Imprimerie nationale [Paris : 1871]

 

Série d’impression de la Commune de Paris (mars-mai 1871).

 

Affichage par année

170 affiches :

 

    [ Commune de Paris — Manifeste du Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]

    notice :
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    Commune de Paris — Manifeste du Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dmitrieff, Élisabeth  ; Jacquier, Aline  ; Le Mel_, Nathalie (1826-1921)  ; Lefèvre, Blanche  ; Leloup, Marceline
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ

    COMMUNE DE PARIS
    MANIFESTE DU COMITÉ CENTRAL DE L’UNION DES FEMMES POUR LA DÉFENSE DE PARIS ET LES SOINS AUX BLESSÉS

    Au nom de la Révolution sociale que nous acclamons, au nom de la revendication des droits du travail, de l’égalité et de la justice, l’Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés proteste de toutes ses forces contre l’indigne proclamation aux citoyennes, parue et affichée avant-hier, et émanant d’un groupe anonyme de réactionnaires.

    Ladite proclamation porte que les femmes de Paris en appellent à la générosité de Versailles et demandent la paix à tout prix…

    La générosité de lâches assassins !

    Une conciliation entre la liberté et le despotisme, entre le Peuple et ses bourreaux !

    Non, ce n’est pas la paix, mais bien la guerre à outrance que les travailleuses de Paris viennent réclamer !

    Aujourd’hui, une conciliation serait une trahison !… Ce serait renier toutes les aspirations ouvrières, acclamant la rénovation sociale absolue, l’anéantissement de tous les rapports juridiques et sociaux existant actuellement, la suppression de tous les privilèges, de toutes les exploitations, la substitution du règne du travail à celui du capital, en un mot, l’affranchissement du travailleur par lui-même !…

    Six mois de souffrances et de trahison pendant le siège, six semaines de lutte gigantesque contre les exploiteurs coalisés, les flots de sang versés pour la cause de la liberté sont nos titres de gloire et de vengeance !…

    La lutte actuelle ne peut avoir pour issue que le triomphe de la cause populaire… Paris ne reculera pas, car il porte le drapeau de l’avenir. L’heure suprême a sonné… place aux travailleurs, arrière à leurs bourreaux !…

    Des actes, de l’énergie !…

    L’arbre de la liberté croit arrosé par le sang de ses ennemis !…

    Toutes unies et résolues, grandies et éclairées par les souffrances que les crises sociales entraînent toujours à leur suite, profondément convaincues que la Commune, représentante des principes internationaux et révolutionnaires des peuples, porte en elle les germes de la révolution sociale, les Femmes de Paris prouveront à la France et au monde qu’elles aussi sauront, au moment du danger suprême, — aux barricades, sur les remparts de Paris, si la réaction forçait les portes, — donner comme leurs frères leur sang et leur vie pour la défense et le triomphe de la Commune, c’est-à-dire du Peuple !

    Alors, victorieux, à même de s’unir et de s’entendre sur leurs intérêts communs, travailleurs et travailleuses, tous solidaires, par un dernier effort anéantiront à jamais tout vestige d’exploitation et d’exploiteurs !…

    VIVE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE ET UNIVERSELLE !…
    VIVE LE TRAVAIL !…
    VIVE LA COMMUNE !…

    Paris, le 6 mai 1871.

    La Commission exécutive du Comité central, LE MEL, JACQUIER, LEFEVRE, LELOUP, DMITRIEFF.

    1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.








    [N° 106 — Commune de Paris]

    notice :
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    [
    N° 106 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 106 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 106

    COMMUNE DE PARIS

    Considérant qu’il est matériellement impossible de convoquer au scrutin les électeurs qui défendant les remparts de la Cité.

    DÉCRÈTE :

    Les élections sont ajournées.
    La date de la nouvelle convocation des électeurs sera prochainement fixée.

    Paris, le 9 avril 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. - Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 243.



    [N° 107 — Commune de Paris — État-major]

    notice :
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    N° 107 — Commune de Paris — État-major]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Delasaigne [Commune de Paris]
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 107 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 107

    COMMUNE DE PARIS
    ÉTAT-MAJOR

    AUX CITOYENS MÉDECINS,

    Nous faisons appel au patriotisme et à l’humanité de tous les médecins, pour se présenter de suite dans leurs circonscriptions, au titre de chirurgien de la Garde nationale.

    Paris, le 9 Avril 1871.

    P. 0. Pour le Chirurgien principal :
    L’Aide-major, Secrétaire, DELASAIGNE.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 243.




    [N° 109 — Commune de Paris — Service Médical]

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    N° 109 — Commune de Paris — Service Médical]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Herzfeld, Dr
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 109 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 109

    SERVICE MÉDICAL

    Les citoyens chefs de bataillon sont pries d’informer la Commission médicale de l’Hôtel-de-Ville si le service médical des Ambulances de leur bataillon est organisé comme personnel et matériel. Dans le cas contraire, le Médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville pourvoira immédiatement aux besoins de ce service.

    Paris, le 10 Avril 1871,

    Le Médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville, Dr HERZFELD.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. - Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 245.



    [N° 110 — Commune de Paris — Avis]

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    N° 110 — Commune de Paris — Avis]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bétaut [Commune de Paris]  ; Picard fils [Mairie de Paris]  ; Picard père [Commune de Paris]
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 110 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 110

    COMMUNE DE PARIS

    Par autorisation du Ministre de la guerre, les citoyens anciens vétérans du XIe arrondissement qui désirent former le 271e bataillon, et concourir au salut de la République et de la Commune, pour soulager ledit arrondissement dans le service de l’intérieur, sont priés de se faire inscrire rue Basfroi, 10.

    Notre but est de rechercher les citoyens en âge de porter les armes et qui se cachent, de faire la police de leur arrondissement au moyen des patrouilles et de la garde des postes.

    Ne seront admis que ceux qui, d’après les décrets du Ministère de la guerre, ne font pas partie de la garde nationale.

    Paris, le 10 Avril 1871.

    Les Délégués du XIe arrondissement, formant le Bureau d’inscription :
    PICARD père, décoré de Juillet 1830,
    BÉTAUT, ancien invalide,
    PICARD fils, secrétaire,

    IMPRIMERIE NATIONALE. - Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 246.



    [N° 111 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]

    notice :
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    N° 111 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 111 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 111

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    CITOYENS,

    Je rappelle aux Gardes nationaux de Paris qu’il est absolument interdit de passer en armes sur la zone neutre qui entoure Paris.

    Les Prussiens sont rigides exécuteurs de la convention et veulent qu’on l’exécute de même. Ils sont dans leur droit et nous devons le respecter.

    En conséquence, j’engage formellement les Gardes nationaux à ne pas se promener en armes sur la zone neutre.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 247.



    [N° 112 — Commune de Paris — La Commune de Paris decrête]

    notice :
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    N° 112 — Commune de Paris — La Commune de Paris decrête]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 112 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 112

    COMMUNE DE PARIS
    LA COMMUNE DE PARIS,

    Ayant adopté les veuves et les enfants de tous les citoyens morts
    pour la défense des droits du peuple :

    DÉCRÈTE :
    ART. 1er. Une pension de 600 francs sera accordée à la femme du garde national tué pour la défense des droits du peuple, après enquête qui établira ses droits et ses besoins.
    ART. 2. Chacun des enfants, reconnus ou non, recevra, jusqu’à l’âge de dix-huit ans, une pension annuelle de 365 francs, payable par douzièmes.
    ART. 3. Dans le cas où les enfants seraient déjà privés de leur mère, ils seront élevés aux frais de la Commune, qui leur fera donner l’éducation intégrale nécessaire pour être à même de se suffire dans la société.
    ART. 4. Les ascendants, père, mère, frères et sœurs de tout citoyen mort pour la défense des droits de Paris, et qui prouveront que le défunt était pour eux un soutien nécessaire, pourront être admis à recevoir une pension proportionnelle à leurs besoins, dans les limites de 100 à 800 francs par personne.
    ART. 5. Toute enquête nécessitée par l’application des articles ci-dessus, sera faite par une commission spéciale, composée de six membres délégués à cet effet dans chaque arrondissement et présidée par un membre de la Commune appartenant à l’arrondissement.
    ART. 6. Un comité, composé de trois membres de la Commune, centralisera les résultats produits par l’enquête et statuera en dernier ressort.

    Paris, le 10 avril 1871,

    LA COMMUNE DE PARIS.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 248.



    [N° 113 — Commune de Paris]

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    N° 113 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dombrowski, Jaroslav (1836-1871)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 113 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 113

    COMMUNE DE PARIS

    10 avril 1871.

    PLACE, A EXÉCUTIVE ET GUERRE.

    Les troupes se sont installées définitivement dans leurs positions à Asnières. Wagons blindés commencent leurs opérations, et, par leur mouvement sur lignes Versailles, Saint-Germain, couvrent la ligne entre Colombes, Garennes et Courbevoie. Nos postes à Villiers et à Levallois se sont avancés, et nous sommes en possession de toute la partie Nord-Est de Neuilly.

    J’ai fait avec tout mon état-major une reconnaissance par Levallois, Villiers, Neuilly jusqu’au rond-point du boulevard du Roule, et nous sommes rentrés par porte des Ternes. La situation Porte-Maillot est beaucoup améliorée par suite du relâchement du bombardement ; pendant la nuit nous avons pu réparer les dégâts causés par le feu ennemi et commencer constructions.

    Un ordre parfait a régné pendant toute la nuit dans les postes, et les bruits sur l’abandon de diverses positions sont des inventions de la réaction dans le but de démoraliser la population.

    Le Commandant de place, DOMBROWSKI.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 248.




    [N° 115 — Commune de Paris — IVe Arrondissement]

    notice :
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    N° 115 — Commune de Paris — IVe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Amouroux, Charles (1843-1885)  ; Arnould, Arthur (1833-1895)  ; Clémence, Adolphe (1838-1889)  ; Gérardin, Eugène (1827-....)  ; Lefrançais, Gustave (1826-1901)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 115 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 115

    COMMUNE DE PARIS
    IVe ARRONDISSEMENT

    Vu le décret de la Commune, en date du 11 avril 1871, concernant les pensions à accorder aux veuves et enfants des Gardes nationaux tués au service de la Commune ;

    Vu l’article 5 portant création d’une Commission d’enquête par arrondissement ;

    Considérant qu’il est juste que ces intéressés concourent à la formation de celte Commission,

    Les Membres de la Commune, élus par le IVe arrondissement,

    ARRÊTENT :

    Les Délégués des compagnies des onze bataillons de la Garde nationale, de l’artillerie et des marins sauveteurs, font convoqués pour le Mercredi 12 avril, à l’effet de nommer les six Membres devant composer ladite Commission d’enquête.

    L’élection aura lieu Salle des Fêles, à la Mairie, à 8 heures du soir, sous la présidence d’un des Membres de la Commune.

    Paris, le 11 avril 1871.

    Les Membres de la Commune :
    AMOUROUX, ARTHUR ARNOULD, CLÉMENCE, GÉRARDIN, LEFRANÇAIS.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 187I.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 251.



    [N° 116 — Commune de Paris — Ministère des Finances]

    notice :
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    N° 116 — Commune de Paris — Ministère des Finances]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Fontaine, Jules (1817-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 116 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 116

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DES FINANCES

    ADMINISTRATION DES DOMAINES DE L’ATELIER DU TIMBRE

    Les citoyens et citoyennes employés des Domaines et de l’Atelier général du Timbre sont invités à se présenter dans le délai de trois jours à l’administration, pour reprendre leurs travaux.

    Faute de se rendre à cet appel, qui sera le dernier, ils seront considérés comme démissionnaires et irrévocablement rayés des cadres de l’administration.

    Paris, 11 avril 1871.

    Le Directeur des Domaines,
    Chef de l’Atelier général du Timbre,
    J. FONTAINE.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 252.



    [N° 117 — Commune de Paris — Avis aux négociants]

    notice :
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    N° 117 — Commune de Paris — Avis aux négociants]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Combault, Amédée (1837-1895)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 117 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 117

    COMMUNE DE PARIS

    AVIS AUX NÉGOCIANTS

    Les citoyens et citoyennes employés des Domaines et de l’Atelier général du Timbre sont invités à se présenter dans le délai de trois jours à l’administration, pour reprendre leurs travaux.

    Faute de se rendre à cet appel, qui sera le dernier, ils seront considérés comme démissionnaires et irrévocablement rayés des cadres de l’administration.

    Paris, 11 avril 1871.

    Le Délégué à la perception des loyers communaux,

    approuve :

    Le Délégué à la Direction des Contributions directes, A. COMBAULT

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 252.



    [N° 118 — Commune de Paris — Avis aux négociants]

    notice :
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    N° 118 — Commune de Paris — Avis aux négociants]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Combault, Amédée (1837-1895)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 118 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 118

    COMMUNE DE PARIS

    AVIS AUX NÉGOCIANTS

    Il importe que tous les citoyens s’unissent pour assurer, par leur patriotique concours, le libre exercice des administrations communales, qui sont la meilleure garantie des intérêts commerciaux.

    En conséquence, le Délégué à la Direction des contributions directes invite les négociants à acquitter, dans le plus bref délai, le loyer des magasins qu’ils occupent dans l’Entrepôt, ce qu’ils n’avaient pu faire encore, par suite de la désorganisation jetée, à dessein, dans les services publics, par le Gouvernement fugitif.

    Paris, le 11 avril 1871.

    Le Délégué à la Direction des Contributions directes, A. COMBAULT.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 253.




    [N° 120 — Commune de Paris — XIe Arrondissement]

    notice :
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    N° 120 — Commune de Paris — XIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Noms cités (± liste positive)  : Avrial, Augustin (1840-1904)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Mortier, Henri (1843-1894)  ; Protot, Eugène (1839-1921)  ; Verdure, Augustin (1825-1873)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 120 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 120

    COMMUNE DE PARIS
    XIe ARRONDISSEMENT

    Vu le décret de la Commune, en date du 11 avril 1871, concernant les pensions à accorder aux veuves et enfants des Gardes nationaux tués au service de la Commune ;
    Vu l’article 5 portant création d’une Commission d’enquête par arrondissement ;

    Considérant qu’il est juste que ces intéressés concourent à la formation de cette Commission,

    Les Membres de la Commune, élus par le XIe arrondissement.

    ARRÊTENT :

    Les délégués des compagnies des vingt-sept bataillons de la Garde nationale, de l’artillerie et des marins sauveteurs, sont convoques à l’effet de nommer les six Membres devant composer ladite Commission d’enquête.

    L’élection aura lieu le jeudi 13 avril, maison communale du XIe arrondissement, salle des mariages, à 8 heures du soir, sous la présidence d’un Membre de la Commune.

    Paris, le 11 avril 1871.

    Les Membres de la Commune :
    MORTIER, DELESCLUZE, VERDURE, AVRIAL, PROTOT.

    IMPRIMERIE NATIONALE.— Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 254.



    [N° 121 — Commune de Paris]

    notice :
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    [
    N° 121 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 121 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 121

    COMMUNE DE PARIS

    La Commune de Paris,

    Sur la proposition du Comité de sûreté générale ;

    Attendu que le prix des passe-ports, fixé jusqu’ici, d’après les anciens règlements, à 2 francs, est inabordable pour la plupart des citoyens ;

    Que journellement des passe-ports sont réclamés par des femmes et des enfants,

    ARRÊTE :
    ART. 1er. Le prix des passe-ports est fixé à 30 centimes.
    ART. 2. Les Mairies pourront délivrer des certificats sur le vu desquels le Comité de sûreté générale donnera des passe-ports gratuits.

    Paris, le 11 avril 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 254.



    [N° 122 — Commune de Paris]

    notice :
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    N° 122 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 122 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 122

    COMMUNE DE PARIS

    11 avril, 8 heures du soir.

    Guerre à exécutive.

    Forte canonnade sur toute la ligne des forts du sud. Les Versaillais s’avancent. Nos troupes font bonne contenance. Mousqueterie très-vive, surtout aux forts de Vanves et d’Issy.

    P. 0. : Le Chef d’état-major.


    12 avril, minuit 35 minutes.

    Guerre à exécutive

    Mon aide-de-camp revient des forts avec rapport écrit des trois commandants et du général Eudes. Tout va bien. Ennemi repoussé sur toute la ligne.

    P. 0. : Le Chef d’état-major.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 255.



    [N° 123 — Commune de Paris]

    notice :
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    N° 123 — Commune de Paris]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 123 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 123

    COMMUNE DE PARIS

    La Commune de Paris,

    Considérant que le gouvernement de Versailles se vante ouvertement d’avoir introduit dans les bataillons de la Garde nationale’ des agents qui cherchent à y jeter le désordre ;

    Considérant que les ennemis de la République et de la Commune cherchent par tous les moyens possibles à produire dans ses bataillons l’indiscipline, espérant désarmer ainsi ceux qu’ils ne peuvent vaincre par les armes ;

    Considérant qu’il ne peut y avoir de force militaire sans ordre, et qu’il est nécessaire, en face de la gravité des circonstances, d’établir une rigoureuse discipline, qui donne à la Garde nationale une cohésion qui la rende invincible,

    Décrète :

    ART. 1er. Il sera immédiatement institué un conseil de guerre dans chaque légion.
    ART. 2. Ces conseils de guerre seront composés de sept membres, savoir :
    Un officier supérieur président ;
    Deux officiers ;
    Deux sous-officiers et deux gardes.
    ART. 3. Il y aura un conseil disciplinaire par bataillon.
    ART. 4. Les conseils disciplinaires seront composés d’autant de membres qu’il y aura de compagnies dans le bataillon, à raison d’un membre par compagnie, sans distinction de grade.
    Ils seront nommés à l’élection et toujours révocables par la commission exécutive, sur la proposition du délégué à la guerre.
    ART. 5. Les membres des conseils de guerre seront élus par les délégués des compagnies.
    ART. 6. Seront justiciables des conseils de guerre et disciplinaires les Gardes nationaux de la légion et du bataillon.
    ART. 7. Le conseil de guerre prononcera toutes les peines en usage.
    ART. 8. Aucune condamnation afflictive ou infamante, prononcée par les conseils de guerre, ne pourra être exécutée sans qu’elle ait été soumise à la ratification d’une cour de révision spécialement créée à cet effet.
    Cette commission de révision se composera de sept membres tirés au sort parmi les membres élus des conseils de guerre de la Garde nationale avant leur entrée en fonctions.
    ART. 9. Le conseil disciplinaire pourra prononcer la prison depuis un jour jusqu’à trente.
    ART. 10. Tout officier peut infliger de un à cinq jours d’emprisonnement à tout subordonné, mais il sera tenu de justifier immédiatement devant le conseil disciplinaire des motifs de la punition prononcée.
    ART. 11. Il sera tenu dans chaque bataillon et légion un état des punitions infligées dans les vingt-quatre heures, lequel sera envoyé chaque matin au rapport de la place.
    ART. 12. Aucune condamnation capitale ne recevra son exécution avant que la grosse du jugement ou de l’arrêt n’ait été visée par la commission exécutive.
    ART. 13. Les dispositions du présent décret ne seront en vigueur que pendant la durée de la guerre.

    Paris, le 11 avril 1871.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1811.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 256.



    [N° 124 — Commune de Paris — Ministère de la guerre]

    notice :
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    N° 124 — Commune de Paris — Ministère de la guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 124 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 124

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    L’ennemi, profitant de l’obscurité de la nuit dernière, a démasqué toutes ses batteries et tenté une attaque de vive force sur les forts du sud-ouest. Il a été repoussé vigoureusement. Nos pertes s’élèvent à deux blessés et un tué (seul chiffre parvenu jusqu’à présent).

    Dans cette attaque de nuit, opération de guerre toujours difficile à repousser pour des troupes jeunes, il n’y a pas eu un moment d’hésitation. Les enfants de Paris se sont conduits en républicains, c’est-à-dire en hommes.

    Je porte à l’ordre de l’armée les 208e et 179e bataillons pour leur entrain et leur bonne tenue.

    Paris, le 12 avril 1871.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 261.





    [N° 127 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]

    notice :
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    N° 127 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Vermorel, Auguste Jean Marie (1841-1871)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 127 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 127

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    Considérant que la Cavalerie et l’Artillerie ont besoin de chevaux, qu’il en existe un grand nombre dans Paris appartenant à l’État, employés indûment par des officiers qui n’ont pas droit à être montés ou par des citoyens qui se les sont appropriés ;

    ARRÊTE :

    Tous les chevaux appartenant à l’État qui ne sont pas en service régulier devront être immédiatement saisis sur la voie publique ou à domicile et amenés à l’École militaire.

    Sont considérés comme étant en service régulier les chevaux de la cavalerie et du train.

    Dans la garde nationale à pied, ont droit à être montés les chefs de légion seulement et deux officiers d’état-major.

    Tout antre officier qui aurait cru pouvoir disposer d’un cheval le versera immédiatement à la remonte.

    Ordre est donné à tous gardes nationaux de prêter main-forte aux cavaliers chargés d’exécuter le présent arrêté.

    Paris, le 12 avril 1871.

    APPROUVE :

    Pour la Commission exécutive, CH. DELESCLUZE, A. VERMOREL.

    Le Délègue à la guerre, CLUSERET.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE, — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 263.




    [N° 129 — Commune de Paris — Commission des barricades]

    notice :
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    N° 129 — Commune de Paris — Commission des barricades]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Buyat, Maurice (1828-....)  ; Darnal, Jean-Baptiste (1844-....)  ; Gaillard, Napoléon (1815-1900)  ; Guilbot [Commune de Paris]  ; Jean, Pierre (1838-....)  ; Leduc [Commune de Paris]  ; Norel [Commune de Paris]  ; Thirion, Ernest (1841-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 129 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 129

    COMMUNE DE PARIS
    COMMISSION DES BARRICADES

    La Commission des barricades arrête ainsi qu’il suit le tracé des barricades, sauf modifications dans les cas particuliers :

    Chaque barricades sera composée des deux portions appuyées l’une au coté droit, l’autre au côté gauche de la rue, et laissent entre elles et les maisons un passage de 3 mètres. Cependant, dans les voies qui ne seront pas nécessaires à la circulation des voitures, on ne fera qu’une barricades, avec un passage de 1 mètre de largeur à l’une des extrémités.

    La Commission arrête ainsi qu’ils suit le profit d’une barricades pour grandes voies de communication :

    Profondeur du fossé — 2m,00
    Largeur — en tant qu’il faudra pour le massif.
    Hauteur de la barricade — 4m,00
    Épaisseur en haut — 6 00
    Largeur de la banquette de tir — 2 50
    Talus du côté de l’ennemi — 4 80 de base.
    Talus montant à la banquette — 5 50 de base.
    Épaisseur totale — 19 00
    Hauteur du massif de pavés — 2 00

    La Commission arrête […]

    Profondeur du fossé — 2m, 00
    Largeur — ce qu’il faudra.
    Hauteur de la 3m,00
    Épaisseur en haut — 2 00
    Largeur de la banquette — 2 50
    Talus du côté de l’ennemi — 3 00
    Talus montant à la banquette — 3 50
    Épaisseur au pied — 11 00
    Hauteur-du massif de pavés — 1 60
    Épaisseur au pied — 8 00
    Épaisseur en haut — 3 50
    Fossé intérieur — pas plus de 0 80 de profondeur.
    Fossé intérieur — pas plus de 0 80 de profondeur.

    La Commission décide que la conservation des tuyaux du gaz et de l’eau sera assurée jusqu’au moment de l’attaque, aussi bien que celle des égouts, qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir pour les mines.

    La Commission arrête, ainsi qu’il suit, l’emploi dés égouts pour les mines ;

    Elle répudie absolument, comme trop lente, toute construction et fouille de galeries de mine, mais elle admet que des fourneaux de mines seront faits au fond et sur le côté des égouts, et arrête ainsi qu’il suit leur position et leur charge :

    Premier fourneau à 20 mètres en avant du fossé, charge — 40 kilogrammes de poudre.
    Second — à 12 mètres plus loin — 100 idem.
    Troisième — à 12 mètres plus loin que le deuxième. — 100 idem.

    et ainsi de suite.

    Si les circonstances le permettent, toujours avec la charge de 100 kilogrammes, chaque fourneau devra être amorcé séparément.

    La Commission décide que le procès-verbal de la séance sera publié et affiché, à l’exception des mesures qui règlent l’emplacement et la stratégie des barricades.

    La Commission charge le citoyen Gaillard père de faire lithographier et livrer au public et au commerce les profils recommandés par la Commission.

    Les citoyens Norel (4e arrondissement), Thirion (8e arr.), Jean, génie ; Guilbot (11e arr.), Buyat (14e arr.), Leduc (15e arr.), Darnal (16e arr.), Gaillard père (1er et 20e arr.), reçoivent pleins pouvoirs pour organisation des barricades dans leurs arrondissements.

    La Commission décide que la rue du Rempart sera barricadée de chaque côté de chaque porte, ainsi que toutes les voies aboutissant aux portes, et que les maisons d’encoignure seront organisées militairement.

    Commission décide que la prochaine séance aura lien demain 13 avril, à 5 heures après-midi au Ministère de la guerre ; on y examinera les mesures prises et les études faites dans chaque arrondissement. En attendant, chaque délégué doit opérer d’urgence et faire commencer le travail avec le concours de la délégation communale, en se conformant au plan d’ensemble adopté.

    Paris, le 13 avril 1871.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.

    LA COMMISSION DES BARRICADES.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 266.



    [N° 130 — Commune de Paris]

    notice :
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    [
    N° 130 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Rigault, Raoul (1846-1871)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 130 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 130

    COMMUNE DE PARIS

    Le Délégué civil à l’ex-préfecture de police,

    Considérant que l’approvisionnement des Halles centrales intéresse essentiellement la population de Paris et doit être l’objet de la constante sollicitude de l’Administration ;

    Que, néanmoins, il est journellement entravé par des marchands de denrées et articles divers, qui stationnent depuis quelque temps sur les voies couvertes et aux abords desdites Halles ;

    Que cet état de choses ne saurait être toléré plus longtemps sans nuire à l’approvisionnement, gêner la circulation et compromettre la sûreté des citoyens,

    ARTICLE UNIQUE. Il est défendu aux marchands regrattiers et d’articles divers de stationner sur les voies couvertes et aux abords des Halles centrales, à partir de vendredi prochain 14 courant.

    Paris, le 12 avril 1871.

    Raoul RIGAULT.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 267.



    [N° 131 — Commune de Paris]

    notice :
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    [
    N° 131 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 131 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 131

    COMMUNE DE PARIS

    13 avril 1871.

    GUERRE A EXÉCUTIVE.

    Une attaque très-vive a eu lieu hier soir, à deux reprises différentes, sur toute la ligne ; elle a été repoussée avec succès et sans pertes.

    Le général Dombrowski est à cent mètres du pont de Neuilly.

    Ce village a dû être repris maison par maison. Nos pertes, dans la journée, sont de 5 blessés et 2 tués.

    L’ennemi tient mal.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    1 IMIPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 268.




    [N° 133 — Commune de Paris — Avis important]

    notice :
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    [
    N° 133 — Commune de Paris — Avis important]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Courtillier [Dr] [Commune de Paris]  ; Herzfeld, Dr
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 133 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 133

    COMMUNE DE PARIS

    Service médical de la garde nationale

    Pour tout ce qui concerne le service de la Garde nationale, chirurgiens majors, aides-majors et brancardiers, s’adresser au chirurgien principal, État-major de la Place, place Vendôme,

    Et pour tout ce qui est service civil, ambulances de ville, matériel, médicaments, etc., s’adresser au service médical, Hôtel-de-Ville.

    Paris, le 13 avril 1871.

    Le Chirurgien principal de la Garde nationale, Dr COURTILLIER.

    Le Médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville, Dr HERZFELD.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 270.



    [N° 134 — Commune de Paris]

    notice :
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    [
    N° 134 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 134 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 134

    COMMUNE DE PARIS

    Aux Membres de la Commune.

    Je viens d’inspecter les forts du sud et, généralement, la ligne de défense de Montrouge à la Muette.

    Mon impression est très-favorable.

    Les attaques d’hier et d’avant-hier, faites avec un grand nombre d’hommes de la part de l’ennemi, ont été repoussées si facilement et avec si peu de pertes qu’elles doivent inspirer une entière confiance dans l’avenir.

    La batterie de 24, cours du Trocadéro, a parfaitement porté dans les bâtiments du Mont-Valérien. C’était tout ce dont nous voulions nous assurer pour le moment.

    J’attire l’attention de la Commune sur la bonne tenue des troupes et sur l’ordre exceptionnel qui règne au Point-du-Jour. Hommes et choses sont en bon ordre et dénotent, de la part du commandant, de l’énergie, de l’activité et de la compétence. Vanves et Montrouge sont en bon état. Du côté de l’ennemi, même disposition d’artillerie que du temps des Prussiens. Quant à leur infanterie, elle est peu nombreuse et sans grande consistance.

    Quand le moment sera venu, j’ai tout lieu de croire que la résistance des Versaillais ne sera pas au-dessus de nos efforts.

    13 avril 1871.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 270.




    [N° 136 — Commune de Paris]

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    N° 136 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 136 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 136

    COMMUNE DE PARIS

    Considérant que l’organisation du service de santé dans la Garde nationale est tout à fait défectueuse ;

    Qu’il est constant que beaucoup de bataillons sont allés au feu sans chirurgien ;

    Qu’il est impossible à un certain nombre de bataillons de trouver des chirurgiens ; que même le chiffre réglementaire de deux chirurgiens par bataillon, lorsqu’il est atteint, est insuffisant lorsque le bataillon combat ; que ce nombre est inutile en dehors de l’action,

    DÉCRÈTE ;

    1° Il sera formé des compagnies d’ambulances, chacune de :
    20 docteurs et officiers de santé ;
    60 élèves en médecine,
    Ayant sous leurs ordres :
    10 voitures du train des ambulances, portant chacune un sac d’ambulance bien garni ;
    Et 120 brancardiers, portant trente brancards.
    Chaque compagnie est divisée en dix escouades.

    2° Deux escouades au moins, quatre escouades au plus siégeront dans chaque arrondissement. Les municipalités mettront un local à leur disposition.

    3° On inscrira autant que possible dans ces escouades les docteurs et élèves volontaires de l’arrondissement. Il en sera de même pour les conducteurs du train des ambulances et pour les brancardiers.

    Si le nombre des docteurs et élèves volontaires n’était pas suffisant, on requerrait ceux qui rentrent dans la classe des hommes de vingt à quarante ans.

    4° À chaque escouade seront adjointes deux ambulancières, qui marcheront avec les brancardiers et auront pour mission de donner à boire aux blessés.

    5e Les escouades marcheront sur la demande de la guerre ou de la place, transmise par la Commission médicale de l’Hôtel-de-Ville, qui connaîtra du roulement par arrondissement, et quand même les bataillons de l’arrondissement ne marcheraient pas.

    6° Un ou deux postes médicaux sédentaires seront établis dans chaque arrondissement. Deux docteurs seront attachés à chacun de ces postes, et devront délivrer les certificats d’exemption de service, et constater les maladies graves à domicile. Une voiture sera mise à la disposition de chaque poste.
    Ne seront acceptés pour les postes sédentaires que les docteurs ou officiers de santé âgés au moins de quarante ans.

    7° Il sera alloué comme indemnité : aux docteurs, la solde des capitaines des compagnies de guerre ; aux officiers de santé, la solde de lieutenant ; aux élèves, la solde de sous-lieutenant ; les sous-officiers de brancardiers, les conducteurs, brancardiers et les ambulancières toucheront la solde et les vivres alloués aux sous-officiers et gardes.

    8° Lorsque les compagnies constituées par le présent décret auront complété leurs cadres, il sera loisible aux chirurgiens qui n’y seront pas compris de s’inscrire spécialement dans un bataillon. Ce droit sera immédiat pour les docteurs âgés de plus de quarante ans.

    9° La Commission médicale de l’Hôtel-de-Ville est chargée de l’exécution du présent décret, et s’entendra à ce sujet avec les municipalités.

    Paris, le 13 avril 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 274.



    [N° 156 — Commune de Paris — Délégation communale du XIe Arrondissement]

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    N° 156 — Commune de Paris — Délégation communale du XIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Presse citée  :
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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 156 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 156

    COMMUNE DE PARIS
    DÉLÉGATION COMMUNALE DU XIe ARRONDISSEMENT

    Un grand nombre de nos amis, de nos frères, sont déjà victimes de la guerre commencée par les assassins de Versailles ; d’autres le seront encore.

    Nous venons faire un appel chaleureux à la généreuse et patriotique population du XIe arrondissement, et nous nous adressons particulièrement aux citoyennes, si dévouées à la cause du peuple, si sensibles à tous les malheurs.

    Il faut des secours à nos chers blessés. Les femmes surtout sont capables de les leur procurer. Qu’elles forment dans chaque rue des comités ; qu’elles aillent tendre la main à toutes les portes, à tous les étages ; qu’elles sollicitent même ; elles obtiendront beaucoup, car le cœur les rendra éloquentes. L’obole qu’on ne demande pas pour soi, on peut sans rougir la demander pour autrui.

    Les offrandes les plus minimes seront accueillies avec la même reconnaissance. Pendant que les hommes versent leur sang aux tranchées pour le salut de la République, les femmes ne seront pas moins utiles par leur modeste et infatigable dévouement.

    Des pouvoirs réguliers seront délivrés à la Mairie du XIe arrondissement aux groupes de citoyennes qui en feront la demande.

    Paris, le 14 avril 1871.

    Les membres de la Commune, élus du XIe arrondissement :
    A. VERDURE, H. MORTIER, ASSI, DELESCLUZE, AVRIAL.

    1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.



    [N° 170 — Commune de Paris — Déclaration au peuple français]

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    N° 170 — Commune de Paris — Déclaration au peuple français]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 170 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 170

    COMMUNE DE PARIS
    DÉCLARATION AU PEUPLE FRANÇAIS

    Dans le conflit douloureux et terrible qui impose une fois encore à Paris les horreurs du siège et du bombardement, qui fait couler le sang français, qui fait périr nos frères, nos femmes, nos enfants écrasés sous les obus et la mitraille, il est nécessaire que l’opinion publique ne soit pas divisée, que la conscience nationale ne soit point troublée.

    Il faut que Paris et le Pays tout entier sachent quelle est la nature, la raison, le but de la Révolution qui s’accomplit ; il faut, enfin, que la responsabilité des deuils, des souffrances et des malheurs dont nous sommes les victimes, retombe sur ceux qui, après avoir trahi la France et livré Paris à l’étranger, poursuivent avec une aveugle et cruelle obstination la ruine de la Capitale, afin d’enterrer, dans le désastre de la République et de la Liberté, le double témoignage de leur trahison et de leur crime.

    La Commune a le devoir d’affirmer et de déterminer les aspirations et les vœux de la population de Paris ; de préciser le caractère du mouvement du 18 mars, incompris, inconnu et calomnié par les hommes politiques qui siègent à Versailles. Cette fois encore Paris travaille et souffre pour la France entière, dont il prépare, par ses combats et ses sacrifices, la régénération intellectuelle, morale, administrative et économique, la gloire et la prospérité.

    Que demande-t-il ?

    La reconnaissance et la consolidation de la République, seule forme de gouvernement compatible avec les droits du Peuple et le développement régulier et libre de la société.

    L’autonomie absolue de la Commune étendue à toutes les localités de la France et assurant à chacune l’intégralité de ses droits, et à tout Français le plein exercice de ses facultés et de ses aptitudes, comme homme, citoyen et travailleur.

    L’autonomie de la Commune n’aura pour limites que le droit d’autonomie égal pour toutes les autres communes adhérentes au contrat, dont l’association doit assurer l’Unité française.

    Les droits inhérents à la Commune sont :

    Le vote du budget communal, recettes et dépenses ; la fixation et la répartition de l’impôt ; la direction des services locaux ; l’organisation de sa magistrature, de la police intérieure et de l’enseignement ; l’administration des biens appartenant à la Commune.

    Le choix par l’élection ou le concours, avec la responsabilité, et le droit permanent de contrôle et de révocation des magistrats ou fonctionnaires communaux de tous ordres.

    La garantie absolue de la liberté individuelle, de la liberté de conscience et la liberté de travail.

    L’intervention permanente des citoyens clans les affaires communales par la libre manifestation de leurs idées, la libre défense de leurs intérêts : garantie donnée à ces manifestations par la Commune, seule chargée de surveiller et d’assurer le libre et juste exercice du droit de réunion et de publicité.

    L’organisation de la défense urbaine et de la Garde nationale, qui élit ses chefs et veille seule au maintien de l’ordre dans la Cité.

    Paris ne veut rien de plus à titre de garanties locales, à condition, bien entendu, de retrouver dans la grande administration centrale, délégation des communes fédérées, la réalisation et la pratique des mêmes principes.

    Mais, à la faveur de son autonomie et profitant de sa liberté d’action, Paris se réserve d’opérer comme il l’entendra, chez lui, les réformes administratives et économiques que réclame sa population ; de créer des institutions propres à développer et propager l’instruction, la production, l’échange et le crédit ; à universaliser le pouvoir et la propriété, suivant les nécessités du moment, le vœu des intéressés et les données fournies par l’expérience.

    Nos ennemis se trompent ou trompent le Pays quand ils accusent Paris de vouloir imposer sa volonté ou sa suprématie au reste de la nation, et de prétendre à une dictature qui serait un véritable attentat contre l’indépendance et la souveraineté des autres communes.

    Ils se trompent ou trompent le Pays quand ils accusent Paris de poursuivre la destruction de Unité française constituée par la Révolution aux acclamations de nos pères, à la fête de la Fédération de tous les points de la vieille France.

    L’Unité, telle qu’elle nous a été imposée jusqu’à ce jour par l’empire, la monarchie et le parlementarisme, n’est que la centralisation despotique, inintelligente, arbitraire ou onéreuse.

    L’Unité politique, telle que la veut Paris, c’est l’association volontaire de toutes les initiatives locales, le concours spontané et libre de toutes les énergies individuelles en vue d’un but commun, le bien-être, la liberté et la sécurité de tous.

    La Révolution communale, commencée par l’initiative populaire du 18 mars, inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique.

    C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la Patrie ses malheurs et ses désastres.

    Que cette chère et grande Patrie, trompée par les mensonges et les calomnies, se rassure donc !

    La lutte engagée entre Paris et Versailles est de celles qui ne peuvent se terminer par des compromis illusoires ; l’issue n’en saurait être douteuse. La victoire, poursuivie avec une indomptable énergie par la Garde nationale, restera à l’idée et au droit.

    Nous en appelons à la France.

    Avertie que Paris en armes possède autant de calme que de bravoure ; qu’il soutient l’ordre avec autant d’énergie que d’enthousiasme ; qu’il se sacrifie avec autant de raison que d’héroïsme ; qu’il ne s’est armé que par dévouement pour la liberté et la gloire de tous, que la France fasse cesser ce sanglant conflit !

    C’est à la France à désarmer Versailles, par la manifestation solennelle de son irrésistible volonté.

    Appelée à bénéficier de nos conquêtes, qu’elle se déclare solidaire do nos efforts ; qu’elle soit notre alliée dans ce combat qui ne peut finir que par le triomphe de l’idée communale ou par la ruine de Paris !

    Quant à nous, citoyens de Paris, nous avons la mission d’accomplir la Révolution moderne, la plus large et la plus féconde de toutes celles qui ont illuminé l’histoire.

    Nous avons le devoir de lutter et de vaincre.

    19 Avril 1871,

    LA COMMUNE DE PARIS.

    IMPRIMERIE NATIONALE - Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.


    1971
    Affiche liée



    [N° 210 - Commune de Paris - Mairie du XIe Arrondissement]

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    N° 210 - Commune de Paris - Mairie du XIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)  ; Caron, Édouard (1844-....)
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    [ texte ]

    texte :

    N° 210 — REPUBLIQUE FRANÇAISE — N° 210
    LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ

    COMMUNE DE PARIS

    DIRECTION DES SERVICES PUBLICS,
    (Inspection de la navigation)

    LA COMMISSION DES SERVICES PUBLICS,
    Attendu que les règlements sur la pêche sont complètement mis en oubli par le public ;
    Qu’il est urgent, vu la saison du frai, de faire cesser la pêche,

    ARRÊTE :
    Art. 1er. La pêche, même à la ligne flottante, est interdite dans la ville de Paris.
    Art. 2. Tout contrevenant à l’article ci dessus du présent arrêté sera passible d’une amende de 10 francs et de la confiscation des engins de pêche.
    Art. 3. L’ingénieur chargé du service de la navigation et des ponts de la Seine est chargé de l’exécution du présent arrêté.

    Paris, le 27 avril 1871.

    Vu ET APPROUVÉ
    par l’Ingénieur Secrétaire général des Services publics, ED. CARON.

    VU ET APPROUVÉ
    par le Délégué de la Commune aux Services publics, JULES ANDRIEU.

    IMPRIMERIE NATIONALE — Avril 187l.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 362.


    1971

    1971
    Affiches liées


    [N° 211 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]

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    N° 211 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Dombrowski, Jaroslav (1836-1871)
    • Presse citée  :
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    [ texte ]

    texte :

    N° 211 — RÉPUBLIQUE FRANÇAISE — N° 211
    LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ

    Neuilly, 27 avril, 1 h. 5 m. du soir.

    Général Dombrowski à Guerre et Exécutive.

    Ce matin, à 7 heures, nos postes avancés étaient vivement attaqués par les troupes ennemies. Le 80e bataillon, après une résistance énergique, était forcé d’abandonner une barricade nouvellement construite ; mais l’ennemi, pris en flanc par le 74e bataillon, est contraint de se replier et d’abandonner les positions qu’il avait prises. Nous sommes maintenant en possession de toutes nos positions. L’ennemi s’est retiré sur toute la ligne. Le feu a cessé.

    Paris, le 27 avril 1871.

    DOMBROWSKI.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 363.




    [N° 213 - Commune de Paris - La Commission exécutive]

    notice :
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    N° 213 - Commune de Paris - La Commission exécutive]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)  ; Cluseret, Gustave (1823-1900)  ; Frankel, Léo (1844-1896)  ; Grousset, Paschal (1844-1909)  ; Jourde, François (1843-1893)  ; Protot, Eugène (1839-1921)  ; Vaillant, Édouard (1840-1915)  ; Viard, Pompée (1836-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 213 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 213

    LA COMMISSION EXÉCUTIVE,

    Considérant que certaines administrations ont mis en usage le système des amendes ou des retenues sur les appointements et sur les salaires ;

    Que ces amendes sont infligées souvent sous les plus futiles prétextes et constituent une perte réelle pour l’employé et l’ouvrier ;

    Qu’en droit, rien n’autorise ces prélèvements arbitraires et vexatoires ;

    Qu’en fait, les amendes déguisent une diminution de salaire et profilent aux intérêts de ceux qui l’imposent ;

    Qu’aucune justice régulière ne préside à ces sortes de punitions, aussi immorales au fond que dans la forme ;

    Sur la proposition de la Commission du travail, de l’industrie et de l’échange,

    ARRÊTE :

    ARTICLE PREMIER. Aucune administration privée ou publique ne pourra imposer des amendes ou des retenues aux employés, aux ouvriers, dont les appointements, convenus d’à van ce, doivent être intégralement soldés.

    ART. 2. Toute infraction à cette disposition sera déférée aux tribunaux.

    ART. 3. Toutes les amendes et retenues infligées depuis le 18 Mars, sous prétexte de punition, devront être restituées aux ayants droit dans un délai de 15 jours, à partir de la promulgation du présent décret.

    Paris, le 27 avril 1871.

    La Commission exécutive,

    JULES ANDRIEU, CLUSERET, LÉO FRANKEL, PASCHAL GROUSSET, JOURDE, PROTOT, VAILLANT, VIARD.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 365.



    [N° 214 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]

    notice :
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    N° 214 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 214 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 214

    COMMUNE DE PARIS

    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    ORDRE

    L’intendance générale sera supprimée à partir du 1er mai. Elle sera remplacée par :
    Un Payeur général pour le service de la solde ;
    Un Directeur de la manutention pour le service des vivres ;
    Un Directeur de l’habillement ;
    Un Directeur du campement ;
    Un Directeur des lits militaires ;
    Un Directeur des hôpitaux ;
    Un Directeur des approvisionnements.

    Un Inspecteur général veillera à la prompte exécution des ordres.

    Une Commission de contrôle vérifiera tous les comptes.

    Paris, le 28 avril 1871.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 366.



    [N° 215 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]

    notice :
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    N° 215 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 215 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 215

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    ORDRE

    Les forces destinées à la défense de la Commune de Paris seront ainsi réparties :

    La défense extérieure sera confiée aux bataillons de guerre.

    Le service intérieur sera fait par la Garde nationale sédentaire.

    Les forces chargées de la défense extérieure seront divisées en deux grands commandements.

    Le premier, s’étendant de Saint-Ouen au Point-du-Jour, sera confié au général Dombrowski.

    Le deuxième, allant du Point-du-Jour à Bercy, sera confié au général Wroblewski.

    Chacun de ces commandements sera subdivisé en trois.

    La 1re subdivision du premier commandement comprendra Saint-Ouen et Clichy jusqu’à la route d’Asnières.

    La 2e subdivision comprendra Levallois-Perret et Neuilly jusqu’à la porte Dauphine.

    La 3e subdivision comprendra la Muette, et s’étendra jusqu’au Point-du-Jour.

    La 1re subdivision du deuxième commandement comprendra les forts d’Issy et de Vanves.

    La 2° subdivision comprendra les forts de Montrouge et de Bicêtre.

    La 3e subdivision comprendra les forts d’Ivry et l’espace compris entre Villejuif et la Seine.

    Le quartier général du premier commandement sera au château de la Muette et celui du deuxième à Gentilly.

    Toutes les communications relatives au service seront adressées aux délégués à la guerre par l’entremise des généraux commandants en chef. Les communications faites directement ne seront pas prises en considération.

    Les Commandants en chefs établiront immédiatement à leurs quartiers généraux un Conseil de guerre en permanence et un service de prévôté.

    Paris, le 28 avril 1871.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    2 Paris, IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871 .


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 367.



    [N° 216 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    N° 216 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cluseret, Gustave (1823-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 216 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 216

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    ARRÊTÉ

    LE DÉLÉGUÉ A LA GUERRE,

    Considérant que la mobilité dans les grades détruit la discipline et l’organisation de la Garde nationale,

    ARRÊTE :
    Tout officier régulièrement élu sera muni d’une Commission délivrée par le chef de légion.
    Cette Commission portera qu’elle est délivrée sur le vu du procès-verbal d’élection.
    Celles des capitaines et officiers supérieurs seront visées par le Délégué à la guerre.
    Une fois muni de sa commission, l’officier ne peut plus perdre son grade que par un jugement ou décret spécial du Délégué à la guerre.
    Toute personne qui portera les insignes d’officier, sans être munie de sa commission, sera immédiatement arrêtée et emprisonnée quels que soient les grades qu’elle ait pu obtenir antérieurement, à l’élection ou autrement.

    Paris, le 28 avril 1871.

    Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.

    2 IMPRIMERIE NATIONALE —Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 366.





    [N° 219 - Commune de Paris - Mairie du Xe Arrondissement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    N° 219 - Commune de Paris - Mairie du Xe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Briguel (Dr)  ; Leroudier, Jérôme (1814-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 219 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 219

    COMMUNE DE PARIS
    MAIRIE DU Xe ARRONDISSEMENT

    Le docteur BRIGUEL, chirurgien principal de la 10e légion, fait appel aux sentiments d’humanité de tous les médecins du Xe arrondissement, et les prie instamment de vouloir bien se réunir, Dimanche prochain à la Mairie dudit arrondissement, pour y recevoir des communications importantes concernant le service médical et chirurgical de la Garde nationale.

    En même temps, il fait appel au dévouement de tous les étudiants en médecine et les invite à venir s’inscrire a son bureau, installé à la Mairie, et ouvert tous les jours de 1 heure à 4 heures.

    Paris, le 28 avril 1871.

    Le Chirurgien principal de la 10e légion, Docteur BRIGUEL.

    Le délégué de la Commune, président de la Commission municipale, LEROUDIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 375.