Collette "Fruneau", Jules (1838-....)

 

Jules Eugène Colette, dit Collet, dit Berlet, dit Fruneau

Trois notices pour le même militant (?) :

 

Affichage par année

3 affiches :

 


    [N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Charalambo, Constantin  ; Collette "Fruneau", Jules (1838-....)  ; Darré, Joseph  ; Decholle, Joseph  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Fontaine, Raymond (1842-....)  ; Mercier  ; Trèves, J.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 35[3] LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353

    COMMUNE DE PARIS

    BATAILLON DES ÉCLAIREURS FÉDÉRÉS

    Le but du Bataillon étant de prévenir toute surprise sur nos troupes, de harceler continuellement l’ennemi afin de donner des renseignements à l’état-major général sur les positions et les forces ennemies, les Citoyens vraiment patriotes qui comprennent le mandat impérieux qui leur est imposé sont invités à prendre les renseignements nécessaires avant de contracter un engagement.

    Le bataillon des Éclaireurs fédérés suivra les traces des guérillas espagnols.

    Il faut affronter tous les périls, tous les dangers, toutes les privations ; il faut, enfin, tout sacrifier à la République,

    Que celui qui se sent la force morale et physique de remplir cette mission se hâte de prendre place dans nos rangs.

    La solde allouée aux Volontaires est fixée à DEUX FRANCS par jour et les vivres.

    Les Sous-Officiers et les Officiers auront la solde de la Garde nationale.

    Les femmes des Volontaires recevront la même indemnité que dans la Garde nationale.

    Enrôlement : rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois, 10 (ancienne École des frères), de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

    Armement (chassepots), habillement, campement immédiats.

    Paris, le 18 mai 1871. MERCIER, J. TREVES, DARRÉ, FONTAINE, DECHOLLES.

    Vu et APPROUVÉ par ordre du Général EUDES :
    Le Colonel, Chef d’état-major, COLLET.

    Dr Constantin CHARALAMBO, Chirurgien-Major.

    IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 531.