Imprimerie nationale [Paris : 1871]

 

Série d’impression de la Commune de Paris (mars-mai 1871).

 

Affichage par année

170 affiches :

 


    [N° 336 - Commune de Paris - Commission des Services publics]

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    N° 336 - Commune de Paris - Commission des Services publics]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)  ; Caron, Édouard (1844-....)  ; Peyrouton, Bernard (1843-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 336 LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 336

    COMMUNE DE PARIS

    COMMISSION DES SERVICES PUBLICS

    Le Membre de la Commune délégué aux Services publics

    ARRÊTE :
    Tous les dépositaires de pétrole ou autres huiles minérales devront, dans les 48 heures, en faire la déclaration dans les bureaux de l’Éclairage, situés place de l’Hôtel-de-Ville, 9.

    Passé ce délai, ils seront passibles des peines édictées par la loi.

    Paris, le 16 mai 1871.

    Vu et dressé par :
    L’Ingénieur, Chef du service de l’Éclairage et des Concessions,
    B. PEYROUTON.

    Vu et présenté par
    L’Ingénieur
    Chef des Services publics,
    ED. CARON.

    Vu et approuvé par :
    Le Membre de la Commune délégué aux Services publics,
    JULES ANDRIEU.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 511.



    [N° 337 - Commune de Paris]

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    N° 337 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Moullé, Ernest (1835-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 337 LIBERTÉ - ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 337

    COMMUNE DE PARIS

    La Bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle restera ouverte pendant toute la saison d’été, de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

    Paris, le 15 mai 1871.

    Le Délégué administratif de la Commune de Paris au Muséum d’histoire naturelle,
    ERNEST MOULLÉ.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 512.




    [N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]

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    N° 339 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Maison des orphelins de la Commune de l’arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Bibal  ; Dediot (père)  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dubard  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Jacob, Léon  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 339 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 339

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT

    MAISON DES ORPHELINS DE LA COMMUNE DE L’ARRONDISSEMENT

    CITOYENS,

    Depuis le 4 septembre, il existait dans notre arrondissement une classe de déshérités recueillis un peu partout par des gens charitables, mais qui ne pouvaient, faute de moyens et de liberté d’action, leur donner le bien-être qui est dû à leur malheureuse situation.

    Nous voulons parler des orphelins qui se trouvaient rue du Parc-Royal, 10, pour l’entretien desquels le bon vouloir et le patriotisme des habitants du 3e arrondissement ont suppléé jusqu’à ce jour à l’incurie de l’Administration.

    Ces enfants sont restés pendant huit mois dans un local peu approprié à leurs besoins
    privés du nécessaire et des soins que l’on trouve dans la famille.

    Eh bien ! nous, Citoyens et Citoyennes, nous, « ces bandits, ces pillards, » comme nous
    appellent les gens de Versailles, sitôt arrivés en fonctions, nous nous sommes préoccupés de la situation de ces orphelins.

    Les religieuses qui tenaient une école rue Vieille-du-Temple, 108, ayant fui devant la Commune, nous nous sommes emparés du local qu’elles occupaient, et l’avons approprié immédiatement à sa nouvelle destination. Avant-hier, nous menions quarante-sept jeunes garçons et jeunes filles dans cet endroit, où de bons soins leur seront prodigués, en même temps qu’une instruction morale et libre leur sera donnée par des professeurs indépendants de l’établissement.

    Vous le savez comme nous, l’instruction est incompatible avec l’administration intérieure d’un orphelinat.

    Préoccuper les professeurs de questions de cuisine et des soins à donner aux enfants, c’est abaisser le rôle sublime de l’instruction.

    Nous ne voulons pas, en outre, que ces enfants soient isolés du reste de la société, et nous leur donnerons des compagnons qui viendront comme externes recevoir la même instruction qu’eux dans les mêmes classes.

    Citoyens gardes nationaux, qui êtes appelés à la défense de nos libertés, soyez sans crainte sur l’avenir de vos enfants : si vous succombiez, la Commune les adoptera et nous les élèverons dans le souvenir du courage de leurs pères et dans la haine de l’oppression.

    Citoyennes qui avez recours à l’assistance communale, gagnez les secours que nous vous accordons par le travail que vous ferez pour l’entretien de nos orphelins.

    Et vous tous, commerçants et ouvriers, concourez avec nous à cette bonne œuvre, qui consiste à remplacer un établissement où florissait l’enseignement clérical par notre Maison des Orphelins de la Commune !

    Les Membres de la Commune,
    Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.

    Les Membres de la Commune du 3e arrondissement
    ARRÊTENT :
    Les citoyens BIBAL, Président de la Commission des écoles du 3e arrondissement ;
    DUBARD,
    DEDIOT père,
    LÉON JACOB, Secrétaire général,
    sont nommés Membres de l’Administration de l’Orphelinat communal, sous la présidence des Membres de la Commune du 3e arrondissement.
    Ant. ARNAUD, DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 520.




    [N° 341 - Commune de Paris - Voirie urbaine - Mairie du XIe arrondissement]

    notice :
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    N° 341 - Commune de Paris - Voirie urbaine - Mairie du XIe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Avrial, Augustin (1840-1904)  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Mortier, Henri (1843-1894)  ; Verdure, Augustin (1825-1873)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 341 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 341

    COMMUNE DE PARIS

    VOIRIE URBAINE

    MAIRIE DU XIe ARRONDISSEMENT

    Les Délégués de la Mairie du XIe arrondissement informent leurs administrés qu’en vue de faciliter et d’activer les rapports des intéressés avec le service de la voirie de Paris, et d’accord avec l’Architecte commissaire voyer délégué, des bureaux viennent d’être établis à cet effet à la Mairie de l’arrondissement.

    En conséquence, outre les bureaux de l’Hôtel-de-Ville, on pourra adresser à la Mairie toutes les demandes d’alignement, d’autorisation de construire, de réparations, ravalements, ouvertures, installations d’auvents, échoppes, lanternes, etc, Placements d’enseignes, écussons, etc. et saillies sur la voie publique.

    Celles concernant : les cabinets et fosses d’aisances, étaux de boucherie, fournils de boulangerie, logements insalubres, bâtiments en péril, nettoyage de façades de maisons, etc., etc., et, en général, toutes les opérations de grande et petite voirie.

    Les Délégués du XIe arrondissement :
    VERDURE, MORTIER, DELESCLUZE, AVRIAL, EUDES.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 521.



    [N° 342 - Commune de Paris - Appel aux ouvrières]

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    N° 342 - Commune de Paris - Appel aux ouvrières]. — Paris : Comité de l’Union des Femmes pour la défense de Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Collin (femme)  ; Dmitrieff, Élisabeth  ; Frankel, Léo (1844-1896)  ; Jacquier, Aline  ; Jarry, Aglaé  ; Le Mel_, Nathalie (1826-1921)  ; Lefèvre, Blanche  ; Leloup, Marceline
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N°342 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 343

    COMMUNE DE PARIS

    APPEL AUX OUVRIÈRES

    Le Comité central de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, chargé par la Commission de Travail et d’Échange de la Commune, de l’organisation du travail des femmes à Paris, de la constitution des chambres syndicales et fédérales des travailleuses unies,

    Vu l’identité des chambres syndicales et fédérales des travailleurs, du groupement des ouvrières en sections de métier formant des associations productives libres, fédérées entre elles,

    En conséquence, invite toutes les ouvrières à se réunir, aujourd’hui mercredi 17 mai, à la Bourse, à 7 heures du soir, afin de nommer des déléguées de chaque corporation pour constituer les chambres syndicales qui, à leur tour, enverront chacune deux déléguées pour la formation de la chambre fédérale des travailleuses.

    Pour tous les renseignements, s’adresser au Comité de l’Union des femmes, institué et fonctionnant dans tous les arrondissements.

    Siège du Comité central de l’Union : rue du Faubourg-Saint-Martin, à la Mairie du Xe arrondissement.

    Vu et approuvé :
    Le Délégué au département du Travail et de l’Échange.
    Léo FRANKEL.

    La Commission exécutive du Comité central.
    NATHALIE LE MEL. Aline JACQUIER. LELOUP. Blanche LEFEVRE. COLLIN. JARRY. Élisabeth DMITRIEFF

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 522.



    [N° 343 - Commune de Paris - Délégation des finances]

    notice :
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    N° 343 - Commune de Paris - Délégation des finances]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Jourde, François (1843-1893)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 343 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 343

    COMMUNE DE PARIS

    DÉLÉGATION DES FINANCES

    En exécution du décret communal du 6 mai courant, un nouveau tirage de quatre séries des articles à délivrer gratuitement par le Mont-de-Piété aura lieu, samedi prochain 20 mai courant, à 2 heures précises, dans la salle Saint-Jean, à l’Hôtel-de-Ville, en séance publique présidée par le citoyen LEFRANÇAIS, Membre de la Commune.

    Paris, le 17 mai 1871.

    Le Membre de la Commune de délégué aux Finances,
    JOURDE.

    NOTA. — Les autres tirages seront annoncés par de nouvelles affiches.

    IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 523.



    [N° 344 - Commune de Paris - Muséum d’hisoire naturelle]

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    N° 344 - Commune de Paris - Muséum d’hisoire naturelle]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Moullé, Ernest (1835-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 344 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 344

    COMMUNE DE PARIS

    MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE

    Les galeries d’Anatomie et d’Antropologie sont ouvertes au public, les jeudis et dimanches, de 9 heures du matin à 5 heures du soir, durant la saison d’été.

    Elles sont ouvertes, pendant les mêmes heures, les mardis, mercredis, vendredis et samedis :

    1° Aux étudiants, artistes et savants, munis d’autorisations spéciales permanentes délivrées par la Direction ou par la Délégation de la Commune au Muséum ;

    2° Aux personnes munies de cartes d’entrée (valables pour un jour) émanant des mêmes sources ;

    3° Aux étrangers porteurs de passe-ports.

    Paris, le 17 mai 1871.

    Le Délégué administratif de la Commune de Paris,
    au Muséum d’Histoire naturelle,
    ERNEST MOULLÉ.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 523.




    [N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]

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    N° 346 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Spinoy, Adolphe (1833-...)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    REPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 346 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 346

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE

    DU 3e ARRONDISSEMENT

    Indemnité aux femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux.

    Cabinet du chef de légion du 3e arrondissement

    Citoyen Délégué à la Mairie du 3e arrondissement,

    J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en exécution d’un arrêté du Délégué à la Guerre, les sergents-majors doivent donner l’indemnité à toutes les femmes, légitimes ou non, des Gardes nationaux qui remplissent leurs devoirs de citoyens.

    — Salut et fraternité.

    Le Chef de la 3e Légion,

    Colonel SPINOY.

    Les citoyennes qui recevaient l’indemnité de la Mairie sont invitées à se conformer à l’avis ci-dessus.

    Les secours patriotiques que nous accordons chaque semaine ne seront plus à l’avenir distribués qu’aux pères, mères ou sœurs des Gardes nationaux dont les droits seront établis.

    Paris, le 17 mai 1871.

    Les Membres de la Commune,
    Ant. ARNAUD, DEMAY, PINDY, Clovis DUPONT,

    IMPRIMERIE NATIONALE,— Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 524.




    [N° 348 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]

    notice :
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    N° 348 - Commune de Paris - Ministère de la Guerre - Direction du Génie]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 348 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 348

    COMMUNE DE PARIS

    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    DIRECTION DU GÉNIE

    Les ouvriers qui savent faire des gabions, fascines et clayonnages peuvent se présenter tous les jours à la Direction du Génie, 84, rue Saint-Dominique-Saint-Germain.

    Le prix de la journée qui leur sera alloué pour ce genre de travail est de 5 francs.

    Les Citoyens qui veulent concourir à la défense de la République en travaillant aux ouvrages de défense de Paris, par la construction de barricades et de tranchées à forfait, peuvent se présenter à la Direction du génie, 84, rue Saint-Dominique-Saint-Germain.

    Paris, le 18 mai 1871.

    IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 526.



    [N° 350 - Commune de Paris - Surveillance générale et contrôle des chemins de fer]

    notice :
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    [
    N° 350 - Commune de Paris - Surveillance générale et contrôle des chemins de fer]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pia_, Paul (1831-1897)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 350 LIBERTÉ —ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 350

    COMMUNE DE PARIS

    SURVEILLANCE GÉNÉRALE ET CONTRÔLE DES CHEMINS DE FER

    Le travail des exemptions de la Garde nationale à délivrer aux employés des chemins de fer se poursuit en ce moment dans les bureaux du Contrôleur général.

    Ce travail est long et minutieux ; il n’a pu être fait aussi promptement qu’on l’aurait voulu, mais ce n’est pas une raison pour désorganiser le service des gares, et jusqu’à ce qu’il soit terminé, c’est-à-dire jusqu’à ce que les employés qui devront être mis à la disposition des légions soient désignés, il est interdit de les déranger en quoi que ce soit du service auquel ils sont attachés.

    Paris, le 27 floréal an 79.

    Le Contrôleur général des chemins de fer,
    PAUL PIA.

    APPROUVÉ :
    Le Comité de Salut public.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 526.



    [N° 351 - Commune de Paris - Aux gardes nationaux de Paris]

    notice :
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    N° 351 - Commune de Paris - Aux gardes nationaux de Paris]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 351 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 351

    COMMUNE DE PARIS

    Aux Gardes nationaux de Paris

    Vos ennemis, ne pouvant vous vaincre, voudraient vous déshonorer. Ils vous jettent les épithètes de brigands et de pillards, en ajoutant ainsi la calomnie à la série de leurs crimes. Répondre par la force à leurs attentats contré la République, voilà le brigandage ; lutter pour le triomphe des franchises communales, voilà le pillage.

    Bonapartistes, orléanistes et chouans sont ligués contre vous et n’ont de lien commun que leur haine pour la Révolution. Ils rêvent de rétablir un trône qui servirait de rempart à leurs privilèges, et ils voudraient écraser la République, garantie de tous les progrès, sous l’ignorance des campagnes qu’ils égarent ou corrompent.

    Vous déjouerez leurs projets liberticides par votre discipline et votre héroïsme. Leurs trahisons nous ont empêchés de sauver l’intégrité de notre patrie, mais elles n’auront pas la puissance de nous rejeter sous le joug, même passager, d’une restauration monarchique.

    Il faut que ces insurgés contre les droits du Peuple en prennent leur parti : nous réaliserons le sublime programme tracé par nos pères en 92. L’ordre dans la République, la liberté, l’égalité, la fraternité, ne demeureront pas lettre morte. La lutte soutenue en France depuis quatre-vingts ans contre le vieux monde va toucher à son dénoûment.

    Si vous remplissez vos devoirs, il n’est pas douteux : c’est Paris triomphant, ce sont les villes qui brûlent de suivre votre exemple, ce sont les campagnes élevées à la notion de leurs droits, c’est la République devenue inébranlable et affranchissant le Peuple de l’ignorance et de la misère, c’est une ère nouvelle ouverte à tous les progrès.

    Si, au contraire, vous hésitiez ou vous reculiez, ce serait Paris livré aux vengeances féroces des sicaires de Versailles et noyé dans des flots de sang ; ce serait la dévastation et le carnage dans toutes les rues, regorgement et la déportation des Républicains dans toute la France, le deuil de la République ajouté au deuil national, l’esclavage du citoyen greffé sur la Patrie démembrée, une rétrogradation effroyable dans toutes les orgies du royalisme.

    Gardes nationaux ! votre choix est fait : vous combattrez pour la République, pour votre salut, pour la plus noble des causes, et vous vaincrez !

    VIVE LA RÉPUBLIQUE !
    VIVE LA COMMUNE !

    Paris, le 27 floréal, an 79.

    LE COMITÉ DE SALUT PUBLIC.

    IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 527.



    [N° 352 - Commune de Paris - 1er bataillon des éclaireurs]

    notice :
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    N° 352 - Commune de Paris - 1er bataillon des éclaireurs]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pélicot, A.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 352 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 352

    COMMUNE DE PARIS

    1ER BATAILLON DES ÉCLAIREURS DU GÉNÉRAL EUDES

    EN FORMATION

    CASERNE BABYLONE, RUE DE BABYLONE

    Enrôlements tous les jours, de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

    Solde et vivres de campagne.

    Armement à tir rapide.

    Départ dans le plus bref délai.

    Le Commandant, A. PELICOT, ancien capitaine dans le 1er bataillon des Francs-Tireurs de Paris.

    Paris, le 18 mai 1871.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — MAI 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 528.



    [N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]

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    N° 353 - Commune de Paris - Bataillon des éclaireurs fédérés]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Charalambo, Constantin  ; Collette "Fruneau", Jules (1838-....)  ; Darré, Joseph  ; Decholle, Joseph  ; Eudes, Émile (1843-1888)  ; Fontaine, Raymond (1842-....)  ; Mercier  ; Trèves, J.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 35[3] LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 353

    COMMUNE DE PARIS

    BATAILLON DES ÉCLAIREURS FÉDÉRÉS

    Le but du Bataillon étant de prévenir toute surprise sur nos troupes, de harceler continuellement l’ennemi afin de donner des renseignements à l’état-major général sur les positions et les forces ennemies, les Citoyens vraiment patriotes qui comprennent le mandat impérieux qui leur est imposé sont invités à prendre les renseignements nécessaires avant de contracter un engagement.

    Le bataillon des Éclaireurs fédérés suivra les traces des guérillas espagnols.

    Il faut affronter tous les périls, tous les dangers, toutes les privations ; il faut, enfin, tout sacrifier à la République,

    Que celui qui se sent la force morale et physique de remplir cette mission se hâte de prendre place dans nos rangs.

    La solde allouée aux Volontaires est fixée à DEUX FRANCS par jour et les vivres.

    Les Sous-Officiers et les Officiers auront la solde de la Garde nationale.

    Les femmes des Volontaires recevront la même indemnité que dans la Garde nationale.

    Enrôlement : rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois, 10 (ancienne École des frères), de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

    Armement (chassepots), habillement, campement immédiats.

    Paris, le 18 mai 1871. MERCIER, J. TREVES, DARRÉ, FONTAINE, DECHOLLES.

    Vu et APPROUVÉ par ordre du Général EUDES :
    Le Colonel, Chef d’état-major, COLLET.

    Dr Constantin CHARALAMBO, Chirurgien-Major.

    IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 531.




    [N° 354 - Commune de Paris]

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    N° 354 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)  ; Hamlet
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 384 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 354

    COMMUNE DE PARIS

    Le Membre de la Commune délégué aux Services publics.

    Considérant qu’il est indispensable qu’une mesure uniforme suit adoptée par tous les arrondissements de Paris, en ce qui concerne le payement des logements dus aux maîtres d’hôtel,

    ARRÊTE :

    Il ne sera payé, jusqu’à nouvel ordre, aux maîtres d’hôtel aucune réquisition de logements antérieure au 18 mars.

    La vérification des créances postérieures au 18 mars se fera au bureau du Vérificateur (Ministère des Finances), et aucun payement ne sera effectué sans le visa du Chef vérificateur.

    En conséquence, il est formellement interdit aux caissiers des municipalités de Paris, chargés de ce service, de solder tout ou partie de ce qui peut être dû avant le 18 mars.

    Tout compte présenté à la vérification devra être accompagné des bons et pièces justificatives.

    Paris, le 18 mai 1871.

    Le Membre de la Commune délégué aux Services publics, HAMLET.

    Le Chef du bureau des Vérificateurs, J. ANDRIEU.

    IMPRIMERIE NATIONALE.— Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 530.




    [N° 357 - Commune de Paris - Xe arrondissement - Deuxième rapport sur la recherche des crimes commis à l’église Saint-Laurent]

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    N° 357 - Commune de Paris - Xe arrondissement - Deuxième rapport sur la recherche des crimes commis à l’église Saint-Laurent]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Leroudier, Jérôme (1814-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 357 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 357

    COMMUNE DE PARIS

    XE ARRONDISSEMENT

    DEUXIÈME RAPPORT SUR LA RECHERCHE DES CRIMES COMMIS À L’ÉGLISE SAINT-LAURENT

    NOTICE

    Le passé

    Dès les premiers siècles de la monarchie française, l’église Saint-Laurent fut édifiée où se trouve aujourd’hui le couvent de Saint-Lazare. Plus tard, cette paroisse fut transportée de l’autre côté de la route, c’est-à-dire dans le cimetière, place qu’elle occupe encore aujourd’hui.

    La première pensée qui vient à l’esprit, c’est qu’un conduit souterrain devait exister entre Saint-Lazare et l’église actuelle, ainsi qu’il en a toujours existé entre les maisons religieuses des deux sexes, pour faciliter les orgies de la gent cléricale. Il en était de même pour les châteaux féodaux, où des passages secrets permettaient de s’échapper aux heures de danger. Partant de là, rien de plus compréhensible, rien de plus saisissant que la déduction qui en jaillit.

    Grâce au voisinage de Saint-Lazare, l’église Saint-Laurent était pourvue d’autant de femmes ou jeunes filles que ces de Sade tonsurés pouvaient en désirer. Le mécanisme était des plus simples : Ou l’objet convoité était enlevé, ou bien une banale accusation de sortilège, d’adultère ou d’impiété était invoquée, et l’accusée, femme ou fille, était cloîtrée, circonvenue et livrée sans défense possible à ces monstres de luxure. La famille même cessait d’être une sauvegarde, car la recluse, étant soustraite à tous les regards, passait pour s’être volontairement retirée du monde dans un esprit de repentir.

    Les établissements séquestrant les femmes étaient multiples. Combien d’orphelinats, de couvents, de refuges ! Ces débauchés n’avaient que l’embarras du choix, et les victimes marquées, les supérieures de ces établissements s’empressaient de les livrer. D’ailleurs, la résistance leur était impossible, car il y allait de leur intérêt, et même de leur vie qui était en jeu. On sait que l’influence des prêtres était irrésistible : leur caractère sacré, l’acquiescement des chefs de famille, leur puissance absolue, les vœux imprudents ou forcés, la crainte de leur vindication, puis l’imagination et le tempérament, tout leur venait en aide ; tout concourait à leur triomphe odieux. Bref, l’épouse ou la jeune fille disparaissait de la société sans laisser de trace, et tout était au mieux pour l’âme des victimes ainsi que pour la sainte cause ; c’était encore le Parc-aux-Cerfs, mais abrité par le ciel.

    Malheur à l’écrivain assez osé pour soulever un coin du voile ! pour lui, dans le passé, c’était la torture et la mort ; et encore aujourd’hui, la ruine, la prison et l’anathème des privilégiés. Ce ne sont pas là de vaines allégations, c’est la rigoureuse appréciation des faits.

    Le présent

    Mais admettons qu’en ces derniers temps le passage souterrain n’existait plus ; supposons que l’épouse ou la jeune fille arrivait aux bras de ces hypocrites par la grande porte, sous l’influence abusive des sacrements, en passant par le confessionnal ou la sacristie, peu importe ! Paris tout entier ne s’en lèvera pas moins indigné !... navré !... Qu’il descende dans la crypte placée derrière le chœur : là, un spectacle sans nom frappera ses yeux ! des cris déchirants se feront entendre !... Écoutez :...

    « Les prêtres, nos bourreaux impitoyables, après nous avoir attirées ici par force ou par ruse, après avoir assouvi sur nous leur brutale lubricité, se lassèrent bientôt ; alors il nous fallut faire place à de plus jeunes ou de plus belles ; puis, après les outrages d’une dernière orgie, nous lûmes endormies par l’effet d’un puissant narcotique, livrées sans résistance possible à ces monstres, qui nous dépouillèrent de nos vêtements et nous lièrent si fortement, que l’on peut voir encore la contraction des os les uns contre les autres. Au bout d’un certain temps, l’ivresse du narcotique s’étant dissipée, le sentiment de l’existence nous revint ; des terreurs, des angoisses inexprimables nous saisirent —, nous cherchâmes d’instinct à nous dégager des liens et de la terre qui nous oppressaient ! Vains efforts, nos liens nous paralysaient ; seule, notre tête put se tordre sous la terre encore molle ; nous essayâmes d’aspirer le peu d’air ambiant provenant d’un escalier et d’un soupirail ; c’est pourquoi toutes nos têtes sont tournées vers ces issues, cherchant à boire le peu d’air s’infiltrant entre les interstices de la terre. Comprenez nos tortures ; comprenez ; notre agonie, notre lutte contre l’étouffement produit par la terre emplissant notre bouche à chaque effort tenté pour respirer. Touchez nos mâchoires contusionnées et horriblement ouvertes. Autant de cadavres, autant de martyres !... Flétrissez, maudissez nos bourreaux ! Le crime impuni est là !... visible !... palpable !... écrasant ! Faites-vous justiciers ! Soyez nos vengeurs ! »

    ...Elle vient enfin, la Justice majestueuse, inexorable ; elle arrive ! Car rien ne l’arrête, ni le temps, ni l’espace ! Elle porte en ses mains la balance et le glaive étincelant. Ah ! misérables ! vous pensiez être à l’abri de toute revendication ; mais c’est en vain que vous aviez rempli la crypte des os de nos aïeux ; des mains hardies, des mains vengeresses, les ont soulevés et mis à nu la tombe accusatrice. L’heure terrible sonne enfin pour vous ! L’avenir confesse le passé ! Les pages de votre histoire s’imprimeront avec du sang et seront lues à la lueur sinistre de vos bûchers.

    Après avoir vidé l’ossuaire, après avoir dégagé l’humus enveloppant ces restes terrifiants, la science calme et froide est venue constater que ces débris appartenaient tous à des infortunées enterrées depuis moins de dix ans. Or, le règne du dernier curé en a duré dix-sept. Mais qu’importe la date du crime, il n’y a point de prescription pour lui.

    Oh justice ! si tu mesures la grandeur de la peine à celle du forfait, ton glaive s’émoussera, surtout si tu nombres les victimes pressées et superposées ; les mots seront impuissants pour exprimer ton indignation, pour écrire ton enquête !

    …Et toi, Peuple de Paris, peuple intelligent, brave et sympathique, viens en foule contempler ce que deviennent tes femmes et tes filles aux mains de ces infâmes ; viens les reconnaître, les compter, elles sont tiennes. Ouvriras-tu enfin les yeux sur les faits et gestes de ces corrupteurs de l’esprit, de ces assassins du corps ! Persisteras-tu dans ton aveugle apathie ; laisseras-tu toujours tes femmes, les filles, hanter leurs églises, ces lupanars occultes ? Ah ! si ta colère n’éclate pas, si tes yeux ne flambloient, si tes mains ne se crispent, fais alors comme Charles-Quint, couche-toi, vivant, dans ton cercueil.

    Mais non, tu comprendras, tu te lèveras comme Lazare ! tu couronneras la femme des rayons de l’intelligence, sans quoi point de salut pour le monde ; surtout, tu feras bonne garde devant ce charnier, durant un siècle s’il le faut !... Ce sera ton phare lumineux pour guider l’humanité jusqu’à l’heure suprême de l’association de toutes les sublimes harmonies !

    Paris, le 3 mai 1871.

    Pour la Municipalité, LEROUDIER.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 534.



    [N° 358 - Commune de Paris - Administration de la Guerre]

    notice :
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    [
    N° 358 - Commune de Paris - Administration de la Guerre]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Barroud, Agénor (1836-....)  ; Lacord, Émile (1838-1894)  ; Tournois, Émile (1841-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 358 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 358

    COMMUNE DE PARIS

    ADMINISTRATION DE LA GUERRE

    Le Comité central, pour seconder énergiquement la défense et mener à bien la tâche que les circonstances lui ont imposée, réclame le concours de tous les Délégués de la Fédération.

    Mais il importe de mettre fin à la confusion qui règne dans les attributions de divers groupes de la Fédération de la Garde nationale, confusion qui a pour résultat d’entraver la marche des divers services et de créer des dissentiments graves entre les citoyens. Le Comité central croit donc devoir rappeler en termes généraux quel est le rôle de la délégation.

    Toute délégation ayant généralement pour but d’exprimer les désirs, les besoins, les plaintes et les revendications du groupe qu’elle représente, les Délégués doivent, autant que possible, être choisis parmi les citoyens expérimentés et fermes. Ils doivent avoir bien plus en vue de pacifier les différends que de les aggraver. Sentinelles vigilantes du droit, leur rôle peut se résumer dans les mots suivants : Contrôle, Intermédiaire, Justice.

    Les Délégués doivent profiter de l’autorité morale dont ils jouissent pour fortifier l’autorité des chefs, et tous leurs efforts doivent tendre à unir étroitement les chefs et les citoyens gardes. Ils ne sauraient dans aucune circonstance intervenir dans le commandement ni dans l’exécution des ordres ; autrement la position des chefs deviendrait intolérable, leur autorité nulle, la discipline impossible, et la perte de notre cause serait assurée. Voir et signaler, telles sont leurs fonctions ; être bienveillants sans cependant cesser d’être énergiques, tels sont leurs devoirs.

    En se conformant à ce rôle, les Délégués peuvent rendre des services immédiats et inappréciables à la cause communale et républicaine.

    Le Comité central prépare les moyens d’utiliser toutes les ressources de contrôle, toutes les forces morales et révolutionnaires que lui offre la Fédération.

    Tous les cercles ou groupes de la Fédération vont recevoir des instructions précises réglant leurs attributions propres, et établissant les relations nécessaires entre eux et le Comité central.

    Paris, le 28 floréal an 79.

    Pour le Comité central et par délégation,
    La Commission d’organisation :
    BAROUD, E. LACORD, TOURNOIS.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 536.





    [N° 362 - Commune de Paris - Dépêches de guerre à salut public]

    notice :
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    [
    N° 362 - Commune de Paris - Dépêches de guerre à salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Mathieu, Jean (1845-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 362 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 362

    COMMUNE DE PARIS

    DÉPÊCHES DE GUERRE À SALUT PUBLIC

    Paris, le 18 mai 1871.

    8 heures du soir.
    Reçoit de Porte-Maillot la dépêche suivante !

    Ce matin, 3 heures, vive fusillade, bois de Boulogne, attaque très-vive. J’ai donné l’ordre de tirer pour protéger l’action ; l’ennemi a battu en retraite à 4 heures. Le feu du Mont-Valérien couvrait la Porte Maillot et n’a eu aucun résultat, sauf deux hommes blessés à l’avancée. J’ai ordonné un tir à toute volée quand l’ennemi a été en pleine déroute. Tous nos efforts couronnés de succès. L’ennemi attaque de nouveau ; nous ripostons avec vigueur. Artillerie fait merveille.

    ------

    8 heures du soir
    Recevons de MATHIEU la dépêche suivante :

    Le combat de ce matin a été livré par nous pour enlever les positions de Versailles. Nous avons trois hommes tués et Versailles au moins cent soixante. Trouée au bois de Boulogne ; grand succès. Le combat d’artillerie continue,

    Le Colonel,
    MATHIEU.

    ------

    8 heures 40 soir.
    Capitaine d’état-major arrive au grand galop de la Muette. Versaillais chassés des tranchées à moitié détruites.

    19 mai 1871, 1 heure 10 minutes.

    ------

    Nous recevons dépêche d’Arc-de-Triomphe :

    Plus de feu, plus d’attaque ; croyons les Versaillais repoussés.
    Signé DELESCLUZE,

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 538.



    [N° 364 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Rapport du délégué civil à la guerre au comité de Salut public]

    notice :
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    [
    N° 364 - Commune de Paris - Comité de Salut public - Rapport du délégué civil à la guerre au comité de Salut public]. — Paris : Comité de salut public (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Alicaud  ; Avrial, Augustin (1840-1904)  ; Boisseau [Commune de Paris]  ; Bufflot  ; Delescluze, Charles (1809-1871)  ; Demer  ; Dubois, Clément (1842-....) ?  ; Février  ; Fromaye, Louis  ; Jagot  ; Johannard, Jules (1843-1882)  ; Sicard, Auguste (1839-1877)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 364 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 364

    COMMUNE DE PARIS

    COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    RAPPORT DU DÉLÉGUÉ CIVIL A LA GUERRE AU COMITÉ DE SALUT PUBLIC

    Avant-hier, vous appreniez l’épouvantable forfait commis dans nos murs par nos infâmes ennemis, et vos cœurs patriotiques ont frémi d’indignation contre les coupables, et de douleur pour tant d’innocentes victimes.

    La Cour martiale est saisie.

    Justice sera faite sans retard.

    Aujourd’hui, nous ne pouvons encore vous donner le nombre exact des victimes, lequel, heureusement, est bien au-dessous de ce qu’on avait à craindre.

    Les constatations se poursuivent et le résultat vous en sera communiqué. Il reste à faire connaître les noms des citoyens dont les courageux efforts sont au-dessus de tout éloge.

    Les pompiers de la Commune ont, dans cette douloureuse circonstance, montré le dévouement qui leur est habituel ; les premiers qui ont pénétré dans la fournaise, alors que les explosions n’avaient pas cessé, sont les citoyens :
    ALICAUD, caporal pompier, 5e compagnie ; DEMER, sapeur ; BUFFLOT, caporal.

    Puis, sont accourus, presque en même temps, les citoyens DUBOIS, capitaine de la flottille ; JAGOT, marin, FROMAYE (Louis), chasseur ; BOISSEAU, Chef du personnel à la délégation de la marine ; FÉVRIER, commandant une batterie flottante.

    Grâce à leur héroïsme, des fourgons chargés de cartouches, dont les roues commençaient à s’enflammer, ainsi que des tonneaux de poudre, ont été retirés du foyer de l’incendie.

    Nous ne parlons pas du sauvetage des blessés et des habitants ensevelis prisonniers dans leurs maisons réduites en débris. Pompiers et citoyens ont, à cet égard, rivalisé de courage et de dévouement.

    Les citoyens AVRIAL, SICARD et JOHANNARD, membres de la Commune, étaient aussi des premiers sur le lieu du danger. Douze chirurgiens de la Garde nationale se sont rendus à l’avenue Rapp et ont organisé le service médical avec un empressement que je ne saurais trop louer.

    En somme, quelques cadavres, une cinquantaine de blessés, et la plupart des blessures sont légères. Voilà tout ce qu’auront gagné les hommes de Versailles.

    La perte en matériel est sans importance eu égard aux immenses approvisionnements dont nous disposons ; il ne restera à nos ennemis que la honte d’un crime aussi inutile qu’odieux, lequel, ajouté à tant d’autres, à défaut de nos invincibles moyens de défense, suffirait à tout jamais pour leur fermer les portes de Paris.

    Tout le monde a fait plus que son devoir. Nous aurons peu de morts à déplorer.

    Le 28 floréal an 79.

    Le Délégué civil à la Guerre, DELESCLUZE.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 539.



    [N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]

    notice :
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    [
    N° 365 - Commune de Paris - Mairie du 3e arrondissement - Rapport de la Commission d’enquête du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Béasse [Commune de Paris]  ; Delary, B. [Commune de Paris]  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Giran, A. [Commune de Paris]  ; Jacob, Léon  ; Julien, Pierre (ca1818-....)  ; Perrotte, Frédéric (1852-....) ?  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Rhone, Émile
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 365 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 365

    COMMUNE DE PARIS

    MAIRIE DU 3e ARRONDISSEMENT

    RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE DU 3e ARRONDISSEMENT POUR LES PENSIONS AUX VICTIMES DES LIBERTÉS COMMUNALES

    CITOYENS MEMBRES DE LA COMMUNE,

    Nous avons l’honneur de vous adresser notre rapport concernant les pensions accordées jusqu’à ce jour aux victimes de la défense des libertés communales, et les secours remis aux blessés.

    Nous avons liquidé, jusqu’au 15 courant, trente et une pensions, se montant par an a trente-quatre mille cent francs, soit deux mille huit cent quarante et un francs soixante cinq centimes, que nous avons payés, pour un mois, aux citoyennes ou citoyens dont les noms suivent :

    Abadie, artillerie 1,165 fr.
    Albutroff, 87e bataillon 1,000
    Andermahr, 3e marin 1,665
    Arnould, 144e bataillon 800
    Bondon, 88e 1,330
    Bauër, 86e 1.695
    Bellois, 88e 1,330
    Boutellier, 53e 600
    Charpentier, 1er éclaireurs. 1,000
    Chassé, 88e bataillon 965
    Darceot, 87e 1,330
    Gaide, 144e 800
    Grelle, 55e 965
    Gretz, 144e 600
    Gueite. 144e 965
    Korn, estafette 2,060
    Lambert, 144° bataillon 800 fr.
    Larmignat, 144e 600
    Lecomte, 88e 2,060
    Leprince, 144e 600
    Lesimple, artillerie 1,330
    Lejeay, 145e bataillon 600
    Masse, 144e 1,695
    Néolier, 205e 1.330
    Nicolas, 144e 665
    Patelet, 144e 600
    Pernet, 144e 600
    Petit, 86e 2,060
    Pinsard, 205e 960
    Polonceau, 56e. 1,330
    Valeton. 144e 600

    Vous nous avez donné avis que jusqu’au 15, le montant des souscriptions était de trois mille soixante francs soixante et dix centimes.

    Voici les secours en argent que nous avons accordés aux blessés :

    1er mai. Abadie, artillerie. ... 25 fr.
    1er — Albutroff, 87e bataillon. 40
    5 — Anguy, 86e 15
    29 avril. Arnould, 144e 10
    1er mai. Idem 15
    9 — Anth, 145e 20
    13 — Babbé, 88e 60
    7 — Bauër, 85e 30
    4 — Banséano, 205e 25
    26 avril. Bellois, 88e 10
    1er mai. Idem 15
    8 — Bernier, 55e 25
    13 — Biord. 25
    4 — Bondeau, 87e. 10
    29 avril. Boudon, 88e 15
    3 mai. Idem 10
    5 — Idem 25
    9 — Bouquet, 205e 15
    29 avril. Burguière, 87e 10
    3 mai. Idem 15
    15 — Caunès, 55e 50
    11 — Challou, 55e 50
    2 — Chaînant, 5e batterie (art.). 25
    4 — Charvet, 87e 10
    4 — Chassé, 88e 25
    1er — Claray, 87e bataillon. 25
    11 — Colney, 205e 30
    12 — Combes, 145e 25
    8 — Commissaire, 144e ... 15
    10 — Coulon, 86e 30
    15 — Darceot 50
    6 — Dartois, 144e 30
    10 — Idem 20
    13 — Delpech, 55e.... 4 25
    29 avril. Desoye, 88e 10
    À reporter. 825
     
    Report. 825 fr.
    4 mai. Desoye, 88e bataillon 15
    8 — Idem 25
    6 — Draëse, 88e 40
    10 — Idem 30
    1er — Dubail, 88e 15
    11 — Dujy, 55 10
    6 — Favre, 205e 15
    11 — Idem 35
    2 — Febvre, 145e 25
    9 — Fontas, 205e 20
    10 — Fourcaut, 144e 30
    10 — François, 86e 30
    4 — Fromageau, 86e ... 25
    9 _ Fréville, 55e 25
    3 — Gachon, 87e 10
    2 — Gaide, 144 e25
    13 — Gardé, 88e 50
    7 — Gaulois, 88e 25
    5 — Grelle, 55e 25
    8 — Gretz, 144e 30
    2 — Guette, 144e 25
    13 — Guidon, 86e 26
    9 — Hébrard, 55e 25
    12 — Henri, 114e 50
    6 — Hugues, 88e 15
    11 — Isambert, 88e 25
    11 — Jolly, 86e 15
    1er — Korn, estafette .... 30
    12 — Lagneaux, 144e bataillon. 25
    10 — Lahannier, 88e 25
    2 — Lambert, 144e 25
    2 — Lebé, 88e 15
    6 — Idem 10
    9 — Ledebt, 144e 40

    À reporter. 1,680

    Report 1,680 fr.
    <poesie
    2 mai. Lejay, 145e bataillon. 25
    7 — Lemaire, 86e 20
    13 — Idem 30
    5 — Leprince, 144e 25
    8 — Leroy (Louis), 205e 25
    13 — Leroy (Auguste), 205e 50
    10 — Lesueur, 86e 100
    15 — Lévy, 88e 30
    12 — Macron, 88e 50
    12 — Moignon, 145e 25
    1er — Marandas, 87e 25
    4 — Idem 15
    2 — Masse, 144e 40
    8 — Masson 20
    3 — Néolier 25
    13 — Neveu, 205e 25
    1er — Patelet, 144e 25
    1er — Pernet, 144e 25
    4 — Idem 15
    3 — Petit, 86e 40
    6 — Piau, 205e 25
    2 — Pinsard, 205e 25
    9 — Roger, 141e 15
    10 — Rouy, 86e 50
    8 — Staimer, 144e 50
    5 — Strobant, 86e 15
    3 — Subtil, 87e 10
    8 — Thiérard, comp. franche. 25
    11 — Trotin, 55e 60
    4 — Valeton, 144e 25
    15 — Valy, 145e 25
    8 — Villermé, 86e 10
    4 — Vitoux, 86e 15
    8 — Idem 10

    TOTAL. 2,700

    soit deux mille sept cents francs.

    Nous espérons, dans l’intérêt de nos concitoyens, avoir moins à donner par la suite, et, par contre, avoir moins de victimes ; mais, quoi qu’il en soit, nous continuerons à accomplir la tâche qui nous a été confiée.

    SALUT ET FRATERNITÉ.

    Paris, le 19 mai 1871.

    Certifié conforme :
    Le Secrétaire général, LÉON JACOB.

    Les Membres de la Commission d’enquête, BÉASSE, B. DELARY, A. GIRAN, JULIEN, PERROTTE, Émile RHONE.

    Vu et approuvé :
    Les Membres de la Commune, Ant. ARNAUD, DEMAY, Clovis DUPONT, PINDY.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 540-541.



    [N° 366 bis - Commune de Paris - Les zouaves de la République aux hommes de cœur]

    notice :
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    N° 366 bis - Commune de Paris - Les zouaves de la République aux hommes de cœur]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Lecaudey [Commune de Paris]  ; Rumeau
    • Presse citée  :
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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 366 bis LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 366 bis

    COMMUNE DE PARIS

    (en formation) LES ZOUAVES DE LA RÉPUBLIQUE AUX HOMMES DE CŒUR

    CITOYENS,

    Au moment où les Gardes nationaux défenseurs de la République et de la Commune tombent sous le plomb des assassins de Versailles, malgré leur titre inviolable de prisonniers de guerre, nos cœurs ont bondi d’indignation, et nous jetons au milieu de vous, Citoyens, notre cri patriotique : VENGEANCE ! ! ! Aidez-nous à l’assurer complète.

    Et vous, enfants de la commune de Lyon, venez à nous pour combattre sous le drapeau que les premiers vous avez arboré.

    L’habillement, la solde et les vivres sont assurés aussitôt après l’enrôlement. Armes à tir rapide. Les hommes inscrits à l’avance faisaient tous partie des anciennes compagnies de Francs-Tireurs.

    MÊME SOLDE QUE LA GARDE NATIONALE

    Le décret de la Commune relatif aux veuves, orphelins et blessés, est applicable aux
    Zouaves de la République,

    Les Bureaux de l’enrôlement sont situés :
    1er Bureau. — — 10e Arrondissement, Faubourg Saint-Martin, Mairie.
    2e — — 11e — Place Voltaire, Mairie.
    3e — —18e — Rue des Abbesses, 8, Montmartre.
    4° — — 20e — Belleville, Mairie.

    De 9 heures à 11 heures, et de 2 heures à 6 heures.

    Paris, le 19 mai 1871.

    L’Adjudant-Major, RUMEAU.

    Le Commandant des Zouaves de la République, LECAUDEY.

    NOTA. Le bataillon ne sera composé que de 500 hommes

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 542.

    Il existe une version de cette affiche hors de la série de l’Imprimerie nationale (Paris. — Typ. Edouard VERT, rue Notre-Dame-de-Nazareth, 29.)



    [N° 367 - Commune de Paris]

    notice :
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    [
    N° 367 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
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    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 367 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 307

    COMMUNE DE PARIS

    La Commune décrète :

    ARTICLE UNIQUE.

    Il sera fait application aux victimes de l’explosion de la Cartoucherie de l’avenue Rapp du décret du 10 avril 1871, concernant les veuves et les orphelins.

    Paris, le 19 mai 1871.

    LA COMMUNE DE PARIS.

    IMPRIMERIE NATIONALE, — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 543.







    [N° 370 - Commune de Paris - Abattoirs de la Villette]

    notice :
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    [
    N° 370 - Commune de Paris - Abattoirs de la Villette]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mélin, Ernest (1839-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 370 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 370

    COMMUNE DE PARIS

    ABATTOIRS DE LA VILLETTE

    AVIS

    À partir de lundi 22 courant le Travail dans les abattoirs sera interdit à tout Citoyen qui ne sera pas inscrit sur les contrôles de la Garde nationale.

    Il sera délivré une carte de circulation à ceux qui pourront prouver qu’ils sont enrôlés.

    Les Citoyens possesseurs d’une carte provisoire, primitivement délivrée, devront se présenter au bureau de l’Inspecteur munis d’un certificat constatant leur inscription.

    Paris, le 20 mai 1871.

    Le Directeur général des Abattoirs de la Villette, Ernest MÉLIN.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 544.






    [N° 374 - Commune de Paris - Xe arrondissement]

    notice :
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    N° 374 - Commune de Paris - Xe arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Babick, Jules (1820-1902)  ; Champy, Henry (1846-1902)  ; Gambon, Ferdinand (1820-1887)  ; Henry, Fortuné (1821-1882)  ; Pyat, Félix (1810-1889)  ; Rastoul, Paul (1835-1875)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 374 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 374

    COMMUNE DE PARIS

    Xe ARRONDISSEMENT

    Les Membres de la Commune, délégués au Xe Arrondissement, considérant :

    Que les principes de la Commune sont établis sur la moralité et le respect de chacun ;

    Que les femmes de mauvaise vie et les ivrognes sont chaque jour un spectacle scandaleux pour les mœurs publiques ;

    Qu’il y a urgence à ce que de pareils désordres soient promptement réprimés.

    ARRÊTENT :

    ARTICLE UNIQUE. Les Commissaires de police et les Gardes nationaux du Xe Arrondissement devront arrêter et mettre en détention toutes les femmes de mœurs suspectes exerçant leur honteux métier sur la voie publique, ainsi que les ivrognes qui, dans leur passion funeste, oublient et le respect d’eux-mêmes et leur devoir de citoyens.

    Paris, le 20 mai 1871.

    Les Membres de la Commune délégués au Xe arrondissement,
    BABICK, CHAMPY, GAMBON, Fortuné HENRY, Félix PYAT, RASTOUL.

    IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 546.




    [N° 376 - Commune de Paris - 3e arrondissement]

    notice :
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    [
    N° 376 - Commune de Paris - 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaud "Arnault", Antoine (1831-1885)  ; Demay, Antoine (1822-1884)  ; Dupont, Clovis (1830-1902)  ; Pindy, Jean-Louis (1840-1917)  ; Spinoy, Adolphe (1833-...)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 376 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 376

    COMMUNE DE PARIS

    3e ARRONDISSEMENT

    Aux citoyens Membres de la Commune du 3e arrondissement.

    Le travail des Commissions de recensement cl d’enquête n’ayant pas produit les résultats auxquels nous étions endroit de nous attendre, je soumets à voire approbation les décisions-contenues dans l’ordre du jour ci-après.

    Salut fraternel.

    Le Chef de la 3e légion, SPINOY.

    ORDRE

    Malgré le zèle déployé par les Commissions d’enquête et de recensement un grand nombre de gardes ne rejoignent pas leurs compagnies. C’est plutôt indifférence que manque de patriotisme ; mais, à l’heure présente, l’indifférence est un crime. Lorsque des hommes qui nous ont livrés à l’étranger employent, aujourd’hui que leur position et leur fortune sont en jeu, un courage et des moyens de destruction dont ils n’ont pas voulu se servir contre l’ennemi ; lorsque des vieillards, ayant déjà un pied dans la tombe, frappent sans pitié les vieillards, les femmes et les enfants ; lorsqu’on discuté ouvertement à Versailles si Paris sera détruit, en tout ou en partie ; lorsque le sang le plus pur et le plus généreux de la France est versé chaque jour par ceux qui, non contents de nous assassiner, tentent de nous déshonorer ; en ce moment suprême, le devoir de tout citoyen est de prendre les armes et d’aller aux remparts défendre notre chère Cité.

    Tous les intérêts doivent s’effacer devant celui de la cause sacrée du droit et de la justice.

    EN CONSÉQUENCE :

    1° Tous les citoyens du 3e arrondissement qui, dans un délai de quarante-huit heures,
    n’auront pas rejoint leurs compagnies de guerre ou sédentaires ; tous ceux qui, ne faisant partie d’aucun bataillon, ne se seront pas présentés à l’État-Major de la Légion pour être incorporés, et ce, dans le même délai, seront immédiatement arrêtés et traduits devant la Cour martiale.
    Des pouvoirs réguliers seront délivrés à cet effet à des Délégués de la Municipalité.

    2° Les magasins, débits et établissements de commerce tenus par des réfractaires ou par leurs représentants, seront immédiatement fermés, et les scellés y seront apposés.

    3° Les Chefs de bataillon me remettront le 22, au rapport, des listes nominatives, qui
    devront être établies avec la plus grande exactitude, de tous les gardes présents, et faisant service. Ces listes, signées par les Commandants de compagnies et visées par eux, seront confrontées avec les listes de recensement et devront servir à constater l’absence des réfractaires.

    Paris, le 21 mai 1871.

    VU et APPROUVÉ :

    Les Membres de la Commune du 3e arrondissement,
    Ant. ARNAUD. DEMAY. Clovis DUPONT. PINDY.

    Le Chef de la 3e Légion, SPINOY.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 548.




    [N° 378 - Commune de Paris - Délégation des finances]

    notice :
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    [
    N° 378 - Commune de Paris - Délégation des finances]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Lefrançais, Gustave (1826-1901)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 378 LIBERTÉ— ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 378

    COMMUNE DE PARIS

    DÉLÉGATION DES FINANCES

    En exécution du décret communal du 6 mai courant, il a été procédé, aujourd’hui 20 mai, à 2 heures, à l’Hôtel-de-Ville, salle Saint-Jean, en séance publique présidée par le citoyen LEFRANCAIS, Membre de la Commune, à un second tirage au sort des quatre nouvelles séries d’objets engagés au Mont-de-Piété, qui devront être délivrés gratuitement.

    Ce tirage a donné les résultats suivants :
    1° Du 16 au 31 janvier 1870.
    2° Du 16 au 30 novembre 1869 ;
    3° Du 16 au 31 mai 1870 ;
    4° Du 1er au 15 février 1871 ;

    Le retrait des objets compris dans chacune de ces séries peut se faire immédiatement aux établissements où ils sont déposés :
    à l’Administration centrale, rue des Blancs-Manteaux ; rue du 31 Octobre (ancienne rue Bonaparte), ou rue Servan.

    L’Administration rappelle que les habitants de la Commune de Paris peuvent seuls bénéficier du décret du 6 mai ; les habitants des communes suburbaines n’y ont aucun droit.

    Chaque reconnaissance devra porter le cachet de la Mairie du commissaire de police, du juge de paix ou du conseil de famille du bataillon de l’arrondissement de l’emprunteur.

    Paris, 20 mai 1871,

    LEFRANCAIS, Membre de la Commission des Finances.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 549.



    [N° 379 - Commune de Paris]

    notice :
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    N° 379 - Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)  ; Bordas [Commune de Paris]  ; Caron, Édouard (1844-....)  ; Ferretti [Commune de Paris]
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 379 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 379

    COMMUNE DE PARIS

    Le public est prévenu que des dispositions ont été prises pour transformer en marché le terrain vague de la place Monge.

    En conséquence, les marchands regrattiers ou autres, qui désireraient louer ces emplacements, sont invités de s’adresser au bureau du citoyen FERRETTI-BORDAS, Chef du plan de Paris, à l’Hôtel-de-Ville, 4e étage, n° 29.

    Paris, le 20 mai 1871.

    VU ET APPROUVÉ
    Par le Membre de la Commune délégué aux Services publics, Jules ANDRIEU.

    VU ET PRÉSENTÉ
    Par l’Ingénieur chef des Services publics, Ed. CARON.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 551.




    [N° 381 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]

    notice :
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    [
    N° 381 - Commune de Paris - Fédération républicaine de la Garde nationale - Comité central]. — Paris : Comité central de la garde nationale (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Barroud, Agénor (1836-....)  ; Lacord, Émile (1838-1894)  ; Tournois, Émile (1841-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 381 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 381

    COMMUNE DE PARIS

    FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE COMITÉ CENTRAL

    Considérant qu’il importe de faire servir au succès de la Révolution du 18 Mars toutes les ressources qu’offre la Fédération de la Garde nationale ;

    Considérait que c’est en elle seulement que l’on peut trouver les puissants moyens d’action révolutionnaire et de contrôle efficace qui donneront aux décrets de la.Commune et aux ordres de la Guerre la sanction qui leur a manqué jusqu’ici,

    LE COMITÉ CENTRAL ARRÊTE :

    Art. 1er. À partir du dimanche 21 mai, les Conseils de légion enverront un délégué pour assister au rapport qui aura lieu chaque jour, à 2 heures précises, au Ministère de la Guerre, salle de la Fédération.

    Art. .2. Les divers corps ou fractions de corps de l’armée communale sont invités à se conformer aux principes de la Fédération, afin de solidariser leurs intérêts et d’en assurer la satisfaction.

    La cavalerie, l’artillerie, le génie et le train ont le droit d’être représentés par un délégué au Comité central.

    Pour le Comité central et par délégation :
    La Commission d’organisation, BAROUD, LACORD, TOURNAIS [Tournois].

    29 floréal an 79.

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 552.




    [N° 383 - Commune de Paris - Cimetières]

    notice :
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    N° 383 - Commune de Paris - Cimetières]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Andrieu, Jules (1838-1884)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    N° 323 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 383

    COMMUNE DE PARIS

    CIMETIÈRES

    REPRISE DES TERRAINS CONCÉDÉS À TITRE CONDITIONNEL ET À TITRE TEMPORAIRE

    Le Membre de la Commune délégué aux Services publics,

    Vu le décret du 23 prairial an XII, sur les sépultures ;

    Vu le règlement du 8 décembre 1829, relatif aux concessions de terrains dans les cimetières de Paris, approuvé par ordonnance du 5 mai 1830 ; ensemble le règlement du 14 septembre 1850 (titre IX, art. 42 et 45) ;

    Vu la loi du 16 juin 1859, relative à l’extension des limites de Paris ;

    Vu les arrêtés des Maires des anciennes communes d’Auteuil, de Passy, des Batignolles, de Montmartre, de la Chapelle, de la Villette, de Belleville, de Charonne, de Bercy, de Vaugirard et de Grenelle, qui ont fixé à douze, quinze et trente ans la durée des concessions temporaires dans les cimetières desdites communes,

    ARRÊTE :

    ARTICLE PREMIER.
    À partir du 5 juin 1871, il sera procédé à la reprise :

    1° Des terrains concédés pour cinq ans dans les cimetières de l’Est (Père-Lachaise), du Nora (Montmartre), du Sud (Mont-Parnasse), d’Ivry, de Passy, d’Auteuil, de la Villette, de Montmartre-Saint-Ouen et des Batignolles, depuis et y compris le 1er janvier 1865, jusques et y compris le 31 décembre de la même année ;
    2° Des terrains concédés à titre conditionnel dans les cimetières du Nord, de l’Est, du Sud, des Batignolles, de Passy, de Grenelle, d’Auteuil, de Montmartre-Saint-Ouen, de la Villette et de Vaugirard, depuis et y compris le 1er janvier 1860, jusques et y compris le 31 décembre de la même année ;
    3° Des terrains concédés pour douze, quinze et trente ans, dans les cimetières de la banlieue réunie à Paris, dont le terme de concession a fini le 31 décembre 1870.

    ART. 2.
    Les terrains concédés temporairement dans les cimetières ouverts pourront, lorsque les dispositions prises pour r aménagement des sépultures le permettront, être concédés pour une nouvelle période de cinq ans, moyennant le versement de la somme de 50 fr.
    Quant aux terrains concédés à titre conditionnel, ils pourront être conservés à titre perpétuel par les familles, à charge par elles de compléter le payement du prix de concession.

    ART. 3.
    Les familles occupant des terrains en reprise devront, d’ici au 5 juin prochain, faire enlever les monuments, signes funéraires et objets quelconques existant sur lesdits terrains.

    ART. 4.
    Faute par les familles de se conformer à cette disposition dans ledit délai, l’Administration fera procéder d’office à l’enlèvement des objets désignés dans l’article précédent.

    ART. 5.
    Les objets dont le déplacement aura dû se faire par les soins de l’Administration seront déposés dans les dépendances des cimetières pour y restera la disposition des familles pendant un an et un jour. Les familles qui, durant cet intervalle, les réclameront, seront tenues de verser à la Caisse de la Commune la somme de 6 francs, montant des frais d’enlèvement réglés conformément aux dispositions de l’art. 2 de l’arrêté préfectoral du 1er février 1840.

    ART. 6.
    À l’expiration du délai d’un an et un jour, tous les signes funéraires, de quelque nature qu’ils soient, qui se trouveront encore emmagasinés dans les cimetières, seront considérés comme objets abandonnés.

    ART. 7.
    L’Administration ne sera, en aucun cas, responsable envers les familles des objets qui, par l’effet de l’enlèvement où par vétusté, viendraient à être dégradés ou détruits.

    ART. 8.
    Le présent arrêté sera affiché partout où besoin sera et inséré au Recueil des Actes administratifs,

    Paris, le 22 ai 1871.

    Le Membre de la Commune délégué aux Services publics
    Jules ANDRIEU.

    IMPRIMERIE NATIONALE — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 554-555.



    [N° 384 - Magasin communal du 3e arrondissement]

    notice :
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    [
    N° 384 - Magasin communal du 3e arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    République française

    N° 384 LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ N° 384

    MAGASIN COMMUNAL DU 3e ARRONDISSEMENT

    École Turgot, rue Turbigo, 67

    Vente

    De Haricots, Pois, Pommes de terre, Riz, Bœuf salé, Bœuf conservé, Jambon, Lard, Mouton, Saindoux, Beurre, Café, Fromages, Huile d’olive, Sel, Sucre, Harengs, Morue,

    À partir du 21 mai, tous les jours de 8 heures du matin a 4 heures du soir

    IMPRIMERIE NATIONALE. — Mai 1871.


    sources :

    Texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874), p. 557