et l’abandon progressif de ses valeurs, le lien avec les mouvements sociaux doit impérativement être maintenu. La pratique de l’autogestion est aussi une bonne protection contre les dérives capitalistes, malgré les difficultés liées à ce mode de fonctionnement dans une culture et un environnement de marché et de hiérarchie. Toutefois, l’économie alternative, même autogérée, en dehors des luttes sociales, ne peut contribuer à un changement du système social à cause de sa dépendance vis-à-vis des réalités économiques, politiques et sociales de son environnement. À l’inverse, sans cette pratique, les luttes sociales se privent d’un point d’appui essentiel en termes de résistance, de d’innovation, de visibilité, de socialisation, d’exemplarité et d’infrastructures. C’est pourquoi nous pensons que les limites que nous citons ne doivent pas nous retenir à emprunter cette voie, mais à faire comprendre la complémentarité et l’imbrication de ses différents modes d’actions sociales.

    La Ruche Coopérative

    L’Association « La Ruche Coopérative » a pour ambition de récolter des fonds et de rassembler des personnes pour créer un réseau de coopératives. Pour se donner les moyens de ses objectifs, elle envisage de mettre au point un système de crédit et de financement populaire. Elle réunira des informations et organisera des appuis et des formations dans les domaines qu’elle décide développer. Durant nos séances de préparation, nous avons déjà envisagé de nous investir dans les secteurs de l’audiovisuel, des énergies renouvelables et de l’informatique. Il a été aussi évoqué la volonté de mettre sur pied des coopératives de consommation visant à favoriser les petits producteurs, les productions alternatives, les produits locaux ou équitable, tout en défendant l’intérêt des consommateurs.

    Comme l’indiquent nos statuts notre but général est de soutenir la création de coopératives à but social et solidaire. Et, plus particulièrement, de soutenir par ce moyen les régions périphériques ou menacées de dépeuplement ou subissant des dégradations sociales ou économiques, afin de préserver les tissus industriels, commerciaux, immobiliers, sociaux, culturels et de préserver les emplois. Elle s’emploiera à améliorer la situation de ces régions par différents moyens. Elle veillera à garder des centres de décisions de proximité. Pour ce faire, elle peut, entre autres, créer ou participer à la création de nouvelles entreprises. Elle favorisera les concepts éthiques, démocratiques, sociaux, autogestionnaires, écologiques, de développement durable et d’amélioration des conditions travail et du cadre de vie.

    Si son rayon d’action est prioritairement l’arc jurassien, elle peut déroger à cette limitation géographique dans certains cas exceptionnels définis par l’Assemblée Générale, notamment, pour aider à la création d’un réseau de sociétés partageant des buts similaires.

    Il nous faut désormais arriver à faire prendre conscience à une large partie de la population de l’intérêt collectif et personnel qu’elle peut trouver dans l’instrument que nous voulons mettre sur pied. Ainsi, nous pourrions réunir les moyens nécessaires à la création de ces coopératives. Ils ont la puissance de l’argent, nous avons le nombre, si nous sommes unis. Si les salariés, petits artisans, chômeurs, étudiants donnent, ne serait-ce que 100.— Fr. pour former un capital suffisant, nous pourrons commencer à nous donner les moyens pour résister à la crise actuelle et contribuer à construire un autre monde.

    Nous appelons toutes les personnes intéressées par nos buts à souscrire à adhérer à notre association ou à nous contacter pour en créer d’autres dans différentes régions où, si elles existent déjà, à se fédérer avec nous.

    Pour nous contacter :
    Association « La Ruche Coopérative », case postale 2382, 2302 La Chaux-de-Fonds. Ruche.coop@espacenoir.ch 032/ 941.35.35 (Espace Noir, le matin, demander Michel) 078/ 829.07.22. Ccp : 10-238515-9.

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines




    [Le Resto Trottoir présente la Coopérative Intégrale Catalane]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Resto Trottoir présente la Coopérative Intégrale Catalane]. — Besançon : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : coopération  ; économie (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (logos d’organismes) ]

    texte :

    Le Resto-Trottoir propose dans le cadre de la rentrée libertaire une discussion-débat sur la

    Coopérative Intégrale Catalane

    avec un coopérant

    La Coopérative Intégrale Catalane (CIC) est une initiative de transition pour permettre de construire un mode de vie où, ni la banque ni l’État ne sont nécessaires, reposant sur des formes juridiques différentes pour répondre aux besoins de ceux qui la font.

    [logo] AureaSocial — [logo] integrarevolució — [logo] Coop funding — [logo] Oficina d’educació — [logo] moneda social — [logo] CASX Cooperativa d’autofinançament en xarxa — [logo] Oficina de transport — [logo] mercat cooperatiu : projecte de la Cooperativa integral catalana — [logo] oficines de canvi

    Vendredi 18 septembre — 20 h
    Librairie L’Autodidacte - 5, de la rue Marulaz.


    sources :
     





    [Capitalism is a pyramid scheme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Capitalism is a pyramid scheme]. — [S.l.] : Crimethinc, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 55 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; économie (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (recto /verso : au recto en forme de pyramide) ; dessin (pyramide sociale couronnée par le « $ »)]

    texte :

    Capitalism is a pyramid scheme

    The labor of those lower on the pyramid enriches the ones towards the top. To stay stable, the economy has to draw in more and more resources—colonizing new continents, workforces, and aspects of daily life. The resulting inequalities can only be maintained by ever-escalating force.

    We’re encouraged to compete against each other to improve our positions on an individual basis. But there’s not enough space at the top for all of us, no matter how hard we work—and no pyramid scheme can go on expanding forever. Sooner or later it’s bound to crash : global warming and recession are just the first warning signs. Instead of going down with the Pharaohs, let’s join forces to establish another way of life.

    [logo "hand"] crimethinc.com


    Further copies of this poster are available in packs of 25 for $4 via crimethinc.com ; you can obtain a larger version for $8. It’s designed to accompany Work, a 376-page decoder ring for this poster and the capitalist economy itself.
    CrimethInc. ex-Workers’ Collective
    PO Box 13998 [“cloud with rain”] Salem, OR 97309

    Capitalism Is a Pyramid Scheme

    The labor of those lower on the pyramid enriches the ones towards the top. To stay stable, the economy has to draw in more and more resources—colonizing new continents, workforces, and aspects of our lives. The resulting inequalities can only be maintained by ever-escalating force : armies occupy countries, police patrol neighborhoods, security cameras point at every cash register.

    Capitalists make money not only on what they do, but also from what they own. It takes money to make money, as they say. Business owners, landlords, and large shareholders are capitalists ; so are executives who receive salaries padded with money produced by other people’s efforts.

    Capitalists cash in on the activity of the exploited. The exploited can only make money from their own labor, so it’s easy for employers to pay them less than the value they produce. When banks and credit card companies make money off debtors, they’re exploiting them, the same as a corporation that pays an employee a dollar to make a $200 pair of shoes.

    Others are at the mercy of the economy but excluded from participating in it. The unemployed and the homeless are excluded, along with most of the occupants of shantytowns around the world. Prisoners are often both excluded and exploited, being forced to work at a pittance that amounts to slave labor. Being excluded is not the same as being outside the market—the dispossessed are poor precisely because they are inside capitalism.

    The economy reshapes the physical and social terrain in its own image : silicon valleys, motor cities, banana republics. It erases the distinction between natural and synthetic : a cornfield in Iowa is no more natural than the concrete wasteland of Newark, New Jersey. It transforms hurrah beings into workers, the same way it reduces forests to toilet paper and pigs to pork chops.

    Capitalism unifies the world into a single metropolis. Roses ticked on plantations in rural Ecuador are sold to Manhattan businessmen the same day ; a set by a DJ at a Barcelona nightclub is broadcast simultaneously in Johannesburg. News, fashions, and ideas are transmitted instantaneously around the globe ; every city is populated by tourists and refugees from every other city. People spend more time communicating across hundreds of miles than they do talking to their neighbors. Physical distance between people in different cities is giving way to social distance between people in the same city.

    National boundaries are increasingly obsolete as a framework for understanding economics. One can no longer distinguish the domestic economy from the global economy, if such a thing was ever possible. The majority of the wealth of many US corporations is comprised of their holdings overseas ; a single task may be outsourced from New York City to Mumbai ; an idea from Argentina generates profits in Finland. The world isn’t made up of distinct physical territories or political bodies ; it is a sea of interlocking relations that, like wind, water, and thermal currents, do not conform to imaginary boundaries.

    Today the borders that matter are not the horizontal ones between regions but the vertical ones dividing social strata, which are enforced everywhere at once rather than only at individual checkpoints. These divide the metropolis into different zones of privilege, determining access to resources and power. Such zones may meet anywhere—an undocumented immigrant cleans a congressman’s house for illegally low wages, guards brandish guns at the gate of an expensive hotel housing European businessmen right next to a shantytown in New Delhi.

    Who holds the ultimate power in this system ?

    Is it heads of state ? They seem to answer directly to the wealthy, protecting their interests at any expense. Is it the wealthiest ones, the magnates who own corporations and profit on countless shrewd investments ? They still have to scramble to maintain their positions as a thousand contenders struggle to replace them. How about the Federal Reserve, the bankers, the ones who administrate the system ? When something goes awry, they seem as powerless and distraught as everyone else. Is it a secret conspiracy of tycoons or Freemasons ? That sounds like lingering anti-Semitic rhetoric, implying that the problem is the power of a specific group rather than the dynamics of the system itself.

    Or is no one in control ? People speak about the economy the way they speak about God or Nature, even though it’s comprised of their own activities and the activities of people like them. It is a sort of Ouija board on which the self-interested actions of competing individuals add up to collective disempowerment. Has there ever been a dictator as tyrannical and destructive as the market ?

    Capital seems to be autonomous. It flows one way, then another, it concentrates itself in one nation, then disappears capriciously overseas. From an economist’s perspective, it is the subject of history, acting on us. Its movements seem unstoppable, inevitable. And yet capital as we know it is simply a collective hallucination imposed on the world ; ownership is only "real" because we make it so.

    The market rewards skill, brilliance, and daring—but only to the extent that they produce profit. The essential quality naturally selected for those at the top of the pyramid is that their make decisions on the basis of what concentrates the most power in their hands. They pass down all the costs of this accumulation of power that they can—not only to workers and consumers and victims of pollution, but also to their spouses and secretaries and housemaids—but they can’t avoid the fact that they have to make decisions based on economic constraints or else lose their positions.

    You could say capitalism puts power in the worst hands, but that misses the point. It’s not that the ones rewarded by the economy tend to be the worst people, but that—however selfish or generous they are—their positions are contingent on certain kinds of behavior. The moment an executive deprioritizes profit-making, he or his company is instantly replaced with a more ruthless contender. For example, in a world in which corporate decisions are governed by the necessity of producing good quarterly reports, CEOs are simply powerless to make decisions that place ecology over profit. They might promote ecological products or sustainable energy, but only as a marketing campaign or PR move. Genuinely ecocentric decision-making can only occur outside the market.

    So you don’t have to believe all executives are bad people to conclude that capitalism itself is a problem. On the contrary, it’s the defenders of the free market who have to make arguments based on human nature. To excuse the destructiveness of the economy, they have to argue that no other social system can motivate human beings and provide for their needs. Anthropologists already know that this is not true.

    Two centuries ago the vast majority of people were employed extracting resources directly from the earth : farming, fishing, and mining. The industrial revolution pushed much of this workforce into manufacturing. Today, more money is being made in manufacturing than ever, but thanks to technological progress it takes fewer and fewer employees to accomplish the same amount of production.

    In a sensible system, this would mean more leisure for all of us, but in capitalism it just saves employers money and makes it harder for the rest of us to get a job. In poorer areas, slums and shantytowns serve as holding pools for the unemployed, keeping them close enough to sweatshops to drive down wages. In wealthier zones, all this cheap labor ends up in the service industry, helping capitalists promote their products. Customer service is becoming more central to the economy than merchandise ; corporations don’t just sell things, but also attention, hospitality, empathy, assistance, interaction—everything that used to be a free part of social life. The service industry is the thin layer of living flesh stretched over the iron machinery of the economy, stoking the engines of desire that drive it.

    Meanwhile, in a "globalized" economy, capitalists can move jobs around the planet at will, sidestepping unionized or rebellious workforces and exploiting whoever is most desperate. All this combines to create a situation in which employment is increasingly temporary and precarious. Building up a good résumé becomes as important as saving money ; even baristas and dishwashers come to see themselves as entrepreneurs selling not only their labor but also themselves. Paradoxically, even as survival gets more difficult, more people come to identify with their roles within capitalism.

    Yet despite this, capitalism is entering a new era of crisis and uncertainty. Until a few decades ago, the labor movement at least forced capitalists to pay workers enough to buy the products of their labor. Now the old labor movement has been outflanked and all the peace treaties in the class war have expired ; this has enabled a handful of magnates to amass the greatest fortunes in history, but it is eroding the consumer base that supports the entire operation in the first place. It also gives the rest of us less and less reason to play along. We can expect a new wave of conflicts in which the future of capitalism itself will come back into question.

    We’re encouraged to compete against each other to improve our positions on an individual basis. But there’s not enough space at the top of the pyramid for all of us, no matter how hard we work—and no pyramid scheme can go on expanding forever. Sooner or later it’s bound to crash : recession and global warming are just the first warning signs. Instead of going down with the Pharaohs, let’s join forces to establish another way of life.

    [logo "balle/cartouche de fusil"] CrimethInc.


    sources :