Ranvier, Gabriel (1828-1879)
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République française
Liberté, Égalité, FraternitéComité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris
Citoyens,
Le 5 septembre, dès le lendemain de la proclamation de la République, un grand nombre de citoyens proposaient la constitution d’un Comité central républicain, émanant des vingt arrondissements de Paris et ayant pour but de pourvoir au salut de la patrie, ainsi qu’à la fondation définitive d’un régime véritablement républicain par le concours permanent de l’initiative individuelle et la solidarité populaire.
Depuis ce jour, les réunions publiques ont élu leurs Comités de défense et de vigilance dans chaque arrondissement.
Aussitôt que les arrondissements se sont trouvés représentés en
[…]
[…]tionale les mesures suivantes, acclamées dans les réunions populaires :1° — Mesures de sécurité publique
Supprimer la police telle qu’elle était constituée, sous tous les gouvernements monarchiques, pour asservir les citoyens et non pour les défendre ;
La remettre tout entière entre les mains des municipalités élues ;
Nommer par quartier, dans les grandes villes, les magistrats chargés de veiller à la sécurité publique sous leur responsabilité personnelle et directe ;
Dissoudre tous les corps spéciaux de l’ancienne police centralisée, tels que sergents de ville, agents dits de la sûreté publique, gardes de Paris ;
Confier à la garde nationale, composée de la totalité des électeurs, et en particulier à des vétérans pris dans son sein, la mission d’assister les nouveaux magistrats de la police municipale dans l’exercice de leurs fonctions ;
Appliquer aux magistratures de tous ordres les deux principes de l’élection et de la responsabilité ;
Abroger toutes les lois restrictives, répressives et fiscales contre le droit d’écrire, de se réunir et de s’associer.
2° — Subsistances et logements
Exproprier, pour cause d’utilité publique, toute denrée alimentaire ou de première nécessité actuellement emmagasinée clans Paris, chez les marchands en gros et de détail, en garantissant à ceux-ci le paiement de ces denrées après la guerre au moyen d’une reconnaissance des marchandises expropriées et cotées au prix de facture ;
Élire dans chaque rue ou au moins dans chaque quartier une commission chargée d’inventorier les objets de consommation et d’en déclarer les détenteurs actuels personnellement responsables envers l’administration municipale ;
Répartir les approvisionnements classés par nature entre tous les habitants de Paris au moyen de bons qui leur seront périodiquement délivrés dans chaque arrondissement au prorata : 1° du nombre de personnes composant la famille de chaque citoyen ; 2° de la quantité de produits consommables constatés par les commissions ci-dessus désignées ; 3° de la durée probable du siège.
Les municipalités devront encore assurer à tout citoyen et à sa famille logement qui leur est indispensable.
3° — Défense de Paris
Faire élire immédiatement par la garde mobile tous les chefs qui la doivent conduire au feu, ceux qui la commandent actuellement lui ayant été imposés jusqu’à ce jour ;
Rallier au plus vite les éléments épars de cette héroïque armée, que la trahison de ses chefs a laissé écraser ou dissoudre et qui, organisée pour asservir le pays, n’a pas suffi pour le défendre ;
Délivrer au plus vite à tous les citoyens des armes à longue portée et leur distribuer en même temps la quantité de cartouches et de munitions de guerre suffisante pour qu’ils soient en mesure de repousser toute attaque éventuelle ;
Préparer par les soins des vingt comités d’arrondissement les moyens matériels et l’organisation du personnel nécessaire à la défense spéciale de chaque quartier ;
Affecter aux divers services de la défense tous les locaux libres, tels
[…]
quelconque, ne seraient point
[…]tionaux ;Établir un contrôle populaire de toutes les mesures prises pour la défense ;
Préparer dés maintenant les postes de défense intérieure, les communications secrètes et tous les engins de destruction susceptibles d’être employés contre l’ennemi, même par les femmes et par les enfants, Paris républicain étant résolu, plutôt que de se rendre, à s’ensevelir sous ses ruines.
4° — Défense des départements
Décréter la levée en masse de tous les Français sans exception, et la réquisition générale de tout ce qui peut servir à la défense ;
Appuyer toute organisation résultant de l’initiative populaire et ayant pour but de contribuer au salut de la République ;
Commissionner des délégués généraux pour la défense nationale, chargés de se concerter avec les républicains des départements, afin de stimuler le zèle patriotique des populations, combattre les manœuvres réactionnaires, prévenir la trahison, précipiter la marche des volontaires au secours de Paris, et, au besoin, de se faire tuer à leur tête.
En présentant ces mesures d’urgence, les soussignés sont convaincus que le Gouvernement de la défense nationale se hâtera de les transformer en décrets pour le salut de la patrie et de la République.
Pour le Comité républicain et par délégation des Comités d’arrondissement :
Les membres présents à la réunion du, 13 au 14 septembre,
G. CASSE. — CH.-L. CHASSIN. — F. CHATÉ. — CHAUSSE. — COUSIN. — G. CLUSERET. — DEMAY. — CH. DUMONT. — A. DUPONT. — N. GAILLARD. — G. GENTON. — H. HERNU. — J. JOHANNARD.— KERN.— LANJALLEY.— LEFRANÇAIS. — LEVERDAYS.— LONGUET. — LONGAT. —P.-A. LUTZ. — A. LECOT. — E. LÉGER. — G. MALLET. — MAINIER. — MARCHAND. — MILLIERS. — MARCHAL. — MALON. — F. MANGOLD. — MYARD. — G. MOLLIN. — E. OUDET. — M. PORTALIER. — J. PÉRIN : —PAGNERRE. — PHILIP.— PILLION.— PINDY.— RANVIER. — E. ROY.— E. ROULLIER. — THÉLIDON. —THONNELIER. — TOUSSAINT.—E. VAILLANT. — J. VALLÈS.— VERTUT.— M. WOOG.
12013. — Paris, Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61, et passage des Deux-Sœurs.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome I : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 90.
Affiche parue le 14 (ou le 15) septembre 1870.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
Citoyens,
Le gouvernement, fugitif à Versailles, a cherché à faire le vide autour de vous ; la province s’est trouvée tout à coup privée de toutes nouvelles de Paris.
Mais l’isolement dans lequel on a voulu vous mettre n’a pas réussi à empêcher le souffle révolutionnaire de se frayer un passage à travers toutes ces précautions.
Le Comité central a reçu hier et aujourd’hui plusieurs délégations des villes de Lyon, Bordeaux, Marseille, Rouen, etc., qui sont venues savoir quelle était la nature de notre Révolution et qui sont reparties au plus vite pour aller donner le signal d’un mouvement analogue, qui est préparé partout.
VIVE LA FRANCE, VIVE LA RÉPUBLIQUE !
Hôtel de Ville, 23 mars 1874.
Le Comité central de la Garde nationale :
ANT. ARNAUD, ASSI, BILLIORAY, FERRAT, BATICK, ED. MOREAU, G. DUPONT, VARLIN, GOUHIER, LAVALETTE, FR. JOURDE, ROUSSEAU, G. ARNOLD, VIARD, BLANCHET, J. GROLARD, BAROUD, H. GERESME. FABRE, FOUGERET, BOUIT, H. CHOUTEAU, ANDIGNOUX, C. GAUDIER, CASTIONI, PRUDHOMME, JOSSELIN, MAXIME LISBONNE, J. BERGERET, MALJOURNAL, RANVIER, FLEURY, AVOINE Fils, GUILLER.IMPRIMERIE NATIONALE— Mars 1871, 20 4
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉCOMITÉ CENTRAL
ÉLECTIONS À LA COMMUNE
Citoyens,
Notre mission est terminée ; nous allons céder la place dans votre Hôtel de Ville à vos nouveaux élus, à vos mandataires réguliers.
Aidés par votre patriotisme et votre dévouement, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot : le salut de la République est assuré.
Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote d’aujourd’hui,
Citoyens,
Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux.
Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.
Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. — Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.
Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. — Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux ci de se présenter.
Nous sommes convaincus que, si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.
Hôtel de Ville, 25 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE fils, ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, B0UIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, L. BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, Fr. JOURDE, LAVALETTE, HENRY (Fortuné), MALJOURNAL, Édouard MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871. — 31.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉFÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
À NOS ADVERSAIRES
Citoyens,
La cause de nos divisions repose sur un malentendu. En adversaires loyaux, voulant le dissiper, nous exprimerons encore nos légitimes griefs.
Le gouvernement, suspect à la Démocratie par sa composition même, avait néanmoins été accepté par nous, en nous réservant de veiller à ce qu’il ne trahît pas la République après avoir trahi Paris.
Nous avons fait, sans coup férir, une Révolution ; c’était un devoir sacré ; en voici les preuves :
Que demandions-nous ?
Le maintien de la République comme gouvernement, seul possible et indiscutable.
Le droit commun pour Paris, c’est-à-dire un conseil communal élu.
La suppression de la préfecture de police, que le préfet de Kératry avait lui-même réclamée.
La suppression de l’armée permanente et le droit pour vous, Garde nationale, d’être seule à assurer l’ordre dans Paris.
Le droit de nommer tous nos chefs.
Enfin, la réorganisation de la Garde nationale sur des bases qui donneraient des garanties au Peuple.
Comment le gouvernement a-t-il répondu à cette revendication légitime ?
Il a rétabli l’état de siège tombé en désuétude, et donné le commandement à Vinoy, qui s’est installé la menace à la bouche.
Il a porté la main sur la liberté de la presse en supprimant six journaux.
Il a nommé au commandement de la Garde nationale un général impopulaire, qui avait mission de l’assujettir à une discipline de fer et de la réorganiser sur les vieilles bases anti-démocratiques.
Il nous a mis la gendarmerie à la préfecture dans la personne du général Valentin, ex-colonel des gendarmes.
L’Assemblée même n’a pas craint de souffleter Paris, qui venait de prouver son héroïsme.
Nous gardions, jusqu’à notre réorganisation, des canons payés par nous et que nous avions soustraits aux Prussiens. On a tenté de s’en emparer par des entreprises nocturnes et les armes à la main.
On ne voulait rien accorder ; il fallait obtenir, et nous nous sommes levés pacifiquement, mais en masse.
On nous objecte aujourd’hui que l’Assemblée, saisie de peur, nous promet, pour un temps (non déterminé), l’élection communale et celle de nos chefs, et que, dès lors, notre résistance au pouvoir n’a plus à se prolonger.
La raison est mauvaise. Nous avons été trompés trop de fois
pour ne pas l’être encore ; la main gauche, tout au moins, reprendrait, ce qu’aurait donné lu droite, et le Peuple, encore une fois évincé, serait une fois de plus la victime du mensonge et de la trahison.
Voyez, en effet, ce que le gouvernement fait déjà !
Il vient de jeter à la Chambre, par la voix de Jules Favre, le plus épouvantable appel à la guerre civile, à la destruction de Paris par la province, et déverse sur nous les calomnies les plus odieuses.
Citoyens,
Notre cause est juste, notre cause est la vôtre ; joignez-vous donc à nous pour son triomphe. Ne prêtez pas l’oreille aux conseils de quelques hommes soldés qui cherchent à semer la division dans nos rangs, et, enfin, si vos convictions sont autres, venez donc protester par des bulletins blancs, comme c’est le devoir de tout bon citoyen.
Déserter les urnes n’est pas prouver qu’on a raison ; c’est, au contraire, user de subterfuge pour s’assimiler, comme voix d’abstentions, les défaillances des indifférents, des paresseux, ou des citoyens sans foi politique.
Les hommes honnêtes répudient d’habitude de semblables compromissions.
Avant l’accomplissement de l’acte après lequel nous devons disparaître, nous avons voulu tenter cet appel à la raison et à la vérité.
Notre devoir est accompli.
Hôtel-de-Ville, 24 mars 1871.
Le Comité central de la Garde nationale :
AVOINE, fils, Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, Henri FORTUNÉ, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GROLARD, JOURDE, JOSSELIN, LA VALETTE, MALJOURNAL, Ed. MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ.
COMMUNE DE PARIS
CITOYENS DU XXme ARRONDISSEMENT,
Le moment est venu de combattre avec acharnement un ennemi qui nous fait depuis deux mois une guerre sans pitié.
Si nous succombions, vous savez quel sort nous serait réservé. Aux armes ! donc, et ne les quittons plus qu’après la victoire. De la vigilance, surtout la nuit. Soyons toujours prêts, afin d’éviter les ruses de guerre de nos ennemis.
Je viens donc dans un intérêt commun, au nom de la solidarité qui unit en ce moment tous les révolutionnaires, vous demander d’exécuter fidèlement les ordres qui vous seront transmis.
Il est un grave danger que je veux vous signaler, c’est le refus de la garde nationale de se porter en avant, sous le prétexte de garder les barricades de quartiers qui ne sont point menacés. Prêtez votre concours au XIXe Arrondissement, aidez-le à repousser l’ennemi, là est votre sécurité, et la victoire est à ce prix.
N’attendez pas que Belleville soit lui-même attaqué, il serait peut-être trop tard. En avant donc ! et Belleville aura encore une fois triomphé.
Vive la République !
Belleville, 25 mai 1871.
Le Membre du Comité de Salut public, G. RANVIER.
Les Membres de la Commune, BERGERET, VIARD, TRINQUET.
Paris. — Imprimerie PRISSETTE, passage Kuszner, 17. — Maison passage du Cuire, 11.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 576.
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N° 217 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 217COMMUNE DE PARIS
COMMISSION DE LA GUERREAVIS
Il faut en finir avec un abus coûteux pour la Commune. Certains officiers briguent, à l’envi, sabres et galons ; puis, repoussés par leurs hommes, se retirent avec l’équipement et les armes qui ne leur appartiennent plus.
Les chefs de la légion, et, après eux, les chefs de bataillon, sont chargés de faire rentrer au magasin central ce qui est le bien propre des légions et des bataillons.
Paris, le 28 avril 1871.
La Commission de la guerre, ARNOLD, AVRIAL, DELESCLUZE, RANVIER, G. TRIDON.
2 IMPRIMERIE NATIONALE.— Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 368.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 218 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 218COMMUNE DE PARIS
COMMISSION DE LA GUERREAVIS
La Commission de la guerre rappelle à tout chef de légion qu’il est tenu d’envoyer chaque matin, rue Saint-Dominique-Saint-Germain, n° 86, salle du rapport, à 9 heures très-précises, son chef d’état-major, avec une Situation, conforme au modèle adopté par la Commission, de l’effectif, armement, habillement et besoins de ladite légion.Toute demande d’effets ou d’armement qui ne passe pas par la voie du rapport est considérée comme non avenue.
Paris, le 28 avril 1871.
La Commission de la guerre, ARNOLD, AVRIAL, DELESCLUZE, RANVIER, G. TRIDON.
2 IMPRIMERIE NATIONALE.— Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 368.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 260 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 260COMMUNE DE PARIS
LE COMITÉ DE SALUT PUBLICConsidérant que l’immeuble connu sous le nom de Chapelle expiatoire de Louis XVI, est une insulte permanente à la première Révolution, et une protestation perpétuelle de la réaction contre la justice du Peuple,
ARRÊTE :
Art. 1er. La chapelle, dite expiatoire de Louis XVI, sera détruite.
Art. 2. Les matériaux seront vendus aux enchères publiques au profit de l’administration des domaines.
Art. 3. Le Directeur des domaines fera procéder, dans les huit jours, à l’exécution du présent arrêté.Paris, le 16 floréal an 79.
Le Comité de Salut public,
ANT. ARNAUD, CH. GIRARDIN, LÉO MEILLET, FÉLIX PYAT, RANVIER.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 305 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 305
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
AU PEUPLE DE PARIS
CITOYENS,
La Commune et la République viennent d’échapper à un péril mortel.
La trahison s’était glissée dans nos rangs.
Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter.
L’abandon du fort d’Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l’a livré, n’était que le premier acte du drame : une insurrection monarchique à l’intérieur, coïncidant avec la livraison d’une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l’abîme.
Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit.
Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise sont, à l’heure présente, entre nos mains.
La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La Cour martiale siège en permanence ; justice sera faite.
CITOYENS,
La Révolution ne peut pas être vaincue. Elle ne le sera pas.
Mais s’il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête atout, plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le Peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul et de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif.
Ce que la réaction n’a pu faire hier, demain elle va le tenter encore.
Que tons les yeux soient ouverts sur ses agissements ; que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres ; que toutes les forces vives de la dévolution se groupent pour l’effort suprême, et alors, alors seulement, le triomphe est assuré !
A l’Hôtel-de-Ville, 12 mai 1871.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, EUDES, GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. —Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 485.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 314 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 314
COMMUNE DE PARIS
Le Comité de Salut public
ARRÊTE :
Sont nommés juges à la Cour martiale, les citoyens ;
Colonel E. GOIS, président ;
Colonel J. COLLET, juge ;
Colonel LEDRUX, juge ;
Lieutenant-colonel RAZOUA, juge ;
Commandant Ed. LEVRAUD, juge ;
Commandant LEFEBVRE-RONCIER, juge suppléant ;
Commandant MICHEVONT, juge suppléant ;
Lieutenant H. ARNOLD, juge suppléant ;
Commandant A. GOUILLE [Goullé], juge rapporteur.À l’Hôtel de Ville, le 12 mai 1871.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 495.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 324 LIBERTÉ — ÉGALITÉ—FRATERNITÉ N° 324
COMMUNE DE PARIS
XXe ARRONDISSEMENT
CITOYENS,
De nombreuses réclamations nous sont parvenues.
Pour répondre et satisfaire immédiatement à tous les intérêts, les Membres de la Commune du XXe arrondissement donnent avis que cette nuit ils se sont occupés des mesures nécessaires à prendre.
CITOYENS,
Nous vous rappelons que plus que jamais nous avons tous besoin de nous rallier au drapeau rouge pour conserver l’établissement de la République.
VIVE LA COMMUNE !
VIVE LA RÉPUBLIQUE ! .Paris, le 14 mai 1871.
Les Membres de la Commune du XXe arrondissement,
RANVIER, VIARD, BERGERET, TRINQUET.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 504.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 334 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 334
COMMUNE DE PARIS
AVIS
Le Comité de Salut public fait appel à tous les travailleurs, terrassiers, charpentiers, maçons, mécaniciens, et âgés de plus de quarante ans.
Un bureau sera immédiatement ouvert dans les municipalités pour l’enrôlement et l’embrigadement de ces travailleurs, qui seront mis à la disposition de la Guerre et du Comité de Salut public.
Une paye de 3 fr. 75 cent, leur sera accordée.
Paris, le 15 mal 1871. Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 510.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 345 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 345
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le gouvernement de Versailles vient de se souiller d’un nouveau crime, le plus épouvantable et le plus lâche de tous.
Ses agents ont mis le feu à la cartoucherie de l’avenue Rapp et provoqué une explosion effroyable.
On évalue à plus de cent le nombre des victimes. Des femmes, un enfant à la mamelle, ont été mis en lambeaux.
Quatre des coupables sont entre les mains de la Sûreté générale.
Paris, le 27 floréal 1871.
Le Comité de Salut public,
ANT. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.
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N° 353 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Des ordres donnés par le Comité de Salut publie n’ont pas été exécutés parce que telles ou telles signatures n’y figuraient pas.
Le Comité de Salut public prévient les Officiers de tous rangs, à quelque corps qu’ils appartiennent, ainsi que tous les Citoyens, que le refus d’exécuter un ordre émané de lui entraînera le renvoi immédiat du coupable devant la Cour martiale sous l’inculpation de haute trahison.
Hôlel-de-Ville, le 28 floréal an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE. NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 530.
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N° 368 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 368
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLICQue tous les bons citoyens se lèvent !
Aux barricades ! L’ennemi est dans nos murs !
Pas d’hésitation !
En avant pour la République, pour la Commune et pour la Liberté !
AUX ARMES !
Paris, le 22 mai 1871.
Le Comité de Salut public, ANT. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. XXX ?.
Réimpression vers 1971 ?
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 37 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 37COMMUNE DE PARIS
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE
COMITÉ CENTRALCitoyens,
Aujourd’hui, il nous a été donné d’assister au spectacle populaire le plus grandiose qui ait jamais frappé nos yeux, qui ait jamais ému nos âmes : Paris saluait, acclamait sa Révolution ; Paris ouvrait à une page blanche le livre de l’histoire et y inscrivait son nom puissant.
Deux cent mille hommes libres sont venus affirmer leur liberté et proclamer au bruit du canon l’institution nouvelle. Que les espions de Versailles, qui rôdent autour de nos murs, aillent dire à leurs maîtres quelles sont les vibrations qui sortent de la poitrine d’une population tout entière, comme elles emplissent la Cité et franchissent les murailles ; que ces espions, glissés dans nos rangs, leur rapportent l’image de ce spectacle grandiose d’un peuple reprenant sa souveraineté, et, sublime ambitieux, le faisant en criant ces mots :
Citoyens,
Mourir pour la Patrie !
Nous venons de remettre en vos mains l’œuvre que vous nous avez chargés d’établir, et, à ce dernier moment de notre éphémère pouvoir, avant de rentrer définitivement dans les attributions du Comité de la Garde nationale, attributions d’où les événements nous avaient fait sortir, nous voulons vous dire un mot de remerciement.
Aidés dans notre tâche par votre admirable patriotisme et par votre sagesse, nous avons, sans violence, mais sans faiblesse, accompli les clauses de notre mandat. Entravés dans notre marche par la loyauté qui nous interdisait de faire acte de gouvernement, nous avons néanmoins pu, en nous appuyant sur vous, préparer en huit jours une révolution radicale. Nos actes vous sont connus, et c’est avec l’orgueil du devoir accompli que nous nous soumettons à votre jugement. Mais avant de passer nous-mêmes au tribunal de votre opinion, nous voulons dire que rien n’a été fait en bien que par vous ; nous voulons proclamer bien haut que, maître absolu et légitime, vous avez affirmé votre force surtout par votre générosité, et que, si vous avez réclamé et imposé les revendications, vous n’avez jamais usé de représailles.
La France, coupable de vingt années de faiblesse, a besoin de se régénérer des tyrannies et des mollesses passées par une liberté calme et par un travail assidu. Votre liberté, les élus d’aujourd’hui la garantiront avec énergie, la consacreront à tout jamais : le travail dépend de vous seuls ; les rédemptions sont personnelles. Groupez-vous donc avec confiance autour de votre Commune, facilitez ses travaux en vous prêtant aux réformes indispensables ; frères entre vous, laissez-vous guider par des frères ; marchez dans la voie de l’avenir avec fermeté, avec vaillance ; prêchez d’exemple en prouvant la valeur de la liberté, et vous arriverez sûrement au but prochain :
LA RÉPUBLIQUE UNIVERSELLE
Hôtel de Ville de Paris, 28 mars 1871.
Les Membres du Comité central :
AVOINE fils Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, Jules BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, BLANCHET, L. BOURSIER. CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, HENRY Fortuné, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, H. GERESME, GROLARD, GROLIER, JOURDE, JOSSELIN, LAVALETTE, MALJOURNAL, Ed. MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN, A. DU CAMP.1. IMPRIMERIE NATIONALE. — Mars 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. XXX ?.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 380 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 380
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le Comité de Salut public, en présence des tentatives de corruption qui lui sont signalées de toute part, rappelle que tout individu, prévenu d’avoir offert ou accepté de l’argent pour faits d’embauchage, se rend coupable du crime de haute trahison, et fera déféré a la Cour martiale.
Paris, le 1er prairial an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 551.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 386 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 386
COMMUNE DE PARIS
Au Peuple de Paris,
À la Garde nationale.Citoyens,
Assez de militarisme, plus d’états-majors galonnés et dorés sur toutes les coutures ! Place au Peuple, aux combattants aux bras nus ! L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné.
Le Peuple ne connaît rien aux manœuvres savantes ; mais quand il a un fusil à la main, du pavé sous les pieds, il ne craint pas tous les stratégistes de l’école monarchiste.
Aux armes ! citoyens, aux armes ! Il s’agit, vous le savez, de vaincre ou de tomber dans les mains impitoyables des réactionnaires et des cléricaux de Versailles, de ces misérables qui ont, de parti pris, livré la France aux Prussiens, et qui nous font payer la rançon de leurs trahisons !
Si vous voulez que le sang généreux, qui a coulé comme de l’eau depuis six semaines, ne soit pas infécond ; si vous voulez vivre libres dans la France libre cl égalitaire ; si vous voulez épargner à vos enfants et vos douleurs et vos misères, vous vous lèverez comme un seul homme, et, devant votre formidable résistance, l’ennemi, qui se flatte de vous remettre au joug, en sera pour sa honte des crimes inutiles dont il s’est souillé depuis deux mois.
Citoyens, vos mandataires combattront et mourront avec vous, s’il le faut ; mais au nom de cette glorieuse France, mère de toutes les révolutions populaires, foyer permanent des idées de justice et de solidarité qui doivent être et seront les lois du monde, marchez à l’ennemi, et que votre énergie révolutionnaire lui montre qu’on peut vendre Paris, mais qu’on ne peut ni le livrer ni le vaincre.
La Commune compte sur vous, comptez sur la Commune,
1er prairial, an 79.
Le Délégué civil à la Guerre, Ch. DELESCLUZE.
Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, BILLIORAY. E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 558
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 387 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 387
COMMUNE DE PARIS
Comité de Salut public
Que tous les citoyens se lèvent !
Aux barricades ! L’ennemi est dans nos murs !
Pas d’hésitation !
En avant pour la République, pour la Commune et pour la Liberté !
Aux armes !
Paris, le 22 mai 1871
Le Comité de Salut public, Ant. Arnaud, Billioray, E. Eudes, F. Gambon, G. Ranvier
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 560.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 389 LIBERTÉ - ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 389
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Soldats de l’Armée de Versailles,
Le peuple de Paris ne croira jamais que vous puissiez diriger contre lui vos armes quand sa poitrine touchera les vôtres ; vos mains reculeraient devant un acte qui serait un véritable fratricide.
Comme nous, vous êtes prolétaires ; comme nous, vous avez intérêt à ne plus laisser aux monarchistes conjurés le droit de boire votre sang comme ils boivent nos sueurs.
Ce que vous avez fait au 18 mars, vous le ferez encore, et le peuple n’aura pas la douleur de combattre des hommes qu’il regarde comme des frères et qu’il voudrait voir s’asseoir avec lui au banquet civique de la Liberté et de l’Égalité.
Venez à nous, Frères, venez à nous ; nos bras vous sont ouverts !
3 prairial an 79.
Le Comité de Salut public,
Ant. ARNAUD, BILLIORAY, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 561.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 390 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 390
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le Comité de Salut public autorise les chefs de barricades à requérir les ouvertures des portes des maisons, là où ils le jugeront nécessaire ;
À réquisitionner pour leurs hommes tous les vivres et objets utiles à la défense, dont ils feront récépissé et dont la Commune fera état à qui de droit.
Paris, le 22 mai 1871.
Le Membre du Comité de Salut public, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 562.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 392 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 392
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Au Peuple de Paris.
CITOYENS,
La porte de Saint-Cloud, assiégée de quatre côtés à la fois par les feux du Mont-Valérien, de la butte Mortemart, des Moulineaux et du fort d’Issy, que la trahison a livré ; la porte de Saint-Cloud a été forcée par les Versaillais, qui se sont répandus sur une partie du territoire parisien.
Ce revers, loin de nous abattre, doit être un stimulant énergique, Le Peuple qui détrône les rois, qui détruit les Bastilles ; le peuple de 89 et de 93, le Peuple de la Révolution, ne peut perdre en un jour le fruit de l’émancipation du 18 Mars.
Parisiens, la lutte engagée ne saurait être désertée par personne ; car c’est la lutte de l’avenir contre le passé, de la Liberté contre le despotisme, de l’Égalité contre le monopole, de la Fraternité contre la servitude, de la Solidarité des peuples contre l’égoïsme des oppresseurs.
AUX ARMES !
Donc, AUX ARMES ! Que Paris se hérisse de barricades, et que, derrière ces remparts improvisés, il jette encore à ses ennemis son cri de guerre, cri d’orgueil, cri de défi, mais aussi cri de victoire ; car Paris, avec ses barricades, est inexpugnable.
Que les rues soient toutes dépavées : d’abord, parce que les projectiles ennemis, tombant sur la terre, sont moins dangereux ; ensuite, parce que ces pavés, nouveaux moyens de défense, devront être accumulés, de distance en distance, sur les balcons des étages supérieurs des maisons.
Que le Paris révolutionnaire, le Paris des grands jours, fasse son devoir ; la Commune et le Comité de Salut public feront le leur.
Hôtel-de-Ville, le 2 prairial an 79.
Le Comité de Salut public, Ant. ARNAUD, EUDES, J. GAMBON, G. RANVIER.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 563.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 396 LIBERTÉ — ÉGALITÉ —FRATERNITÉ N° 396
COMMUNE DE PARIS
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
Le Comité de Salut public arrête :
ART. 1er. Les persiennes ou volets de toutes les fenêtres demeureront ouverts.
Art. 2. Toute maison de laquelle partira un seul coup de fusil ou une agression quelconque contre, la Garde nationale sera immédiatement brûlée.
ART. 5. La Garde nationale est chargée de veiller à l’exécution stricte du présent arrêté.
Hôtel-de-Ville, le 3 prairial an 79.
Le Comité de Salut public.
Ant. ARNAUD, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER.IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.
Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 570.
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]
[Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris (1870-1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Comité central]
[Commune de Paris — Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Comité central — Élections à la Commune]
[Commune de Paris — Comité central — Élections à la Commune]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris — Fédération républicaine de la garde nationale]
[Commune de Paris — Fédération républicaine de la garde nationale]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Commune de Paris, citoyens du XXe arrondissement]
[Commune de Paris, citoyens du XXe arrondissement]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 217 - Commune de Paris - Commission de la Guerre]
[N° 217 - Commune de Paris - Commission de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 218 - Commune de Paris - Commission de la Guerre]
[N° 218 - Commune de Paris - Commission de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 260 — Commune de Paris — Le Comité de Salut public]
[N° 260 — Commune de Paris — Le Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]
[N° 305 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 314 - Commune de Paris - Le Comité de Salut public]
[N° 314 - Commune de Paris - Le Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 324 - Commune de Paris - XXe arrondissement]
[N° 324 - Commune de Paris - XXe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 334 - Commune de Paris - Avis]
[N° 334 - Commune de Paris - Avis]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 345 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 345 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 353 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 353 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 368 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 368 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 43 cm.
sources :
[N° 37 — Commune de Paris — Fédération républicaine de la garde nationale, Comité central]
[N° 37 — Commune de Paris — Fédération républicaine de la garde nationale, Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 380 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 380 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]
[N° 386 - Commune de Paris - Au peuple de Paris, à la Garde nationale]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 388 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 388 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 389 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 389 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 390 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 390 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]
[N° 392 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Au peuple de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 396 - Commune de Paris - Comité de Salut public]
[N° 396 - Commune de Paris - Comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :