CACI (Comités d’action contre l’isolement carcéral)

 

CACi, ℅ Kaliméro (Lille).

 

Affichage par année

1 affiche :

 

    [L’isolement carcéral détruit, détruisons l’isolement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’isolement carcéral détruit, détruisons l’isolement]. — [S.l.] : CACI (Comités d’action contre l’isolement carcéral) : Kaliméro, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 87 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; psychiatrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (homme en prison) ; logo (mains — dont une enchainée — se serrant au travers de barreaux) ]

    texte :

    L’isolement carcéral détruit, détruisons l’isolement

    De la Bastille à Bicêtre, hier celà s’appelait : emprisonnement cellulaire. Administration pénitentiaire et pouvoir politique proclament que ce temps est révolu avec la suppression des quartiers de haute sécurité, des quartiers à sécurité renforcée, des quartiers de plus grande surveillance. Pourtant, aujourd’hui, cette pratique existe toujours.

    Qui peut le nier ?

    De trois cents à cinq cents prisonnier(e)s subissent l’isolement carcéral pour des mois, voire des années. Pour tous, ce régime disciplinaires draconien est synonyme de torture physique et psychologique :
    — seul vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans aucun contact avec les autres détenus ;
    — courrier systématiquement censuré ;
    — transferts fréquents d’une cellule à une autre, d’une prison à l’autre ;
    — fouilles corporelles au moindre déplacement dans la prison ;
    — fouilles des cellules de fond en comble…

    Le prisonnier en quartier d’isolement n’a plus la notion de l’heure, du temps qu’il fait. Complètement coupé de tout, il perd tout repère sensoriel et tout rapport social. Par ce régime, l’administration pénitentiaire et la chancellerie ne veulent lui laisser que trois issues : la folie, le suicide ou la soumission absolue et aveugle à leur autorité.

    Mais pourquoi donc chercher à anéantir ces prisonnier(e)s ? Nul besoin d’être un « monstre » pour se voir placé en quartier d’isolement.

    À ll’isolement, on y est parce qu’on refuse de se soumettre :
    — parce qu’on refuse les conditions insoutenables de détention à l’interieur des prisons ;
    — parce qu’on rejette cette justice de classe qui emprisonne toujours davantage de chômeurs, de précaires, d’immigrés, et absout les riches, les policiers meurtriers et les hauts fonctionnaires ;
    — parce qu’on refuse le pourrissement en prison des laissés-pour-compte de la crise.

    Face à la volonté d’anéantissement des prisonnier(e)s contestataires, qu’ils soient politiques ou de « droit commun », ne restons pas spectateurs. Face aux témoignages, ne fuyons pas la réalité.

    Informez-vous, rejoignez-nous, agissons ensemble : pour l’abolition de l’isolement carcéral

    Coordination nationale des comités d’action contre l’isolement carcéral (Lille, Troyes, Dijon, Paris, Aix-en-Provence, Toulouse…)

    CACI c/o Kaliméro — BP 21 — 59007 Lille cedex

    Imprimerie spéciale


    sources :