Gambon, Ferdinand (1820-1887)

 

Charles Ferdinand Gambon

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    [N° 226 - Commune de Paris - Commission d’enquête]

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    N° 226 - Commune de Paris - Commission d’enquête]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Langevin, Camille (1843-1913)  ; Vésinier, Pierre (1824-1902)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 226 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 226

    COMMUNE DE PARIS
    COMMISSION D’ENQUÊTE

    ASSASSINAT DE QUATRE PRISONNIERS

    Le 25 courant, quatre gardes nationaux du 185e bataillon de marche ont été surpris et entourés, à la Belle Épine, près Villejuif, par deux cents chasseurs à cheval environ. Sommés de se rendre, ils ont déposé leurs armes. Les chasseurs à cheval ont fait les quatre gardes nationaux prisonniers, sans exercer contre eux aucune violence. Mais tout à coup est accouru un capitaine de chasseurs à cheval, le revolver au poing ; dès qu’il fut près des prisonniers, il lit feu sur l’un d’eux, le citoyen COLSON, clairon, et retendit roide mort ; d’un second coup, il frappa en pleine poitrine le citoyen SCHEFFER, garde national, qui tomba près de son camarade. Ce misérable se précipita ensuite sur les deux derniers prisonniers, dont l’un se nomme JOUANNY, et l’autre est encore inconnu ; il tua ces malheureux de deux autres coups de son revolver.

    Lorsque les quatre victimes furent étendues à ses pieds, ce féroce capitaine s’en fut avec ses soldats terrifiés, abandonnant les cadavres des prisonniers lâchement assassinés.

    Après le départ de la troupe, l’une des victimes, le citoyen SCHEFFER, se releva avec beaucoup de peine, et parvint à se traîner à quelque distance de son bataillon, qui l’aperçut, le rejoignit et lui donna les premiers soins.

    Ce malheureux fut transporté d’abord à l’hospice de Bicêtre, et de là à l’ambulance du XIIIe arrondissement. Une balle, reçue en pleine poitrine, a pénétré jusque dans les intestins ; néanmoins le docteur espère le sauver. Il est père de famille, et sa femme vient d’accoucher d’un second enfant.

    L’un de ses compagnons d’infortune a pu se traîner à quelque distance du lieu du crime, où il a expiré, et où son cadavre a été relevé ; quant aux deux autres, il n’a pas été possible de les retrouver.

    Ce quadruple assassinat a été froidement accompli par le capitaine assassin, dont il a été impossible de découvrir le nom.

    Les citoyens qui pourraient fournir des renseignements sur ce criminel sont priés de les transmettre à la Commune, afin qu’elle provoque le juste châtiment de ce misérable par tous les moyens qui seront en son pouvoir. Dès à présent, elle le dénonce à la justice du peuple et de l’armée.

    Les Membres de la Commission d’enquête : VÉSINIER, G. LANGEVIN, GAMBON.

    IMPRIMERIE NATIONALE. —Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 387.



    [N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]

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    N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 305 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 305

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    AU PEUPLE DE PARIS

    CITOYENS,

    La Commune et la République viennent d’échapper à un péril mortel.

    La trahison s’était glissée dans nos rangs.

    Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter.

    L’abandon du fort d’Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l’a livré, n’était que le premier acte du drame : une insurrection monarchique à l’intérieur, coïncidant avec la livraison d’une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l’abîme.

    Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit.

    Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise sont, à l’heure présente, entre nos mains.

    La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La Cour martiale siège en permanence ; justice sera faite.

    CITOYENS,

    La Révolution ne peut pas être vaincue. Elle ne le sera pas.

    Mais s’il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête atout, plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le Peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul et de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif.

    Ce que la réaction n’a pu faire hier, demain elle va le tenter encore.

    Que tons les yeux soient ouverts sur ses agissements ; que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres ; que toutes les forces vives de la dévolution se groupent pour l’effort suprême, et alors, alors seulement, le triomphe est assuré !

    A l’Hôtel-de-Ville, 12 mai 1871.

    Le Comité de Salut public,

    Ant. ARNAUD, EUDES, GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. —Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 485.








    [N° 374 - Commune de Paris - Xe arrondissement]

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    N° 374 - Commune de Paris - Xe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Babick, Jules (1820-1902)  ; Champy, Henry (1846-1902)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Henry, Fortuné (1821-1882)  ; Pyat, Félix (1810-1889)  ; Rastoul, Paul (1835-1875)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 374 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 374

    COMMUNE DE PARIS

    Xe ARRONDISSEMENT

    Les Membres de la Commune, délégués au Xe Arrondissement, considérant :

    Que les principes de la Commune sont établis sur la moralité et le respect de chacun ;

    Que les femmes de mauvaise vie et les ivrognes sont chaque jour un spectacle scandaleux pour les mœurs publiques ;

    Qu’il y a urgence à ce que de pareils désordres soient promptement réprimés.

    ARRÊTENT :

    ARTICLE UNIQUE. Les Commissaires de police et les Gardes nationaux du Xe Arrondissement devront arrêter et mettre en détention toutes les femmes de mœurs suspectes exerçant leur honteux métier sur la voie publique, ainsi que les ivrognes qui, dans leur passion funeste, oublient et le respect d’eux-mêmes et leur devoir de citoyens.

    Paris, le 20 mai 1871.

    Les Membres de la Commune délégués au Xe arrondissement,
    BABICK, CHAMPY, GAMBON, Fortuné HENRY, Félix PYAT, RASTOUL.

    IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 546.





    [N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]

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    N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Billioray, Alfred (1841-1877)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 386 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 386

    COMMUNE DE PARIS

    Au Peuple de Paris,
    À la Garde nationale.

    Citoyens,

    Assez de militarisme, plus d’états-majors galonnés et dorés sur toutes les coutures ! Place au Peuple, aux combattants aux bras nus ! L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné.

    Le Peuple ne connaît rien aux manœuvres savantes ; mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas tous les stratégistes de l’école monarchiste.

    Aux armes ! citoyens, aux armes ! Il s’agit, vous le savez, de vaincre ou de tomber dans les mains impitoyables des réactionnaires et des cléricaux de Versailles, de ces misérables qui ont, de parti pris, livré la France aux Prussiens, et qui nous font payer la rançon de leurs trahisons !

    Si vous voulez que le sang généreux, qui a coulé comme de l’eau depuis six semaines, ne soit pas infécond ; si vous voulez vivre libres dans la France libre cl égalitaire ; si vous voulez épargner à vos enfants et vos douleurs et vos misères, vous vous lèverez comme un seul homme, et, devant votre formidable résistance, l’ennemi, qui se flatte de vous remettre au joug, en sera pour sa honte des crimes inutiles dont il s’est souillé depuis deux mois.

    Citoyens, vos mandataires combattront et mourront avec vous, s’il le faut ; mais au nom de cette glorieuse France, mère de toutes les révolutions populaires, foyer permanent des idées de justice et de solidarité qui doivent être et seront les lois du monde, marchez à l’ennemi, et que votre énergie révolutionnaire lui montre qu’on peut vendre Paris, mais qu’on ne peut ni le livrer ni le vaincre.

    La Commune compte sur vous, comptez sur la Commune,

    1er prairial, an 79.

    Le Délégué civil à la Guerre, Ch. DELESCLUZE.

    Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, BILLIORAY. E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 558





    [N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]

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    N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
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    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 392 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 392

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    Au Peuple de Paris.

    CITOYENS,

    La porte de Saint-Cloud, assiégée de quatre côtés à la fois par les feux du Mont-Valérien, de la butte Mortemart, des Moulineaux et du fort d’Issy, que la trahison a livré ; la porte de Saint-Cloud a été forcée par les Versaillais, qui se sont répandus sur une partie du territoire parisien.

    Ce revers, loin de nous abattre, doit être un stimulant énergique, Le Peuple qui détrône les rois, qui détruit les Bastilles ; le peuple de 89 et de 93, le Peuple de la Révolution, ne peut perdre en un jour le fruit de l’émancipation du 18 Mars.

    Parisiens, la lutte engagée ne saurait être désertée par personne ; car c’est la lutte de l’avenir contre le passé, de la Liberté contre le despotisme, de l’Égalité contre le monopole, de la Fraternité contre la servitude, de la Solidarité des peuples contre l’égoïsme des oppresseurs.

    AUX ARMES !

    Donc, AUX ARMES ! Que Paris se hérisse de barricades, et que, derrière ces remparts improvisés, il jette encore à ses ennemis son cri de guerre, cri d’orgueil, cri de défi, mais aussi cri de victoire ; car Paris, avec ses barricades, est inexpugnable.

    Que les rues soient toutes dépavées : d’abord, parce que les projectiles ennemis, tombant sur la terre, sont moins dangereux ; ensuite, parce que ces pavés, nouveaux moyens de défense, devront être accumulés, de distance en distance, sur les balcons des étages supérieurs des maisons.

    Que le Paris révolutionnaire, le Paris des grands jours, fasse son devoir ; la Commune et le Comité de Salut public feront le leur.

    Hôtel-de-Ville, le 2 prairial an 79.

    Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 563.