lutte des classes

 

 

Affichage par année

24 affiches :

 

    [La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grève et ses conséquences. Aux ouvriers intellectuels et manuels]. — Marseille : CNT_ (France), [ca ] (Imprimerie nouvelle de Marseille). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; grève : grève générale  ; grève  ; lutte des classes  ; réformisme  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte ]

    texte :

    CNT Confédération Nationale du Travail AIT

    Section française de l’Association Internationale des Travailleurs

    La Grève et ses conséquences

    Aux ouvriers intellectuels et manuels

    Une fois de plus, un des plus puissants mouvements de grève que l’histoire ait connu fut brisé par les centrales syndicales réformistes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à de semblables trahisons, ce ne sera pas non plus la dernière, parce que le syndicaliste réformiste porte en lui

    le germe de la trahison permanente.

    D’autre part, les décisions gouvernementales sont ridicules, inacceptables. La « prime d’attente » est une tromperie machinée aux fins de briser un mouvement de justes revendications ; quant aux promesses fallacieuses du gouvernement, elles n’ont d’autre but que de ramener l’ordre capitaliste dans un pays ébranlé par le mécontentement des travailleurs ; et dire que l’État fut aidé dans sa sale besogne par des politiciens tarés ainsi que par les responsables syndicaux, imbus de réformisme, de collaborationnisme.

    Camarades ! Le syndicalisme révolutionnaire de la CNT, fidèle à la lutte de classe, préconise l’action directe, unique moyen de défense des exploités ; affirme que l’heure est venue de crier Halte aux spéculations politiques, aux grèves d’une heure ou de vingt-quatre heures, à celles dites tournantes, ainsi qu’aux grèves partielles, toujours vouées à l’échec, parce que l’expérience nous démontre que les ouvriers en grève sont isolés, qu’ils ne bénéficient jamais de la solidarité directe de l’ensemble des travailleurs, alors qu’en revanche. Le patronat, lui, est protégé par l’État et ses forces répressives telles que l’armée, la magistrature, la police, la gendarmerie.

    Les grèves du mois d’août amorcèrent un choc entre deux forces irréductibles : le capitalisme et les travailleurs. En ce moment, la patronat, mettant à profit la trêve, se ressaisit, prépare ses plans de bataille, c’est à cause de cela que la CNT vous dit : soyez vigilants, préparez-vous pour les luttes futures, rejoignez les syndicats parce que plus que jamais, la solidarité, l’unité et la grève générale sont indispensables pour briser les complots du patronat, de l’État, des politiciens.

    Qui ose nier que les ouvriers sont maîtres de leur destin, qu’eux seuls ont droit de choisir les méthodes capables de faire reculer les Grands Manitous ?

    Prolétaire, tu dispose d’une arme redoutable :

    la grève générale…

    … qui, aux temps modernes et en vertu du progrès de l’industrie et de l’économie, assurera le triomphe, l’émancipation intégrale des travailleurs.

    Ouvriers, ayez toujours présent à la mémoire que, seule la grève générale gestionnaire mettra la terre et l’industrie au service de la paix, qu’elle assurera le bien-être pour tous les humains. Dès lors, tous unis, préparons-nous pour les luttes futures.

    Aux réquisitions gouvernementales, véritable entorse au droit de grève, opposons la solidarité ouvrière, ainsi nous ferons triompher notre devise :

    L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

    La CNT

    Imprimerie Nouvelle de Marseille


    sources :
     



    [Klasskampen skärps]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Klasskampen skärps]. — Göteborg : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 56 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : conseils ouvriers  ; lutte des classes  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Hongrie : histoire
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; logo (homme avec drapeau) ]

    texte :

    Arbetarmakt
    oberoende rädssocialistisk tidning — Nr 5/72 Årg 1 pris 1 :-

    Klasskampen skärps

    Stöd arbetarklassens självständiga organisering i socialistiska arbetsplats-och strejkkommittéer

    Ungern 56

    den beväpnade sanningen

    Förenade Tryckerier, Göteborg 1972


    sources :

    Arbetarmakt, oberoende rädssocialistisk tidning [conseilliste ? : Arbetarpress]


    1972
    Affiche liée





    [Mort aux chefs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs]. — Vitry-sur-Seine : le Frondeur, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 58 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : lutte des classes  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte long, dactylographié ]

    texte :

    Mort aux chefs

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef

    les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?

    [tampon :] Le Frondeur - BP 105 - 94400 Vitry


    sources :

    On retrouve ce texte, avec la même mise en page ici : « Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ? ».





    [1er Mai, viol de la mémoire ouvrière !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1er Mai, viol de la mémoire ouvrière !]. — Bergheim : CARNAGE (Collectif anarchiste révolutionnaire nihiliste allergique au génocide étatique), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : lutte des classes  ; Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire : 1886 (Haymarket )
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    1er mai, viol de la mémoire ouvrière !

    Hier le 1er mai 1886 était le début de la première grande grève générale du
    prolétariat américain. C’était un des moments festifs les plus mobilisateurs et
    initiateurs de la lutte prolétarienne. C’était une époque où l’action directe était
    réalité : autonomie totale d’action, intervention massives et solidaires, soupes
    communistes, existence de groupes anarchistes actifs et de prolétaires en armes.

    C’est ce magnifique mouvement que la social-démocratie utilisa par la suite pour s’affirmer seule force politique valable en institutionnalisant cette date, et canonisant au passage nos frères de classe deve nus subitement martyrs (voir ci-joint les déclarations au tribunal des pendus de Chicago). Et de fil en aiguille le meurtre de la mémoire s’effectue : toute la pratique harmonieuse de solidarité et de fraternité, à la trappe ! Toute la pratique de lutte anti-étatique à la trappe ! La revendication de la journée de 8 heures comme besoin de vie fondamental transformée en une sage lutte pour quémander une misérable loi à l’État, reconnu de fait tout puissant.

    Aujourd’hui, vous dignes héritiers de cette social-démocratie qui allez défiler sagement, marxistes-léninistes, socialistes, syndicalistes de tout poil, vous êtes bien les représentants de cette chienlit avec vos petites réformes, votre conformisme et votre aspiration à diriger ce monde. Votre manie à défendre le sacro-saint droit au travail (droit à l’exploitation !) le prouve. Au lieu de faire la fête au travail, vous glorifiez le travail·. Ces premiers mai ne représentent plus que la victoire de l’État sur le prolétariat étouffé, gangréné, muselé.

    En conséquence, nous, prolétaires, agents provocateurs, immatures et incontrôlables, revendiquons pleinement :
    — l’essence initiale (la moelle substantifique séditieuse et charnelle car humainement fraternelle) de ces vagues de luttes passées et présentes : c’est-à-dire l’existence d’une communauté pugnace vivante et solidaire, allergique à toute force, même larvée, d’étatisme et de mondialisation capitaliste parasitaire !
    — et défecquons, vomissons de toute notre âme sur tout ce qui organise, bureaucratise, domine, désincarne, féodalise, écartèle notre survie quotidienne moderne (salariat, sport, patrie, nationalisme, militarisme, culture spécifique, sexisme, liste non exhaustive malheureusement !).

    Mort au féodalisme et à leur hypo-démago-géronto-cratie salariaux !

    Mort au bagne du quotidien larvaire !

    Mort au travail salarié !

    […]


    sources :

    Affiche de CARNAGE (Collectif anarchiste révolutionnaire nihiliste allergique au génocide étatique) de mai 1993. Un autre texte devait accompagner cette partie.

    L’exemplaire reproduit est amputé de 5 cm du bas du texte qui comportait l’adresse.








    [In de ban van het subversieve boek]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    In de ban van het subversieve boek]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 48 × 36 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : édition  ; lutte armée  ; lutte des classes  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Chili  ; Espagne : histoire : 1939-1975  ; Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Alberola Suriñach, Octavio (1928-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (main avec cutter) ]

    texte :

    In de ban van het subversieve boek

    24-25 mei 2008

    Pianofabriek — Fortstraat 35, Brussel (Sint-Gillis)

    Vrije toegang

    zaterdag 24 mei vanaf 12u boekenbeurs

    13u Furieuse dagen, woedende nachten
    Een blik op de recente sociale explosies in Chili.

    18u Defense Interior, één mei-groep en GARI
    Discussie over de internationale revolutionaire actie in 1961-1975 met Octavio Alberola.

    zondag 25 mei vanaf 12u boekenbeurs

    13u Tegen de THT en hun wereld.
    Discussie met kameraden betrokken bij de strijd tegen de hoogspanningslijnen in Normandië en Catalonië.

    15u Rock’n roll and class struggle.
    Discussie over de stakingen, rellen en agitatie in het Verenigd Koninkrijk in de jaren 80.

    18u Discussie met Griekse kameraden over sociale strijden, staatsdepressie en solidariteit met opgesloten kameraden en gevangenen in strijd.

    voor meer informatie : thesubversivebook@gmail.com


    sources :
     



    [Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; édition  ; guerre (généralités)  ; lutte des classes  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Castel, Nicolas  ; Friot, Bernard (1946-....)  ; Gravagna, Sylvie
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos ]

    texte :

    [logo chat cerclé CNT] Plus d’infos sur : http://www.cnt-f.org/urp — CNT — RP - 33, rue des Vignoles - 75020 Paris - Téléphone : 01 43 72 95 34 - mail br.rp@cnt-f.org
    Confédération nationale du travail

    Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !

    11-12-13 octobre 2013

    au local de la CNT, 33 rue des Vignoles, Paris XXe, M° Avron/Buzenval

    Vendredi 11 octobre à 19 h

    Débat avec Nicolas Castel autour du livre La Retraite des syndicats

    Nicolas Castel, sociologue, est chercheur à l’Université de Lorraine et à l’Institut européen du salariat (notamment avec Bernard Friot). Il étudie dans ce livre l’évolution et les limites du discours des grandes centrales syndicales sur le système de sécurité sociale et face aux différentes réformes des retraites.

    Samedi 12 octobre de 10 h à 19 h

    Salon du livre, neuf et occasion

    Dimanche 13 octobre à 15 h

    Théâtre avec Victoire, la fille du soldat inconnu de Sylvie Gravagna

    Victoire, la fille du soldat inconnu (Sylvie Gravagna/Un Pas de Côté) : à travers les aventures très ordinaires de Victoire Bayart, dite « Chourinette », Sylvie Gravagna redonne vie aux oublié(e)s de l’histoire. Les ficelles du théâtre et du cabaret crochètent un récit alerte traversé d’émouvantes figures féminines. Léger comme une comédie musicale, sérieux comme du théâtre historique, un spectacle à l’humour caustique, sensible et documenté.


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/affiche-oct2013.jpg