Johannard, Jules (1843-1882)
Membre de l’AIT
6 affiches :
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris
Citoyens,
Le 5 septembre, dès le lendemain de la proclamation de la République, un grand nombre de citoyens proposaient la constitution d’un Comité central républicain, émanant des vingt arrondissements de Paris et ayant pour but de pourvoir au salut de la patrie, ainsi qu’à la fondation définitive d’un régime véritablement républicain par le concours permanent de l’initiative individuelle et la solidarité populaire.
Depuis ce jour, les réunions publiques ont élu leurs Comités de défense et de vigilance dans chaque arrondissement.
Aussitôt que les arrondissements se sont trouvés représentés en
[…]
[…]tionale les mesures suivantes, acclamées dans les réunions populaires :1° — Mesures de sécurité publique
Supprimer la police telle qu’elle était constituée, sous tous les gouvernements monarchiques, pour asservir les citoyens et non pour les défendre ;
La remettre tout entière entre les mains des municipalités élues ;
Nommer par quartier, dans les grandes villes, les magistrats chargés de veiller à la sécurité publique sous leur responsabilité personnelle et directe ;
Dissoudre tous les corps spéciaux de l’ancienne police centralisée, tels que sergents de ville, agents dits de la sûreté publique, gardes de Paris ;
Confier à la garde nationale, composée de la totalité des électeurs, et en particulier à des vétérans pris dans son sein, la mission d’assister les nouveaux magistrats de la police municipale dans l’exercice de leurs fonctions ;
Appliquer aux magistratures de tous ordres les deux principes de l’élection et de la responsabilité ;
Abroger toutes les lois restrictives, répressives et fiscales contre le droit d’écrire, de se réunir et de s’associer.
2° — Subsistances et logements
Exproprier, pour cause d’utilité publique, toute denrée alimentaire ou de première nécessité actuellement emmagasinée clans Paris, chez les marchands en gros et de détail, en garantissant à ceux-ci le paiement de ces denrées après la guerre au moyen d’une reconnaissance des marchandises expropriées et cotées au prix de facture ;
Élire dans chaque rue ou au moins dans chaque quartier une commission chargée d’inventorier les objets de consommation et d’en déclarer les détenteurs actuels personnellement responsables envers l’administration municipale ;
Répartir les approvisionnements classés par nature entre tous les habitants de Paris au moyen de bons qui leur seront périodiquement délivrés dans chaque arrondissement au prorata : 1° du nombre de personnes composant la famille de chaque citoyen ; 2° de la quantité de produits consommables constatés par les commissions ci-dessus désignées ; 3° de la durée probable du siège.
Les municipalités devront encore assurer à tout citoyen et à sa famille logement qui leur est indispensable.
3° — Défense de Paris
Faire élire immédiatement par la garde mobile tous les chefs qui la doivent conduire au feu, ceux qui la commandent actuellement lui ayant été imposés jusqu’à ce jour ;
Rallier au plus vite les éléments épars de cette héroïque armée, que la trahison de ses chefs a laissé écraser ou dissoudre et qui, organisée pour asservir le pays, n’a pas suffi pour le défendre ;
Délivrer au plus vite à tous les citoyens des armes à longue portée et leur distribuer en même temps la quantité de cartouches et de munitions de guerre suffisante pour qu’ils soient en mesure de repousser toute attaque éventuelle ;
Préparer par les soins des vingt comités d’arrondissement les moyens matériels et l’organisation du personnel nécessaire à la défense spéciale de chaque quartier ;
Affecter aux divers services de la défense tous les locaux libres, tels
[…]
quelconque, ne seraient point
[…]tionaux ;Établir un contrôle populaire de toutes les mesures prises pour la défense ;
Préparer dés maintenant les postes de défense intérieure, les communications secrètes et tous les engins de destruction susceptibles d’être employés contre l’ennemi, même par les femmes et par les enfants, Paris républicain étant résolu, plutôt que de se rendre, à s’ensevelir sous ses ruines.
4° — Défense des départements
Décréter la levée en masse de tous les Français sans exception, et la réquisition générale de tout ce qui peut servir à la défense ;
Appuyer toute organisation résultant de l’initiative populaire et ayant pour but de contribuer au salut de la République ;
Commissionner des délégués généraux pour la défense nationale, chargés de se concerter avec les républicains des départements, afin de stimuler le zèle patriotique des populations, combattre les manœuvres réactionnaires, prévenir la trahison, précipiter la marche des volontaires au secours de Paris, et, au besoin, de se faire tuer à leur tête.
En présentant ces mesures d’urgence, les soussignés sont convaincus que le Gouvernement de la défense nationale se hâtera de les transformer en décrets pour le salut de la patrie et de la République.
Pour le Comité républicain et par délégation des Comités d’arrondissement :
Les membres présents à la réunion du, 13 au 14 septembre,
G. CASSE. — CH.-L. CHASSIN. — F. CHATÉ. — CHAUSSE. — COUSIN. — G. CLUSERET. — DEMAY. — CH. DUMONT. — A. DUPONT. — N. GAILLARD. — G. GENTON. — H. HERNU. — J. JOHANNARD.— KERN.— LANJALLEY.— LEFRANÇAIS. — LEVERDAYS.— LONGUET. — LONGAT. —P.-A. LUTZ. — A. LECOT. — E. LÉGER. — G. MALLET. — MAINIER. — MARCHAND. — MILLIERS. — MARCHAL. — MALON. — F. MANGOLD. — MYARD. — G. MOLLIN. — E. OUDET. — M. PORTALIER. — J. PÉRIN : —PAGNERRE. — PHILIP.— PILLION.— PINDY.— RANVIER. — E. ROY.— E. ROULLIER. — THÉLIDON. —THONNELIER. — TOUSSAINT.—E. VAILLANT. — J. VALLÈS.— VERTUT.— M. WOOG.
12013. — Paris, Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61, et passage des Deux-Sœurs.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome I : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 90.
Affiche parue le 14 (ou le 15) septembre 1870.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Au peuple de Paris,
Les délégués de vingt arrondissements de Paris.
Le gouvernement qui, le 4 septembre, s’est chargé de la défense nationale a-t-il rempli sa mission ? – Non !
Nous sommes 500 000 combattants et 200 000 Prussiens nous étreignent ! À qui la responsabilité, sinon à ceux qui nous gouvernent ? Ils n’ont pensé qu’à négocier au lieu de fondre des canons et de fabriquer des armes.
Ils se sont refusés à la levée en masse.
Ils ont laissé en place les bonapartistes et mis en prison les républicains.
Ils ne se sont décidés à agir enfin contre les Prussiens qu’après deux mois, au lendemain du 31 octobre. Par leur lenteur, leur indécision, leur inertie, ils nous ont conduits jusqu’au bord de l’abîme : ils n’ont su ni administrer ni combattre, alors qu’ils avaient sous la main toutes les ressources, les denrées et les hommes.
Ils n’ont pas su comprendre que dans une ville assiégée, tout ce qui soutient la lutte pour sauver la patrie possède un droit égal à recevoir d’elle la subsistance ; ils n’ont rien su prévoir : là où pouvait exister l’abondance, ils ont fait la misère ; on meurt de froid, déjà presque de faim : les femmes souffrent, les enfants languissent et succombent. La direction militaire est plus déplorable encore : sorties sans but ; luttes meurtrières sans résultats ; insuccès répétés, qui pouvaient décourager les plus braves ; Paris bombardé. Le gouvernement a donné sa mesure : il nous tue. Le salut de Paris exige une décision rapide. Le gouvernement ne répond que par la menace aux reproches de l’opinion. Il déclare qu’il maintiendra l’ordre, comme Bonaparte avant Sedan.
Si les hommes de l’Hôtel de Ville ont encore quelque patriotisme, leur devoir est de se retirer, de laisser le peuple de Paris prendre lui-même le soin de sa délivrance. La municipalité ou la Commune, de quelque nom qu’on appelle, est l’unique salut du peuple, son seul recours contre la mort. Toute adjonction, ou immixtion au pouvoir actuel ne serait qu’un replâtrage, perpétuant les mêmes errements, les mêmes désastres. Or la perpétuation de ce régime, c’est la capitulation, et Metz et Rouen nous apprennent que la capitulation n’est pas seulement encore et toujours la famine, mais la ruine et la honte. C’est l’armée et la Garde nationale transportées prisonnières en Allemagne, et défilant dans les villes sous les insultes de l’étranger ; le commerce détruit, l’industrie morte, les contributions de guerre écrasant Paris : voilà ce que nous prépare l’impéritie ou la trahison.
Le grand peuple de 89, qui détruit les Bastilles et renverse les trônes, attendra-t-il dans un désespoir inerte, que le froid et la famine aient glacé dans son cœur, dont l’ennemi compte les battements, sa dernière goutte de sang ? – Non ! La population de Paris ne voudra jamais accepter ces misères et cette honte. Elle sait qu’il en est temps encore, que des mesures décisives permettront aux travailleurs de vivre, à tous de combattre.
Réquisitionnement général, — Rationnement gratuit, Attaque en masse.
La politique, la stratégie, l’administration du 4 septembre, constituées de l’Empire, sont jugées. Place au peuple ! Place à la commune !
Les délégués des vingt arrondissements de Paris
Adoué, Ansel, Antoine Arnaud, J.-F. Arnaud, Edm. Aubert, Babick, Baillet père, A. Baillet, Bedouch, Ch. Beslay, J.-M. Boitard, Bonnard, Casimir Bouis, Louis Bourdon, Abel Bousquet, V. Boyer, Brandely, Gabriel Brideau, L. Caria, Caullet, Chalvet, Champy, Chapitel, Charbonneau, Chardon, Chartini, Eugène Chatelain, A. Chaudet, J.-B. Chautard, Chauvière, Clamouse, Claris A., Clavier, Clémence, Lucien Combatz, Julien Conduche, Delage, Delarue, Demay, P. Denis, Dereux, Dupas, Durins, Duval, Duvivier, R. Estieu, Fabre, F. Félix, Jules Ferré, Th. Ferré, Flotte, Fruneau, C.-J. Garnier, L. Garnier, M. Garreau, Gentilini, L. Genton, Ch. Gérardin, Eug. Gérardin, Gillet, P. Girard, Giroud-Trouillier, J. Gobert, Albert Goullé, Grandjean, Grot, Henry, Fortuné Henry, Hourtoul, Alph. Humbert, Jamet, Johhannard, Michel Joly, Jousset, Jouvard, Lacord, Lafargue, Laffitte, A. Lallement, Lambert, Lange, J. Larmier, Lavorel, Leballeur, F. Lemaître, E. Leverdays, Armand Lévy, Lucipia, Ambroise Lyaz, Pierre Mallet, Malon, Louis Marchand, Marlier, J. Martelet, Constant Martin, Maullion, Léon Melliet, X. Missol, Tony Moilin(docteur), Molleveaux, Montell, J. Montels, Mouton, Myard, Napias-Piquet, Émile Oudet, Parisel, Pérève, H. Piednoir, Pillot (docteur), Pindy, Maurice Portalier, Puget, D.-Th. Régère, Retterer aîné, Aristide Rey, J. Richard, Roselli-Mollet, Édouard Roullier, Benjamin Sachs Sainson, Sallée, Daniel Salvador, Th. Sapia, Schneider, Seray, Sicard, Stordeur, Tardif, Tessereau, Thaller, Theisz, Thiolier, Treillard, Tridon, Urbain, Vaillant Ed., Jules Vallès, Viard, Viellet.[impr. …]
Affiche rouge, signée par les délégués des vingt arrondissements de Paris, — 6 janvier 1871 — proclamation au peuple de Paris pour dénoncer la faillite du gouvernement du 4 septembre.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
SOLIDARITÉAux bataillons du 2e Arrondissement
La Délégation communale du 2e Arrondissement reçoit incessamment les réclamations de quelques-uns de nos Bataillons, qui se plaignent de n’être pas utilisés pour la défense.
Ces plaintes sont fondées, et c’est surtout au moment suprême où nous sommes que l’égalité devant le danger doit primer tout autre considération.
En conséquence, les Bataillons du 2e Arrondissement vont être appelés à une activité réelle et n’auront rien à envier à leurs frères héroïques des autres Arrondissements.
La Délégation communale du 2e Arrondissement :
Eugène Pottier, A. Serrallier, Jacques Durand, J. Johannard.Paris, Imprimerie Lefebvre, passage du Caire, 87-89
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 502.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — SOLIDARITÉAUX BATAILLONS DU 2e ARRONDISSEMENT
La délégation Communale du 2e Arrondissement reçoit incessamment les réclamations de quelques-uns de nos
Bataillons, qui se plaignent de n’être pas utilisés pour la défense.Ces plaintes sont fondées, et c’est surtout au moment suprême où nous sommes que l’égalité devant le danger doit primer toute autre considération.
En conséquence, les Bataillons du 2e Arrondissement vont être appelés à une activité réelle et n’auront rien à envier à leurs frères héroïques des autres Arrondissements.
LA DÉLÉGATION COMMUNALE DU 2e ARRONDISSEMENT :
EUGÈNE POTTIER, A. SERA1LLIER, JACQUES DURAND, J. JOHANNARD.Paris. — Imp. Lefebvre, passage du Caire, 87-89
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 369.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
REPUBLIQUE FRANÇAISE
MAIRIE DU 8e ARRONDISSEMENT
AUX HABITANTS
Du 8e Arrondissement
Les audacieux criminels que nous combattons ont dépassé
toutes les prévisions, même les plus sinistres.
RÉPUBLIQUE FRANÇAISELIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
SOLIDARITÉDÉLÉGATION COMMUNALE du 2e Arrondissement
Les Monarchistes qui veulent anéantir Paris se croient sûrs de la victoire ; ils ne font que creuser leur tombe !
Aux barricades ! Frères, aux barricades !
Que chaque coin de rue devienne une forteresse ; que les enfants roulent des pavés ; que les femmes cousent des sacs à terre.
Aux armes, Bataillons fédérés !
La Province, éclairée, enthousiasmée, marche à notre aide ! Aujourd’hui la lutte acharnée, demain, la victoire définitive !
Debout ! vous tenez en vos mains le sort de la Révolution !
VIVE LA RÉPUBLIQUE ! VIVE LA COMMUNE !
Approuvé par la Délégation communale :
EUGÈNE POTIER, A. SERRAILLER, JACQUES DURAND, J. JOHANNARD.Paris. — Imp. Lefebvre.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 577.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 364 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 364
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
RAPPORT DU DÉLÉGUÉ CIVIL A LA GUERRE AU COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Avant-hier, vous appreniez l’épouvantable forfait commis dans nos murs par nos infâmes ennemis, et vos cœurs patriotiques ont frémi d’indignation contre les coupables, et de douleur pour tant d’innocentes victimes.
La Cour martiale est saisie.
Justice sera faite sans retard.
Aujourd’hui, nous ne pouvons encore vous donner le nombre exact des victimes, lequel, heureusement, est bien au-dessous de ce qu’on avait à craindre.
Les constatations se poursuivent et le résultat vous en sera communiqué. Il reste à faire connaître les noms des citoyens dont les courageux efforts sont au-dessus de tout éloge.
Les pompiers de la Commune ont, dans cette douloureuse circonstance, montré le dévouement qui leur est habituel ; les premiers qui ont pénétré dans la fournaise, alors que les explosions n’avaient pas cessé, sont les citoyens :
ALICAUD, caporal pompier, 5e compagnie ; DEMER, sapeur ; BUFFLOT, caporal.Puis, sont accourus, presque en même temps, les citoyens DUBOIS, capitaine de la flottille ; JAGOT, marin, FROMAYE (Louis), chasseur ; BOISSEAU, Chef du personnel à la délégation de la marine ; FÉVRIER, commandant une batterie flottante.
Grâce à leur héroïsme, des fourgons chargés de cartouches, dont les roues commençaient à s’enflammer, ainsi que des tonneaux de poudre, ont été retirés du foyer de l’incendie.
Nous ne parlons pas du sauvetage des blessés et des habitants ensevelis prisonniers dans leurs maisons réduites en débris. Pompiers et citoyens ont, à cet égard, rivalisé de courage et de dévouement.
Les citoyens AVRIAL, SICARD et JOHANNARD, membres de la Commune, étaient aussi des premiers sur le lieu du danger. Douze chirurgiens de la Garde nationale se sont rendus à l’avenue Rapp et ont organisé le service médical avec un empressement que je ne saurais trop louer.
En somme, quelques cadavres, une cinquantaine de blessés, et la plupart des blessures sont légères. Voilà tout ce qu’auront gagné les hommes de Versailles.
La perte en matériel est sans importance eu égard aux immenses approvisionnements dont nous disposons ; il ne restera à nos ennemis que la honte d’un crime aussi inutile qu’odieux, lequel, ajouté à tant d’autres, à défaut de nos invincibles moyens de défense, suffirait à tout jamais pour leur fermer les portes de Paris.
Tout le monde a fait plus que son devoir. Nous aurons peu de morts à déplorer.
Le 28 floréal an 79.
Le Délégué civil à la Guerre, DELESCLUZE.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 539.
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris (1870-1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Aux bataillons du 2e Arrondissement]
[Aux bataillons du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Aux bataillons du 2e Arrondissement]
[Commune de Paris — Aux bataillons du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Délégation communale du 2e Arrondissement]
[Délégation communale du 2e Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 364 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Rapport du délégué civil à la guerre au comité de Salut public]
[N° 364 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Rapport du délégué civil à la guerre au comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :