Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]
212 affiches :
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Liberté, Égalité, Justice.
Aux travailleurs
Compagnons,
Une fois de plus vous êtes conviés à voter, c’est-à-dire à vous choisir de nouveaux. maîtres. Tomberez-vous encore, dans les errements du passé et sanctionnerez-vous votre asservissement en déposant un bulletin dans l’urne électoral ? ; Réfléchissez ! Il est encore temps, mais l’heure est solennelle.
L’expérience du parlementarisme n’est-elle pas suffisamment faite ? Voilà bientôt quarante ans que le suffrage universel fonctionne, depuis quatorze ans Il est la clé de voûte du système gouvernemental qui nous régit. Qu’a-t-il produis ? Quels résultats a-t-il donnés ?
Loin de s’améliorer, notre situation économique ne fait qu’empirer de jour en jour. Les salaires baissent, les grèves augmentent chaque jour et aboutissent toujours à l’écrasement du prolétariat pur la force armée mise à la disposition de vos exploiteurs par vos gouvernants, c’est-à-dire par vos élus ; la misère va grandissant. Qu’ont fait les élus du suffrage universel pour porter remède à cette situation.
RIEN, ABSOLUMENT RIEN
Qu’ils soient radicaux ou socialistes, bourgeois ou ouvriers, qu’ils viennent d’en haut ou qu’ils partent d’en bas, le gouvernement, qu’il s’appelle Sénat, Chambre des députés ou Conseil municipal, n’est que le détenteur d’un pouvoir arbitraire, et ce que nous réclamons hautement, c’est la liberté.
Tant qu’existera le droit à l’accaparement des richesses sociales, la société sera divisée e deux classes : maîtres et esclaves, dirigeants et dirigés, exploiteurs et exploités ; tant qu’un individu quelconque pourra s’enrichir du travail de son semblable, l’Égalité et la Liberté ne seront qu’un mirage menteur.
Nous voulons que chaque être humain soit complètement libre et n’ait à attendre de personne les moyens de vivre.
Travailleurs,
Point n’est besoin de législateurs ou conseillers municipaux pour arriver à la Révolution victorieuse qui, balayant les parasites, vous rendra vos droits et la Liberté.
NE VOTEZ DONC PAS !
De même que vous vous écartez de l’église, de même que vous n’y envoyez pas vos fils, votre devoir est de vous écarter de l’urne électorale, car en vous associant à celle duperie bourgeoise, vous reconnaîtrez à vos élus le droit de vous tenir en esclavage.
Laisser les candidats à leurs programmes, n’oubliez pas tous les renégats passés ! Tons ces vendus qui, la veille de leur nomination, vous promettent monts et merveilles, et se moquent de vous le lendemain de leur élection.
Conservez vos bulletins de vole pour bourrer vos fusils.
Abstenez-vous donc ! Conserves vos forces pour l’action et ne vous bornez pas à protester : Agissez.
Votre devoir est de sortir du cercle étroit des querelles électorales, de propager par tous les moyens l’esprit de révolte dans les masses, de grouper tous les déshérités, tous les écrasés, toutes les victimes de l’enfer social actuel et de leur indiquer lu but final :
La Révolution sociale !
Candidat abstentionniste :
J. Bardin
Lyon. — Imp. de l’Alarme, rue de Vauban, 26
Affiche parue en pages centrales de L’Alarme : organe anarchiste de Lyon, n° 4 (4 mai 1884).
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Ballottage du 3 septembre 1893 - Supplément au n° 233 du Père Peinard
Le Père Peinard au populo
Hourrah, nom de dieu ! Bibi n’est pas le seul bon bougre ayant soupé des fumisteries électorales.
La grande tournée votarde du 20 août en est une riche preuve : dans les tinettes, des bottes de torche-culs ont manqué à l’appel.
Rien qu’à Paris, y a eu pour le moins un bon tiers d’abstention : quéque chose comme 160,000 bons bougres se sont torchés avec leurs bulletins de vote.
Et en province, la proportion des anti-votards est la même, — sinon plus forte !
Dam, on en a plein le cul de la politique ! C’est qu’aussi on est payé pour ça : de tous temps, les dépotés ont sifflé des pots-de-vin à tire-larigot. Entrés pauvres à l’Aquarium, ils en sont tous sortis riches comme Job, le marchand de papiers à cigarettes. Les chèques ne sont pas d’invention nouvelle !
Le Suffrage Universel, tant vanté par les jean-foutre, n’est qu’une muselière à bons bougres, — comme qui dirait
Le muselage universel
Ce coup-ci, comme primeurs, il nous a fourré de la belle pourriture : Wilson, Reinach, Rouvier et toute la séquelle des panamitards… Et à la deuxième resucée la collection se complètera.
Les ambitieux jubilent du truc. Cré pétard, qu’ils ne fassent pas trop les crâneurs : pour l’instant ils ne font que balloter, — un temps viendra…, et il n’est pas loin, foutre ! — où, ne se contentant pas de les ballotter, le populo les balancera carrément dans cent mille pieds de mouscaille.
D’ici là, par la grève générale, les bons bougres prouveront aux saltimbanques de la politique qu’ils ne veulent plus rien savoir de cracher les impôts, de payer la rente aux proprios, d’êtres exploités par les patrons et abrutis par les curés.
La grève générale, est à la portée du plus flemmard : y a qu’a se tenir à l’écart des goguenots électoraux… avec le même soin que si le choléra étant dedans.
Votailler ? N’est faut plus ! c’est se fiche la corde au cou. C’est autoriser richards, jugeurs et gouvernants à nous plumer vifs.
Au lieu de ça, s’agit de se graisser les biceps, afin d’être d’attaque pour exproprier les richards et foutre en l’air la vieille garce de Société.
Cela fait, n’ayant plus de gouvernants, ni d’exploiteurs à gaver, le populo se la coulera douce.
On sera en Anarchie, nom de dieu !
Le Père Peinard. — Vu le candidat pour la fôorme :
Grâce à la [ruche de loi ?] contre la liberté des candidatures. Il me faut truquer pour placarder mes affiches sans timbre. Un copain se fout candidat pour la circonstance, — c’est un bon fieu, — malgré ça, ne votez pas pour lui. Il roulerait le populo, kif-kif, le premier bourgeois venu.Pour plus d’explications, les bons bougres n’ont qu’à se payer chaque dimanche, Le Père Peinard, réflecs d’un gniaff. En vente partout pour deux ronds on en voit la farce.
A. Delalle, imp. spécial du Père Peinard, 4 bis, rue d’Orsel, Paris
Repéré à la Préfecture de Police (Paris).
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[ texte ]
- texte :
Salle Chayne
12, rue d’Allemagne, 12
Le samedi 19 septembre 1896, à huit heures et demi du soir
Conférence publique et contradictoire
par
Sébastien Faure
sujet traité
“Les Crimes de Dieu”, « derniers avatars de l’esprit religieux »
Camarades
Les Bondieusards sont experts en l’art de se métamorphoser et de s’adapter à toutes les fluctuations des formes politiques et sociales [de la] civilisation
Les ridicules conceptions d’« Honneur », de « Devoir », de « Morale » qui nous étreignent ne sont que la résultante des siècles [de] superstitions et d’inepties religieuses qui pèsent sur les générations contemporaines.
Pour conquérir le bonheur, il faut que les individus se dérobent à ces préjugés et que, aux conventions idiotes d’Honneur, de [Devoir,] de Morale, ils fassent succéder les saines notions de Sincérité, de Droit et de Félicité qui constituent la Morale, toute la Morale.
Les organisateurs
Entrée : 50 centimes
Nota. — Cette page ne peut être affichée que revêtue d’un timbre de 12 centimes
L’Imprimeur-gérant : Lemanceau.
Affiche parue au dos du journal Le Libertaire n° 45 (deuxième année, du 19 au 25 septembre 1896).
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Au peuple
C’est à toi, Peuple, à toi si souvent trompé, que s’adressent ces quelques vérités. Il est bon que tu les entendes, à cette heure, alors qu’une fois de plus tes oppresseurs, Puissants de la Finance, du Sabre ou de la Croix, veulent égarer ta raison par les mensonges de l’antisémitisme.
On te dit tous les jours : « Le Juif est ton ennemi. » Tous les matins, dans les journaux, ici même sur ces murs, tu vois dénoncer un « péril juif ».
Peuple on te troupe,
Ton ennemi n’est pas le juif, « Le péril juif » dont on te menace n’existe pas pour toi.
Quant à l’Antisémitisme, à la faveur duquel certains de tes exploiteurs essaient de rejeter sur d’autres les responsabilités qu’ils assument, c’est un leurre, une duperie.
Le capitalisme, qu’ils soit juif ou chrétien, français ou étranger. Voilà ton ennemi véritable.
Que t’importent à toi, peuple, les querelles de religion, de race ou de nationalité ! Sur la terre, où le soleil luit également pour tous, il n’y a que deux sortes d’hommes : ceux qui peinent pendant toute une vie de misère et ceux qu’enrichit tout ce labeur.
Contre ces derniers, peuple, lève-toi : fais entendre ta voix puissante et réponds aux clameurs antisémitiques par ces cris de vérité et de justice :
Guerre au capital, quel qu’il soit !
Guerre à tous les oppresseurs, quelle que soit leur race, leur nationalité ou leur religion !
Un groupe d’Hommes Libres.
Marseille. — Imprimerie spéciale du Libertaire, 26, rue Sainte.
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[ imagerie en 13 vignettes : dessin de Lapiz, texte de Jean Grave ]
- texte :
Imagerie des Temps nouveaux — Planche n° 1
Chauvinard
[vignettes numérotées]
1. Chauvinard tire au sort. — 2. Le jour du départ arrivé, les parents commencent à s’apercevoir que la Mère-Patrie prend plus qu’elle ne donne. — 3. Chauvinard commence à prendre un avant-goût du troupeau. — 4. I1 s’initie aux intelligentes manœuvres et à la politesse militaire. — 5. Il s’habitue de plus en plus à être mené en troupeau comme le bétail. 6. Et aux longues stations stupides. — 7. L’État lui sert généreusement la pâtée. — 8. Mais la cantine est là pour aider à l’abrutissement. — 9. Aux colonies, il est un héros ! — 10. Mais le nègre est un animal méchant qui, parfois, se défend. — 11. Sa maigre pension étant insuffisante, il mendie. — 12. Les gendarmes l’arrêtent. 13. Emprisonné, il commence à comprendre que l’organisation sociale ne profite aux uns qu’au détriment des autres.
J. GRAVE, Imprimeur-Éditeur, 140, rue Mouffetard, Paris.
Affiche parue insérée dans Les Temps nouveaux, 4e année, n° 15 (6-12 aout 1898).
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[ texte sur papier de couleur ]
- texte :
Élections législatives de mai 1898
Peuple !
La période électorale est ouverte, pompeusement décorée du titre de « consultation nationale ». Elle ne fait qu’affirmer une triple évidence :
La fourberie avide des candidats,
La mauvaise foi de la presse qu’ils paient pour lancer leurs programmes,
L’inconscience de la masse votante ahurie par les boniments et mystifiée par les réclames.
Peuple,
Tous les candidats te flattent, donc tous te trompent.
Tout flatteur vît aux dépens de celui qui l’écoute.
Arrière tous ces fumistes
peuple ne vote pas !
Le groupe :
Les Hommes Libres.Marseille. — Imprimerie spéciale du Libertaire, A. Gourdouze, 26, rue Sainte.
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texte
- texte :
Élections législatives du 8 mai 1898
Le Droit de vivre
Journal hebdomadaire paraissant le mercredi
Nous voici en pleine fureur électorale, le Suffrage Universel apparaît à tous comme une branche de commerce capitaliste. C’est le sport de la flagornerie, des calomnies et des promesses mensongères.
Électeurs, si nous faisions un peu notre compte, Droit et Avoir, le voulez-vous ?
Depuis cinquante ans, toujours dupés, nous votons à certaines dates, et donnons ainsi, à d’autres hommes le droit de nous commander, de nous faire des lois et de nous punir si nous n’observons pas ce qu’ils ont voté.
Qu’avons-nous obtenu pour améliorer notre existence ? rien : les députés font leurs propres affaires et non les nôtres. Ils ne peuvent faire que les lois politiques, de répression, de conservation de l’ordre meurtrier établi. De la question de la vie de chaque jour qui rend chacun de nous si anxieux, des moyens de vivre pour l’ouvrier et le miséreux, il n’en est jamais question dans les parlements.
Dans ces assemblées on ne peut s’occuper que d’impôts à prélever, de dépenses à formuler, de libertés à entraver, d’alliances et d’emprunts à contracter, de fêtes à donner aux despotes, d’illusions à entretenir chez le peuple et de sang à verser.
Les parlements ne sont institués que pour gérer et défendre les intérêts des riches. Bien fourbes et bien niais sont les socialistes ambitieux qui désertent les rangs du prolétariat et osent affirmer qu’il peut sortir une émancipation quelconque du Suffrage Universel.
Les lois qui semblent tout d’abord favorables à notre délivrance ne tardent pas à être tournées contre nous : par l’instruction obligatoire les curés et les laïques meublent le cerveau de l’enfant contre lui-même, ils lui apprennent la résignation, le respect de ses maîtres, des biens pris sur notre travail et notre misère.
Quels sont les résultats des lois contre le clergé ? jamais il n’a été plus puissant, il parle ouvertement d’exterminer les incroyants, exalte les temps maudits des siècles d’inquisition où tout tremblait devant la robe blanche d’un dominicain, où la pensée humaine ne pouvait s’affirmer que sur les bûchers.
Selon son habitude historique, le clergé commence sa guerre religieuse contre la race juive sachant bien, qu’après l’extermination des juifs, rien ne résistera à ses projets sanguinaires. Ce qui se passe à Alger actuellement est fait pour ouvrir les yeux plus aux aveugles.
Les députés ont fait des lois pour balayer les routes et les rues des pauvres sans travail, sans pain et sans gite, qu’ils qualifient de voleurs et relèguent à Cayenne.
Ils ont voté les lois scélérates et la police secrète devient un scandale public, elle interroge concierges, patrons, administrateurs, sur qui lui est signalé ou lui déplait, et dresse des listes de suspects.
Que deviennent ces listes ? À qui sont-elles destinées ? Ce genre de police que nous supportons nous fait ressembler à une nation de mouchards.
Un mouvement de faits, sinon d’idées, en arrière de 1848, s’accentue. Le dégoût épouvantable de la vie qui nous est faite, à tous, sévit, sur la population, les suicides isolés et par groupes qui ont lieu chaque jour le prouvent.
Nous étouffons sous la cagoule autoritaire. Nous voulons de l’air. Nous voulons vivre !
La Terre, d’où vient toute chose, offre à tous ses fruits et ses richesses, ne connait ni bâtards, ni parias ; elle peut produire, aidée par la science, vingt fois le nécessaire à ses habitants, et cependant, les populations sont en proie à la faim, à la misère ? et ce sont ceux qui travaillent le plus qui n’ont rien ! Dans les pauvres ménages, le pain est mesuré aux enfants. Cet ordre de choses injuste doit changer. C’est par la propagande des idées libertaires et la révolte qu’il le sera.
Électeurs, n’aliénez pas votre liberté, ni vos intérêts en les confiant à un autre homme. Ne vous choisissez pas de maîtres, gardez le droit de vous révolter, celui de vivre.
Vu le candidat :
Nota. — Cette feuille peut-être affichée, non timbrée, mais revêtue du nom d’un candidat, en période électorale
Adresser tout ce qui concerne le Droit de vivre à Constant Martin, 12, impasse Briare (rue Rochechouart), Paris
Imprimerie spéciale du Droit de vivre, 55, rue d’Hauteville, Paris
Paru en page 4 de Le Droit de vivre, numéro 3 du 4-11 mai 1898
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[ texte ]
- texte :
Pour les familles des récentes victimes des lois scélérates
Maison du Peuple, 47, rue Ramey (impasse Pers)
Le samedi, 26 novembre 1898, à 8 h. 1/2 du soir
Grand meeting
public et contradictoire de protestation contre
les lois scélérates
Avec le concours assuré de
Aristide Briand — Antoine Cyvoct — Émile Janvion — Charles Malato —Pierre QuillardÀ tous !
Les lois de décembre 1893 et de juillet 1894 sont une honte.
On les a dénommées « scélérates », on a eu raison.
Elles constituent un attentat permanent à la sécurité de chacun.
Véritable prime inerte à la délation, elles convertissent ce pays en une nation de mouchards.
Les Gouvernants prétendent quelles elles n’ont été faites qu’en vue de circonstances exceptionnelles et que, présentement, elles ne sont pas appliquées.
Avec leur ordinaire impudeur, les Gouvernants mentent.
La conférence anti-anarchiste se propose la généralisation des lois scélérates aggravées. Par des mesures internationales, d’une rigueur sans précédent dans l’histoire, les réacteurs de tous pays s’apprêtent à traquer impitoyablement les hommes d’indépendance et de Vérité.
Camarades !
Se taire, s’incliner serait ta pire des fautes en même temps que la plus déshonorante des lâchetés.
Nous ne commettrons ni cette faute, ni cette lâcheté.
Nous protesterons.
Et vous joindrez à notre cri d’indignation l ’expression de votre colère et de voire révolte.
Ce sera le moyen le plus sûr de conjurer le système d’oppression par lequel les Dupuy de toutes les nations se préparent à étouffer la propagande et l’action de ceux qui veulent l’Indépendance libre dans la Concorde universelle.
Entrée : 50 centimes
Imprimerie spéciale du Libertaire, 10, rue Flocon, Paris
Parue au dos du Libertaire n° 157 (27 novembre-3 décembre 1898).
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texte
- texte :
[marque confédérale] Confédération générale du travail [marque confédérale]
Un crime gouvernemental à Limoges
Les tragiques événements de Limoges ont soulevé la conscience ouvrière.
Le Prolétariat organisé se solidarise hautement avec tous les Grévistes de Limoges, justement révoltés.
En présence de la provocation gouvernementale qui met au service du patronat les enfants du Peuple, dressés pour le massacre, la Confédération Générale du Travail estime que tous les actes des Grévistes sont légitimés par cette criminelle provocation et les approuve pleinement.
Le conflit actuel a eu pour origine les vexations immondes d’un contremaitre, soutenu par tous les Patrons porcelainiers.
C’est pour protéger ce pourceau que l’armée a été lancée contre les Travailleurs limousins.
Une fois de plus, le Gouvernement actuel a eu à l’égard du Prolétariat la même attitude que tous les Gouvernements bourgeois qui l’ont précédé.
Le Parlement, à part quelques élus, a couvert le Gouvernement. C’est un encouragement à l’assassinat des ouvriers par les soldats, pour la sauvegarde de l’autorité, des intérêts, de l’arbitraire du Patronat.
En présence de ce crime odieux, et dont toute la responsabilité retombe sur le ministère qui a ordonné à son profit toutes les mesures provocatrices ayant abouti au massacre ouvrier, la Confédération Générale du Travail en appelle à la classe ouvrière.
À cet effet, nous invitons la population ouvrière à exprimer l’indignation que lui cause ce nouveau crime capitaliste et gouvernemental en secondant l’agitation de la Confédération et en se solidarisant hautement avec nous pour imposer au moins le respect de la vie des siens.
Le comité confédéral.
Imprimerie spéciale de la Confédération générale du travail, 3, rue du Château-d’Eau, Paris
Affiche parue lors des grèves de février-mai 1905 à Limoges :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_Limoges_de_1905Image tirée de l’Almanach illustrée de la révolution pour 1906
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[ texte ]
- texte :
Groupe de Régénération consciente
27, rue de la Duée - Paris-XXeSection du 20e Arrondissement
Salle de la Maison du Peuple
37, rue des Gatines, 37
Face au Square Tenon — Métro : Place GambettaSamedi 6 juin à 8 h 1/2 du soir
Grande conférence
par Georges Yvetot, Tiran, J.-A. Croizé
sujet traité
la limitation des naissances et la révolutionCamarades,
Les politiciens et les écrivains réactionnaires, les gros patrons, les galonnés, tous ceux qui ont intérêt au maintien de la société bourgeoise et capitaliste vous exhortent à faire beaucoup d’enfants…
Pourquoi ? Est-ce en vue du bonheur de ces enfants et du vôtre ? Ils s’en moquent bien. Non ! c’est pour en faire des exploités, des esclaves, de la chair à travail ou de la chair à canon.
Vous répondrez à ces gens en ne procréant des enfants que si vous avez es moyens de bien les nourrir et élever pour qu’ils soient solides, intelligents et bons, capables, par conséquent, d’instaurer bientôt une société plus équitable.Prix d’entrée : 030
Nota. — Les dames sont particulièrement invitéesAbonnez-vous à Génération consciente (mensuel)
Organe populaire propageant la limitation volontaire des naissances.
Abonnement : 1.50 par an.
Administration : 27, rue de la Duée, Paris-XXe
Envoi gratuit d’un numéro sur demandeImprimerie Humbert, 27, rue de la Duée
1908 ou 1914. Repéré aux Archives de la Préfecture de police (Paris).
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[ texte ]
- texte :
Fédération révolutionnaire (section du 15e Arrt)
Églantine Parisienne/ — 61, rue Blomet, 61On peut préconiser la grève des soldats, on peut même essayer de la préparer, et vous avez raison de ma rappeler que nos jeunes militants s’emploient à faire comprendre à l’ouvrier qui va quitter l’atelier, au paysan qui va déserter les champs pour aller à la caserne qu’il y a des devoirs supérieurs à ceux que la discipline voudrait leur imposer…
Et alors, si l’ordre de tirer persistait, si l’officier [tenace ?] voulait quand même contraindre la volonté du soldat. Ah ! sans doute, les fusils pourraient partir, mais ce ne serait peut-être pas dans la direction indiquée.
Aristide Briand (décembre 1899)
président du Conseil, ministre de l’IntérieurConscrits, vous qui partez, méditez ces grands conseils, venez-tous au grand
meeting antimilitariste
Samedi 2 octobre
Salle Feuillade, 18, rue Croix-Nivert, à 8 heures 1/2 du soir
Orateurs : — Ce qu’ils développeront :
Miguel Almereyda, de La Guerre sociale — L’attitude de la classe ouvrière en cas de guerre.
Fr. Marie — Le mensonge patriotique, la caserne.
Delpech, de la Fédération Révolutionnaire — L’attitude des soldats aux grèves.
Métivier — Pourquoi les femmes doivent aux antimilitaristes.
Entrée : 0 fr. 30 pour les frais
Les conscrits seront admis gratuitement sur présentation de leur feuille de route
La section du quinzième arrondissement de la FR se réunit tous les vendredis, 61, rue Blomet
Lire : tous les mercredis La Guerre sociale, tous les quinze jours Les Temps nouveaux.
Imprimerie spéciale de la Fédération révolutionnaire - [marque syndicale ?]
Affiche éditée en 1909 (source : tropjeunespourmourir.com).
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[ texte ]
- texte :
[marque] Fédération communiste anarchiste
Groupe des conscrits
Aujourd’hui insoumis, demain réfractaire, plus tard déserteur
Sans nous consulter, l’État dispose de nous, de nos libertés, de nos vies même, exigeant que nous allions faire l’apprentissage des armes de meurtre, que nous rentrions, pendant deux ans, à la Caserne.
Servir qui ? La Patrie : nous n’en avons pas !
Nous n’étions pas même « électeurs ». Comment aurions-nous pu approuver la loi de la conscription ? Du reste, toute loi étant restrictive de liberté, nous méconnaissons les lois, toutes les lois.
Nous voulons la disparition des armes, l’abolition du militarisme ; nous ne croyons pas que ce soit en allant passivement à la caserne que nous atteindrons ce but. Contre cet attentat à notre liberté, nous protestons, au contraire, de la manière la plus énergique.
Nous refusons de nous incliner. Nous refusons d’obéir !
« C’est le devoir de tous les Français de défendre leur Patrie », nous clament, sur tous les tons, les profiteurs de tout poil.
Les propriétaires, les patrons, les gros fonctionnaires ont une patrie ; mais nous, les opprimés, les exploités, qu’aurions-nous à défendre.
Les privilèges de nos affameurs ? Mais ce serait par trop stupide ! Nous nous refusons absolument à jouer cette comédie, à forger nous-mêmes nos propres chaînes !
Nous ne désertons pas par peur de la lutte ou par lâcheté. Que nos frères de travail se dressent enfin un jour contre l’autorité sous toutes ses formes, alors, nous répondrons : « Présents ! »
Mais aujourd’hui, nous crions aux fils d’ouvriers, à tous ceux qui, ayant des intérêts communs, devraient agir de façon identique :
N’allez pas à la caserne ! Ne contribuez pas, par votre passivité, à perpétuer ce fléau : le militarisme !
Désertez !
Un groupe de communistes de Paris et de la province
Pretceille Marcel, Boulenger Eugène, Meunier Georges, Mandin Eugène, Martin, Henri, Côtte, Eugène, Lecomte Georges, Guimard Frédéric, Benoit René, Yven Gabriel, Poignault, Leblanc Pierre, Petit Édouard, Béthomme Marius, Poirier Ernest, Guillerault René, Delclasse Émile, Brédant Jules, Campion Julien, Téty J., Froissard Émile, Seillier Charles, Darras Oscar, Flora Émile, Labregère Albert, Vacquier Roger, Didier Albert, Demir Jospeh, Liégard Antoine, Nicolaï Nicolas, Édoux Léopold, Aubouy Marcel, Galin Louis, Bertrand Félix, Marpea Frédéric, Faguet François, Damon Eugène, Delorme Jean, etc., etc.Imprimerie Spéciale pour Affiches [marque syndicale]
Affiche éditée à 2000 exemplaires en 1912 [début octobre ?] pour couvrir un acte d’insoumission collective d’une quarantaine de militants réfugiés à l’étranger, (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Fédération universelle de la Régénération humaine, 27, rue de la Duée, Paris (11e)
L’exemple vient d’en haut
À voir la formidable croisade dirigée contre la doctrine et les pratiques néo-malthusiennes par des personnalités appartenant au clergé, à l’armée, à la magistrature, à la politique, à l’industrie et à la presse, on pourrait quelquefois en conclure que cette doctrine est contraire à l’esprit même de notre temps, et ces pratiques, en opposition flagrante avec les mœurs de ceux qui se donnent comme formant exclusivement l’élite de la nation française.
Cependant, à la lueur des faits, au regard des statistiques, les conclusions apparaissent tout autres ; et la pratique du néo-malthusisme par la classe privilégiée éclate, évidente. Voici, pour illustrer notre thèse, Quelle fut la progéniture des neuf personnes considérables qui se sont succédés à la Présidence de la Troisième République :
Thiers, Adolphe… Néant, Mac-Mahon… Un fils, Grévy, Jules… Une fille, Sadi-Carnot… Deux fils et une fille, Casimir-Périer… Un fils et une fille, Faure, Félix… Deux filles, Loubet, Émile… Deux fils et une fille Fallières, Armand… Un fils et une fille, Poincaré, Raymond… Néant. Quatorze enfants pour neuf couples ! Quelle belle leçon de prévoyance sociale et de prudence parentale pour le malheureux prolétaire plongé dans la misère, la crasse et l’ignorance !
Ces homes, vous les avez élus à la première magistrature du pays parce qu’ils vous semblaient représenter le mieux les vertus et la tradition du génie national. Eh bien ! nous avons le droit de dire qu’ils ont agi en néo-malthusiens convaincus et pratiquants : le peuple suivra sûrement l’enseignement de très haute moralité qu’ils lui donnent.
Et maintenant, forgez donc des lois contre nous, poursuivez-nous, condamnez-nous ! Par la voix de vos orateurs et les colonnes de vos journaux, multipliez aux pauvres — écrasés déjà par trop d’enfants qu’ils n’ont pas su éviter — les exhortations à procréer aveuglément : rien ne prévaudra contre cet exemple !
N.-B. — Que MM. les réactionnaires, monarchistes et césariens, ne se réjouissent point outre mesure : les pratiques néo-malthusiennes en haut lieu ne sont pas l’apanage exclusif des mœurs républicaines ! Sans remonter bien loin dans l’histoire, nous trouvons — encore que les charges familiales fussent bénéficiaires, ce qui n’était pas à dédaigner, au point de vue de la progéniture — que Louis XVI a eu trois enfants ; Napoléon 1er, un ; Louis XVIII, néant ; Charles X, deux ; Napoléon III, un. Seul Louis-Philippe fait exception à la règle ; cette exception a, d’ailleurs, en 1871, coûté la bagatelle de quarante millions à la République.
—
Aux patriotes “Repopulateurs”
La France ne se dépeuple pas
années Nombre d’habitants 1800 27.500.00 1850 26.630.000 1911 36.600.000 C’est donc un mensonge impudent d’affirmer que notre pays se dépeuple puisque, dans l’espace de cent onze années, malgré l’amputation des deux provinces annexées en 1871, l’Alsace et la Lorraine, sa population s’est accrues de 12 millions 100.000 habitants.
Le taux de la natalité décroit en Allemagne
Périodes d’années Taux pour 1.000 1841-1845 36,7 1896-1900 36 1911 28,7 Soit, en soixante-dix ans, une diminution de 8 pour 1.000. Aussi avons-nous le droit d’espérer et de dire que, dans un avenir prochain, pour le plus grand bien de la paix entre les peuples civilisés, l’Allemagne aura rejoint la France sur la voie de la véritable sagesse.
—
C’est un devoir pour tous ceux qui admettent la haute importance de la théorie néo-malthusienne et qui mettent en pratique ses précieux enseignements, de s’abonner et de procurer des abonnés à
Génération consciente
Organe de propagande pour la limitation volontaire des naissances
Néo-malthusisme - Eugénisme. — Paraissant le premier de chaque mois
Eugène Humbert, directeur
Principaux collaborateurs : Léon de Bercy ; G. Cesbron ; Sébastien Faure ; Louis Grandidier ; G. Hardy ; Marie Huot ; Dr Klotz-Forest ; Fernand Kolney ; Robert Lanoff ; Albert Lantoine ; A ;-F. Mac ; Jean Marestan ; Léon Marinont ; Jeanne Marquès ; P. Marquet ; Dr Mascqux ; Victor Méric ; Dr Meslier ; Alfred Naquet ; Nelly Roussel, etc.
Abonnement : France, 1 fr. 50 par an. — Extérieur, 1 fr. 80
Administration : 27, rue de la Duée. paris (XXe) - Envoi gratuit d’un numéro sur demande
Affiche d’intérieur, ne peut être apposée sur les murs que munie d’un timbre de 12 centimes
Imprimerie spéciales de Génération consciente, Paris.
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[marque] Fédération communiste anarchiste
Si la guerre éclate… ce que nous ferons
Les évènements sont graves. Il y a des mesures à prendre, des actions à déterminer pour empêcher le crime de guerre. L’indifférence serait coupable : nous laisser conduire à un carnage serait une lâcheté.
Tous au grand meeting
qui aura lieu mardi 12 novembre, à 8 h 1/2 du soir
salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton
prendront la parole :
Boudot, de la FCA ; Dumoulin, de la CGT ; Mournaud, de la FCA ; Pierre Martin, du Libertaire
Il sera perçu 0 fr. 50 à l’entrée pour couvrir les frais
imprimerie spéciale [d…]
Affiche éditée en 1912 lors de la 1re Guerre balkanique, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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Fédération communiste révolutionnaire
Une scélératesse !
Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :
les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.
Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.
Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.
Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.
On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.
Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.
Auront-ils le droit […]siter ?
À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.
Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.
Nous vous invitons au
Grand meeting
qui aura lieu
jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir
Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne
G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud
Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]
Placement gratuit au siège
[marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches
Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?
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Fédération communiste anarchiste — Groupe du XVe
Les bandits continuent !!
Pendant que la mère sur son lit de souffrance est aux prises avec les douleurs de l’enfantement, des bandits, qui n’ont pas l’excuse d’un Bonnot, travaillent à la perfection des engins de massacre.
Le meurtre est à l’ordre du jour.
Les dirigeants foulent aux pieds la fraternité et nous mettent des baïonnettes dans les mains pour que nous satisfaisions leurs bas instincts, en massacrant nos camarades grévistes on nos frères d’Outre-Rhin.
pour mieux encrer en nous l’amour de la patrie derrière lequel ils abritent leurs meurtres infâmes, ils veulent réappliquer le service de trois ans.
Voilà l’aboutissement de quarante ans de parlementarisme, de quarante ans de promesses.
Le peuple en a assez d’être dupe, il n’acceptera pas ce retour au chauvinisme idiot.
Ce que les bourgeois appellent patrie, c’est ce qu’ils possèdent ; leurs coffre-forts, leurs champs, leurs forêts, leurs habitations d’où ils expulsent les ouvriers quand ils sont dans la misère.
Ce que les ouvriers appellent leur patrie, c’est aussi ce qu’ils possèdent et comme ils n’ont rien, ils n’ont donc pas de patrie.
Ah ! Les prolétaires ont des enfants et ce sont ces enfants que les bourgeois veulent prendre pour défendre leurs biens ou a[… voler ?] celui des autres.
Et bien que les dirigeants le sachent, les enfants du peuple ne marcheront pas, parce que les enfants du peuple ne sont pas des assassins.
Tu viendras, camarade, le crier bien haut, avec nous, à la
Conférence publique et contradictoire
Le samedi 29 mars 1913, à 8 heures 30 du soir
Maison des Syndiqués du XVe, rue Cambronne, 18
sera traité
les crimes de la patrie
orateurs inscrits
F. Delaisi — E. Girault — Pierre Martin — E. Aubin — Jacklon — Jacquemin
Entrée : 1,25 pour les frais. Gratuite pour les femmes et les enfants
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en 1913 après le verdict des assises dans l’affaire des « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot »), (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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Élections législatives — 16 novembre 1019
Bureau de propagande antiparlementaire
Voter, c’est faire le jeu de la réaction
Le Parlement, c’est l’arme du Capitalisme. Députés et ministres sont partie intégrante de ce régime et rien autre chose.
Il n’y a pas deux façons d’être député ou ministre, il n’y en a qu’une toujours néfaste aux producteurs.
Quatre millions appartenant aux organisations affiliées à la CGT et au PSU souffrent de ce régime et sont adversaires du Capitalisme.
S’ils refusaient hautement de prendre part au Scrutin
s’ils pratiquaient une abstention ouvertement annoncée et expliqué pendant la période électorale, ils porteraient un coup mortel au régime qu’ils rêvent d’abattre.
Étroitement unis dans une réprobation aussi consciente, aussi catégorique, du système bourgeois, ces quatre millions d’hommes, après avoir touché une partie des forces dont le Gouvernement dispose, pourraient organiser dans le pays, soit par le système des Soviets, des Conseils d’ouvriers syndiqués, une formidable coalition contre laquelle rien ne saurait prévaloir, capable d’oser entreprendre de suite,
la Transformation sociale la plus profonde.
Que resterait-il alors du Spectre de la Réaction, que l’on agite devant nous pour nous pousser aux Urnes ?Électeur, réfléchis ! Examine notre idée et dis nous si un tel système pourrait se prêter aux actes d’un parlement dont voici le dernier bilan ; 300 Députés radicaux et radicaux-socialistes ; 100 Députés socialistes, que tu as cru des idéalistes, ont acclamé la guerre pour laquelle ils ont consenti tous les crédits, même lorsqu’elle se prolongera en Russie et jusqu’en Hongrie.
Collaborant sous le couvert de cette infâme duperie “L’Union Sacrée” ils ont, d’accord avec la réaction ! organisé une infernale boucherie, véritable faillite de la civilisation.
Profiteurs de la Mort, Assassins des Révolutions, Châtreurs delà Pensée. Dictateurs, Généraux du Chemin des Dames, Fusilleurs d’innocents, Juges à gages, Mercantis, Spéculateurs, Affameurs, Bureaucratie pillarde ont trouvé les députés à plat ventre devant eux. Quelques-uns socialistes ! sont devenus ministres et tous, pour justifier leur criminelle abdication, en passant l’éponge sur cette honte, ils sont allés jusqu’aux limites extrêmes de la servilité, de l’infamie, de la sauvagerie ! Oui ! de la sauvagerie, sans compter « leur amnistie », le traité de paix, entre cent, en est une preuve. C’est la porte ouverte à tous les brigandages et la bride sur le cou aux guerriers plus forts, plus, insolents que jamais et le militarisée maître, nous demandera, demain peut-être, nos enfants par dizaines de millions pour une nouvelle boucherie !
Électeur, Paysan, Ouvrier manuel ou intellectuel !
en votant c’est non seulement faire le jeu de la Réaction que seul un parlement peut sauver !
c’est aussi avec un bout de papier ! décréter la mort de tes enfants !Maintenant, vote encore, si tu l’oses !
Lisez et répandez Le Libertaire organe anarchiste, bihebdomadaire, paraissant les mercredi et samedi. — Bureaux : 69, boulevard de Belleville, Paris (XIe)
Vu : Les Candidats pour la forme.
[marque syndicale] Fédération du Livre - Marque syndicale - Paris e section
Imprimerie spéciale du Libertaire, 69, boulevard de Belleville, Paris
Le Gérant : JournéAffiche parue au verso du Le Libertaire du 9 novembre 1919 (nouvelle série, 1re année, n° 43A). Au recto, une brève signale :
Nos Munitions pour l’Action Antiparlementaire
AFFICHES. — 10.000 N° 42 A [i.e. 43 A ?] ont été tirés en supplément pour faire face aux demandes des camarades.
Nous tenons ces exemplaires à la disposition des militants au prix de 5 francs le cent.
BROCHURES. — La Grève des Électeurs. — L’Absurdité de la Politique. — Électeur, écoute ! — Pour ne pas voler. — Quatre séries de brochures tirées chacune a 20 000 sont désormais à la disposition des groupe » et militants au prix de 2 fr. 75 le cent, 2f fr. le mille.
PAPILLONS — i.200 000 papillons gommes vont pouvoir prendre leur vol.
Nous les laissons au prix de 0 fr 30 le cent, 2 fr 75 le mille.
TRACTS. — Il nous reste quelques milliers de tracts du LIBERTAIRE, plus que jamais d’actualité. 1 franc le cent, 9 francs le mille, franco- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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UNION ANARCHISTE
À bas la guerre !…
Cinq années de carnage n’ont pas assouvi la soif de sang des vampires capitalistes.
Aux fabricants d’instruments de meurtre, il faut des débouchés. Aux industriels, il faut à bon compte des matières premières.
Le Maroc, qui détient dans son sol des richesses immenses, a éveillé les convoitises des requins de la Finance et de l’Industrie.
Les Gouvernants espagnols et français, à la solde, comme tous les gouvernants, des puissances d’argent, ont résolu de s’emparer de ce riche pays. Et ils n’hésitent pas à sacrifier des vies humaines pour ce but méprisable. Pour remplir les coffres-forts, chaque jour des hommes tombent frappés à mort.
Que font les politiciens ?
Socialistes, radicaux de toutes nuances, libéraux, soutiennent de leur vote et de leur parole, cette opération de brigandage et mêlent leurs aboiements à ceux des Maurras et Daudet, ces chiens qui, toujours, hurlent à la mort.
LES COMMUNISTES, eux, la dénoncent tapageusement, mais envoient des télégrammes de félicitations au dictateur marocain Abd-el-Krim qui soulève ses compatriotes au nom d’une soi-disant défense patriotique, mais n’est en réalité que l’agent d’autres puissances d’argent et ne rêve que d’établir sur les malheureux indigènes sa propre domination.
Prenant prétexte des poursuites exercées coutre eux, très courtoisement d’ailleurs, par le tortionnaire en chef Schrameck, les employés de Moscou, dictateurs en gestation, ameutent effrontément et trahissent la Classe ouvrière qu’ils prétendent servir.
Les Anarchistes sont contre toutes les Guerres
Logiques avec leur conception de liberté de l’individu, les anarchistes revendiquent pour les peuples coloniaux le droit de disposer d’eux-mêmes.
Seuls, ils ont le droit de dire aux Français, aux Espagnols et aux Marocains :
RÉVOLTEZ-VOUS !…
Mettez dans le même sac Painlevé, Caillaux el Schrameck, etc., sans oublier Briand, Primo de Rivera et son Alphonse, Abd-el-Krim et tous les aspirants dictateurs. Prenez conscience du rôle que l’on vous fait jouer et dont vous ne gagnerez qu’une mort misérable. Ne placez plus vos espoirs de vie meilleure et de paix humaine entre les mains des pantins de la politique, quelle que soit l’outrance de leurs discours ou l’éclat de leur drapeau.
Tous les politiciens trompent le peuple : tout est subordonné pour eux à l’intérêt de leur parti ou de leurs personnes.
On rendra la Guerre impossible en opposant aux appétits des capitalistes, des gouvernants, aux roueries intéressées des flagorneurs, la volonté agissante de ceux qui font les frais de toutes les guerres, exploités de tous pays et de toutes races.
D’autres carnages se préparent
Demain, profitant de l’apathie des masses ouvrières, les dirigeants organiseront de nouvelles hécatombes. IL NE FAUT PLUS QUE CELA SOIT.
Exploités, serfs du chantier, de l’usine, du bureau, préparez-vous à la résistance. Venez aider les anarchistes dans leur propagande anti-militariste, anti-patriotique, pour un idéal de justice et de paix. Assistez aux meetings qui se tiendront sous les auspices des organisations ouvrières qui ont su se soustraire à la tutelle des politiciens.
Il n’y a plus un instant à perdre.
CONTRE LA GUERRE MAROCAINE, POUR LA VIE
Contre toutes les guerres, TOUS DEBOUT !
LE COMITÉ D’INITIATIVE DE L’UNION ANARCHISTE.
Lisez chaque Samedi Le Libertaire, 9, Rue Louis-Blanc, le n° 25 cent. ; le 10 de chaque mois, La Revue anarchiste, 14, Rue Petit, Paris (19e).
[marque syndicale] Imprimerie de l’Union anarchiste
Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A244 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2jivg-v31knt5tf5sz/FRAN_0020_15859_L- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
- texte :
Pas un homme pour l’Armée — Pas un sou pour la guerre
La guerre au Maroc
Comme nous l’avions prévu, il y a quelque temps, lorsque la Chambre, alias « Bloc des Gauches », votait d’importants crédits pour l’occupation du Maroc, la guerre avec le Riff n’était plus qu’une question de jours, maintenant c’est chose faite, depuis plusieurs semaines :
Le sang coule au Maroc
Hommes et femmes qui vivez en travaillant, il faut que vous sachiez qu’au Maroc, le Gouvernement Français, d’accord avec le Directoire de Primo de Rivera, a entrepris une guerre. Guerre voulue par les capitalistes européens vivant là-bas de la sueur des indigènes. Ces requins ont eu peur un instant que le peuple marocain ne se soulève et les expulse comme ils le méritent.
Notre Gouvernement, dit « pacifiste », a, dans cette circonstance, bien su travailler : « opération stratégique, pour la sauvegarde du Maroc français », a-t-il dit, afin qu’aucun murmure ne s’élève.
Et, chaque jour, la « Grande Presse » publie des communiqués officiels relatant les succès remportés par nos « braves soldats » avec des « pertes minimes ». Mais nous nous rappelons les communiqués officiels de la grande tuerie de 1914-18 et les formidables mensonges que dissimulaient ces mots « pertes minimes » !
Ce qu’on appelle Maroc français n’est qu’une horde d’aventuriers et de pillards légaux vivant du travail du peuple arabe et maintenant celui-ci dans la misère par des salaires honteux.
Ouvriers et Ouvrières de France,
vous devez exhorter vos fils à ne pas verser leur sang pour protéger ces bandits, vous ne pouvez pas les encourager à assassiner leurs frères du Maroc !
Si l’ordre de tirer leur est donné, ils doivent réfléchir avant d’obéir à cet ordre.
Et avec nous, vous clamerez tous votre haine contre les assassins officiels qui commandent les pillages, les viols et les massacres coloniaux.
La Guerre est une honte et un crime. Soldat, refuse de combattre.
Ligue Internationale des Réfractaires à toutes guerres.
Imprimerie spéciale de la Ligue des réfractaires.
Archives nationales F/7/13174, dossier n° 75, A268 :
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl6gg0q--mrpmev3vrd2v/FRAN_0020_15882_LAffiche diffusée par la Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres en mai 1925.
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[ texte ]
- texte :
Dans les tranchées de la lutte de classe
Sauvons Sacco et Vanzetti !
Le “Non” du jure THAYER, par lequel se résume sa décision et qui refuse un nouveau procès à Nicolas SACCO et Barloloméo VANZETTl est une gifle sur la figure de tous ceux qui défendent l’innocence de deux prisonniers.
En voyant s’apaiser l’agitation en faveur de SACCO et de VANZETTI, THAYER espérait l’abandon et le silence qui auraient assuré l’impunité morale à celui qui a violé la loi écrite en même temps que le sentiment supérieur de la justice innée dans l’âme du peuple.
Tandis que l’on faisait autour de SACCO et de VANZETTI la conspiration du silence, le juge se préparait à donner le dernier coup aux victimes de son arbitraire. Thayer a refusé la révision.
Une telle décision qui, en d’autres temps, aurait violemment ému l’opinion publique internationale, a passé, parmi la colère impuissante de quelques-uns et l’apathie du plus grand nombre, comme un fait divers banal, quelques protestations isolées, quelques meetings, occasionnels et rien de plus.
C’est une honte !
L’ennemi peut en tirer cette conclusion que l’affaire SACCO et VANZETTI n’est plus faite pour passionner l’opinion publique. Si cela est vrai pour tous ceux qui ne se donnèrent à l’affaire que pour en tirer des avantages moraux et de la notoriété à bon marché, pour le politicien, pour le “philanthrope”, pour le patriote qui mesurent à l’opportunité et à la convenance l’aide qu’ils apportent à une cause, cela ne peut pas, ne doit pas valoir pour ceux qui ont en commun avec les prisonniers qu’ils défendent l’idéal d’émancipation humaine, les joies et les douleurs des luttes du travail contre toute force d’esclavage.
C’est eux travail purs, aux révolutionnaires, aux anarchistes que cet appel s’adresse.
À ceux-là nous avons le droit de demander qu’ils fassent tout leur devoir pour les deux condamnés, otages de la guerre de classe dans les mains de l’ennemi.
Que doivent-ils-iis faire encore ? Les défendre jusqu’au bout !...
Dans les tribunaux et sur les places publiques.
Porter l’appel, contre la décision du juge, à la Cour suprême d’État !
Agiter partout où sont des travailleurs la cause de SACCO et de VANZETTI.
Donner aux prisonniers la plus grande assistance légale et la plus étroite assistance économique et morale.
Révéler le guet-apens judiciaire par la parole et par la presse.
Que l’on fasse partout des meetings.
Que l’on recueille des fonds.
Et que l’agitation s’élargisse et s’intensifie le plus possible, qu’elle se maintienne vivace.
La situation ne fit jamais aussi claire qu’aujourd’hui.
SACCO et VANZETTI ne comptent que sur la masse prolétarienne.
C’est mieux ainsi. Il ne pouvait humainement en être autrement. Ayant perdu l’espérance d’un facile triomphe les accapareurs de bienfaisance, les pécheurs en eau trouble de la conciliation sociale se refroidissent.
SACCO et VANZETTI sont clés nôtres.
Nous devons les défendre, avec toutes les énergies, par toutes les audaces, sans mesurer la solidarité économique et morale dont ils ont bessoin.
Il n’est pas honnête de mesurer l’effort à fournir aux probabilités du succès. il pourrait ne rester qu’une probabilité sur cent, il faudrait se battre pour celle-là, afin d’avoir pour soi la conscience d’avoir fait son propre devoir.
Ou l’on écrit à la cause pour laquelle on lutte ou l’on n’y croît pas. Le cas SACCO et VANZETTI est une cause poétique ; c’est une balade politique. Nous devons tous faire des efforts pour la vaincre, même si les probabilités du succès s’évanouissant. Justement à cause de cela.
Parions clairement ; nous ne voulons tromper personne ; du train dont vont les choses, il y a bien peu à espérer de la Cour suprême. Nous pouvons presque prédire que celle-ci validera la décision du juge.
Est-ce pour cela que nous devrions atténuer notre œuvre et réduire la défense à une formalité judiciaire ?
Non, mes amis. Nous avons foi dans les masses ouvrières, toujours généreuses pour une bonne cause et dans l’imprévu qui a si souvent beau jeu dans les événements humains.
Nous avons dépensé des sommes énormes, mais il est nécessaire que nous en dépensions encore d’autres. Qui voudra mettre un prix à la vie de deux hommes, de deux militants de la cause prolétarienne ?
Le cas SACCO et VANZETTI doit revivre dans la conscience publique avec la passion de jadis.
Quelle que soit l’issue de ce drame judiciaire, il faut que les prisonniers entendent dans leur solitude la voix fraternelle des travailleurs, pour qu’ils ne se sentent pas abandonnés de ceux qu’ils ont tant aimés et pour lesquels ils souffrent depuis plus de quatre dans une épouvantable agonie.
Tous à l’action pour les libérer !
Ouvriers manuels et intellectuels ; Hommes de conscience et d’idéal ; Joignez-vous tous à nous dans la campagne pour libérer les deux innocents et ne manquez pas d’assister à toutes les manifestations qu’organiseront en leur faveur le COMITÉ 8ACCO-VANZETTI, l’UNION ANARCHISTE et le COMITÉ DE DÉFENSE SOCIALE.
SACCO et VANZETTI espèrent en vous !
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Page intérieure dans Le Libertaire : quotidien anarchiste du 4 janvier 1925 (31e année, n° 382, 3e série).
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[ texte ]
- texte :
Vive la guerre !
clament les charognards, militaires, politiciens, financiers et industriels qui, pour assouvir leurs appétits, font couler le sang ouvrier au Maroc et menacent de déclencher une nouvelle tuerie européenne.
Pour avoir élevé une vigoureuse protestation contre les menées criminelles des capitalistes,
Le Libertaire
hebdomadaire anarchiste
vient d’être saisi et son gérant est poursuivi.
Le Libertaire est le seul journal qui dise que la seule réponse à la Guerre capitaliste c’est la
guerre sociale !
Pour répondre aux assassins gouvernementaux, pour connaître la vérité sur les manœuvres des politiciens qui préparent une nouvelle boucherie, tous les travailleurs liront
Le Libertaire
hebdomadaire
qui est en vente partout chaque samedi
Le numéro 0 Fr. 25
Imprimerie de l’Union Anarchiste
À vérifier : peut-être imprimé au dos du journal le Le Libertaire.
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- notes :
- descriptif :
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texte (journal mural)
plan de rues autour de l’ambassade des États-Unis - texte :
Prix :0nfr 25. — Édition spéciale — Mardi 23 août 1927.
Sacco écrit à son fils :
N’oublie jamais de porter secours aux faibles qui demandent de l’aide, ni d’aider les persécutés !…
Voilà l’homme qu’ils ont tué !…Le Libertaire
Organe hebdomadaire de l’Union anarchiste-communiste
Rédaction : Pierre Mualdès
Administration : Pierre Odéon […][…]
Assassinés !
Tous à l’ambassade américaine !
C’est fini maintenant. Ils sont morts. Ils sont morts parce qu’ils rêvaient une humanité meilleure. Et vous qui avez, malgré la distance qui nous sépare, partagé leur souffrance et leurs angoisses, vous n’oublierez pas.
Ce soir à 21 heures, vous serez avec nous devant l’Ambassade d’Amérique. Vous mêlerez vos voix aux nôtres, pour que puissant comme une tempête, retentisse notre cri de haine contre les bourreaux assassins.
Et cette première manifestation ne sera que le prélude d’une vaste campagne contre la barbarie yankee. Vous nous entendrez encore demain et vous répondrez à nos appels pour châtier les criminels qui ont osé sacrifier à leurs Dieux, deux innocentes victimes.
Ce soir à 21 heures, tous à l’ambassade !
[…]
Sauvages !
[…]Sus aux assassins !
[…]L’appel du Comité de défense sociale : le crime est accompli
[…]Notre dernier câble à Sacco et Vanzetti
[…]L’appel du Parti socialsite : Au peuple de Paris
[…]La Lettre d’adieur de Sacco
[…]Imprimerie spéciale du Libertaire.
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin d’Eugène Petit (une personne [à oreilles d’âne ?] enchainée au pilier de l’État et au yeux bâillonnés, verse un bulletin dans une urne électorale) ; impression en dégradé vertical noir-rouge-noir ]
- texte :
Élections législatives du 22 avril 1928
Comité antiparlementaire
« L’homme qui vote dépose sa volonté dans une boîte afin de la reprendre au bout de quatre ans... si on lui permet. »
Vive l’anarchie !
Vu le candidat :
Imprimerie spéciale du comité anti-parlementaire [marque syndicale, fédération du livre, Paris]
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- notes :
- descriptif :
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[ Texte ]
- texte :
Union Anarchiste
La guerre ? jamais !
En cet anniversaire de l’épouvantable catastrophe de 1914-1918, à l’heure où se précisent les menaces d’une nouvelle boucherie mondiale, les anarchistes lancent à nouveau le cri d’alarme pour alerter la classe ouvrière.
Bilan tragique
Le bilan de l’affreuse tuerie est dans toutes les mémoires : 10 millions de morts, 19 millions de blessés, 10 millions de mutilés, des ruines innombrables, des misères, de la boue et du sang.On se souvient aussi que ce sacrifice effroyable devait mettre fin à toutes les guerres.
La Guerre devait tuer la Guerre !
Enfin, les charges financières qu’elle a amenées font peser sur les nations un tribut de plus en plus lourde supporté par les seuls travailleurs.
La situation présente
Mais à côté de ce bilan tragique, la guerre a apporté par l’accélération du développement de l’économie capitaliste, le renforcement des rivalités impérialistes. Les grands courants économiques qui pourraient être canalisés par l’entente libre des peuples sont barrés par les impérialistes vainqueurs comme le nôtre.L’après-guerre qui devait amener le règne de la démocratie universelle a vu en fait le triomphe des formes politiques les plus brutales, tel le fascisme. Et celui-ci a pu trouver un sûr point d’appui en utilisant le mécontentement populaire, en Italie et en Allemagne notamment, né des circonstances politiques créées par les traités.
Par un enchaînement fatal, le cercle infernal se referme : une guerre en appelle une autre.
Le jour où le déséquilibre des forces en présence aura disparu, où les dirigeants fascistes des nations brimées par les impérialistes vainqueurs seront en état de soutenir une guerre, le conflit éclatera. La course aux armements où se sont frénétiquement engagés tous les gouvernements fait redouter que ce jour n’approche.
Les vetos dérisoires de la Société des Nations restent lettres mortes. Et cet organisme qui devait arbitrer par le Droit les différends entre peuples, démontre chaque jour un peu plus son impuissance. En Extrême-Orient, le Japon poursuit sa politique de rapines. Cependant que dans l’Allemagne d’Hitler, les chefs nazis reprennent la vieille revendication pangermaniste de la poussée vers l’Est ; l’Italie multiplie les provocations pour s’emparer de l’Éthiopie.
La question de la redistribution des terres européennes et coloniales sera de nouveau posée par la force. Les peuples se trouveront en présence d’une nouvelle guerre mondiale.
Il faut empêcher la guerre
Peut-on empêcher cette nouvelle boucherie ? Nous répondons oui !… Oui, à condition que le prolétariat comprenne où on le mène et veuille ne compter pour son salut que sur lui-même.Qu’il se souvienne de la honteuse trahison des chefs « révolutionnaires » en 1914.
Qu’il se souvienne qu’alors tous les peuples belligérants, abusés par leurs gouvernants respectifs auxquels s’étaient joints les chefs de la social-démocrates, partirent convaincus de la justesse de la cause qu’ils défendaient.
Maintenant comme alors, ce serait toujours l’adversaire le premier agresseur.
Contre la prochaine Union Sacrée
Ce n’est pas l’attitude actuelle des dirigeants socialistes et communistes qui peut nous rassurer. Jamais la méfiance qu’ils nous inspirent n’a eu plus de raisons de s’affirmer. La nouvelle politique d’alliance poursuivie par Staline, au nom de la Russie, risque de nous entraîner dans une nouvelle conflagration mondiale. La prochaine Union Sacrée déjà se réalise.La préparation psychologique à la guerre est poussée activement par les chefs révolutionnaires.
Nous ne sommes pas des pacifistes bêlants. Mais nous refusons d’être dupes des mauvaises raisons, ou des distinguos trop subtils entre guerres « justes » et guerres « injustes » qu’on invoque déjà à chaque occasion pour préparer les esprits à l’idée de la guerre.
Et nous disons que du jour où cette idée est acceptée, la catastrophe devient fatale.
Espérer transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire est un leurre, car la déclaration des hostilités serait une première défaite du prolétariat.
Dès maintenant le prolétariat doit répondre un NON ! catégorique à la guerre.
Et par l’opposition individuelle et collective, par la GRÈVE GÉNÉRALE INSURRECTIONNELLE, se préparer à dresser un barrage efficace au cas où le capitalisme oserait se lancer dans l’aventure.
C’est une tâche qui requiert, dès maintenant, l’union au-dessus des tendances, de tous les esprits clairvoyants et indépendants décidés à refuser toute participation à de nouveaux massacres.
Chaque semaine, lire Le Libertaire,
organe de l’Union Anarchiste, 29. rue Piat, Paris (20e)L’Union Anarchiste
[marque syndicale] Imprimerie Spéciale du Libertaire 19, rue du Croissant Paris
Celte affiche ne peut être apposée qu’avec un timbre de 1 fr. 08, plus les taxes minimales. s’il y a lieu.
Barrer cette affiche d’un large trait de couleur.
Affiche parue en pages centrales de : Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 460 (40e année, 4e série, vendredi 2 aout 1935).
La phrase « Barrez d’un trait de couleur avant affichage » rappelle, qu’en France, seuls les documents officiels peuvent être affichés imprimés en seul noir sur papier blanc.
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Centre syndical d’action contre la guerre
Ligue des Combattants de la Paix. Union Anarchiste. Parti Socialiste Ouvrier et Paysan. JEUNES. Vigilance. SIA. Patrie Humaine. Ligue des Mères pour la Paix
Arrière les canons !
La guerre menace. Déjà les préparatifs se poursuivent fiévreusement. Chaque jour, des hommes sont arrachés à leur foyer. Allons-nous revoir, centuplées, les horreurs de 1914-18 ? Allons-nous faire la guerre pour "sauver" la paix et la liberté ?
Non ! On ne sauve pas la paix par la guerre. On ne défend pas la liberté en jetant l’Europe entière dans la servitude militaire.
On ne sauvera pas les Tchèques en les livrant, avec tous les peuples, au carnage. Le conflit actuel n’est, d’ailleurs, qu’une conséquence du Traité de Versailles condamné pendant quinze ans par toutes les organisations ouvrières.
Oui ! Arrière les canons !
L’affaire tchécoslovaque peut et doit se régler pacifiquement. C’est l’intérêt du peuple tchèque comme de tous les peuples. C’est votre intérêt, travailleurs français. Il n’est pas vrai que vos conquêtes sociales puissent être conservées autrement que dans la paix.
Les boniments de 1938 ne valent pas mieux que ceux de 1914. N’y croyez pas.
Venez affirmer votre volonté de paix en assistant au
Grand meeting
Vendredi 16 septembre, à 20 h 30
Grande salle de la Mutualité, 14, rue Saint-Victor
Sous la présidente de Mathé, des PTT, avec les orateurs suivants :
Georges Dumoulin, secrétaire de l’Union des syndicats du Nord — Fronty, secrétaire des agents des PTT — Hagnauer, du bureau du Syndicat national des instituteurs — Largentier, secrétaire du Livre parisien — Georges Pioch, des Groupements pacifistes — Lucien Huart, de la SIA — Marceau Pivert, du Parti socialiste ouvrier et paysan — Hélène Laguerre, de la Ligue des mères pour la paix — Frémont, de l’Union anarchiste — René Gérin, de la LICP — Roger Monclin, de La Patrie humaine.
Entrée : 2 fr. - - Chômeurs 1 fr. — Descendre métro Maubert-Mutualité
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Centre syndical d’action contre la guerre.
https://anarchiv.wordpress.com/2016/12/22/affiche-arriere-les-canons-1938/
Le texte de l’affiche est publié dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 619 (43e année, 4e série, jeudi 15 septembres 1938), dans la rubrique « SIA ».
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[ texte ]
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Centre syndical d’action contre la guerre
Ligue des Mères pour la Paix. - Ligue Internationale des Combattants de la Paix. - Union Anarchiste. - Patrie Humaine. - SIA. -Parti Socialiste Ouvrier et Paysan. - JEUNES. - Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes.
Mobilisation générale… pour la paix
Rien n’est encore perdu !
Sous l’égide du Centre syndical d’action contre la guerre, nous appelons le peuple travailleur de France à faire un vaste effort pour sauver la Paix.
La guerre ne résoudrait rien. Elle serait un suicide collectif. Nous ne voulons pas sacrifier des millions de vies humaines pour le maintien du traité de Versailles, ni pour des rivalités impérialistes.
On ment au peuple quand on le pousse à la guerre pour défendre la Tchécoslovaquie. La première victime d’un conflit armé serait le peuple tchécoslovaque lui-même.
Il y a quelques jours, un accord avait été conclu pour le règlement de la question des minorités. Permettrez-vous, aujourd’hui, que pour des raisons de procédure et de prestige (évacuation de territoires, etc.), on noie l’Europe dans le sang ?
Non ! Plus que jamais, la question doit être réglée par des négociations pacifiques.
Que par leur sang-froid les travailleurs de France résistent à la marée quotidienne de fausses nouvelles et d’excitations guerrières, d’où qu’elles viennent.
Ouvriers et Paysans, nous avons tout à perdre dans la guerre.
Passons à l’action pour l’éviter.
Exigeons du gouvernement qu’il poursuive inlassablement les plus grands efforts pour maintenir la paix. Le peuple de France doit le pousser à tout oser dans cette voie.
Il ne s’agit pas de tout céder à Hitler. Il s’agit de mettre fin en Europe Centrale à une situation impossible, pour ouvrir enfin une voie à la paix désarmée.
Il est faux de dire qu’on détruira le fascisme-par la guerre qui, au contraire, étendrait les dictatures à l’Europe entière.
Il n’y a pas de déshonneur à négocier. Le déshonneur serait de ne pas tout faire pour empêcher le conflit.
Rien n’est perdu... à la condition de nous mobiliser tous contre la guerre.
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Centre syndical d’action contre la guerre.
Site de vente en ligne.
Affiche — avec son texte — annoncée dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 621 (43e année, 4e série, jeudi 29 septembres 1938), dans la rubrique « SIA ». 10.000 exemplaires tirés en affiches, 200.000 en tract. 4.000 affiches et 50.000 tracts seront saisis par la police ; Juin (rédacteur au Peuple) et Louis Lecoin (SIA) sont poursuivi par la justice.
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Comité pour l’Espagne Libre
Siège central : 26, rue de Crussel, paris XIe — Téléphone : Roquette 73-96
Sauvons l’Espagne antifasciste
Le grand drame qui se prolonge de l’autre côté des Pyrénées nécessite un effort accru de tous ceux qui sont attachés à la cause de l’émancipation humaine.
Camarades antifascistes,
Le Comité pour l’Espagne Libre vous demande de retenir l’adresse de son Centre Local sité :
[espace vide à remplir]
Notre Comité qui a adopté 200 enfants espagnols dont les parents ont été assassinés à Madrid et à Malaga par les mercenaires de Franco, soutient également les populations éprouvées par la guerre civile.
Nos transports par camions constituent un service rapide qui assure le ravitaillement en vivres, vêtements et médicaments aux régions les plus nécessiteuses.
Pensez, camarades antifascistes, à ce peuple qui lutte vaillamment pour défendre sa liberté et la nôtre contre la barbarie fasciste. Songez aux innocentes victimes, aux orphelins sans pain et sans abri. Manifestez-leur votre solidarité par des actes ; contribuez à remplir nos camions qui leur apporteront l’aide matérielle dont ils ont tant besoin. Rendez-nous visite, apportez-nous vos dons.
À tous, merci !
Le Centre local du Comité pour l’Espagne Libre
[marque syndicale] Imprimerie spéciale du Comité pour l’Espagne Libre
Au dos, date au tampon encreur : « le 30 mars 1938 » (coll. part.).
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[ texte (annonce de conférences) ]
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Groupe libertaire Louise-Michel - 18e arrt.
Conférences publiques et contradictoires
Salle Trétaigne — 7, rue de Trétaigne — Métro : Joffrin
Vendredi 6 avril à 20 h 30
Un grand calomnié, Jean-Paul Marat
par Aurèle Patorni (ancien avocat à la Cour)Vendredi 20 avril à 20 h 30
Les conditions économiques de la paix
par Paul Rassinier (auteur du Mensonge d’Ulysse)Vendredi 11 mai à 20 h 30
Les voies de l’unité syndicale
par Maurice Joyeux (militant libertaire)Vendredi 25 mai à 20 h 30
L’homme moral face à la société actuelle
par G. de Lacaze-Duthiers (critique et littérateur)Adhérez au groupe « Louise-Michel » — Renseignements : 7, rue de Trétaigne
Chaque semaine lisez Le Libertaire
Imp. spéciale du groupe
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[ texte ]
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Conférence publique et contradictoire — Salle Trétaigne - 7, rue de Trétaigne, 7 (18e) Métro : Joffrin — Vendredi 27 mars 1953 à 20 h 45 — FA groupe Louise-Michel
Conclusions sur Oradour
par maître Jean Gauchon, avocat à la cour
l’orateur commentera le verdict à la lueur du code militaire
(La discipline faisant la force principale des armées, la réclamation n’est permise à l’inférieur que lorsqu’il a obéi. Manuel d’instruction militaire)
Adhérez au Groupe Louise-Michel 7, rue de Trétaigne - Paris 18e
Imp. spéciale du groupe
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[ texte ]
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Conférence publique
Libre Pensée : Colombes-Neuilly
Fédération anarchiste : AsnièresVendredi 16 octobre, à 20 h 30
Centre administratif, place de la Mairie, AsnièresFrancisco Ferrer
martyr de la laïcité
sa vie, son action, son œuvre
l’homme et son œuvre
par Hem Day
Lisez Le Monde libertaire - La Raison
3, rue Ternaux, 3 - ParisImprimerie spéciale du Monde libertaire
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[Aux travailleurs : ne votez donc pas !]
[Aux travailleurs : ne votez donc pas !]. — Lyon : L’ Alarme (Lyon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 46 cm.
sources :
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 3 septembre 1893]
[Le Père Peinard au populo : ballottage du 3 septembre 1893]. — Paris : le Père Peinard (1889-1900), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les Crimes de Dieu : derniers avatars de l’esprit religieux ; conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure]
[Les Crimes de Dieu : derniers avatars de l’esprit religieux ; conférence publique et contradictoire par Sébastien Faure]. — Paris : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 55 × 38 cm.
sources :
[Au peuple]
[Au peuple]. — Marseille : les Hommes libres (Marseille), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Chauvinard]
[Chauvinard] / Lapiz. — Paris : les Temps Nouveaux, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (lithogr. ), coul. (quatre ou plus ) ; 65 × 32 cm.
sources :
[Élections législatives de mai 1898 : Peuple ! Ne vote pas !]
[Élections législatives de mai 1898 : Peuple ! Ne vote pas !]. — Marseille : les Hommes libres (Marseille), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 32 × 25 cm.
sources :
[Élections législatives du 8 mai 1898]
[Élections législatives du 8 mai 1898]. — Paris : le (Paris : 1898-1898) Droit de vivre, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]
[Grand meeting public et contradictoire de protestation contre les lois scélérates]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [40 ?] cm.
sources :
[Un crime gouvernemental à Limoges]
[Un crime gouvernemental à Limoges]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Grande conférence : la limitation des naissances et la révolution]
[Grande conférence : la limitation des naissances et la révolution]. — Paris : Régénération consciente, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Conscrits, vous qui partez, méditez ces grands conseils, venez-tous au grand meeting antimilitariste]
[Conscrits, vous qui partez, méditez ces grands conseils, venez-tous au grand meeting antimilitariste]. — Paris : FR__ (Fédération révolutionnaire : 1909-1910), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aujourd’hui insoumis, demain réfractaire, plus tard déserteur]
[Aujourd’hui insoumis, demain réfractaire, plus tard déserteur]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux patriotes repopulateurs]
[Aux patriotes repopulateurs]. — Paris : Fédération universelle de la Régénération humaine, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 44 × 62 cm.
sources :
[Si la guerre éclate… ce que nous ferons : tous au grand meeting, 12 novembre 1912]
[Si la guerre éclate… ce que nous ferons : tous au grand meeting, 12 novembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
![]() 1912 |
![]() 1912 |
[Une scélératesse !]
[Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]
[Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]
[Voter, c’est faire le jeu de la réaction]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [50 ?] × [33 ?] cm.
sources :
[À bas la guerre !…]
[À bas la guerre !…]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 120 × 60 cm.
sources :
[La guerre au Maroc]
[La guerre au Maroc]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 80 cm.
sources :
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]
[Sauvons Sacco et Vanzetti !]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Vive la guerre ! clament les charognards]
[Vive la guerre ! clament les charognards]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier orange ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Assassinés ! : tous à l’ambassade américaine !]
[Assassinés ! : tous à l’ambassade américaine !]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 59 × 45 cm.
sources :
[Élections législatives du 22 avril 1928. Comité antiparlementaire. Vive l’anarchie]
[Élections législatives du 22 avril 1928. Comité antiparlementaire. Vive l’anarchie] / Eugène Petit « Strix ». — [S.l.] : Comité anti-parlementaire (1925-1928 ?), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , couleur en dégradé ) ; 80 × 60 cm.
sources :
[La guerre ? Jamais !]
[La guerre ? Jamais !]. — Paris : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.] ; ICC (Imprimerie Centrale du Croissant)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.
sources :
[Arrière les canons !]
[Arrière les canons !]. — Paris : Centre syndical d’action contre la guerre : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix) : la Patrie humaine : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 128 × 85 cm.
sources :
[Mobilisation générale… pour la paix]
[Mobilisation générale… pour la paix]. — Paris : Centre syndical d’action contre la guerre : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix) : la Patrie humaine : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]) ; [et al.], [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 158 × 98 cm.
sources :
[Sauvons l’Espagne antifasciste]
[Sauvons l’Espagne antifasciste]. — Paris : Comité pour l’Espagne libre, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[Conférences publiques et contradictoires, avril et mai 1950, groupe Louise-Michel]
[Conférences publiques et contradictoires, avril et mai 1950, groupe Louise-Michel]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : FA__. Groupe Louise-Michel (Paris), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 60 cm.
sources :
[Conclusions sur Oradour]
[Conclusions sur Oradour]. — Paris : FA__ [1] (Fédération anarchiste : 1945-1953) : FA__. Groupe Louise-Michel (Paris), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier orange ) ; 40 × 60 cm.
sources :
[Francisco Ferrer, martyr de la laïcité : l’homme et son œuvre]
[Francisco Ferrer, martyr de la laïcité : l’homme et son œuvre]. — Asnières ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe d’Asnières : Libre pensée, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 61 × 48 cm.
sources :
[Féroce répression en Espagne, Jorge Conill Valls condamné à mort ; grand meeting : Peuple de Paris ! tu le sauveras]
[Féroce répression en Espagne, Jorge Conill Valls condamné à mort ; grand meeting : Peuple de Paris ! tu le sauveras]. — Paris : CNT_ (España) : le Monde libertaire, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 60 × 80 cm.