Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)

 

 

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    [N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]

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    N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 305 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 305

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    AU PEUPLE DE PARIS

    CITOYENS,

    La Commune et la République viennent d’échapper à un péril mortel.

    La trahison s’était glissée dans nos rangs.

    Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter.

    L’abandon du fort d’Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l’a livré, n’était que le premier acte du drame : une insurrection monarchique à l’intérieur, coïncidant avec la livraison d’une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l’abîme.

    Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit.

    Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise sont, à l’heure présente, entre nos mains.

    La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La Cour martiale siège en permanence ; justice sera faite.

    CITOYENS,

    La Révolution ne peut pas être vaincue. Elle ne le sera pas.

    Mais s’il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête atout, plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le Peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul et de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif.

    Ce que la réaction n’a pu faire hier, demain elle va le tenter encore.

    Que tons les yeux soient ouverts sur ses agissements ; que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres ; que toutes les forces vives de la dévolution se groupent pour l’effort suprême, et alors, alors seulement, le triomphe est assuré !

    A l’Hôtel-de-Ville, 12 mai 1871.

    Le Comité de Salut public,

    Ant. ARNAUD, EUDES, GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. —Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 485.




    [N° 332 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]

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    N° 332 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 332 LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 332

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT

    Première liste des Souscriptions recueillies au profit des victimes de la défense des libertés communales.

    CITOYENS ET CITOYENNES,

    L’appel que nous vous avons fait le 5 mai courant a été entendu.

    Grâce à votre généreux concours, nous avons pu venir au secours des victimes de la défense de nos libertés ; en ce court espace de temps, il a été versé entre nos mains une somme de trois mille quarante et un francs.

    Nous devons rendre ici un hommage aux citoyens musiciens des 55e, 144e, 145e bataillons, qui se sont particulièrement distingués dans l’accomplissement de ce devoir de solidarité.

    Nous sommes certains d’être agréables à nos administrés en publiant la liste des noms des souscripteurs, auxquels nous adressons publiquement nos remerciements.

    LISTE DES SOUSCRIPTIONS

    Les Citoyens musiciens du 55e bataillon, cinq concerts 1,155 50
    Les Citoyens musiciens du 144e bataillon, quatre concerts 384 65
    Les Citoyens musiciens du 145e bataillon, quatre concerts .... 316 85
    Concert donné par le 129° bataillon . 46 00
    Collecte du 54e bataillon .... 55 00
    — de la 8e compagnie sédentaire du 144e. .... 6 00
    — faite boulevard Beaumarchais, 93 5 55
    — entre les citoyens sergents du 205 12 75
    — versée par le citoyen Serib . 3 50
    Sommes recueillies par le citoyen Kuschnick. boulevard Sébastopol. 86 550 00
    Citoyenne Monnier 3 00
    Citoyen Bibal 5 00

    À reporter. . . . 2,544 65

    Report. . . . 2,544 65

    Citoyen Leclerc 1 00
    — Pellegrini 2 00
    — Compta . 6 00
    — anonyme. ...... 20 00
    — Dubard 5 00
    — Moufflier 10 00
    — Parisot 2 00
    — anonyme 20 00
    Citoyenne Clément, deux versement 15 00
    Citoyen Guibout 5 35
    — Mathias . 3 00
    Forges de Montarare 20 00
    Produit de vente de pain 377 00
    Citoyenne Lera le ..... 5 00
    Un anonyme. ........ 5 00

    TOTAL. ... 30 41 00

    La Commission d’enquête pour les pensions aux victimes des libertés communales rédige le compte rendu de son travail, que nous publierons sous peu et qui justifiera de l’emploi desdits fonds.

    Nous continuons à tenir à la disposition de nos administrés un registre à souche bureau des membres de la Commune, destiné à recevoir leurs dons patriotiques.

    Paris, le 15 mai 1871.

    Les Membres de la Commune,
    Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.

    IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 509.




    [N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]

    notice :
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    N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 339 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 339

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT

    MAISON DES ORPHELINS DE LA COMMUNE DE L’ARRONDISSEMENT

    CITOYENS,

    Depuis le 4 septembre, il existait dans notre arrondissement une classe de déshérités recueillis un peu partout par des gens charitables, mais qui ne pouvaient, faute de moyens et de liberté d’action, leur donner le bien-être qui est dû à leur malheureuse situation.

    Nous voulons parler des orphelins qui se trouvaient rue du Parc-Royal, 10, pour l’entretien desquels le bon vouloir et le patriotisme des habitants du 3e arrondissement ont suppléé jusqu’à ce jour à l’incurie de l’Administration.

    Ces enfants sont restés pendant huit mois dans un local peu approprié à leurs besoins
    privés du nécessaire et des soins que l’on trouve dans la famille.

    Eh bien ! nous, Citoyens et Citoyennes, nous, « ces bandits, ces pillards, » comme nous
    appellent les gens de Versailles, sitôt arrivés en fonctions, nous nous sommes préoccupés de la situation de ces orphelins.

    Les religieuses qui tenaient une école rue Vieille-du-Temple, 108, ayant fui devant la Commune, nous nous sommes emparés du local qu’elles occupaient, et l’avons approprié immédiatement à sa nouvelle destination. Avant-hier, nous menions quarante-sept jeunes garçons et jeunes filles dans cet endroit, où de bons soins leur seront prodigués, en même temps qu’une instruction morale et libre leur sera donnée par des professeurs indépendants de l’établissement.

    Vous le savez comme nous, l’instruction est incompatible avec l’administration intérieure d’un orphelinat.

    Préoccuper les professeurs de questions de cuisine et des soins à donner aux enfants, c’est abaisser le rôle sublime de l’instruction.

    Nous ne voulons pas, en outre, que ces enfants soient isolés du reste de la société, et nous leur donnerons des compagnons qui viendront comme externes recevoir la même instruction qu’eux dans les mêmes classes.

    Citoyens gardes nationaux, qui êtes appelés à la défense de nos libertés, soyez sans crainte sur l’avenir de vos enfants : si vous succombiez, la Commune les adoptera et nous les élèverons dans le souvenir du courage de leurs pères et dans la haine de l’oppression.

    Citoyennes qui avez recours à l’assistance communale, gagnez les secours que nous vous accordons par le travail que vous ferez pour l’entretien de nos orphelins.

    Et vous tous, commerçants et ouvriers, concourez avec nous à cette bonne œuvre, qui consiste à remplacer un établissement où florissait l’enseignement clérical par notre Maison des Orphelins de la Commune !

    Les Membres de la Commune,
    Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.

    Les Membres de la Commune du 3e arrondissement
    ARRÊTENT :
    Les citoyens BIBAL, Président de la Commission des écoles du 3e arrondissement ;
    DUBARD,
    DEDIOT père,
    LÉON JACOB, Secrétaire général,
    sont nommés Membres de l’Administration de l’Orphelinat communal, sous la présidence des Membres de la Commune du 3e arrondissement.
    Ant. ARNAUD, DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 520.




    [N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]

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    N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Spinoy, Adolphe (1833-...)
    • Presse citée  :
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    [ texte ]

    texte :

    REPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 346 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 346

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE

    DU 3e ARRONDISSEMENT

    Indemnité aux femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux.

    Cabinet du chef de légion du 3e arrondissement

    Citoyen Délégué à la Mairie du 3e arrondissement,

    J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en exécution d’un arrêté du Délégué à la Guerre, les sergents-majors doivent donner l’indemnité à toutes les femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux qui remplissent leurs devoirs de citoyens.

    — Salut et fraternité.

    Le Chef de la 3e Légion,

    Colonel SPINOY.

    Les citoyennes qui recevaient l’indemnité de la Mairie sont invitées à se conformer à l’avis ci-dessus.

    Les secours patriotiques que nous accordons chaque semaine ne seront plus à l’avenir distribués qu’aux pères, mères ou sœurs des Gardes nationaux dont les droits seront établis.

    Paris, le 17 mai 1871.

    Les Membres de la Commune,
    Ant. ARNAUD, DEMAY, PINDY, Clovis DUPONT,

    IMPRIMERIE NATIONALE,— Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.





    [N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]

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    N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Béasse [Commune de Paris]  ; Delary, B. [Commune de Paris]  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Giran, A. [Commune de Paris]  ; Jacob, Léon  ; Julien, Pierre (ca1818-....)  ; Perrotte, Frédéric (1852-....) ?  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Rhone, Émile
    • Presse citée  :
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    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 365 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 365

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT

    RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DU 3e ARRONDISSEMENT POUR LES PENSIONS AUX VICTIMES DES LIBERTÉS COMMUNALES

    CITOYENS MEMBRES DE LA COMMUNE,

    Nous avons l’honneur de vous adresser notre rapport concernant les pensions accordées jusqu’à ce jour aux victimes de la défense des libertés communales, et les secours remis aux blessés.

    Nous avons liquidé, jusqu’au 15 courant, trente et une pensions, se montant par an a trente-quatre mille cent francs, soit deux mille huit cent quarante et un francs soixante cinq centimes, que nous avons payés, pour un mois, aux citoyennes ou citoyens dont les noms suivent :

    Abadie, artillerie 1,165 fr.
    Albutroff, 87e bataillon 1,000
    Andermahr, 3e marin 1,665
    Arnould, 144e bataillon 800
    Bondon, 88e 1,330
    Bauër, 86e 1.695
    Bellois, 88e 1,330
    Boutellier, 53e 600
    Charpentier, 1er éclaireurs. 1,000
    Chassé, 88e bataillon 965
    Darceot, 87e 1,330
    Gaide, 144e 800
    Grelle, 55e 965
    Gretz, 144e 600
    Gueite. 144e 965
    Korn, estafette 2,060
    Lambert, 144° bataillon 800 fr.
    Larmignat, 144e 600
    Lecomte, 88e 2,060
    Leprince, 144e 600
    Lesimple, artillerie 1,330
    Lejeay, 145e bataillon 600
    Masse, 144e 1,695
    Néolier, 205e 1.330
    Nicolas, 144e 665
    Patelet, 144e 600
    Pernet, 144e 600
    Petit, 86e 2,060
    Pinsard, 205e 960
    Polonceau, 56e. 1,330
    Valeton. 144e 600

    Vous nous avez donné avis que jusqu’au 15, le montant des souscriptions était de trois mille soixante francs soixante et dix centimes.

    Voici les secours en argent que nous avons accordés aux blessés :

    1er mai. Abadie, artillerie. ... 25 fr.
    1er — Albutroff, 87e bataillon. 40
    5 — Anguy, 86e 15
    29 avril. Arnould, 144e 10
    1er mai. Idem 15
    9 — Anth, 145e 20
    13 — Babbé, 88e 60
    7 — Bauër, 85e 30
    4 — Banséano, 205e 25
    26 avril. Bellois, 88e 10
    1er mai. Idem 15
    8 — Bernier, 55e 25
    13 — Biord. 25
    4 — Bondeau, 87e. 10
    29 avril. Boudon, 88e 15
    3 mai. Idem 10
    5 — Idem 25
    9 — Bouquet, 205e 15
    29 avril. Burguière, 87e 10
    3 mai. Idem 15
    15 — Caunès, 55e 50
    11 — Challou, 55e 50
    2 — Chaînant, 5e batterie (art.). 25
    4 — Charvet, 87e 10
    4 — Chassé, 88e 25
    1er — Claray, 87e bataillon. 25
    11 — Colney, 205e 30
    12 — Combes, 145e 25
    8 — Commissaire, 144e ... 15
    10 — Coulon, 86e 30
    15 — Darceot 50
    6 — Dartois, 144e 30
    10 — Idem 20
    13 — Delpech, 55e.... 4 25
    29 avril. Desoye, 88e 10
    À reporter. 825
     
    Report. 825 fr.
    4 mai. Desoye, 88e bataillon 15
    8 — Idem 25
    6 — Draëse, 88e 40
    10 — Idem 30
    1er — Dubail, 88e 15
    11 — Dujy, 55 10
    6 — Favre, 205e 15
    11 — Idem 35
    2 — Febvre, 145e 25
    9 — Fontas, 205e 20
    10 — Fourcaut, 144e 30
    10 — François, 86e 30
    4 — Fromageau, 86e ... 25
    9 _ Fréville, 55e 25
    3 — Gachon, 87e 10
    2 — Gaide, 144 e25
    13 — Gardé, 88e 50
    7 — Gaulois, 88e 25
    5 — Grelle, 55e 25
    8 — Gretz, 144e 30
    2 — Guette, 144e 25
    13 — Guidon, 86e 26
    9 — Hébrard, 55e 25
    12 — Henri, 114e 50
    6 — Hugues, 88e 15
    11 — Isambert, 88e 25
    11 — Jolly, 86e 15
    1er — Korn, estafette .... 30
    12 — Lagneaux, 144e bataillon. 25
    10 — Lahannier, 88e 25
    2 — Lambert, 144e 25
    2 — Lebé, 88e 15
    6 — Idem 10
    9 — Ledebt, 144e 40

    À reporter. 1,680

    Report 1,680 fr.
    <poesie
    2 mai. Lejay, 145e bataillon. 25
    7 — Lemaire, 86e 20
    13 — Idem 30
    5 — Leprince, 144e 25
    8 — Leroy (Louis), 205e 25
    13 — Leroy (Auguste), 205e 50
    10 — Lesueur, 86e 100
    15 — Lévy, 88e 30
    12 — Macron, 88e 50
    12 — Moignon, 145e 25
    1er — Marandas, 87e 25
    4 — Idem 15
    2 — Masse, 144e 40
    8 — Masson 20
    3 — Néolier 25
    13 — Neveu, 205e 25
    1er — Patelet, 144e 25
    1er — Pernet, 144e 25
    4 — Idem 15
    3 — Petit, 86e 40
    6 — Piau, 205e 25
    2 — Pinsard, 205e 25
    9 — Roger, 141e 15
    10 — Rouy, 86e 50
    8 — Staimer, 144e 50
    5 — Strobant, 86e 15
    3 — Subtil, 87e 10
    8 — Thiérard, comp. franche. 25
    11 — Trotin, 55e 60
    4 — Valeton, 144e 25
    15 — Valy, 145e 25
    8 — Villermé, 86e 10
    4 — Vitoux, 86e 15
    8 — Idem 10

    TOTAL. 2,700

    soit deux mille sept cents francs.

    Nous espérons, dans l’intérêt de nos concitoyens, avoir moins à donner par la suite, et, par contre, avoir moins de victimes ; mais, quoi qu’il en soit, nous continuerons à accomplir la tâche qui nous a été confiée.

    SALUT ET FRATERNITÉ.

    Paris, le 19 mai 1871.

    Certifié conforme :
    Le Secrétaire général, LÉON JACOB.

    Les Membres de la Commission d’enquête, BÉASSE, B. DELARY, A. GIRAN, JULIEN, PERROTTE, Émile RHONE.

    Vu et approuvé :
    Les Membres de la Commune, Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 540-541.





    [N° 376 - Commune de Paris - 3e arrondissement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    N° 376 - Commune de Paris - 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Spinoy, Adolphe (1833-...)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 376 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 376

    COMMUNE DE PARIS

    3e ARRONDISSEMENT

    Aux citoyens Membres de la Commune du 3e arrondissement.

    Le travail des Commissions de recensement cl d’enquête n’ayant pas produit les résultats auxquels nous étions endroit de nous attendre, je soumets à voire approbation les décisions-contenues dans l’ordre du jour ci-après.

    Salut fraternel.

    Le Chef de la 3e légion, SPINOY.

    ORDRE

    Malgré le zèle déployé par les Commissions d’enquête et de recensement un grand nombre de gardes ne rejoignent pas leurs compagnies. C’est plutôt indifférence que manque de patriotisme ; mais, à l’heure présente, l’indifférence est un crime. Lorsque des hommes qui nous ont livrés à l’étranger employent, aujourd’hui que leur position et leur fortune sont en jeu, un courage et des moyens de destruction dont ils n’ont pas voulu se servir contre l’ennemi ; lorsque des vieillards, ayant déjà un pied dans la tombe, frappent sans pitié les vieillards, les femmes et les enfants ; lorsqu’on discuté ouvertement à Versailles si Paris sera détruit, en tout ou en partie ; lorsque le sang le plus pur et le plus généreux de la France est versé chaque jour par ceux qui, non contents de nous assassiner, tentent de nous déshonorer ; en ce moment suprême, le devoir de tout citoyen est de prendre les armes et d’aller aux remparts défendre notre chère Cité.

    Tous les intérêts doivent s’effacer devant celui de la cause sacrée du droit et de la justice.

    EN CONSÉQUENCE :

    1° Tous les citoyens du 3e arrondissement qui, dans un délai de quarante-huit heures,
    n’auront pas rejoint leurs compagnies de guerre ou sédentaires ; tous ceux qui, ne faisant partie d’aucun bataillon, ne se seront pas présentés à l’État-Major de la Légion pour être incorporés, et ce, dans le même délai, seront immédiatement arrêtés et traduits devant la Cour martiale.
    Des pouvoirs réguliers seront délivrés à cet effet à des Délégués de la Municipalité.

    2° Les magasins, débits et établissements de commerce tenus par des réfractaires ou par leurs représentants, seront immédiatement fermés, et les scellés y seront apposés.

    3° Les Chefs de bataillon me remettront le 22, au rapport, des listes nominatives, qui
    devront être établies avec la plus grande exactitude, de tous les gardes présents, et faisant service. Ces listes, signées par les Commandants de compagnies et visées par eux, seront confrontées avec les listes de recensement et devront servir à constater l’absence des réfractaires.

    Paris, le 21 mai 1871.

    VU et APPROUVÉ :

    Les Membres de la Commune du 3e arrondissement,
    Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.

    Le Chef de la 3e Légion, SPINOY.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 548.




    [N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]

    notice :
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    [
    N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Billioray, Alfred (1841-1877)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 386 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 386

    COMMUNE DE PARIS

    Au Peuple de Paris,
    À la Garde nationale.

    Citoyens,

    Assez de militarisme, plus d’états-majors galonnés et dorés sur toutes les coutures ! Place au Peuple, aux combattants aux bras nus ! L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné.

    Le Peuple ne connaît rien aux manœuvres savantes ; mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas tous les stratégistes de l’école monarchiste.

    Aux armes ! citoyens, aux armes ! Il s’agit, vous le savez, de vaincre ou de tomber dans les mains impitoyables des réactionnaires et des cléricaux de Versailles, de ces misérables qui ont, de parti pris, livré la France aux Prussiens, et qui nous font payer la rançon de leurs trahisons !

    Si vous voulez que le sang généreux, qui a coulé comme de l’eau depuis six semaines, ne soit pas infécond ; si vous voulez vivre libres dans la France libre cl égalitaire ; si vous voulez épargner à vos enfants et vos douleurs et vos misères, vous vous lèverez comme un seul homme, et, devant votre formidable résistance, l’ennemi, qui se flatte de vous remettre au joug, en sera pour sa honte des crimes inutiles dont il s’est souillé depuis deux mois.

    Citoyens, vos mandataires combattront et mourront avec vous, s’il le faut ; mais au nom de cette glorieuse France, mère de toutes les révolutions populaires, foyer permanent des idées de justice et de solidarité qui doivent être et seront les lois du monde, marchez à l’ennemi, et que votre énergie révolutionnaire lui montre qu’on peut vendre Paris, mais qu’on ne peut ni le livrer ni le vaincre.

    La Commune compte sur vous, comptez sur la Commune,

    1er prairial, an 79.

    Le Délégué civil à la Guerre, Ch. DELESCLUZE.

    Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, BILLIORAY. E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 558





    [N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 392 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 392

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    Au Peuple de Paris.

    CITOYENS,

    La porte de Saint-Cloud, assiégée de quatre côtés à la fois par les feux du Mont-Valérien, de la butte Mortemart, des Moulineaux et du fort d’Issy, que la trahison a livré ; la porte de Saint-Cloud a été forcée par les Versaillais, qui se sont répandus sur une partie du territoire parisien.

    Ce revers, loin de nous abattre, doit être un stimulant énergique, Le Peuple qui détrône les rois, qui détruit les Bastilles ; le peuple de 89 et de 93, le Peuple de la Révolution, ne peut perdre en un jour le fruit de l’émancipation du 18 Mars.

    Parisiens, la lutte engagée ne saurait être désertée par personne ; car c’est la lutte de l’avenir contre le passé, de la Liberté contre le despotisme, de l’Égalité contre le monopole, de la Fraternité contre la servitude, de la Solidarité des peuples contre l’égoïsme des oppresseurs.

    AUX ARMES !

    Donc, AUX ARMES ! Que Paris se hérisse de barricades, et que, derrière ces remparts improvisés, il jette encore à ses ennemis son cri de guerre, cri d’orgueil, cri de défi, mais aussi cri de victoire ; car Paris, avec ses barricades, est inexpugnable.

    Que les rues soient toutes dépavées : d’abord, parce que les projectiles ennemis, tombant sur la terre, sont moins dangereux ; ensuite, parce que ces pavés, nouveaux moyens de défense, devront être accumulés, de distance en distance, sur les balcons des étages supérieurs des maisons.

    Que le Paris révolutionnaire, le Paris des grands jours, fasse son devoir ; la Commune et le Comité de Salut public feront le leur.

    Hôtel-de-Ville, le 2 prairial an 79.

    Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 563.