Montels, Jules (1843-1916)

 

Louis Jules Marie Montels. Membre de l’AIT, militant anarchiste puis républicain libre penseur.

http://maitron.fr/?article76076

 

Affichage par année

2 affiches :

 

    [12e Légion, aux gardes nationaux]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    12e Légion, aux gardes nationaux]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Montels, Jules (1843-1916)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    Liberté, Égalité. Fraternité.

    12me LÉGION
    AUX GARDES NATIONAUX

    CITOYENS,

    Un grand exemple vous est donné ; des Citoyennes, des femmes héroïques, pénétrées de la sainteté de notre cause, ont demandé des armes au Comité de Salut Public pour défendre, comme nous tous, la Commune et la République.

    Ce noble sentiment ranimera, je l’espère, le courage de certains hommes.

    Le Colonel commandant la 12me Légion, heureux et fier d’avoir à enregistrer un pareil dévouement, a pris la décision suivante :

    La 1re Compagnie des Citoyennes Volontaires sera immédiatement organisée et armée.

    Ces Citoyennes marcheront à l’ennemi avec la Légion. Et afin de stimuler l’amour-propre de quelques lâches, le Colonel arrête :
    1° Tous les réfractaires seront désarmés publiquement, devant le front de leur Bataillon, par les Citoyennes-Volontaires.
    2° Après avoir été désarmés, ces hommes, indignes de servir la République, seront conduits en prison par les Citoyennes qui les auront désarmés.

    La première exécution de ce genre aura lieu prochainement avenue Daumesnil.

    VIVE LA COMMUNE ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !

    Paris, 14 Mai 1871. Le Colonel commandant la 12me Légion, JULES MONTELS.

    Paris. — Typographie MORRIS Père et fils, rue Amelot. 61.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 505.