Viard, Pompée (1836-1892)

 

Pompée Auguste Vincent Viard, dit l’Éponge, Gagin, Tavin.

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6 affiches :

 

    [Commune de Paris, citoyens du XXe arrondissement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris, citoyens du XXe arrondissement]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bergeret, Jules (1830-1905)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)  ; Trinquet, Alexis (1835-1882)  ; Viard, Pompée (1836-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ.

    COMMUNE DE PARIS

    CITOYENS DU XXme ARRONDISSEMENT,

    Le moment est venu de combattre avec acharnement un ennemi qui nous fait depuis deux mois une guerre sans pitié.

    Si nous succombions, vous savez quel sort nous serait réservé. Aux armes ! donc, et ne les quittons plus qu’après la victoire. De la vigilance, surtout la nuit. Soyons toujours prêts, afin d’éviter les ruses de guerre de nos ennemis.

    Je viens donc dans un intérêt commun, au nom de la solidarité qui unit en ce moment tous les révolutionnaires, vous demander d’exécuter fidèlement les ordres qui vous seront transmis.

    Il est un grave danger que je veux vous signaler, c’est le refus de la garde nationale de se porter en avant, sous le prétexte de garder les barricades de quartiers qui ne sont point menacés. Prêtez votre concours au XIXe Arrondissement, aidez-le à repousser l’ennemi, là est votre sécurité, et la victoire est à ce prix.

    N’attendez pas que Belleville soit lui-même attaqué, il serait peut-être trop tard. En avant donc ! et Belleville aura encore une fois triomphé.

    Vive la République !

    Belleville, 25 mai 1871.

    Le Membre du Comité de Salut public, G. RANVIER.

    Les Membres de la Commune, BERGERET, VIARD, TRINQUET.

    Paris. — Imprimerie PRISSETTE, passage Kuszner, 17. — Maison passage du Cuire, 11.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 576.



    [N° 213 - Commune de Paris - La Commission exécutive]

    notice :
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    [
    N° 213 - Commune de Paris - La Commission exécutive]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)  ; Cluseret, Gustave (1823-1900)  ; Frankel, Léo (1844-1896)  ; Grousset, Paschal (1844-1909)  ; Jourde, François (1843-1893)  ; Protot, Eugène (1839-1921)  ; Vaillant, Édouard (1840-1915)  ; Viard, Pompée (1836-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 213 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 213

    LA COMMISSION EXÉCUTIVE,

    Considérant que certaines administrations ont mis en usage le système des amendes ou des retenues sur les appointements et sur les salaires ;

    Que ces amendes sont infligées souvent sous les plus futiles prétextes et constituent une perte réelle pour l’employé et l’ouvrier ;

    Qu’en droit, rien n’autorise ces prélèvements arbitraires et vexatoires ;

    Qu’en fait, les amendes déguisent une diminution de salaire et profilent aux intérêts de ceux qui l’imposent ;

    Qu’aucune justice régulière ne préside à ces sortes de punitions, aussi immorales au fond que dans la forme ;

    Sur la proposition de la Commission du travail, de l’industrie et de l’échange,

    ARRÊTE :

    ARTICLE PREMIER. Aucune administration privée ou publique ne pourra imposer des amendes ou des retenues aux employés, aux ouvriers, dont les appointements, convenus d’à van ce, doivent être intégralement soldés.

    ART. 2. Toute infraction à cette disposition sera déférée aux tribunaux.

    ART. 3. Toutes les amendes et retenues infligées depuis le 18 Mars, sous prétexte de punition, devront être restituées aux ayants droit dans un délai de 15 jours, à partir de la promulgation du présent décret.

    Paris, le 27 avril 1871.

    La Commission exécutive,

    JULES ANDRIEU, CLUSERET, LÉO FRANKEL, PASCHAL GROUSSET, JOURDE, PROTOT, VAILLANT, VIARD.

    1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 365.