1919

 

 

3 affiches :

 

    [Gli anarchici al popolo]

    notice :
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    [
    Gli anarchici al popolo]. — [S.l.] : Frusta, la (Fano, 1919-1922), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Russie : histoire : 1917-1921
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Frusta (1919-1922)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Gli anarchici al popolo

    Lavoratori !

    Mentre le volpi politiche calano a rivolgervi le melate parole per adescarvi e immergervi nel torpore dell’incantesimo elettorale, per carpirvi il voto, onde turlupinarvi per cinque anni ancora, ascoltate la discorde parola dell’anarchico che cerca scuotervi e togliervi dall’inevitabile tranello.

    Ricordate innanzi tutto che voi siete la classe degli sfruttati, degli oppressi, dei salariati. Voi faceste la guerra col vostro sangue e pagate le spese col sudore della vostra fronte. Voi avete cacciato lo straniero dall’Italia e siete senza un lembo di terra e senza un tetto per ricoverarvi.

    Voi avete prodotto tutto e possedete nulla.

    Il governo invece è classe di signori, di capitalisti, di sfruttatori, di fannulloni. Loro dalla guerra ne trassero i forzieri pieni d’oro e gozzovigliano nel lusso. Essi posseggono vasti poderi e sontuosi palazzi. Essi senza nulla produrre anno di tutto.

    Dunque tra voi e i signori governanti c’è un solco profondo, un abisso immenso che non può essere colmato se non con la sparizione dell’una o dell’altra classe.

    Ora tra voi e loro non ci può essere pace, ma lotta aperta, dichiarata per la vittoria finale.

    Voi in questa lotta non avrete nulla da perdere se non le vostre catene, se non la vostra miseria e ignoranza. I signori invece tutto perderanno, l’ozio, il lusso, il potere e la vita ; tutto quello che con frode vi hanno rubato.

    Essi quindi paventano la lotta, e si sono armati di violenza e di frode per combattervi. Di violenza coi soldati e colle armi, di frode colla politica parlamentare.

    Con la prima vogliono distruggervi, colla seconda sottomettervi, calmarvi per dominarvi sempre.

    A tale dopo la borghesia ha mascherato uomini dei più variopinti colori per mandarli in mezzo a voi perché con il vostro voto gli affidate la tutela dei vostri interessi. Con questo mezzo i signori riusciranno a distravi dalla lotta di classe e sospingervi dall’indifferenza, nella credulità di uomini che vi hanno sempre traditi.

    Lavoratori, non, fatevi corbellare, non abboccate all’ amo.

    Dite a quei signori che tanto si preoccupano del vostro male solo durante le elezioni, che voi avete sempre sofferto, menti essi han sempre goduto senza mai pensare alle vostre sofferenze.

    Dite a lor signori che tra voi e loro non ci drv’essere che una sola lotta : la rivoluzione ; una sola Vittoria la vostra. E in questa lotta voi non avete bisogno di sensali, di mediatori che tengono sempre dal padrone ; ma che i vostri interessi li fate da voi, perchè nessuno meglio di voi può avere a cuore la vostra causa.

    Dite che voi avete bisogno di solidarietà, ma non quella di sonanti e vuote parole nelle aule di Monteciterio, bensì quella di fatto che contribuisca ad affrettare la distruzione di una società che vi schiaccia.

    Dite che i veci.. amici del povero sono quelli che sanno sacrificare anche la vita non quelli che dicono d’amarti per aver il vostro vota per soddisfare la sfrenata ambizione del potere.

    Lavoratori, non votate, e seguite il consiglio degli anarchici, quel consiglio che i lavoratori russi hanno messo in pratica con la rivoluzione sociale.

    La Frusta


    sources :

    Vd. : Balsamini, Luigi ; Sora, Federico. — Periodici e numeri unici del movimento anarchico in provincia di Pesaro e Urbino : dall’Internazionale al fascismo, 1873-1922 : bibliografia e collezione completa. — Fano : ABET (Archivio-Biblioteca Enrico Travaglini), 2013. — P. 547-832 :
    seconda e terza pagina di La Frusta, a. 1, n. 3 (15 nov. 1919).



    [Pourquoi nous voulons la paix en Russie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pourquoi nous voulons la paix en Russie]. — Paris : ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) : Société des amis des peuples de Russie, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Russie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Société des Amis des Peuples de Russie

    Association Républicaine des Anciens Combattants

    Pourquoi nous voulons la paix avec la Russie

    Malgré l’armistice, malgré les promesses données par les gouvernements alliés à maintes reprises, la guerre continue en Europe. Un combat implacable entre les puissances victorieuses et la Russie socialsite, est perpétué par la seule volonté des gouvernements français et anglais.

    Le monde civilisé proteste contre cette politique folle et sanglante. De tous les points des deux continents surgissent des réprobations. La protestation unanime de tous les peuples flétrit les artisans de la guerre prolongée.

    Nous voulons la paix avec la Russie :

    Parce que le peuple russe n’est l’ennemi d’aucun peuple, et ne menace personne ;

    Parce que les droits du peuple russe à disposer de lui-même sont aussi sacrés que ceux de tout autre peuple ;

    Parce que le peuple russe, par l’organe de ses représentants, et en […] a proposé la paix sans injustice ni violence ;

    Parce que le peuple russe s’est déclaré prêt, en donnant toutes les garanties possibles, d’accepter les plus grands sacrifices pour arrêter l’effusion de sang ;

    Parce que l’engagement du peuple russe d’assumer les dettes du tsarisme et de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des pays alliés, supprime jusqu’à l’apparence des prétextes invoqués pour le combattre ;

    Parce que le blocus de la Russie ne fait pas seulement périr des millions d’innocents, il aggrave la disette européenne et le renchérissement de la vie dont souffrent tous les peuples ;

    Parce que la France a besoin des matières premières et des produits que nous orre la Russie ;

    Parce que la France appauvrie et financièrement ruinée ne peut, sans trahir les intérêts des travailleurs, jeter encore des milliards dans le gouffre de la guerre.

    Paix à la Russie !

    Ouvriers et paysans français, répétez avec nous ce cri qui traduit ma révolte des consciences et la clairvoyance notion des intérêts de la France et de l’humanité.

    Les [… ?] [deux noms]

    Adhérez à la Société des Amis des Peuples de Russie, [adresse]

    Anciens combattants, adhérez à l’ARAC, [adresse]

    […] ARAC […]


    sources :
     


    [Voter, c’est faire le jeu de la réaction]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Voter, c’est faire le jeu de la réaction]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [50 ?] × [33 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Hongrie  ; Russie
    • Noms cités (± liste positive)  : Journe, Gabriel (1895-1960)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Élections législatives — 16 novembre 1019

    Bureau de propagande antiparlementaire

    Voter, c’est faire le jeu de la réaction

    Le Parlement, c’est l’arme du Capitalisme. Députés et ministres sont partie intégrante de ce régime et rien autre chose.

    Il n’y a pas deux façons d’être député ou ministre, il n’y en a qu’une toujours néfaste aux producteurs.

    Quatre millions appartenant aux organisations affiliées à la CGT et au PSU souffrent de ce régime et sont adversaires du Capitalisme.

    S’ils refusaient hautement de prendre part au Scrutin

    s’ils pratiquaient une abstention ouvertement annoncée et expliqué pendant la période électorale, ils porteraient un coup mortel au régime qu’ils rêvent d’abattre.

    Étroitement unis dans une réprobation aussi consciente, aussi catégorique, du système bourgeois, ces quatre millions d’hommes, après avoir touché une partie des forces dont le Gouvernement dispose, pourraient organiser dans le pays, soit par le système des Soviets, des Conseils d’ouvriers syndiqués, une formidable coalition contre laquelle rien ne saurait prévaloir, capable d’oser entreprendre de suite,

    la Transformation sociale la plus profonde.
    Que resterait-il alors du Spectre de la Réaction, que l’on agite devant nous pour nous pousser aux Urnes ?

    Électeur, réfléchis ! Examine notre idée et dis nous si un tel système pourrait se prêter aux actes d’un parlement dont voici le dernier bilan ; 300 Députés radicaux et radicaux-socialistes ; 100 Députés socialistes, que tu as cru des idéalistes, ont acclamé la guerre pour laquelle ils ont consenti tous les crédits, même lorsqu’elle se prolongera en Russie et jusqu’en Hongrie.

    Collaborant sous le couvert de cette infâme duperie “L’Union Sacrée” ils ont, d’accord avec la réaction ! organisé une infernale boucherie, véritable faillite de la civilisation.

    Profiteurs de la Mort, Assassins des Révolutions, Châtreurs delà Pensée. Dictateurs, Généraux du Chemin des Dames, Fusilleurs d’innocents, Juges à gages, Mercantis, Spéculateurs, Affameurs, Bureaucratie pillarde ont trouvé les députés à plat ventre devant eux. Quelques-uns socialistes ! sont devenus ministres et tous, pour justifier leur criminelle abdication, en passant l’éponge sur cette honte, ils sont allés jusqu’aux limites extrêmes de la servilité, de l’infamie, de la sauvagerie ! Oui ! de la sauvagerie, sans compter « leur amnistie », le traité de paix, entre cent, en est une preuve. C’est la porte ouverte à tous les brigandages et la bride sur le cou aux guerriers plus forts, plus, insolents que jamais et le militarisée maître, nous demandera, demain peut-être, nos enfants par dizaines de millions pour une nouvelle boucherie !

    Électeur, Paysan, Ouvrier manuel ou intellectuel !
    en votant c’est non seulement faire le jeu de la Réaction que seul un parlement peut sauver !
    c’est aussi avec un bout de papier ! décréter la mort de tes enfants !

    Maintenant, vote encore, si tu l’oses !

    Lisez et répandez Le Libertaire organe anarchiste, bihebdomadaire, paraissant les mercredi et samedi. — Bureaux : 69, boulevard de Belleville, Paris (XIe)

    Vu : Les Candidats pour la forme.

    [marque syndicale] Fédération du Livre - Marque syndicale - Paris e section
    Imprimerie spéciale du Libertaire, 69, boulevard de Belleville, Paris
    Le Gérant : Journé


    sources :

    Affiche parue au verso du Le Libertaire du 9 novembre 1919 (nouvelle série, 1re année, n° 43A). Au recto, une brève signale :

    Nos Munitions pour l’Action Antiparlementaire
    AFFICHES. — 10.000 N° 42 A [i.e. 43 A ?] ont été tirés en supplément pour faire face aux demandes des camarades.
    Nous tenons ces exemplaires à la disposition des militants au prix de 5 francs le cent.
    BROCHURES. — La Grève des Électeurs. — L’Absurdité de la Politique. — Électeur, écoute ! — Pour ne pas voler. — Quatre séries de brochures tirées chacune a 20 000 sont désormais à la disposition des groupe » et militants au prix de 2 fr. 75 le cent, 2f fr. le mille.
    PAPILLONS — i.200 000 papillons gommes vont pouvoir prendre leur vol.
    Nous les laissons au prix de 0 fr 30 le cent, 2 fr 75 le mille.
    TRACTS. — Il nous reste quelques milliers de tracts du LIBERTAIRE, plus que jamais d’actualité. 1 franc le cent, 9 francs le mille, franco