Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)

 

https://es.wikipedia.org/wiki/Francisco_Ferrer_Guardia
https://ca.wikipedia.org/wiki/Francesc_Ferrer_i_Gu%C3%A0rdia

Au moins 10 ouvrages recensés dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 23 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 200 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
Almeno 12 periodici in lingua italiana pubblicati su questo nome (vedere sul sito Bettini).
Au moins 4 périodiques espagnols publiés avec ce nom entre 1869 et 1939 (vedere sul sito Madrid-Santos).
Au moins 70 objets recensés dans Ephemera.

 

Affichage par année

44 affiches :

 
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    [Contre les bourreaux de la liberté]

    notice :
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    [
    Contre les bourreaux de la liberté]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; grève : grève générale  ; justice  ; révolte  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Maroc  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Contre les bourreaux de la liberté

    Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.

    Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?

    Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.

    Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.

    C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.

    Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.

    Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.

    Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.

    Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.

    Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…

    Non !

    Il faut qu’on nous entende !

    Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.

    Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers

    Travailleurs

    Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.

    Le Comité confédéral


    sources :

    Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).

    Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :

    Manifeste à nos frères d’Espagne

    Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.

    Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !

    Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !

    Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.

    La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.

    Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.

    « Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.

    « À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.

    Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !

    Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.

    Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.

    Frères d’Espagne, courage !

    Les travailleurs organisés de France sont avec vous !

    Le Comité confédéral.




    [Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grand meeting de protestation contre l’inquisition en Espagne : Ferrer]. — Lausanne : [s.n.], (Unions Ouvrières, impr. des (Lausanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Grande salle Handwerck

    Vendredi 15 octobre, à 8 h 1/2 du soir

    Grand meeting

    de protestation

    contre l’inquisition en Espagne

    Travailleurs, Citoyens,

    Un crime rappelant les pires atrocités d’un autre âge a été commis :

    Ferrer

    coupable uniquement d’avoir consacré tous ses biens et toute sa vie à l’éducation du peuple vient d’être fusillé. C’est un défi de la réaction cléricale et monarchique la plus odieuse, lancé à la face du monde civilisé, c’est une négation infâme de la liberté de pensée et de conscience nous ramènenet aux sombres époques de l’inquisition, des tortures et des bûchers.

    Travailleurs, Citoyens,

    L’humanité toute entière, qui voit ainsi compromises ses conquêtes les plus précieuses, ne peut que se soulever avec le même cri de douleur et dans un même élan d’indignation. D’autres hommes pas plus coupables que Ferrer avaient déjà été exécutés et l’œuvre de mort ne parait pas devoir s’arrêter en Espagne, si une manifestation de réprobation universelle ne se produit pas contre les bourreaux.

    Unissons donc nos voix à celles de tous les hommes de cœur : affirmons cette grande solidarité humaine qui doit de plus en plus unir tous les peuples à travers toutes les frontières pour préparer un avenir meilleur. Que Ferrer soit le dernier martyr de la liberté de pensée et que sa grande mémoire soit impérissable ! Et préparons-nous à le venger en hâtant la réalisation du noble idéal de fraternité et de justice pour lequel il a donné sa vie.

    Fédération des syndicats ouvriers.

    Imprimerie des Unions ouvrières à base communiste - Pully-Lausanne


    sources :
     




















    [Hommage à Francisco Ferrer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hommage à Francisco Ferrer]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Libre pensée, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu ) ; 55 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)  ; Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)  ; Russell, Bertrand (1872-1970)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; colloque
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; logo (« penseur ») ]

    texte :

    Hommage à Francisco Ferrer

    Pédagogue et Libre Penseur

    à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance et du cinquantième anniversaire de son exécution.

    Séance solennelle : vendredi 4 septembre 1959, à 20 h.

    Auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles

    Manifestation d’action laïque et d’hommage à F. Ferrer

    Dimanche 6 septembre 1959

    Concentration à 10 heures, au Grand Sablon

    À 10 h 45 Hommage au monument Paul Janson - À 11 h Hommage au monument Ferrer

    Conférences publiques

    À l’auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles

    « Actualité de la libre pensée à la lueur de la science »

    Samedi 5 septembre à 20 h

    Orateurs :
    sénateur Dr J.-E. Vandervelde, major-général Dr Brock Chrisholm, professeur H. Laugier, professeur Finocchiaro-Aprile, laître H. Fremling, professeur G.-A. Homes.

    Dimanche 6 septembre à 15 h

    Orateurs :
    prof. Lucie de Brouckère, prof. J.-M. Romein, gén. Dr Siurob Raùirez, prof. E. Kahane, prof. P. A. Nowell-Smith.

    33e congrès international de la Libre Pensée

    Sous la présidence d’honneur de Bertrand Russell

    Bruxelles - 4 au 8 septembre 1959

    Auditoire P.-E. Janson de l’ULB, 48, av. F. Roosevelt, Bruxelles.

    Éditeur responsable : J. Davin, rue Puits-en-Sock - Liège

    Exempt de timbre


    sources :
     























    [Toque revolucionario]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Toque revolucionario] / Fermín Sagristà. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (estampe ), coul. (trois ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Marseille)
    • Liste des thèmes  : éducation  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : ->1907  ; Espagne : histoire : 1908-1923  ; France : histoire : —>1789  ; France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (foule, avec drapeaux noirs et rouges [drapeaux rouges sur les précédentes versions], autour d’une cloche géante qui va être frappé par un homme dénudé, flambeau allumé au sol ; Illustration allégorique du tocsin révolutionnaire qu’on s’apprête à sonner en octobre 1909, en hommage à Francisco Ferrer. En médaillon diverses scènes révolutionnaires : Révolte de Spartacus - Invention de l’imprimerie - Prise de la Bastille - Chute de la colonne Vendôme - exécution de Francisco Ferrer, épilogue de la tyrannie) de Fermín Sagristà ]

    texte :

    1450 - esto matara aquello -

    Siglo XIX — Marzo 1871 - La Commune de Paris - A la fraternidad humana

    XX — 2 vendemiaire an CXVII - Ferrer prologo de la libertad - Montjuich episodio de la tiranía

    Siglo XVIII — Julio 1789 - Toma de la Bastilla - Caída del absolutismo real

    1ro siglo — Ano 71 - La man[…] - Spartacus […] los esclavos

    F. Sagristà

    Toque revolucionario


    traduction :

    dans les médaillons :
    - 1er SIÈCLE - ANNÉE 71 - SPARTACUS ENSEIGNE AUX ESCLAVES -
    - XVe - 1450 - CECI TUERA CELA -
    - XVIIe SIÈCLE - JUILLET 1789 - PRISE DE LA BASTILLE - CHUTE DE L’ABSOLUTISME ROYAL -
    - XIXe SIÈCLE - MARS 1871 - COMMUNE DE PARIS - A LA FRATERNITÉ HUMAINE -
    - XXe - 2 VENDEMIAIRE CXVII - MONTJUICH ÉPILOGUE DE LA TYRANNIE - FERRER PROLOGUE DE LA LIBERTÉ -

    F. Sagristà

    TOCSIN RÉVOLUTIONNAIRE


    sources :

    Paru en plusieurs versions dont une avec des drapeaux rouges (l’originale ?) en carte postale : https://cartoliste.ficedl.info/?article3704