guerre (généralités)

 

 

Affichage par année

185 affiches :

 





    [À Gaza comme ailleurs…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Gaza comme ailleurs…]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [38 ?] × [27 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Congo (Kinshasa, République démocratique du)  ; Israël  ; Palestine  ; Tchétchénie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce sur fond rouge brique) ; photo (ruines) ]

    texte :

    À Gaza comme ailleurs…

    De Gaza en Palestine à Nasiriya en Iraq, du Kivu au Congo à Grozny en Tchétchénie, les massacres de milliers d’êtres humains sont quotidiens. Sous les différentes formes qu’il prend aux quatre coins du monde, ce système capitaliste et autoritaire dévaste des zones entières par la famine, la privation, la pollution, la guerre. Qu’ils servent à fixer la main d’œuvre ou à la déporter, les camps sont désormais la condition de millions de personnes : camps de réfugiés, zones franches, centres de déportation, bidonvilles...

    Comme à Gaza, ce camp bombardé et encerclé par l’armée israélienne ; dominé par les autorités religieuses, nationalistes ; soumis à la misère et au désespoir. Opposer une logique de guerre contre tout un « peuple » à la terreur de l’État israélien ne sert qu’à faire oublier aux rejetés de Gaza comme aux exploités de Tel Aviv qu’il ne leur reste qu’une possibilité pour s’en sortir : se battre contre toute autorité, que ce soit celle de l’uniforme du soldat israélien ou du policier palestinien, de la camisole religieuse — ce vieil ennemi de la liberté —, du costume des capitalistes démocratiques et des usuriers qui, dans les camps comme ailleurs, spéculent sur la misère.

    Comme en Tchétchénie, où dans les décombres suite aux bombardements de l’armée russe vient s’ajouter à la terreur de l’État russe un régime de seigneurs de guerre.

    Comme au Congo, où des affamés travaillent dans les mines de métaux précieux aux avancées technologiques du capital et crèvent dans des conditions d’esclavage. Ces mêmes mineurs et leurs familles sont massacrés à coups de fusils et de machettes par des armées (officielles ou non) qui s’y battent pour garantir les profits de leurs maîtres. Tandis que les banques belges financent les deux partis rivaux pour faire baisser les coûts de production.

    Avec une autre intensité, mais suivant la même logique, en Europe, des milliers d’indésirables sont raflés, incarcérés et déportés selon les besoins de l’économie et du contrôle social. Des milliers de personnes trouvent la mort sur leur lieu de travail ou des suites de l’exploitation (cancers, dépressions, etc.). Dans les quartiers où les conditions sont de plus en plus dures, il n’y a pas que la police qui tabasse et assassine, mais aussi le développement toujours plus accentué de la guerre entre pauvres. La logique de la concurrence règne passant par différents rackets religieux, nationalistes ou mafieux : s’arnaquer, se vendre de la came, s’allier au premier chef de bande venu pour mieux survivre dans la jungle du capital où viols et autres brutalités font partie intégrante de la misère qui rend ce monde insupportable.

    Dans ce monde, il est dans l’intérêt des puissants et des exploiteurs que la guerre civile éclate partout… Cette guerre entre pauvres leur va très bien, parce qu’elle fait oublier qu’une autre guerre est possible : celle contre ce monde de fric et d’autorité et celle pour la liberté de chacun.

    Il est urgent d’opposer à la guerre entre États, entre religions, entre ethnies, la guerre sociale contre toute exploitation et toute domination.

    Désertons les guerres des États et des puissants, refusons la guerre entre pauvres !

    Armons-nous contre les manipulations nationalistes, démocratiques et religieuses !

    Attaquons ici et maintenant tout ce qui nous rend esclaves !

    Des anarchistes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?A-Gaza-comme-ailleurs : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en Belgique, janvier 2009 » (12 janvier 2009).




    [Et toi ! T’as pris parti ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Et toi ! T’as pris parti ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 40 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Israël  ; Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (homme, mains dans les poches, tapant du pied dans une cannette) ]

    texte :

    Et toi ! T’as pris parti ?

    Pour qui tu préfères te sacrifier ? Pour l’État colonial d’Israël ou pour les autorités religieuses et nationalistes de Palestine ?

    Sous quel drapeau meurtrier tu préfères tuer ou être tué ? Quelle idéologie va te recruter pour anéantir tous ceux qui n’appartiennent pas à ton camp ? Dans les deux cas tu devras obéir aux autorités de l’un ou l’autre. Tu devras t’allier avec ton pire ennemi : ton patron, le flic, le général, l’autorité religieuse...

    Sous prétexte que les inégalités sociales auraient disparu. La Nation, le Peuple avant tout !

    Il n’y a pas de place pour la liberté dans ce genre de choix. En Israël, l’armée réprime les actions anti-guerre, enferme ceux qui refusent de faire le service militaire ; à Gaza, le Hamas recrute tous ceux qui se révoltent contre les chars israéliens et élimine ceux qui le contestent.

    Dans les deux cas cette guerre profite aux chefs !

    Et ici ? Pareil. Les chefs religieux et politiques profitent de la rage et de la révolte pour asseoir leur pouvoir, d’autant plus quand la misère s’accentue et que chacun cherche une cible à sa rage.

    Mais justement, il s’agit de ne pas se tromper de cible. Peu importe notre origine, notre but c’est la liberté de chacune et chacun, c’est d’en finir une fois pour toute avec les profiteurs, en finir avec les autorités de tous bords qui voudraient nous recruter, nous soumettre et nous réprimer quand on ne les sert plus ou qu’on s’avise de les contester.

    Guerre à la guerre !

    Contre les chefs, liberté de chacune et chacun !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Et-toi-T-as-pris-parti : « Affiche trouvée sur les murs de Bruxelles en période de manifs pro-palestiniennes » (18 septembre 2009). Extrait de Tout Doit Partir n° 4.







    [Not bombs = Pas de bombes !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Not bombs = Pas de bombes !]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; antimilitarisme  ; armée  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; images en filigrane ]

    texte :

    Not bombs = Pas de bombes

    L’État Français en guerre

    l’Afghanistan, principal terrain d’opérations

    Lancée en 2001 sous prétexte de traquer les terroristes responsables des attentats du 11 septembre, la guerre d’Afghanistan a déjà officiellement causé la mort de 37 249 personnes sans compter les
    «  victimes collatérales  » d’un conflit mené dans un pays très pauvre et totalement désorganisé.
    Aujourd’hui, 40 000 soldats de l’Otan et 28 000 mercenaires privés sont engagés dans un conflit qui s’enlise et qui a déjà coûté 285 milliards de dollars. Alors que Chirac s’était contenté d’envoyer des instructeurs militaires, Sarkozy l’américain a engagé la France sur le terrain et en 2010, ce sont 4 300 militaires français qui se battent en Afghanistan aux frais du contribuable.

    Loin de rétablir un régime démocratique, la présence militaire est accusée par les associations humanitaires comme Human Right Watch de commettre de nombreuses exactions comme des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers et les bombardements de civils (en 2008, 1 192 tonnes de bombes avaient été larguées sur l’Afghanistan…). De plus, depuis l’installation de l’administration de Karzaï en 2000, la culture de l’opium est redevenue la principale ressource du pays et l’Afghanistan fournit à lui seul 93 % de la production mondiale de cette drogue.

    La situation humanitaire s’est dégradée depuis le début du conflit, l’espérance de vie est passée de 45,5 ans en 2000 à 43,1 ans en 2005 et le taux d’alphabétisation de 31 % à 28,7 %. 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et beaucoup d’Afghans souffrent de la faim, notamment les enfants. Seul 31 % de l’aide humanitaire, qui sert souvent de bonne conscience aux militaires, parvient à atteindre les populations.

    Aucun des soi-disant responsables terroristes n’a été trouvé en Afghanistan, le régime Taliban est tombé mais pour être remplacé par un système corrompu et autoritaire qui n’hésite pas à faire alliance avec les anciens maîtres du pays. Et on peut légitimement s’interroger sur les motifs réels de cette guerre impérialiste. Contrôle de la région et de ses frontières avec l’Iran, le Pakistan et la Chine ? Sécurisation du passage d’oléoducs en provenance de la région pétrolifère du Bakou ? Les Afghans apprécient, c’est sûr, ce que leur offrent de tels «  avantages  »…

    De l’argent pour la nourriture, pas pour les bombes ! Ni ici, ni ailleurs !

    Le néo-colonialisme à la française

    la Françafrique...

    L’armée constitue un des piliers de la «  Françafrique  », système mis en place par le général De Gaulle et Jacques Foccart pour maintenir les anciennes colonies françaises dans la soumission et la dépendance à l’égard de la métropole.
    La France dispose de bases permanentes sur le continent africain à Djibouti et au Gabon et intervient dans de nombreux pays pour soutenir des «  régimes amis  » (Tchad, Centratrique, Côte-d’Ivoire…).
    Parmi les 21 pays sous domination française en Afrique, seuls deux sont des démocraties (Mali et Sénégal) les autres subissent des dictatures militaires ou des régimes illégitimes. L’armée française a soutenu de nombreux coup d’État (comme celui qui, en 1987 a renversé Thomas Sankara au Burkina Faso pour installer la dictature de Blaise Compaoré toujours en poste). Elle forme l’armée et la police de ces régimes sanguinaires comme elle l’a fait au Rwanda avec le gouvernement raciste hutu responsable du génocide tutsi. La France vend également beaucoup d’armes à ces pays pauvres et entretient ainsi les conflits qu’elle dénonce officiellement.
    Ces régimes maintenus en place grâce à des accords secrets de défense qui autorisent l’armée française à intervenir sur leur territoire organisent le pillage des ressources naturelles de leur pays au profit des multinationales françaises qui leur reversent quelques jolies miettes du gâteau  :

    Total, dont 1/3 de l’activité se situe en Afrique et qui multiplie les profits records a de gros intérêts en Angola et au Gabon.
    Areva, qui exploite les mines d’uranium au Niger.
    Bolloré, qui est en situation de quasi monopole dans l’exploitation des transports terrestres et maritimes. Il possède également plus de 50 000 ha de palmiers à huile, de bananes, de coton, de cacao…
    Rougier, principal exportateur de bois exotique vers l’Europe,
    et bien d’autres…

    Les programmes d’ajustement structurel exigés par le FMI* (l’actuel directeur en février 2011, Dominique Strauss Khan) pour «  aider  » les pays africains surendettés ont particulièrement profité à la Françafrique. Ainsi, de nombreuses entreprises privatisées dans le cadre de ces plans ont été rachetées par des entreprises françaises (Bolloré notamment) ; les cultures d’exportation ont été encouragées pour remplir les caisses des États au détriment de l’agriculture vivrière augmentant la dépendance alimentaire. L’aide au développement est également accusée de n’être qu’une excuse pour financer indirectement les entreprises françaises, l’ex-secrétaire à la coopération, Alain Joyandet a même déclaré «  on veut aider les Africains mais il faut que cela nous rapporte  ».

    * cf WIKI : Le Fonds Monétaire International (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières en fournissant des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu’elles mettent en péril l’organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays. […] Le FMI prête de l’argent [… mais] conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. >>> (Note de traduction du “Food Not Bombs-Resto Trottoir” de cet article > Tout cela veut dire : Casse de la sécurité sociale et de tous les systèmes de protection des individus, Obligation de cultures ou de productions pour l’exportation au détriment des productions locales vivrières, Augmentation du coût de la vie et diminution du niveau de vie pour la population, Hausse des acquis et des lois pour les entreprises, etc.)

    Complexe militaro-industriel  :

    ensemble des entreprises liées au budget de l’armement

    L’ensemble des entreprises liées au budget de l’armement forme le complexe militaro-industriel. Elles vivent quasi exclusivement des commandes militaires de l’État français et des accords de vente d’armes à l’étranger passés par celui-ci. Elle bénéficient d’un marché protégé où les contrats, souvent opaques se comptent en centaines de millions et font l’objet de commission et de rétrocommission (comme la vente des frégates à Taïwan) bénéficiant aux partis politiques qui signent les contrats.
    En France, elles s’appellent NEXTER  : armement terrestre  ; EADS-SNECMA-DASSAULT  : aéronautique, missiles  ; THALES-SAGEM  : électronique  ; DCNS  : construction navale  ; MBDA  : production de missiles  ; MATRA  : aéronautique, transport, télécommunications.
    Parmi ces entreprises, trois sont liées à de grands groupes de presse qui assurent une « communication  » favorable à leurs intérêts en légitimant par exemple les interventions militaires dont elles profitent directement  :

    Dassault, président du groupe Socpresse dont le journal Le Figaro  ;
    Matra et Eads qui appartiennent au groupe Lagardère et qui détient  : Les éditions Hachette, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Disney Hachette Presse, Europe1, virgin17, canalJ, Gulli, Hachette distribution service, ainsi que 40 % des NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne – devenue “Presstalis”) chargées de distribuer l’ensemble de la presse dans les kiosques. Ces entreprises tissent également des liens étroits avec les hommes politiques qui reconduisent les juteux budgets de la défense et négocient les ventes avec leurs «  homologues étrangers  »  :
    DASSAULT, sénateur et maire UMP de la ville de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, a été condamné pour avoir truqué les élections en achetant des électeurs.
    LAGARDÈRE est un proche ami de M. Sarkozy.
    L’entreprise DCNS est au cœur du scandale de Karachi, affaire de rétro-commissions au Pakistan soupçonné du financement de la campagne éléctorale de M. Balladur en 1993 dont M. Sarkozy était le directeur.

    Ici, le collectif Resto trottoir explique la partie « bombs » du mouvement Food Nor Bombs auquel le Resto trottoir se rattache.

    La GUERRE, c’est un outil pour un projet de société

    QUI ? ou “Les acteurs” :

    Les ENTREPRISES MULTINATIONALES exploitant les ressources naturelles et la main d’œuvre bon marché.
    Les ÉTATS aux mains de politiciens corrompus au service des entreprises. Les institutions internationales (FMI, OMC…) au service des banquiers.
    LES MÉDIAS aux mains des industriels de l’armement et d’États qui encouragent  : la division entre les peuples, la xénophobie, la création d’un ennemi intérieur et d’extérieur (propagande/guerre/terrorisme).

    POURQUOI ? ou “Un outil” :

    La guerre, ou sa préparation, permet la soumission des peuples et l’enrichissement de quelques hommes (ou établissements) de pouvoir.

    COMMENT ? ou “Les objectifs/ les résultats” :

    Extension des territoires sous contrôle impérialiste et capitaliste (vente d’armes, nucléaire, imposition de dépendance alimentaire…)
    Accès aux ressources des pays conquis pour les multinationales  : pétrole : Total en Birmanie, gaz  : Afghanistan, eau  : Palestine/Israël, Coltan  : Congo, Uranium  : Niger, Opium  : Afghanistan, Or  : Mali, diamants  : Sierra Leone, cacao  : Côte d’ivoire, …
    Désorganisation des sociétés  : installation de dictatures corrompues et de démocraties factices.
    Renforcement dans les pays occidentaux du pouvoir de contrôle des populations, de la répression, de l’emprise des multinationales, fermeture des frontières…


    Budget de l’État français

    […]
    53,5 milliards : Défense et sécurité
    […]
    12,3 milliards : Solidarité et insertion
    […]


    sources :

    Ceci n’est pas une affiche proprement dite mais un panneau de propagande amené lors des repas du Resto Trottoir.

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/02/panneau-not-bombs-pas-de-bombes.html
    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/05/not-bombs-pas-de-bombes.html



    [Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; édition  ; guerre (généralités)  ; lutte des classes  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Castel, Nicolas  ; Friot, Bernard (1946-....)  ; Gravagna, Sylvie
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos ]

    texte :

    [logo chat cerclé CNT] Plus d’infos sur : http://www.cnt-f.org/urp — CNT — RP - 33, rue des Vignoles - 75020 Paris - Téléphone : 01 43 72 95 34 - mail br.rp@cnt-f.org
    Confédération nationale du travail

    Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !

    11-12-13 octobre 2013

    au local de la CNT, 33 rue des Vignoles, Paris XXe, M° Avron/Buzenval

    Vendredi 11 octobre à 19 h

    Débat avec Nicolas Castel autour du livre La Retraite des syndicats

    Nicolas Castel, sociologue, est chercheur à l’Université de Lorraine et à l’Institut européen du salariat (notamment avec Bernard Friot). Il étudie dans ce livre l’évolution et les limites du discours des grandes centrales syndicales sur le système de sécurité sociale et face aux différentes réformes des retraites.

    Samedi 12 octobre de 10 h à 19 h

    Salon du livre, neuf et occasion

    Dimanche 13 octobre à 15 h

    Théâtre avec Victoire, la fille du soldat inconnu de Sylvie Gravagna

    Victoire, la fille du soldat inconnu (Sylvie Gravagna/Un Pas de Côté) : à travers les aventures très ordinaires de Victoire Bayart, dite « Chourinette », Sylvie Gravagna redonne vie aux oublié(e)s de l’histoire. Les ficelles du théâtre et du cabaret crochètent un récit alerte traversé d’émouvantes figures féminines. Léger comme une comédie musicale, sérieux comme du théâtre historique, un spectacle à l’humour caustique, sensible et documenté.


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/affiche-oct2013.jpg




    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 24 février 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 24 février 2013]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; colonialisme  ; guerre (généralités)  ; impérialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (course de véhicules militaires « Paris-Gao-Dakar, édition 2013 ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food Not Bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    dim 24 février 2013

    Repas gratuit pour tous et toutes

    Dès 12 h 30, place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations
    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    - infokiosque : tracts et brochures…, discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Le Dakar 2013 de retour en Afrique ! Merci Hollande !

    2013 : après la drôle de guerre, un drôle de Dakar !
    Des tanks à la place des voitures, médias, armée de l’air, la valse des hélicptères !
    Avec la contribution exceptionnelle de la Légion.
    Cette année, un Dakar particulièrement meurtrier !
    De la bouffe, pas des bombes !

    Nous rejoindre : place Marulaz : 11 h 30, participer à l’installation

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.
    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2013/02/resto-trottoir-de-fevrier.html







    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 mars 2014]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 mars 2014]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; colonialisme  ; guerre (généralités)  ; impérialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (soldat de dos à l’ombre formé de crânes humains) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 30 mars 2014

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Nous rejoindre : place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    En ce moment l’objectif des guerres en cours reste la main mise sur les ressources naturelles et le contrôle des pays concernés.

    La défense des droits humains sert de prétexte idéologique au déroulement de ces guerres de conquête mises en scène par les médias.

    L’industrie de l’armement va bien !…

    Non ! refusons ces guerres coloniales en notre nom !

    Médias — Multinationales — Armée et mercenaires — Paradis fiscaux — Réseaux politiques
    informez-vous : survie.org - stop-francafrique.com

    Mali, Lybie, Niger, Tchad, Gabon, Maroc, Tunisie, Togo, Bénin, Libéria, Sénégal, Comores, Madagascar, Sierra Leone, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Guinée Conakry, Soudan, Algérie, Rwanda, Burundi, Cameroun, Mauritanie, Centrafrique, Congo-Kinshasa, Congo-Brazaville, Sahara occidental, Guinée équatoriale…

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2014/03/on-vous-attend-pour-dimanche.html



    [Ni de leur guerre, ni de leur paix : pour la révolution sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ni de leur guerre, ni de leur paix : pour la révolution sociale]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes courant dans la nuit, au flanc d’une prairie en pente) ]

    texte :

    Ni de leur guerre, ni de leur paix

    La guerre arrive maintenant jusque devant les portes de vos maisons. Les militaires postés dans la rue vous en donnent la preuve. Les contrôles renforcés dans la rue font disparaître des centaines de sans-papiers dans les camps de déportation. Les flics sont sur les nerfs, appliquant une tolérance zéro pour écraser tous ceux qui ne restent pas dans les rangs. Les journalistes font pénétrer le message du pouvoir dans nos têtes. Et l’argent pleut pour financer la lutte contre « la menace ».

    Le plan annoncé par le gouvernement de contrôler chaque maison à Molenbeek, et ensuite, on n’en doute pas, chaque maison dans les quartiers populaires est révélateur de ce qui est réellement visé : les exclus, les pauvres, les sans-papiers, les révoltés. L’État se saisit de l’occasion d’un acte de guerre sanglant à Paris pour serrer la vis. Et il serre les vis avant tout au niveau mental : soit vous êtes avec les soldats de Daech, soit vous êtes avec les soldats de l’État belge. C’est la logique pure de la guerre. Les deux camps nous dégoûtent, et pour la même raison : tous les deux cherchent à nous imposer leur pouvoir et leur loi. L’un au nom du capitalisme et du régime démocratique, l’autre au nom de la religion et de la construction du nouveau État du califat. Et tous les deux commettent des massacres. La seule différence, c’est que l’un a des bombardiers tandis que l’autre se sert de kamikazes.

    Tous les deux ont un ennemi en commun, un ennemi mortel : la liberté. L’État ici écrase la liberté pour garantir l’exploitation capitaliste et l’abrutissement technologique. L’État là-bas l’écrase pour imposer sa loi qu’elle considère divine. Dans la guerre qu’ils se font, ce sont les combats pour la liberté qui subissent les plus grandes pertes. Ici comme là-bas. Et n’oublions pas que c’est aussi ici que la guerre est littéralement produite : les entre-prises d’armement tournent à plein régime, les centres de recherche développent des armes encore plus meurtrières et perfides, les boîtes des sécurité connaissent un boom sans précédent.

    Face à l’état d’urgence, à la guerre qui s’apprête à nous dévorer toutes et tous, c’est l’heure de rompre les rangs. Rompre les rangs de tout pouvoir, qu’il s’appelle démocratique ou islamique. Rompre les rangs pour créer des espaces de lutte pour la liberté, pour ne pas succomber au fatalisme résignée des bains de sang.

    Le point de ralliement pour les déserteurs de leurs guerres et de leurs paix faits d’exploitation féroce, pour les révoltés contre tout pouvoir, c’est le combat pour la liberté. Ce combat se livre aujourd’hui avec les sans-papiers contre les frontières et les déportations, avec les insoumis qui luttent contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles, avec tous ceux qui se battent contre les mesures répressives et d’austérité (les deux faces de la même médaille) du gouvernement. C’est là qu’il faut souffler fort sur le feu. Car pendant que l’État décrète, la mobilisation totale et nous gave avec son idéologie de sécurité, pendant qu’il envoie son armé les rues où nous habitons, pendant qu’il s’apprête à étouffer tout combat pour la liberté, pas question de rester désarmés. Nos armes, ce sont celles de la liberté : le courage de penser par soi-même, la détermination de saboter leurs bâtiments, casernes, entreprises, prisons, la solidarité entre rebelles.

    Les temps à venir seront difficiles et sanglants. Mais c’est dans les ténèbres qu’on peut voir brûler plus radieusement les feux de la liberté, contre tout État et contre tout pouvoir.

    des anarchistes

    Pour la révolution sociale


    sources :
     





    [Mener notre guerre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mener notre guerre]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (sabotage d’une voie ferrée)

    texte :

    Mener notre guerre

    Des villes entières rasées au sol. Des soldats tuant des gens sans défense et terrorisés. L’exode de millions de personnes. Face à tant d’horreurs, la condamnation de la guerre est unanime. Notre estomac ne peut que protester, submergé par une sensation de nausée.

    Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre nous de vivre au milieu des dispositifs et des infrastructures qui rendent ces massacres possibles. Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent.

    Est-ce que l’industrie militaire est protégée des regards indiscrets par d’épais écrans de fumée ? Toute cette production se déroule-t-elle dans de lointains bunkers souterrains ? Mais non, tout est là ! Exposé au regard de n’importe qui.

    Si nous voulons encore communiquer quelque chose sans rester prisonniers du vacarme des jours, il ne reste alors qu’à hurler de tout notre souffle cette vérité inconfortable. Le massacre, le sang et la violence de la guerre ne sont pas l’exception ; ce sont des données centrales de cette société infâme pour en garantir la survie.

    La logique de toute guerre est de nous plonger dans l’apathie et le désarroi. En effet, face à la force militaire qui paraît sans limites, toute intervention humaine peut sembler impossible. Comment agir dans un sens qui soit le nôtre lorsque les États et les armées s’entrechoquent férocement pareils à des géants sur la surface de la Terre ?

    Se hasarder à des questions différentes peut être un bon point de départ pour sortir de notre impuissance et entrevoir des possibilités d’interventions. Où commence la guerre ? Qui sont ceux qui la produisent, l’innovent, la gèrent… et de quelle manière ? À partir de là, comment faire ?

    Est-ce que le fait d’être contre la guerre signifie que nous voulons uniquement nous y opposer de manière pacifique ? Certainement pas. L’indignation passive ne nous sera d’aucun secours pour éviter que beaucoup d’autres morts suivent ceux de l’Ukraine et d’ailleurs. Si nous voulons oeuvrer à faire disparaître la guerre des États et tout ce qui va avec, il n’y a qu’une seule façon. Déclarer, nous, la guerre aux personnes, aux usines, aux laboratoires de recherche et aux infrastructures qui la rendent possible : les pieds d’argile de ce gigantesque corps écraseur.

    des anarchistes


    sources :

    https://sansnom.noblogs.org/archives/13377 (« Reçu par mail, 12 août 2022 »)









    [The War-Prayer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    The War-Prayer] / Maurits Cornelis Escher. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet ) ; 48 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Twain, Mark (1835-1910)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (prière en caractères gothique/vieil anglais) ; dessin de fond (prêtres macabres/ momies de prêtres « Ite, missa est. ») d’Escher (cartouche : 6 -’32, MCE) ]

    texte :

    The War-Prayer

    O Lord, our Father, our young patriots, idols of hearts our hearts, go forth to battle — he Thou near them !

    With them — in spirit — me also go forth from the sweet peace of our beloved firesides to smite the foe.

    O Lord, our God, help us to tear their soldiers to bloody shreds with our shells ;

    Help us to cover their smiling fields with the pale forms of their patriot dead ;

    Help us to drown the thunder of the guns with the shrieks of their wounded, writing in pain ;

    Help us to lag waste their humble homes with a hurricane of fire ;

    Help us to wring the hearts of their unoffending widows with unavailing grief ;

    Help us to turn them out roaf less with their little children to wander unfriended the wastes of their desolated land in rags and hunger and thirst, sport of the sun-flames of summer and the icy winds of winter, broken in spirit, worn with travail, imploring Thee for the refuge of the grave and denied it - for our sakes who adore Thee, Lord,

    Blast their hopes, blight their lives, protract their bitter pilgrimage, make heavy their steps, water their may with their tears, stain the white snow with the blood of their wounded feet !

    We ask it, in the spirit of love, of Him Who is the source of love, and Who is the ever-faithfull refuge and friend of all that are sore beset and seek His aid with humble and contrite hearts.

    Amen

    Transcribed by Mark Twain


    sources :
     

    1984
    Affiche liée