France
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Au peuple allemand
À la démocratie socialiste de la nation allemande
Tu ne fais la guerre qu’à l’empereur, et point a la Nation française, a dit et répété ton gouvernement.
L’homme qui a déchaîné cette lutte fratricide, qui n’a pas su mourir, et que tu tiens entre tes mains, n’existe pas pour nous.
La France républicaine t’invite, au nom de la justice, à retirer les armées ; sinon, il nous faudra combattre jusqu’au dernier homme et verser à flots ton sang et le nôtre.
Par la voix de 38 millions d’êtres, animés du même sentiment patriotique et révolutionnaire, nous te répétons ce que nous déclarions à l’Europe coalisée en 1793 :
« Le Peuple français ne fait point la paix avec un ennemi qui occupe son territoire.
» Le Peuple français est l’ami et l’allié de tous les Peuples libres. — Il ne s’immisce point dans le gouvernement des autres nations ; il ne souffre pas que les autres nations s’immiscent dans le sien. »Repasse le Rhin.
Sur les deux rives du fleuve disputé, Allemagne et France, tendons-nous la main. Oublions les crimes militaires que les despotes nous ont fait commettre les uns contre les autres.
Proclamons : la Liberté, l’Égalité, la Fraternité des Peuples.
Par notre alliance, fondons les États-Unis d’Europe.
Vive la république universelle !
Démocrates socialistes d’Allemagne, qui, avant la déclaration de guerre, avez protesté, comme nous, en faveur de la paix, les démocrates socialistes de France sont sûrs que vous travaillerez avec eux à l’extinction des haines internationales, au désarmement général et à l’harmonie économique.
Au nom des Sociétés ouvrières et des Sections françaises de l’Association internationale des Travailleurs.
Ch. Beslay, - Briosne, — Bachruch, — Camélinat, — Ch.-L. Chassin, — Chemalé, — Dupas, — Hervé, — Landeck, — Leverdays, — Longuet, — Marchand, - Perrachon, — Tolain, — Vaillant.Paris, Imp. Balitout, Questroy et Ce, 7, rue Baillif.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome 1 : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1875), p. 6.
Affiche datée du 4 septembre 1870 (« Appel au peuple allemand » par les sections parisiennes de l’Internationale et par la Chambre fédérale des sociétés ouvrières).
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République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris
Citoyens,
Le 5 septembre, dès le lendemain de la proclamation de la République, un grand nombre de citoyens proposaient la constitution d’un Comité central républicain, émanant des vingt arrondissements de Paris et ayant pour but de pourvoir au salut de la patrie, ainsi qu’à la fondation définitive d’un régime véritablement républicain par le concours permanent de l’initiative individuelle et la solidarité populaire.
Depuis ce jour, les réunions publiques ont élu leurs Comités de défense et de vigilance dans chaque arrondissement.
Aussitôt que les arrondissements se sont trouvés représentés en
[…]
[…]tionale les mesures suivantes, acclamées dans les réunions populaires :1° — Mesures de sécurité publique
Supprimer la police telle qu’elle était constituée, sous tous les gouvernements monarchiques, pour asservir les citoyens et non pour les défendre ;
La remettre tout entière entre les mains des municipalités élues ;
Nommer par quartier, dans les grandes villes, les magistrats chargés de veiller à la sécurité publique sous leur responsabilité personnelle et directe ;
Dissoudre tous les corps spéciaux de l’ancienne police centralisée, tels que sergents de ville, agents dits de la sûreté publique, gardes de Paris ;
Confier à la garde nationale, composée de la totalité des électeurs, et en particulier à des vétérans pris dans son sein, la mission d’assister les nouveaux magistrats de la police municipale dans l’exercice de leurs fonctions ;
Appliquer aux magistratures de tous ordres les deux principes de l’élection et de la responsabilité ;
Abroger toutes les lois restrictives, répressives et fiscales contre le droit d’écrire, de se réunir et de s’associer.
2° — Subsistances et logements
Exproprier, pour cause d’utilité publique, toute denrée alimentaire ou de première nécessité actuellement emmagasinée clans Paris, chez les marchands en gros et de détail, en garantissant à ceux-ci le paiement de ces denrées après la guerre au moyen d’une reconnaissance des marchandises expropriées et cotées au prix de facture ;
Élire dans chaque rue ou au moins dans chaque quartier une commission chargée d’inventorier les objets de consommation et d’en déclarer les détenteurs actuels personnellement responsables envers l’administration municipale ;
Répartir les approvisionnements classés par nature entre tous les habitants de Paris au moyen de bons qui leur seront périodiquement délivrés dans chaque arrondissement au prorata : 1° du nombre de personnes composant la famille de chaque citoyen ; 2° de la quantité de produits consommables constatés par les commissions ci-dessus désignées ; 3° de la durée probable du siège.
Les municipalités devront encore assurer à tout citoyen et à sa famille logement qui leur est indispensable.
3° — Défense de Paris
Faire élire immédiatement par la garde mobile tous les chefs qui la doivent conduire au feu, ceux qui la commandent actuellement lui ayant été imposés jusqu’à ce jour ;
Rallier au plus vite les éléments épars de cette héroïque armée, que la trahison de ses chefs a laissé écraser ou dissoudre et qui, organisée pour asservir le pays, n’a pas suffi pour le défendre ;
Délivrer au plus vite à tous les citoyens des armes à longue portée et leur distribuer en même temps la quantité de cartouches et de munitions de guerre suffisante pour qu’ils soient en mesure de repousser toute attaque éventuelle ;
Préparer par les soins des vingt comités d’arrondissement les moyens matériels et l’organisation du personnel nécessaire à la défense spéciale de chaque quartier ;
Affecter aux divers services de la défense tous les locaux libres, tels
[…]
quelconque, ne seraient point
[…]tionaux ;Établir un contrôle populaire de toutes les mesures prises pour la défense ;
Préparer dés maintenant les postes de défense intérieure, les communications secrètes et tous les engins de destruction susceptibles d’être employés contre l’ennemi, même par les femmes et par les enfants, Paris républicain étant résolu, plutôt que de se rendre, à s’ensevelir sous ses ruines.
4° — Défense des départements
Décréter la levée en masse de tous les Français sans exception, et la réquisition générale de tout ce qui peut servir à la défense ;
Appuyer toute organisation résultant de l’initiative populaire et ayant pour but de contribuer au salut de la République ;
Commissionner des délégués généraux pour la défense nationale, chargés de se concerter avec les républicains des départements, afin de stimuler le zèle patriotique des populations, combattre les manœuvres réactionnaires, prévenir la trahison, précipiter la marche des volontaires au secours de Paris, et, au besoin, de se faire tuer à leur tête.
En présentant ces mesures d’urgence, les soussignés sont convaincus que le Gouvernement de la défense nationale se hâtera de les transformer en décrets pour le salut de la patrie et de la République.
Pour le Comité républicain et par délégation des Comités d’arrondissement :
Les membres présents à la réunion du, 13 au 14 septembre,
G. CASSE. — CH.-L. CHASSIN. — F. CHATÉ. — CHAUSSE. — COUSIN. — G. CLUSERET. — DEMAY. — CH. DUMONT. — A. DUPONT. — N. GAILLARD. — G. GENTON. — H. HERNU. — J. JOHANNARD.— KERN.— LANJALLEY.— LEFRANÇAIS. — LEVERDAYS.— LONGUET. — LONGAT. —P.-A. LUTZ. — A. LECOT. — E. LÉGER. — G. MALLET. — MAINIER. — MARCHAND. — MILLIERS. — MARCHAL. — MALON. — F. MANGOLD. — MYARD. — G. MOLLIN. — E. OUDET. — M. PORTALIER. — J. PÉRIN : —PAGNERRE. — PHILIP.— PILLION.— PINDY.— RANVIER. — E. ROY.— E. ROULLIER. — THÉLIDON. —THONNELIER. — TOUSSAINT.—E. VAILLANT. — J. VALLÈS.— VERTUT.— M. WOOG.
12013. — Paris, Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61, et passage des Deux-Sœurs.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome I : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 90.
Affiche parue le 14 (ou le 15) septembre 1870.
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République française
Comité provisoire du salut de la France pour la région lyonnaise.
Les mesures suivantes ont été reconnues d’urgence et prises immédiatement.
Article premier.
Le citoyen Métra est maintenu dans ses fonctions de colonel de la Garde Nationale de Lyon.ART. 2.
Le général G. Cluseret est nommé commandant en chef de l’armée de Lyon et de toutes les forces militaires comprises dans le rayon d’action du Comité.Pour le Comité :
Blanc, Albert Richard, E.-B. Saignes.LYON. — Imp. J. NIGON, rue de la Poulaillerie, 2.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 593.
Affiche de septembre 1870.
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[ texte (1re « Commune de Lyon ») ]
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République française
Fédération Révolutionnaire des Communes
La situation désastreuse dans laquelle se trouve le Pays ; l’impulssance des pouvoirs officiels et l’indifférence des classes privilégiées ont mis la Nation française sur le bord de l’abîme.
Si le Peuple organisé révolutionnairement se se hâte d’agir, son avenir est perdu, la Révolution est perdue, tout est perdu. S’inspirant de l’immensité du danger et considérant que l’action désespérée du Peuple ne saurait être retardée d’un seul instant, les délégués des Comités fédérés du Salut de la France, réunis au Comité central, proposent d’adopter immédiatement les résolutions suivantes :
Article 1er. — La machine administrative et gouvernementale de l’État, étant devenue impuissante, est abolie.
Le peuple de France rentre en pleine possession de lui-même.Art. 2. — Tous les tribunaux criminels et civils sont suspendus et remplacés par la justice du peuple.
Art. 3. - Le paiement de l’impôt et des hypothèques est suspendu. L’impôt est remplacé par les contributions des communes fédérés, prélevées sur les classes riches, proportionnellement aux besoins du salut de la France.
Art. 4. — L’État, étant déchu, ne pourra plus intervenir dans le paiement des dettes privées.
Art. 5. - Toutes les organisations municipales existantes sont cassées et remplacées dans toutes les communes fédérées par des Comités du salut de la France, qui exerceront tous les pouvoirs sous le contrôle immédiat du Peuple.
Art. 6. — Chaque comité d chef-lieu e de département enverra deux délégués pour former la Convention révolutionnaire du Salut de la France.
Art. 7. — Cette Convention se réunira immédiatement à l’Hôtel-de-Ville de Lyon, comme étant la seconde ville de France et la plus à portée de pourvoir énergiquement à la défense du Pays.
Celte Convention, appuyée par le Peuple entier, saurera la France.
Aux armes !!!
E.-B. Saignes, Rivière, Deville, Rajon (de Tarare), François Favre, Louis Palix, B. Placet, Blanc (G.), Ch. Beauvoir, Albert Richard, J. Bischoff, Doublé, H. Bourbon, M. Bakounine, Parraton, A. Guillermet, Coignet aîné, P.-J. Pulliat, Latour, Guillo, Savigny, J. Germain, F. Charvet, A. Bastelica (de Marseille), Dupin (de Saint-Étienne), Narcisse Barbet.
Lyon, Association typographique. — Regard, rue de la Barre, 12.
Affiche du 26 septembre 1870. Archives municipales de Lyon, 6fi 6833
http://www.ephemanar.net/septembre26.html
Cette affiche est reprise en couverture de Les Communards à Lyon : les insurgés, la répression, la surveillance de Matthieu Rappe (Lyon : Atelier de création libertaire, 2015).
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
MANIFESTE DU COMITÉ CENTRAL DE L’UNION DES FEMMES POUR LA DÉFENSE DE PARIS ET LES SOINS AUX BLESSÉSAu nom de la Révolution sociale que nous acclamons, au nom de la revendication des droits du travail, de l’égalité et de la justice, l’Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés proteste de toutes ses forces contre l’indigne proclamation aux citoyennes, parue et affichée avant-hier, et émanant d’un groupe anonyme de réactionnaires.
Ladite proclamation porte que les femmes de Paris en appellent à la générosité de Versailles et demandent la paix à tout prix…
La générosité de lâches assassins !
Une conciliation entre la liberté et le despotisme, entre le Peuple et ses bourreaux !
Non, ce n’est pas la paix, mais bien la guerre à outrance que les travailleuses de Paris viennent réclamer !
Aujourd’hui, une conciliation serait une trahison !… Ce serait renier toutes les aspirations ouvrières, acclamant la rénovation sociale absolue, l’anéantissement de tous les rapports juridiques et sociaux existant actuellement, la suppression de tous les privilèges, de toutes les exploitations, la substitution du règne du travail à celui du capital, en un mot, l’affranchissement du travailleur par lui-même !…
Six mois de souffrances et de trahison pendant le siège, six semaines de lutte gigantesque contre les exploiteurs coalisés, les flots de sang versés pour la cause de la liberté sont nos titres de gloire et de vengeance !…
La lutte actuelle ne peut avoir pour issue que le triomphe de la cause populaire… Paris ne reculera pas, car il porte le drapeau de l’avenir. L’heure suprême a sonné… place aux travailleurs, arrière à leurs bourreaux !…
Des actes, de l’énergie !…
L’arbre de la liberté croit arrosé par le sang de ses ennemis !…
Toutes unies et résolues, grandies et éclairées par les souffrances que les crises sociales entraînent toujours à leur suite, profondément convaincues que la Commune, représentante des principes internationaux et révolutionnaires des peuples, porte en elle les germes de la révolution sociale, les Femmes de Paris prouveront à la France et au monde qu’elles aussi sauront, au moment du danger suprême, — aux barricades, sur les remparts de Paris, si la réaction forçait les portes, — donner comme leurs frères leur sang et leur vie pour la défense et le triomphe de la Commune, c’est-à-dire du Peuple !
Alors, victorieux, à même de s’unir et de s’entendre sur leurs intérêts communs, travailleurs et travailleuses, tous solidaires, par un dernier effort anéantiront à jamais tout vestige d’exploitation et d’exploiteurs !…
VIVE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE ET UNIVERSELLE !…
VIVE LE TRAVAIL !…
VIVE LA COMMUNE !…Paris, le 6 mai 1871.
La Commission exécutive du Comité central, LE MEL, JACQUIER, LEFEVRE, LELOUP, DMITRIEFF.
1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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Au peuple de Paris,
Les délégués de vingt arrondissements de Paris.
Le gouvernement qui, le 4 septembre, s’est chargé de la défense nationale a-t-il rempli sa mission ? – Non !
Nous sommes 500 000 combattants et 200 000 Prussiens nous étreignent ! À qui la responsabilité, sinon à ceux qui nous gouvernent ? Ils n’ont pensé qu’à négocier au lieu de fondre des canons et de fabriquer des armes.
Ils se sont refusés à la levée en masse.
Ils ont laissé en place les bonapartistes et mis en prison les républicains.
Ils ne se sont décidés à agir enfin contre les Prussiens qu’après deux mois, au lendemain du 31 octobre. Par leur lenteur, leur indécision, leur inertie, ils nous ont conduits jusqu’au bord de l’abîme : ils n’ont su ni administrer ni combattre, alors qu’ils avaient sous la main toutes les ressources, les denrées et les hommes.
Ils n’ont pas su comprendre que dans une ville assiégée, tout ce qui soutient la lutte pour sauver la patrie possède un droit égal à recevoir d’elle la subsistance ; ils n’ont rien su prévoir : là où pouvait exister l’abondance, ils ont fait la misère ; on meurt de froid, déjà presque de faim : les femmes souffrent, les enfants languissent et succombent. La direction militaire est plus déplorable encore : sorties sans but ; luttes meurtrières sans résultats ; insuccès répétés, qui pouvaient décourager les plus braves ; Paris bombardé. Le gouvernement a donné sa mesure : il nous tue. Le salut de Paris exige une décision rapide. Le gouvernement ne répond que par la menace aux reproches de l’opinion. Il déclare qu’il maintiendra l’ordre, comme Bonaparte avant Sedan.
Si les hommes de l’Hôtel de Ville ont encore quelque patriotisme, leur devoir est de se retirer, de laisser le peuple de Paris prendre lui-même le soin de sa délivrance. La municipalité ou la Commune, de quelque nom qu’on appelle, est l’unique salut du peuple, son seul recours contre la mort. Toute adjonction, ou immixtion au pouvoir actuel ne serait qu’un replâtrage, perpétuant les mêmes errements, les mêmes désastres. Or la perpétuation de ce régime, c’est la capitulation, et Metz et Rouen nous apprennent que la capitulation n’est pas seulement encore et toujours la famine, mais la ruine et la honte. C’est l’armée et la Garde nationale transportées prisonnières en Allemagne, et défilant dans les villes sous les insultes de l’étranger ; le commerce détruit, l’industrie morte, les contributions de guerre écrasant Paris : voilà ce que nous prépare l’impéritie ou la trahison.
Le grand peuple de 89, qui détruit les Bastilles et renverse les trônes, attendra-t-il dans un désespoir inerte, que le froid et la famine aient glacé dans son cœur, dont l’ennemi compte les battements, sa dernière goutte de sang ? – Non ! La population de Paris ne voudra jamais accepter ces misères et cette honte. Elle sait qu’il en est temps encore, que des mesures décisives permettront aux travailleurs de vivre, à tous de combattre.
Réquisitionnement général, — Rationnement gratuit, Attaque en masse.
La politique, la stratégie, l’administration du 4 septembre, constituées de l’Empire, sont jugées. Place au peuple ! Place à la commune !
Les délégués des vingt arrondissements de Paris
Adoué, Ansel, Antoine Arnaud, J.-F. Arnaud, Edm. Aubert, Babick, Baillet père, A. Baillet, Bedouch, Ch. Beslay, J.-M. Boitard, Bonnard, Casimir Bouis, Louis Bourdon, Abel Bousquet, V. Boyer, Brandely, Gabriel Brideau, L. Caria, Caullet, Chalvet, Champy, Chapitel, Charbonneau, Chardon, Chartini, Eugène Chatelain, A. Chaudet, J.-B. Chautard, Chauvière, Clamouse, Claris A., Clavier, Clémence, Lucien Combatz, Julien Conduche, Delage, Delarue, Demay, P. Denis, Dereux, Dupas, Durins, Duval, Duvivier, R. Estieu, Fabre, F. Félix, Jules Ferré, Th. Ferré, Flotte, Fruneau, C.-J. Garnier, L. Garnier, M. Garreau, Gentilini, L. Genton, Ch. Gérardin, Eug. Gérardin, Gillet, P. Girard, Giroud-Trouillier, J. Gobert, Albert Goullé, Grandjean, Grot, Henry, Fortuné Henry, Hourtoul, Alph. Humbert, Jamet, Johhannard, Michel Joly, Jousset, Jouvard, Lacord, Lafargue, Laffitte, A. Lallement, Lambert, Lange, J. Larmier, Lavorel, Leballeur, F. Lemaître, E. Leverdays, Armand Lévy, Lucipia, Ambroise Lyaz, Pierre Mallet, Malon, Louis Marchand, Marlier, J. Martelet, Constant Martin, Maullion, Léon Melliet, X. Missol, Tony Moilin(docteur), Molleveaux, Montell, J. Montels, Mouton, Myard, Napias-Piquet, Émile Oudet, Parisel, Pérève, H. Piednoir, Pillot (docteur), Pindy, Maurice Portalier, Puget, D.-Th. Régère, Retterer aîné, Aristide Rey, J. Richard, Roselli-Mollet, Édouard Roullier, Benjamin Sachs Sainson, Sallée, Daniel Salvador, Th. Sapia, Schneider, Seray, Sicard, Stordeur, Tardif, Tessereau, Thaller, Theisz, Thiolier, Treillard, Tridon, Urbain, Vaillant Ed., Jules Vallès, Viard, Viellet.[impr. …]
Affiche rouge, signée par les délégués des vingt arrondissements de Paris, — 6 janvier 1871 — proclamation au peuple de Paris pour dénoncer la faillite du gouvernement du 4 septembre.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté, Égalité. Fraternité.12me LÉGION
AUX GARDES NATIONAUXCITOYENS,
Un grand exemple vous est donné ; des Citoyennes, des femmes héroïques, pénétrées de la sainteté de notre cause, ont demandé des armes au Comité de Salut Public pour défendre, comme nous tous, la Commune et la République.
Ce noble sentiment ranimera, je l’espère, le courage de certains hommes.
Le Colonel commandant la 12me Légion, heureux et fier d’avoir à enregistrer un pareil dévouement, a pris la décision suivante :
La 1re Compagnie des Citoyennes Volontaires sera immédiatement organisée et armée.
Ces Citoyennes marcheront à l’ennemi avec la Légion. Et afin de stimuler l’amour-propre de quelques lâches, le Colonel arrête :
1° Tous les réfractaires seront désarmés publiquement, devant le front de leur Bataillon, par les Citoyennes-Volontaires.
2° Après avoir été désarmés, ces hommes, indignes de servir la République, seront conduits en prison par les Citoyennes qui les auront désarmés.La première exécution de ce genre aura lieu prochainement avenue Daumesnil.
VIVE LA COMMUNE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Paris, 14 Mai 1871. Le Colonel commandant la 12me Légion, JULES MONTELS.
Paris. — Typographie MORRIS Père et fils, rue Amelot. 61.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 505.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté— Égalité — Fraternité1ER BATAILLON DES
FRANCS-TIREURS
ÉCLAIREURS DE MONTROUGEAppel à tous les Citoyens (ayant fait partie, soit de l’Armée, soit de Compagnies franches) pour la Défense des Franchises Communales.
CITOYENS, AUX ARMES !
Les Francs-Tireurs de Montrouge ont déjà fait une sortie où l’ardeur qu’ils ont mis à lutter pour la DÉFENSE DES DROITS DE PARIS, est UN HOMMAGE à leur rendre. Il y a des Blessés ; pour le Bataillon qui était peu nombreux, c’est une perte sensible ; nous faisons donc APPEL à tous les hommes de cœur pour combler les vides faits dans leurs rangs.
Ces Francs-Tireurs sont sous le commandement du Citoyen ROBERT, ancien Chef des Guérillas.
VIVE LA RÉPUBLIQUE ! VIVE LA COMMUNE !
Paris, le 13 mai 1871
Le Chef de Bataillon commandant les Francs-Tireurs :
ROBERT, Ancien Chef des Corps-Francs en Espagne et en Portugal, ex-Chef de Bataillon.Le Capitaine Adjudant-major :
OUDINOT, Ex-sous-Lieutenant des Spahis du Sénégal, ancien Capitaine des Tirailleurs des Ternes.Enrôlements
Rue Boulard, 36, près la place de la Mairie (14e Art)
BUREAU CENTRAL : Rue Turbigo, 85, (3e Arrondt)
Route de Choisy, 149, (15e Arrondissement).
(De 10 heures du malin à 5 heures du soir)Armement — Solde — Vivres de campagne — Équipement — Départ aussitôt l’inscription sur les Contrôles.
Nota. Se munir de Bons Papiers.5241 Paris.— Imprimerie A.-E. Rochette 90, boul. Montparnasse
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 496.
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[ texte ]
- texte :
LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ
APPEL AUX HOMMES TOUS LES PAYS LIBRES
Pour la formation du 12e Bataillon de marche de la 3e Légion de la Garde nationale.
Ce bataillon, essentiellement composé de volontaires franco-américains et de corps francs, convoque tous les hommes libres à se joindre à lui pour la formation de la dernière compagnie, et pour la défense de nos libertés, de nos droits et le maintien de la Commune.
Cette dernière compagnie, son effectif formé, ira rejoindre les autres déjà au feu.
ARMES DE PRÉCISION. - SOLDE ET VIVRES DE LA GARDE NATIONALE.
Pour les enrôlements, s’adresser rue des Francs-Bourgeois, 26.
SALUT ET FRATERNITÉ Le Commandant, BONNIN.
Ex-Capitaine de l’armée américaine et Franc-Tireur licenciéOn demande DIX bons Clairons avec 5 francs de solde par jour.
Paris. — IMPRIMERIE NOUVELLE Association ouvrière rue des Jeûneurs 14,
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 489.
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[ texte ; papier de couleur ]
- texte :
République française
Liberté. — Égalité. — Fraternité
Association Internationale des Travailleurs
Conseil Fédéral des sections parisiennes
Chambre fédérale des Sociétés ouvrières
Travailleurs,
Une longue suite de revers, une catastrophe qui semble devoir entrainer la ruine complète de notre pays, tel est le bilan de la situation créée à la France par les gouvernements qui l’ont dominée.
Avons-nous perdu les qualités nécessaires pour nous relever de cet abaissement ? Sommes-nous dégénérés au point de subir avec résignation le despotisme hypocrite de ceux qui nous ont livrés à l’étranger, et de ne retrouver d’énergie que pour rendre notre ruine irrémédiable par la guerre civile ?
les derniers événements ont démontré la force du peuple de Paris, nous sommes convaincus qu’une entente fraternelle démontrera bientôt sa sagesse.
Le principe d’autorité est désormais impuissant pour rétablir l’ordre dans la rue, pour faire renaître le travail dans l’atelier, et cette impuissance est sa négation.
L’insolidarité des intérêts a créé la ruine générale, engendré la guerre sociale : c’est à la liberté, à l’égalité, à la solidarité qu’il faut demander d’assurer l’ordre sur de nouvelles bases, de réorganiser le travail qui est sa condition première.
Travailleurs,
La révolution communale affirme ces principes, elle écarte toute cause de conflit dans l’avenir. Hésiterez-vous à lui donner votre sanction définitive ?
L’indépendance de la commune, est le gage d’un contrat dont les clauses librement débattues feront cesser l’antagonisme des classes et assureront l’égalité sociale.
Nous avons revendiqué l’émancipation des travailleurs et le délégation communale en est la garantie, car elle doit fournir à chaque citoyen les moyens de défendre ses droits, de contrôler d’une manière efficace les actes de ses mandataires chargés de la gestion de ses intérêts, et de déterminer l’application progressive des réformes sociales.
L’autonomie de chaque commune enlève tout caractère oppressif à ses revendications et affirme la République dans sa plus haute expression.
Travailleurs,
Nous avons combattu, nous avons appris à souffrir pour notre principe égalitaire, nous ne saurions reculer alors que nous pouvons aider à mettre la première pierre de l’édifice social.
Qu’avons-nous demandé ?
L’organisation du Crédit, de l’Échange, de l’Association afin d’assurer au Travailleur la valeur intégrale de son travail ;
L’Instruction gratuite, laïque et intégrale ;
Le Droit de Réunion et d’Association, la liberté absolue de la Presse, celle du citoyen ;
L’organisation au point de vue municipal des services de la police, de force armée, d’hygiène, de statistique, etc.Nous avons été dupes de nos gouvernants, nous nous sommes laissé prendre à leur jeu, alors qu’ils caressaient et réprimaient tour à tour les factions dont l’antagonisme assurait leur existence.
Aujourd’hui le peuple de Paris est clairvoyant, il se refuse à ce rôle d’enfant dirigé par le précepteur, et dans les élections municipales, produit d’un mouvement dont il est lui-même l’auteur, il se rappellera que le principe qui préside à l’organisation d’un groupe, d’une association est le même qui doit gouverner la société entière, et comme il rejetterait tout administrateur, président imposé par un pouvoir en dehors de son sein, il repoussera tout maire, tout préfet imposé par un gouvernement étranger à ses aspirations.
Il affirmera son droit supérieur au vote d’une Assemblée de rester maître dans sa ville et de constituer comme il lui convient sa représentation municipale sans prétendre l’imposer aux autres.
Dimanche 26 mars, nous en sommes convaincus, le peuple de Paris tiendra à honneur de voter pour la Commune.
Les Délégués présents à la Séance de nuit du 23 mars 1871 :
Conseil Fédéral des sections parisiennes de l’Association internationale :
Aubry (Fédération Rouennaise), Boudet, Chaudesaigues, Coifé, V. Demay, A. Duchêne, Dupuis, Léo Frankel, H. Goullé, Laureau, Limousin, Martin Léon, Nostag, Ch. RotatChambre fédérale des Sociétés ouvrières :
Camélinat, Descamps, Evette, Galand, Haan, Hamet, Jance, J. Lallemand, Lazare Levy, Pindy, Eugène Pottier, Rouveyroles, Spoëtler, A. Theisz, VeryParis. — Lith. [Riyut ?], passage du Caire, 71-74. — Imprimerie Nouvelle (Association ouvrière), 34, rue des Jeuneurs. — G. Marquis et Cie
Paris : élections du 26 mars 1871 :
http://argonnaute.u-paris10.fr/search/result#viewer_watch:a011403267959AelvIx/a011417565166pv4hs0 (collection de 23 affiches).
http://argonnaute.u-paris10.fr/resource/a011403267959AelvIxJ Lallemand = Jean Allemane ?
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[ texte ; papier de couleur ]
- texte :
République française
Liberté. — Égalité. — Fraternité
Association Internationale des Travailleurs
[…]
Schmeltz, Bonnefont fils, Legalite, Pauloin, membres de l’Intemationale.
Impr. Jouaust.
Catalogue d’Yves Le Guillou : numéro 716 (page 129).
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
SOLIDARITÉAux bataillons du 2e Arrondissement
La Délégation communale du 2e Arrondissement reçoit incessamment les réclamations de quelques-uns de nos Bataillons, qui se plaignent de n’être pas utilisés pour la défense.
Ces plaintes sont fondées, et c’est surtout au moment suprême où nous sommes que l’égalité devant le danger doit primer tout autre considération.
En conséquence, les Bataillons du 2e Arrondissement vont être appelés à une activité réelle et n’auront rien à envier à leurs frères héroïques des autres Arrondissements.
La Délégation communale du 2e Arrondissement :
Eugène Pottier, A. Serrallier, Jacques Durand, J. Johannard.Paris, Imprimerie Lefebvre, passage du Caire, 87-89
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 502.
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[ texte ]
- texte :
République Française
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉAUX
OUVRIERS BOULANGERS
Quand on fait triompher la justice et le droit, manifester en masse sa satisfaction est un devoir. A cet effet tous les Ouvriers Boulangers, SANS EXCEPTION AUCUNE, sont invités à se réunir au Cirque national, le Lundi 15 Mai, à 4 heures du soir, afin de prendre une décision très-sérieuse concernant les intérêts de la corporation, pour, de là, se rendre à l’Hôtel-de-Ville, exprimer notre gratitude à la Commune et l’assurer de notre dévouement.
Pour la Corporation,
E. HENRY.Paris. — Imprimerie LEFEVRE, passage du Caire, 87-89.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 489.
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[ texte ]
- texte :
République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central
Aux citoyens du VIe arrondissement.
Citoyens,
Devant le crime les opinions politiques s’effacent et la neutralité est inadmissible.
On est toujours responsable du mal que l’on voit faire quand on ne tente rien peur l’empêcher ou pour le châtier.
En face de l’immonde assemblée de Versailles et des monstres qui constituent son gouvernement, quiconque se retranche derrière une opinion politique ou se déclare neutre est un lâche ou un complice.
En conséquence,
Considérant qu’il est du devoir de tous les citoyens d’empêcher la justice et le droit de succomber ;
Considérant que, pour sauver le monde moral en péril, il importe d’écraser au plus vite les lâches auteurs de nos maux et leurs assassins à gages,
Le chargé de pouvoirs du Comité central, muni de ses instructions, avec la Municipalité du 6e arrondissement, arrête :
1° Tous les bataillons du 6e arrondissement feront parvenir, dans le plus bref délai, au Comité central, le contrôle des compagnies ;
2° Tous les citoyens appelés par le décret du 7 avril 1871 et non encore inscrits devront se faire inscrire sur les registres ouverts à cet effet, par les soins de la Municipalité, dans le délai de 48 heures, à partir de l’affichage du présent arrêté ;
3° Tous les citoyens valides, au-dessus de la limite d’âge fixée par le décret ci-dessus, feront partie de la garde sédentaire, et devront se faire inscrire, s’ils ne le sont déjà ;
4° Une commission est nommée à l’effet de relever, sur les registres de l’État civil, sur les listes électorales, sur les livres de police et le rôle des contributions, la liste des citoyens compris dans les diverses catégories d’âge, afin de déférer à une cour martiale les déserteurs et les réfractaires, et de provoquer, en outre, la suppression de leurs droits civiques : car il faut absolument que les lâches traînent, dans la cité, sous l’œil et le mépris de leurs concitoyens, la marque de leur ignominie.Paris, 12 avril 1871.
Pour le Comité central :
Le chargé de pouvoirs, Lacord.Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l’Éperon, 5.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 260.
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[ texte ]
- texte :
République Française
Liberté, Égalité, Fraternité.Comité républicain radical du XIe arrondissement
Citoyens,
Durant les années d’une apparente prospérité qui se termine par la ruine, nous n’avons jamais cessé d’affirmer que là forme Républicaine pouvait seule assurer la grandeur de la France.
Maintenant que la Patrie dévastée, râle ensanglantée, les complices des traîtres qui nous ont amené l’invasion, viennent et disent à leur tour : « La France, dans noire conviction, ne trouvera une grandeur et un repos durables qu’à l’ombre des institutions républicaines… »
Citoyens,
N’est-ce pas le même langage que tenaient les Monarchistes de toutes couleurs, lorsqu’ils sollicitaient vos suffrages et préparaient regorgement de la République de 48 ?Repoussez-donc les appels intéressés de ceux qui nous ont conduit aux abîmes, et pour le salut de la France, nommez à l’Assemblée Nationale des Républicains éprouvés, capables de fonder la République.
SALUT ET FRATERNITÉ.
Pour le Comité et par Délégation,
LACHAMBAUDIE, LALOGE, DELAIRE, REBIERRE, DOUDEAU, KNEIP, POIRIER, JAUD, LEPINE, GUILMET, Membre de l’ancien Comité Raspail.Liste des Candidats proposés par le COMITÉ RADICAL du XIe Arrondissement.
GARIBALDI.
B. RASPAIL.
LOUIS BLANC.
VICTOR HUGO.
FÉLIX PYAT.
JOIGNEAUX.
MARC DUFRAISSE.
GAMBON.
CHARASSIN.
EDGAR QUINET.
BRUNET.
GREPPO.
DUPONT DE BUSSAC.
MARTIN BERNARD.
SCHOELCHER.Anciens Représentants.
LITTRE
ROCHEFORT.
DORIAN, Ministre des Travaux Publics.
GAMBETTA, Ministre de la Guerre.
ASSELINE, Maire du XIVe Arrondissement.
BONVALET, Maire du IIIe Arrondissement.
CLEMENCEAU, Maire du XVIIIe Arrondissent.
CLERAY, Adjoint au IIIe Arrondissement.
ÉMILE BRESLAY, Adjoint au IIe Arrondis.
MILLIERE, Adjoint au XXe Arrondissement.
FLOQUET, ancien Adjoint.
MURAT, ouvrier, Adjoint au Xe Arrondissement
TOLAIN, ouvrier, Adjoint au XI° Arrondissement
MALON, ouvrier, Adjoint au XVIIe Arrondis.
VARLIN, ouvrier.
ROBINET, ancien Maire du VIe Arrondissement
RANG, ancien Maire du IX° Arrondissement.
DELESCLUZE, du Réveil.
PEYRAT, de l’Avenir National.
LOCKROY, du Rappel.
G. VAUZY, du Siècle.
ÉLYSÉE RECLUS, Publiciste.
COURBET, Peintre.
EUGENE SEMERIE, Docteur-Médecin.
LAURENT PICHAT, Publiciste.
COURNET, du Réveil.
HENRI BRISSON, Publiciste.
REGNARD, Docteur-Médecin.s’adresser pour tous les renseignements, au siège du Comité, qui reste en permanence, Boulevard Richard-Lenoir, loi, chez le citoyen LALOGE.
250 - Paris. — Imprimerie Morris Père et Fils, rue Amelot, 64.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome I (Paris : Le Chevalier, 1875), p. 873.
Apparition d’Élisée Reclus, sur une liste pour les élections du département de la Seine du 8 février 1871.
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[ texte (seconde « Commune de Lyon ») ]
- texte :
République française
Commune de Lyon
Le Comité démocratique de la Garde nationale du Rhône,
Le Comité central démocratique de l’ Alliance républicaine du Rhône, aux Lyonnais.Citoyens !
La Commune vient d’être proclamée du haut du balcon de l’Hôtel-de-Ville aux applaudissements frénétiques de la population entière.
Notre ville, qui la première, au 4 septembre, a proclamé la République, ne pouvait tarder d’imiter Paris.
Honneur à cette courageuse et vaillante population lyonnaise.
Elle vient de concourir au rétablissement de la liberté et de la vraie République.
Elle vient de reprendre la direction de ses intérêts trop longtemps absorbés par le Pouvoir central.
Avec la Commune, Citoyens, nous aurons un pouvoir unique, qui concentrera dans ses mains la Force armée et la Police municipale.
Avec la Commune, les impôts s’allégeront, les deniers publics ne seront plus gaspillés, les institutions sociales attendues avec une légitime impatience par les travailleurs, seront fondées et mises en pratique.
Une ère nouvelle, Citoyens, commence pour notre Cité !
Bien des souffrances et des misères seront soulagées en attendant que disparaisse l’hideuse plaie sociale appelée Paupérisme !
Que les habitants restent calmes et dignes dans leur victoire ; qu’ils aient confiance, et bientôt l’ordre et la prospérité ne seront plus de vains mots.
Par notre attitude, prouvons aux ennemis de la vraie liberté que le Peuple ne confond jamais cette sublime institution appelée Commune, avec les débordements dont ils se plaisent à l’accuser.
Bientôt, nos détracteurs eux-mêmes seront contraints de reconnaître que le Peuple est digne d’être régi par les institutions républicaines.
Soyons unis et restons armés pour soutenir la République une et indivisible.
Vive la Commune ! Vive la République !
Pour le Comité de la Garde nationale Lacondamine, Malard, Jerricard, A. Delmas, Franquet.
Pour le Comité central démocratique de l’Alliance républicaine Brun, Roland, présidents ; Goutorbe, Chapitet, secrétaires.
Lyon, Association typographique, — Regard, rue de la Barre, 12.
Affiche du 23 mars 1871. Archives municipales de Lyon, 6fi 683
La version du Musée d’Art et d’Histoire (Saint-Denis) est légèrement différente (plusieurs tirages ? : cf Le Monde libertaire hors-série n° 5, novembre 1995, page 14).
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ— FRATERNITÉLes Gardes nationaux faisant partie des 6me et 253me bataillons sont invités à se présenter, dans les quarante-huit heures, au bureau du Chef de la Légion du IXe arrondissement, à la mairie Drouot.
Paris, le 10 Avril 1871.
Le Chef de la Légion, L. COURGEON.
Imprimerie du IXe Arrondissement. — A. Chaix et Ce, rue Bergère, 20. — 2620-1.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 247.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté, Égalité, SolidaritéCOMMUNE DE PARIS
La délégation communale du 1er Arrondissement croit devoir rappeler à ses concitoyens que le décret émanant du Ministère de la Guerre, ordonnant l’incorporation dans les compagnies de marche des citoyens de 19 à 40 ans, ne dispense nullement du service obligatoire, dans les bataillons sédentaires ceux qui ont dépassé cet âge.
La délégation communale,
PILLOT, TOUSSAINT, WINANT, TANGUY, JOLLY, SALLÉEParis. Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19, (Berthelemy et Ce)
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 244.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
AUX CITOYENS DU 1er ARRONDISSEMENTLes Membres de la Délégation communale du 1er arrondissement, soussignés ;
Considérant que les véritables principes républicains sont, pour la Commune, la représentation exacte de tous les intérêts oui la composent ;
Considérant qu’il importe, pour atteindre ce but, d’organiser, dans chaque quartier, des groupes qui nommeront leurs délégués ;
Que ces délégués formeront un conseil consultatif devant seconder les membres de la Commune, en les aidant de leurs lumières et de leurs conseils, et en représentant directement les besoins de la population, avec laquelle ils seront en communication constante ;
Invitons les citoyens à se réunir vendredi et samedi, à huit heures du soir, tant pour discuter les candidats à la Commune, que pour nommer cette Commission, qui se composera de six membres par quartier :
1° Rue Jean-Zantier, 15, salle des Écoles ;
2° Rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois, salle des Écoles ;
3° Rue Saint-Honoré, 236, salle des Écoles ;
4° Rue Jean-Jacques-Rousseau, 35, salle de la Redoute.Les Membres de la Délégation communale : TOUSSAINT, WINANT, TANGUY, SALLÉE.
1293. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis 10 (Berthelemy et Cie).
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 279.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
COMMUNE DE PARIS
LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉAVIS
Les Membres de la Délégation communale du 1er Arrondissement engagent les citoyens qui auraient des plaintes à faire contre leur propriétaire ou leur concierge à venir exposer leurs griefs à la Mairie du 1er Arrondissement. Il y sera fait droit.
Mais nous engageons expressément les bons citoyens à ne pas se faire justice eux-mêmes ni à insulter personne, car nous nous verrions forcés de sévir contre eux au lieu de les protéger.
Nous voulons être une administration bienveillante et fraternelle, protégeant le faible contre le fort et sauvegardant, par la justice, les intérêts de chacun.
C’est pourquoi nous faisons appel aux sentiments de ceux qui possèdent pour venir en aide aux déshérités.
Nous voulons, autant qu’il sera en notre pouvoir, que notre devise : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, SOLIDARITÉ, soit enfin une vérité, pour que la fraternité ne soit pas un vain mot.
Nous voulons affranchir le prolétariat, nous voulons que chacun puisse vivre de son travail.
Plus de paresseux ! Plus de parasites ! Plus d’exploiteurs ! Plus d’exploités !
Vivre en travaillant ou mourir en combattant !
Les Membres de la Délégation communale :
TOUSSAINT, WINANT, TANGUY, SALLÉE.Paris. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis, 19, (Berthelemy et Cie)
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 275.
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[ texte ]
- texte :
Les citoyennes patriotes sont informées que le Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés fonctionne dès aujourd’hui à la mairie du 20e arrondissement, de 8 heures du matin à 10 heures du soir. Les inscriptions pour Ambulances, Fourneaux et Barricades, ainsi que les Versements, se font au Comité tous les jours.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 258.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
GARDE NATIONALE DE LA SEINE
149e BATAILLON
Élections
Conformément à l’ordre donné par le Commandant légionnaire, les Citoyens appartenant au 149e Bataillon sont convoqués pour le JEUDI 13 courant, à HUIT heures précises du matin, PALAIS DE LA BOURSE, pour y procéder à la reconstitution de leurs cadres et à l’élection des Officiers, Sous-Officiers et Caporaux, démissionnaires ou non-réélus.
Tout manquant à cette convocation sera considéré comme démissionnaire.
Vous êtes également prévenus que les Gardes des Compagnies sédentaires, dans la limite d’âge de 19 à 40, doivent y assister et se faire incorporer dans les Compagnies de guerre.
Le Chef de Bataillon prévient également qu’aussitôt la complète réorganisation des Compagnies terminée, il fera procéder à un vote sur son changement ou la confirmation de son élection.
Le Chef de Bataillon, G. Pélin
Paris. — Imp. Lefebvre, passage du Caire, 87-89.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 255.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE — LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
COMMUNE DE PARIS
GARDE NATIONALE DU Xe ARRONDISSEMENT
AVISLa Commission d’enquête pour les Veuves et les Orphelins des blessés et des disparus qui ont droit à une pension, en vertu du décret de la Commune du 10 avril 1871, informe que le Bureau est constitué à la Mairie du Xe Arrondissement, dans le fond de la cour, à droite, au premier étage, et qu’elle recevra les réclamations tous les jours, de neuf à onze heures du matin et de deux à cinq du soir.
Il faut se munir de toutes les pièces nécessaires pour prouver l’identité.
Le Secrétaire de la Commission, Th. PAULIN
000 Paris. — Association générale typographique, rue du Faubourg-St-Denis, 19.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 262.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE — COMMUNE DE PARIS
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉIer ARRONDISSEMENT
OrdreConsidérant qu’il m’arrive de tous côtés des plaintes sur le mauvais vouloir que certains bataillons de la garde nationale mettent à se former, entravant l’organisation générale, paralysant la bonne volonté des citoyens dévoués, et par leur attitude hostile créant une inquiétude dans la pensée de beaucoup,
ARRÊTE :
Les 1er, 5e, 12e, 13e, 14e 111e, 171e bataillons sont dissous.Il sera procédé immédiatement à la réorganisation de ces bataillons par les soins de la municipalité.
Le délégué à la guerre,
Signé : CLUSERET.
12 avril 1871.
Le bureau fonctionnant à la mairie pour la réorganisation est seul autorisé.
Paris. — Association générale typographique, rue du Faubourg-St-Denis, 19, Berthelemy et comp.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 258.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRECitoyens,
Par ordre de la Commission des Barricades, le citoyen GAILLARD père, membre de la Commission, est autorisé à faire des Barricades au XXe et au 1er arrondissement.
Prêtez main-forte au besoin.
Pour le président de la Commission,
Pour légalisation, le sous-chef de cabinet, SEGRAY.
Le colonel d’état-major, ROUSSEL.
Citoyens,
La Commission des Barricades, dont je suis membre, m’a confié la direction des Barricades à construire dans le Ier et le XXe arrondissement. Pour que ma mission soit promptement remplie, je fais appel au dévouement de tous les citoyens jaloux de la défense de nos droits. Le système de Barricades stratégiques qui vont être construites ne vont effrayer que les royalistes de Versailles, notre but étant de garantir Paris contre une surprise ou une trahison, et donner la sécurité aux familles des citoyens qui combattent l’ennemi. À l’œuvre donc, et que bientôt Paris soit une forteresse formidable, contre laquelle viendront se briser tous les efforts des barbares ligués contre nous et la République.
En attendant que des bureaux spéciaux soient formés, tout travailleur, terrassier, manouvrier et autres, pourront se faire inscrire à la Mairie du 1er arrondissement.
La solde allouée sera de 4 francs par jour.
(Appel est également lait aux ingénieurs et architectes.)
Salut et fraternité,
GAILLARD père,
Membre de la Commission des Barricades.Paris, le 14 avril 1871.
1293. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis 10 (Berthelemy et Cie).
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 278.
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — SOLIDARITÉCOMMUNE DE PARIS — 8E ARRONDISSEMENT
ÉCOLES COMMUNALESAux parents, aux amis de l’enseignement, aux enfants
Les Écoles communales de notre Arrondissement sont nombreuses et bien tenues. Elles sont pourtant insuffisantes pour les Élèves à instruire
Statistique de l’Arrondissement
D’après le relevé que nous avons fait faire sur les cartes de boucherie, — le nombre des enfants à instruire dans notre Arrondissement, — garçons et filles, de 7 à 15 ans s’élève à. . . . 6251
Nos Écoles communales, au nombre de 14, laïques, congréganistes eu protestantes, ne reçoivent pourtant que 1453 garçons et 1577 filles, ensemble 2730 élèves . . . . 2730
Différence. . . 3251
C’est uns différence de 3,251 enfants, dont il faut maintenant retrancher les enfants que les parents font instruire à leurs frais.
Quoique considérable, cette différence s’augmenterait si nous avions calculé les enfants de 3 à 5 ans et de 5 à 7 ans. Mais nous ne parlons ici que des Écoles communales, les Asiles et les Écoles maternelles devant être l’objet d’une autre étude.
Toutefois, trois Écoles congréganistes, celles des garçons, qui comptaient de nombreux élèves, sans que nous en sachions la cause, ont suspendu leur enseignement. Nous avons dû, pour éviter de laisser les enfants dans la rue aviser à faire faire les classes par des professeurs libres.
Cependant nous avons compté dans le nombre des 2,730 élèves ci-dessus, 271 enfants indiqués comme fréquentant les deux asiles de l’Arrondissement qui reçoivent des enfants de 3 à 7 ans.
Les Écoles communales organisées dans notre arrondissement sont donc insuffisante !, et cependant l’École des filles de la rue de la Bienfaisance est vacante et fermée : nous la faisons rouvrir.
D’autre part, au temps où nous sommes, les Écoles libres fonctionnant peu, il y a urgence à hâter l’entrée de tous enfants aux Écoles publiques ou libres. Nous allons aviser, dès cette semaine, à cette
œuvre sérieuse. Tous les enfants de 3 à 12 ans doivent être, bon gré mal gré, mis à l’école immédiatement, à moins de prouver qu’on les instruit ou fait instruire.En cet état toutes es Écoles communales étant en activité, moins une, il y a lieu d’aviser à la transformation de l’Enseignement lui-même. Nous nous proposons de profiter, dans ce but, de la réorganisation nécessaire des deux Écoles vacantes.
Écoles Nouvelles
L’École des filles de la rue de la Bienfaisance sera la première des Écoles nouvelles et la Base dont nous espérons voir sortir la Réforme. Nous nous proposons dans ce but de contribuer Nous-mème à l’Enseignement pratique, et nous avons choisi pour Directrice Mme GENEVIÈVE VIVIEN, Institutrice d’un grand mérite, et celle de nos élèves qui sait mieux que personne l’importance de notre Enseignement de l’ÉDUCATION NOUVELLE.
Dès que les arrangements préparatoires seront terminés, le Programme en sera publié ; mais les enfants y seront admis depuis l’âge de 3 ans, pour commencer à la première enfance.
Pour les enfants de 5 à 7 ans, la Lecture, l’Écriture et le Calcul, ainsi que l’Orthographe, doivent être des faits acquis ; — or, par les règlements, les Écoles communales ne reçoivent les élèves qu’à l’âge de sept ans : il y a donc dans la réforme à faire un Enseignement entièrement nouveau à établir.
Les Cours de cette École, dès qu’ils seront organisés, seront publics, afin que les parents et les professeurs puissent y assister à leur gré.
Écoles Normales
Avec cette fondation d’une sorte d’École normale primaire, nous avons déjà établi une École normale gymnastique.
Dans quelques jours nous serons en mesure de faire faire la gymnastique comme enseignement régulier pour toutes les Écoles communales.
Nous ferons aussi bientôt de même pour la musique et le dessin.
Inscriptions et Réceptions
Dans l’usage les inscriptions des élèves se faisaient aux Mairies. En ce moment ce serait une perte de temps et une impossibilité. Les Enfants allant à l’École seront inscrits et reçus directement aux
Écoles mêmes. Nous prions les Parents et les Enfants d’aller faire faire eux-mêmes leur inscription sans aucun retard.Pour l’École des filles de la rue de la Bienfaisance, les inscriptions seront admises pour les enfants à partir de l’âge de cinq ans.
Nous aviserons ensuite et peu à peu à l’organisation de tous les Cours.
Enfin, et pour conclure, nous faisons un appel instant à toutes les consciences, ainsi qu’ à toutes les intelligences, pour nous seconder dans cette œuvre, — le rêve de notre vie, que nous espérons enfin
voir fleurir : —« La réforme à la fois scientifique et pratique de l’enseignement pour les Enfants. »La Société « la Commune Sociale de Paris, » dont nous sommes le fondateur, nous secondera de ses lumières et de ses membres. C’est pourquoi nous la recommandons, en même temps que noire œuvre
même, — aux bons désirs de tous, — pour les enfants et les familles, — que nous voulons instruire, et que bientôt aussi nous ferons travailler.Paris, le 26 Avril 1871.
Le Membre de la Commune de Paris, faisant fonction de Maire, JULES ALLIX.
9125. — Paris, imprimerie Jouaust. vue Saint-Honoré, 338.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 370-371.
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- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — SOLIDARITÉAUX BATAILLONS DU 2e ARRONDISSEMENT
La délégation Communale du 2e Arrondissement reçoit incessamment les réclamations de quelques-uns de nos
Bataillons, qui se plaignent de n’être pas utilisés pour la défense.Ces plaintes sont fondées, et c’est surtout au moment suprême où nous sommes que l’égalité devant le danger doit primer toute autre considération.
En conséquence, les Bataillons du 2e Arrondissement vont être appelés à une activité réelle et n’auront rien à envier à leurs frères héroïques des autres Arrondissements.
LA DÉLÉGATION COMMUNALE DU 2e ARRONDISSEMENT :
EUGÈNE POTTIER, A. SERA1LLIER, JACQUES DURAND, J. JOHANNARD.Paris. — Imp. Lefebvre, passage du Caire, 87-89
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 369.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
Citoyens,
Le gouvernement, fugitif à Versailles, a cherché à faire le vide autour de vous ; la province s’est trouvée tout à coup privée de toutes nouvelles de Paris.
Mais l’isolement dans lequel on a voulu vous mettre n’a pas réussi à empêcher le souffle révolutionnaire de se frayer un passage à travers toutes ces précautions.
Le Comité central a reçu hier et aujourd’hui plusieurs délégations des villes de Lyon, Bordeaux, Marseille, Rouen, etc., qui sont venues savoir quelle était la nature de notre Révolution et qui sont reparties au plus vite pour aller donner le signal d’un mouvement analogue, qui est préparé partout.
VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Hôtel de Ville, 23 mars 1874.
Le Comité central de la Garde nationale :
ANT. ARNAUD, ASSI, BILLIORAY, FERRAT, BATICK, ED. MOREAU, G. DUPONT, VARLIN, GOUHIER, LAVALETTE, FR. JOURDE, ROUSSEAU, G. ARNOLD, VIARD, BLANCHET, J. GROLARD, BAROUD, H. GERESME. FABRE, FOUGERET, BOUIT, H. CHOUTEAU, ANDIGNOUX, C. GAUDIER, CASTIONI, PRUDHOMME, JOSSELIN, MAXIME LISBONNE, J. BERGERET, MALJOURNAL, RANVIER, FLEURY, AVOINE Fils, GUILLER.IMPRIMERIE NATIONALE— Mars 1871, 20 4
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
ÉLECTIONS À LA COMMUNE
Citoyens,
Notre mission est terminée ; nous allons céder la place dans votre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers.
Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.
Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote d’aujourd’hui,
Citoyens,
Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux.
Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.
Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.
Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.
Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.
Hôtel de Ville, 25 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉENRÔLEMENTS
Autorisé par le Ministère de la Guerre, à former des Bataillons de Francs-Tireurs ; j’invite tous les bons patriotes capables de porter les armes, à venir se ranger parmi les Citoyens brûlant du désir de sauver la République.
Salut et Fraternité,
Le commandant R. Casimir.Bureau principal d’enrôlements, rue Bouret, 13 (Villette)
Bureaux auxiliaires : Rue Saint-Martin, 204. Rue de l’École-de-Médecine, 69
Imp. Maunoury, 171, rue Lafayette
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 369.
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[Au peuple allemand, à la démocratie socialiste de la nation allemande]
[Au peuple allemand, à la démocratie socialiste de la nation allemande]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris (1870-1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
[Comité provisoire du salut de la France pour la région lyonnaise]
[Comité provisoire du salut de la France pour la région lyonnaise]. — Lyon : Comité provisoire du salut de la France pour la région lyonnaise, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Fédération Révolutionnaire des Communes]
[Fédération Révolutionnaire des Communes]. — Lyon : Fédération Révolutionnaire des Communes (Lyon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1871 |
[ Commune de Paris — Manifeste du Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]
[ Commune de Paris — Manifeste du Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[12e Légion, aux gardes nationaux]
[12e Légion, aux gardes nationaux]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[1er Bataillon des francs-tireurs éclaireurs de Montmartre]
[1er Bataillon des francs-tireurs éclaireurs de Montmartre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Appel aux hommes de tous les pays libres]
[Appel aux hommes de tous les pays libres]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 61 cm.
sources :
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 43 × 62 cm.
sources :
[Aux bataillons du 2e Arrondissement]
[Aux bataillons du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Aux ouvriers boulangers]
[Aux ouvriers boulangers]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Comité central aux citoyens du VIe Arrondissement]
[Comité central aux citoyens du VIe Arrondissement]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir ) ; x × y cm.
sources :
[Comité républicain radical du XIe arrondissement]
[Comité républicain radical du XIe arrondissement]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Lyon]
[Commune de Lyon]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 64 × 49 cm.
sources :
![]() 1870 |
[Commune de Paris]
[Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris]
[Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Aux citoyens du 1er Arrondissement]
[Commune de Paris - Aux citoyens du 1er Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Avis]
[Commune de Paris - Avis]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Comité de l’Union des Femmes pour la Défense de Paris]
[Commune de Paris - Comité de l’Union des Femmes pour la Défense de Paris]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Garde nationale de la Seine - 149e bataillon - Élections]
[Commune de Paris - Garde nationale de la Seine - 149e bataillon - Élections]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Garde nationale du Xe Arrondissement - Avis]
[Commune de Paris - Garde nationale du Xe Arrondissement - Avis]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Ier Arrondissement - Ordre]
[Commune de Paris - Ier Arrondissement - Ordre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris - Ministère de la Guerre]
[Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — 8e Arrondissement — Écoles communales]
[Commune de Paris — 8e Arrondissement — Écoles communales]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Aux bataillons du 2e Arrondissement]
[Commune de Paris — Aux bataillons du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Comité central]
[Commune de Paris — Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Comité central — Élections à la Commune]
[Commune de Paris — Comité central — Élections à la Commune]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Enrôlements]
[Commune de Paris — Enrôlements]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Fédération de la garde nationale]
[Commune de Paris — Fédération de la garde nationale]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.