Gaillard, Napoléon (1815-1900)

 

Napoléon Louis Gaillard, dit Gaillard père, dit Nîmois le Loyal

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3 affiches :

 

    [Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris]. — Paris : Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris (1870-1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rose ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Casse, Germain (1837-....)  ; Chassin, Charles (1831-1901)  ; Chaté, François (1841-1894)  ; Chausse, Émile (1850-1941)  ; Cluseret, Gustave (1823-1900)  ; Cousin [Commune de Paris]  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dumont, Charles [Commune de Paris]  ; Dupont, Aminthe (1841-....)  ; Gaillard, Napoléon (1815-1900)  ; Genton, Gustave (1825-1872)  ; Hernu, H.  ; Johannard, Jules (1843-1882)  ; Kern [Commune de Paris]  ; Lanjalley, Paul (1848-1887)  ; Lecot, A.  ; Lefrançais, Gustave (1826-1901)  ; Léger, E.  ; Leverdays, Émile (1822[1835 ?]-1890)  ; Longat [Commune de Paris]  ; Longuet, Charles (1838-1903)  ; Lutz, P.-A.  ; Mainier [Commune de Paris]  ; Mallet, G.  ; Malon, Benoît (1841-1893)  ; Mangold, François (1841-....)  ; Marchal [Commune de Paris]  ; Marchand, Louis (1842-1901)  ; Milliers [Commune de Paris]  ; Mollin, Gabriel (1835-1912)  ; Myard, Henri (1825-1871 ?)  ; Oudet, Émile (1826-1909)  ; Pagnerre, Gustave (1824-....)  ; Périn, J. [Commune de Paris]  ; Philip [Commune de Paris]  ; Pillion [Commune de Paris]  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Portalier, Martial (1829-1905)  ; Ranvier, Gabriel (1828-1879)  ; Roullier, Édouard (1830 ?-1903)  ; Roy_, Émile [Commune de Paris]  ; Thélidon, Louis (ca 1827-1871)  ; Thonnelier [Commune de Paris]  ; Toussaint, Charles (1827-1871 ?)  ; Vaillant, Édouard (1840-1915)  ; Vallès, Jules (1832-1885)  ; Vertut [Commune de Paris]  ; Woog, Moïse (1838-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    République française
    Liberté, Égalité, Fraternité

    Comité central républicain de défense nationale des vingt arrondissements de Paris

    Citoyens,

    Le 5 septembre, dès le lendemain de la proclamation de la République, un grand nombre de citoyens proposaient la constitution d’un Comité central républicain, émanant des vingt arrondissements de Paris et ayant pour but de pourvoir au salut de la patrie, ainsi qu’à la fondation définitive d’un régime véritablement républicain par le concours permanent de l’initiative individuelle et la solidarité populaire.

    Depuis ce jour, les réunions publiques ont élu leurs Comités de défense et de vigilance dans chaque arrondissement.

    Aussitôt que les arrondissements se sont trouvés représentés en
    […]
    […]tionale les mesures suivantes, acclamées dans les réunions populaires :

    1° — Mesures de sécurité publique

    Supprimer la police telle qu’elle était constituée, sous tous les gouvernements monarchiques, pour asservir les citoyens et non pour les défendre ;

    La remettre tout entière entre les mains des municipalités élues ;

    Nommer par quartier, dans les grandes villes, les magistrats chargés de veiller à la sécurité publique sous leur responsabilité personnelle et directe ;

    Dissoudre tous les corps spéciaux de l’ancienne police centralisée, tels que sergents de ville, agents dits de la sûreté publique, gardes de Paris ;

    Confier à la garde nationale, composée de la totalité des électeurs, et en particulier à des vétérans pris dans son sein, la mission d’assister les nouveaux magistrats de la police municipale dans l’exercice de leurs fonctions ;

    Appliquer aux magistratures de tous ordres les deux principes de l’élection et de la responsabilité ;

    Abroger toutes les lois restrictives, répressives et fiscales contre le droit d’écrire, de se réunir et de s’associer.

    2° — Subsistances et logements

    Exproprier, pour cause d’utilité publique, toute denrée alimentaire ou de première nécessité actuellement emmagasinée clans Paris, chez les marchands en gros et de détail, en garantissant à ceux-ci le paiement de ces denrées après la guerre au moyen d’une reconnaissance des marchandises expropriées et cotées au prix de facture ;

    Élire dans chaque rue ou au moins dans chaque quartier une commission chargée d’inventorier les objets de consommation et d’en déclarer les détenteurs actuels personnellement responsables envers l’administration municipale ;

    Répartir les approvisionnements classés par nature entre tous les habitants de Paris au moyen de bons qui leur seront périodiquement délivrés dans chaque arrondissement au prorata : 1° du nombre de personnes composant la famille de chaque citoyen ; 2° de la quantité de produits consommables constatés par les commissions ci-dessus désignées ; 3° de la durée probable du siège.

    Les municipalités devront encore assurer à tout citoyen et à sa famille logement qui leur est indispensable.

    3° — Défense de Paris

    Faire élire immédiatement par la garde mobile tous les chefs qui la doivent conduire au feu, ceux qui la commandent actuellement lui ayant été imposés jusqu’à ce jour ;

    Rallier au plus vite les éléments épars de cette héroïque armée, que la trahison de ses chefs a laissé écraser ou dissoudre et qui, organisée pour asservir le pays, n’a pas suffi pour le défendre ;

    Délivrer au plus vite à tous les citoyens des armes à longue portée et leur distribuer en même temps la quantité de cartouches et de munitions de guerre suffisante pour qu’ils soient en mesure de repousser toute attaque éventuelle ;

    Préparer par les soins des vingt comités d’arrondissement les moyens matériels et l’organisation du personnel nécessaire à la défense spéciale de chaque quartier ;

    Affecter aux divers services de la défense tous les locaux libres, tels
    […]
    quelconque, ne seraient point
    […]tionaux ;

    Établir un contrôle populaire de toutes les mesures prises pour la défense ;

    Préparer dés maintenant les postes de défense intérieure, les communications secrètes et tous les engins de destruction susceptibles d’être employés contre l’ennemi, même par les femmes et par les enfants, Paris républicain étant résolu, plutôt que de se rendre, à s’ensevelir sous ses ruines.

    4° — Défense des départements

    Décréter la levée en masse de tous les Français sans exception, et la réquisition générale de tout ce qui peut servir à la défense ;

    Appuyer toute organisation résultant de l’initiative populaire et ayant pour but de contribuer au salut de la République ;

    Commissionner des délégués généraux pour la défense nationale, chargés de se concerter avec les républicains des départements, afin de stimuler le zèle patriotique des populations, combattre les manœuvres réactionnaires, prévenir la trahison, précipiter la marche des volontaires au secours de Paris, et, au besoin, de se faire tuer à leur tête.

    En présentant ces mesures d’urgence, les soussignés sont convaincus que le Gouvernement de la défense nationale se hâtera de les transformer en décrets pour le salut de la patrie et de la République.

    Pour le Comité républicain et par délégation des Comités d’arrondissement :

    Les membres présents à la réunion du, 13 au 14 septembre,

    G. CASSE. — CH.-L. CHASSIN. — F. CHATÉ. — CHAUSSE. — COUSIN. — G. CLUSERET. — DEMAY. — CH. DUMONT. — A. DUPONT. — N. GAILLARD. — G. GENTON. — H. HERNU. — J. JOHANNARD.— KERN.— LANJALLEY.— LEFRANÇAIS. — LEVERDAYS.— LONGUET. — LONGAT. —P.-A. LUTZ. — A. LECOT. — E. LÉGER. — G. MALLET. — MAINIER. — MARCHAND. — MILLIERS. — MARCHAL. — MALON. — F. MANGOLD. — MYARD. — G. MOLLIN. — E. OUDET. — M. PORTALIER. — J. PÉRIN : —PAGNERRE. — PHILIP.— PILLION.— PINDY.— RANVIER. — E. ROY.— E. ROULLIER. — THÉLIDON. —THONNELIER. — TOUSSAINT.—E. VAILLANT. — J. VALLÈS.— VERTUT.— M. WOOG.

    12013. — Paris, Typ. Alcan-Lévy, rue Lafayette, 61, et passage des Deux-Sœurs.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome I : depuis le 4 septembre 1870 (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 90.

    Affiche parue le 14 (ou le 15) septembre 1870.



    [Commune de Paris - Ministère de la Guerre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Commune de Paris - Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Gaillard, Napoléon (1815-1900)
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    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ

    COMMUNE DE PARIS
    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    Citoyens,

    Par ordre de la Commission des Barricades, le citoyen GAILLARD père, membre de la Commission, est autorisé à faire des Barricades au XXe et au 1er arrondissement.

    Prêtez main-forte au besoin.

    Pour le président de la Commission,

    Pour légalisation, le sous-chef de cabinet, SEGRAY.

    Le colonel d’état-major, ROUSSEL.

    Citoyens,

    La Commission des Barricades, dont je suis membre, m’a confié la direction des Barricades à construire dans le Ier et le XXe arrondissement. Pour que ma mission soit promptement remplie, je fais appel au dévouement de tous les citoyens jaloux de la défense de nos droits. Le système de Barricades stratégiques qui vont être construites ne vont effrayer que les royalistes de Versailles, notre but étant de garantir Paris contre une surprise ou une trahison, et donner la sécurité aux familles des citoyens qui combattent l’ennemi. À l’œuvre donc, et que bientôt Paris soit une forteresse formidable, contre laquelle viendront se briser tous les efforts des barbares ligués contre nous et la République.

    En attendant que des bureaux spéciaux soient formés, tout travailleur, terrassier, manouvrier et autres, pourront se faire inscrire à la Mairie du 1er arrondissement.

    La solde allouée sera de 4 francs par jour.

    (Appel est également lait aux ingénieurs et architectes.)

    Salut et fraternité,

    GAILLARD père,
    Membre de la Commission des Barricades.

    Paris, le 14 avril 1871.

    1293. — Association générale typographique, rue du Faubourg-Saint-Denis 10 (Berthelemy et Cie).


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 278.



    [N° 129 — Commune de Paris — Commission des barricades]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    N° 129 — Commune de Paris — Commission des barricades]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Buyat, Maurice (1828-....)  ; Darnal, Jean-Baptiste (1844-....)  ; Gaillard, Napoléon (1815-1900)  ; Guilbot [Commune de Paris]  ; Jean, Pierre (1838-....)  ; Leduc [Commune de Paris]  ; Norel [Commune de Paris]  ; Thirion, Ernest (1841-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
    N° 129 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 129

    COMMUNE DE PARIS
    COMMISSION DES BARRICADES

    La Commission des barricades arrête ainsi qu’il suit le tracé des barricades, sauf modifications dans les cas particuliers :

    Chaque barricades sera composée des deux portions appuyées l’une au coté droit, l’autre au côté gauche de la rue, et laissent entre elles et les maisons un passage de 3 mètres. Cependant, dans les voies qui ne seront pas nécessaires à la circulation des voitures, on ne fera qu’une barricades, avec un passage de 1 mètre de largeur à l’une des extrémités.

    La Commission arrête ainsi qu’ils suit le profit d’une barricades pour grandes voies de communication :

    Profondeur du fossé — 2m,00
    Largeur — en tant qu’il faudra pour le massif.
    Hauteur de la barricade — 4m,00
    Épaisseur en haut — 6 00
    Largeur de la banquette de tir — 2 50
    Talus du côté de l’ennemi — 4 80 de base.
    Talus montant à la banquette — 5 50 de base.
    Épaisseur totale — 19 00
    Hauteur du massif de pavés — 2 00

    La Commission arrête […]

    Profondeur du fossé — 2m, 00
    Largeur — ce qu’il faudra.
    Hauteur de la 3m,00
    Épaisseur en haut — 2 00
    Largeur de la banquette — 2 50
    Talus du côté de l’ennemi — 3 00
    Talus montant à la banquette — 3 50
    Épaisseur au pied — 11 00
    Hauteur-du massif de pavés — 1 60
    Épaisseur au pied — 8 00
    Épaisseur en haut — 3 50
    Fossé intérieur — pas plus de 0 80 de profondeur.
    Fossé intérieur — pas plus de 0 80 de profondeur.

    La Commission décide que la conservation des tuyaux du gaz et de l’eau sera assurée jusqu’au moment de l’attaque, aussi bien que celle des égouts, qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir pour les mines.

    La Commission arrête, ainsi qu’il suit, l’emploi dés égouts pour les mines ;

    Elle répudie absolument, comme trop lente, toute construction et fouille de galeries de mine, mais elle admet que des fourneaux de mines seront faits au fond et sur le côté des égouts, et arrête ainsi qu’il suit leur position et leur charge :

    Premier fourneau à 20 mètres en avant du fossé, charge — 40 kilogrammes de poudre.
    Second — à 12 mètres plus loin — 100 idem.
    Troisième — à 12 mètres plus loin que le deuxième. — 100 idem.

    et ainsi de suite.

    Si les circonstances le permettent, toujours avec la charge de 100 kilogrammes, chaque fourneau devra être amorcé séparément.

    La Commission décide que le procès-verbal de la séance sera publié et affiché, à l’exception des mesures qui règlent l’emplacement et la stratégie des barricades.

    La Commission charge le citoyen Gaillard père de faire lithographier et livrer au public et au commerce les profils recommandés par la Commission.

    Les citoyens Norel (4e arrondissement), Thirion (8e arr.), Jean, génie ; Guilbot (11e arr.), Buyat (14e arr.), Leduc (15e arr.), Darnal (16e arr.), Gaillard père (1er et 20e arr.), reçoivent pleins pouvoirs pour organisation des barricades dans leurs arrondissements.

    La Commission décide que la rue du Rempart sera barricadée de chaque côté de chaque porte, ainsi que toutes les voies aboutissant aux portes, et que les maisons d’encoignure seront organisées militairement.

    Commission décide que la prochaine séance aura lien demain 13 avril, à 5 heures après-midi au Ministère de la guerre ; on y examinera les mesures prises et les études faites dans chaque arrondissement. En attendant, chaque délégué doit opérer d’urgence et faire commencer le travail avec le concours de la délégation communale, en se conformant au plan d’ensemble adopté.

    Paris, le 13 avril 1871.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.

    LA COMMISSION DES BARRICADES.


    sources :

    texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 266.