Pindy, Jean-Louis (1840-1917)
Membre de l’AIT
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Pindy
Né à Brest (Finistère) le 3 juin 1840 — mort le 24 juin 1917 — ouvrier menuisier — AIT — Brest (Finistère) — Paris — La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Fils de Louis Marie Pendy ou Pindy (on rencontre les deux orthographes à l’état civil, la première est plus logique en Bretagne et Jean-Louis ne délaissa cette forme bretonne de son nom qu’à son arrivée à Paris), Jean-Louis fréquenta l’école des Frères ; il perdit son père le 30 juin 1851 et commença peu après son apprentissage de menuisier ; il fut par la suite surveillant de la chiourme au bagne.
En 1867, Jean-Louis Pindy adhéra à la section brestoise de l’Internationale qu’il contribua (…)
Au moins 1 ouvrage recensé dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 3 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 1 objet recensé dans Ephemera.
chansons / poesies (Voir : site Canto).
11 affiches :
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République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris
Citoyens,
Le 5 septembre, dès le lendemain de la proclamation de la République, un grand nombre de citoyens proposaient la constitution d’un Comité central républicain, émanant des vingt arrondissements de Paris et ayant pour but de pourvoir au salut de la patrie, ainsi qu’à la fondation définitive d’un régime véritablement républicain par le concours permanent de l’initiative individuelle et la solidarité populaire.
Depuis ce jour, les réunions publiques ont élu leurs Comités de défense et de vigilance dans chaque arrondissement.
Aussitôt que les arrondissements se sont trouvés représentés en
[…]
[…]tionale les mesures suivantes, acclamées dans les réunions populaires :1° — Mesures de sécurité publique
Supprimer la police telle qu’elle était constituée, sous tous les gouvernements monarchiques, pour asservir les citoyens et non pour les défendre ;
La remettre tout entière entre les mains des municipalités élues ;
Nommer par quartier, dans les grandes villes, les magistrats chargés de veiller à la sécurité publique sous leur responsabilité personnelle et directe ;
Dissoudre tous les corps spéciaux de l’ancienne police centralisée, tels que sergents de ville, agents dits de la sûreté publique, gardes de Paris ;
Confier à la garde nationale, composée de la totalité des électeurs, et en particulier à des vétérans pris dans son sein, la mission d’assister les nouveaux magistrats de la police municipale dans l’exercice de leurs fonctions ;
Appliquer aux magistratures de tous ordres les deux principes de l’élection et de la responsabilité ;
Abroger toutes les lois restrictives, répressives et fiscales contre le droit d’écrire, de se réunir et de s’associer.
2° — Subsistances et logements
Exproprier, pour cause d’utilité publique, toute denrée alimentaire ou de première nécessité actuellement emmagasinée clans Paris, chez les marchands en gros et de détail, en garantissant à ceux-ci le paiement de ces denrées après la guerre au moyen d’une reconnaissance des marchandises expropriées et cotées au prix de facture ;
Élire dans chaque rue ou au moins dans chaque quartier une commission chargée d’inventorier les objets de consommation et d’en déclarer les détenteurs actuels personnellement responsables envers l’administration municipale ;
Répartir les approvisionnements classés par nature entre tous les habitants de Paris au moyen de bons qui leur seront périodiquement délivrés dans chaque arrondissement au prorata : 1° du nombre de personnes composant la famille de chaque citoyen ; 2° de la quantité de produits consommables constatés par les commissions ci-dessus désignées ; 3° de la durée probable du siège.
Les municipalités devront encore assurer à tout citoyen et à sa famille logement qui leur est indispensable.
3° — Défense de Paris
Faire élire immédiatement par la garde mobile tous les chefs qui la doivent conduire au feu, ceux qui la commandent actuellement lui ayant été imposés jusqu’à ce jour ;
Rallier au plus vite les éléments épars de cette héroïque armée, que la trahison de ses chefs a laissé écraser ou dissoudre et qui, organisée pour asservir le pays, n’a pas suffi pour le défendre ;
Délivrer au plus vite à tous les citoyens des armes à longue portée et leur distribuer en même temps la quantité de cartouches et de munitions de guerre suffisante pour qu’ils soient en mesure de repousser toute attaque éventuelle ;
Préparer par les soins des vingt comités d’arrondissement les moyens matériels et l’organisation du personnel nécessaire à la défense spéciale de chaque quartier ;
Affecter aux divers services de la défense tous les locaux libres, tels
[…]
quelconque, ne seraient point
[…]tionaux ;Établir un contrôle populaire de toutes les mesures prises pour la défense ;
Préparer dés maintenant les postes de défense intérieure, les communications secrètes et tous les engins de destruction susceptibles d’être employés contre l’ennemi, même par les femmes et par les enfants, Paris républicain étant résolu, plutôt que de se rendre, à s’ensevelir sous ses ruines.
4° — Défense des départements
Décréter la levée en masse de tous les Français sans exception, et la réquisition générale de tout ce qui peut servir à la défense ;
Appuyer toute organisation résultant de l’initiative populaire et ayant pour but de contribuer au salut de la République ;
Commissionner des délégués généraux pour la défense nationale, chargés de se concerter avec les républicains des départements, afin de stimuler le zèle patriotique des populations, combattre les manœuvres réactionnaires, prévenir la trahison, précipiter la marche des volontaires au secours de Paris, et, au besoin, de se faire tuer à leur tête.
En présentant ces mesures d’urgence, les soussignés sont convaincus que le Gouvernement de la défense nationale se hâtera de les transformer en décrets pour le salut de la patrie et de la République.
Pour le Comité républicain et par délégation des Comités d’arrondissement :
Les membres présents à la réunion du, 13 au 14 septembre,
G. CASSE. — CH.-L. CHASSIN. — F. CHATÉ. — CHAUSSE. — COUSIN. — G. CLUSERET. — DEMAY. — CH. DUMONT. — A. DUPONT. — N. GAILLARD. — G. GENTON. — H. HERNU. — J. JOHANNARD.— KERN.— LANJALLEY.— LEFRANÇAIS. — LEVERDAYS.— LONGUET. — LONGAT. —P.-A. LUTZ. — A. LECOT. — E. LÉGER. — G. MALLET. — MAINIER. — MARCHAND. — MILLIERS. — MARCHAL. — MALON. — F. MANGOLD. — MYARD. — G. MOLLIN. — E. OUDET. — M. PORTALIER. — J. PÉRIN : —PAGNERRE. — PHILIP.— PILLION.— PINDY.— RANVIER. — E. ROY.— E. ROULLIER. — THÉLIDON. —THONNELIER. — TOUSSAINT.—E. VAILLANT. — J. VALLÈS.— VERTUT.— M. WOOG.
12013. — Paris, Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61, et passage des Deux-Sœurs.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome I : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 90.
Affiche parue le 14 (ou le 15) septembre 1870.
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Au peuple de Paris,
Les délégués de vingt arrondissements de Paris.
Le gouvernement qui, le 4 septembre, s’est chargé de la défense nationale a-t-il rempli sa mission ? – Non !
Nous sommes 500 000 combattants et 200 000 Prussiens nous étreignent ! À qui la responsabilité, sinon à ceux qui nous gouvernent ? Ils n’ont pensé qu’à négocier au lieu de fondre des canons et de fabriquer des armes.
Ils se sont refusés à la levée en masse.
Ils ont laissé en place les bonapartistes et mis en prison les républicains.
Ils ne se sont décidés à agir enfin contre les Prussiens qu’après deux mois, au lendemain du 31 octobre. Par leur lenteur, leur indécision, leur inertie, ils nous ont conduits jusqu’au bord de l’abîme : ils n’ont su ni administrer ni combattre, alors qu’ils avaient sous la main toutes les ressources, les denrées et les hommes.
Ils n’ont pas su comprendre que dans une ville assiégée, tout ce qui soutient la lutte pour sauver la patrie possède un droit égal à recevoir d’elle la subsistance ; ils n’ont rien su prévoir : là où pouvait exister l’abondance, ils ont fait la misère ; on meurt de froid, déjà presque de faim : les femmes souffrent, les enfants languissent et succombent. La direction militaire est plus déplorable encore : sorties sans but ; luttes meurtrières sans résultats ; insuccès répétés, qui pouvaient décourager les plus braves ; Paris bombardé. Le gouvernement a donné sa mesure : il nous tue. Le salut de Paris exige une décision rapide. Le gouvernement ne répond que par la menace aux reproches de l’opinion. Il déclare qu’il maintiendra l’ordre, comme Bonaparte avant Sedan.
Si les hommes de l’Hôtel de Ville ont encore quelque patriotisme, leur devoir est de se retirer, de laisser le peuple de Paris prendre lui-même le soin de sa délivrance. La municipalité ou la Commune, de quelque nom qu’on appelle, est l’unique salut du peuple, son seul recours contre la mort. Toute adjonction, ou immixtion au pouvoir actuel ne serait qu’un replâtrage, perpétuant les mêmes errements, les mêmes désastres. Or la perpétuation de ce régime, c’est la capitulation, et Metz et Rouen nous apprennent que la capitulation n’est pas seulement encore et toujours la famine, mais la ruine et la honte. C’est l’armée et la Garde nationale transportées prisonnières en Allemagne, et défilant dans les villes sous les insultes de l’étranger ; le commerce détruit, l’industrie morte, les contributions de guerre écrasant Paris : voilà ce que nous prépare l’impéritie ou la trahison.
Le grand peuple de 89, qui détruit les Bastilles et renverse les trônes, attendra-t-il dans un désespoir inerte, que le froid et la famine aient glacé dans son cœur, dont l’ennemi compte les battements, sa dernière goutte de sang ? – Non ! La population de Paris ne voudra jamais accepter ces misères et cette honte. Elle sait qu’il en est temps encore, que des mesures décisives permettront aux travailleurs de vivre, à tous de combattre.
Réquisitionnement général, — Rationnement gratuit, Attaque en masse.
La politique, la stratégie, l’administration du 4 septembre, constituées de l’Empire, sont jugées. Place au peuple ! Place à la commune !
Les délégués des vingt arrondissements de Paris
Adoué, Ansel, Antoine Arnaud, J.-F. Arnaud, Edm. Aubert, Babick, Baillet père, A. Baillet, Bedouch, Ch. Beslay, J.-M. Boitard, Bonnard, Casimir Bouis, Louis Bourdon, Abel Bousquet, V. Boyer, Brandely, Gabriel Brideau, L. Caria, Caullet, Chalvet, Champy, Chapitel, Charbonneau, Chardon, Chartini, Eugène Chatelain, A. Chaudet, J.-B. Chautard, Chauvière, Clamouse, Claris A., Clavier, Clémence, Lucien Combatz, Julien Conduche, Delage, Delarue, Demay, P. Denis, Dereux, Dupas, Durins, Duval, Duvivier, R. Estieu, Fabre, F. Félix, Jules Ferré, Th. Ferré, Flotte, Fruneau, C.-J. Garnier, L. Garnier, M. Garreau, Gentilini, L. Genton, Ch. Gérardin, Eug. Gérardin, Gillet, P. Girard, Giroud-Trouillier, J. Gobert, Albert Goullé, Grandjean, Grot, Henry, Fortuné Henry, Hourtoul, Alph. Humbert, Jamet, Johhannard, Michel Joly, Jousset, Jouvard, Lacord, Lafargue, Laffitte, A. Lallement, Lambert, Lange, J. Larmier, Lavorel, Leballeur, F. Lemaître, E. Leverdays, Armand Lévy, Lucipia, Ambroise Lyaz, Pierre Mallet, Malon, Louis Marchand, Marlier, J. Martelet, Constant Martin, Maullion, Léon Melliet, X. Missol, Tony Moilin(docteur), Molleveaux, Montell, J. Montels, Mouton, Myard, Napias-Piquet, Émile Oudet, Parisel, Pérève, H. Piednoir, Pillot (docteur), Pindy, Maurice Portalier, Puget, D.-Th. Régère, Retterer aîné, Aristide Rey, J. Richard, Roselli-Mollet, Édouard Roullier, Benjamin Sachs Sainson, Sallée, Daniel Salvador, Th. Sapia, Schneider, Seray, Sicard, Stordeur, Tardif, Tessereau, Thaller, Theisz, Thiolier, Treillard, Tridon, Urbain, Vaillant Ed., Jules Vallès, Viard, Viellet.[impr. …]
Affiche rouge, signée par les délégués des vingt arrondissements de Paris, — 6 janvier 1871 — proclamation au peuple de Paris pour dénoncer la faillite du gouvernement du 4 septembre.
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République française
Liberté. — Égalité. — Fraternité
Association Internationale des Travailleurs
Conseil Fédéral des sections parisiennes
Chambre fédérale des Sociétés ouvrières
Travailleurs,
Une longue suite de revers, une catastrophe qui semble devoir entrainer la ruine complète de notre pays, tel est le bilan de la situation créée à la France par les gouvernements qui l’ont dominée.
Avons-nous perdu les qualités nécessaires pour nous relever de cet abaissement ? Sommes-nous dégénérés au point de subir avec résignation le despotisme hypocrite de ceux qui nous ont livrés à l’étranger, et de ne retrouver d’énergie que pour rendre notre ruine irrémédiable par la guerre civile ?
les derniers événements ont démontré la force du peuple de Paris, nous sommes convaincus qu’une entente fraternelle démontrera bientôt sa sagesse.
Le principe d’autorité est désormais impuissant pour rétablir l’ordre dans la rue, pour faire renaître le travail dans l’atelier, et cette impuissance est sa négation.
L’insolidarité des intérêts a créé la ruine générale, engendré la guerre sociale : c’est à la liberté, à l’égalité, à la solidarité qu’il faut demander d’assurer l’ordre sur de nouvelles bases, de réorganiser le travail qui est sa condition première.
Travailleurs,
La révolution communale affirme ces principes, elle écarte toute cause de conflit dans l’avenir. Hésiterez-vous à lui donner votre sanction définitive ?
L’indépendance de la commune, est le gage d’un contrat dont les clauses librement débattues feront cesser l’antagonisme des classes et assureront l’égalité sociale.
Nous avons revendiqué l’émancipation des travailleurs et le délégation communale en est la garantie, car elle doit fournir à chaque citoyen les moyens de défendre ses droits, de contrôler d’une manière efficace les actes de ses mandataires chargés de la gestion de ses intérêts, et de déterminer l’application progressive des réformes sociales.
L’autonomie de chaque commune enlève tout caractère oppressif à ses revendications et affirme la République dans sa plus haute expression.
Travailleurs,
Nous avons combattu, nous avons appris à souffrir pour notre principe égalitaire, nous ne saurions reculer alors que nous pouvons aider à mettre la première pierre de l’édifice social.
Qu’avons-nous demandé ?
L’organisation du Crédit, de l’Échange, de l’Association afin d’assurer au Travailleur la valeur intégrale de son travail ;
L’Instruction gratuite, laïque et intégrale ;
Le Droit de Réunion et d’Association, la liberté absolue de la Presse, celle du citoyen ;
L’organisation au point de vue municipal des services de la police, de force armée, d’hygiène, de statistique, etc.Nous avons été dupes de nos gouvernants, nous nous sommes laissé prendre à leur jeu, alors qu’ils caressaient et réprimaient tour à tour les factions dont l’antagonisme assurait leur existence.
Aujourd’hui le peuple de Paris est clairvoyant, il se refuse à ce rôle d’enfant dirigé par le précepteur, et dans les élections municipales, produit d’un mouvement dont il est lui-même l’auteur, il se rappellera que le principe qui préside à l’organisation d’un groupe, d’une association est le même qui doit gouverner la société entière, et comme il rejetterait tout administrateur, président imposé par un pouvoir en dehors de son sein, il repoussera tout maire, tout préfet imposé par un gouvernement étranger à ses aspirations.
Il affirmera son droit supérieur au vote d’une Assemblée de rester maître dans sa ville et de constituer comme il lui convient sa représentation municipale sans prétendre l’imposer aux autres.
Dimanche 26 mars, nous en sommes convaincus, le peuple de Paris tiendra à honneur de voter pour la Commune.
Les Délégués présents à la Séance de nuit du 23 mars 1871 :
Conseil Fédéral des sections parisiennes de l’Association internationale :
Aubry (Fédération Rouennaise), Boudet, Chaudesaigues, Coifé, V. Demay, A. Duchêne, Dupuis, Léo Frankel, H. Goullé, Laureau, Limousin, Martin Léon, Nostag, Ch. RotatChambre fédérale des Sociétés ouvrières :
Camélinat, Descamps, Evette, Galand, Haan, Hamet, Jance, J. Lallemand, Lazare Levy, Pindy, Eugène Pottier, Rouveyroles, Spoëtler, A. Theisz, VeryParis. — Lith. [Riyut ?], passage du Caire, 71-74. — Imprimerie Nouvelle (Association ouvrière), 34, rue des Jeuneurs. — G. Marquis et Cie
Paris : élections du 26 mars 1871 :
http://argonnaute.u-paris10.fr/search/result#viewer_watch:a011403267959AelvIx/a011417565166pv4hs0 (collection de 23 affiches).
http://argonnaute.u-paris10.fr/resource/a011403267959AelvIxJ Lallemand = Jean Allemane ?
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 135 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 135MAIRIE DU IIIe ARRONDISSEMENT
ÉLECTIONS À LA COMMUNEL’impossibilité seule de faire voter les Gardes nationaux en présence de l’ennemi a fait retarder les élections complémentaires à la Commune.
Des mesures étant prises pour remédier à cet inconvénient, nous portons à la connaissance de nos concitoyens que les élections auront lieu dimanche 16 avril prochain sans aucune remise.
Le scrutin sera ouvert de 8 heures du matin à 8 heures du soir.
Le dépouillement aura lieu immédiatement.
Par suite de la démission du citoyen Murat, le IIIe arrondissement a à élire un Membre à la Commune.
Nous espérons que tous nos concitoyens, qui ont affirmé leurs votes révolutionnaires le 26 mars dernier, tiendront à honneur de remplir ce devoir civique.
Paris, le 13 avril 1871.
Les Membres de la Commune, élus du IIIe arrondissement :
ARNAUD (ANTOINE), DEMAY, DUPONT (CLOVIS), PINDY.2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 271.
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N° 223 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 223COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENTFOURNITURES GRATUITES AUX ÉLÈVES DES ÉCOLES COMMUNALES
Nous informons les parents des élèves qui fréquentent nos écoles qu’à l’avenir toutes les fournitures nécessaires à l’instruction seront données gratuitement par les instituteurs qui les recevront de la Mairie.
Les instituteurs ne pourront, sous aucun prétexte, faire payer des fournitures aux élèves.
Paris, le 28 avril 1871.
Les Membres de la Commune, ANT. ARNAUD, DEMAY, DUPONT, PINDY.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 378.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 332 LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 332
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
Première liste des Souscriptions recueillies au profit des victimes de la défense des libertés communales.
CITOYENS ET CITOYENNES,
L’appel que nous vous avons fait le 5 mai courant a été entendu.
Grâce à votre généreux concours, nous avons pu venir au secours des victimes de la défense de nos libertés ; en ce court espace de temps, il a été versé entre nos mains une somme de trois mille quarante et un francs.
Nous devons rendre ici un hommage aux citoyens musiciens des 55e, 144e, 145e bataillons, qui se sont particulièrement distingués dans l’accomplissement de ce devoir de solidarité.
Nous sommes certains d’être agréables à nos administrés en publiant la liste des noms des souscripteurs, auxquels nous adressons publiquement nos remerciements.
LISTE DES SOUSCRIPTIONS
Les Citoyens musiciens du 55e bataillon, cinq concerts 1,155 50Les Citoyens musiciens du 144e bataillon, quatre concerts 384 65Les Citoyens musiciens du 145e bataillon, quatre concerts .... 316 85Concert donné par le 129° bataillon . 46 00Collecte du 54e bataillon .... 55 00— de la 8e compagnie sédentaire du 144e. .... 6 00— faite boulevard Beaumarchais, 93 5 55— entre les citoyens sergents du 205 12 75— versée par le citoyen Serib . 3 50Sommes recueillies par le citoyen Kuschnick. boulevard Sébastopol. 86 550 00Citoyenne Monnier 3 00Citoyen Bibal 5 00À reporter. . . . 2,544 65
Report. . . . 2,544 65
Citoyen Leclerc 1 00— Pellegrini 2 00— Compta . 6 00— anonyme. ...... 20 00— Dubard 5 00— Moufflier 10 00— Parisot 2 00— anonyme 20 00Citoyenne Clément, deux versement 15 00Citoyen Guibout 5 35— Mathias . 3 00Forges de Montarare 20 00Produit de vente de pain 377 00Citoyenne Lera le ..... 5 00Un anonyme. ........ 5 00TOTAL. ... 30 41 00
La Commission d’enquête pour les pensions aux victimes des libertés communales rédige le compte rendu de son travail, que nous publierons sous peu et qui justifiera de l’emploi desdits fonds.
Nous continuons à tenir à la disposition de nos administrés un registre à souche bureau des membres de la Commune, destiné à recevoir leurs dons patriotiques.
Paris, le 15 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 509.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 339 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 339
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
MAISON DES ORPHELINS DE LA COMMUNE DE L’ARRONDISSEMENT
CITOYENS,
Depuis le 4 septembre, il existait dans notre arrondissement une classe de déshérités recueillis un peu partout par des gens charitables, mais qui ne pouvaient, faute de moyens et de liberté d’action, leur donner le bien-être qui est dû à leur malheureuse situation.
Nous voulons parler des orphelins qui se trouvaient rue du Parc-Royal, 10, pour l’entretien desquels le bon vouloir et le patriotisme des habitants du 3e arrondissement ont suppléé jusqu’à ce jour à l’incurie de l’Administration.
Ces enfants sont restés pendant huit mois dans un local peu approprié à leurs besoins
privés du nécessaire et des soins que l’on trouve dans la famille.Eh bien ! nous, Citoyens et Citoyennes, nous, « ces bandits, ces pillards, » comme nous
appellent les gens de Versailles, sitôt arrivés en fonctions, nous nous sommes préoccupés de la situation de ces orphelins.Les religieuses qui tenaient une école rue Vieille-du-Temple, 108, ayant fui devant la Commune, nous nous sommes emparés du local qu’elles occupaient, et l’avons approprié immédiatement à sa nouvelle destination. Avant-hier, nous menions quarante-sept jeunes garçons et jeunes filles dans cet endroit, où de bons soins leur seront prodigués, en même temps qu’une instruction morale et libre leur sera donnée par des professeurs indépendants de l’établissement.
Vous le savez comme nous, l’instruction est incompatible avec l’administration intérieure d’un orphelinat.
Préoccuper les professeurs de questions de cuisine et des soins à donner aux enfants, c’est abaisser le rôle sublime de l’instruction.
Nous ne voulons pas, en outre, que ces enfants soient isolés du reste de la société, et nous leur donnerons des compagnons qui viendront comme externes recevoir la même instruction qu’eux dans les mêmes classes.
Citoyens gardes nationaux, qui êtes appelés à la défense de nos libertés, soyez sans crainte sur l’avenir de vos enfants : si vous succombiez, la Commune les adoptera et nous les élèverons dans le souvenir du courage de leurs pères et dans la haine de l’oppression.
Citoyennes qui avez recours à l’assistance communale, gagnez les secours que nous vous accordons par le travail que vous ferez pour l’entretien de nos orphelins.
Et vous tous, commerçants et ouvriers, concourez avec nous à cette bonne œuvre, qui consiste à remplacer un établissement où florissait l’enseignement clérical par notre Maison des Orphelins de la Commune !
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.Les Membres de la Commune du 3e arrondissement
ARRÊTENT :
Les citoyens BIBAL, Président de la Commission des écoles du 3e arrondissement ;
DUBARD,
DEDIOT père,
LÉON JACOB, Secrétaire général,
sont nommés Membres de l’Administration de l’Orphelinat communal, sous la présidence des Membres de la Commune du 3e arrondissement.
Ant. ARNAUD, DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 520.
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REPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 346 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 346
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE
DU 3e ARRONDISSEMENT
Indemnité aux femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux.
Cabinet du chef de légion du 3e arrondissement
Citoyen Délégué à la Mairie du 3e arrondissement,
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en exécution d’un arrêté du Délégué à la Guerre, les sergents-majors doivent donner l’indemnité à toutes les femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux qui remplissent leurs devoirs de citoyens.
— Salut et fraternité.
Le Chef de la 3e Légion,
Colonel SPINOY.
Les citoyennes qui recevaient l’indemnité de la Mairie sont invitées à se conformer à l’avis ci-dessus.
Les secours patriotiques que nous accordons chaque semaine ne seront plus à l’avenir distribués qu’aux pères, mères ou sœurs des Gardes nationaux dont les droits seront établis.
Paris, le 17 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, PINDY, Clovis DUPONT,IMPRIMERIE NATIONALE,— Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 347 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 317
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
ASSISTANCE COMMUNALE
SERVICE MÉDICAL
Nous avons l’honneur d’informer nos administrés que le service des consultations gratuites est rétabli ainsi qu’il suit :
CONSULTATIONS, à la Mairie :
Tous les mardis, à 1 heure, le docteur ESCOFFIER ;
Tous les mercredis, à 2 heures, le Dr ROCHETTE fils, rue du Vertbois, 40 ;
Tous les lundis, à 2 heures, le docteur ROCHETTE père ;
Tous les jeudis, à 1 heure, le docteur GUERARD.Les pharmacies tenues par les sœurs sont supprimées. Nous organisons une pharmacie centrale qui fournira à tous les besoins de nos administrés.
Paris, le 17 mai 1871.
Les Membres de la Commune,
Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques française, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1974. 688 p.), p. 525.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 365 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 365
COMMUNE DE PARIS
MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT
RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DU 3e ARRONDISSEMENT POUR LES PENSIONS AUX VICTIMES DES LIBERTÉS COMMUNALES
CITOYENS MEMBRES DE LA COMMUNE,
Nous avons l’honneur de vous adresser notre rapport concernant les pensions accordées jusqu’à ce jour aux victimes de la défense des libertés communales, et les secours remis aux blessés.
Nous avons liquidé, jusqu’au 15 courant, trente et une pensions, se montant par an a trente-quatre mille cent francs, soit deux mille huit cent quarante et un francs soixante cinq centimes, que nous avons payés, pour un mois, aux citoyennes ou citoyens dont les noms suivent :
Abadie, artillerie 1,165 fr.Albutroff, 87e bataillon 1,000Andermahr, 3e marin 1,665Arnould, 144e bataillon 800Bondon, 88e 1,330Bauër, 86e 1.695Bellois, 88e 1,330Boutellier, 53e 600Charpentier, 1er éclaireurs. 1,000Chassé, 88e bataillon 965Darceot, 87e 1,330Gaide, 144e 800Grelle, 55e 965Gretz, 144e 600Gueite. 144e 965Korn, estafette 2,060Lambert, 144° bataillon 800 fr.Larmignat, 144e 600Lecomte, 88e 2,060Leprince, 144e 600Lesimple, artillerie 1,330Lejeay, 145e bataillon 600Masse, 144e 1,695Néolier, 205e 1.330Nicolas, 144e 665Patelet, 144e 600Pernet, 144e 600Petit, 86e 2,060Pinsard, 205e 960Polonceau, 56e. 1,330Valeton. 144e 600Vous nous avez donné avis que jusqu’au 15, le montant des souscriptions était de trois mille soixante francs soixante et dix centimes.
Voici les secours en argent que nous avons accordés aux blessés :
1er mai. Abadie, artillerie. ... 25 fr.1er — Albutroff, 87e bataillon. 405 — Anguy, 86e 1529 avril. Arnould, 144e 101er mai. Idem 159 — Anth, 145e 2013 — Babbé, 88e 607 — Bauër, 85e 304 — Banséano, 205e 2526 avril. Bellois, 88e 101er mai. Idem 158 — Bernier, 55e 2513 — Biord. 254 — Bondeau, 87e. 1029 avril. Boudon, 88e 153 mai. Idem 105 — Idem 259 — Bouquet, 205e 1529 avril. Burguière, 87e 103 mai. Idem 1515 — Caunès, 55e 5011 — Challou, 55e 502 — Chaînant, 5e batterie (art.). 254 — Charvet, 87e 104 — Chassé, 88e 251er — Claray, 87e bataillon. 2511 — Colney, 205e 3012 — Combes, 145e 258 — Commissaire, 144e ... 1510 — Coulon, 86e 3015 — Darceot 506 — Dartois, 144e 3010 — Idem 2013 — Delpech, 55e.... 4 2529 avril. Desoye, 88e 10À reporter. 825Report. 825 fr.4 mai. Desoye, 88e bataillon 158 — Idem 256 — Draëse, 88e 4010 — Idem 301er — Dubail, 88e 1511 — Dujy, 55 106 — Favre, 205e 1511 — Idem 352 — Febvre, 145e 259 — Fontas, 205e 2010 — Fourcaut, 144e 3010 — François, 86e 304 — Fromageau, 86e ... 259 _ Fréville, 55e 253 — Gachon, 87e 102 — Gaide, 144 e2513 — Gardé, 88e 507 — Gaulois, 88e 255 — Grelle, 55e 258 — Gretz, 144e 302 — Guette, 144e 2513 — Guidon, 86e 269 — Hébrard, 55e 2512 — Henri, 114e 506 — Hugues, 88e 1511 — Isambert, 88e 2511 — Jolly, 86e 151er — Korn, estafette .... 3012 — Lagneaux, 144e bataillon. 2510 — Lahannier, 88e 252 — Lambert, 144e 252 — Lebé, 88e 156 — Idem 109 — Ledebt, 144e 40À reporter. 1,680
Report 1,680 fr.
<poesie
2 mai. Lejay, 145e bataillon. 25
7 — Lemaire, 86e 20
13 — Idem 30
5 — Leprince, 144e 25
8 — Leroy (Louis), 205e 25
13 — Leroy (Auguste), 205e 50
10 — Lesueur, 86e 100
15 — Lévy, 88e 30
12 — Macron, 88e 50
12 — Moignon, 145e 25
1er — Marandas, 87e 25
4 — Idem 15
2 — Masse, 144e 40
8 — Masson 20
3 — Néolier 25
13 — Neveu, 205e 25
1er — Patelet, 144e 25
1er — Pernet, 144e 25
4 — Idem 15
3 — Petit, 86e 40
6 — Piau, 205e 25
2 — Pinsard, 205e 25
9 — Roger, 141e 15
10 — Rouy, 86e 50
8 — Staimer, 144e 50
5 — Strobant, 86e 15
3 — Subtil, 87e 10
8 — Thiérard, comp. franche. 25
11 — Trotin, 55e 60
4 — Valeton, 144e 25
15 — Valy, 145e 25
8 — Villermé, 86e 10
4 — Vitoux, 86e 15
8 — Idem 10
TOTAL. 2,700soit deux mille sept cents francs.
Nous espérons, dans l’intérêt de nos concitoyens, avoir moins à donner par la suite, et, par contre, avoir moins de victimes ; mais, quoi qu’il en soit, nous continuerons à accomplir la tâche qui nous a été confiée.
SALUT ET FRATERNITÉ.
Paris, le 19 mai 1871.
Certifié conforme :
Le Secrétaire général, LÉON JACOB.Les Membres de la Commission d’enquête, BÉASSE, B. DELARY, A. GIRAN, JULIEN, PERROTTE, Émile RHONE.
Vu et approuvé :
Les Membres de la Commune, Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 540-541.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 376 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 376
COMMUNE DE PARIS
3e ARRONDISSEMENT
Aux citoyens Membres de la Commune du 3e arrondissement.
Le travail des Commissions de recensement cl d’enquête n’ayant pas produit les résultats auxquels nous étions endroit de nous attendre, je soumets à voire approbation les décisions-contenues dans l’ordre du jour ci-après.
Salut fraternel.
Le Chef de la 3e légion, SPINOY.
ORDRE
Malgré le zèle déployé par les Commissions d’enquête et de recensement un grand nombre de gardes ne rejoignent pas leurs compagnies. C’est plutôt indifférence que manque de patriotisme ; mais, à l’heure présente, l’indifférence est un crime. Lorsque des hommes qui nous ont livrés à l’étranger employent, aujourd’hui que leur position et leur fortune sont en jeu, un courage et des moyens de destruction dont ils n’ont pas voulu se servir contre l’ennemi ; lorsque des vieillards, ayant déjà un pied dans la tombe, frappent sans pitié les vieillards, les femmes et les enfants ; lorsqu’on discuté ouvertement à Versailles si Paris sera détruit, en tout ou en partie ; lorsque le sang le plus pur et le plus généreux de la France est versé chaque jour par ceux qui, non contents de nous assassiner, tentent de nous déshonorer ; en ce moment suprême, le devoir de tout citoyen est de prendre les armes et d’aller aux remparts défendre notre chère Cité.
Tous les intérêts doivent s’effacer devant celui de la cause sacrée du droit et de la justice.
EN CONSÉQUENCE :
1° Tous les citoyens du 3e arrondissement qui, dans un délai de quarante-huit heures,
n’auront pas rejoint leurs compagnies de guerre ou sédentaires ; tous ceux qui, ne faisant partie d’aucun bataillon, ne se seront pas présentés à l’État-Major de la Légion pour être incorporés, et ce, dans le même délai, seront immédiatement arrêtés et traduits devant la Cour martiale.
Des pouvoirs réguliers seront délivrés à cet effet à des Délégués de la Municipalité.2° Les magasins, débits et établissements de commerce tenus par des réfractaires ou par leurs représentants, seront immédiatement fermés, et les scellés y seront apposés.
3° Les Chefs de bataillon me remettront le 22, au rapport, des listes nominatives, qui
devront être établies avec la plus grande exactitude, de tous les gardes présents, et faisant service. Ces listes, signées par les Commandants de compagnies et visées par eux, seront confrontées avec les listes de recensement et devront servir à constater l’absence des réfractaires.Paris, le 21 mai 1871.
VU et APPROUVÉ :
Les Membres de la Commune du 3e arrondissement,
Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.Le Chef de la 3e Légion, SPINOY.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 548.
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris (1870-1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]
["Affiche rouge" : Au peuple de Paris, les délégués de vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]
[Association Internationale des Travailleurs, Conseil fédéral des sections parisiennes, Chambre fédérale des sociétés ouvrières : élections du 26 mars]. — Paris : AIT_ (Association internationale des travailleurs : 1864-1878), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 85 × 61 cm.
sources :
[N° 135 — Commune de Paris — Mairie du IIIe Arrondissement, élections à la Commune]
[N° 135 — Commune de Paris — Mairie du IIIe Arrondissement, élections à la Commune]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 223 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]
[N° 223 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 332 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]
[N° 332 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]
[N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]
[N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 347 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Assistance communale - Service médical]
[N° 347 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Assistance communale - Service médical]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]
[N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 376 - Commune de Paris - 3e arrondissement]
[N° 376 - Commune de Paris - 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :