Eudes, Émile (1843-1888)

 

 

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15 affiches :

 

    [N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]

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    N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 305 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 305

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    AU PEUPLE DE PARIS

    CITOYENS,

    La Commune et la République viennent d’échapper à un péril mortel.

    La trahison s’était glissée dans nos rangs.

    Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter.

    L’abandon du fort d’Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l’a livré, n’était que le premier acte du drame : une insurrection monarchique à l’intérieur, coïncidant avec la livraison d’une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l’abîme.

    Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit.

    Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise sont, à l’heure présente, entre nos mains.

    La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La Cour martiale siège en permanence ; justice sera faite.

    CITOYENS,

    La Révolution ne peut pas être vaincue. Elle ne le sera pas.

    Mais s’il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête atout, plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le Peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul et de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif.

    Ce que la réaction n’a pu faire hier, demain elle va le tenter encore.

    Que tons les yeux soient ouverts sur ses agissements ; que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres ; que toutes les forces vives de la dévolution se groupent pour l’effort suprême, et alors, alors seulement, le triomphe est assuré !

    A l’Hôtel-de-Ville, 12 mai 1871.

    Le Comité de Salut public,

    Ant. ARNAUD, EUDES, GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. —Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 485.





    [N° 341 - Commune de Paris - Voirie urbaine - Mairie du XIe arrondissement]

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    N° 341 - Commune de Paris - Voirie urbaine - Mairie du XIe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Avrial, Augustin (1840-1904)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Mortier, Henri (1843-1894)  ; Verdure, Augustin (1825-1873)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 341 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 341

    COMMUNE DE PARIS

    VOIRIE URBAINE

    MAIRIE DU XIe ARRONDISSEMENT

    Les Délégués de la Mairie du XIe arrondissement informent leurs administrés qu’en vue de faciliter et d’activer les rapports des intéressés avec le service de la voirie de Paris, et d’accord avec l’Architecte commissaire voyer délégué, des bureaux viennent d’être établis à cet effet à la Mairie de l’arrondissement.

    En conséquence, outre les bureaux de l’Hôtel-de-Ville, on pourra adresser à la Mairie toutes les demandes d’alignement, d’autorisation de construire, de réparations, ravalements, ouvertures, installations d’auvents, échoppes, lanternes, etc, Placements d’enseignes, écussons, etc. et saillies sur la voie publique.

    Celles concernant : les cabinets et fosses d’aisances, étaux de boucherie, fournils de boulangerie, logements insalubres, bâtiments en péril, nettoyage de façades de maisons, etc., etc., et, en général, toutes les opérations de grande et petite voirie.

    Les Délégués du XIe arrondissement :
    VERDURE, MORTIER, DELESCLUZE, AVRIAL, EUDES.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 521.




    [N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]

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    N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Charalambo, Constantin  ; Collette "Fruneau", Jules (1838-....)  ; Darré, Joseph  ; Decholle, Joseph  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Fontaine, Raymond (1842-....)  ; Mercier  ; Trèves, J.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
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    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 35[3] LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353

    COMMUNE DE PARIS

    BATAILLON DES ÉCLAIREURS FÉDÉRÉS

    Le but du Bataillon étant de prévenir toute surprise sur nos troupes, de harceler continuellement l’ennemi afin de donner des renseignements à l’état-major général sur les positions et les forces ennemies, les Citoyens vraiment patriotes qui comprennent le mandat impérieux qui leur est imposé sont invités à prendre les renseignements nécessaires avant de contracter un engagement.

    Le bataillon des Éclaireurs fédérés suivra les traces des guérillas espagnols.

    Il faut affronter tous les périls, tous les dangers, toutes les privations ; il faut, enfin, tout sacrifier à la République,

    Que celui qui se sent la force morale et physique de remplir cette mission se hâte de prendre place dans nos rangs.

    La solde allouée aux Volontaires est fixée à DEUX FRANCS par jour et les vivres.

    Les Sous-Officiers et les Officiers auront la solde de la Garde nationale.

    Les femmes des Volontaires recevront la même indemnité que dans la Garde nationale.

    Enrôlement : rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois, 10 (ancienne École des frères), de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

    Armement (chassepots), habillement, campement immédiats.

    Paris, le 18 mai 1871. MERCIER, J. TREVES, DARRÉ, FONTAINE, DECHOLLES.

    Vu et APPROUVÉ par ordre du Général EUDES :
    Le Colonel, Chef d’état-major, COLLET.

    Dr Constantin CHARALAMBO, Chirurgien-Major.

    IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 531.






    [N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]

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    N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Billioray, Alfred (1841-1877)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 386 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 386

    COMMUNE DE PARIS

    Au Peuple de Paris,
    À la Garde nationale.

    Citoyens,

    Assez de militarisme, plus d’états-majors galonnés et dorés sur toutes les coutures ! Place au Peuple, aux combattants aux bras nus ! L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné.

    Le Peuple ne connaît rien aux manœuvres savantes ; mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas tous les stratégistes de l’école monarchiste.

    Aux armes ! citoyens, aux armes ! Il s’agit, vous le savez, de vaincre ou de tomber dans les mains impitoyables des réactionnaires et des cléricaux de Versailles, de ces misérables qui ont, de parti pris, livré la France aux Prussiens, et qui nous font payer la rançon de leurs trahisons !

    Si vous voulez que le sang généreux, qui a coulé comme de l’eau depuis six semaines, ne soit pas infécond ; si vous voulez vivre libres dans la France libre cl égalitaire ; si vous voulez épargner à vos enfants et vos douleurs et vos misères, vous vous lèverez comme un seul homme, et, devant votre formidable résistance, l’ennemi, qui se flatte de vous remettre au joug, en sera pour sa honte des crimes inutiles dont il s’est souillé depuis deux mois.

    Citoyens, vos mandataires combattront et mourront avec vous, s’il le faut ; mais au nom de cette glorieuse France, mère de toutes les révolutions populaires, foyer permanent des idées de justice et de solidarité qui doivent être et seront les lois du monde, marchez à l’ennemi, et que votre énergie révolutionnaire lui montre qu’on peut vendre Paris, mais qu’on ne peut ni le livrer ni le vaincre.

    La Commune compte sur vous, comptez sur la Commune,

    1er prairial, an 79.

    Le Délégué civil à la Guerre, Ch. DELESCLUZE.

    Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, BILLIORAY. E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 558





    [N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]

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    N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
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    descriptif :


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    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 392 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 392

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    Au Peuple de Paris.

    CITOYENS,

    La porte de Saint-Cloud, assiégée de quatre côtés à la fois par les feux du Mont-Valérien, de la butte Mortemart, des Moulineaux et du fort d’Issy, que la trahison a livré ; la porte de Saint-Cloud a été forcée par les Versaillais, qui se sont répandus sur une partie du territoire parisien.

    Ce revers, loin de nous abattre, doit être un stimulant énergique, Le Peuple qui détrône les rois, qui détruit les Bastilles ; le peuple de 89 et de 93, le Peuple de la Révolution, ne peut perdre en un jour le fruit de l’émancipation du 18 Mars.

    Parisiens, la lutte engagée ne saurait être désertée par personne ; car c’est la lutte de l’avenir contre le passé, de la Liberté contre le despotisme, de l’Égalité contre le monopole, de la Fraternité contre la servitude, de la Solidarité des peuples contre l’égoïsme des oppresseurs.

    AUX ARMES !

    Donc, AUX ARMES ! Que Paris se hérisse de barricades, et que, derrière ces remparts improvisés, il jette encore à ses ennemis son cri de guerre, cri d’orgueil, cri de défi, mais aussi cri de victoire ; car Paris, avec ses barricades, est inexpugnable.

    Que les rues soient toutes dépavées : d’abord, parce que les projectiles ennemis, tombant sur la terre, sont moins dangereux ; ensuite, parce que ces pavés, nouveaux moyens de défense, devront être accumulés, de distance en distance, sur les balcons des étages supérieurs des maisons.

    Que le Paris révolutionnaire, le Paris des grands jours, fasse son devoir ; la Commune et le Comité de Salut public feront le leur.

    Hôtel-de-Ville, le 2 prairial an 79.

    Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 563.