spectacle
Au moins 2 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.
- descriptif :
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[ texte (manuscrit) ]
- texte :
Point n° 7 de la déclaration du Living-theatre
« Nous quittons le festival parce que le temps est venu pour nous de commencer enfin à refuser de servir ceux qui veulent que la connaissance et le pouvoir de l’art appartiennent seulement à ceux qui peuvent payer, ceux-là mêmes qui souhaitent maintenir le peuple dans l’obscurité, qui travaillent pour que le pouvoir reste aux élites, qui souhaitent contrôler la vie de l’artiste et celle des autres hommes. »
Pour nous aussi la lutte continue
[tampon :] AP Avignon
sources :Voir aussi : « Treize questions aux organisateurs et aux participants du festival d’Avignon ».
- descriptif :
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[ Texte surmonté d’une étoile rouge et de guérilleros asiatiques ]
- texte :
Treize questions aux organisateurs et aux participants du festival d’Avignon
Le Festival d’Avignon se présente cette année comme un « Festival pas comme les autres » : on y invite, on y programme la contestation au sein des Assises du Théâtre et, en même temps qu’une violente campagne de presse (*) prend pour cible la troupe du Living Théâtre, hôte officiel, de nombreux jeunes font déjà l’objet d’interpellations, de contrôles de la part de la police dans les rues de la ville. L’ambiguité règne. Dans ces conditions il nous a paru utile de proposer à la réflexion des participants comme des organisateurs — car il va sans dire que le débat est d’ores et déjà élargi à tous ceux qui se sentent concernés par l’impact que les « événements de mai » ont eu et continuent d’avoir sur le fonctionnement « normal » des institutions qu’elles soient culturelles ou politiques — les questions que voici :
S’appuyant sur des enquêtes sociologiques, certains déplorent que le Festival d’Avignon soit bourgeois : c’est à dire que, seul un pourcentage dérisoire de travailleurs s’y rende. De fait, son public est en grande majorité composé de touristes et de membres des classes moyennes ou dirigeantes, comme c’est le cas d’ailleurs pour les Maisons de la Culture. Il s’agit donc d’une culture de classe sur laquelle les problèmes politiques et économiques des travailleurs urbains ou ruraux n’ont pas ou très peu d’incidence. En établissant un rapport mercantile avec leur public les producteurs et les propriétaires de cette culture servent automatiquement les intérêts d’une catégorie sociale au détriment d’une autre ; mais ce n’est pas tout, la culture industrielle qu’elle soit de « droite » ou de « gauche » agit dans le sens de la contrerévolution permanente puisqu’elle transforme forcément sa clientèle en une masse de robots amor-phes bons à consommer du tout-cuit culturel et à tomber dans le panneau des loisirs organisés. L’université en crise, la culture en crise sont indissociables du capitalisme. Elles disparaîtront avec lui. Que peut-on faire pour hâter cette disparation ?
La contestation effective de la fonction coercitive assumée par la culture dans le cadre légal de la société d’exploitation ne commencerait-elle pas par la mise en cause directe et radicale de l’existence même d’une industrie du spectacle ? Toute contestation intégrée dans le circuit officiel ou commercial n’est-elle pas a fortiori Institutionnalisée, châtrée et récupérée par le Pouvoir ? Tant que l’Infrastructure aliénante et répressive sur laquelle repose la culture n’est pas AVANT TOUT globalement contestée, peut-il s’agir d’autre chose que d’une contestation elle-même aliénée, limitée, symbolique ?
Les contrôleurs de la culture (officielle ou officieuse) en exerçant leur monopole sur les moyens de création et de diffusion, ne renforcent-ils pas l’appareil répressif de l’état policier au même titre qu’un gouvernement faisant réoccuper la Sorbonne ou l’Odéon par CRS et Préfet de Police interposés ?
Dans toute perspective autre que conservatrice et réformiste, le rôle joué par les intermédiaires et les contrôleurs (producteurs, directeurs de musées, de théâtres, de galeries, de maisons d’éditions, ministres des affaires culturelles, etc.) n’est-il pas à abolir purement et simplement ? Toute conception de la culture en tant que domaine réservé à des spécialistes rémunérés n’est-celle pas, en fait, repressive et autoritaire ?
Toute éventuelle mise en marche d’un processus de création collective et permanente — non reservée à une « élite » — ne poserait-elle pas a priori la nécessité d’en finir avec tout divorce entre « l’art » et « la vie », toute distinction entre les activités artistiques et les activités politiques et sociales quotidiennes ? L’acte créateur étant enfin déba-rassé de la censure qui l’annule ? L’inconscient enfin dégagé du régime policier qui le nie ?
La culture industrielle, de même que l’université bourgeoise, ne constitue-t-elle pas un écran de fumée destiné à rendre impossible, à interdire toute prise de conscience et toute activité politique libératrice ? Le théâtre qu’il soit conventionnel ou d’avant-garde, ne véhicule-t-il pas cet interdit du fait qu’il substitue la représentation à l’action directe ?
Le théâtre idéologique, en particulier, quelles que soient ses intentions et son « contenu », n’est-il pas respon-sable de la situation aliénante et sous-développante où il place ses spectateurs ?
Le théâtre et le cinéma de grande consommation ne secondent-ils pas l’appareil repressif de la classe dirigeante en ceci qu’ils contrôlent et determinent l’image que les consommateurs se font d’eux-mêmes ?
Est-il possible de contester efficacement le système capitaliste sans mettre d’abord en question le rôle que l’on joue soi-même dans ce système ? Les intellectuels et les artistes (acteurs, peintres, écrivains, etc.) qui ont pris en marche le train du « mouvement de mai » et qui se sont contentés d’exprimer des revendications corporatistes quan-titatives n’ont-Ils pas, de ce fait, exploité la dynamique de ce mouvement aux mêmes fins que l’Etat et que les partis ?
Les différentes forces de l’ordre (des gardiens de la paix à la DST) qui ont joué sur le théâtre des opérations de mai le rôle que l’on sait, interviendront-elles dans la crise de la culture de la même manière qu’elles sont interve-nues dans la crise universitaire, c’est à dire avec des gaz asphyxiants, des grenades offensives, des matraquages intensifs, des ratonnades, des arrestations, des perquisitions, etc. ? Quel peut-être le rôle des nombreux gardes mobiles, CRS, inspecteurs en civil actuellement en service dans la ville d’Avignon ? Quel rôle l’administration du Festival, le Préfet du Vaucluse ou le Ministère des Affaires Culturelles envisageraient-ils de leur faire Jouer si un mouvement se dessinait parmi les participants au Festival qui tendrait non pas à moderniser ni à améliorer la culture Industrielle d’État (subventionnée) mais à l’abolir et à la remplacer ?
Comment, alors qu’en Avignon, l’industrie du spectacle s’est intégrée à l’industrie du tourisme au point d’y être complètement soumise est-il possible de prétendre à une réelle liberté d’expression et d’action ? La mise en condi-tion est-elle plus tolérable lorsqu’elle porte un masque « artistique » ?
Quand, à travers le monde un important courant créateur agit depuis plusieurs années dans le sens du théâtre de rue, gratuit et libre, préoccupé prloritairement par l’action politique, comment peut-on à la fols lui interdire les rues d’Avignon et prétendre organiser un « Festival de la Contestation » ?
Quels seraient les problèmes posés par la constitution, à l’occasion du Festival d’Avignon, d’un double pouvoir face à celui de l’État et des « autorités », qui répondrait à un désir collectif et qui ne se limiterait pas aux bavardages entre spécialistes de la culture soucieux de conserver leurs rôles privilégiés ?
En cette période de reflux et de répression, la question qui se pose à nous n’est-elle pas encore et toujours celle de l’exercice par TOUS du droit de l’homme à disposer psychiquement et socialement de lui-même ?
Le Comité d’Action, juillet 1968
(*) Cf. Le Méridional des 28 juin et 10 juillet. Les acteurs du Living Théâtre y sont présentés comme des « énergumènes en haillons », des « primates » et on parte de « commandos » chargés de les corriger.
Ed912 Milano (printed in Italy)
sources :
- descriptif :
[ texte ; fond taillé rouge et noir ]
- texte :
The Living Theatre
sources :
- descriptif :
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[ photo d’une femme qui pleure et programme ]
- texte :
Maschera e rivoluzione
Visioni di un teatro di ricerca
Programma
13 marzo ore 21
Madre Courage, di Bertolt Brecht
Fernando Mastropasqua20 marzo ore 21
Frankenstein del "Living Theatre"
Anna Maria Monteverdi27 marzo ore 17
L’Antigone del "Living Theatre"
Christina Valenti10 aprile ore 21
La Tempesta di Peter Brook
Monica Pezzetti17 aprile ore 21
Corpo indiano di Hanay Geigomah
Anna Maria Pinazzi8 maggio ore 21
Baccanti di Wole Soyinka
Francesca Lamioni15 maggio ore 21
Maschera di verità, il teatro di Eduardo de Filippo
Andrea Moretti22 maggio ore 21
Il teatro sociale di Pietro Gori
Maurizio Antonioli29 maggio ore 21
"Sdrammatika", una esperienza di teatro di base
Loriano SalvadoriI seminari, aperti a tutti e gratuiti, si svolgeranno presso la sede della Biblioteca Franco Serantini — Largo Concetto Marchesi Pisa - Tel. 050/570995
Biblioteca Franco Serantini — Insegnamento di Storia del Teatro - Dipartimento di Storia delle Arti Università di Pisa
sources :
- descriptif :
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[1990-2000] [ texte ; photo de Julian Beck, n/b avec cadre rouge ]
- texte :
Il corpo e l’ombra, 4 conferenze su il Living Theatre
Foto M. Buscarino (1980)
Biblioteca Franco Serantini
Insegnamento di storia del teatro - Dipartimento delle arti - Università di Pisa
4 marzo, ore 16.00
Sette meditazioni sul sadomasichismo politico
Intervengono Christina Valenti e Annamaria Monteverdi
Nel corso dell’iniziativa verrà presentato il libro di C. Valenti, Conversazioni con Judith Malina, l’arte, l’anarchia, il Living Theatre11 marzo, ore 16.00
The Brig
Interviene Fernando Mastropasqua15 aprile, ore 16.00
Antigone
Interviene Fernando Mastropasqua22 aprile, ore 16.00
The connection - Paradise now
Interviene Annamaria MonteverdiLe conferenze si svolgeranno presso la saletta del Comitato di Gestione del Complesso Concetto Marchesi (Pisanova)
Per informazioni tel. 050/570995 - Biblioteca Franco Serantini, Largo Concetto Marchesi - 56124 Pisa
Tip. lit. Grafitalia, Via dei Cappuccini, 44 - 56037 Peccioli (Pi)
sources :
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